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La déontologie médicale doit redevenir le fil conducteur de toute réforme du système de santé, en ville comme à l’hôpital ( caducee.net)
Posté par: admin le 10 janvier

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2023

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Vers un janvier noir pour les laboratoires? (centre presse, nouvel obs)
Posté par: admin le 19 décembre

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2022

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Biologistes encore mobilisés, médecins généralistes en grève... le 1er décembre devrait être une journée noire ( midi libre)
Posté par: admin le 25 novembre

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Santé : « Les professionnels de la biologie médicale sont en état de sidération face à la position du gouvernement »( LE MONDE))
Posté par: admin le 25 novembre

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les raisons de la grève ( BFM/LA DEPECHE/LA CROIX/RTL)
Posté par: admin le 15 novembre

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Mouvement de grève de la biologie devant les baisses programmées? ( la dépêche)
Posté par: admin le 19 octobre

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L’université de Strasbourg compte fermer ses portes deux semaines cet hiver compte tenu des prix de l’énergie( Le monde)
Posté par: admin le 20 septembre

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2022

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Les laboratoires d'analyses dans le viseur du gouvernement Les echos
Posté par: admin le 20 septembre

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Et l'inflation et le cout de l'énergie qui fait fermer les piscines?

Tout à fait normal, alors?

Les laboratoires ne subissent pas l'inflation, les hausses de salaire, de l'énergie bref vivent dans un monde à part...

 

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2022

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Ella a changé de métier à cause de la réforme des laboratoires ( presselib)
Posté par: admin le 13 mai

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2022

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Marseille : la justice enquête sur des barnums suspects qui proposent des tests antigéniques
Posté par: admin le 01 octobre

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2021

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Des millions de données de santé ont fuité du laboratoire Cerba ( Médiapart)
Posté par: admin le 10 juillet

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De nombreux Belges se rendent en France pour profiter du test PCR gratuit YAHOO/LE POINT
Posté par: admin le 01 juin

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La nouvelle baisse tarifaire sur le test du COVID qui passe de 140 à B 100 apparait devant ces informations  encore plus inadmissible...Les biologistes à qui on demande toujours plus ont comme récompense des baisses tarifaires....

 

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2021

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Grève des technicien(nes) le 01 juin 2021
Posté par: admin le 29 mai

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Gréve des techniciens ( Libération)
Posté par: admin le 19 mai

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Santé

Grève des techniciens de laboratoire : «On est là pour les patients 24 heures sur 24 et tout le monde s’en fout»

La profession, qui s’estime lésée par les annonces du Ségur de la santé en avril, devrait se mobiliser massivement ce mardi. Avec en ligne de mire la revalorisation de leur diplôme et de leurs salaires.
2021

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Grève des technicien(ne)s de laboratoire le 18 mai 2021
Posté par: admin le 15 mai

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grevetech180521.jpg

2021

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Fuite des données médicales pour 500 000 français ( Le Monde.fr)
Posté par: admin le 28 février

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NDLR:

Encore une conséquence de la réforme de la biologie médicale ?

 

 

 

Cinq questions sur la fuite des données médicales de 500 000 Français sur le Web

L’affaire est entre les mains des autorités judiciaires. Parmi les données dérobées, les nom, prénom et adresse postale, mais aussi les numéro de téléphone, adresse e-mail, groupe sanguin ou numéro de Sécurité sociale.

Par  et 

Publié le 25 février 2021 à 19h43 - Mis à jour le 26 février 2021 à 17h42  patients, mais aussi leur groupe sanguin et leur numéro de Sécurité sociale.

NICOLAS SIX / QUENTIN HUGON / « LE MONDE »

A la mi-février, un internaute a mis en libre accès, sur un forum de discussion, une base de données contenant des informations médicales très sensibles. Ces données, qui pourraient concerner jusqu’à 500 000 Français, ont d’abord été repérées par le site spécialisé Zatazpuis le quotidien Libération a publié le 23 février une enquête sur leur provenance. Aujourd’hui, ce scandale de violation de la vie privée de nombreux Français est entre les mains des autorités judiciaires, qui ont ouvert une enquête.

Lire aussi  Des données médicales de 500 000 Français diffusées sur le Web

  • Que contiennent ces données médicales ?

D’après les constatations du Monde, confirmant celles de Libération, ce fichier contient des informations personnelles et médicales appartenant à plusieurs centaines de milliers de Français. Parmi ces données, en plus du nom, prénom et adresse postale, on peut trouver le numéro de téléphone et l’adresse e-mail des patients, mais aussi leur groupe sanguin, leur numéro de Sécurité sociale, ainsi que les laboratoires qui ont traité les informations les concernant.

En France, les données de santé sont particulièrement protégées par la loi. Leur stockage doit présenter des garanties strictes de confidentialité et de sécurité, sous peine d’amendes importantes. Ces données sont considérées comme particulièrement intimes, et leur diffusion comme spécialement dangereuse.

Lire aussi  La CNIL enquête sur la diffusion de données médicales de près de 500 000 Français sur le Web

Le fichier contient également des données spécifiques aux entités médicales qui ont traité des données de patients, comme des identifiants et mots de passe qui semblent appartenir à des patients de centres médicaux ou de laboratoires. Ces identifiants pourraient être utilisés par les patients pour se connecter à leur espace personnel sur le site d’un laboratoire, par exemple. Les mots de passe sont tous stockés « en clair », c’est-à-dire qu’ils sont lisibles directement dans le fichier et n’ont pas été chiffrés. En principe, toute entreprise qui stocke sur ses serveurs des mots de passe les chiffre au moyen d’un algorithme pour les rendre illisibles par un attaquant qui parviendrait à pénétrer la sécurité du système informatique.

  • D’où proviennent-elles ?

Selon Libération, ces données seraient issues des fichiers d’une trentaine de laboratoires d’analyse médicale, principalement situés dans le Morbihan, les Côtes-d’Armor, l’Eure, le Loiret et le Loir-et-Cher. Tous ces laboratoires utilisaient, selon le quotidien, un même logiciel, édité par la société française Dedalus, qui n’était plus mis à jour. Vendredi, Dedalus a confirmé, dans un communiqué, que 28 laboratoires utilisant ses logiciels, situés dans six départements étaient concernés par cette « violation de données ».

  • Pourquoi se sont-elles retrouvées en ligne ?

On l’ignore avec précision, mais il semble que ces données aient d’abord été vendues sur des espaces de discussion spécialisés dans l’achat et la vente de fichiers piratés. La vente pourrait remonter à plusieurs mois, selon les propos de l’internaute qui s’identifie comme le principal revendeur sur un forum spécialisé. A la suite d’un conflit avec un acheteur, les données auraient ensuite été publiées en libre accès par ce même internaute à la mi-février, afin d’ôter toute valeur commerciale au fichier. Celui-ci a depuis été copié et rediffusé gratuitement à plusieurs reprises.

  • Que font les autorités ?

Les « cyberpompiers » français, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), ont déclaré, mercredi 24 février, qu’ils avaient identifié l’origine de cette fuite de données dès le mois de novembre 2020, et averti le ministère de la santé. « Les recommandations nécessaires ont été données par l’Anssi pour traiter l’incident », a-t-elle ajouté sans donner de détail supplémentaire.

De son côté, le gendarme de la protection des données, la CNIL, a annoncé mercredi qu’il avait lancé une enquête pour savoir si les entreprises dont les données ont été volées ont manqué à leurs obligations. En plus de donner des consignes de sécurisation des données, le règlement général de protection des données (RGPD) impose en effet aux entreprises ayant subi une violation de leurs données de le signaler. Or la CNIL a déclaré mercredi ne pas en avoir été avertie.

Lire aussi  Fuite massive de données médicales : une enquête judiciaire ouverte

Enfin, un volet judiciaire a été ouvert, puisque le parquet de Paris confirmait jeudi au Monde l’ouverture la veille d’une enquête des chefs « d’accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et extraction, détention et transmission frauduleuse » des données concernées. Celle-ci a été confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC).

  • Que risquez-vous si votre nom est dans ce fichier ?

Le risque principal que courent les personnes dont le nom figure dans le fichier est de recevoir une grande quantité d’appels ou de courriels non sollicités, pour du démarchage sauvage ou des tentatives d’escroqueries. Les espaces en ligne où cette base de données a été diffusée sont très prisés des escrocs, qui se procurent ainsi de grandes quantités d’adresses ou de numéros de téléphone qu’ils « arrosent » ensuite de sollicitations.

Plus marginalement, les données contenues dans ces fichiers peuvent aussi servir à des tentatives d’escroquerie plus ciblées – en envoyant par exemple à des patients souffrant d’une pathologie cardiaque des propositions de remèdes miraculeux pour le cœur. Des courriels personnalisés à l’aide des informations du fichier peuvent également être utilisés pour des tentatives de piratage, en incitant les destinataires à cliquer sur un lien qui les mèneront vers un logiciel malveillant.

2021

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Les biologistes autorisés à faire la vaccination du Covid? (le senat.fr)
Posté par: admin le 23 février

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Réforme du système de santé : le Sénat renforce le pouvoir des collectivités
Mais les sénateurs ont ouvert aux laboratoires d'analyses de biologie médicale et aux pharmaciens la possibilité d'effectuer certaines vaccinations, ..

Améliorer le système de santé par la confiance et la simplification

i 2 mars 2021, la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification se réunit.

 

    

 

 

 Les étapes de la discussion

 

Réunion de la commission mixte paritaire (2 mars 2021)

 

Mardi 2 mars 2021, la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification se réunit.

 

Adoption en première lecture au Sénat (17 et 18 février 2021)

 

 

Jeudi 18 février 2021, le Sénat a adopté la proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification.

 

Discussion générale et motions


Lors de l’examen en séance publique, les sénateurs ont rejeté :

Les sénateurs ont ensuite achevé la discussion générale.
•    Le compte rendu analytique
•    Le compte rendu intégral

Examen des articles

Ils ont ensuite examiné la proposition de loi et ont notamment :

  • confirmé la suppression, votée en commission, de l’article 1er qui proposait initialement la création d’une "profession médicale intermédiaire" rejetée par les professionnels de santé (rejet de l’amt 159 et suppression maintenue de l’art 1er) ;
  • ouvert plus largement le champ de compétences des sages-femmes et leur droit de prescription, pour simplifier partout sur le territoire l’accès aux soins, tout en préservant la sécurité des soins (amt 49 rect. bis – art. 2 quater) ;
  • permis aux laboratoires d’analyses de biologie médicale (amts 19 rect ter. et 182 rect bis) et aux pharmaciens des pharmacies à usage intérieur (amts 20 rect ter et 179 rect bis) d’effectuer certaines vaccinations, notamment contre la Covid-19. Ces amendements insèrent des art. additionnels après l’art. 2 quinquies ;
  • autorisé les médecins de ville à prescrire le traitement indiqué dans la prévention de l’infection au VIH ainsi que les pharmaciens à le délivrer sans ordonnance  (amt 77 rect – insérant un art. additionnel après l’art. 2 quinquies) ;
  • autorisé les infirmiers ainsi que les médecins généralistes à délivrer des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro destinés à réaliser des autotests de détection de maladies infectieuses transmissibles, communément appelés "autotests VIH" (amt 75 – insérant un art. additionnel après l’art. 2 quinquies) ;
  • adopté, dans sa rédaction issue des travaux de la commission, l’art. 3 qui vise à simplifier le recrutement des praticiens hospitaliers. La commission, perplexe quant aux impacts normatifs et à l'opportunité de cette mesure, l’a modifiée afin d’en préciser ses impacts (adoption en séance de l’art. 3 et rejet de l’amt de suppression 81 rect) ;
  • confirmé, pour l’article 4, le texte issu des travaux de la commission des affaires sociales, qui recentre le dispositif sur le projet territorial de santé (PTS) (adoption en séance de l’art. 4 et rejet de l’amt 107 de suppression) ;
  • réaffirmé le rôle des associations dans l’encadrement des bénévoles dans les établissements de santé, en confirmant, comme adopté en commission, la suppression de l’article 4 bis qui instaurait un bénévolat individuel (rejet de l’amt 161 et suppression maintenue de l’art. 4 bis) ;
  • prévu la nomination conjointe du chef de service, dans les centres hospitaliers et universitaires, par le directeur de l’établissement hospitalier, par le président de la commission médicale d’établissement et par le directeur de composante ou d’unité de formation et de recherche médicale, pharmaceutique et odontologique (amts 155 rect. ter – art. 5) ;
  • confirmé l’introduction, issue des travaux de la commission, du principe d’une élection du président de la commission des soins infirmiers par ses membres (adoption sans modification en séance de l’art. 6) ;
  • identifié clairement l’articulation entre le SAMU et le service d’accès aux soins (amt 5 rect. bis – art. 7 bis) ;
  • adopté l’art. 9 relatif à l’élargissement de la composition du directoire des établissements publics de santé dans sa rédaction issue des travaux de la commission (adoption de l’art. 9 sans modification en séance) ;
  • renforcé l’implication des élus locaux au sein du conseil de surveillance des établissements publics de santé (amt 13 rect. quater– insérant un  art. additionnel après l’art. 9 bis) ;
  • rejeté l'article 10 relatif à la lutte contre les abus en matière d'intérim médical après l'adoption d'un amendement du Gouvernement qui aurait conduit à une adoption conforme de l'article.  La discussion sur cet article pourra ainsi se poursuivre au cours de la navette ;
  • confirmé la suppression, adoptée en commission, de l’art. 11 qui proposait d'enrichir le contenu du projet d'établissement d'un volet spécifique aux enjeux de gouvernance et de management (suppression maintenue de l’art. 11);
  • précisé que l’accueil physique et téléphonique complémentaire au service numérique de la plateforme est assuré par le département (amt 41 rect. – art 14) ;
  • associé les départements, échelons de référence pour l'autonomie, à la définition des services personnalisés proposés par la plateforme (amt 2 rect. – art. 14) ;
  • prévu la désignation d’un référent handicap dans les services d’urgences, le service d’accès aux soins et les établissements de santé (amts 12 rect. quater et 168 – insérant un art. additionnel après l’art. 14).

 

2021

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Bonne Année et nouveau sondage
Posté par: admin le 22 janvier

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Une bonne année à toutes et tous et un nouveau sondage.

 

2021

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Grève Ille-et-Vilaine, dans les Hauts-de-France, en région parisienne, en Occitanie, ou encore à Marseille, à Montpellier et Perpignan (Reuters)
Posté par: admin le 18 septembre

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Grève chez les laborantins, risque limité de perturbations des dépistages à ce stade

PARIS (Reuters) - Des centaines de salariés de laboratoires de biologie médicale ont fait grève jeudi pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail depuis la multiplication des tests de dépistage du coronavirus, a annoncé la CGT, faisant monter la pression dans un secteur clé pour lutter contre l’épidémie.

 
Des centaines de salariés de laboratoires de biologie médicale ont fait grève jeudi pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail depuis la multiplication des tests de dépistage du coronavirus, a annoncé la CGT, faisant monter la pression dans un secteur clé pour lutter contre l'épidémie. /Photo prise le 7 septembre 2020/REUTERS/Eric Gaillard

Plusieurs laboratoires ont vu leurs activités ralenties au moins pendant une journée, en Ille-et-Vilaine, dans les Hauts-de-France, en région parisienne, en Occitanie, ou encore à Marseille, à Montpellier et Perpignan, a déclaré à Reuters Eric Sellini, secrétaire fédéral de la CGT.

Ce mouvement intervient alors que le gouvernement demande une accélération des opérations de dépistage pour prévenir une deuxième vague épidémique. Pour l’instant, la France réalise près d’un million de tests PCR par semaine.

“Si les patrons ne comprennent pas qu’il y a une nécessité de négocier, ça risque de durer. Ça risque de continuer dans les semaines qui viennent”, a-t-il ajouté, sans pour autant donner de chiffres précis sur le nombre de sites de prélèvement fermés.

Pour l’instant, la CFDT, majoritaire dans le secteur, n’a pas lancé d’appel national à la grève mais déçue des rencontres qui se sont tenues jeudi avec le patronat, elle pourrait se prononcer lundi en faveur d’un mouvement coordonné, prévient son secrétaire fédéral Stevan Jovanovic.

Quelque 120 salariés avaient déjà fait grève à l’appel de la CFDT, FO et la CGT en Occitanie en début de semaine.

Les salariés disent manquer de moyens pour faire face à l’afflux de patients désirant se faire dépister. Les files d’attentes s’allongent devant les laboratoires. Les délais pour obtenir les résultats dépassent les sept jours en région parisienne.

 

“On fait le maximum pour pouvoir les satisfaire mais au bout d’un moment, on ne peut pas être au téléphone, en train d’accueillir un patient physiquement, et être en train de prélever. On est saturées, on est épuisées, physiquement, mentalement”, témoigne Aminata Diene, infirmière de 31 ans.

AGRESSIONS VERBALES

Elle manifestait, avec une cinquantaine de ses collègues, devant un des sites de Bioclinic, son employeur, à Villeneuve-La-Garenne. Le site de Bezons où elle travaille, dans le Val d’Oise, qui effectue une quarantaine de prélèvements PCR par jour, était totalement fermé.

“On se fait beaucoup agresser verbalement. Ça pèse sur le moral”, ajoute Nassira Zérouali, 30 ans, infirmière. “On a besoin d’aide, mais personne ne nous entend. C’est le profit qui est mis en avant par rapport à l’être humain et c’est dommage.”

Les salariés réclament notamment des revalorisations des grilles salariales - considérées comme très basses par rapport à l’expertise requise - ainsi que des embauches, une reconnaissance de la pénibilité, et une prime Covid.

Selon le président du syndicat des biologistes, François Blanchecotte, le mouvement ne concerne qu’un nombre très limité de salariés et ne perturbe pas les activités de dépistage.

 

Il reconnaît que l’effort effectué par les salariés pendant cette période doit être récompensé, mais il se montre prudent quant à d’éventuelles revalorisations des grilles salariales.

“Tous les laboratoires ne font pas du Covid et n’ont pas nécessairement un chiffre d’affaire en augmentation. Si on augmente tous les salaires, cela mettra des laboratoires en grandes difficultés”, dit-il.

“Certains laboratoires jettent l’éponge et décident de ne plus faire de Covid. Il faut donc faire attention, on marche sur des œufs.”

Le gouvernement a publié un décret mercredi autorisant l’utilisation de nouveaux tests rapides antigéniques sur certains patients, afin de désengorger les laboratoires de biologie médiale.

Cette journée coïncidait avec une journée de mobilisation interprofessionnelle organisée par la CGT, Solidaires et la FSU ainsi que les syndicats étudiants, pour dénoncer la politique sociale du gouvernement, alors que le nombre de plans sociaux repart à la hausse en septembre.

2020

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Gréve des techniciens ( la Dépèche) La biologie médicale en crise
Posté par: admin le 16 septembre

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La crise du COVID et ses conséquences sur  l'exercice de la biologie médicale, révèle ce que BIOPRAT dénonce depuis 10 ans, à savoir l'inadéquation et le danger d'une réforme qui vend un pan entier du patrimoine sanitaire français à des intérêts  marchands, et l'inconscience de ceux qui l'ont soutenue.

 

 

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Laboratoires Biofusion : les employés en grève expriment leur ras-le-bol devant le siège social de Montauban

  •  7h30, une petite centaine de salariés sont réunis devant le plateau technique du laboratoire principal, à la clinique Pont de Chaume de Montauban. DDM, Hélène Deplanque
Publié le 15/09/2020 à 14:29 , mis à jour le 16/09/2020 à 07:46

l'essentielLes salariés des 21 laboratoires Biofusion du Tarn-et-Garonne, du Lot mais également de Haute-Garonne ont entamé une grève de 24 heures, ce mardi 15 septembre. Au cœur de leurs revendications: une meilleure reconnaissance de leur travail et une revalorisation des salaires.

Les employés des laboratoires Biofusion sont à bout et comptent bien le faire savoir. Ce mardi matin, devant le plateau technique de Pont de Chaume, à Montauban, ils étaient une centaine de grévistes du Tarn-et-Garonne, du Lot et de Haute-Garonne à répondre à l’appel des Unions départementales Force ouvrière 82 et 46, rejointes par la CFDT et la CGT. Avec trois quarts de ses effectifs à l’arrêt – Biofusion emploie 200 personnes –, les 20 laboratoires périphériques sont fermés au public, ce mardi. Seul celui du siège, à Montauban, est resté ouvert, sous réquisition de la préfecture.

"C’est un mal-être général qui s’exprime, confie Stéphanie Stylianos, technicienne de laboratoire à Montauban et représentante FO dans le 82. Tous les sites sont aujourd’hui représentés ce qui prouve notre besoin de reconnaissance." À l’origine des revendications: une prime Covid de 250 €, "de laquelle ont été déduites nos heures de chômage partiel", précise Catherine Bellenoue, infirmière et représentante CFDT. Conséquence: "pratiquement personne n’a touché cette prime dans son intégralité. Elle ne correspond pas à l’investissement des salariés depuis le début de cette crise sanitaire", déplore-t-elle.

Une activité multipliée par deux

Depuis mi-juillet, les personnels doivent également faire face à des rythmes de travail plus intenses. "Avec la politique de dépistage massif, notre activité a été multipliée par deux voire trois, constate Catherine Bellenoue. Les infirmières n’arrivent plus à prendre en charge les patients habituels correctement. Sur les sites périphériques de Biofusion, elles sont devenues multitâches et en viennent à effectuer le travail des techniciens de laboratoire, sans le salaire qui va avec…"

 

mme techniciens ont exprimé leur ras-le-bol face au manque de reconnaissance de la part de la direction. - DDM, Hélène Deplanque

 

Infirmiers comme techniciens ont exprimé leur ras-le-bol face au manque de reconnaissance de la part de la direction. Et de réclamer une augmentation de 10 % de leur salaire, le versement d’une prime Covid de 1 000 €, une prime "pouvoir d’achat" de 750 € équivalente à 2019 et l’embauche d’effectifs supplémentaires pour faire face au surcroît de travail. "Du personnel a été recruté dernièrement, reconnaît Catherine Bellenoue, mais ce n’est pas suffisant. Ces personnes, nous n’avons pas le temps de les former, elles sont donc très limitées dans leurs tâches."

Grève reconduite mercredi

Le laboratoire de biologie médicale se dit "conscient des conditions de travail difficiles" de ses salariés depuis le début de la crise. Biofusion reste ouvert à la discussion mais souhaite pouvoir le faire dans "une atmosphère sereine", autrement dit, quand les salariés auront repris le travail.

La direction devait recevoir les représentants du personnel à 16 heures. Les deux parties n’étant pas d’accord sur le choix de la délégation, les négociations ont tourné court. La grève est donc reconduite ce mercredi. Une assemblée générale est prévue dans la matinée pour décider des suites à donner au mouve

2020

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Test au coronavirus: pourquoi les laboratoires sont débordés (huffigtonpost)
Posté par: admin le 11 juillet

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Test au coronavirus: pourquoi les laboratoires sont débordés

Il faut parfois attendre jusqu'à 10 jours avant de pouvoir prendre rendez-vous dans un laboratoire pour effectuer un test au coronavirus.

 
STEPHANE DE SAKUTIN VIA GETTY IMAGESUn centre de dépistage du coronavirus à Clichy-sous-Bois, le 22 mai 2020

CORONAVIRUS - Le dépistage du coronavirus est un des éléments clés dans la stratégie du gouvernement pour limiter la propagation et empêcher une deuxième vague. Pourtant, de nombreux témoignages affluent depuis quelques semaines sur des temps d’attente toujours plus longs pour prendre rendez-vous et effectuer un test PCR dans un laboratoire. 

Une simulation rapide, effectuée par Le HuffPost sur le site Doctolib en région parisienne, montre que dans une grande majorité de cas, il faut attendre entre 5 à 10 jours pour trouver un créneau. Un engorgement qui représente une véritable gageure dans la période actuelle, ce dont ont bien conscience les laboratoires eux-mêmes. “On constate ces derniers jours une augmentation des demandes pour laquelle on n’arrive pas à faire face”, confirme le biologiste Anthony Mouchère à Europe 1.

“La France n’est pas prête”

“Les gens réalisent que le virus est toujours présent. Il y a un décalage clair entre les déclarations ministérielles qui parlent de 300.000 personnes à tester quand on sait qu’il y a seulement trois laboratoires en Mayenne...”, a lui alerté le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon, sur France 2. La France n’est pas prête et la France n’a pas les moyens”

Contacté par Le HuffPost, Jean-Louis Pons, président du Conseil National Professionnel de Biologie Médicale pointe du doigt les autorités sanitaires françaises et notamment les Agences régionales de santé (ARS). “L’engorgement est dû à l’attitude irresponsable des CPAM et des ARS qui lancent des invitations sur des zones déterminées et localisées, sans concertation préalable avec les laboratoires de la zone. Ces invitations envoyées par la poste sans tri préalable, ne présentent aucun caractère d’urgence, puisque ce sont des ‘points’ épidémiologiques, et que les taux de positivité sont extrêmement faibles”, explique-t-il au HuffPost.

Le facteur humain: des biologistes épuisés

Ces incitations au dépistage, souligne Jean-Louis Pons, arrivent par ailleurs après une période d’intense activité qui a mis les biologistes à rude épreuve. “Il ne faut pas oublier que l’on sort de trois mois de confinement, que le personnel est à bout, fatigué. Il a besoin de vacances et de fait nous avons moins de monde”, souligne Jean-Louis Pons.

Ces demandes croissantes s’inscrivent par ailleurs dans un contexte où les biologistes doivent continuer à pratiquer les tests et prélèvements liés à d’autres pathologies. “Un biologiste peut s’occuper de 80 patients par jour maximum, or il y a 5.000 biologistes en France. Nous ne pouvons pas accélérer la cadence alors que le dépistage du nouveau coronavirus demande par ailleurs des précautions et une organisation particulière”, plaide-t-il. 

Face à cette situation, explique Jean-Louis Pons, les laboratoires tentent de prioriser entre patients urgents et non urgents, faisant passer en premier les cas symptomatiques, les tests pré-opérations ou pré-accouchement. Une fois le test réalisé, les laboratoires ont l’obligation légale de délivrer les résultats dans les 24 à 48 heures. 

Vraisemblablement, les laboratoires ne sont pas prêts de souffler. Jérôme Salomon, le patron de la Direction général de la santé (DGS), a indiqué que le gouvernement entendait amplifier les opérations de dépistage pendant l’été. Contactée par Le HuffPost, la DGS n’a pas encore donné suite à notre demande de réaction. 

2020

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Question orales sur les TROD au Sénat
Posté par: admin le 18 juin

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Dans le cadre des questions orales du mardi 16 juin 20 au Sénat,  Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès du 

ministre des Solidarités , a déclaré que  «  Le ministre de la Santé a accepté de faire droit à la demande des 

pharmaciens de réaliser des TROD sérologiques.  Un arrêté sera pris en ce sens rapidement".

Dans sa réponse à Alain Milon sur les tests sérologiques en officine, elle  a précisé que " La HAS a émis des 

recommandations sur les TROD réalisés par d'autres professionnels de santé que les biologistes, pour des 

patients ayant des difficultés d'accès à un laboratoire de biologie médicale.

La HAS a inclus logiquement les pharmaciens dans la liste des professionnels autorisés car ils maillent finement tout 

le territoire et contribuent à l'accès aux soins de la  population. L'ouverture réglementaire prévue par l'arrêté les 

concerne donc. La HAS a considéré que les autotests étaient en revanche prématurés". 

 

Avis de BIOPRAT

 

La réforme de la biologie médicale a permis aux groupes financiers de s’implanter massivement dans cette profession, et ces derniers ont  profondément altéré  sa mission sanitaire, comme l’a souvent dénoncé BIOPRAT.

Cette reforme était brandie   comme devant permettre à la biologie médicale de faire face aux enjeux sanitaires modernes et lui donner une meilleure efficience.

Visiblement ça n'a pas été le cas.

Les patients l’on magistralement constaté lors de  la crise du Covid, où ils ont vu dans ce moment où on attendait légitimement le maximum de cette profession, des  laboratoires qui fermaient leurs portes, ou partiellement ouverts, certains  ne réalisant même  pas le test de dépistage par PCR, et malheureusement  trop souvent sans biologistes !

En Octobre 2019, la profession avait su massivement se mobiliser par une grève largement suivie pour défendre l'intégrité de ses honoraires, pourquoi 4 mois plus tard, n'est elle pas montée  au créneau   avec la même force ?

Pourquoi n'a-t-elle pas compris les conséquences  sanitaires gravissimes  des telles fermetures, en totale contradiction avec les promesses de ceux qui ont imposé cette réforme, sans compter l'image calamiteuse de patients en souffrance  trouvant porte de bois?

Le ministre de la Santé est parfaitement  lucide de   cette dégradation sanitaire, dont il se sert  adroitement pour autoriser les pharmaciens, très présents lors de la crise,  de réaliser les TROD apparait parfaitement légitime...

Cela dit, la sérologie du Covid ne présente pas de nécessité d’urgence pour faire un diagnostic ou accélérer une prise en charge, et le maillage des laboratoires est suffisant sur ce point, inutile dans l’immédiat de solliciter d’autres professions, mal aguerries à la pratique du diagnostic.

On ne peut savoir exactement l'impact de cette décision sur la dynamique d'une profession, mais on peut légitimement penser que les patients  se dirigeront  davantage vers des professionnels  du diagnostic, qui sont le mieux à même de les prendre en charge.

 

 

 

2020

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Le face-à-face - Coronavirus : doit-on craindre une deuxième vague en France ? RT France
Posté par: admin le 18 juin

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2020

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Segur de la santé : on a remplacé les clap clap par des couic couic ( N Ferroni/France inter)
Posté par: admin le 04 juin

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le texte:

 

"Nicole, on me dit que vous êtes impatiente ? 

"Oui, même si je ne suis pas médecin, je suis impatiente de voir ce que va donner la fameuse grande concertation promise au personnel soignant : le fameux « Ségur de la Santé ».

Qu'est-ce-que c'est, le Ségur de la Santé ?

C'est exactement comme le Grenelle de l'environnement, sauf que c'est le Ségur de la Santé : c'est à dire que c'est à la fois le nom de concertation et mais surtout le nom de la rue dans laquelle elle se produit.

Car, contrairement à ce que je croyais, si le Grenelle de l'environnement s'appelle « grenelle » c'est pas du tout en hommage à un petit animal en extinction qui s'appelle la grenelle mouchetée. Non, c'est juste que le ministère de l'écologie est situé à Paris, rue Grenelle

Et que là, comme le ministère de la Santé est situé avenue Ségur et ben, ils ont appelé leur concertation « le Ségur de la Santé ».

Et au départ je me suis dit : Oh, c'est une bonne idée, car en donnant à cette concertation le nom à la fois d'une rue et d'une comtesse, ça va lui donner à la fois un côté populaire mais raffiné. 

Sauf qu'après j'ai réfléchi. Et je me suis rappelée ce qu'elle avait écrit la comtesse de Ségur. Son "best-seller". La Comtesse de Ségur, elle est surtout connue pour avoir écrit Les malheurs de Sophie.

Donc je me suis dit : mais est-ce que c'est une bonne idée de donner comme nom, à une concertation qui réunit des professionnels déjà complètement à bout, le nom d'une femme célèbre pour « ses malheurs ».

Ça risque de leur porter la poisse, et faire que, après les malheurs de Sophie, on va semer les malheur de l'hôpital... le malheur de la santé..

Bref, je trouvais que c'était plus judicieux de changer le nom de la concertation !

Sauf que là, on m'a dit : Ferroni vous n'y pensez pas. la comm' est déjà lancé. Les supports sont déjà imprimés. Il y a écrit Ségur de la Santé partout, hors de question

Mais moi, quand on m'a dit ça..moi j'étais en train de déguster des patatas bravas en tapas, à une terrasse puisque depuis hier on le droit.

Et en mâchant ma patatas, je me disais : mais puisqu'on on peut pas changer de nom, pourquoi on ne changerait pas juste l'intonation ?

C'est-à-dire qu' on garde le mot Ségur de la Santé écrit en français, SÉGUR sauf qu'on le prononce à l'espagnol. Et ça donne le segur de la Santé...

Et ça c'est super, car Segur, en espagnol, ça veut dire quoi ? Ça veut dire soûr. Pas sourd de la surdité... sûr de la sûreté..

Estar Segur c'est être sûr. De la seguridad de Salud.

Or, c'est ça dont le personnel soignant a besoin : de sécurité et de certitude

Car le personnel soignant, il voit bien le vent tourner à son sujet : il voit bien qu'en mars , il était applaudi, et que le président disait de lui : La santé n'a pas de prix. Alors que maintenant au lancement de la concertation, le premier ministre M. Philippe vient d'annoncer qu'on ne changera ni de cap ni gouvernance

Donc le soignant il voit la vitesse à laquelle on remplace des clap clap... par couci-couic

Et c'est pour ça, qu'en appelant cette concertation, non pas le Ségur de la santé... mais le Segur

On engagerait les politiques à partir sur quelque chose de plus sûr. Faire que la santé redevienne à la fois un lieu sûr, de sécurité... où les gens ne meurent plus comme l'an passé aux urgences, dans les couloirs sur un brancard. Et un lieu sûr de certitude, où les plan d'économie hospitaliers ne seraient pas juste suspendus dans le temps, le temps que les gens n'applaudissent plus. Mais où ils seraient vraiment annulés.

Et où le ministre de la Santé, M. Véran ne dirait plus comme cette semaine “La fermeture d’un lit ou la non-fermeture je n’en fais pas un dogme. »  Mais il dirait « la fermeture d’un lit je n'en fais pas » tout court.

Car les suppressions de lits c'est fini. Terminado terminares ! Que ce soit au CHU Besançon ou ailleurs..

Et là, par ces mots braves comme des patates, patates bravas.

Et ces mesures fortes/fuerte, comme un chorizo piquant que pourraient être des lits, des postes, et les salaires décents tant attendus.

Le gouvernement, il montrerait que ses paroles du mois de mars peuvent traverser le temps comme les contes de la comtesse.

Et que sa concertation mérite donc, à la rigueur, de s'appeler comme elle, Ségur.

Car c'est bien connu : pour porter un nom de comtesse, il faut savoir rendre des comptes..."

2020

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Incroyable chantage !
Posté par: admin le 22 mai

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Nous reproduisons le message de colère d'un confrere:

Le ministre de la santé conditionne le respect du protocole d'accord signé le 11 mars entre des représentants de la profession et l'assurance maladie pour les 3 années à venir, à l'engagement de pouvoir rendre les résultats des tests COVID en moins de 24 heures. C'est un incroyable chantage.
Le ministre semble oublier que l'allongement des délais de réalisation des analyses en France n'est que le fruit de 15 années de politique de baisse de nomenclature, d'accréditation forcenée et coûteuse, de concentration du secteur. Faire passer les laboratoires du territoire de 4800 à 500,
avec une diminution des plateaux techniques en conséquence, c'est certainement baisser les coûts, mais c'est aussi inévitablement allonger les délais ! 
Que les pouvoirs publics prennent donc leur responsabilité. 
2020

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Coronavirus : le cabinet privé qui pilote la stratégie de dépistage de la France ( Mariannne)
Posté par: admin le 04 mai

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Coronavirus : le cabinet privé qui pilote la stratégie de dépistage de la France

 
Selon les informations de Marianne, pour piloter la stratégie de la France dans le dépistage du coronavirus, le ministère de la Santé a missionné un cabinet privé, la filiale française de l'Américain Bain & Company. Trois visioconférences animées par Bain ont déjà eu lieu, depuis le 5 avril.

 

Selon nos informations, confirmant celles de Libération et du JDD, le ministère de la Santé a missionné la filiale française du cabinet américain Bain & Company, spécialisé dans le conseil en management, pour piloter la stratégie de la France dans le dépistage du coronavirus. « Afin d'appuyer la mission de développement des capacités de production nationale de tests, le cabinet Bain a été mandaté par le gouvernement, en accompagnement des industriels », nous indique la direction générale de la Santé. Si l'administration évoque un « appui », c'est bien Bain qui anime la réunion hebdomadaire organisée avec les professionnels. Une délégation au privé de tout un pan du dossier le plus sensible du déconfinement.

Trois visioconférences animées par Bain ont déjà eu lieu, depuis le 5 avril. Quatre syndicats de biologistes sont présents à chaque fois, ainsi qu'une dizaine de groupes privés d'analyses médicales, mais aussi… des conseillers gouvernementaux, dans un rôle d'auxiliaire d'un cabinet privé. L'Elysée, Matignon, deux membres du cabinet d'Olivier Véran, ainsi que Jean Castex, le nouveau « Monsieur Déconfinement » de l'exécutif, figurent parmi les participants.

MISSIVES RESTÉES SANS RÉPONSE

2020

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Go mask pour commander vos masques dans les pharmacies
Posté par: admin le 21 avril

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message d'alerte de le DGS au 20/04/2020

2020

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Rudy Maggiore techncien de laboratoire devenu écrivain, pour agrémenter le confinement, met gratuitement à disposition son polar
Posté par: admin le 24 mars

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Rudy Maggiore techncien de laboratoire devenu écrivain, pour agrémenenter le confinement, met gratuitement à disposition son polar  au format numérique, "doux Leurre" .

Pour le télécharger, demandez  le fichier PDF  sur sa page  Facebook. ici.

Pour connaitre le livre cliquez ici 

 

 

2020

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Coup de gueule : « C’est un système de santé épuisé qui va devoir faire face au coronavirus (UFML)
Posté par: admin le 28 février

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2020

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Réforme des labos: les salariés inquiets pour leur retraite ( FO)
Posté par: admin le 25 janvier

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Depuis le début, BIOPRAT avait alerté sur les conséquences salariales.(ndlr)

cliquez ici pour lire en direct

 

Réforme des retraites : face à l’obstination, la détermination

RETRAITE Publié vendredi 24 janvier 2020 par Evelyne Salamero


© F. BLANC

Certains avaient présagé un baroud d’honneur. On en était loin. Ce vendredi 24 janvier après plus d’un mois et demi de mobilisation contre le projet de régime unique de retraite par points, des centaines et des centaines de milliers de travailleurs, tous secteurs confondus, de jeunes, étudiants et lycéens, ont une nouvelle fois manifesté leur détermination à venir à bout de cette réforme. Au même moment, le Conseil des ministres adoptait le projet de loi. La période des débats parlementaires va donc s’ouvrir. Les huit organisations opposées à la réforme, dont la confédération FO, constatant que « la grève se poursuit dans de nombreuses professions », avaient annoncé dès le matin qu’elles se rencontreront à nouveau le 29 janvier pour décider des suites à donner à la mobilisation. Elles ont rappelé réclamer « plus que jamais le retrait de la réforme pour ouvrir des négociations constructives afin d’améliorer le système actuel. »

La veille au soir, les retraites au flambeau avait déjà remporté un beau succès dans la capitale et de nombreuses villes de province. Mais il ne s’agissait que d’un prélude à une participation particulièrement massive aux manifestations du lendemain…

Les cheminots, les agents de la RATP reprennent leur souffle et sont toujours présents en nombre

Ce 24 janvier, dans le cortège FO parisien, nombreux sont ceux qui ne savent plus très bien à combien de jours de mobilisation on en est : 50, 51, 52 ? On en rit, parce que tout le monde peut le constater : la mobilisation est toujours là et elle ne semble pas prête de s’éteindre.

« Le mouvement ne s’essouffle pas. Les cheminots, les agents de la RATP ont juste besoin de reprendre leur souffle. Ils se concentrent sur les temps forts sans rien lâcher. Et ce matin, dans les assemblées générales, les cheminots ont de nouveau massivement voté la grève, et pour beaucoup sa reconduction jusqu’au 29. Il y a quelques jours, nous sommes allés soutenir les éboueurs, parce qu’il est crucial que la mobilisation s’étende. Que la grève prenne, comme à la centrale de Gravelines, c’est très important. », explique Philippe Herbeck, secrétaire général de la fédération FO des cheminots.

Des salariés qui bravent les obstacles pour être là

Au milieu des métallos, bien visibles avec leurs chasubles rouges ou encore des employés de commerce ou des organismes sociaux, on trouve aussi des catégories beaucoup moins habituées à se mobiliser, comme ces salariées de laboratoires d’analyses médicales. L’une d’entre elles, Véronica, témoigne : « Le rachat des labos par de grands groupes a tiré les salaires par le bas, on est très mal payés et donc c’est difficile de se mettre en grève, de perdre des jours de salaires. Et puis nous sommes éparpillés, isolés, nous avons beaucoup de mal à nous réunir, à discuter. Et on se fait repérer très vite. » Et pourtant, elles sont là. « Oui, il le faut, et il faut expliquer encore et encore à nos collègues, autant que possible, que ce projet c’est la fin de nos retraites et de celles de nos enfants. Je suis très inquiète pour eux », conclut Véronica.

« On ne peut plus continuer ainsi »

Un peu plus loin, Gaëlle, institutrice en maternelle, non syndiquée (mais « plus pour longtemps »), raconte : « Je suis venue avec mes collègues de FO. Je suis mobilisée depuis le début, même si je n’ai fait que sept jours de grève pour venir aux manifs. Ce n’est pas ma première grève, mais ce n’est pas non plus dans mes habitudes de la faire, c’est la première fois que je suis autant mobilisée. C’est le ras-le-bol, celui de ne pas être écoutés. On nous dit que nous allons être revalorisés, mais on sait très bien que la première chose qu’ils ont faite en arrivant au gouvernement a été de geler le point d’indice et d’annuler la prime que la ministre précédente avait promise. On ne peut pas les croire ! Dans l’Education, plus rien ne va. On nous parle de bienveillance, mais on a des classes de 30, 32, 34 élèves ! Mon fils a dix-huit ans, la réforme du bac c’est une catastrophe. Et celle des retraites, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’un malaise général. Je trouve que les enseignants ont été bien gentils jusqu’à présent. On ne peut plus continuer ainsi. »

Yves Veyrier : « Notre détermination est intacte »

En début de manifestation, le secrétaire général de la confédération, Yves Veyrier résumait : « Nous avons compris qu’on avait affaire à un gouvernement obstiné, et bien nous, nous ne sommes pas obstinés, nous sommes déterminés. Et notre détermination est intacte (…) Tout le monde a remarqué que la mobilisation prend des formes diverses. Nous allons entrer dans une phase de débats parlementaires, et bien nous examinerons quelles formes de la mobilisation nous allons mettre en place pour être entendus. »

Il soulignait : « Le Président dit que c’est une réforme pour durer, je vous parie qu’elle ne durera pas, soit parce que nous arriverons à nous faire comprendre très rapidement et que cette très mauvaise idée sera mise de côté, soit parce qu’elle sera de toutes les façons très largement corrigée. Le gouvernement a d’ailleurs déjà dû faire des corrections. Il a malheureusement fallu la mobilisation, la grève, pour qu’il reporte son application à la génération 75, qu’il concède des dispositions spécifiques à tel ou tel secteur. On voit bien que le mouvement est déjà enclenché. Il serait temps que le gouvernement revienne à la raison. »

 EVELYNE SALAMEROJournaliste à L’inFO militante - Rubrique internationale
2020

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Mois sans alcool" : pourquoi l'opération de Santé Publique France n'aura pas lieu (RTL.FR)
Posté par: admin le 21 novembre

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Là on n'invoque pas les rentes de situation, et on ne sort pas les courbes d'efficience, ni les courbes de mortalité liée à l'alcool et les actions et résulats de toutes les structures qui traitent de l'alcoolisme et de sa prévention...

41 000 MORTS/AN en France à cause de l'alcool

 

 

 

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Mois sans alcool" : pourquoi l'opération de Santé Publique France n'aura pas lieu

VU DANS LA PRESSE - Janvier 2020 devait être le premier "mois sans alcool" en France. L'Élysée a demandé à Santé publique France d'annuler l'événement selon "20 Minutes".

Emmanuel Macron au 33e dîner annuel du CRIF en mars 2018 (illustration)
 
 
 
 
 
Emmanuel Macron au 33e dîner annuel du CRIF en mars 2018 (illustration)Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP
signature paul turban Paul TurbanJournaliste

Le "mois sans alcool" n'aura pas lieu. L'opération portée par l'organisme Santé publique France devait avoir lieu en janvier 2020, et être annoncée courant 2020. Mais l'Élysée a demandé à ce que cette opération ne se fasse passe, affirme ce mercredi 20 novembre 20 Minutes. Le président de la République Emmanuel Macron a tenu la promesse qu'il a faite aux professionnels du champagne la semaine dernière. 

 

La ministre de la Santé Agnès Buzyn aurait dû annoncer le lancement de ce "mois sans alcool" le 14 novembre dernier, avant qu'il ne soit remis à plus tard en raison de la crise des hôpitaux. Un compte Twitter, lancé pour l'occasion, a déjà émis quelques messages, et le site web était prêt. Ce dernier restera inactif. 

Le "mois sans alcool" est une opération de prévention qui s'inspire du "dry january" ("janvier sobre") anglais. 

 
 
 
2019

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Je me demande pourquoi je reste” : quand Agnès Buzyn se trompe de destinataire ( egora.fr)
Posté par: admin le 21 novembre

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“Je me demande pourquoi je reste” : quand Agnès Buzyn se trompe de destinataire...

 
 
Dans son journal du mercredi 20 novembre, Le Canard Enchaîné dévoile que la ministre de la Santé aurait envoyé un message se demandant ce qu’elle faisait encore au Gouvernement… dans un fil de conversation confidentiel réservé aux ministres pour les messages importants. 

 

“Bref, je me demande pourquoi je reste”... C’est une petite phrase lancée par la ministre de la Santé qui n’est pas passée inaperçue. Dans un article intitulé “Il faut sauver le soldat Buzyn” publié par Le Canard Enchaîné du 20 novembre, le Palmipède dévoile que le moral de la ministre est au plus bas. 

Elle serait notamment chagrinée par l’un de leur papier sorti la semaine dernière qui revient sur une brouille avec le Premier ministre. Edouard Philippe serait visiblement agacé par un article du JDD dans lequel elle prétend avoir gagné “de haute lutte la plupart de ses arbitrages contre Bercy et Matignon”

La veille de la grande manifestation en soutien à l’hôpital public, le 13 novembre, Agnès Buzyn a échangé avec un ami qui tente de lui remonter le moral. Et lui répond via la messagerie WhatsApp : “Vous êtes gentil ! Si vous lisez “Le Canard”, je fais tout mal, l’hôpital, les retraites, l’enfance, la pauvreté, le RUA (revenu universel d’activité) et le SPI (service public de l’insertion). Bref, je me demande pourquoi je reste…” 

Ce message aurait pu rester dans la sphère privée, si la ministre ne s’était pas… Trompée de fil de conversation. Il a en effet été envoyé dans une boucle WhatsApp confidentielle du gouvernement, réservée aux ministres pour des messages importants. Se rendant compte de son erreur, Agnès Buzyn a renvoyé, quatre minutes plus tard, un nouveau message. “Désolée, ce message était pour un ami qui veut me faire plaisir.” 

Cette erreur a néanmoins eu pour effet se secouer le Président puisque consigne a été passée de la “dorloter”, explique Le Canard Enchaîné. Emmanuel Macron, après l’avoir remontée à bloc, lui a donc confié la tâche d'accueillir le collectif de personnel hospitalier le 14 novembre. Or, ces derniers ont refusé, au motif que “seuls Philippe et Macron étaient décisionnaires”

Le Canard Enchaîné chute ainsi : “Le tube de pommade, c’est remboursé combien par la Sécu ?”. Oups. 

[Avec Le Canard Enchaîné]

    
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2019

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"Pas besoin de faire 10 ans d’études pour soigner des grippes"Comment l'UFML défend la profession de médecin
Posté par: admin le 19 novembre

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2019

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La Sécu signe un accord avec les infirmiers sur la rémunération des «pratiques avancées» ( LE FIGARO)
Posté par: admin le 04 novembre

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La Sécu signe un accord avec les infirmiers sur la rémunération des «pratiques avancées»

article en ligne cliquez ici

Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 15 min

L'Assurance maladie et deux syndicats d'infirmiers libéraux ont signé lundi un accord sur la rémunération des soignants exerçant en «pratique avancée», autorisés à prescrire des médicaments et examens pour certaines maladies chroniques, en accord avec un médecin. Créé par la loi santé de janvier 2016 pour améliorer l'accès aux soins dans les déserts médicaux, le métier d'infirmier en pratique avancée (IPA) n'a vu le jour qu'en juillet 2018, après une négociation houleuse entre représentants des infirmiers et des médecins.

Depuis l'an dernier, les infirmiers diplômés d'Etat (IDE) peuvent suivre une formation de deux ans pour se spécialiser dans trois domaines: les maladies chroniques «stabilisées» (diabète, Alzheimer...), les cancers et l'insuffisance rénale. Des pathologies qui concernent 5,6 millions de patients.

 

Le texte signé par l'Assurance maladie, la Fédération nationale des infirmiers (FNI) et le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) fixe les «modalités de valorisation» de cette nouvelle pratique en ville (hors hôpital), a précisé l'Assurance maladie dans un communiqué. Pour chaque patient confié par un médecin et suivi régulièrement (au moins une fois par trimestre), l'IPA touchera des rémunérations forfaitaires. Un forfait de 20 euros sera facturable pour le premier entretien avec le patient. Suivront quatre forfaits trimestriels par an et par patient, le premier étant valorisé à hauteur de 58,90 euros en raison d'actes plus nombreux en début de prise en charge (bilan global, définition des actions de prévention et dépistage, premières actions de coordination...), les suivants à 32,70 euros. Des majorations de 3,90 euros sont prévues pour les patients de moins de 7 ans et de plus de 80 ans, tandis que les frais de déplacement pourront être pris en compte.

En complément, le forfait annuel octroyé aux infirmiers en exercice coordonné, de 100 euros, sera revalorisé à hauteur de 400 euros pour les IPA, et à 1.120 euros pour les IPA exerçant dans les zones sous-dotées en médecins. Les professionnels qui souhaiteraient exercer exclusivement en pratique avancée, sans la combiner avec une activité classique - ce qui est la «vocation» du dispositif, selon la Cnam - pourront bénéficier d'une aide au démarrage, de 27.000 euros sur deux ans. A condition d'avoir au moins 50 patients la première année puis 150 la deuxième. A partir de 300 patients, les signataires de la convention estiment que la viabilité économique de l'activité sera assurée et qu'elle ne nécessitera plus d'aide.

2019

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Le syndicat BIOPRAT dénonce une nouvelle fois la réforme de la biologie
Posté par: admin le 23 octobre

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2019

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Qui est Georges Chiche, le tout premier lanceur d’alerte ? (20 minutes)
Posté par: admin le 16 octobre

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VIDEO. Procès du Médiator : Qui est Georges Chiche, le tout premier lanceur d’alerte ?

PORTRAIT Georges Chiche, cardiologue des quartiers Nord de Marseille, est le tout premier à avoir alerté les autorités sur les risques présentés par le Mediator. Il témoignera ce mardi au procès du Mediator

Mathilde Ceilles

 

Publié le 14/10/19 à 18h05 — Mis à jour le 14/10/19 à 18h05

Le docteur Georges Chiche dans son cabinet à Marseille
Le docteur Georges Chiche dans son cabinet à Marseille — Mathilde Ceilles / 20 Minutes

« C’est un laboratoire qui surgit hors de Neuilly, et court vers l’AMM (autorisation de mise sur le marché, ndlr) au galop. Son nom, il le signe de la pointe de son réseau. D’un Z qui veut dire Zervier. […] Zervier, mais un matin le bon sergent Garcia se réveillera, et le Mediator plus jamais il ne prendra. »

 

Dans son cabinet coincé dans une barre d’immeubles usée des quartiers Nord, les yeux rieurs derrière ses lunettes, Georges Chiche pousse la chansonnette. Il affirme dans un sourire avoir envisagé d’entonner cet air de sa composition à la barre du tribunal de grande instance de Paris, où il est appelé à témoigner ce mardi dans le gigantesque procès du Mediator.

Le docteur Chiche s’y présentera pour la seconde fois de sa vie de médecin. Il y a plusieurs années, ce cardiologue marseillais s’était déjà retrouvé au tribunal, poursuivi pour diffamation par Servier, après un reportage d’Envoyé Spécial sur le Mediator. Un reportage dans lequel le docteur racontait face caméra comment il était devenu le premier lanceur d’alerte sur cet immense scandale sanitaire.

« Il y a eu neuf ans et des morts »

Neuf ans avant l’interdiction officielle du Mediator en France, le docteur Georges Chiche avait en effet signalé aux autorités les dangers que présentait le benfluroex, principal actif de ce médicament des laboratoires Servier. Mais son signalement auprès des autorités sanitaires restera sans suite. « Il y a eu neuf ans et des morts ! Pourquoi ? Pourquoi alors qu’en Italie, ils ont retiré le médicament bien avant ? » Le tutoiement est facile, la petite plaisanterie jamais loin, mais l’œil malicieux ne masque pas la colère du médecin, encore bien présente, des années après.

Dans les années 1970, le jeune Georges Chiche est étudiant en médecine à Marseille – il en sortira major de promotion. Amusé, il retient d’un cours de thérapeutique l’existence d’une pseudo-épidémie d’hypertension artérielle pulmonaire autour du lac Léman. Il garde également dans un coin de la tête que les Suisses utilisent pour maigrir un certain Aminorex.

Un cas en 1998

Des années plus tard, alors cardiologue installé dans les quartiers Nord de Marseille, Georges Chiche dévore la presse médicale américaine. Une passion pas si répandue chez ses confrères qu’il a héritée de ses années étudiantes, là encore. « Je le tiens d’un de mes grands maîtres en cardiologie, le professeur André Serradimigni, explique-t-il. Il arrivait de bonne heure et nous montrait les revues américaines que personne ne connaissait à Marseille. » Une de ces revues évoque le lien entre l’apparition de valvulopathies et la prise d’un médicament destiné à la perte de poids, l’Isoméride, un lointain cousin du Mediator… et de l’Aminorex.

Le cardiologue convainc ses « copains médecins généralistes des quartiers Nord » de ne plus prescrire le Mediator ou équivalent, par précaution. Puis, en 1998, un de ses patients qu’il suit depuis longtemps se retrouve atteint d’une anomalie cardiaque sans explication. Enfin presque : ce patient, médecin, s’était auto-prescrit du Mediator… Avec toutes ses preuves, Georges Chiche tire la sonnette d’alarme auprès des autorités sanitaires. En réponse, il obtient d’abord un silence radio.

« Je fais mon job »

« Que vouliez-vous que je fasse de plus ?, lance-t-il. J’ai alerté, et je n’avais pas de réponse… Moi, je continuais de faire mon job, et je faisais deprescrire le Mediator. » Quelques mois plus tard, un visiteur du laboratoire Servier se présente à son cabinet avec un certain mécontentement. Quelques mois plus tard également, à son cabinet toujours, Georges Chiche reçoit un coup de fil d’un éminent médecin marseillais, également adjoint au maire de Marseille, furieux de voir un tel signalement. « C’était un fan de jazz, et Servier était un des sponsors de festivals de jazz qu’il organisait.. », accuse Georges Chiche.

Pas de quoi toutefois effrayer le médecin. « Je m’en fiche moi, affirme-t-il. Qu’est-ce qu’ils peuvent me faire à moi ? Je suis indépendant, et je ne reçois plus les visiteurs des laboratoires ! Ca m’a fait presque rigoler. Ils ont essayé, mais on ne m’influence pas ! », martèle-t-il, stéthoscope autour du cou.

« J’ai été au grand tribunal de Paris, mais c’est pas grave, lâche-t-il. J’ai témoigné tranquillement. Les journalistes m’ont contacté, ils sont venus, là, dans mon bureau, je les ai reçus. Je leur ai raconté et je les ai raccompagnés à la gare Saint-Charles. Je le ais pris dans la Twingo et je leur ai montré au passage notre Bonne Mère ! C’est pas beau, ça ? Et depuis, je roule toujours en Twingo, les BM, c’est pas mon style ! »

« Chiche, c’est tout sauf un arriviste »

« Si Chiche a fait ce qu’il a fait, c’est pas pour être ministre de la Santé, plaisante son chef de service à la Timone, le professeur Jean-Louis Bonnet. Il y a des gens qui se font de la pub, mais Chiche, c’est tout sauf un arriviste. Ce n’est pas un type qui se met en avant. Chiche, c’est un vrai médecin, avec une relation à la limite affective avec ses patients. Il vit dans un autre temps, forme gratuitement les étudiants…. »

« Le docteur Chiche, c’est mon maître que j’ai eu la chance de rencontrer quand j’étais étudiante, abonde le docteur Geneviève Derumeaux. C’est une vraie encyclopédie, un homme qui aime sa profession, partager, soigner, et qui travaille avec une exigence rare. » « Quand l’affaire est sortie, des confrères ont interpellé mon associé en leur disant que je crachais dans la soupe, se souvient le docteur Chiche. Il leur a répondu qu’on ne mangeait pas la même soupe… »

« Chiche, c’est un professionnel qui dit ce qu’il pense, et qui n’est pas critiquable sur sa pratique, abonde le professeur Bonnet. Mais sur le Mediator, je ne suis pas d’accord avec lui. Ok, Servier a laissé faire. Mais ce n’est pas Servier qui a prescrit le médicament, mais les médecins. Il en va de leur responsabilité… » Une question qui, sans doute, sera au cœur du procès titanesque qui s’est ouvert il y a quelques jours.

2019

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Téléchargez notre logiciel QUALILABO actualisé
Posté par: admin le 28 juin

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Vous pouvez télécharger notre logiciel gratuit qualilabo actualisé.
Avec cette version,  gestionnaires et utilisateurs sont bien individualisés dans leurs attributions, de sorte de ne pouvoir modifier ni créer un document.
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Le paramétrage de qualilabo est très simple et intuitif à partir du modèle initial et il est possible en utilisant dropbox de l'installer et synchroniser sur plusieurs PC à condition de ne l'utiliser  que sur un seul PC  à la fois.
 
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En cliquant sur le logo qualilabo qui se sera installé sur le bureau,  vous pourrez l'ouvrir et l' utiliser  sur chaque PC .

Nous rappelons que ce logiciel gratuit est le fruit des cotisations des biologistes et correspond à notre éthique solidaire, transparente, et associative.

 

2019

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Bioprat reçu chez le premier ministre
Posté par: admin le 21 mai

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Après une première rencontre locale avec le premier ministre, le syndicat BIOPRAt été reçu par  son conseiller,  pour l'alerter sur la situation de la biologie médicale face aux mesures de déreglementation et les conséquences pour le patient.

 

2019

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Un article sur la biologie médicale, sans le mot "patient " une seule fois! ( EDP Biologie)
Posté par: admin le 21 mai

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Voici un article sur la vision marchande la biologie médicale et qui ne tient pas compte de l'aspect humain et du service apporté par le biologiste ,ici la biologie médicale est vue comme productrice d'analyses, comme  si c'était des boulons.

Même si  la biologie médicale reprend des éléments industriels, elle  possede un volet profodemment humain qui  apporte au patient un service indispensable de conseil et de service, d'autant plus indispensable  devant l'avancée des déserts médicaux où le laboratoire, comme la pharmacie constituent  un point avancé de santé.

Mais de cela il n'en est pas question, car cet aspect humain, qui sous-entend le maintien d'un biologiste à temps complet dans chaque laboratoire et sa rémunération de facto,  est ultra coûteuse pour ceux qu'il veulent une profession bankable, et cet article en apporte la preuve.

Pas une seule fois le mot "patient " n'est écrit dans cet article, qui malheureusement reprend l'intention marchande de la réforme, où le  biologiste passe du statut de "directeur de laboratoire ", à celui de "biologiste responsable", et qui peut   désormais se contenter d'être "joignable".

"Joignable", qualificatif flou, qui couvre toutes sortes d'arrangements pour les bonnes affaires, comme les laboratoires sans biologiste  révélant ainsi que c'est le business qui est à la  manoeuvre.

 

Alors que les acteurs du GAFA sont assujettis à une taxe de 500 millions d'euros alors qu'ils optimisent fiscalement à tout va, on impose à cette profession des contraintes que jamais on n' oserait imposer à ces multi nationales.

Enfin on pourrait imaginer la réaction de l'auteur de cet article, le jour où, dans un cas d'urgence particulièrement dramatique, il devra attendre le bon vouloir d'un coursier  perdu  dans les embouteillages à cause d 'un match, pour transmettre ses prélèvements à un plateau, et  sa réaction quand  une  secrétaire lui rendra des résulats très pathologiques dans une enveloppe fermée, en lui disant, sur un ton industriel:  "allez voir votre votre médecin".

 

Voici l'article 

 

Avis de l’Autorité de la concurrence avril 2019 : L’ouverture de la boîte de pandore ?

FINANCES

 
Biologiste infos
imFan-istock
L’Autorité de la concurrence a rendu son « Avis relatif aux secteurs de la distribution du médicament en ville et de la biologie médicale privée » le 4 avril dernier. Analyse.
On adore les rapports en France ! Personne ne s’intéresse à ce que peuvent coûter toutes ces pages d’écriture qui, bien souvent, ne se révèlent qu’un exercice de style, le pouvoir politique n’en faisant ensuite qu’à sa tête. L’exemple des rapports annuels de la Cour des comptes sur la gestion de la dépense publique est révélateur, l’expérience enseignant qu’une réforme en France n’est jamais qu’une modification à la marge d’un sujet d’actualité. Les rapports de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) et de l’IGF (Inspection générale des finances) 2018 sur la situation de la biologie médicale semblent restés enfouis dans la poussière de ces inspections. Le rapport de l’Autorité de la concurrence d’avril 20191 se place provisoirement sous les feux de l’actualité en jetant quelques pavés dans la mare.

Recommandations et premières réactions

Quelques recommandations impliquent un débat inévitable :

- Ouvrir totalement la participation au capital des LBM aux investisseurs non biologistes, ou a minima relever le plafond de participation actuellement fixé à 25 %.
- Permettre aux investisseurs biologistes de détenir jusqu’à 100 % du capital, même s’ils n’y exercent pas- Relever le quota applicable à la sous-traitance.
- Assouplir les règles des contrats de coopération, en relevant la limite quant au nombre d’examens pouvant être réalisés dans ce cadre.
- Étendre la zone géographique à la région, en lieu et place des trois territoires de santé infrarégionaux actuels.
- Autoriser les remises tarifaires pour rétablir l’égalité entre laboratoires de biologie médicale privés et publics dans les appels d’offres.

Les réactions de la profession sont en conséquence peu surprenantes :

- Pourquoi vouloir la mort d’une biologie médicale de proximité et de qualité aux coûts maîtrisés ? s’interroge le Syndicat des biologistes (SDB).
- Un remake « des Animaux morts de la peste » ? s’insurge le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM).
- La biologie médicale encore sous les projecteurs, le rapport vise à accentuer l’industrialisation de la biologie médicale et à la réduire à une activité de services, s’inquiète le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB).

Le sujet est sérieux car il pose la question de savoir si l’acte de biologie est un acte médical ou seulement un acte de production de données au service du diagnostic pour les médecins et donc un acte concurrentiel. Les positions syndicales face à ce rapport administratif résument ainsi le débat, avec une sensibilité évidemment extrême, qui rappelle que nos « chères » professions réglementées au 21ème siècle ne sont guère éloignées dans leur organisation des pratiques corporatistes des siècles passés : « des Ordres obligatoires, en situation de monopole collectif, avec un pouvoir de réglementation du travail, de la production et de la commercialisation ».
L’Avis s’étonne de l’incohérence de la réglementation depuis 2013 sur le contrôle capitalistique et du vieillissement d’une législation qui était davantage pensée pour de petites structures locales. Les arguments sont légitimes même s’ils dérangent.

L’inégalité des acteurs dans la détention du capital des SEL

Quand une Société d’exercice libéral (SEL) veut en acquérir une autre, que chacune se trouve sur les mêmes territoires de santé (TS) et que le seuil légal d’activité sur ce TS n’est pasdépassé, on procède le plus souvent par fusion. Le repreneur absorbe la SEL « en vente », pratique le coup de l’accor- déon en augmentant son capital dans le cadre des parités d’échanges définies en remettant aux actionnaires absorbés des actions qui se substituent aux leurs, puis réduit ensuite son nouveau capital du montant des actions à annuler suivant l’accord global en remettant aux vendeurs la trésorerie de cette annulation. L’affaire est réglée.
Si la fusion n’est pas possible, on se trouve face à une asy- métrie de situations juridiques.

➝ Jusqu’à 2013.

Jusqu’à la loi sur la biologie médicale de 2013, une SEL pouvait contrôler une autre SEL avec une détention de capi- tal pouvant aller jusqu’à 99,99 %2, sous réserve de laisser la majorité des droits de vote aux biologistes en exercice dans cette SEL. Les statuts de ces SEL distinguent alors les actions avec droits de vote et les actions avec droits en capital. Les groupes constitués avant 2013 ont pu établir un maillage territorial national remontant à une SEL faîtière, permettant à son tour la détention par un laboratoire d’un autre lieu de la CEE (Communauté économique européenne) où le capital, contrairement à la législation française, peut être contrôlé par un non-biologiste. Le capital devient au besoin international. La liberté du texte a donc permis une consolidation juridique, financière et comptable jusqu’au plus haut niveau de la pyramide des acteurs majeurs. Le point principal est que la réforme de 2013 a figé cette situation en laissant perdurer les situations acquises. Cet avantage législatif permet, en outre, depuis 2013, aux SEL régionales d’absorber sur leurs territoires de santé les laboratoires en vente et grossir bien tranquillement en faisant racheter les actions des vendeurs post-fusion non par la SEL absorbante mais par la SEL faîtière ce qui renforce la détention du capital et aide aux remontées futures du cash, en particulier par les dividendes.

➝ À partir de 2013.

La loi de 2013 pose le principe nouveau que les biologistes en exercice doivent détenir la majorité du capital et des droits de vote. Dès lors que la fusion n’est pas possible, l’acquisition ne peut porter que sur 49 % du capital au maximum. Si une SEL de biologie, dite de biologistes libéraux, veut en acquérir une autre, sa participation sur le papier ne peut être que minoritaire. On comprend d’autant mieux le sujet en rappelant qu’en Ile-de- France les territoires de santé étant calés sur le département,une SEL installée sur trois TS désireuse d’acheter une SEL sur un quatrième TS ne le peut que partiellement. Une SEL, avec un jeu de filiales constituées avant 2013 et couvrant les départements d’IDF, peut tout acheter par le jeu de l’absorption évoquée ci-dessus. Juridiquement, la croissance externe est bridée et la concurrence faussée. On aurait pu penser que la législation serait unique mais, au contraire, elle laisse perdurer le « avant » pour certains et le « après » pour d’autres.

Les solutions possibles et proposées

Évidemment, les juristes ont trouvé la parade, quand l’ab- sorption n’est pas possible et qu’il convient d’acquérir quasi 100 % du capital ; ils créent à côté des actions en capital et droits de vote une autre catégorie d’actions : des actions de préférence (ADP) portant des droits financiers souscrits par le repreneur et mesurant la véritable valeur financière de la société, c’est-à-dire bénéfices et plus-values à venir. La SEL émet des ADP souscrites par l’acquéreur pour peu ou prou la valeur convenue de reprise, cette trésorerie permet, par une réduction de capital drastique d’annuler les actions des titulaires et de les rembourser3. En apparence, il reste des biologistes en exercice, mais de manière symbolique en valeur de capital « ordinaire ». La législation est satisfaite, cependant, comme on l’a compris la propriété et le pouvoir financier sont aux mains de la SEL repreneuse. Cette fois, on est dans l’hypocrisie juridique. Ces schémas sont presque devenus banals partout en France.

Si on pose l’équation de l’égalité de tous, la solution s’impose : d’une part, créer des TS régionaux a minima en liaison avec une définition plus heureuse que le découpage administratif de départements, respectant les équilibres médicaux définis par les autorités de tutelle et, d’autre part, faire sauter les verrous du contrôle du capital. Certaines législations étran- gères le permettent, la France serait-elle seule à détenir la vérité ? C’est l’objet des recommandations de l’Autorité de la concurrence. Évidemment, comme cela a déjà été suggéré à plusieurs reprises, on peut aussi revenir sur la dérogation avant 2013 mais ce n’est pas le plus simple. Si on ajoute des sujets comme le seuil de 15 % de la sous-traitance, l’élargissement des contrats de coopération qui peuvent franchir les TS et le prix des actes avec des possibles remises tarifaires, la guerre est ouverte avec les gardiens du temple de la biologie médicale.

Et le marché, où en est-il ?

Il est incontestable que la biologie est entrée en consolidation tertiaire, ce moment de restructuration d’une profession où
les petits acteurs ne peuvent plus résister ou de plus en plus difficilement, ce tempo où les grands acteurs sont désormais en position de force, font leurs « emplettes » de labos en défi- nissant leur zone de travail et se répartissent les opportunités dans une relation informelle, en mode Yalta. On observe déjà un marché plus sélectif, des prix plus discutés. On entend des rumeurs de recomposition du capital même parmi les plus gros. La phase suivante sera à notre avis l’entrée de laboratoires étrangers à l’achat d’un acteur majeur, des regroupements parmi ces leaders et des ajustements par ventes de laboratoires à la découpe pour éviter des positions de monopole économique. Il y a probablement en Europe un potentiel de trois à quatre acteurs au final pouvant réaliser de 2 à 4 milliards de CA. Les acteurs leaders ne peuvent que se féliciter de cet Avis de l’Autorité de la concurrence : simplifier les organigrammes de contrôle de société, économiser des tâches administratives et les coûts inhérents de conseil, concentrer les plateaux tech- niques (PT), ajuster les sites de prélèvements et les échanges d’analyses, soumettre aux offres nationales et reprendre des laboratoires d’hôpitaux pour en rendre moins onéreuse la facture des analyses.

Face à l’enveloppe tarifaire bloquée et l’absence de perspec- tives de croissance en volume, voici les solutions et surtout les réponses à la bulle inflationniste qui coûte cher en exigence de rentabilité du capital mobilisé avec les fonds pour leur croissance externe.
Heureusement, l’obligation d’un biologiste sur chaque site n’est pas de la compétence de l’Autorité de la concurrence ! Dans les petites structures, nombreuses sont les interroga- tions. Un biologiste d’une structure de 80 millions de CA m’écrivait ces derniers jours : « l’ambiance est délétère chez nous entre les biologistes qui n’ont pas tous la même vision. Cette vision justement n’est pas claire pour tous et les choix stratégiques en souffrent ». En effet, l’envolée des prix des laboratoires, alimentée par les achats des acteurs majeurs de la profession, a sonné le tocsin.
Alors ce rapport, « boîte de Pandore » ou rapport qui fera pschitt ?
 
1. Autorité de la concurrence - Avis « n°19-A-08 du 4 avril 2019 relatif aux secteurs de la distribution du médicament en ville et de la biologie médicale privée ».
2. Article 5.1 de la Loi de 1990 sur les SEL
3. Naturellement, les opérations sont concomitantes et ne forment qu’un seul ensemble
pour leur réalisation. Il est aussi possible d’acheter 49 % du capital préalablement.

Téléchargez le PDF




Magazine Biologiste infos n°99

 

Philippe Taboulet, expert-comptable

 
 
 
Note : "

C

"
2019

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E MACRON :moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles».( LE FIGARO)
Posté par: admin le 16 avril

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Lundi, dans son discours enregistré face caméra, le chef de l’État indique qu’il ne souhaite plus «aucune fermeture d’école et d’hôpital jusqu’à la fin du quinquennat», «sauf demande des maires». Bien conscient que «beaucoup de nos concitoyens ont le sentiment que leur territoire est abandonné», Emmanuel Macron dit vouloir «assurer la présence des services publics» et «ouvrir un nouvel acte de notre décentralisation». Il souhaite notamment «plus de fonctionnaires sur le terrain, avec davantage de responsabilités», «et moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles».

2019

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Réforme des labos au Canada: quand ce n'est pas bon,on la modifie
Posté par: admin le 11 avril

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Peut-être qu'il y a plus de démocratie au Canada qu'en France et
moins d'entre-soi, de caste et de corruption .C'est pour cela que la remise 
en question d'une loi est plus facile.
Classement des pays en fonction de la corruption cliquez ici
 
 
 
 
 
 

  1. Optilab : le gouvernement revoit le modèle

Publié le mercredi 10 avril 2019 à 23 h 17

Le projet Optilab sera modifié. Photo: Radio-Canada
Radio-Canada

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec revoit le modèle de laboratoires de biologie médicale Optilab, lancé en 2011.

La ministre Danielle McCann dit avoir analysé le projet de regroupement des services, déployé dans sept régions du Québec en 2017.

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Optilab était en implantation graduelle depuis deux ans. L’analyse de l’ensemble des examens réalisés dans les hôpitaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec devait se faire à Chicoutimi.

Au moment de l’annonce, le projet avait suscité beaucoup de mécontentement. Le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, et les syndicats en santé s’y étaient notamment opposés.

Par voie de communiqué, la ministre McCann dit avoir constaté qu’il n’était pas nécessaire de transférer autant d’analyses vers des laboratoires centraux, comme l’hôpital de Chicoutimi, par exemple, pour des prélèvements réalisés dans d’autres établissements.

Optilab 2.0 remplacera donc l’ancien modèle, le tout, dit la ministre dans le but d’améliorer la qualité des analyses des laboratoires médicaux et de permettre un meilleur contrôle des coûts.

Il y aura donc moins de transport d’échantillons et la qualité des analyses en laboratoires sera améliorée, croit le ministère.

C’est quand même une bonne nouvelle pour les régions. Il y aurait beaucoup moins d’analyses qui sortiraient des labos pour s’en aller vers les laboratoires serveurs et qui resteraient en région pour toutes les raisons que l’on dit depuis des années, a commenté la vice-présidente de l'Alliance professionnelle des travailleurs de la santé (APTS), Nicole Déry. L'APTS représente les technologistes médicaux.

Sur ses gardes

Sylvain Gaudreault croit qu’en réorientant le projet Optilab, il y a « une reconnaissance de la part du gouvernement que le projet n’allait pas dans la bonne direction ». Le porte-étendard péquiste demeure sur ses gardes et croit que plusieurs éléments restent à éclaircir.

C’est un pas dans la bonne direction, mais il nous reste encore beaucoup de questions à poser. Ce que je comprends de l’annonce d’aujourd’hui de la ministre, c’est qu’il va y avoir certains échantillons qui seront traités dans les hôpitaux locaux, mais que d’autres vont continuer d’être transportés. Est-ce que c’est en vue de centraliser plus tard l’ensemble des analyses.

 Sylvain Gaudreault, député de Jonquière

Le député souhaite que la ministre McCann précise les tenants et aboutissants de l’annonce de mercredi, laquelle contient peu de détails au sujet de la déclinaison du nouveau programme dans les régions comme le Saguenay-Lac-Saint-Jean.

2019

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Quel rapport avec le pouvoir d'achat, le lobbying fait bien son travail ! ( boursorama)
Posté par: admin le 05 mars

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Les patients n'avancent pas leurs frais d'analyses  grâce au tiers payant total, quasiment généralisé, alors  pourquoi leur faire croire qu'on peut améliorer leur pouvoir d'achat par une baisse du prix des  analyses de laboratoires ! On constate que, comme d'habitude, ce sont les classes moyennes qui servent de compensation  aux insuffisances de résulats des politiques.

Faudra t-il que le pays soit encore plus à feu et à sang, pour qu'ils  comprennent leur fausse route?

 

cliquez ici pour lire l'article en ligne 

 

 

Philippe annonce de nouvelles mesures en faveur du pouvoir d'achat

REUTERS05/03/2019 à 15:20
 
 
 
PARIS (Reuters) - Edouard Philippe a dévoilé mardi une série de mesures qui doivent permettre de résorber les "dépenses contraintes", "angles morts" du pouvoir d'achat qui grèvent le budget des ménages, une question au coeur de la crise des "Gilets jaunes".

Trois mois après le début du mouvement, le Premier ministre a profité des 10 ans de l'Autorité de la concurrence pour confirmer l'intention du gouvernement de jouer sur le levier de ces dépenses, en hausse depuis dix ans dans quatre secteurs (transport, logement, santé et services financiers).

"Le temps est probablement venu de résorber quelques-uns de ces 'angles morts du pouvoir d'achat'", a déclaré Edouard Philippe lors d'un discours à Paris, estimant que "chaque hausse injustifiée" de ces dépenses "s'apparente à un impôt caché".

Selon l'Insee, le poids des dépenses contraintes représente une part croissante du budget des ménages français. Il est passé de 12,4% du revenu disponible en 1959 à 29,4 % en 2017, une hausse qui s'explique pour "plus de trois quarts" par l'augmentation des dépenses liées au logement.

Voici les trois mesures annoncées ce mardi :

SITE INTERNET DE COMPARAISON DES OFFRES ENTRE AUTO-ECOLES

A l'heure actuelle, "les candidats se heurtent à une très grande variété de tarifs et bien souvent, ils ignorent le taux de réussite des auto-écoles et le coût final de la formation", et "la confusion règne au niveau des offres d'appel", a estimé le chef du gouvernement.

Pour pallier ce problème, un comparateur des prix et des taux de réussite des auto-écoles va être mis en place afin de permettre aux candidats de choisir "de manière éclairée entre des offres qui peuvent varier du simple au double."

Cette mesure figurait dans le rapport de la députée Françoise Dumas sur le permis de conduire remis à l'exécutif. Quelque 1,51 million de personnes ont passé l'examen du permis de conduire en 2017, pour un coût moyen de 1.600 euros.

FACILITER LA MISE EN CONCURRENCE ENTRE SYNDICS

Les syndics ont obligation de fournir un contrat-type et d'être mis en concurrence tous les trois ans mais "dans les faits" c'est loin d'être le cas, a relevé Edouard Philippe.

L'exécutif souhaite donc "rendre effective la mise en concurrence à l'échéance du contrat, en informant mieux les copropriétaires sur leurs possibilités et en facilitant la portabilité des contrats".

Le non-respect de l'obligation de présentation d'un contrat- type sera sanctionné de 3.000 euros pour les personnes physiques et de 15.000 euros pour les personnes morales, selon Matignon.

OUVERTURE PROGRESSIVE DU MARCHE DES PIÈCES DÉTACHÉES

Les pièces détachées constituent "un budget important pour les ménages gros rouleurs, surtout lorsque leurs véhicules sont usés", a souligné Edouard Philippe.

"Or, les prix de ces pièces et donc ceux de la réparation sont plus élevés chez nous qu'ailleurs en Europe, probablement parce qu'en France, un constructeur bénéficie de l'exclusivité de la vente des pièces détachées visibles et que la concurrence se trouve probablement trop faible", a-t-il ajouté.

Afin de réduire le prix de ces pièces, l'exécutif entend ouvrir "progressivement" et en lien avec les professionnels le marché, dans un premier temps des phares, des vitres et des rétroviseurs, puis celui des pièces de carrosserie, et encouragera l'utilisation de pièces de seconde main.

QUATRE AUTRES CHANTIERS

Le Premier ministre a également ouvert la voie à quatre chantiers sur lesquels l'exécutif souhaite avancer, en concertation avec les acteurs concernés, d'ici la fin de l'année.

Sur les assurances-santé, le gouvernement souhaite l'adoption rapide de la proposition de loi sur la résiliation des contrats en cours d'année. A l'heure actuelle, la rupture ne peut intervenir qu'à une date donnée, au 31 octobre de chaque année. Cette mesure était notamment portée par l'association UFC Que Choisir qui y voit une manière de lutter contre la hausse des cotisations.

Autre chantier, celui des laboratoires d'analyse médicale avec l'objectif de réduire les contraintes existantes - comme celle de réaliser l'essentiel des analyses sur place - pour leur permettre de baisser leurs prix.

Concernant la vente de médicaments en ligne, autorisée en 2015 mais encore quasi inexistante en France (1% contre 15% en Allemagne), l'exécutif souhaite "aller plus loin" en permettant notamment aux pharmacies de se regrouper pour vendre en ligne.

Enfin, dans le domaine bancaire, le gouvernement souhaite faciliter l'accès des Fintechs, entreprises technologiques du secteur financier, aux données des comptes bancaires qui le souhaitent afin d'offrir aux clients de nouveaux services.

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

 
2019

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Réforme des labos au Quebec et réflexions salutaires
Posté par: admin le 18 février

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Au QUEBEC aussi on veut  réformer, mais on se pose des questions...

 article en ligne cliquez ici

OPTILAB : on peut encore freiner le train

Par Rédaction - L'Écho de Maskinongé
 
OPTILAB : on peut encore freiner le train

LETTRE OUVERTE. Dans son discours inaugural, le 28 novembre dernier, le premier ministre Legault déclarait : « Dans les réseaux de la santé et de l’éducation, les réformes successives et l’instabilité budgétaire ont ébranlé les professionnels. Les méthodes de gestion trop rigides et la lourdeur administrative sont démoralisantes pour les employés et nuisent à l’efficacité gouvernementale. On doit renverser cette tendance. »

Tous et toutes se souviennent de la « tendance » de l’ancien gouvernement, hypercentralisatrice et sourde aux appels à la raison, laquelle a causé beaucoup de tort au réseau de la santé et des services sociaux. Mais cette tendance est-elle révolue pour autant? Sûrement pas en ce qui concerne la réforme des laboratoires médicaux appelée OPTILAB, une réforme dont l’orchestration sur le terrain est du « Barrette » pur jus.

Le déploiement d’OPTILAB suscite des grincements de dents partout dans le réseau. C’est le cas en Mauricie et dans le Centre-du-Québec, où le transfert des analyses de laboratoire de biologie médicale de nombreux hôpitaux régionaux vers le Centre hospitalier affilié universitaire régional de Trois-Rivières a récemment commencé. Heureusement, notre syndicat a sonné l’alarme et insisté pour obtenir des améliorations, finalement consenties, mais d’importantes inquiétudes demeurent.

Qu’arrivera-t-il quand un véhicule transportant des échantillons aura un accident, qu’il sera retardé par des intempéries ou par la fermeture du pont (seul lien entre les deux rives), ou encore exposé trop longtemps à la chaleur par temps de canicule? Qu’arrivera-t-il en cas de bris des appareils (situation fréquente) dans le seul laboratoire qui fera désormais ces analyses, avec tout l’engorgement que cela suppose? Quel est le plan B pour tous ces scénarios susceptibles de compromettre l’intégrité des échantillons? Rappeler les patients pour refaire leur prélèvement?

Transporter des échantillons sur plusieurs dizaines de kilomètres implique également davantage de manipulations et de gestion, ce qui augmente les risques d’erreur et les délais. Dans plusieurs cas, il serait plus facile et plus rapide de faire les analyses sur place. Où est alors le gain d’efficacité visé par la centralisation? Et où sont les économies attendues si on calcule les coûts reliés au transport (incluant le matériel requis, très spécialisé), les frais de formation ainsi que la perte d’expertise découlant des abolitions de poste et des multiples réorganisations?

Et qu’en est-il du facteur humain? Parmi les technologistes médicales, c’est l’incertitude et l’insécurité qui règnent. Qu’est-ce qui les attend à moyen et long terme, la réforme devant s’étaler sur plusieurs années? Elles ne le savent pas. L’effet sur le moral est dévastateur. Ainsi, certaines ont déjà choisi d’anticiper leur retraite ou de réorienter leur carrière. Alors que le projet devait notamment contrer la pénurie de main-d’œuvre, OPTILAB a plutôt l’effet contraire, poussant à l’exode le personnel en place et rendant la profession beaucoup moins attrayante pour la relève.

Tant de problèmes devraient nous alerter. Récemment, la ministre McCann a annoncé la défusion des laboratoires du Centre hospitalier universitaire de Montréal et du Centre hospitalier universitaire mère-enfant (CHU) Sainte-Justine. Une décision éclairée. Son cabinet se dit « en réflexion » sur OPTILAB. Il est encore temps de mettre le pied sur le frein et de réévaluer l’itinéraire avant que le train n’ait pris trop de vitesse et qu’il soit trop tard pour réparer les dégâts.

 

Sylvie Godin

Représentante nationale de l’APTS

CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec

2019

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Président d'une chambre de la Cour des comptes: la loi et les injonctions, c'est pour les autres ( le Monde)
Posté par: admin le 27 décembre

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Commentaire: un président d'une chambre de la cour des comptre "chouine" au nom de la sécurité pour refuser un passage dans sa propriété .

On pourrait lui faire remarquer que :

1) on ne peut pas avoir vue sur mer et sécurité, il faut choisir !

2) à ce jour les attentats on touché exclusivement des anonymes, et non des personalités.

 

 

Voici l'article en ligne cliquez ici 

 

 

 

En Bretagne, de riches propriétaires refusent de partager leur accès privé à la mer

La loi veut qu’au nom de l’intérêt général, un espace de trois mètres en bord de mer soit public. A Saint-Briac-sur-Mer, certains propriétaires refusent.

Le Monde avec AFP Publié hier à 12h57, mis à jour hier à 13h34

Temps deLecture 3 min.

Vue aérienne de Saint-Briac-sur-Mer, en 2006. MARCEL MOCHET / AFP

C’est une bataille judiciaire qui fait rage depuis plus de trente-six ans sur les rivages de Bretagne, pour quelques mètres de sentiers côtiers. A Saint-Briac-sur-Mer, de riches propriétaires se battent contre l’Etat, qui souhaite faire appliquer la loi du 31 décembre 1976relative à l’organisation de l’indivision.

Une loi qui restreint notamment le droit de propriété immobilière au nom de l’intérêt général, en obligeant les propriétaires d’un terrain situé sur le littoral à laisser un espace de trois mètres en bord de mer, afin que les randonneurs puissent y passer. Ce qui n’est pas du goût de certains propriétaires de villas construites avant cette loi.

Un ex-ministre de l’environnement parmi les plaignants

Parmi les plaignants figurent notamment l’héritier d’une grande entreprise de transports routiers (domicilié au Panama), un président de chambre à la Cour des comptes ou encore la famille Forbes, dont sont issus l’ancien secrétaire d’Etat américain John Kerry et l’ex-ministre de l’environnement Brice Lalonde. C’est leur grand-père, l’homme d’affaires américain James Grant Forbes, qui avait fait construire le manoir des Essarts dans les années 1920.

Retrouvez notre reportage de 2004 : Saint-Briac attend les limousines et les hommes en noir à oreillette

M. Lalonde avait d’ailleurs été maire de Saint-Briac de 1995 à 2008. Avant son mandat, un arrêté avait été signé par l’Etat, en 1982, afin de faire appliquer la loi et d’assurer ainsi la continuité du cheminement, sans mur ni obstacle lié à une propriété privée. Mais il a été annulé par le Conseil d’Etat en 1988, pour vice de forme. Ce n’est qu’à l’issue des deux mandats de M. Lalonde que le sentier du littoral a été relancé, malgré les oppositions des riverains, par son successeur Auguste Senghor, maire de 2008 à 2014. « A Saint-Briac, il y a plus de votants que d’habitants. Ce sont les résidences secondaires qui font la loi », affirme M. Senghor, interrogé par l’AFP.

Malgré l’action de M. Senghor et de l’Etat, la bataille est loin d’être terminée. Le nouvel arrêté préfectoral, pris en 2015, a aussitôt été attaqué par les riverains, dont la famille Forbes. Deux ans plus tard, il a été partiellement annulé par la justice administrative, pour vice de forme, sur 30 mètres de sentier. Un appel est en cours.

Les recours n’étant pas suspensifs, l’Etat poursuit les travaux sur la partie autorisée. Le mur d’une propriété a été percé et le sentier frôle le bord d’une piscine construite en bord de mer. « L’Etat avance méthodiquement et avec détermination », souligne David Harel, directeur adjoint à la mer et au littoral à la préfecture d’Ille-et-Vilaine, interrogé par l’AFP.

Lire la tribune de Brice Lalonde : « Je te salue, vieil océan »

Les propriétaires craignent qu’on « ruine leur intimité »

Les propriétaires, eux, ne comptent pas s’arrêter là. Contacté par l’AFP, Brice Lalonde affirme que :

« Le sentier affectera le bien-être des habitants s’il rase leurs murs et ruine leur intimité. Ceux-là ne pourront s’empêcher d’y voir une confiscation. »

Concernant sa maison de famille, l’ancien ministre se dit « inquiet du risque terroriste » car « il sera assez facile de viser des membres de ma famille engagés dans l’action politique ». Toute cette affaire est « sans doute » due à « l’acharnement nouveau de quelque association dont les dirigeants se sentent investis d’une mission sacrée », ajoute-t-il.

Patrice Petitjean, président de l’une des associations défendant l’accès libre au littoral – l’association des Amis des chemins de ronde d’Ille-et-Vilaine (ACR 35) – ne mâche pas ses mots en faisant visiter la splendide Côte d’Emeraude à Saint-Briac :

« Quand vous avez de l’argent, vous pouvez tout vous permettre. Ici, à Saint-Briac, c’est bien ça le problème : ils ont de l’argent et sont dans la toute-puissance. »

Pour l’ancien procureur, « la loi doit être respectée » et « tous les gens qui ne la respectent pas sont des voyous ».

Les randonneurs, eux, attendent avec impatience que cette bataille juridique, longue de bientôt quarante ans, prenne fin. Selon la préfecture, le sentier devrait leur être ouvert en 2019.

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Édition du jour

Daté du jeudi 27 décembre

ournal numérique
 
 
 
2018

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La crise des gilets jaunes ( UFML syndicat)
Posté par: admin le 06 décembre

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2018

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BIOPRAT en maintenance
Posté par: admin le 02 décembre

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Veuillez nous excuser de l'impossibilité provisoire de vous connecter à BIOPRAT dont les serveurs sont en maintenance

2018

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Des dispositifs médicaux parfois jamais testés( cash investigation)
Posté par: admin le 26 novembre

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Suivant que tu seras puissant ou misérable...

 

 

 

 

 

 

Ce direct débutera mardi 27 novembre 2018 à 21h00

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France 2France Télévisions

Mis à jour le 25/11/2018 | 21:15
publié le 12/11/2018 | 09:31

 

Le magazine "Cash Investigation" (FacebookTwitter#cashinvestigati), en partenariat avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), a enquêté dans le plus grand secret sur les implants. Ces dispositifs médicaux entrent dans votre corps, servent à vous soigner, mais ne sont pas des médicaments. En France, des millions de patients en portent…

Implants mammaires, prothèses de hanches ou vaginales, stents, valves cardiaques… Marie Maurice et Edouard Perrin ont ausculté, en collaboration avec plus de 250 journalistes du monde entier, cette industrie du dispositif médical qui génère 316 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.

Des dispositifs médicaux parfois jamais testés !

Le magazine d’investigation présenté par Elise Lucet est allé à la rencontre de patients dont la vie a tourné au cauchemar après avoir été implantés. Il a notamment découvert que ces dispositifs médicaux, avant d’être mis sur le marché, étaient beaucoup moins contrôlés par les autorités sanitaires que les médicaments. Et certains ne sont même parfois jamais testés !

Dans ce numéro exceptionnel, "Cash" révèle également comment la loi du marché et la course à l’innovation prennent souvent le pas sur la santé des patients. Et il interroge les autorités sanitaires ainsi que les industriels du secteur. Après la diffusion de ce document, Elise Lucet reçoit des médecins et des représentants de patients sur le plateau. 

"Implants : tous cobayes ?", une enquête de Marie Maurice et Edouard Perrin diffusée mardi 27 novembre 2018 à 21 heures sur France 2.

LES TEMPS FORTS DE L'ÉMISSION

2018

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Le Conseil Nal Professionnel de Médecine nucléaire répond au COFRAC
Posté par: admin le 23 novembre

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2018

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Biogroup-LCD lève près de 180 M€ auprès de la Caisse de dépôt et placement du Québec – MediaPME
Posté par: admin le 21 novembre

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Biogroup-LCD lève près de 180 M€ auprès de la Caisse de dépôt et placement du Québec

Biogroup-LCD a signé un protocole d’accord avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), un investisseur institutionnel mondial de premier plan.

L’accompagnement de la CDPQ doit permettre à Biogroup-LCD de poursuivre sa stratégie de croissance externe au cours des années à venir en consolidant sa présence dans les régions où le Groupe est aujourd’hui présent et en se développant dans de nouvelles régions.

La transaction doit être finalisée fin Novembre 2018.

Détenu majoritairement par le Docteur Stéphane Eimer, Biogroup-LCD exploite plus de 300 sites de laboratoires de biologie médicale situés dans le Grand Est de la France (Alsace, Lorraine, Franche-Comté et Bourgogne), en Ile-de-France, en Corse et dans le Limousin. Le Groupe est spécialisé dans les analyses de routine, domaine sur lequel il est le deuxième acteur en France et le premier groupe indépendant avec un chiffre d’affaires pro-forma de plus de 400 M€ en 2017. Il emploie 3 500 personnes dont 350 biologistes.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est un investisseur institutionnel de long terme qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d’assurances publics et parapublics. Son actif net s’élève à 308,3 milliards de dollars canadiens (200,7 milliards d’euros) au 30 juin 2018. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers, ainsi qu’en placements privés, en infrastructures, en immobilier et en crédit privé à l’échelle mondiale.

   
2018

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Les radiologues répondent au COFRAC
Posté par: admin le 21 novembre

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document à télécharger en pdf cliquez ici :radiologues112018.pdf

 

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2018

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11 secondes ( nutranews.org)
Posté par: admin le 08 octobre

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11 secondes : c’est le temps que vous laisse votre médecin pour expliquer le motif de votre visite

« Alors, qu’est-ce qui vous amène ? », demande le médecin. C’est un moment décisif de la consultation. Le moment où le patient est censé raconter son histoire. Ses symptômes, ses inquiétudes, ses douleurs, ses ressentis, ses impressions, l’impact de ces ressentis sur son quotidien, son travail, ses relations familiales et sociales…

Malheureusement, ce récit ne durerait en moyenne que 11 secondes avant que le médecin ne l’interrompe et reprenne en main la consultation. C’est en tout cas le constat d’une équipe de chercheurs qui a analysé les premières minutes des consultations entre des patients et leurs médecins. Dans 54 % des cas, les médecins ne laissaient même pas l’opportunité à leur patient de s’exprimer librement, préférant leur poser des questions plus ou moins fermées (c’est-à-dire pour lesquelles le choix des réponses est limitée comme « Avez-vous des douleurs ? » ou « Vous dormez bien ? »).

Vers une déshumanisation de la médecine conventionnelle ?

Il y a 20 ans, plusieurs études avançaient un autre chiffre, toujours très bas mais sensiblement plus élevé, aux alentours de 21 secondes, signe que la médecine moderne poursuit sa voie de déshumanisation. Même s’il existe évidemment des exceptions, la parole du patient semble de moins en moins valorisée. Au contraire de la prescription de médicaments et surtout d’examens complémentaires qui n’ont jamais été aussi élevées. Désormais, ce sont ces examens qui proposent un récit à la place des patients. Mais c’est un récit qui ne s’intéresse qu’aux désordres biologiques ou morphologiques objectifs, c’est-à-dire mesurables, et qui s’épargne des problèmes plus subjectifs comme le stress, les inquiétudes, les maux de ventre chroniques, les problèmes de sommeil, les troubles de l’humeur, les comportements compulsifs… En fait, tout ce qui relève de la « bobologie », ces symptômes mineurs qui font « perdre du temps » aux médecins et qui sont si difficiles à décoder. Voilà pourquoi un nombre croissant d'entre eux se passeraient volontiers de tous ces problèmes mineurs qui pourraient attendre sans problème le lendemain matin, la semaine d’après, voire même les calendes grecques. Ces médecins font fausse route : la santé personnelle, les relations humaines et les facteurs environnementaux (alimentation, stress, aspirations personnelles...) sont des domaines interconnectés en permanence.

Si une personne est fatiguée, disons plus que d’habitude, est-ce que c’est parce qu’elle est malade, parce qu’elle a un problème familial ou parce qu’elle est surchargée de travail ? Ou peut-être les trois à la fois ? Si une personne a mal au ventre, est-ce qu’elle est malade ou est-ce l’anxiété qui, en abaissant le seuil de tolérance à la douleur, fait ressortir des douleurs que le cerveau ne perçoit pas habituellement ? Comment réussir à appréhender ces problèmes mineurs et proposer des pistes thérapeutiques adaptées en ne laissant les gens s’exprimer que pendant 11 secondes ? Le rôle du médecin consiste normalement à écouter le patient, sans jamais juger, à l’entendre vider son sac, pas pour identifier le médicament qui pourrait être le plus pertinent mais pour aider le patient à faire la part des choses, à identifier ce qui pourrait relever de phénomènes physiologiques normaux ou pathologiques, à proposer des démarches thérapeutiques simples et accessibles. En un mot, à mettre son expérience clinique ainsi que ses compétences médicales (et humaines !) au service de ces plaintes et de ces récits uniques.

Une redistribution de la parole dans les médecines complémentaires

La situation que l’on connait actuellement dans les cabinets des médecins est tout autre. Les salles d’attente bondées et la rapidité avec laquelle les consultations sont expédiées laissent place à une grande frustration. La frustration de n’avoir pas pu tout dire, de n’être considéré(e) que dans sa dimension physique, de ne pas être compris et même parfois d’être jugé. « Lorsque j’ai indiqué au cardiologue les traitements naturels que j’utilisais, il s’est mis à rire et à me taquiner en me faisant comprendre que j’étais naïve de croire en cette façon de me soigner » révèle Françoise, une adepte de la phytothérapie. Au fond, les médecins sont excusables : le système qui les a éduqués est gangréné par l’hyper-prescription de traitements médicamenteux dont on se demande s’ils ne bénéficient pas d’abord à ceux qui les prescrivent et aux compagnies qui les fabriquent. C’est ce système, lui-même très malade, qui les pousse à travailler jusqu’à 60 heures par semaine sans leur donner les moyens de replacer l’humain au centre des préoccupations. Les choses pourraient même s’aggraver dans les années à venir avec la pénurie de médecins qui s’annonce et la volonté de plusieurs syndicats dans le monde d’augmenter le prix de la consultation en fonction du nombre de « problèmes » du patient.

Ce besoin de parler et d’être compris, les individus le retrouvent désormais chez d’autres praticiens qui savent reconnaître le rôle de l’alimentation, de la gestion du stress et du style de vie dans la santé mentale et physique des gens. Ce sont les psychologues, les acupuncteurs, les nutritionnistes, les naturopathes, les hypnothérapeutes, les porteurs des médecines qu’on appelle « alternatives » et qui sont pour la plupart connues depuis des milliers d’années. Leur popularité galopante et les taux de satisfaction remarquables qu’elles suscitent ne sont pas là par hasard : alors que la médecine moderne semble avoir oublié à quel point cela peut faire du bien de parler et d’être écouté, les médecines traditionnelles ne l’ont jamais perdu de vue. Et aux preuves empiriques de leur efficacité s’ajoutent progressivement des preuves scientifiques...


Etude principale de l’article

Naykky Singh Ospina, Kari A. Phillips, Rene Rodriguez-Gutierrez, Ana Castaneda-Guarderas, Michael R. Gionfriddo, Megan E. Branda, Victor M. Montori. Eliciting the Patient’s Agenda- Secondary Analysis of Recorded Clinical Encounters. Journal of General Internal Medicine, 2018; DOI: 10.1007/s11606-018-4540-5

 

 

2018

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Les dépenses de santé en 2017 ( Ministère de la Santé)
Posté par: admin le 11 septembre

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cliquez ici pour lire

2018

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«Le management moderne est une tyrannie inefficace» : LE FIGARO 03/09/2018
Posté par: admin le 04 septembre

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EXCLUSIF - Mantra du «collectif», lourdeur des process, obsession de la transparence, réunions interminables et séminaires ludiques… Nicolas Bouzou et Julia de Funès passent en revue tous les maux du management contemporain. Le Figaro publie les bonnes feuilles de La Comédie (in)humaine, un essai iconoclaste et roboratif.

 

Hélas, rien ne change, malgré les alertes et les burn out...

2018

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Connaissez-vous le SUGRU ?
Posté par: admin le 14 août

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Ceci n'est pas un message publicitaire, mais une information  sur un produit pouvant rendre des services dans un laboratoire.

 

Le SUGRU est une pâte à coller intermédiare entre le provisoire ( ce collage peut être supprimé d'un coup de spatule)   et le définitif, qui peut être utile au laboratoire.pour fixer, protéger et rendre plus disponible les outils,  comme les pipettes par exemple,  en utilisant des aimants sur le mur et rondelles métalliques sur la pipette.( attention les aimants sont contre-indiqués chez les porteurs de pacemaker)

Il a été inventé par une irlandaise soucieuse de redonner vie à des produits qu'on allait jeter ou protéger ceux qu''on  voulat  faire durer, les modifier, en partant  par hasard des proprietés nouvelles  que prenait une pâte faite de sciure et de colle à joints silicone....

Ce produit a été commercialisé en utilisant le principe de la participation  financière du crowfunding, il a été classé prami les produits les plus innovants par le magazine TIME en 2010, et il  a reçu un prix de  l'innovation en 2018.

Sur you tube vous trouverez de nombreux tutoriaux et présentations  comme celle-ci:

 

 

SUGRU et aimants ( attention les aimants sont contre-indiqués chez les porteurs de pace maker)

 

 

2018

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Marseille - La Timone : deux internes blessés par les tirs d'un voisin très énervé
Posté par: admin le 06 août

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Marseille - La Timone : deux internes blessés par les tirs d'un voisin très énervé

 

 article en ligne en cliquant ici

 

Un voisin irascible tire à la carabine sur des internes qui dînaient

Par Laurent d'Ancona

Situé dans le centre hôspitalier universitaire, le bâtiment où sont regroupés une centaine d'internes
a été pris pour cible par l'habitant d'un immeuble voisin. Deux blessés dont un grave.

Situé dans le centre hôspitalier universitaire, le bâtiment où sont regroupés une centaine d'internes a été pris pour cible par l'habitant d'un immeuble voisin. Deux blessés dont un grave.PHOTO C.P.

 

Des futurs médecins tirés comme des pigeons alors qu'ils participaient à un banal barbecue d'été."On était juste réunis autour de quelques merguez et d'un peu de musique", s'étouffe un participant à ce repas entre internes de La Timone, à Marseille, qui s'est terminé dans l'angoisse et aux urgences, avec un homme dans un état grave.

Il était 22h30, vendredi soir, quand un voisin colérique, âgé de 21 ans, a pris pour cible à la carabine à plomb une cinquantaine d'étudiants en médecine et en pharmacie rassemblés sur la terrasse de l'internat. Après avoir poussé un premier coup de gueule contre "le bruit", le jeune majeur vivant à proximité du bâtiment universitaire est passé aux actes. En mode cow-boy : armé d'un fusil de type airsoft, le suspect a arrosé l'esplanade, blessant deux personnes. Imaginez la scène : des futurs professionnels de santé en train de se détendre un vendredi estival qui se retrouvent sous une pluie de plombs, au moins dix selon les constatations policières. "Ça n'a pas fait trop de bruit. Mais quand les premiers blessés se sont fait connaître, tout le monde a eu très peur, confie un interne. Forcément, des médecins qui sont dans une ambiance festive et reçoivent des coups de feu, ça fait penser au pire."

Assis sur une des tables au moment de la décharge, deux internes âgés de 25 à 28 ans ont reçu des plombs dans le corps. L'une, souffrant d'une blessure superficielle au dos, a été rapidement prise en charge par ses collègues et transportée aux urgences. L'autre a été plus sérieusement atteint par un projectile qui s'est logé au niveau du cou.

Transporté au bloc opératoire, son pronostic vital a même été un temps. Fort heureusement, hier matin, une fois le plomb extrait, ses jours n'étaient plus en danger. "Quand on voit sur les radios les dégâts que ça a causés et la manière dont ça a perforé la peau, on peut dire c'est du très gros plomb", grince un futur médecin. Qui s'insurge : "C'est quand même un geste de dingue ! Tout ça pour du bruit un vendredi soir, à 22h... À la limite, si on n'est pas content, on discute ou on appelle la police. On agit de manière civilisée ! Mais là, tirer comme ça sur des gens, c'est vraiment n'importe quoi".

Appelées sur les lieux, les forces de police n'ont pas mis longtemps à identifier, en fonction des témoignages récoltés sur place et de l'angle des tirs, un logement suspect situé à proximité l'immeuble occupé par la centaine d'étudiants. Interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, son locataire âgé de 25 ans a été placé en garde à vue. "Au départ, il a tout pris sur lui. Mais ensuite, en saisissant la gravité des faits, il a désigné un autre voisin qui serait venu chez lui pour avoir une meilleure position de tir sur les étudiants d'en face", indique une source policière.

La carabine retrouvée

Arrêté dans la matinée et placé à son tour en garde à vue, ce dernier a commencé par garder le silence. "Il nous a dit qu'il n'avait rien à nous dire. Peut-être se croyait-il dans un film de gangster ?", s'amuse un enquêteur. Sauf que la carabine qui a certainement servi à l'attaque a été retrouvée dans son appartement. "Devant l'évidence, il a fini par reconnaître son rôle", indique une source proche du dossier.Sa justification ? Simple, basique : "Il nous a dit que, chaque été, c'était la même chose. Les étudiants font la fête que ça l'empêche de dormir... Il a encore dit qu'il faisait chaud et qu'il était en colère..."

Hier soir, les deux hommes étaient toujours en garde à vue. Le tireur présumé devrait être prochainement déféré devant la justice. Preuve que cette affaire révélée par La Provence a suscité un certain émoi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn (LREM) a tenu, dans un tweet, à apporter "(s) on soutien aux internes de La Timone" et à "féliciter l'ensemble du personnel médical et de sécurité pour leur prise en charges des victimes".

"Regarde, il a le cou qui saigne !"

Président de l’association des internes de Marseille, Ahmed-Ali El Ahmadi raconte : "Ce n’était pas vraiment une fête mais un repas qu’organisaient les résidents entre eux, en bas, sur la terrasse de l’internat. Tout se passait bien... Jusqu’à ce qu’une interne viennent me voir, en me disant : ’J’ai reçu quelque chose dans le dos ! Un projectile !’ J’ai alors demandé à tout le monde de se mettre à l’abri. Les gens se sont cachés derrière un mur ou dans une salle... C’est là qu’un autre m’a dit : ’Ahmed, regarde ! Notre ami a le cou qui gonfle et qui saigne !’ Ses blessures étaient très inquiétantes. Dans son malheur, sa chance a été de bénéficier d’une prise en charge rapide et optimale, qui a permis d'éviter une catastrophe. Dans cette affaire, il y a la douleur et le choc psychologique, plus difficile à réparer. Pour les victimes, de se dire qu’elles auraient pu y passer. Pour tous, ça restera une expérience très désagréable et surtout très choquante. On était juste là pour passer un bon moment entre collègues de travail..."

2018

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La biologie médicale au milieu du gué ( LES ECHOS)
Posté par: admin le 03 août

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LA BIOLOGIE MÉDICALE AU MILIEU DU GUÉ
 

 

Entre modèle libéral et industrialisation, le secteur de la biologie médicale connaît des bouleversements sans précédent. Dans l’attente du prochain rapport de l’IGAS, les Académies de Médecine et de Pharmacie préconisent une pause dans les réformes en cours.
Lancée au début des années 2010, la réorganisation de la biologie médicale a entraîné une concentration inédite de ce secteur. Le nombre total de laboratoire de biologie médicale (LABM) est ainsi passé de 5 000 en 2008 à moins de 900 aujourd’hui, résultat des multiples fusions de laboratoires intervenues dans le secteur privé et des regroupements d’établissements hospitaliers dans le secteur public. Financée en partie par l’arrivée de fonds d’investissements (PAI, Cinven, Apax…) et de groupes industriels (Eurofins), cette concentration s’est traduite par l’émergence de réseaux puissants tels Cerba, Labco, Biomnis, Labosud ou Biogroup, dont les chiffres d’affaires annuels dépassent les 200 millions d’euros.
Rendu public début juin, le rapport réalisé par les Académies de Médecine et de Pharmacie s’oppose à ce processus de financiarisation et d’industrialisation du secteur de la biologie médicale. Pour ses auteurs, « l’entrée des groupes financiers a eu pour conséquence une augmentation considérable des prix de rachat des laboratoires, pouvant actuellement atteindre plus de 300 % de leur chiffre d’affaires annuel ». Une hausse qui rend de plus en plus difficile l’acquisition de parts dans le capital des laboratoires, en particulier pour les jeunes biologistes au patrimoine limité. Après 10 ans de réformes et de pressions tarifaires continues, le secteur vit un moment crucial de son histoire. Peut-il garder ce modèle mixte, entre exercice libéral et organisation industrielle, ou va-t-il basculer vers le modèle allemand ou néerlandais, 100 % industriel et qui a vu la disparition des biologistes libéraux ?

Simplifier les procédures de certification et renforcer le rôle du biologiste de proximité
Afin de préserver les spécificités du modèle français, les propositions formulées par les Académies visent à valoriser les compétences des biologistes et leur place dans l’organisation des soins ambulatoires : renforcement du partenariat biologiste-prescripteur, plus grande implication dans les actes de prévention et de dépistage, association au fonctionnement des centres de santé et des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP)… L’importance de la proximité physique est rappelée : maintien de l’obligation d’avoir la présence d’un ou plusieurs biologistes par site (en fonction du nombre de patients pris en charge) et exiger qu’ils y soient physiquement présents. Sur la question de l’accréditation complète des activités des laboratoires, les auteurs souhaitent que les obligations et procédures actuelles soient allégées : remplacement de l’obligation d’accréditation des analyses rarement effectuées ou très spécialisées par d’autres processus d’évaluation plus appropriés, et recours à des évaluations plus techniques que normatives.
Les Académies seront-elles entendues par l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générales des finances (IGF) qui préparent actuellement un rapport sur l’efficience et l’avenir du secteur ? Ce rapport, dont la publication est prévue d’ici la fin de l’été, devrait préciser l’orientation décisive du modèle français.

2018

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Un début de prise de conscience et de réaction face à la catastrophe ? ( le QDM)
Posté par: admin le 30 juillet

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Derrière ce titre sombre, un article qui découvre  tout ce que dit et alerte  BIOPRAT depuis 8 ans...On trouve ensuite  un article avec interview du DR COHEN du Syndicat National des Médecins Biologistes, qui marque peut être un début de prise de conscience officielle et de réaction face à la catastrophe sanitaire provoquée par cette réforme.

 

qdm2.jpg

2018

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Les nababs de l'Assemblée nationale ( LE POINT)
Posté par: admin le 17 juillet

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Nouailhac - Les nababs de l'Assemblée nationale

 

ARTICLE EN LIGNE CLIQUEZ ICI

On croyait avoir tout vu avec les gros salaires et les primes illégales de Bercy, mais il y a encore pire chez les hauts fonctionnaires de l'Assemblée !

Par 
Modifié le 06/06/2018 à 10:30 - Publié le 05/06/2018 à 08:42 | Le Point.frL'Assemblée nationale regorge de fonctionnaires très privilégiés...

© Aurelien Morissard / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP/ Aurelien Morissard

2018

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Proposition confraternelle de la plate-forme de veille sanitaire et normative VRNS
Posté par: admin le 08 juillet

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À titre confraternel et sans aucune relation commerciale,ni contre-partie,   nous vous présentons la plate-forme VRNS, élaborée par des biologistes, pour faciliter la veille normative .Pendant le mois de juillet 2018  cette plate-forme propose une réduction de 10% sur ses tarifs .Il suffit d'indiquer dans votre mail de demande "BIOPRAT VRNS 072018"

Voici son message de présentation:

 

Les 7 Raisons de choisir la plateforme de Veille Réglementaire Normatif et Scientifique VRNS:

 

 - Un gain de temps pour accéder aux textes de base  au plan Réglementaire Normatif et Scientifique

-  Eviter les écarts (veille externe incomplète et/ou inefficace) lors des évaluations COFRAC

-  L'Implication des pilotes de processus : chacun a accès à VRNS et fait sa veille

-  Des propositions d'action pour plus d'efficience

-  Une sécurité vis-à-vis des obligations réglementaires opposables au Laboratoire

-  Harmonisation des prestations de conseil sur les multisites

-  Une veille élargie aux textes scientifiques et multidisciplinaire (métrologie, qualité…)

 

 

Une plateforme de veille conçue par des biologistes pour des biologistes

 

L'addhésion a la plateforme se fait sous forme d'un abonnement annuel avec une réduction pour les addhérents de BIOPRAT de 10% pour le mois de juillet 2018

 

Pour tout renseignement contact@crb-management.fr

 

2018

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Baisses tarifaires :Paris: rassemblement de plus de 2000 kinés ( le FIGARO)
Posté par: admin le 06 juillet

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Quand aux  biologistes, ne rêvons pas...

 

campagne d'action le 5 juillet:

 

 

 

article du figaro :

Paris: rassemblement de plus de 2000 kinés

Scandant "kinés malmenés, santé en danger", environ 2000 kinésithérapeutes ont manifesté aujourd'hui devant le ministère de la Santé à Paris à l'appel de plusieurs syndicats pour réclamer une meilleure "reconnaissance" de leur métier, a constaté une journaliste de l'AFP.

» LIRE AUSSI - Les kinésithérapeutes en colère après la publication d’un arrêté sur la chiropraxie

"Non-reconnaissance de nos cinq années d'étude, non-revalorisation de nos actes... la liste est longue mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ce sont les compétences données au chiropracteurs", a égrené au micro Daniel Paguessorhaye, président de la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR).

A l'origine de leur colère, la publication d'un décret sur la formation en chiropraxie qui "reprend le référentiel de la formation en kinésithérapie", dit à l'AFP Stéphane Michel, président du Syndicat national des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR), un autre syndicat à l'initiative de la manifestation. Les kinés y voient une concurrence déloyale car la chiropraxie, qui entend soigner par des manipulations notamment vertébrales, n'est pas une profession de santé réglementée et les tarifs ne sont pas fixés par la Sécurité sociale.

» LIRE AUSSI - Kiné : les étudiants manifestent pour obtenir un niveau Master

Ils s'inquiètent aussi des "actes qui n'ont pas été revalorisés depuis longtemps" et réclament la reconnaissance d'un statut de master 2. "On est reconnus en Bac +4, on n'a pas le statut de master 2 même si on a fait une année de Paces (première année commune aux études de santé) avant nos quatre années en école de kiné", explique Léa, 21 ans, qui entre en troisième année de kinésithérapie à Reims. Huit représentants des kinés ont été reçus au ministère de la Santé, en l'absence de la ministre Agnès Buzyn en déplacement à Caen.

 
 
2018

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Professionnels de santé libéraux : le palmarès des revenus 2017 ( caduce.net)
Posté par: admin le 04 juillet

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Professionnels de santé libéraux : le palmarès des revenus 2017

( source : organisme de gestion UNASA)

Comme tous les ans l’Union Nationale des Associations Agréées a publié son recueil statistique sur les revenus des professions libérales, établi grâce à la collecte de données de 73 associations agréées adhérentes. Pour les 115 332 professionnels de la santé membres d'une AGA, l'année écoulée est une nouvelle fois plutôt morose avec un chiffre d'affaires stable à hauteur de 108 998 € HT ( 0.1%) et un bénéfice net avant impôt de 56 394 € soit une très légère augmentation de 0.27%, mais un pouvoir d'achat en baisse de 0.73% au vu de l'inflation de 1% en 2017 en France.

Si cette année encore les orthodontistes remportent de loin la palme des plus hauts bénéfices enregistrés avec 220 000 € en hausse de plus de 9% , suivi de loin par les néphrologues et les anesthésistes, les sophrologues restent en queue de ce palmarès avec moins de 10 000 € de revenus nets.


Les médecins généralistes affichent un bénéfice en hausse de 3.6%

Les 18247 médecins généralistes ont connu une activité dynamique. Leurs honoraires sont en hausse de 2.45% ( 3652 €) et leur résultat a bondi de 3,6% ( 3078 €) pour dépasser les 88 000 €. Ils ont pu profiter pendant 8 mois de l'année de la revalorisation de la consultation qui est passée de 23 à 25 € ainsi que d'une augmentation de 3% de la RSOP. Parallèlement avec 1.9% d'augmentation, les charges ont cru de façon modérée, ce qui explique que le résultat ait augmenté sensiblement plus que le chiffre d'affaires.

La situation des médecins spécialistes est très contrastée

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Pour les 12 320 médecins spécialistes, avec environ 1.6% d'augmentation moyenne des honoraires (204 843 € HT) et des résultats avant impôts (103 969 €), l'année 2017 est loin d'être économiquement inoubliable. Elle leur aura tout de même permis de gagner 0.5% de pouvoir d'achat, ce qui n'est pas négligeable. Cette moyenne cache de grandes disparités selon les spécialités.


Si les radiologues (-13%) et les angiologues (-11%) font grise mine avec une baisse de leur résultat comptable de 13 et de 11%, c'est loin d'être le cas des neurochirurgiens ( 42%), des médecins remplaçants ( 25%), des urologues ( 23%) , des chirurgiens orthopédiques ( 13%), des neurologues ( 12%) et des urgentistes ( 10%). Ces variations importantes sont cependant à relativiser avec la taille des échantillons qui avoisine souvent la centaine d'adhérents.

Les infirmières et les kinésithérapeutes en difficulté ?

Les années se suivent et se ressemblent pour les 24 437 infirmières libérales qui ont vu cette année encore leurs recettes baisser de 1.19% à hauteur de 77 877 € pour un résultat de 45 160 € en baisse lui aussi de 0.8%. En prenant en compte l'inflation, c'est une baisse de près de 2% de pouvoir d'achat que les infirmières doivent amortir tout comme en 2016. Si la mise en place des infirmières en pratique avancée devrait permettre à certaines d'entre elles de mieux s'en sortir à l'avenir, la tendance sur ces dernières années n'est pas bonne et les négociations conventionnelles s'annoncent plus que jamais tendues.


Pour les 31 586 kinés, pas de quoi se réjouir non plus avec des honoraires (77 934 €) et des bénéfices (40 970 €) en baisse de 0.1%.
Pour les chiropracteurs (-8%), les diététiciens (-3%) et les psychomotriciens (-2.7%), les résultats comptables se sont significativement dégradés.

 Tableau de synthèse des revenus 2017 des professionnels de santé libéraux

Métier Echantillon Honoraires nets HT en € Evolution vs 2016 en % Bénéfice comptable en € Evolution vs 2016 en %
Médecins généralistes 18247 152 641 2,45 88 277 3,61
Médecins Spécialistes 12320 204 843 1,54 103 969 1,67
Infirmier 24437 77 877 -1,18 45 160 -0,8
Kinésithérapeute 31586 77 934 -0,1 40 970 -0,16
TOUS 115332 108 998 0,1 56 394 0,27
           

  Tableau détaillé, triable et filtrable des revenus 2017 des professionnels de santé libéraux

 

Source : http://www.unasa.fr/

 

Les honoraires nets sont calculés sur la base du chiffre d'affaires moins les rétrocessions dues aux remplaçants.
Le bénéfice comptable s'entend  par la différence entre les honoraires nets et les charges d'exploitation, avant impôts.

2018

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2019: 95 millions d'euros en moins sur la biologie ( LE FIGARO)
Posté par: admin le 28 juin

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Sur l'article du Figaro: " Par ailleurs 95 millions d'euros d'économies seront réalisés sur les actes de biologie et 120 millions auprès des paramédicaux en particulier kinés et infirmières."

La biologie médicale a connu déjà d'autre baisses malheureusement, mais l'ampleur et le  ciblage de celles en préparation sur 2019, montre bien que le prétexte de la  réforme de la biologie a  dû passer par là.

Les décideurs instititutionnels, conscients en plus de la passivité légendaire de la profession,  ne  se sont  certainement pas privés de surfer sur  ce nouvel argument  qu'elle  leur a servi sur un plateau.

Grâce à la réforme , le prétexte  "des gisements de productivité "un peu émoussé depuis tant d'années, a dû reprendre du service ... Et pour longtemps...

 

 

 

Les 4 pistes de l'Assurance-maladie pour économiser 2 milliards en 2019

Les 4 pistes de l'Assurance-maladie pour économiser 2 milliards en 2019

Dans son rapport annuel publié jeudi, la Caisse nationale d'assurance maladie mise sur la prévention, l'ambulatoire, une plus grande efficience des prescriptions et une lutte accrue contre la fraude.

Comment garder sous contrôle les dépenses de santé (195,2 milliards d'euros en 2018), dont la hausse doit être contenue à 2,3% au cours des prochaines années conformément à la loi de programmation des finances publiques, alors qu'elles grimperaient naturellement de 4% par an du simple fait du vieillissement de la population? Pour tenir ce cap serré, la Caisse nationale d'assurance maladie, dirigée par Nicolas Revel, a présenté jeudi 4 grandes pistes d'économie pour 2019, susceptibles de générer 2 milliards d'euros d'économies.

» LIRE AUSSI - Sécurité sociale: une amélioration des comptes qui reste très fragile

● 410 millions d'économies réalisées grâce à de meilleures prises en charge: l'Assurance maladie entend économiser 200 millions d'euros en accélérant le virage ambulatoire, en particulier en augmentant de 3 points le taux de chirurgie ambulatoire qui était de 54,7% en 2017 avec l'objectif d'atteindre 70% en 2022. Elle entend aussi développer de nouveaux programmes d'accompagnement des retours à domicile (dits PRADO) qui devraient permettre d'éviter 70 millions d'euros de dépenses en 2019. Enfin 30 millions supplémentaires pourraient être économisés grâce à l'encouragement de nouvelles modalités de prise en charge qui favorisent le rétablissement précoce des capacités du patient après une chirurgie. L'objectif est aussi de gagner 90 millions en améliorant la pertinence du recours aux séjours en soins de suite et de réadaptation, dont le coût moyen s'élève à 5 112 euros alors qu'une prise en charge en ville s'élève en moyenne à 894 euros. Enfin, 20 millions d'euros peuvent être gagnés en substituant 40.000 journées à l'hôpital par de l'hospitalisation à domicile.

» LIRE AUSSI - Le nouvel hôpital privé de Dijon: optimiser le parcours de soins

● 1,38 milliard d'économies en améliorant la pertinence des prescriptions et des actes: l'Assurance-maladie entend économiser 160 millions en encourageant toujours plus la diffusion des médicaments génériques et des biosimilaires. L'objectif est également de gagner 175 millions d'euros sur les transports sanitaires, notamment en remplaçant 15% des trajets en ambulance par des transports assis professionnalisés, en augmentant de 20% les transports partagés, et en évitant des déplacements grâce au recours à la télémédecine. Autre poste important: les indemnités journalières versées aux patients en arrêts de travail où la Cnam espère gagner 100 millions d'euros, notamment grâce à la poursuite de la campagne d'accompagnement auprès des médecins forts prescripteurs qui devrait contribuer à réduire d'une journée chaque arrêt de travail. Par ailleurs 95 millions d'euros d'économies seront réalisés sur les actes de biologie et 120 millions auprès des paramédicaux en particulier kinés et infirmières.

» LIRE AUSSI - Les médecins prescrivent toujours plus d'arrêts de travail

 220 millions d'euros d'économies en renforçant la lutte contre la fraude et les abus en ville et à l'hôpital: cela reste une priorité alors que 270 millions d'euros de fraude ont été détectés et stoppés en 2017, un montant en hausse de 10% par rapport à 2016. Le bilan 2017 fait notamment ressortir une hausse du rendement des contrôles relatifs à la couverture maladie universelle complémentaire CMU-C (+55%), aux prestations en nature (+27%), et aux indemnités journalières (+22%).

 Éviter des dépenses à venir en développant la prévention: la Cnam multiplie aussi les efforts de prévention en matière de vaccination et de lutte contre le tabagisme ou la consommation d'alcool. Elle a également généralisé en 2018 le dépistage organisé du cancer du col de l'utérus. Autant d'actions qui visent à prévenir des dépenses futures.

 

2018

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Levothyrox : Merck de nouveau condamné à fournir l'ancienne formule ( Dauphiné libéré)
Posté par: admin le 08 juin

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Levothyrox : Merck de nouveau condamné à fournir l'ancienne formule

Photo d'illustration Julio Pelaez

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  • La cour d'appel de Toulouse a confirmé la décision du tribunal de grande instance, obligeant Merck à fournir l'ancienne version du Levothyrox à une vingtaine de patients qui s'étaient plaints des effets secondaires de la nouvelle formule.
 

Victoire pour les patients. Ce jeudi, la cour d'appel de Toulouse a de nouveau condamné le laboratoire pharmaceutique allemand Merck, qui produit le Levothyrox, à fournir l'ancienne formule de ce médicament contre la thyroïde à 25 patients de Haute-Garonne qui s'étaient plaints des effets secondaires de la nouvelle version, rapporte La Dépêche.

Cette obligation s'accompagne d'une astreinte de 10 000 euros par jour si Merck ne fournit pas l'ancienne formule.

"Cette décision va bien embêter Merck, parce qu'ils ont décidé de ne plus fabriquer l'ancienne formule. Ils vont donc devoir trouver une solution, parce que dès aujourd'hui, si un de mes clients va en pharmacie et qu'il n'y trouve pas de Levothyrox, le laboratoire a 48 heures pour lui en fournir, sinon il s'expose à 10 000 € d'astreinte par jour de retard et par patient", a commenté Me Jacques Lévy, l'avocat des plaignants.

Déjà condamné en novembre 2017

La cour d'appel confirme donc la décision prise en novembre 2017 par le tribunal de grande instance de Toulouse, dont Merck avait fait appel.

Le 14 novembre, le juge des référés de Toulouse avait condamné le laboratoire à fournir "par le biais des circuits de distribution et de commercialisation, sans délai" le produit ancienne formule aujourd’hui dénommé Euthyrox aux 25 patients de la Haute-Garonne qui avaient adressé une requête devant cette juridiction.

Merck a annoncé dans un communiqué sa décision de se pourvoir en cassation.

Me Jacques Lévy a également l'intention de déposer une nouvelle assignation en justice, visant à ce que les patients victimes d'effets secondaires avec la nouvelle formule du Levothyrox obtiennent une indemnisation.

2018

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Droit vers un Krach sanitaire ….( Syndicat UFML)
Posté par: admin le 07 juin

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Rappel news bioprat : constituez vous même un système de mesure de température frigos/congélateurs/ambiant
Posté par: admin le 05 juin

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Revalorisation des honoraires médicaux ( syndicat des medecins libéraux)
Posté par: admin le 01 juin

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2018

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Et si la démarche qualité était la mort de la qualité ? (JIM)
Posté par: admin le 01 juin

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Et si la démarche qualité était la mort de la qualité ?


Paris, le samedi 26 mai 2018 – Le malaise traversé par l’hôpital public, qui concerne tout autant la souffrance des professionnels de santé que la dégradation de la prise en charge des patients, occupe une place majeure non seulement dans les médias mais aussi dans les préoccupations du gouvernement. Pour y répondre, des pistes sont avancées, parfois présentées dans un verbiage qui trahit une certaine incertitude, voire une interdiction. On parle par exemple de "certification", de "procédures de contrôle", de "démarche qualité". Au-delà du fait que ces formules demeurent souvent creuses, de telles perspectives inquiètent. Si le diagnostic est partagé, le traitement divise. Faut-il réellement renforcer les "démarches qualité" et les "procédures" en tous genres pour guérir un hôpital qui semble déjà tant souffrir du carcan administratif ?

Une agonie de qualité

En guise de réponse, le docteur Laurent Vercoustre propose sur son blog Focale hébergé par Le Quotidien du médecin une anecdote éclairante. Le gynécologue obstétricien évoque la visite peu avant son départ à la retraite d’un inspecteur de la Haute Autorité de Santé (HAS) dans le cadre de « la phase 3 du processus d’accréditation » de son établissement, autant de termes dont le docteur Laurent Vercoustre reconnaît qu’ils le déconcertent. « Sa seule question fut : "et chez vous comment ça se passe pour les fins de vie ? ". Je le regardai éberlué, il me posait cette question, comme un inspecteur des ventes d’une grande surface aurait demandé à son vendeur si le dernier modèle d’écran plat se vendait bien. J’eus envie de lui dire que les patientes étaient très contentes de leur agonie et que si elles le pouvaient, elles reviendraient volontiers mourir dans notre service. Mais, je me contentai de lui répondre que notre problème était plus aux débuts de vie qu’aux fins de vie, je lui fis en effet remarquer qu’il se trouvait dans une maternité». Si l’inspecteur avait ainsi insisté sur cet aspect, c’est que la prise en charge de la douleur était alors l’item de référence de la HAS et que les inspections ne semblaient donc ne se faire qu’à travers ce prisme et le respect de « la magique échelle numérique, EVA ». Or, Laurent Vercoustre se souvient d’une patiente prise en charge quelques jours après le passage de l’inspecteur, souffrant de coliques néphrétiques au cours de sa grossesse. Elle avait déploré la mauvaise prise en charge de ses intenses douleurs. « J’allai voir son dossier, la douleur avait été soigneusement chiffrée et notée tout au long de son séjour. Nous avions bien exécuté les recommandations de la HAS, et en définitive pour notre charmant inspecteur, c’était bien là le plus important », observe-t-il.

Plus que des normes de qualité des hommes de qualité 

Pour Laurent Vercoustre, cet exemple est la démonstration de l’inadéquation entre les procédures standardisées de contrôle et la réalité du soin. Le praticien poursuit sa réflexion en considérant que par définition, la complexité humaine de la relation de soin empêche qu’elle puisse être résumable par des échelles et autres grilles à double entrée. « La démarche qualité imposée par la HAS représente une de ces monumentales impasses conceptuelles dans lesquelles notre société aime à se fourvoyer. Simplement parce qu’un soin ce n’est pas un objet. On ne contrôle pas la production de soins comme la production de voitures. La dérive qui veut que la qualité soit toujours quantifiable, est l’image de notre modernité qui prétend tout mesurer (…). Certes, on peut parfaitement recenser les gestes, les précautions d’asepsie, la conformité du matériel nécessaire pour poser une sonde à urine par exemple. Mais, dès qu’on donne au mot soin son sens le plus élevé, celui d’un acte impliquant la connaissance médicale et la relation de deux personnes, le médecin et son patient, on a à faire alors à un tout autre ordre de vérité » remarque-t-il. Bien plus certainement que des "normes qualité", ce sont les hommes de "qualité" pour reprendre l’expression du XVIIIème siècle qu’il est nécessaire d’encourager. « Seul un système capable de promouvoir les individus de valeur peut élever la qualité. Or c’est exactement le contraire qui se passe aujourd’hui à l’hôpital. Par ailleurs un soignant doit répondre de ses actes devant une personne et non à l’aune de normes. Personne devant laquelle, il est responsable de ses actes mais dont il attend aussi une reconnaissance », complète le praticien.

Une évaluation d’une trop stricte qualité ?

Les limites de la standardisation en médecine apparaissent également dans un court billet du Dr Jean-Claude Grange, auteur du blog Docteur du 16, qui fait l’énumération de différents résultats statistiques mettant en évidence l’absence de validation de nombreuses pratiques pourtant régulièrement appliquées en médecine, probablement en partie parce qu’elles échappent à la protocolisation et à la rigueur de certaines démarches d’évaluation. « Prasad et Cifu ont analysé 2044 articles parus dans le New England Journal of Medicine entre 2001 et 2010. Parmi les 1344 articles qui étudiaient une pratique médicale, 363 (27 %) concernaient des pratiques standards. 138 articles (38 %) confirmaient l'intérêt de ces pratiques. 146 articles (40,2 %) montraient que ces pratiques n'étaient pas plus efficaces ou pires que les précédentes ou que pas de traitement du tout. 79 articles (21,8 %) ne pouvaient conclure. Les auteurs en concluaient que seules 38 % des thérapies standards étaient efficaces ! », résume l’auteur de Docteur du 16. De tels résultats signalent les limites des arguments invoquant l’absence de validation scientifique pour rejeter certaines pratiques médicales (telle l’homéopathie, remarque Jean-Claude Grange) et rappellent la difficulté de l’évaluation de certaines approches.

Une réflexion de qualité à mener

Le refus de l’adoption de normes, notamment d’hygiène et de sécurité, ou d’une évaluation scientifique de l’efficacité ne peut cependant pas être la réponse à la constatation de ces dérives et de ces limites, sauf à vouloir renouer avec une médecine non fondée sur les preuves qui serait sans doute plus dangereuse que toutes les démarches qualité. Il apparaît cependant essentiel de s’interroger sur la pertinence de certains réflexes administratifs totalement déconnectés des réalités humaines, sur le risque de transformer un processus dont l’objectif est l’amélioration des soins en une doctrine dogmatique aveugle.

Pour explorer d’avantage le sujet vous pourrez relire les blogs de Laurent Vercoustre : http://blog.laurentvercoustre.lequotidiendumedecin.fr/2018/05/22/le-discours-qualite-une-farce-tragique/
Et de Jean-Claude Grange : http://docteurdu16.blogspot.fr/2018/05/la-medecine-minquiete-microfrictions-96.html

Aurélie Haroche

2018

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Un système pour voir les veines en Infra Rouge ( à raccorder à un PC)
Posté par: admin le 31 mai

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veinfinder.jpg

2018

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Là, on ne brandit pas la qualité !( Europe 1)
Posté par: admin le 11 mai

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L'immense majorité des personnes qui vous répondent

quand vous composez le 15 n'ont pas bénéficié de formation

 

 

Mort de Naomi :

comment sont formés les opérateurs du Samu ?

 18h37, le 09 mai 2018, modifié à 18h41, le 09 mai 2018
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Mort de Naomi : comment sont formés les opérateurs du Samu ?Photo d'illustration : Au téléphone, les assistants de régulation médicale doivent recueillir des informations et orienter les malades en fonction de l'urgence de leur état.@ AFP
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Le Samu est pointé du doigt après la mort de Naomi Musenga, 22 ans, dont l'appel de détresse a été sous-estimé et moqué par l'opératrice qui l'a reçu. Mais ces agents sont-ils bien préparés ?

Chaque année, plus 20 millions de personnes font appel au Samu en composant le 15. Autant de personnes qui passent d'abord par le standard, accueillies par ce que l'on appelle un ARM, un assistant de régulation médicale. C'est ce qui est arrivé Naomi Musenga, le 29 décembre 2017. Ce jour-là, souffrant de terribles douleurs au ventre, cette femme de 22 ans, mère de famille, est reçue par l'une des opératrices du Samu de Strasbourg, qui lui répond en se moquant et refuse de lui envoyer des secours. Naomi Musenga meurt quelques heures plus tard, victime d'un infarctus. 

"On ne peut qu'être effaré par le ton, le fond et la forme" de cet entretien, "qui ne répond absolument pas aux procédures et à ce que l'on enseigne dans les Samu", estime le docteur François Braun, président de l'association Samu Urgences de France, joint par Europe 1. Mais de quelle formation a réellement bénéficié cette opératrice du Samu ?

Un rôle essentiel de compréhension et d'orientation. Tout d'abord, il s'agit de bien définir ce métier, qui n'existe quasiment qu'en France. L'ARM n'est pas docteur lui-même, mais est pourtant le premier maillon de la chaîne de secours. Son rôle est de recueillir rapidement des données fiables sur l'état de la personne qui ne se sent pas bien, et de l'orienter vers la structure la mieux adaptée (médecin régulateur, SOS Médecins, pompiers, etc) en fonction de la gravité et de l'urgence de l'appel. Le tout en prenant en compte du stress, voire de la panique, qui peut envahir l'appelant, qu'il s'agisse de la personne en détresse ou d'un proche assistant à la scène. Calme et empathie sont donc de rigueur.

Actuellement, "entre 2.000 et 2.500 ARM sont en fonction dans les 104 Samu français", précise François Braun.

 

ENTENDU SUR EUROPE 1
L'immense majorité des personnes qui vous répondent quand vous composez le 15 n'ont pas bénéficié de formation
 

 

De très rares formations. Lorsqu'il écoute l'enregistrement de la conversation entre l'opératrice du Samu de Strasbourg et Naomi Musenga, Jean-Pierre Palka est sidéré, confie-t-il à Europe 1. Il dirige à La Madeleine, dans le Nord, l'une des seules formations au métier d'ARM en France. Depuis sa création il y a quinze ans, entre 20 et 25 opérateurs ont été formés chaque année. "C'est loin de pouvoir combler les besoins dans toute la France", fait-il remarquer. Mais surtout, cette formation spécifique d'un an (560 heures de cours théoriques et pratiques, couplées à des stages) n'est pas obligatoire pour les futurs professionnels. De fait, "l'immense majorité des personnes qui vous répondent quand vous composez le 15 n'ont pas bénéficié de formation. Ils sont simplement formés sur le tas", atteste le directeur. Certains ARM ont toutefois pu suivre une formation d'adaptation à l'emploi, dispensée par des médecins urgentistes. "Mais elle est bien plus courte que la nôtre", précise Jean-Pierre Palka.

 

Des mises en situation nécessaires. Moqueries, mépris, absence de considération et de discernement… L'opératrice du Samu qui a pris l'appel de Naomi Musenga, et qui a depuis été suspendue de ses fonctions à titre conservatoire par la direction des hôpitaux de Strasbourg, semble avoir manqué à ses devoirs. "Aucune des personnes que nous formons n'aurait pu répondre de cette manière", assure à Europe 1 Caroline Delbaere, formatrice principale au métier d'ARM au lycée Valentine-Labbé à La Madeleine. Les étudiants – souvent du personnel hospitalier en réorientation ou en reclassement - sont amenés à des ateliers de simulation, conduits par des ARM du Samu 59 et du Samu 62. Ceux-ci reproduisent des scénarios réels d'appels de personnes en détresse, en français ou en anglais, et évaluent leur prise en charge par les étudiants. "Ils doivent être toujours à l'écoute, rassurer l'appelant et aller à l'information nécessaire", précise la formatrice. Pour plus d'efficacité, ils disposent de "fiches réflexes" en fonction des situations médicales auxquelles ils sont confrontés, avec des questions spécifiques à poser.

Pour une réforme des formations. Surtout, complète Caroline Delbaere, ces futurs ARM doivent suivre des cours de psychologie et de techniques de communication, "sur la gestion du stress, la reformulation, l'adaptation". Des qualités qui permettent de distinguer, selon Patrick Pelloux, médecin urgentiste joint par Europe 1, "les vrais professionnels des autres". Sur BFMTV mercredi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a jugé de son côté que la mauvaise prise en charge de Naomi Musenga n'était "pas une question de moyens", mais "une question de formation, d'empathie, d'écoute."

Patrick Pelloux, par ailleurs président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), plaide pour "une réforme de la formation initiale, mais aussi de la formation continue". Une réforme qui "ne passera que par une hausse des moyens, du nombre de personnels et une revue des conditions de travail." Pour lui, "il faut qu'on ait au niveau des centres d'appels de secours les mêmes critères de qualité que ce que vous avez dans certains 'call-centers' pour répondre à des problèmes de cartes bleues".

En septembre 2017, un rapport d'information du Sénat sur les dysfonctionnements aux urgences dénonçait "un métier très difficile" exercé "par des personnes manquant d'expérience, quand ce n'est pas tout simplement d'une formation initiale". Les rapporteurs proposaient alors de mettre en place une formation initiale standardisée d'au moins deux ans, sanctionnée par la délivrance d'un diplôme obligatoire pour exercer ce métier. Un rapport qui, suite au drame de la mort de Naomi Musenga, bénéficiera peut-être d'un plus fort écho auprès du ministère de la Santé.

 

 

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2018

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Le système de santé est à bout de souffle", estime le président de l'ordre des médecins (JDD)
Posté par: admin le 29 avril

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Le système de santé est à bout de souffle", estime le président de l'ordre des médecins

 23h45 , le 28 avril 2018
PREMIUM

Le président du Conseil national de l'ordre des médecins, Patrick Bouet, tire la sonnette d'alarme dans une interview au JDD. Il estime que le "système est à bout de souffle".

 
Une interne urgentiste à Quimper (Bretagne). (Olivier Jobard/ M.Y.O.P)
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De la colère mise en mots. Depuis son accession à la tête du Conseil national de l'ordre des médecins en 2013, Patrick Bouet ausculte le système de santé. Il recueille les doléances des soignants, souvent proches du burn-out, mais aussi celles de patients remontés contre les déserts médicaux ou l'attente aux urgences. Dans un ouvrage qui paraît mercredi, le généraliste livre son inquiétant diagnostic : l'impératif de réduction des dépenses serait la seule véritable boussole de nos dirigeants politiques. Le propos, accusatoire, surprendra dans la bouche du président d'une institution réputée pour sa frilosité. Mais Bouet rappelle que l'ordre vichyste a été refondé par de Gaulle à la Libération et que le Général lui avait donné pour mission d'assurer l'accès au soin de tous. Dans son essai, le docteur Bouet propose aussi quelques remèdes : la construction de projets collectifs ancrés dans les territoires et des investissements financiers massifs. Interview.

Lire aussi : Macron va faire des annonces pour la santé, mais pas de grande réforme en vue

 

 

 

2018

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Les ARS Provence condamnées pour validation de montages litigieux ( Le Quotidien.fr)
Posté par: admin le 19 avril

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Des montages litigieux?

Ce n'est pas possible !

Mais que c'est étonnant !!!

Article  en ligne en cliquant ici 

Financiarisation des laboratoires : le Syndicat des biologistes remporte une bataille

Marie Foult
| 17.04.2018
 
  • Financiarisation des laboratoires : le Syndicat des biologistes remporte une bataille

    By Marie Foult

Crédit Photo : S. ToubonZoom

Le Syndicat des biologistes (SDB) a gagné une manche contre le groupe Cerba Healthcare, réseau international de laboratoires de biologie médicale. Dans un jugement rendu le 29 mars, le tribunal administratif de Marseille a donné raison au syndicat en annulant une série de décisions prises par l'agence régionale de santé (ARS) PACA.

Ces 11 décisions – prises entre 2015 et 2016 – autorisaient, à l’occasion d’une fusion avec un cabinet de biologie médicale, le fonctionnement du laboratoire multisite exploité par Biotop Développement (aujourd’hui Cerballiance Provence).

Dès 2015, le SDB avait déposé une requête à l'encontre de la première décision, estimant qu'elle validait une opération de fusion réalisée en violation des règles de détention du capital dans les cabinets de biologie médicale. La réforme de la biologie médicale de 2013 prévoit en effet que plus de la moitié du capital social d'une société d'exercice libéral doit être détenue par des biologistes médicaux exerçant dans la société.

Pugnacité

Le juge administratif donne finalement raison au syndicat, considérant notamment que les règles de la loi de 2013 n'ont pas été respectées par le laboratoire lors de la fusion. Cela ne permettait donc pas à l'ARS d'autoriser cette fusion, estime le tribunal.

L'arrêt « vient conforter plusieurs années d’efforts et de pugnacité », se félicite le SDB. « Il est de notre devoir de mener ce combat du respect de la loi par tous, même contre des groupes puissants, analyse François Blanchecotte, président du SDB. Il n’est pas acceptable que, depuis des années, des montages juridiques litigieux permettent à certains acteurs de contourner le texte et l’esprit même de la loi de mai 2013. »

L’application de la décision d’annulation est différée de six mois pour permettre à Cerballiance Provence de régulariser la situation. L’ARS PACA est condamnée à verser 3 500 euros au SDB (au titre des frais d’avocats).

2018

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Quand une caste décrète ce qui est l'avenir du secteur médical. (article du JDD)
Posté par: admin le 09 avril

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Quand une caste décrète ce qui est l'avenir du secteur médical.

La médecine est un art, pas un produit industriel.

Même si cet art emprunte par moment des voies techniques ou industrielles, ce n'est que pure folie que de croire et faire croire à une société qui se" boboise "que, parce maintenant on prends son rendez-vous depuis son téléphone portable, soigner se résume désormais à : " je clique" .

Il semble qu'aucun décideur auquel fait allusion cet article n'appartienne au corps médical et de sache ce qu'est la rencontre et le soin au patient, ce qui ne l'empêche pas de décréter ce que sera demain la vérité pour ce secteur .
Ils brandissent pour se crédibiliser aux yeux des politiques, des économies et une rationalisation des soins dans un pays où pourtant les tarifs de santé sont parmi les plus bas des pays industrialisés, et la rationalisation poussée déjà jusqu'à l'absurde...
En faisant croire aux bobos urbains et autres hypsters cocoonés dans leur tablettes 4G, que d'avoir les résultats de sa radio  ou ses analyses sur son portable c'est le must, ils ne feront qu' éloigner la médecine de son but essentiel : l'humain.

Imaginez le résultat: un médecin qui n 'a plus le patient devant lui , mais une suite de fichiers PDF, JPEG et MP3, et le patient au bout du fil lui demandant de faire le diagnostic illico...
Imaginez le climat anxiogène provoqué par cette technicité qui cherche à réduire le geste médical, et et d'un patient qu'on a convaincu que la médecine c'était "je clique" .


Ce qui aboutira paradoxalement à une multiplication d'examens complémentaires, une répétition des contrôles, à l'opposé des espérances financières brandies qu'une simple visite conventionnelle aurait évitées...

 lisez l'article du jdd ci dessous:

La santé, un secteur en pleine révolution

 20h00 , le 7 avril 2018

LES MATINS DE L'ECO – Réunis au siège de OnePoint à Paris, chefs d'entreprise et acteurs de l'économie ont débattu jeudi 29 mars de la santé de demain. Une discussion animée par Rémy Dessart, rédacteur en chef au JDD, et Valérie Hoffenberg, présidente du Connecting Leaders Club, co-organisatrice de l'événement.

Thibault Lanthier (Mon Docteur), Kiryakos Chebel( Accenture), Valérie Hoffenberg (CLC), Jacques de Peretti (Axa France), Rémy Dessarts (Le JDD), Cécile Morvan (Proximité e-Santé) et Vincent Champain (GE Digital Europe).

Thibault Lanthier (Mon Docteur), Kiryakos Chebel( Accenture), Valérie Hoffenberg (CLC), Jacques de Peretti (Axa France), Rémy Dessarts (Le JDD), Cécile Morvan (Proximité e-Santé) et Vincent Champain (GE Digital Europe). ( Erez Lichtfeld)
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A quoi ressemblera la santé de demain? De la prise de rendez-vous à l'acte médical, l'innovation numérique transforme toutes les étapes du parcours de soins et notre rapport à la santé s'en trouve bouleversé. Un progrès qui nourrit de grandes perspectives mais suscite aussi des craintes. S'ils insistent sur la nécessité d'encadrer les nouvelles pratiques, les invités des Matins de l'économie veulent voir dans ces innovations un pas en avant. "Les technologies provoquent des révolutions en matière d'amélioration des soins qui dépassent les fantasmes et les craintes qui existent, estime Vincent ­Champain, directeur général de GE Digital ­Foundry Europe. On va mieux outiller les médecins, qui, en gagnant du temps sur le diagnostic, pourront se concentrer davantage sur les soins."

Il assure que l'innovation technologique ne remplacera en rien l'humain mais générera un "médecin augmenté" capable de répondre à de nouvelles problématiques. "La technologie va permettre de réduire considérablement le coût global des soins", souligne Kiryakos Chebel, directeur exécutif santé chez Accenture. Comme les autres intervenants, il note que la santé connectée va permettre de développer la prévention, un aspect sur lequel le gouvernement a insisté fin mars en dévoilant son plan dans le domaine.


Le rôle moteur du secteur privé

Les opportunités offertes par Internet décuplent les offres à distance, à commencer par la prise de rendez-vous, un secteur dans lequel le site MonDocteur est un pionnier en France. "Nous avons déjà géré 50 millions de consultations en quatre ans", explique Thibault Lanthier, cofondateur et directeur général du site. Le patient redevient acteur de sa santé et peut interagir différemment avec son médecin. Il assure que la prise de rendez-vous n'est qu'une "porte d'entrée" dans ce secteur en plein essor. "On n'est qu'au début de cette révolution numérique. La téléconsultation sera une autre étape, une autre façon de parler avec son médecin. Il existe un certain nombre d'actes pour lesquels il sera plus simple de voir son médecin sur son smartphone ou sa tablette que via une consultation physique pas toujours nécessaire."


Pour le PDG d'Axa France, Jacques de Peretti, le secteur privé doit jouer un rôle moteur dans cette révolution en apportant son "agilité". Son entreprise a déjà développé un système de consultations médicales par téléphone accessible 24 h/24 et 7 j/7, un service complémentaire au suivi par le médecin traitant. "Nous déployons aussi chez nos clients, en partenariat avec H4D, des cabines de téléconsultation qui permettent de faire un bilan de santé de façon autonome accompagné d'un didacticiel qui offre la possibilité de réaliser jusqu'à 12 examens médicaux à distance", assure-t‑il. Une façon de lutter contre l'engorgement des services d'urgence et les déserts médicaux. "Pour répondre à certaines carences de la santé au travail, nous travaillons avec la start-up Padoa, qui, grâce à une ­plateforme technologique innovante, permet aux équipes médicales d'y voir plus clair sur le diagnostic santé des collaborateurs et d'élaborer des plans de prévention ciblés", détaille Jacques de Peretti.

Rassurer médecins et usagers

Des projets qui se heurtent trop souvent aux contraintes du terrain : peu de coordination entre les différents acteurs, manque de formation des personnels de santé et crainte des usagers vis‑à-vis de ces nouvelles méthodes. Cécile Morvan, créatrice du collectif Proximité e-santé, résume le problème à travers un exemple : "Les objets connectés pourraient permettre de faciliter un suivi médical à distance. Mais il faut qu'ils soient remboursés par la Sécurité sociale pour se répandre et que les médecins les utilisent. Il faudrait également que des sessions de formation à la e-santé existent dans les facultés de médecine. Il faut mobiliser tout le monde."


"C'est un secteur complexe tant au niveau des acteurs que des enjeux. La seule façon d'avancer est d'être pragmatique, souligne Thibault Lanthier. Tant qu'on ne forme pas les médecins et leurs secrétaires pour utiliser les objets connectés et faire de la téléconsultation, ça ne marchera pas, c'est un prérequis indispensable." "On ne peut pas demander aux médecins de faire des efforts supplémentaires pour utiliser les nouvelles technologies. Il faut apporter une aide et non pas une charge administrative ou technologique de plus", abonde Kiryakos Chebel.

L'autre défi à relever est de rassurer les patients. Si les data et l'intelligence artificielle peuvent améliorer la prévention et les soins, elles sont aussi source de méfiance. Pour Thibault Lanthier, il ne faut pas perdre plus de temps : "Il y a un cadre réglementaire clair sur les données et les patients n'en ont pas tellement peur. Ils sont favorables au partage de leur dossier médical en ligne avec leur médecin via des plateformes dédiées et sécurisées." Jacques de Peretti se veut également rassurant : "Il existe déjà une muraille de Chine entre les données privées des patients et notre activité en tant qu'assureur." "La data, c'est de l'intelligence artificielle qui nous sert à alimenter des outils technologiques, c'est un vecteur d'épidémiologie colossal, rappelle Philippe Dabi, PDG du groupe Bioclinic. On est en train de se protéger avant même d'avoir tenté d'utiliser cet outil!"


"Mettre le numérique au service des médecins"

Thibault Lanthier, cofondateur et directeur général de MonDocteur

Comment fonctionne le site MonDocteur?
Nous avons deux cibles. Les patients, d'une part, qui peuvent prendre ­rendez-vous en ligne avec un médecin et gérer leur parcours de soins à travers un tableau de bord qui s'assimile à un carnet de santé numérique. Et nous nous adressons aux médecins, d'autre part, en mettant à leur disposition un logiciel qui leur permet de gérer leurs consultations et toutes les relations avec leurs patients et leurs confrères. Ils peuvent mettre plusieurs types de documents à disposition du patient : des ordonnances, des comptes rendus de consultation, des résultats d'analyses, etc.

Quelles sont les nouveautés que vous venez de mettre en place?
Notre ambition est de révolutionner la santé en facilitant l'échange d'informations entre le patient et son médecin et entre les médecins également. Nous avons développé de nouvelles fonctionnalités pour permettre au patient de mieux suivre sa santé au quotidien, d'accéder aux documents que lui transmet son médecin, de déposer des documents en ligne. L'objectif est de pouvoir y accéder de n'importe quel terminal pour pouvoir emmener partout ce carnet de santé en ligne et y donner facilement accès au médecin.

A quoi doit ressembler la santé de demain?
Il faut mettre le numérique au service des médecins. Il faut que tout soit plus simple, plus proche et plus humain. Ce doit être une médecine dans laquelle le patient a facilement accès à l'ensemble de ses données et peut interagir avec son médecin.

2018

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Tarifs pour les non- résidents canadiens
Posté par: admin le 10 mars

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Suicide d'une technicienne de laboratoire (humanite.fr)
Posté par: admin le 09 mars

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Suicide au travail. Michelle, victime de la précarité

SYLVIE DUCATTEAU
MERCREDI, 7 MARS, 2018
L'HUMANITÉ
Après un long arrêt maladie, Michelle avait travaillé trois mois à l’hôpital Tenon à Paris 20e, son dernier lieu de travail à l’AP-HP. Fred Tanneau/AFP
Après un long arrêt maladie, Michelle avait travaillé trois mois à l’hôpital Tenon à Paris 20e, son dernier lieu de travail à l’AP-HP. Fred Tanneau/AFP
 

Michelle était technicienne de laboratoire à l’AP-HP. Elle s’est donné la mort, vendredi matin, dans les locaux de la médecine du travail, où elle avait rendez-vous.

Michelle avait prévenu. Dans un dernier courriel posté mardi 27 février, la jeune technicienne de laboratoire, âgée de 35 ans, avait annoncé son geste fatal : « Le 1er ou le 2 mars prochain devrait avoir lieu un événement tragique pour moi au siège de l’AP-HP » (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). Elle enjoignait aux destinataires de prendre contact les uns avec les autres afin de prévenir les médias, « pour que mes tentatives de suicide à cause des conditions de travail et du harcèlement de travail (sic) au Kremlin-Bicêtre ne restent pas lettre morte », dénonçait-elle sans aucune ambiguïté. Et d’ajouter : « Je vous en prie, que je ne reste pas un cas isolé ! » Vendredi matin, profitant d’un rendez-vous avec un psychologue dans les locaux de la médecine du travail située à l’Hôtel-Dieu, à Paris, elle s’est donné la mort.

Rien n’y a fait. Ni l’obtention d’un statut de stagiaire au sein de l’AP-HP, en mars dernier, qui ouvrait la voie à son recrutement définitif après une dizaine d’années à cumuler les contrats de courte durée. Ni le soutien du responsable de la CGT de l’hôpital Robert-Debré, où elle avait travaillé. Ni celui de son avocate Me Sylvie Le Toquin, qui s’apprêtait à déposer plainte contre l’AP-HP pour harcèlement moral. Et pour qui les raisons professionnelles du suicide de sa cliente ne font aucun doute. « Je fais très peu de procès en harcèlement, d’abord parce que nous en perdons beaucoup. Mais là, j’avais tous les arguments en main », souligne Me Le Toquin. Pour l’avocate, Michelle a été « broyée » par la machine administrative. « Plus vous entrez dans la profondeur de son dossier, plus vous voyez qu’elle tombe », explique-t-elle.

Une gestion calamiteuse de ses salaires, amputés de « trop-perçus »

À quoi s’est heurtée la jeune technicienne de laboratoire ? D’abord, à l’incertitude du lendemain, permanente, provoquée par les silences de l’administration sur le renouvellement ou non de ses contrats de travail. Des contrats courts (d’un à trois mois, selon les règles de la fonction publique hospitalière), qu’elle a multipliés dans cinq hôpitaux parisiens : Trousseau, Cochin, Robert-Debré, Bicêtre et Tenon en dernier lieu. Son dossier administratif restant parfois en souffrance d’un établissement à l’autre, cela a entraîné une gestion calamiteuse notamment de ses salaires, amputés de « trop-perçus » ou du paiement des heures supplémentaires aboutissant à « un imbroglio de plus en plus incompréhensible dans lequel elle se perdait », commente son avocate.

En 2016, la contractuelle avait fait condamner l’AP-HP pour préjudice d’exécution dommageable du contrat de travail. La jeune technicienne peinait alors à obtenir le paiement de cinq heures supplémentaires. Dans la foulée, elle avait été recrutée par l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. « J’avais des CDD avec tacite reconduction mais je n’avais pas de document écrit, de “contrat express”. Je travaillais sans contrat. Et plus personne ne me disait rien », racontait Michelle il y a quelques jours. Comme le confirme l’AP-HP dans son communiqué, c’est au lendemain de l’annonce qu’il était mis fin à son contrat qu’elle a attenté pour la première fois à sa vie. Un geste suicidaire qui n’a pas été reconnu comme accident du travail, la privant de salaire. Après un long arrêt maladie et l’échec de sa reprise d’activité, Michelle n’a tenu que trois mois à l’hôpital Tenon, puis ce fut la cassure. L’AP-HP assure avoir pris toutes les dispositions pour éviter le pire. Un CHSCT extraordinaire est convoqué ce jeudi à 11 heures à la demande de la CGT. Ces deux derniers mois, cinq salariés de l’AP-HP se sont donné la mort. Deux sur leur lieu de travail.

Lire le communiqué de l'Usap-CGT

Journaliste
 
2018

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Dans les professions médicales, la souffrance est de plus en plus présente
Posté par: admin le 07 mars

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Téléchargez gratuitement le logiciel QUALILABO et inscrivez vous à BIOPRAT en 2018
Posté par: admin le 22 février

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Le syndicat BIOPRAT   défend des valeurs éthiques  associatives et confraternelles, et non des valeurs marchandes. Dans cet esprit qui est souvent celui de la majorité des autres  professions santé, Il met en ligne gratuitement  le logiciel Qualilabo.

Ce logiciel  se présente sous forme de pavés dans lesquels il est possible d’associer les documents et informations par catégorie. Ce logiciel est sécurisé à différents niveaux (opérateur, temps d’inactivité) et permet de regrouper tous les documents dans un fichier unique exportable en Excel. Il est totalement paramétrable et modifiable à partir des modèles déjà présents qui servent d’exemple et de compréhension.

Sur le site Internet bioprat rubrique forums a été mis en place un forum pour ceux qui ont des difficultés avec ce logiciel.

 

Ce logiciel a été entièrement financé par les cotisations des adhérents de notre syndicat. Conformément  l’éthique que nous voulons défendre, vous pouvez le télécharger gratuitement, comme tous ceux  présents aussi dans la liste.

Ce logiciel  montre qu’on peut faire de la qualité de  façon désintéressée et associative, à la manière de beaucoup d’autres professions.

Il montre aussi combien Il est important de continuer à  nous aider    en renouvelant vos cotisations et vos dons  pour 2018.

 

Vous en voyez   les résultats…

 

 

Téléchargement ICI

 

2018

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La journaliste Nicole FERRONI alerte les réseaux sociaux sur la reforme de la biologie
Posté par: admin le 19 février

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Pour la première fois une information décrivant la réalité de la situation dégradée provoquée par la réforme de la biologie a été envoyée massivement  à 6 millions d'auditeurs à un moment de grand écoute sur FI le mercredi 14 février en présence de la ministre de la santé.Ces  informations, nouvelles pour la majorité des journalistes présents, complètement ignorées par eux jusque là, on suscité leur  curiosité ( enfin!) .

 
Le  discours de cette habituée des alertes, est  complètement différent des poncifs et attaques dénigrantes dont nous étions habitués, par des journalistes qui ne se donnaient pas la peine de faire un véritable travail d'investigation .
Cette situation  était souvent perçue comme une fatalité inexorable contre laquelle on ne pouvait lutter. 
Et bien, non.
Aussi ce résultat  représente pour notre syndicat comme notre profession  une grande victoire, et peut être  un changement de perception .
Cette  journaliste d'autre part alerte les réseaux sociaux sur cette réforme : lire les commentaires sous sa vidéo FB qui, à ce jour a été vue, à elle seule,  ( en plus du premier passage le mercredi 14 février 2018 )   1.2 millions de fois.
Regardez-bien les commentaires postés sous la vidéo et faites -les défiler, ce n'est pas très évident sur FB mais on y arrive . 
 

 

2018

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Communiqué de presse Le syndicat Bioprat alerte la ministre de la Santé sur le danger sanitaire engendré par la réforme de la biologie médicale
Posté par: admin le 16 février

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cliquez ici pour lire

2018

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La journaliste Nicole FERRONI alerte sur la réforme de la biologie médicale
Posté par: admin le 14 février

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2018

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CPresse suite au rapport de la cour des comptes sur l'assurance maladie (UFML)
Posté par: admin le 29 novembre

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Le rapport de la Cour des compte sur l’avenir de l’assurance maladie est une bombe à fragmentation qui, si elle était utilisée détruirait notre système de santé, sans laisser la moindre issue de secours.

Brandir une fois de plus le conventionnement sélectif alors qu’il n’y a plus ni heliotropisme pour les installations (Toulouse est un déserts en devenir) ni territoire spécifique pour les déserts médicaux ( Paris est le premier désert médical du territoire) montre une fois de plus le retard des sages de la rue Cambon.

Parler de conventionnement sélectif, d’encadrement et de recertification sanctionnante jusqu’à l’interdiction d’exercice, de mise en reserve prudentielle pour faire entrer en force les médecins dans un fléchage économique de leur exercice, prouve l’éloignement des responsables qui ne tiennent en rien compte des drames vécus par les Français.

Vouloir encadrer plus, créer une nouvelle agence assurément dispendieuse (les agences existantes coutent 40 milliards chaque année à la nation) est l’image même de la volonté de poursuivre et d’accélérer la même politique qui a entrainé l’apparition des déserts médicaux et la fragilisation hospitalière.

Forcer, encadrer, sanctionner, soumettre n’est pas une politique digne de la France.

L’UFML Syndicat dénonce un rapport passéiste entre année 80 et mandature ministérielle précédente ou il n’est fait nulle proposition face à la tempête technologique qui s’annonce par les newtech et les NBIC IA et autre medecine algorythmique.

La France mérite mieux qu’un rapport qui prétend orienter le système sanitaire au travers d’un modèle de pensée situé entre archaisme et dirigisme , entre minitel et maitrise comptable .

L’UFMLs appelle à des états généraux de la santé et à une gouvernance partagée entre patients soignants et administration.

Dr Jérôme Marty
Président UFMLS

 

2017

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Un quart des salariés français sont en «état d'hyperstress» ( le figaro)
Posté par: admin le 27 novembre

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Un quart des salariés français sont en «état d'hyperstress»

Un quart des salariés français sont en «état d'hyperstress»

INFOGRAPHIES - Une étude souligne la disparité du niveau de stress suivant les secteurs d'activité, et précise les facteurs qui génèrent de l'anxiété. En cause : le manque de temps ou d'autonomie, mais aussi l'impolitesse ou encore le sentiment d'inutilité.

Appuyer là où cela fait mal. Le cabinet Stimulus, spécialisé dans les thèmes du bien-être au travail, publie une étude sur les niveaux de stress des Français salariés, et les facteurs qui en sont responsables. Avec un chiffre choc, 24% des salariés sont en situation d'«hyperstress», avec un risque de répercussions sur la santé. Le document, révélé ce matin par franceinfo, est le résultat de quatre ans d'analyse: le cabinet a sondé 32.137 employés de toute qualification, dans 39 entreprises différentes représentant des secteurs d'activité variés*. Plus grave encore, l'étude indique que 6% des salariés sont en dépression tandis que 29% des salariés présentent un niveau dépressif élevé (manifestations dépressives importantes ou probabilité de pathologie).

Pour tempérer ces constats alarmistes, l'étude souligne néanmoins que plus de la moitié (51%) du panel connaît «peu de stress» au travail.

» LIRE AUSSI - Pénicaud et Buzyn lancent une mission sur la santé au travail

Les niveaux de stress dépendent du secteur d'activité

Les femmes sont globalement plus touchées par cet état d'hyperstress que les hommes. Et si les cadres sont autant touchés que les non-cadres, le niveau de stress varie en revanche en fonction des secteurs d'activité. Les secteurs les plus à risque sont ceux de «la santé humaine et des actions sociales», avec 42% de salariés mettant leur santé en danger pour améliorer celle des autres. Viennent ensuite les «arts, spectacles et activités récréatives» (31% d'hyperstressés), les services en général (29%) et les «activités financières et d'assurance», avec 28% de salariés au plus haut niveau de stress.

Les secteurs les moins touchés? Le commerce en général, la production et distribution d'eau, l'assainissement, la gestion des déchets, l'industrie manufacturière connaissent moins de risques, avec 21% d'hyperstress, la palme de la quiétude revenant au secteur «transports et entreposage» avec 20% de stressés «seulement».

» LIRE AUSSI - Dopage et travail: les professionnels de la santé s'alarment

Sur le plan générationnel, la tranche d'âge la plus atteinte par le stress est celle des 40-50 ans, chez qui on retrouve également la plus forte fréquence des burn-out et suicides au travail. La moins touchée est celle des plus jeunes: meilleure résistance, inconscience ou déresponsabilisation, l'étude ne livre pas les raisons de cette préservation relative.

Sentiment d'inutilité, impolitesse... Les facteurs qui stressent les salariés

L'étude va plus loin et présente les facteurs précis à l'origine du stress et des risques de dépression. Les «exigences liées au travail» arrivent en tête: le fait de «devoir traiter des informations complexes et nombreuses» et bien sûr, le manque de temps influent sur environ deux tiers des salariés, et avec un impact fort sur le niveau de stress. Car l'étude fait en effet une différence entre la fréquence d'une source de stress (si elle est peu ou très répandue au sein du panel), et sa force (peu ou très stressant). Le manque de soutien moral au travail touche par exemple un tiers des salariés, et lorsqu'il est ressenti, il augmente très fortement le niveau de stress. Même chose pour la mauvaise ambiance, et le sentiment d'inutilité face du travail accompli. Le fait d'«être en contact avec des gens impolis», qui ne touche heureusement que 21% des salariés, génère un très fort stress.

2017

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Gérald Darmanin dévoile son plan contre la bureaucratie (JDD)
Posté par: admin le 26 novembre

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 cliquez ici pour lire en ligne sur le site du jdd

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Gérald Darmanin dévoile son plan contre la bureaucratie

 23h30 , le 25 novembre 2017, modifié à 18h51 , le 26 novembre 2017

Gérald Darmanin dévoile dans une interview au JDD les contours de son projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance.

 
Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. (Bernard Bisson pour le JDD)
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Pour Gérald Darmanin, il s'agit de "l’un des textes les plus importants du quinquennat". Son projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance est présenté ce lundi en Conseil des ministres. "Il crée le droit à l’erreur, qui est un principe philosophique mais aussi très pratique, et porte une série de mesures emblématiques d’une nouvelle conception de l’action publique pour remettre de la confiance dans les relations entre les Français et leurs administrations : la bonne foi doit profiter à l’usager et à l’entreprise", résume le ministre de l'Action et des Comptes publics dans cette interview au JDD.

Votre projet de loi pour un Etat au service d'une société de confiance est présenté ce lundi en Conseil des ministres. Quel est son objectif?
Notre pays se transforme. Le gouvernement a engagé une transition à la fois écologique, économique, fiscale… Après le budget et le Code du travail, le Plan climat, à la demande du président de la République, la troisième transformation que nous portons est celle de l'action publique. Dans notre histoire, la puissance publique a été un formidable moteur de progrès pour tous nos concitoyens : il nous faut aujourd'hui transformer notre ­administration pour qu'elle le soit toujours plus. La première pierre de cet édifice est le projet de loi que nous présentons lundi en Conseil des ministres. Il crée le droit à l'erreur, qui est un principe philosophique mais aussi très pratique, et porte une série de mesures emblématiques d'une nouvelle conception de l'action publique pour remettre de la confiance dans les relations entre les Français et leurs administrations : la bonne foi doit profiter à l'usager et à l'entreprise.

Lire aussi : Démarches administratives, ces 18 mesures qui peuvent changer votre vie

Le principe de la "bienveillance"

Pour l'Administration, c'est une petite révolution…
Sur le terrain, je sais que beaucoup d'agents publics ont déjà à cœur d'accompagner les usagers, de renseigner les contribuables, de conseiller les entreprises. Ce qui leur manquait, c'est un soutien qui vienne d'en haut et un cadre pour leur permettre de conduire cette logique jusqu'au bout. C'est l'objet de ce projet de loi qui traduit les engagements de la majorité parlementaire, en premier lieu le droit à l'erreur, qui est un véritable changement de paradigme. Le premier principe qui doit désormais guider l'Administration, c'est la bienveillance : si vous vous êtes trompé, ce sera désormais à l'Administration de démontrer que vous n'êtes pas de bonne foi. Evidemment, le droit à l'erreur n'est pas une licence à l'erreur. Il ne vaut pas dans les cas de fraude ou d'atteinte à la sécurité ou à la santé publiques! Dans toutes les autres situations, il aura des traductions très concrètes.

Objectif : lever la peur de la sanction, qui décourage les bonnes volontés.

Par exemple?
Prenons le cas d'un salarié qui donne en parallèle des cours à l'université et se rend compte qu'il a oublié de déclarer une partie de ses revenus. S'il le signale lui-même à l'administration fiscale, elle répondra "faute avouée à moitié pardonnée" : les intérêts de retard dus seront divisés par deux et il n'aura plus de pénalités. C'est du bon sens! Les entreprises pourront, quant à elles, demander à n'importe quelle administration de bénéficier d'un contrôle, pour s'assurer qu'elles respectent les procédures, sans risque de sanction aggravée. Quand j'étais maire, j'ai connu des patrons de PME qui avaient offert des chèques-cadeaux à Noël à leurs salariés sans remplir toutes les obligations nécessaires. Désormais, ils pourront demander conseil à l'Urssaf pour éviter des pénalités. Et dans ce cas, il y aura bienveillance de l'Administration. C'est cela, la société de confiance. Autre exemple : l'inspection du travail pourra désormais donner un avertissement au lieu de sanctionner tout de suite. Le projet de loi crée ce carton jaune avant le carton rouge. Avec un objectif : lever la peur de la sanction, qui décourage les bonnes volontés.

La simplification, est-ce aussi moins de paperasses et de normes?
Nous allons lutter contre la surtransposition des directives européennes. En France, nous avons une grande spécialité, que n'ont pas les Allemands, par exemple : nous ajoutons aux textes européens des normes nationales! Il faut revenir à un principe simple : appliquer exactement ce que font aussi nos partenaires européens, ni plus ni moins. Par exemple, aujourd'hui, les petites entreprises doivent rédiger tous les ans un rapport de gestion envoyé à l'Administration. Cela concerne 1,3 million d'entreprises et pèse pour 270 millions d'euros sur notre économie! On a prétendu que c'était l'Europe qui nous l'avait imposé. C'est faux. Nous allons donc l'abroger. A chaque nouveau texte, on fera ce travail d'introspection : ce qui est en trop sera supprimé. Et dès qu'on prend un décret, en dehors des textes imposés pour la mise en œuvre d'une loi, deux autres doivent disparaître conformément à la circulaire du Premier ministre.

Zéro papier dans toute l'Administration d'ici à la fin du quinquennat.

Le texte aurait dû être présenté avant l'été. Pourquoi a-t-il pris du retard?
La première version a été élaborée en trois semaines. Le président de la République a souhaité que le texte soit le plus fort possible. Nous avons pris trois mois de plus pour être dans l'hyperconcret et consulter largement, ce qui est particulièrement novateur : nous avons sollicité une personnalité qualifiée, Thierry Tuot, et associé une quinzaine de parlementaires à l'élaboration du projet de loi, notamment la charte principielle. Le nouveau texte comporte une quarantaine d'articles qui seront présentés d'ici au printemps au Parlement. Je serai vigilant concernant le "service après-vote" : j'installerai un comité de suivi qui se réunira une fois par mois pour contrôler sa mise en œuvre. C'est sur l'application qu'il faudra mettre toute notre énergie! Tout cela est un art d'exécution.

Lire aussi : Gérald Darmanin, ministre en marche

Vous n'êtes pas le premier à promettre un choc de simplification. Thierry Mandon et Alain Lambert s'y sont aussi employés…
Certes, ils se sont beaucoup investis, mais ils n'avaient sans doute pas le soutien au plus haut niveau de l'Etat pour y parvenir réellement. Vous savez, simplifier, ça n'est pas si simple. J'ai la chance d'être à la fois le ministre des agents publics, qui seront les premiers acteurs de cette transformation, et celui des Comptes publics, qui permettront que l'on se donne les moyens de notre ambition. Nous allons mobiliser 1,5 milliard d'euros sur cinq ans pour former les agents publics à cette nouvelle posture de conseil et d'accompagnement, car le changement doit entrer dans les textes mais surtout dans les têtes.

Le changement doit entrer dans les textes mais surtout dans les têtes.

Les Français ne peuvent-ils pas être sceptiques?
Il y a un grand paradoxe : les Français aiment leur service public mais ils n'aiment pas toujours leur Administration. Je serai fier de ce que j'aurai fait si j'ai diminué le niveau de la fiscalité et des dépenses ­publiques et si j'ai mis en place une Administration de la confiance et de l'accompagnement. Sortir de la défiance et du contrôle pour choisir la bienveillance, c'est une hygiène de vie : comme le sport, il faut s'y mettre, et après on ne peut plus s'en passer! J'ai conscience de porter l'un des textes les plus importants du quinquennat.

Simplifier, est-ce un gain pour l'Etat?
Savez-vous que, chaque année, 150 millions de feuilles A4 de pièces administratives sont échangées entre l'administration fiscale et les collectivités locales? Eh bien, l'objectif du gouvernement, c'est zéro papier dans toute l'Administration d'ici à la fin du quinquennat. La numérisation, la dématérialisation, la simplification… Ces pratiques doivent faire gagner du temps et de l'argent à tout le monde, y compris à la puissance publique. Je souhaite que cet objectif rassemble largement, notamment lors du débat parlementaire.

SUR LE MÊME SUJET :
2017

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L’accréditation trop lourde et sans lien avec la qualité des soins selon 1250 biologistes libéraux (EDP biologie)
Posté par: admin le 09 novembre

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ACCRÉDITATION

 
Biologiste infos
Crédit photo : SDB

À la suite à d’une enquête indépendante menée sur le ressenti des biologistes médicaux libéraux concernant l’accréditation telle qu’elle se pratique dans les laboratoires privés, une tendance se fait sentir : l’accréditation telle qu’elle est conçue aujourd’hui est considérée « à la fois comme trop lourde pour les biologistes médicaux et sans réel impact sur la qualité des soins pour les patients. »

« Près de dix ans après le début du processus [d’accréditation] NDLR, le bilan est largement négatif », estime François Blanchecotte, Président du Syndicat des Biologistes (SDB). Alors que la profession aborde la dernière étape de l’accréditation, les membres du SDB estiment « qu’il est urgent de modifier le dispositif afin de le rendre à la fois plus acceptable pour la profession et plus efficient pour les patients. » C’est ce que révèle une enquête indépendante menée fin septembre et début octobre auprès des 1 250 adhérents du syndicat. Parmi les répondants, 84 % exercent en laboratoires de biologie médicale de ville à sites multiples, 10 % en groupes de SEL et 5 % en laboratoires à site unique. Plus en détails, 78,6 % des biologistes répondants sont responsables de leur site et 21,4 % sont responsables de la qualité.

Résultats de l’enquête sur le ressenti des biologistes face à l’accréditation

Voici les éléments clefs qui ressortent de cette enquête :

Concernant la charge de travail du processus d’accréditation, près de 49 % des biologistes médicaux interrogés estiment que le processus d’accréditation génère une charge de travail très lourde. 23,5 % la considèrent même comme « insupportable ». Ces spécialistes connaissent plutôt bien le nombre de documents à fournir (66,5 %) pour les visites de suivi et d’extension. Sur les 79,5 % ayant répondu à cette question, 45 % considèrent cette charge administrative « trop importante » et 34,5 % comme « beaucoup trop (34,51 %) importante ». Les pourcentages sont similaires en ce qui concernent les avis des biologistes quant au nombre de documents à renvoyer à chaque fois au Cofrac.

À propos des relations avec le Cofrac, 73,5 % des biologistes médicaux interrogés jugent les délais de réponse laissés au laboratoire comme « trop courts (51,5 %) ou beaucoup trop courts (22 %) ». Il en est de même de la date de communication de la visite d’évaluation, laquelle est perçue comme « tardive » par 60 % des biologistes répondants, « trop courte » pour 50 % d’entre eux et « beaucoup trop courte » pour 10 % des personnes interrogées.

En revanche, les relations et les échanges avec les évaluateurs qualité du Cofrac sont qualifiés de « neutres » pour 36,15 % des répondants ou de « constructifs » pour 29,58 % des biologistes répondants. Ils sont toutefois 26,29 % à les juger « tendus. »

Quant aux relations avec les évaluateurs techniques, elles ont une meilleure cote puisque 37 % des biologistes ayant répondu estiment qu’elles sont « constructives », 33 % « neutres », et 22 % les qualifient de « tendues ». Enfin, pour 59 % des biologistes, les relations entre leur laboratoire et le responsable de l’accréditation du Cofrac sont « régulières et plutôt satisfaisantes. » Elles ne sont tendues que pour à peine 5 % d’entre eux. Elles sont jugées« neutres » à 55,74 % et « constructives » à 39,34 %.

Crédit photo : SDB

À propos de l’intérêt de l’accréditation au regard des soins prodigués aux patients, 59 % des biologistes sondés estiment que « la visite des évaluateurs n’a aucun impact sur la qualité des prestations du laboratoire pour les soins prodigués aux patients. » Ils ne sont que 24 % à penser le contraire. Dans le détail, seuls 23 % des biologistes estiment que les écarts signalés sont « pertinents » ou « très pertinents » (1 %) par rapport aux soins prodigués aux patients. L’écrasante majorité (76 %) affirme que « ces écarts n’apportent rien aux soins. » Parmi eux, ils sont même près de 32 % à penser que « ces écarts signalés sont contre-productifs pour la qualité de soins. »

Enfin, concernant les normes ou règles imposés aux biologistes des laboratoires, beaucoup d’éléments sont ressortis avec néanmoins des constantes : « la lourdeur administrative et le formalisme pour tout, la trop grande fréquence de visites Cofrac, la redondance des process, les formations internes qui doublonnent les habilitations… mais aussi le formalisme qui éloigne le biologiste du patient. »

Par ailleurs, de nombreux biologistes demandent « des allègements de certaines parties de la norme, » en particulier de la partie 4 ou encore de celles qui ont trait aux excès de la métrologie. Beaucoup soulignent « l’inadaptation de certaines normes et règles (délais) à des situations de terrain concrètes » tandis que les « sur » ou « mauvaises » interprétations des auditeurs Cofrac » sont déplorées par de nombreux biologistes.

Source : Enquête 2017 indépendante demandée par le SDB

 

2017

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Analyses médicales : nouvelle passe d'armes entre le géant Cerba et les syndicats de biologistes ( la tribune.fr)
Posté par: admin le 10 juin

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Interviewée par La Tribune, le 9 mai, Catherine Courboillet, présidente du gant de la biologie médicale, avait confirmé que Cerba allait se défendre sur le terrain juridique.Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba et de tous les biologistes qui font vivre le groupe être ternie.Interviewée par La Tribune, le 9 mai, Catherine Courboillet, présidente du gant de la biologie médicale, avait confirmé que Cerba allait se "défendre sur le terrain juridique"."Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba et de tous les biologistes qui font vivre le groupe être ternie". (Crédits : Reuters)Le Syndicat des biologistes a indiqué que Cerba a fait saisir par des huissiers des documents de l'organisation "pour alimenter une future action contentieuse" contre celle-ci. Le Syndicat des jeunes biologistes médicaux a annoncé à La Tribune avoir également fait l'objet d'une saisie. Les deux syndicats dénoncent des tentatives d'intimidation. Ils avaient saisi la justice en avril, accusant le grand groupe d'analyses médicales de ne pas respecter l'indépendance des biologistes médicaux. Ce dernier s'était alors dit prêt à répliquer fermement "à une demande judiciaire dénuée de tout fondement sérieux".

La guerre entre les syndicats de biologistes médicaux et Cerba, géant des analyses médicales au chiffre d'affaires annuel de 630 millions d'euros, s'emballe. Mardi 2 juin, le Syndicat des biologistes (SDB) avait accusé dans un communiqué le groupe, "muni une ordonnance" d'avoir "fait intervenir des huissiers" pour "saisir des documents soi-disant destinés à alimenter une future action contentieuse du groupe Cerba", "au siège parisien du Syndicat des biologistes (SDB) mais aussi dans le laboratoire de biologie médicale de son président, François Blanchecotte".

Pour rappel, le Syndicat des biologistes (SDB), le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM) et le Syndicat des laboratoires de biologie clinique (SLBC) ont lancé une action en justice contre Cerba, il y a trois mois, l'accusant de ne pas respecter l'indépendance des biologistes médicaux, censés détenir plus de 50% des droits de vote et du capital des laboratoires médicaux, en vertu de la loi, comme nous le révélions, le 30 mars. "L'action est toujours en cours, nous n'avons pas encore de date d'audience. C'est une procédure longue",explique Lionel Barrand, interrogé par La Tribune.

Le président du SJBM a confié à La Tribune vendredi 9 juin, avoir également fait l'objet d'une "saisie de 2.500 documents et mails le 30 mai, au siège syndicat et dans son  "laboratoire personnel". Contacté par La Tribune, Jean Philippe, président du SLBC assure quant à lui ne pas avoir, pour le moment, fait l'objet de saisie. "Je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce que nous n'avons pas de siège et que je suis à la retraite", fait-il valoir.

Une "Action d'intimidation", selon les syndicats professionnels

L'intervention est légale. Mais Lionel Barrand estime que "des documents n'ayant rien à voir avec l'affaire Cerba ont été saisis" dont "des échanges avec le ministère de la Santé, et des documents sur le syndicat". Le président du SDB avait quant à lui évoqué à l'AFP des saisies de documents comme la comptabilité du syndicat ou ses listes d'adhérents.

"Les documents sont sous séquestre pour le moment. Nous n'allons pas nous laisser faire. Notre objectif est que le groupe Cerba n'y ait pas accès", continue Lionel Barrand.

Plus largement, les deux syndicats estiment qu'il s'agit d'une "action d'intimidation du groupe""Je suis solidaire des deux autres syndicats, nous ne comptons pas nous laisser intimider", dit le président du SLBC. "La violence est inattendue. On ne laissera pas cette procédure de Cerba réduire les syndicats au silence", lance encore Lionel Barrand.

"Apporter par toutes voies de droit une réplique ferme"

Interrogé par La Tribune, sur ces "saisies", Cerba répond ne pas "souhaiter commenter ce point". Le groupe a toutefois rappelé :

"Comme nous l'avons indiqué dans un communiqué de presse en date du 3 avril dernier, à la suite de l'action en justice engagée devant le Tribunal de Grande Instance de Pontoise conjointement par trois syndicats de biologie médicale, notre Groupe s'est réservé [le droit, NDLR] d'apporter par toutes voies de droit une réplique ferme tant sur le fond que sur la forme à une demande judiciaire dénuée de tout fondement sérieux.

Cerba assure "avoir toujours veillé à exercer ses activités dans le plus strict respect des réglementations en vigueur". Et ce, "tout en garantissant l'indépendance des biologistes médicaux qui exercent en son sein et qui ont choisi de s'associer au groupe au cours des dix dernières années".

Interviewée par La Tribune, le 9 mai, Catherine Courboillet, présidente du gant de la biologie médicale, avait confirmé que Cerba allait se "défendre sur le terrain juridique"."Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba et de tous les biologistes qui font vivre le groupe être ternie", avait-elle ajouté.

2017

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Cerba fait saisir des documents de syndicats l'ayant assigné en justice ( lefigaro.fr)
Posté par: admin le 03 juin

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Cerba fait saisir des documents de syndicats l'ayant assigné en justice

  • Par Le Figaro.fr avec AFP
  • Mis à jour le 02/06/2017 à 19:40
  •  
  • Publié le 02/06/2017 à 19:36
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Le groupe de biologie médicale Cerba a récemment fait saisir par des huissiers des documents auprès de syndicats de biologistes médicaux l'ayant assigné en justice, une intervention légale mais perçue comme une "action d'intimidation" par les syndicats, a-t-on appris ce vendredi. Après avoir obtenu une ordonnance de la justice "de manière non contradictoire", Cerba a fait intervenir le 30 mai des huissiers au siège parisien du syndicat des biologistes (SDB) ainsi que dans le laboratoire de biologie médicale du président de ce syndicat, François Blanchecotte, situé en Indre-et-Loire, selon un communiqué du SDB.

"Cette action avait pour but de saisir des documents soi-disant destinés à alimenter une future action contentieuse" de Cerba contre le SDB, selon le communiqué. Sollicité par l'AFP, Cerba n'a pas souhaité faire de commentaire. Cependant une source proche du dossier a confirmé à l'AFP cette intervention d'huissiers, afin de préparer la riposte juridique du groupe.

Le SDB et deux autres syndicats de biologistes médicaux, le SLBC et le SJBM, ont en effet assigné Cerba en justice début avril, l'accusant de contourner les règles garantissant l'indépendance des biologistes médicaux dans les laboratoires de son vaste réseau. Le groupe avait promis d'opposer une "réplique ferme" à cette accusation "dénuée de fondement sérieux" selon lui.

Les huissiers ont saisi au SDB des milliers de documents informatiques "dans un amalgame le plus total", beaucoup de ces fichiers "n'ayant rien à voir avec l'affaire Cerba", comme la comptabilité du syndicat ou ses listes d'adhérents, a déclaré vendredi M. Blanchecotte à l'AFP, se disant "scandalisé". Le laboratoire du président du SJBM a également été visité par les huissiers mandatés par Cerba, selon M. Blanchecotte.

2017

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Ces cigarettes invendables qui vont coûter 100 millions à l'État ( BFM )
Posté par: admin le 18 mai

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Les paquets de Cigarettes invendables vont coûter 100 millions d'euros à l'État
Interdits à la vente depuis l'instauration du paquet neutre, 15 millions d’anciens paquets de cigarettes ont été renvoyés par les buralistes. Bercy s'est résolu à tout rembourser avant de brûler la marchandise.
 

Interdits à la vente depuis l'instauration du paquet neutre, 15 millions d’anciens paquets de cigarettes ont été renvoyés par les buralistes. Bercy s'est résolu à tout rembourser avant de brûler la marchandise.

2017

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Humiliations, favoritisme, licenciements… Médiapart dresse un portrait au vitriol de Catherine Lemorton ( Egora.fr)
Posté par: admin le 11 avril

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L'affaire est actuellement entre les mains du Tribunal des Prud'hommes de Toulouse, où la présidente de la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale (PS), doit répondre d'une accusation de licenciement d'une assistante durant son congé maladie. Catherine Lemorton a refusé de répondre aux questions du journal d'investigation Médiapart, lequel dresse de la pharmacienne toulousaine, porte parole santé de Benoît Hamon pour la médecine libérale, un portrait cru et à charge.

Véronique Dufor, 44 ans, a-t-elle été licenciée abusivement par la présidente de la commission des Affaires sociales, en aôut 2015, après des arrêts maladie à répétitions du fait d'une douleur rebelle au coude ? L'avocat de la plaignante, maître Claude Yeponde, affirme que les conditions n'étaient pas réunies pour plaider "la perturbation du fonctionnement de l'entreprise", motif qui autorise le remplacement d'un salarié en arrêt maladie. Le conseil de Catherine Lemorton, Maître Christine Vaysse-Lacoste, estime évidemment le contraire et évoque même "un chantage sur un élu de la République"… Ce qui a mis maître Yeponde, sous la menace d'une sanction pour avoir signalé un comportement potentiellement illégal à la présidence de l'Assemblée nationale et du groupe PS de l'hémicycle. 

 

"Traumatisée"

 

Néanmoins, l'élue n'en était pas à son coup d'essai, informe Médiapart. En 2011 déjà, elle avait licencié une de ses assistantes pendant un arrêt maladie de plusieurs mois. Cette assistante n'avait pas eu la force d'attaquer, et se dit encore trop "traumatisée" pour raconter son histoire.

Au final, ce qui se dessine au travers de l'enquête du media d'investigation, c'est le portait d'une femme de tête, autoritaire, qui embauche fort opportunément sa...propre fille le 1er avril 2015 pour un an et '"pour lui donner des repères", précisément durant l'absence de Véronique Dufor. De plus, bien que la députée ait voté en 2012 un amendement en faveur de la transparence sur les frais de représentation des députés, ses anciens assistants  lui reprochent de s'être servie de l'argent public pour des dépenses qui n'avaient rien à voir avec l'exercice du mandat, rapporte Médiapart.

 

"Avec elle, j'en ai pris pour deux ans de psy et 25 kg"​

 

Il en va ainsi (factures publiées à l'appui), pour du matériel acheté par l'assistante pour sa fille – ordinateurs, téléphones portables, etc. – . Des frais qui seront remboursés à l'élue sur son compte d'indemnités représentatives des frais de mandat (IRFM).

Parmi les témoins qui ont ouvert leurs cœurs à Michael Hajdenberg, le journaliste auteur de l'enquête, Lamia, en couple avec Julien, raconte les "humiliations et les brimades quotidiennes indignes d'un employeur, surtout d'un élu", souvent incompréhensibles. Catherine Lemorton est un tempérament, comme on dit, "adorable un jour, détestable le lendemain. Capable de remercier publiquement ses assistants à la fin de l'examen d'un texte, et de les humilier quelques heures plus tard, écrit le journaliste". "Avec elle, j'en ai pris pour deux ans de psy et 25 kg", raconte Julien, qui avait déjà confié son expérience traumatisante au journal du Dimanche, sans révéler le nom de la députée. "J'étais son larbin...

j'avais un double master de droit et sciences politiques, j'avais été au bureau national de l'UNEF et à la direction nationale des jeunes socialistes ; j'aspirais à autre chose qu'à découper au ciseau les articles la concernant et les coller dans un classeur, raconte-t-il. A l'appui de sa démonstration, Julien produit de photos des "missions personnelles et humiliantes", qu'il devait remplir dans sa fonction : tas de vaisselle salle avec post-it "vaisselle à faire, SVP'", liste de commissions, cafetière à nettoyer "avant le WE", liste de médicaments à prendre à la pharmacie avec la mention "pas de génériques", précisée par la pharmacienne.

 

Nouveau mandat de député?

 

"Sur ces sujets, Catherine Lemorton a choisi de garder le silence, misant peut- être sur le fait que le jugement des prud'hommes concernant le licenciement de Véronique Dufor ne sera rendu que le 29 juin", conclut le journaliste. "Soit 11 jours après le second tour d'une élection où elle briguera un nouveau mandat de député". 

[Avec Médiapart]

 
2017

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Programme détaillé et étude critique du programme santé des différents candidats (DR Dider LEGEAIS)
Posté par: admin le 11 avril

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Tres beau travail de notre ami et frère de combat Didier Legeais .
Comparatif des programmes santé 

Le programme des républicains porté par François Fillon est le plus complet.
Pour l'hôpital, il veut redonner plus d'indépendance dans la gestion plus de liberté dans le recrutement, plus de pouvoirs pour les équipes médicales et moins de contrôle administratif. Il veut ainsi dynamiser les hôpitaux publics pour les rendre plus efficients
Pour les établissements privés il veut leur garantir toute la place qu'ils méritent et reconnaître leur spécificité et la qualité des soins qu'ils apportent aujourd'hui au système. Il propose de leur laisser mettre en place des collaborations public-privé dans le respect des professionnels. Il est pour une équité entre ESPIC et Centre Hospitalier.
Pour la médecine libérale il veut continuer à garantir la liberté d'installation la liberté de prescription la liberté de choix des patients et l'indépendance financière. Il propose purement et simplement la suppression de toute notion obligatoire autour du tiers payant
Il souhaite développer une rémunération des actes à leur juste valeur. Pour les déserts médicaux il veut permettre le développement de mesures incitatives et surtout d'expérimentation locale avec des collaborations entre tous les intervenants.
Il propose la création d'une agence de contrôle des complémentaires santé, la suppression des contrats responsables. Il veut s’attaquer au gaspillage et à la fraude.
Il souhaite remettre en question l'aide médicale d'État pour l’encadrer, et la limiter
Pour terminer, il propose d'améliorer l'accès aux soins pour les soins dentaires, lunettes et appareils auditifs. Pour pérenniser le système de santé il souhaite développer une politique de prévention ambitieuse.
Il remet en question l’intégralité de la Loi Touraine, et replace l’état en évaluateur et en gardien et non pas en donneur d’ordre. Il organisera des états généraux de la santé.
https://www.fillon2017.fr/projet/sante/
https://www.fillon2017.fr/societe-…/professionnels-de-sante/

Le programme d’ Emmanuel Macron, « EnMarche », est beaucoup plus flou sur ses intentions. Il a récupéré autour de lui un grand nombre de collaborateurs du cabinet de Marisol Touraine. Pour l'hôpital public il propose de revenir au budget global à hauteur de 50 %
Il prône la liberté d'installation sans revenir sur le conventionnement sélective de la loi Touraine. Sur le tiers payant il est très clair ! : « je ne ferai ni plaisir aux patients qui voudrait sanctuariser le tiers payant, ni aux médecins qui veulent revenir sur la mesure » (Nevers le 8 janvier 2017). Pour l'accès aux soins, il propose la création d'un service sanitaire obligatoire de trois mois. Il veut doubler les maisons de santé pluridisciplinaire Il propose d'abandonner le financement de la SS sur les salaires, il bascule l’intégralité des prélèvements sur la CSG. Il axe son discours essentiellement sur la prévention par le service sanitaire .
Il garde un discours proche de Marisol Touraine sur l'accessibilité financière aux soins mais il propose une évaluation de la pertinence des soins par la HAS.
Pour la prise en charge des lunettes des soins dentaires de l'audition et la prévention il est proche du candidat des républicains sans pour autant que l'un ou l'autre n’ai été très précis
Pour les complémentaires santé il ne propose pas la suppression du contrat responsable mais il veut imposer trois contrats types pour garantir la transparence et faciliter le choix.
Comme François Fillon il veut s'appuyer sur la télémédecine pour soulager et améliorer l'accès aux soins. Il propose de déverrouiller le numéro clausus et l'adapter aux régions Il souhaite mettre en place la vente de médicaments à l'unité
Il propose la mise en place d’un objectif de santé sur cinq ans plutôt que de maintenir un ONDAM annuel. Il évoque le transfert de tâches sont pourtant en préciser le cadre
Enfin il propose comme Monsieur Hamon et Monsieur Mélenchon le maintien de l'aide médicale d'État alors que cela coûte plusieurs milliards d'€ chaque année
Il a évoqué la fusion des régimes sociaux qui se traduirait par une augmentation des cotisations pour les médecins libéraux
https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/sante

Du côté du candidat officiel du parti socialiste Benoît Hamon, il est clairement établi dans une politique en continuité avec la politique actuelle du gouvernement qui consisterait à augmenter massivement les recrutements à l'hôpital, imposer le médicament générique dès la sortie d'une nouvelle molécule, maintenir l’intégralité de la loi Touraine dont le tiers payant généralisé. Il propose de s'appuyer sur la prévention, l’efficience, la pertinence en collaboration avec les médecins libéraux pour lesquels il impose le conventionnement sélectif pour les installés et ceux à venir.
Il s'oppose aux efforts d'économie de gestion demandés aux hôpitaux publics et supprime la rémunération à l’activité. Il maintient l’AME en l’état.
http://www.lasantecandidate.fr/perso…/benoit-hamon/programme
https://www.benoithamon2017.fr

Pour Marine Le Pen, « front National » elle propose d’augmenter le numerus clausus, elle propose des stages territoriaux pour renforcer les cabinets en zone de carence médicale. Elle propose de développer les maisons de santé et de maintenir les médecins après la retraite. Elle propose comme les autres de développer la prévention.
Elle propose de renforcer l’Autorité de l’Etat par l’intermédiaire des ARS .Elle propose de maintenir les hôpitaux de proximité et d'augmenter les effectifs de la fonction publique hospitalière.
Elle propose la suppression pure et simple de l’AME et la mise en place d’une période de carence pour les étrangers salariés et cotisants. Elle propose d'augmenter le remboursement des médicaments et des soins.
http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/

Pour Jean-Luc Mélenchon, « la France insoumise » il joue sur les chiffres, il joue sur les mots et raconte beaucoup d’inexactitudes néanmoins ses conclusions sont claires et tranchées : supprimer les dépassements d'honoraires, supprimer le conseil de l'ordre, rembourser tous les soins à 100 % y compris soins dentaires, les lunettes, les appareils auditifs . Il maintien l'accueil des malades du monde entier.
http://melenchon.fr/categorie/themes/societe/sante/
http://www.lasantecandidate.fr/…/jean-luc-melench…/programme

Pour Nicolas Dupont-Aignan, « debout la France », il souhaite augmenter le numéro clausus à 10 000/an. Il veut améliorer les revenus des médecins exerçant dans les déserts médicaux. Il veut permettre aux médecins d'embaucher des collaborateurs dans le cadre de délégation de compétence. Il veut rétablir à l'hôpital public une gouvernance paritaire entre les directions et les équipes soignantes. Il veut revoir à la hausse tous les tarifs de remboursement des actes les plus lourds, mettre en place un bilan de santé régulièrement, il veut s’appuyer sur la prévention et la culture du bien-être, il souhaite lutter contre l'implantation des antennes, soutenir la recherche et la médecine scolaire. mettre en place des États généraux de la santé ; Il veut améliorer les remboursements des soins dentaires, des paires de lunettes et des prothèses auditives. Il élargie à la CMU au plus de 65 ans, il supprime l'aide médicale d'État pour une aide médicale exceptionnelle.
Il propose de upprimer le tiers payant généralisé et de revaloriser la consultation de médecin à 35 €.
http://www.lasantecandidate.fr/person…/nicolas-dupont-aignan
http://www.nda-2017.fr/theme/sante

Pour Francois Asselineau, de l’Union populaire Républicaine
il faut avant tout sortir de l'Europe et garantir le contrôle de l'état sur l'assurance maladie. Il faut empêcher l'existence de financement public et privé
Il souhaite une prise en charge de tous les soins à 100%
https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-fran…

Pour Nathalie Arthaud, « force ouvrière », l'intégralité de tous les soins doivent être gratuit, les profils des industries pharmaceutiques doivent être récupérés pour assurer le financement de l'assurance-maladie. Elle dénonce le déremboursement massif des soins depuis 20 ans et un enrichissement indécent des groupes pharmaceutiques. Elle est contre la T2A, elle est contre la baisse des effectifs dans les hôpitaux publics. Pour elle, la grande misère des hôpitaux publics sous la gauche est en rapport avec les partenariats public-privé. Pour elle l'accès aux soins ne doit pas être soumis aux lois du marché ni conditionné par les revenus.
http://www.lasantecandidate.fr/…/propositions-de-nathalie-a…
http://www.nathalie-arthaud.info/sante-80935.html

Jacques Cheminade, « solidarité et progrès » soutient la création d'une assurance maladie universelle couvrant l'ensemble des dépenses de santé. Il veut supprimer tous les organismes complémentaires, supprimer le ticket modérateur et revaloriser les rémunérations des professionnels de santé pour supprimer les dépassements d'honoraires.
Il veut remettre l'État dans son rôle de pilote. Il veut s'appuyer sur la prévention et l’éducation sanitaire, il souhaite rembourser à 100 % les soins dentaires, l’optique, les prothèses auditives. Selon lui il faut augmenter le nombre de scanner et d’IRM et encourager la télémédecine. Il faut abandonner la T2A et développer l'ambulatoire. Il faut augmenter le nombre de médecins formés ,mettre à contribution les services médicaux de l'armée, réorganiser des maisons de santé, mettre la consultation à 30 € avec une rémunération complémentaire en fonction du nombre de patients traités par semaine dans l'année…
http://www.cheminade2017.fr/+-Sante-+

Pour Jean Lassalle pas de programme particulier clairement établi mais manifestement un parcours et une personnalité hors norme à découvrir… Fils de berger candidat outrancier …Un Berger à l’Elysée…
http://jeanlassalle2017.fr/le-projet-de-jean-lassalle/

Pour Philippe Poutou, candidat du parti anticapitaliste, il défend l'interdiction de licenciement, le SMIC à 1700 € ,la semaine de 32 heures, la retraite à 60 ans, la gestion de la SS par les salariés, l'intégralité des soins serait gratuit de même que tous les médicaments. Il propose disparition des complémentaires santé, le tiers- payant intégral, l’interdiction de dépassement des honoraires, l’avortement et la contraception libres et gratuits.
Il prône la création de 12 000 postes dans le secteur hospitalier, l’expropriation des actionnaires des cliniques privées, la construction de 200 000 logements sociaux sla uppression du nucléaire et des énergies fossiles… et enfin pour faire passer tout cela il souhaite légaliser le cannabis….
http://www.liberation.fr/…/quel-est-le-programme-de-philipp…

Chacun s’exprimera par les Urnes… 

Didier Legeais,

Ancien Président ISNIH, INSCCA,
Ancien Vice-Président UCDF
Elu URPS Rhones-Alpes
Président du SMI
Président du SNCUF
Membre du CA de l'AFU
Membre de l’académie de chirurgie
Vice-Président du CDOM de l’Isère
Membre de la Commission Paritaire Locale

 

2017

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Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba être ternie ( La TRIBUNE)
Posté par: admin le 10 avril

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  • Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba être ternie"

     Par Jean-Yves Paillé  |  10/04/2017, 9:56  |  1502  mots 
Cerba veut continuer à se "développer à l'international, au Moyen-Orient notamment, mais aussi sur le territoire français", expose Catherine Courboillet. (Crédits : DR)Cerba Healthcare est attaqué en justice par trois syndicats professionnels qui l'accusent de ne pas respecter l'indépendance des biologistes médiaux, censés détenir plus de 50% des droits de vote et du capital des laboratoires médicaux. Le géant français de l'analyse médicale prépare sa défense sur le terrain juridique. Catherine Courboillet, présidente du groupe, revient sur cette polémique, et s'exprime sur la stratégie de développement de son groupe, qui est sur le point de changer d'actionnaire. Interview.

LA TRIBUNE - Trois syndicats professionnels vous ont attaqué en justice et vous accuse de ne pas respecter l'indépendance des biologistes médicaux...

CATHERINE COURBOILLET - Cerba a été créé en 1967 et nous déployons l'organisation actuelle depuis 1998. Notre Groupe s'est développé dans la lumière et dans le respect total et strict des réglementations en vigueur. Nous sommes dans un secteur ultra-réglementé et ce sont nos autorités de tutelle qui valident toutes les opérations qui affectent la vie du laboratoire : son organisation, sa structure, le transfert de site... Vous ne pouvez rien faire sans être soumis à un contrôle auprès des Agences régionales de santé (ARS, NDLR). Ce ne sont pas des autorités complaisantes, elles font leur travail.

Avez-vous fait face des blocages de ces ARS lors de vos opérations de fusions ? Celle prévue avec le laboratoire Lexobio n'est toujours pas finalisée...

Nous y avons fait face comme tous les autres laboratoires. Les ARS sont strictes. Quand elles ne comprennent pas les documents envoyés, elles demandent des compléments d'information pour pouvoir prendre leurs décisions. Il nous est arrivé de devoir en fournir. Mais aujourd'hui toutes nos opérations ont été validées par les ARS. Le dossier de Lexobio est encours et ne présente aucun problème.

Dans les documents transmis aux investisseurs, vous dites qu'il n'y a pas de contrôle sur les biologistes médicaux. Mais en même temps, vous expliquez que vous ne perdez pas totalement la main sur la stratégie...

Je ne suis pas d'accord. Dans ces documents donnés aux acteurs susceptibles de pouvoir investir et accompagner le développement du groupe, nous expliquons la réglementation, la restriction de la réglementation et l'importance pour nous d'avoir un alignement du projet professionnel et des intérêts, afin que l'ensemble des biologistes puissent travailler en toute indépendance et dans le respect de la réglementation.

Nous dissocions les droits de vote et l'apport en capital, mais cela est permis par la loi. C'est utilisé dans tous les groupes, libéraux, et avec des sponsors financiers à leur table. D'autres groupes de biologistes français utilisent le même type de gouvernance que nous.

La législation est "contraignante", d'après ce que dites dans les documents destinés aux investisseurs. Malgré cela, les investisseurs vous font confiance...

En effet, ils nous font confiance parce que nous leur présentons un projet qui est avant tout un projet professionnel. Nous les éclairons sur les caractéristiques de ce marché que nous connaissons bien et sur lequel nous opérons depuis près de 50 ans.

De leurs côtés, les investisseurs qui comptent gagner de l'argent sur le développement du groupe, diligentent des analyses stratégiques et étudient la question des contraintes réglementaires. Ils constatent la réalité du terrain et mesurent la notoriété du Groupe Cerba auprès des professionnels de santé et des autorités de tutelle.

Pourquoi autant de biologistes vous rejoignent ?

Les biologistes ne sont pas contraints de rejoindre notre groupe. Mais en effet, plus de 300 biologistes nous ont rejoints. Ils ne seraient pas venus si leur indépendance professionnelle n'était pas garantie, et si notre projet ne leur convenait pas.

Nous sommes un groupe qui porte les grands enjeux de la profession en termes d'expertise médicale, d'accréditation, car nous avons organisé les moyens qui nous permettent d'investir, d'innover, se développer dans un domaine où le législateur appelle la consolidation des marchés pour plus d'efficience, d'efficacité et d'innovation. S'associer à un groupe qui met les moyens pour se développer est quelque chose qui les séduit. Le biologiste médical veut exercer son art avec les moyens et les meilleures conditions possibles.

Vous estimez que le législateur veut encourager la consolidation. Vous n'avez pas la même interprétation de la lui que les trois syndicats plaignants. Ils jugent que celle-ci vise à empêcher la consolidation et la financiarisation du secteur...

Il faut relire les textes de loi. La loi de 1975 a régi l'exercice de la biologie médicale. Ensuite, le décret de 1990 propose une consolidation pour une efficience de système et une baisse de prix. Elle indique qu'on peut exercer sous forme de société d'exercice libéral (SEL).

Puis, l'ordonnance de 2010 a donné lieu à la loi de 2013. C'est une mise en pratique des recommandations de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales, Ndlr) disant que la profession est fragmentée, que la qualité de la biologie n'est pas garantie partout. Le rapport évoque aussi des économies d'échelle à faire dans ce secteur. L'ordonnance de 2010 a incité la profession à se consolider, mais également à garantir un service de proximité aux patients.

La consolidation est positive pour les patients et l'Etat : nos tarifs ont baissé de 20% ces sept dernières années. Si l'on veut maintenir notre modèle solidaire alors que la population vieillit, il faut garder un modèle plus efficient en maintenant un niveau de qualité pour garantir l'équilibre du système.

Vous promettez le maintien de services de proximité, mais des syndicats évoquent des fermetures de sites suite au mouvement de consolidation du secteur...

C'est totalement faux. C'est illégal de fermer des sites de façon unilatérale. Les ARS sont les seules à pouvoir donner une telle autorisation. Nous n'avons jamais fermé de site. Nous avons transféré des sites et fait en sorte qu'ils soient installés aux bons endroits où il y a le plus de personnes demandeuses de ces services.

Prévoyez-vous d'attaquer les syndicats de biologistes en justice ?

Nous allons nous défendre. Nous sommes un groupe discret, et communiquons habituellement uniquement sur nos métiers. Nous n'avons pas pour habitude de nous mettre en avant. Dans le cas présent, la situation est différente. Nous sommes assignés. Il n'était pas nécessaire que les plaignants en fassent état à la presse. Cela nous a surpris. Je m'interroge par ailleurs sur la représentativité de cette action des trois syndicats. Les adhérents sont-ils en ligne avec cette attaque ?

Nous allons donc nous défendre sur le terrain juridique et médiatique. Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba et de tous les biologistes qui font vivre le groupe être ternie.

Avec l'arrivée des fonds PSP et Partners comme nouveaux actionnaires, vous allez passer sous pavillon étranger. Qu'est-ce que cela va changer pour Cerba ?

Nous sommes une société française avec une holding en France, et fière de l'être. Aujourd'hui, les fonds d'investissement ne sont pas italiens, allemands, ils sont européens ou mondiaux. Nous avons choisi des partenaires institutionnels qui ont les moyens d'accompagner nos ambitions. Leur nationalité n'a aucune importance. Cela ne nous affecte en rien.

Nous allons continuer à nous développer à l'international, au Moyen-Orient notamment, mais aussi sur le territoire français. La phase de consolidation est loin d'être terminée en France. Les principaux acteurs représentent 30% du marché hexagonal qui atteint les 7 milliards d'euros. Dans la biologie privée, il existe une dizaine de groupes importants. Environ, 70% des sociétés sont de petite et moyenne tailles, et exercent au niveau des régions et des départements. A l'avenir, nous pourrions fusionner avec des petites sociétés, ou des plus importantes comme nous l'avons fait avec Novescia en 2015.

Vous comptez également vous développer dans la biologie médicale animale...

En termes de maîtrise technique médicale, c'est la même approche qu'en biologie humaine. L'idée de se lancer dans la biologie médicale animale est survenue fin 2015. Nous avons été freinés dans notre développement, nous démarrons. Le secteur est fragmenté, l'activité est en plein développement. Même si la profession est réglementée, nous sommes dans un secteur marchand. Les prix sont fixés librement. Notre objectif est de devenir le numéro 1 de la biologie vétérinaire en France.

On compte ensuite se développer à l'international. C'est la même stratégie que pour la biologie humaine : on étudiera toutes les opportunités pouvant se présenter. Nous nous sommes implantés dans les Emirats arabes unis, un territoire dans lequel se sont fait ressentir rapidement les besoins en biologie vétérinaire avec la forte présence de chameaux et de chevaux. Nous voulons nous implanter en Italie en biologie humaine et en biologie vétérinaire.

A combien estimez-vous le marché français ?

Le marché de ce secteur morcelé est difficile à chiffrer. Les analyses médicales sont effectuées dans les établissements vétérinaires, ou bien par des prestataires extérieurs publics ou privés. On a surtout eu la perception d'une forte attente en termes d'offres dans le secteur. Une enquête publiée dans le magazine professionnel La Semaine vétérinaire à ce sujet va dans notre sens.

 

 

2017

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Réponse de Marine LE PEN
Posté par: admin le 10 avril

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Patrice LEPREUX                            
Président du Syndicat des biologistes-praticiens, Bioprat
10 rue de cassis
13008 MARSEILLE
 
Monsieur le Président,
 
Votre courrier se plaçant dans la suite des injonctions de 2008 ne m’a malheureusement pas étonnée : en effet, à cette période, la Commission européenne avait imposé à la France l’ouverture du capital des laboratoires d’analyses médicales libéraux français. Cette réforme de la profession a été imposée en 2010 par le gouvernement de N. SARKOZY, puis confirmée à l’identique en 2013 par les socialistes. Parallèlement a été mis en place un cadre strict d’accréditation des laboratoires libéraux, laboratoires de proximité, de petite ou de moyenne taille. Il s’agissait d’une procédure très sévère sur la qualité des laboratoires que l’on peut bien évidemment comprendre, mais il est clair que le COFRAC, organisme choisi, a fait son œuvre avec un zèle tel que les conséquences sont visibles moins de deux ans après. Il s’agit de la disparition de très nombreux laboratoires de proximité, certains survivants n’étant en fait que des lieux de prélèvements. Pour vous, il s’agit de l’abandon total de l’activité noble et l’obligation d’envoyer vos analyses dans des « usines » où les tubes, de ce qu’il m’est rapporté, proviennent de très nombreux sites, avec des risques de fiabilité des analyses.
Bien sûr, le rachat forcé par des organismes centralisateurs est maintenant devenu la règle. Des groupes financiers rachètent de manière intensive vos laboratoires. Or, il apparaît de plus en plus qu’ils seraient adossés à des fonds dont les sièges sociaux ne sont pas forcément les plus clairs. Ainsi, il est clair que l’argent de la sécurité sociale n’a pas forcément la destination que l’on souhaiterait.
Pourtant, le budget de la biologie n’est que de 4% et le savoir-faire indéniable. Dès lors la modernisation souhaitable de cette activité médicale ne méritait pas une telle violence dans les moyens mis en œuvre.
Voilà pourquoi, Monsieur le Président, qu’une fois aux affaires je ferai en sorte de permettre autant que faire se peut le retour à des outils de travail de proximité indispensables pour le maillage de nos territoires dans le cadre de la pleine possession de l’outil de travail.
 
Espérant avoir partiellement tout au moins répondu à vos questions, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes salutations les plus sincères.
 

Marine LE PEN
 

2017

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CERBA assignée à comparaître devant le Tribunal de grande instance de Pontoise ( EDP Biologie)
Posté par: admin le 06 avril

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Crédit photo : NejroN-123RF

Dans un courrier daté du 30 mars 2017 et adressé à Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, trois syndicats de biologie (SDB, SLBC et SJBM) dénoncent la cession du groupe Cerba par l’actionnaire majoritaire PAI Partners, au fonds de pension canadien PSP Investments et au fonds d’investissements suisse Partners Group, opération qu’ils estiment « aller à l’encontre de la législation »

Les trois syndicats prennent en effet appui sur l’article L.6223-5 du Code de la santé publique, qui interdit la détention d’une « fraction du capital social d’une société exploitant un laboratoire de biologie médicale […]» par « toute entreprise d’assurance et de capitalisation » et par « toute entité détenant une fraction égale ou supérieure à 10 % du capital social d’une entreprise fournissant, distribuant ou fabricant des dispositifs médicaux ».

C’est au regard de ces deux dispositions que les syndicats émettent des réserves quant à la possibilité pour PSP Investments de se porter acquéreur – aux côtés de Partners Group – du groupe de biologie médicale Cerba.

Selon eux, outre le fait que PSP Investments leur apparaît comme une « entreprise de capitalisation » au sens de l’article L.6223-5 1° précité du Code de la santé publique, il s’avère surtout qu’aux termes de son rapport annuel pour l’année 2016, PSP Investments détient 21 % du capital de la société Acelity Inc., une société ayant pour objet de fournir, distribuer et/ou fabriquer des dispositifs médicaux au sens de l’article 2° de l’article L.6223-5 du Code de la santé publique.

La cession en cours de ce groupe aurait abouti, selon les syndicats, à la divulgation d’un grand nombre d’informations venant mettre à jour les rouages de l’organisation du groupe et ses irrégularités.

Les trois Syndicats, qui réunissent ensemble 2500 biologistes, et représentent 25 % de la profession, assignent donc le groupe Cerba à comparaître, afin de défendre les intérêts collectifs et individuels de leurs membres , car ils le soupçonnent de fraude à la loi » pour la raison suivante :

si Cerba HealthCare paraît bien prima facie respecter la réglementation en ne détenant que 25 % du capital et des droits de vote de Cerba SELAFA, elle a en réalité mis en place un dispositif lui permettant de détenir en réalité le contrôle financier et politique de Cerba Selafa et des société d’exercice libéral que cette dernière détient ; contournant ainsi les interdits et obligations mis en place par la loi du 30 mai 2013 relative à la biologie médicale. »

CerbaHealthcare réplique fermement

À la suite de cette action en justice engagée devant le Tribunal de Grande Instance de Pontoise conjointement par les trois syndicats de biologie médicale, Cerba HealthCare a émis un communiqué de presse, datant du 3 avril, indiquant qu’il allait apporter « par toutes voies de droit une réplique ferme, tant sur la forme que sur le fond, à une démarche judiciaire dénuée de fondement sérieux. »

Selon le groupe, Cerba HealthCare a en effet « toujours veillé à exercer ses activités dans le plus strict respect des réglementations en vigueur », tout en garantissant « l’indépendance des biologistes médicaux qui exercent en son sein » et qui ont choisi de s’associer au Groupe au cours des dix dernières années.

Le Groupe met en avant sa volonté de mettre à disposition de ces professionnels « tous les moyens nécessaires pour servir au mieux les patients en alliant proximité, qualité, expertises, conseils médicaux et innovation. »

Pour lui, cette action en justice « est d’autant moins compréhensible que le secteur de la biologie médicale est extrêmement réglementé en France et que les autorités de tutelle exercent au quotidien sur l’ensemble de ses acteurs un strict contrôle de conformité aux lois et règlements. »

Dès lors, Cerba HealthCare s’interroge sur la légitimité de cette démarche « qui tend à protéger des intérêts particuliers au détriment de ceux du patient, du service public et des professionnels de santé » et se dit « déterminé à faire respecter par tous les moyens sa réputation comme celle de l’ensemble des biologistes qui l’ont rejoint. »

Crédit photo : NejroN-123RF

 

 

2017

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Biologie médicale: 3 syndicats assignent Cerba (LE FIGARO)
Posté par: admin le 04 avril

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Biologie médicale: 3 syndicats assignent Cerba

  • Par Le Figaro.fr avec AFP
  • Mis à jour le 04/04/2017 à 11:39
  • Publié le 04/04/2017 à 11:34
Nouvel épisode dans la lutte entre biologistes médicaux indépendants et géants du secteur: trois syndicats de la profession ont assigné en justice le groupe Cerba, qu'ils accusent de contourner les règles garantissant l'indépendance des laboratoires sous son aile. Le syndicat des biologistes SDB, le syndicat des laboratoires de biologie clinique SLBC et le syndicat des jeunes biologistes indépendants SJBM basent leurs accusations sur des documents publics remis par Cerba au régulateur des marchés financiers du Luxembourg, qui détaillent sa structure, a déclaré mardi à l'AFP François Blanchecotte, le président du SDB.
 
Au vu de ces documents, le biologiste exerçant "n'a plus rien à dire" dans son propre laboratoire, même si la loi française stipule qu'il doit détenir plus de 50% des droits de vote et du capital de sa société, selon M. Blanchecotte. Cerba entend opposer une "réplique ferme, tant sur la forme que sur le fond", à cette action en justice "dénuée de fondement sérieux", selon un communiqué du groupe. Cerba "a toujours veillé à exercer ses activités dans le plus strict respect des réglementations en vigueur, tout en garantissant l'indépendance des biologistes médicaux qui exercent en son sein", ajoute le groupe dans son communiqué.
 
"Les labos fermeront les uns après les autres"
 
Les trois syndicats espèrent que leur action en justice devant le tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d'Oise) permettra in fine "de revenir sur la loi et de clarifier les choses", pour "savoir où va la biologie française", a encore dit M. Blanchecotte, qui tente actuellement de sensibiliser les candidats à la présidentielle sur la question.
A grand renfort de rachats de laboratoires indépendants ces dernières années, de grands groupes comme Cerba, Labco et Eurofins contrôlent aujourd'hui plus d'un tiers du marché privé de la biologie médicale en France, évalué à environ 4,2 milliards d'euros.
 
"Comme les stations-essence, les labos fermeront les uns après les autres, dans les zones où ils ne sont pas rentables, c'est-à-dire les campagnes", redoute M. Blanchecotte, qui dénonce depuis des années la "financiarisation" de la biologie médicale.
En réplique à ces groupes souvent adossés à des fonds d'investissement, d'importants regroupements de laboratoires indépendants ont aussi émergé ces dernières années, comme LaboFrance l'an dernier. Selon une étude du cabinet Xerfi publiée en avril 2016, la France compte désormais moins de 1.000 laboratoires dans lesquels les échantillons médicaux sont analysés, contre plus de 4.000 en 2009.
2017

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Laboratoires d'analyses : trois syndicats de biologistes attaquent le géant Cerba en justice ( la Tribune)
Posté par: admin le 31 mars

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Laboratoires d'analyses : trois syndicats de biologistes attaquent le géant Cerba en justice

 Par Jean-Yves Paillé  |  30/03/2017, 16:03  |  1070  mots

Les syndicats des biologistes médicaux (professionnels de santé qui valident les résultats des analyses médicales) passent à l'attaque. Mercredi 29 mars, les trois principales organisations, le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), le Syndicat des biologistes (SDB) et le Syndicat des laboratoires de biologie clinique (SLBC) ont délivré une assignation pour intenter un procès au Groupe Cerba Healthcare, géant du secteur des laboratoires d'examens spécialisés en biologie. L'assignation a été déposée au Tribunal de grande instance de Pontoise. La date de la plaidoirie n'a pour l'instant pas été déterminée. Il s'agit d'une procédure civile.

Au milieu du mois de mars, le Syndicat des jeunes biologistes médicaux avait annoncé à La Tribune qu'il s'apprêtait à lancer une action en justice contre Cerba dans le cadre d'une opération de fusion (Cerba avec Lexobio). Cette procédure n'a pas été enclenchée. D'une part, parce que la transaction en question n'a toujours pas été finalisée, et d'autre part parce que le syndicat veut aller beaucoup plus loin.

Selon le SJBM, les biologistes de Cerba ne seraient pas indépendants

"Nous attaquons la structure même de la partie de Cerba qui gère les laboratoires de biologie médicale. Nous estimons qu'il y a une fraude à la loi", expose à La Tribune Lionel Barrand, président du  SJBM. En clair, les plaignants considèrent que contrairement à ce que stipule la loi du 30 mai 2013 "portant réforme de la biologie médicale", les biologistes médicaux travaillant au sein de Cerba ne seraient pas indépendants.

"Dans le cadre de cette procédure, nous nous appuyons sur des document publics, pour juger qu'il y a une fraude à la loi. On y retrouve précisément la manière dont est constitué le capital de Cerba et les mécanismes que la société utilise pour exercer son contrôle sur les biologistes", fait valoir Lionel Barrand

Pour rappel, la loi du 30 mai 2013 stipule: "Plus de la moitié du capital social et des droits de vote d'une société d'exercice libéral de biologistes médicaux doit être détenue [...] par des biologistes médicaux en exercice au sein de la société". Elle dit en outre que des entités non-médicales ne peuvent détenir plus de 25% du capital et de droits votes.

"Les 25% sont un leurre", martèle François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes, contacté par La Tribune."Ces documents démontrent que le biologiste de base n'a plus rien à dire dans sa structure", accuse-t-il.

Un document de 468 pages

Les plaignant s'appuient notamment sur un document de 468 pages adressé aux investisseurs dans le cadre d'une émission obligataire. Cerba y évoque les difficultés induites par la législation française et les facteurs de risques que cela génère. La société détaille également des mécanismes pour ne pas perdre la main sur les activités de biologie médicale en France, tout en en assurant se conformer à la loi. Les syndicats de biologistes y voient une "ambiguïté" plus que suspecte.

Page 19, par exemple, Cerba évoque des "accords passés entre les actionnaires des filiales et les biologistes travaillant dans celles-ci" françaises et des "droits de veto pour les actionnaires dans les filiales" et "un contrôle sur les décisions importantes". Cerba précise toutefois qu'il "n'exerce pas de contrôle par le biais de ses actionnaires sur les laboratoires eux-mêmes", puisque les biologistes médicaux détiennent la majorité des droits de vote et de capital, conformément aux dispositions légales.

 

Cerba note bonds excerpt

Jean Philipp, président du SLBC, partie prenante de la procédure, interrogé par La Tribune, assure que ce n'est pas le seul problème. La loi stipule que "le laboratoire doit comporter un nombre de biologistes au moins égal au nombre de sites qu'il a créés", mais nous avons recueilli "des témoignages de délégués salariés qui n'ont plus de biologiste sur leur 'site' repris par cette 'Biologie financière'".

Les syndicats de biologistes s'attaque au moteur de croissance de Cerba

Avec cette procédure, les trois syndicats de biologistes ont plusieurs objectifs. Ils veulent stopper net les opérations de fusion de Cerba en France. "Si nous gagnons, tant que Cerba ne se conformera pas à la loi, il ne pourra plus effectuer de fusions-acquisitions", 
lance Lionel Barrand. Il s'agit du cœur de la stratégie de Cerba healthcare. Le groupe a multiplié les fusions ces dernières années, une dizaine au total (Ketterthill en 2011, Novescia en 2015, JSBIO en 2014). En 2010, au moment ou PAI Partners a pris le contrôle de la société, Cerba  réalisait "seulement" 250 millions d'euros de chiffre d'affaires. En 2014, son chiffre d'affaires passe à 605 millions d'euros. En 2016, il grimpe à 630 millions d'euros. Le laboratoire de biologie médicale spécialisée créée en 1967 a réussi à devenir le leader européen du secteur.

Les trois syndicats "espèrent également que Cerba rendra l'indépendance et les droits aux biologistes, y compris pour les fusions-acquisitions antérieures à 2013", ajoute Lionel Barrand.

Période délicate pour Cerba

Cette procédure judiciaire est déclenchée à un moment clé pour le géant de la biologie médicale. PAI PArtners, qui avait racheté Cerba en 2010 pour 500 millions d'euros, s'apprête à finaliser une cession de 1,8 milliard d'euros aux fonds PSP et Partners Group qu'il a annoncée fin janvier.

Cerba est toutefois serein et sûr de respecter la législation. Interrogée par La Tribune à la mi-mars, la direction générale de Cerba assure que les biologistes "restent en contrôle des laboratoires dans lesquels ils exercent, et restent, bien sûr, seuls décisionnaires en matière scientifique et médicale" et certifie que les "actionnaires financiers ne sont aucunement présents dans les sociétés de laboratoire".

Cerba explique en outre n'avoir "jamais eu aucun problème à se conformer avec ces règles". Les acquisitions "menées avant comme après l'entrée en vigueur de la loi de 2013 l'ont toujours été dans le plus strict respect des règles applicables. Les transactions n'ont jamais connu aucun blocage, si ce n'est de façon très occasionnelle en raison des problèmes d'interprétation liés à l'empilement des textes, et qui se sont toujours résolus dans le sens préconisé par Cerba".

 
 
2017

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Réponse du staff d'Emmanuel MACRON sur la réforme de la biologie médicale
Posté par: admin le 27 mars

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Bonjour Patrick,

 


Merci de votre message et votre intérêt pour le mouvement En Marche!

Vous êtes aujourd'hui nombreux à nous avoir écrit pour partager vos idées, vos questions et vos réflexions. C'est pourquoi nous vous répondons avec retard . Veuillez nous en excuser.

Le problème que vous soulevez, à savoir la réforme de la biologie médicale, n'est pas formellement abordé dans le programme d'Emmanuel Macron et face à la multitude de notes et d'idées qui nous sont envoyées, nous ne vous cachons pas qu’il est difficile de répondre à toutes.

Néanmoins, ce type de sujet sera évoqué lors de la mise en place des mesures proposées et nous gardons soigneusement vos commentaires pour qu'il en soit tenu compte le moment venu.


D'ici-là, si vous n'en avez pas encore pris connaissance, vous pouvez retrouver le programme santé d'Emmanuel Macron en consultant le lien suivant:

https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/sante


Merci encore de votre contribution.

 

 

réponse de bioprat suite à ce message : nous demandons à rencontrer la personne responsable du médical .

2017

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Adhérez à notre syndicat pour modifier la réforme de la biologie lors des prochaines échéances électorales
Posté par: admin le 19 mars

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Adhérez à notre syndicat pour modifier la réforme de la biologie

 lors des prochaines échéances électorales

 

Le    chaos institutionnel actuel   jette   un peu  plus  le doute   sur une réforme profondément   entachée de    suspicion financière.

Le comportement des politiques est  tel qu’on ne peut plus les croire, quand  ils   réforment  et mettent  en vente  une profession de santé  au nom  de  l’exemplarité et de la transparence…Aussi, en fonction des prochaines échéances électorales,  nous demandons à ce que  cette  réforme  absurde et vénale soit revue avec une autre intégrité, d’autres valeurs, d’autres personnes,  pour que  des solutions alternatives à l’accréditation, calquées sur celles des autres professions de santé,  soient mises en place.

Nous appelons nos confrères à se battre contre cette réforme et  résister  aux pressions actuelles qui ont lieu   pour  essayer de tout   clôturer avant les élections, et empêcher un retour en arrière avec la future assemblée.

N’hésitez pas à nous contacter, si vous subissez des pressions.

Nous les appelons  à nous soutenir financièrement en  adhérant à  notre syndicat, en renouvelant votre adhésion pour agir, informer,  et modifier cette réforme en 2017. Le chaos politique est au contraire un moyen de se faire mieux entendre comme le prouvent les nombreuses manifestations des dentistes qui refusent des  mesures qui s’apparentent à celles de  la biologie médicale.

Afin d’être plus efficace et écouté dans ces moments actuels, notre syndicat s’est allié en 2016 à l’UFML (Union Française pour la Médecine Libre) qui fédère dans un esprit similaire au nôtre, des syndicats de toutes les autres professions de santé.

La médecine est un art, pas un produit industriel et marchand, s’éloigner de ce principe ne peut inévitablement que nuire gravement  au patient…

www.bioprat.com

Cotisation annuelle 200 euros à adresser au Syndicat BIO¨PRAT 10 RUE DE CASSIS 13008 MARSEILLE

2017

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Réponse de François FILLON sur la réforme de la biologie
Posté par: admin le 18 mars

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2017

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Analyse de la toxicité de la démarche Qualité chez les soignants, d'une qualité exceptionnelle( oedipe.org)
Posté par: admin le 16 mars

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Une Approche Critique De La Démarche Qualité Dans Les Institutions Sanitaires, Sociales Et Médico-Sociales

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Cet article recense les arguments d’auteurs, psychanalystes et sociologues, concernant les dysfonctionnements entraînés par la démarche qualité dans les institutions sanitaires, sociales et médico-sociales. La destruction des modes de fonctionnement antérieurs, la relégation de la réflexion sur les pratiques professionnelles au profit d’une logique gestionnaire, l’avènement du client en lieu et place du sujet, l’ignorance ou le déni des concepts permettant de penser les pratiques dans ces secteurs, l’individualisation de l’évaluation aux dépens du travail en équipe, la perte du pouvoir décisionnel des institutions par le biais de la gouvernance sont analysés au travers de quatre impacts majeurs de la démarche qualité : sur la relation entre professionnels et usagers, sur les professionnels eux-mêmes, sur le travail en équipe et sur les institutions. Une cinquième partie tente de saisir les attaches philosophiques de la démarche qualité. Trois fondements philosophiques sont retenus : le libéralisme économique, le pragmatisme anglo-saxon et l’utilitarisme. Les liens entre pragmatisme anglo-saxon et démarche qualité sont examinés plus minutieusement, en raison de l’influence grandissante du pragmatisme sur notre société. Aucune des trois influences ne s’avèrent cependant compatible avec notre propre héritage du côté de la philosophie des Lumières. La démarche qualité apparaît dès lors comme une figure paradigmatique d’une guerre philosophico-civilisationnelle, à l’œuvre dans des pans de plus en larges de notre société. 

La perversion de la démarche

Une approche critique de la démarche qualité dans les institutions sanitaires, sociales et médico-sociales.

L’obligation légale faite aux institutions sanitaires, sociales et médico-sociales d’en passer par une démarche qualité pour évaluer leurs prestations et, est-il dit, pour mieux satisfaire leurs clients, soulève peu de commentaires chez les professionnels. Chacun semble s’y soumettre sans véritablement interroger ce dont il s’agit. C’est ce peu d’intérêt pour une démarche qui s’impose et qui est loin d’être sans effet qui a motivé ce récapitulatif des quelques critiques et réflexions d’auteurs tels que Roland Gori, Michel Chauvière, Jacques-Alain Miller et Jean-Claude Milner et Christophe Dejours sur lesquels nous nous appuierons ici. Nous espérons ainsi alerter les professionnels concernés sur la logique gestionnaire de cette démarche et sur les conséquences qui pèsent sur la relation aux patients et usagers, sur les professionnels, sur le travail d’équipe et sur les institutions elles-mêmes. Il est en effet temps d’évaluer cette curieuse forme d’évaluation.

1 – La négation de l’intersubjectivité

Dans les hôpitaux et les cliniques, la rationalisation par la démarche qualité – c’est-à-dire ce découpage du travail opéré de façon à cerner au plus près ce que chacun doit faire et comment il doit le faire – est opérante pour ce qu’il en est des aspects techniques des métiers qui s’y exercent (médecine, soins infirmiers). L’obligation légale faite aux hôpitaux de mener à terme une démarche qualité en vue de l’obtention d’une accréditation n’apporta d’ailleurs rien en la matière. Les équipes médicales s’étaient chargées de longue date d’appliquer ces découpages et de travailler dans le respect des protocoles ainsi établis.

Outre la dimension technique des métiers des soignants en hôpitaux et cliniques, la dimension relationnelle s’avère être une composante majeure de l’identité des professionnels, la conjonction de ces deux aspects fondant « l’approche globale » du patient. Or la dimension relationnelle s’accommode mal, tant pour le soignant que pour le patient, d’une rationalisation sous forme de découpages, de relevés écrits à chaque soin, et de protocoles en tout genre. Pire, ces tentatives de rationalisation appliquées à la relation professionnels / patients créent des dysfonctionnements nouveaux.

a/ La discontinuité

Les soignants se plaignent (Cf. Bibilographie, Série Etudes)1 qu’un tel découpage de leur travail entraîne un sentiment de discontinuité. Ce qui n’est plus continu, c’est le sens que ces soignants mettent dans leurs actes, sens qui leur incombait auparavant de créer en relation avec leurs patients et qui se trouvent désormais sans cesse interrompu, perturbé par ces protocoles qui morcellent le travail en séquences, chaque séquence devant être rapportée, le plus souvent par écrit, par exemple à l’aide d’items prédéfinis dans lesquels il faudra trouver celui qui correspond le mieux à ce qui vient de se vivre. Que l’on se représente que s’il y a certes des choses à savoir pour faire convenablement une toilette au lit, les choses se compliquent lorsque chaque geste ou presque est en quelque sorte nomenclaturé, et que l’on sait qu’il faudra ensuite en rendre compte dans des transmissions dites ciblées, ne laissant plus de place à l’expression personnelle, et contraignant le professionnel à reconnaître le sens de ces actes dans des mots écrits par d’autres2.

Dans les institutions des secteurs sociaux et médico-sociaux, la démarche qualité est également obligatoire, depuis la loi 2002-2. Cette loi ne contraint pas à l’obtention d’une accréditation comme dans les hôpitaux, mais de l’obligation de la démarche qualité et de ces résultats dépend néanmoins la reconduite des agréments de ces institutions : l’injonction légale est donc décisive pour la survie de ces établissements. Pourtant, le constat est de même nature que dans les hôpitaux : les protocoles entravent les professionnels dans l’exercice de leur métier. « Etant par définition chaînée (besoin/réponse/satisfaction/extinction du besoin), la pensée de la qualité des objets ou des services peut dès lors ignorer aussi bien les rapports sociaux à vif que l’intersubjectivité à l’œuvre, ou que le temps nécessaire dans la relation…., tout ce que les intervenants sociaux, magistrats, formateurs et autres soignants rencontrent pourtant au quotidien et qui reste pour eux une des difficultés récurrentes de leurs pratiques »3

Un genre d’oscillation habite les soignants, pris entre des attentes protocolaires, impersonnelles, et des résidents qui invitent à des réactions appropriées mais non prévues (et donc implicitement condamnées) par les procédures de la démarche qualité. L’activité de réflexion est donc sans arrêt court-circuitée, et rabattue dans un cadre qui rappelle aux soignants que leur métier a été pré-pensé pour eux, et qu’il n’y a pas d’objection à faire à cette pré-pensée.

Il y en a pourtant une : l’impensé de la démarche qualité concerne la dimension relationnelle entre professionnels et résidents (ou patients dans les hôpitaux), l’intelligence relationnelle qui se cherche, se trouve, se reperd, au travers des silences, des retenues, des confidences, des encouragements, de l’écoute, de la fuite et des mille autres aspects que cette relation peut revêtir. Cet impensé de la démarche qualité est une invitation à l’inhibition de cette intelligence relationnelle et à une « dépersonnalisation » (MC, p.61).

L’inexistence de cette dimension relationnelle dans la démarche qualité ne constitue pas un oubli qu’il faudrait, à l’occasion, réparer. Le fait que cette évaluation par la démarche qualité soit partielle la rend partiale : dans l’enquête de Série Etudes, le personnel se plaint de ce que l’aspect technique soit privilégié de façon dommageable pour l’aspect relationnel. La maladie est préférée au malade.4 Cela n’est pas étonnant et nous l’avons déjà souligné : la rationalisation convient bien aux soins techniques et les améliore effectivement. Mais avant l’obligation légale de la mise en place de la qualité dans les institutions, cette rationalisation des soins, déjà pratiquée, cherchait à se combiner, tant bien que mal, avec la dimension relationnelle. Ce n’est plus le cas. L’introduction de la mal nommée démarche qualité a donc détérioré l’existant.

b/ La perte du plaisir de travailler

Le personnel interrogé dans l’enquête de Série Etudes relie la démarche qualité à une perte du plaisir de travailler. La distinction qu’apporte Christophe Dejours5 entre travail réel et travail prescrit va nous permettre d’analyser cette perte du plaisir de travailler dans ce nouveau contexte. Le travail prescrit correspond au travail qu’un professionnel doit exécuter et à toutes les obligations auxquelles il doit se soumettre dans la réalisation de ce travail. Le travail réel, c’est ce à quoi un travailleur doit faire face pour que le travail se fasse et qui n’a pas été prévu dans le travail tel qu’il a été prescrit, tant sur le plan matériel qu’immatériel. Les réactions des résidents et des patients ne peuvent être prévues à l’avance et mobilisent l’intelligence relationnelle des professionnels bien au-delà de ce que les protocoles ont défini. Le réel, en quelque sorte, s’impose et vient mettre son grain de sel, de mille et une façons, dans les procédures et autres référentiels. Le réel dérange ce que le travail prescrit avait si bien ordonné. Et si tous ces aléas ne trouvent pas leur solution, le travail, nous indique Christophe Dejours, tout simplement, ne peut pas se faire. Or le plaisir du travail tient dans la créativité que la résistance du réel nécessite de la part des professionnels. Travail réel et travail prescrit sont en tension féconde. Pourtant la démarche qualité véhicule l’idée que tout est maîtrisable et ignore superbement le travail réel.

La méconnaissance du travail réel entraîne de fait l’absence de reconnaissance du travail fait. « Pour reconnaître, il faut d’abord connaître » (Dejours p.53) Et cette connaissance implique la réflexion. La reconnaissance est de l’ordre du jugement et non de la mesure. En ce sens, elle est discutable, elle peut être pensée. Or la normalisation des pratiques éteint la réflexion sur ces pratiques. La perte du plaisir de travailler est aussi une perte du plaisir de penser. Il y a deux conséquences à cette relégation de la réflexion et à la redistribution des pouvoirs (MC) au bénéfice des bureaucrates et des gestionnaires et au détriment des formateurs et des groupes de parole et d’analyse des pratiques :

- le risque de sclérose des pratiques professionnelles qui perdent là les occasions de leur renouvellement

- la perte inestimable d’un outil de travail au service des usagers : la réflexion des professionnels à propos de leur relation avec chaque résident, dans sa fonction de boussole pour évaluer l’évolution du résident et comprendre les ressentis.

c/ La négation de la relation comme outil de compréhension

C’est en effet en pensant à la façon dont un résident est en relation avec eux et à la façon dont ils sont en relation avec lui que les professionnels peuvent approcher la singularité de chaque résident. Evidemment, cette approche peut entraîner des perceptions erronées du résident. Mais l’erreur de jugement fait aussi partie de tout jeu relationnel. Et chacun a la faculté de corriger les jugements émis au fil du temps et des dialogues.

Dans la renégociation des pouvoirs entre gestionnaires et professionnels de terrain, ce point est très sensible. Car il est juste de dire que ces jugements qu’émettent les professionnels trahissent aussi les angles morts par où ces professionnels se rendent incapables de tout entendre, de tout comprendre et de répondre avec justesse à tout et tout le temps. Et qui le pourrait ? La démarche qualité n’y aide pas, qui éteint le mouvement de la pensée et cloisonne le dialogue dans le cadre de ses items.

Il est connu que les jugements des professionnels à propos des résidents peuvent être utilisés pour se défendre de la violence qu’il y a aurait à mieux entendre ce que les résidents leur disent. Qu’une institution ait à prendre les dispositions nécessaires pour réduire ses propres zones d’ombre, cela s’impose aux équipes dès lors qu’elles sont en mesure d’interroger leur travail. C’est à cela que conduisent les groupes de parole, les groupes d’analyse des pratiques, c’est aussi en cela que la formation, qui ne fait pas l’impasse sur ces questions, est indispensable.

Du côté du résident aussi, la relation entretenue avec les professionnels résonne et se charge de sa relation à sa maladie, à son handicap, au vieillissement, à la réalité, à ses rêves… Et c’est tout cela qu’il élabore, qu’il transforme, qu’il questionne, dans cette relation aux professionnels.

On pourrait se dire que, démarche qualité ou pas, de toute façon, les professionnels connaissent leur métier et continuent à réfléchir leurs relations aux usagers pour mettre en place les activités les plus adéquates, pour agir dans le respect des particularités, pour trouver le mot juste, ou pour accompagner une réflexion. C’est en partie vrai. Mais c’est nécessairement moins vrai depuis que la loi impose cette démarche qualité, dont la visée est la satisfaction – maître mot de la dite démarche – des clients, en l’occurrence les usagers des institutions. Car ce qui s’échange entre professionnels et usagers est régulièrement chargé d’insatisfaction, d’inconfort relationnel, souvent réciproque. Un malade à qui l’on refuse de quitter l’hôpital pour assister à telle réunion de famille n’est pas un client satisfait. Une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer que l’on empêche de retourner sur les lieux de son enfance n’est pas un client satisfait. Une personne à qui l’on fait remarquer son comportement blessant n’est pas un client satisfait. Or, comme le note Michel Chauvière, « comme le savent bien les acteurs de terrain, ce qui fait sens, ce sont les contradictions, les négativités, les incertitudes, les passions, mais aussi la culture historique, la curiosité et l’inventivité, modes généralement arasés par les normes de gestion » (MC, p.75). C’est à partir de ces mécontentements, de l’expression de sa tristesse, de son angoisse, que les professionnels vont évaluer la façon dont un résident se positionne par rapport à ce qui l’atteint. C’est à partir de l’expression des résidents que les professionnels vont soupeser les conséquences de leurs actes. Et c’est aussi à partir de leur propre expression que les résidents eux-mêmes vont chercher les solutions, les élaborations, qui leur conviennent le mieux. Il ne nous est pas possible dans le cadre de ce travail de passer en revue les aspects multiples de ces relations entre usagers et professionnels. Que l’on entende cependant que c’est là la matière avec laquelle professionnels et résidents travaillent. Or, la rationalisation, en reniant cet aspect, vient paradoxalement en nourrir les pires ressorts : « …les attentes magiques, les illusions d’amour et de haine, la culpabilité, le masochisme, la plainte et l’agressivité » (JPC-RG, p.197).

En affichant explicitement l’objectif de la satisfaction du client, les tenants de la démarche qualité incitent à un évitement de ces « tensions fécondes » (MC, p.73) entre professionnels et usagers et réduisent à néant ce qui est au cœur du travail réel des professionnels. Et ce faisant, c’est leur responsabilité qui est flouée.

d/ L’écrasement de la responsabilité des professionnels

Ce désaveu de la relation professionnel / usager peut s’entendre comme une mise au placard des concepts psychanalytiques ayant historiquement permis de penser cette relation et ayant contribué à l’histoire des institutions et à la réflexion concernant leurs difficultés. « En réalité, cette façon de penser la pratique tend surtout à forclore toute référence à ce que la psychanalyse entend par transfert et contre-transfert, et qui constitue un mécanisme commun à toutes les pratiques relationnelles. » (MC, p.68)

Comment lutter ? Comment faire valoir la force du doute face à la force anesthésiante de l’objectivité comme le formule avec justesse M.C. Piperini6 ? Comment faire entendre que ce doute vire parfois à l’angoisse, invite au scrupule, bref, qu’il responsabilise ? Le doute, l’inquiétude, l’angoisse, la réflexion suscités parfois au-delà du lieu de travail, témoignent de ce que toute relation est un risque, que ces indicateurs que sont les affects permettent de circonscrire.

Or la logique gestionnaire attaque violemment ces repères par où un professionnel agit de la façon la plus responsable qu’il puisse. C’est ainsi qu’en matière de gestion des risques – grande alliée de la démarche qualité -, l’obligation de prévention et d’anticipation se joue contre la présence à l’autre (Cf. M.C. Piperini). Au nom de ce qui pourrait advenir de pire, on se refuse à ce qui est. C’est ainsi que l’outil le plus précieux du professionnel pour exercer sa responsabilité, à savoir son ressenti, lui est soustrait au prétexte… qu’il doit être responsable ! Car gare à qui ne se soumettrait pas aux mesures préventives !

Dans une injonction paradoxale dans laquelle il ne peut que s’aliéner, le professionnel est incité à la fois à abandonner cette responsabilité et à en assumer une autre, impersonnelle et rigide, et en appelant à son surmoi le plus basique.

2 – La négation des professionnels

a/ La peur

La démarche qualité fait peur. Elle augmente considérablement le nombre de prescriptions à respecter. Les exigences sont formalisées à l’extrême et la preuve que le professionnel apporte de son respect de ses exigences consistent le plus souvent à cocher des cases. Difficile d’ajouter un item, de nuancer une proposition déjà rédigée : on ne relativise pas une croix dans une case.

Or c’est sur le respect des prescriptions de la démarche qualité que le professionnel est, à titre personnel, lui-même évalué, voire contrôlé. Autant dire que la démarche qualité « joue comme une menace » (Dejours, p. 47)

L’une des causes possibles du fait que les professionnels de ces institutions interrogent si peu cette démarche qualité tient sans doute au fait que celle-ci peut se ressentir, dans un premier temps, comme une clarification du cadre dans lequel ces professionnels travaillent. En écho à la culpabilité face à « l’infans tyran » (JPC-RG, p. 185) que chacun fut d’abord, en résonance avec « l’interdit de l’inceste », la démarche qualité est d’abord accueillie comme un garde fou supplémentaire et salutaire. Fonctionnant sur ce ressort puissant, on comprend qu’il faille du temps pour qu’elle soit vue pour ce qu’elle est : une démarche despotique, une évaluation tyrannique. Chacun craint, en bon névrosé, que le tyran ce soit lui-même et sans doute cette crainte protège-t-elle de façon assez sure le pouvoir abusif de la démarche qualité.

Attention pourtant : à trop vouloir se protéger de sa propre tyrannie, on se retrouve démis de sa responsabilité. Les médecins ne dérogent pas à ce constat. Légalement contraints d’informer leurs patients ou, à défaut, leurs familles, et d’obtenir leur consentement sur les traitements à mettre en œuvre, leur marge de manœuvre dans leurs relations aux malades se trouve réduite à une peau de chagrin. Comment tenir compte de ce qu’un patient peut entendre alors qu’on a l’obligation légale de l’informer ? Combien de patients un peu plus enfermés dans leur souffrance pour avoir été « informé sans être écouté » (JPC-RG, p.206) ? Roland Gori (p.201) donne l’exemple d’un docteur qui, face à un malade gravement atteint, remet sa décision d’agir ou non à la famille : « Jusqu’où voulez-vous que j’aille ? » Voilà comment la responsabilité du docteur glisse vers la famille : la peur de déroger à des prescriptions inscrites dans la loi invite les professionnels à se défausser de leurs décisions au profit du client roi. Là où les professionnels, dans le souci d’une prise en charge globale du patient, prenaient auparavant des décisions qui étaient autant d’arbitrages entre les composantes relationnelles et les possibilités techniques, il ne s’agit plus, dorénavant, d’être responsable mais d’obéir. « Or l’obéissance ne saurait être tenue pour un engagement de responsabilité. Elle est au contraire considérée comme une décharge de responsabilité »7

Il en va de même des prescriptions explicites dues à la démarche qualité. Le respect de ces prescriptions est d’autant plus strict que la menace est l’un des ressorts des tenants de la démarche qualité. Ainsi Jacques-Alain Miller écrit-il : « L’ANAES [aujourd’hui devenue HAS, Haute Autorité de la Santé] fonctionne par intimidation »8 (p. 42). Puis, plus loin : « une expression revient souvent chez les évaluateurs, du moins je l’ai retrouvée dans la bouche pourtant distinguée de Viviane Kovess aussi bien que dans celle d’Alain Coulomb, le directeur de l’ANAES, personnalité moins sophistiquée : ‘faire le ménage’, pour dire : exclure les éléments douteux de la profession ». (JAM-JCM, p. 52)

Cet exercice du pouvoir par les tenants de la démarche qualité laisse des petites traces dans les institutions, petites mais nombreuses, fourmillantes, incessantes : les prescriptions, qui sont partout, sous forme de protocoles, de bonnes pratiques, de référentiels, de transmissions ciblées, ponctuant les journées de travail des professionnels.

Lorsqu’il est évalué sur son respect de ces prescriptions, le professionnel est dénié dans son style propre : il devient interchangeable. « L’opération de l’évaluation fait passer un être de son état d’être unique à l’état de l’un-entre-autres. C’est ce que le sujet gagne, ou perd, dans l’opération : il accepte d’être comparé, il devient comparable, il atteint à l’état statistique. » (JAM, JCM, p.58)

Tous les auteurs auxquels il est ici fait référence l’affirment : la méthode est perverse. « …on réussit à compromettre le sujet dans le processus de sa propre exclusion » (Miller, p.66). Soulignant le consentement du malade à sa propre objectivation, qui est exactement du même ordre que le consentement du professionnel à son évaluation, Roland Gori parle d’une servitude qui « lui [le sujet] ferait désirer sa propre abolition en tant que sujet politique et (…) en tant que sujet de l’inconscient » (JPC-RG p.189). Michel Chauvière parle lui de « fétichisme de la qualité », d’une méthode basée sur « la suspicion », d’une « logique masquée, insidieuse et sournoise, qui crée avant tout les conditions d’une culpabilité permanente » (MC, p.76).

b/ Tricher

Que les prescriptions liées à la démarche qualité ne tiennent pas compte du travail réel n’empêche pas ce réel d’exister. C’est exactement ce que souligne (Série Etudes, drees) où il est question, à propos de l’accréditation, d’une visée d’actes parfaits, idéaux, incompatibles avec la réalité de l’environnement. Les professionnels soulignent la nécessité de réajuster les procédures alors même que l’accréditation obtenue impose leur strict respect. Autant dire que ce à quoi aboutit la démarche qualité, c’est à tricher avec les prescriptions afin d’amortir la dégradation du travail à laquelle le respect de ces prescriptions conduirait. La contre-étude de la Drees spécifie d’ailleurs que ces réaménagements se font sous l’œil de directions tolérantes.

Car il faut bien que le travail se fasse… « Travailler suppose donc, nolens volens, d’en passer par des chemins qui s’écartent des prescriptions. Comme ces prescriptions ont en général, pas toujours mais presque, un caractère normatif, bien travailler c’est toujours faire des infractions » (Dejours, p.14-15). Ainsi de l’exemple particulièrement saisissant de la contre-étude de la Drees nous décrivant le cas de ces infirmières, à cheval sur deux blocs opératoires, et n’étant pas en mesure, par manque de personnel et donc de temps, de respecter les procédures d’aseptie lors du passage d’un bloc à l’autre. Le manque de personnel, c’est vraiment beaucoup trop réel pour les tenants de la démarche qualité.

La tricherie commence d’ailleurs lors de la visite des évaluateurs en vue de l’accréditation : ce jour là, nous raconte ce rapport de la Drees, le personnel est en nombre suffisant pour permettre le respect des prescriptions. Peu importe ce qui se passe réellement puisque les tenants de la démarche qualité savent d’avance ce qu’ils veulent imposer. C’est « un dispositif qui place le résultat avant le travail et non pas après ce dernier » (Dejours, p.38). Notamment, le manque de personnel qui est un problème majeur dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite (c’est beaucoup moins vrai dans les milieux du handicap et de l’enfance) n’est absolument pas étudié et mesuré. C’est une réalité tout bonnement occultée. Actuellement, dans une maison de retraite médicalisée liée par une convention tripartite, ce qui est le cas classique, les financements ne permettent pas un travail de qualité. Les professionnels limitent les dégâts, font le moins de mal possible, mais ne peuvent pas bien faire. Ca n’est d’ailleurs pas sans leur poser des problèmes : ils ont souvent le sentiment d’être maltraitants, alors même que leur dévouement est maximal et que nombre d’entre eux ne prennent pas régulièrement leur temps de pause, voire arrivent en avance et partent en retard. Dans cet univers, cet état de fait est connu de tous. Sauf des tenants de la démarche qualité.

Pas étonnant dans ce contexte que la démarche qualité soit parfois discréditée aux yeux du personnel : perte d’énergie, de temps, bluff, folklore…

Pour autant, un professionnel qui triche engage sa responsabilité. « L’acteur est toujours en faute quelque part. Des procès peuvent dès lors s’ouvrir. » (MC, P. 76). Procès en incompétence à l’intérieur des institutions, procès contre les valeurs partagées par les professionnels, procès contre les particularités des secteurs de la santé ou du social. Et demain, très certainement, procès devant la justice. « Cette orientation entraîne également un usage débridée de la suspicion et une crainte quasi obsessionnelle de la fraude, comme modes de gouvernement, là où s’étaient construits des rapports professionnels fondés sur la compassion, la solidarité, la confidentialité et surtout la confiance. » (MC, p.76) « En cas d’incident, c’est la bonne volonté même de l’agent qui se retourne contre lui, car il sera inévitablement accusé de manquement aux règlements, aux prescriptions ou aux gammes » (Dejours, p.16)

Les difficultés induites par ce que la politique, au niveau local et au niveau national, ne prend pas en charge, c’est finalement le professionnel qui va en être tenu responsable : la démarche qualité est l’opération par laquelle les politiques se défaussent de leurs responsabilités sur les professionnels de terrain. « De surcroît, quand la quantité vient à manquer ou à être contingentée (par manque de ressources, pour des raisons idéologiques ou les deux confondues), la qualité devient un remplaçant idéal(….). C’est en cela une sorte de monnaie du pauvre, une monnaie de singe, évidemment ! » (MC, p.59)

Par ailleurs, cette responsabilisation de chacun à titre personnel attaque également l’investissement dans un collectif, une équipe. Il n’est d’ailleurs pas fortuit que du travail d’équipe, élément central du travail réel des professionnels, dans les démarches qualité, il ne soit jamais fait mention. Sur ce point encore, va se confirmer que la dé-marche qualité est ce qui se fait de mieux actuellement sur le marché du management pour entraver la bonne marche, justement, d’une équipe.

3 – La négation du travail en équipe

Les éléments précédemment dégagés et qui concernaient les attaques de la relation intersubjective professionnels / usagers et les attaques faites directement aux professionnels constituent autant de facteurs d’ignorance et de dégradation du travail en équipe. C’est cet aspect que nous allons à présent détailler.

a/ L’individualisation contre le travail en équipe

- L’évaluation personnalisée, individualisée, et la traçabilité nominative des actes incitent chaque professionnel à tirer son épingle du jeu, à faire cavalier seul, et à valoriser son travail parfois au détriment du travail des autres.

- L’ignorance et l’absence de prise en compte des valeurs et des concepts partagées par les professionnels affaiblissent la coopération et dévaluent les réunions d’équipe. Cela a plusieurs conséquences :

* Là où les tenants de la démarche qualité, par le maillage et le contrôle de chaque acte, croient remédier aux errances de la pensée, en réalité, ils permettent et accentuent la puissance de l’imaginaire à l’œuvre chez chacun (usagers non formés avant tout, mais professionnels également) que les références conceptuelles collectives venaient auparavant border.

* Le travail n’est pas ici conçu en appui sur la dynamique des échanges dans l’équipe. Ce qui est envisagé, ce sont des emplois, qui sont décrits, par exemple au moyen de fiches de postes. Michel Chauvière va ici encore nous servir de boussole : « Visiblement, l’emploi, tel que conçu et piloté par une ingénierie de conception des postes et des compétences, joue en grande partie contre le travail. (…) Hier encore, le social, c’était du travail avant d’être de l’emploi. L’évolution actuelle inverse le constat. » (175, 176) Autrement dit, ce n’est pas le professionnalisme en acte et nécessairement pris dans un collectif qui importe, ce sont les définitions données de chaque emploi. Le professionnalisme est sans intérêt, la dimension clinique totalement déconsidérée. Les professionnels sont « gérés » en tant que « ressource humaine ». Notons au passage que cette conception trouve des arrangements avec la politique de l’emploi : les secteurs sanitaire et social étant fortement demandeurs de personnes qualifiées, ces métiers sont largement proposés aux demandeurs d’emploi, à qui l’on fera suivre une formation elle aussi conçue au moyen de référentiels et évaluée grâce à la démarche qualité de l’institut de formation. Dans le meilleur des mondes, tout s’emboîte parfaitement.

b/ La désocialisation de l’usager contre le travail en équipe

En faisant du « client » le centre de tout, en axant le travail des professionnels sur sa satisfaction, on soustrait l’usager à la nécessité de trouver sa place dans le fonctionnement de l’institution, des équipes qui y travaillent qui n’ont plus qu’à s’effacer devant lui. Alors même que son accession à ce statut de client semble tant lui promettre, le voilà en réalité désocialisé. « La satisfaction ruine les efforts de construction collective du sens des situations, des circonstances ou des évènements. » (MC, p.76) L’usager n’a plus à penser, dans un travail

souvent prenant, parfois difficile, sa place dans l’équipe et dans l’institution. Ce qui est prenant et difficile n’a pas lieu d’être dans une approche clientéliste. « La dialectique entre besoins personnels et besoins collectifs, telle qu’un certain nombre d’organisations avait pu la faire fructifier, régresse discrètement au profit du premier terme. » (MC, p.72) Et l’équipe, quant à elle, n’existe plus. L’idée même d’équipe, sa mention, sont totalement absentes des écrits des qualiticiens, du moins de ceux que j’ai lus.

Dans l’approche clientéliste, c’est la raison d’être du travail en équipe qui se disloque. Puisque c’est la satisfaction du client qui est recherchée, il n’y a pas à penser ce qui se partage. Il suffit de « jouer » un rôle auprès du client de façon à ce que son appartenance à l’institution soit évidente, non questionnée, non questionnable. Le partage n’a pas besoin de chercher sa vérité dans une relation à un client. Faire semblant est bien plus efficace. Là où, dans une conception classique de la relation professionnel / usager, de chaque côté, des négociations ont lieu au travers desquelles chacun cherche comment exister au mieux, l’approche clientéliste substitue une existence d’office pour le client, et à la meilleure place, et une fonction subalterne aux professionnels, réduits au rang d’exécutants.

Michel Laforcade9 exprime très clairement le genre de pouvoir dont doit disposer le client : « L’usager, à la différence du client de l’entreprise, n’a pas un statut lui permettant d’imposer la qualité » (p. 4) Voilà donc ce à quoi il faut remédier et de quelle façon : le client doit pouvoir imposer. Continuons : « Il s’agit donc qu’il devienne une sorte de statut du commandeur, de référence secrètement autoritaire au cœur des pratiques de chacun et qui sert d’étalon (sic) à l’ensemble des productions sanitaires et sociales » (p. 8).

c/ Division du travail

En milieu hospitalier, compte tenu du manque chronique de personnel, la solidarité des professionnels au sein d’une équipe est une valeur incontournable. Je me souviens d’une infirmière, qui, lorsqu’elle était jury et décidait de l’admission de postulants aux concours d’aide-soignants, était guidée par cette question : « est-ce que je pourrais travailler avec cette personne ou non ? » Le travail en équipe est une dimension irréductible du travail à l’hôpital, qui fait partie de l’identité des professionnels en milieu hospitalier, qui d’ailleurs l’énoncent souvent de façon tout à fait explicite.

Le rapport de la Drees décrit un certain nombre de tâches qui se délèguent d’un niveau hiérarchique à celui en dessous, lorsque la confiance s’est nouée, grâce à l’ancienneté et à une histoire commune partagée. Les initiatives prises (par exemple, une infirmière qui est autorisée par le médecin à donner tel médicament sans prescription médicale) ne correspondent pas à des prises de risques inconsidérées. Ces règles se sont négociées au fil du temps. Elles indiquent la maturité d’une équipe et son degré d’autonomie. L’entraide ainsi permise est plus forte dans les services qui ont su mettre en place des outils de communication entre professionnels : réunions impliquant l’ensemble de la hiérarchie (des agents de service hospitalier au chef de service, sans oublier le personnel de nuit), transmissions personnalisées (et non ciblées), dossiers, cahiers… Au travers de ces outils de communication, une déontologie commune peut s’élaborer.

Pourtant, cette coopération entre professionnels contredit régulièrement les prescriptions de la démarche qualité, qui ne vient pas pallier pour autant au manque de personnel, sans cesse mis en cause par les professionnels des hôpitaux. Trois attaques majeures sont faites au travail en équipe à l’hôpital et en clinique :

- l’absence totale de reconnaissance des valeurs sur lesquelles se fondent l’identité des professionnels, parmi lesquelles le travail en équipe, l’entraide, la confiance, la coopération face à la charge de travail et au manque de personnel,

- une redéfinition très serrée de la division du travail, des limites professionnelles de chaque poste, et un renforcement du cloisonnement des fonctions et de la hiérarchisation au nom de la gestion des risques professionnels,

- la nouvelle mode des pools de remplacement, instituant une navigation d’une partie du personnel de service en service, venant perturber les entraides en place.

Les rôles préfixés par les accréditeurs sont souvent abandonnés par les professionnels qui retrouvent ainsi leur part d’autonomie. Cependant, l’accréditation n’est pas sans effet : s’il n’est pas tenu compte des interdictions liées à une fonction dans les actes des professionnels, les discours, eux, se réfèrent à la notion de responsabilité professionnelle telle que comprise dans la démarche qualité. S’instaure donc un hiatus entre les discours et les actes. Cette contradiction témoigne de l’influence de l’accréditation dans l’esprit des professionnels des hôpitaux (drees).

4 – La négation des institutions

a/ La bureaucratisation

Pas de démarche qualité sans une augmentation considérable de cases à cocher, d’items à départager, de demandes à renseigner, de feuilles à parapher. Le respect de la démarche qualité doit pouvoir être évalué et contrôlé : la bureaucratisation est l’outil de cette évaluation et de ce contrôle. L’outil de « la terreur conformiste » ! (JAM-JCM p. 79)

L’informatique est un allié conséquent de cette bureaucratisation et l’accréditation dans les hôpitaux s’accompagne souvent d’une informatisation massive. A tel point que Michel Chauvière parle de « bureaucratisation informatique »(p. 154). Avec trois conséquences au moins :

- dans les hôpitaux mais aussi dans les maisons de retraite, les cadres infirmiers se trouvent de plus en plus cloués devant leur ordinateur et de moins en moins présents auprès des résidents. Alors même que ces cadres tenaient leur légitimité auprès de leurs équipes de leur connaissance des usagers dans leur service, ils sont aujourd’hui cantonnés à des tâches administratives dont la lourdeur s’est accrue de façon si considérable que l’on peut considérer qu’il s’agit d’une refonte majeure de ces métiers.

- l’informatisation réduit l’information sur papier, pourtant plus malléable et plus apte à circuler. On transporte et transmet aisément un dossier cartonné, on ne déplace pas un écran d’ordinateur. Il s’ensuit que cette circulation de mains en mains, d’humain à humain, qui montre les corps qui ont écrit dans les dossiers, est remplacée par la consultation solitaire de l’écran d’ordinateurs. Là où la circulation et la consultation des dossiers était intégrée aux mouvements des professionnels, à l’exercice des soins, la bureaucratie informatique oblige à prévoir un temps séparé des soins et séparé des relations aux autres professionnels.

- Enfin, ceux qui sont les moins familiers de cet outil réduisent leur accès à l’information.

b/ La gouvernance

C’est ainsi que, devant consentir à ces exigences bureaucratiques, les institutions se trouvent du même coup dépossédées de leurs décisions politiques. Selon la terminologie gestionnaire, elles cèdent donc à la gouvernance, dont la démarche qualité est une composante. Parmi les 8 caractéristiques de cette gouvernance, telles que développées par le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales (CERI) et reprises par Michel Chauvière, nous en retiendrons trois, plus en lien avec la démarche qualité :

- Les décisions prises sont susceptibles de modifications, voire d’annulations : l’amélioration de la qualité est un processus infini, toujours révisable. Cela crée une discontinuité (de nature différente que celle supportée par les professionnels sur le terrain et dont nous parlions au tout début de ce document), une insécurité qui fragilise l’identité des institutions. La seule certitude est d’être pris dans une idéologie gestionnaire. C’est ainsi que la démarche qualité sert « l’ajustement permanent » (MC, p. 43) préconisé par les règles de bonne gouvernance.

- « Les décisions ne sont plus le produit d’un débat ou d’une délibération. Elle sont le résultat de négociations, voire de marchandages et de trocs entre les diverses parties. » (MC, p. 43) Nous avons déjà mentionné l’appauvrissement de la réflexion lié à la démarche qualité dont on comprendra qu’elle participe à cet aspect de la gouvernance. Il ne s’agit plus de penser, il s’agit de gérer, voire de compter.

- Enfin, avec la gouvernance, la contractualisation prévaut sur la loi. Cet aspect nous rappelle l’idéal de maîtrise des qualiticiens. C’est Jean-Claude Milner qui nous fournit là les éléments de distinction entre la loi et le contrat. Un régime fondé sur la loi n’est pas un régime autoritaire pour la raison que la loi ne régit pas tout. « La loi permet tout ce qu’elle n’interdit pas. Le silence de la loi est ce qui la fait fonctionner ». (JAM-JCM, p.23) A contrario, le contrat définit positivement chaque élément auquel les parties consentent. Peu de marge de manœuvre, le cadre contractuel est contraignant et laisse peu de place à l’initiative, à l’invention, puisque « seul compte ce qui est expressément stipulé, de façon positive ou de façon négative. Ce qui n’est pas dit expressément ne vaut pas. Le silence ne fonctionne pas. » (Milner, p.23). Or de plus en plus, les institutions sanitaires, sociales et médico-sociales sont amenées à contractualiser leurs services.

c/ La notion de prestation de service

Ecouter, partager, questionner un silence, ce n’est pas fournir une prestation de service. L’organisation des institutions sociales et médico-sociales en prestataires de services est un outil de la normalisation. Les prestations de service peuvent être uniformisées d’une institution à l’autre. L’homogénéisation de ces secteurs est un premier aspect de cette nouvelle conception. La démarche qualité opère d’autant mieux dans cette nomenclature des services à rendre. C’est d’ailleurs la même loi (2002-2) qui établit l’obligation d’en passer par la démarche qualité et qui parle des institutions comme de prestataires de services.

Ce que les institutions y perdent, c’est leur autorité ; celle que leur conférait l’idée autrefois admise et partagée qu’elles agissaient pour le bien public. Mais cette notion est devenue obsolète et du même coup, les institutions ne sont plus reconnues aujourd’hui pour l’importance de ce qu’elles mettent en œuvre. Leur force s’en trouve considérablement ébranlée.

Il n’est plus important, par exemple, que leurs assises leur permettent une implantation durable. L’attaque portée à leur autorité est aussi une remise en question de leur longévité. Le découpage en prestations de service permet en effet un certain mouvement : externalisations, redéploiement de services sur un territoire donné, abandon de prestations, émergence de nouvelles prestations, etc…au nom d’une meilleure gestion. L’organisation en prestations de services amorce un mouvement de destitution de l’autorité et du pouvoir de décision des institutions. Il ne s’agit plus de reconnaître la nécessité de telle institution et la façon dont elle travaille mais d’identifier des solvabilités et des services correspondants en fonction de territoires administratifs (MC).

Nous manquons de temps pour examiner la contribution de la LOLF et du second acte de la décentralisation dans ce mouvement de désinstitutionnalisation et renvoyons le lecteur, sur ces points, aux écrits de Michel Chauvière.

5 – Fondements philosophiques de la démarche qualité

Il m’a semblé utile de chercher quels étaient les fondements philosophiques de la démarche qualité. Trois courants philosophiques s’imbriquent, un peu curieusement, dans cette démarche qualité et l'expliquent. Le premier, le libéralisme économique, nous est assez familier et sera mentionné succinctement ; le second, le pragmatisme, nous est très étranger et fera l’objet d’un exposé plus long ; le troisième, que, faute de connaissances étendues j’exposerai très brièvement, se réfère à l’utilitarisme de Jérémy Bentham.

a/ Le libéralisme économique

La désintégration du travail d’équipe et l’accession de l’usager au rang de client « au centre de l’institution », selon la formule consacrée, le mouvement de désinstitutionnalisation des secteurs sanitaire et médico-social et l’émergence de la gouvernance, la dilution de la volonté politique dans le second acte de la décentralisation, signent l’avènement de l’individu et le déclin de l’idée de bien commun qui transcendait les égoïsmes.

Cet individu affranchi de toute idée transcendante interrogeant, voire freinant, ses envies et ses petits intérêts trouve ses origines dans la pensée libérale d’Adam Smith. En effet, nul besoin de régulation des intérêts égoïstes puisqu’une « main invisible », un « esprit caché » (soit un genre de nouveau Dieu- CF RD D) permet que la recherche de la satisfaction de ses intérêts par un individu serve du même coup les intérêts collectifs et même « d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler »10. Nul besoin donc de nous soucier de l’impact négatif de nos égoïsmes.

Cette conceptualisation d’une société dans laquelle « chaque homme est devenu un commerçant », qui ne « pense qu’à son propre gain » (mais pour le plus grand bien de tous grâce à la main invisible !) est en parfaite contradiction avec l’énoncé de Kant, contemporain d’Adam Smith, qui dit que : « Tout a ou bien un prix, ou bien une dignité. On peut remplacer ce qui a un prix par son équivalent ; en revanche, ce qui n’a pas de prix, et donc pas d’équivalent, c’est ce qui possède une dignité. »11

Adam Smith, en en appelant à la Providence de la « main invisible », écrase la distinction kantienne au profit de « ce qui a un prix » et affranchit de la nécessité d’un Etat, d’une volonté publique, garante de « ce qui a une dignité » et ne peut se laisser absorber dans les lois du marché.

Cette volonté publique a longtemps été déléguée, dans les secteurs qui nous occupe, aux associations. Elles sont aujourd’hui, tout autant que le personnel qui y travaille, en voie d’être absorbées du côté de « ce qui a un prix ». Ce mouvement a déjà commencé.

b/ Le pragmatisme

Le second fondement philosophique de la démarche qualité nous vient du pragmatisme, courant philosophique anglo-saxon, dont John Dewey et William James sont deux figures notoires. C’est plus particulièrement à partir de John Dewey que nous tenterons ici de saisir ce qu’il en est du pragmatisme et de ces résonances avec la démarche qualité.

Les conceptions philosophiques de ce courant sont très étrangères à qui n’est pas familiarisé avec la philosophie anglo-saxonne et demandent sans doute plus que la courte synthèse ici proposée pour être comprises. Il est important de faire la démarche de s’imprégner de ces conceptions : elles envahissent et transforment profondément notre société actuelle. « Il y va tout simplement de la subversion d’une culture, la nôtre, dont l’identité s’incarne essentiellement dans une philosophie dualiste exaltant la volonté et la liberté comme dépassement du déterminisme causal » (Patrick Berthier). Je renvoie donc au site de Patrick Berthier12, dont les citations ci-dessous sont extraites et dont les cours de master 1 et de master 2 permettent un approfondissement conséquent et indispensable du sujet.

La démarche qualité est en partie (et en partie seulement, nous le verrons) liée aux conceptions pragmatiques.

- Le pragmatisme est une philosophie de l'expérience. « Il n’y a rien et ne peut rien y avoir hors de l’expérience. Ce dont je ne peux faire, directement, l’expérience n’existe pas. » (Patrick Berthier) C’est l’expérience qui permet la théorie et non l’inverse. On expérimente d’abord, on pense après. Et en fonction de ce que l’on a pensé, théorisé, on améliore l’expérience suivante. La méthode est celle des sciences de la nature : « Les sciences naturelles ne tirent pas seulement leurs matériaux de l’expérience première, mais s’y réfèrent à nouveau pour les tester » (Dewey, Democraty and education, traduction P. Berthier). Cette méthode est appelée « théorie de l’enquête » par Dewey.

Nous retrouvons là le schéma appliqué dans la démarche qualité : problème – délibération et choix d’une solution – évaluation de la solution, et on recommence, nouvel énoncé du problème, nouvelle délibération et choix d’une nouvelle solution, nouvelle évaluation…

Lors de la mise en place de la démarche qualité dans les institutions, des groupes de tr

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Et si la Démarche Qualité n'était qu'une démarche de domination? (D DUPAGNE)
Posté par: admin le 16 mars

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Et si la Démarche Qualité n'était qu'une démarche de domination ?

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La démarche Qualité est trop souvent une mascarade. Dans de nombreux secteurs, elle s'est transformée en outil d'asservissement. Ce petit livre montre comment elle peut détruire le plaisir de faire du bon travail et dégrader la qualité de la production au lieu de l'améliorer. L'auteur propose l'humour comme arme de "néorésistance" contre ce virus qui contamine l'administration et l'entreprise dans l'indifférence générale.

Le livre est est disponible partout sur commande, en édition brochée (7,50€) ou eBook (4€). Il est en stock sur Amazon.

Prenez 3 minutes pour regarder cette vidéo de présentation (hommage à Franck Lepage)

Les deux premières pages du livre :

Dans un bar à glaces faisant partie d’une célèbre chaîne commer­ciale, un client laisse tomber sa cuillère. Un serveur la remplace immédiatement par un couvert propre qu’il sort de la poche de son gilet.

Impressionné par une telle efficacité, le client l’interroge au moment de régler l’addition.

“J’ai vu que vous portiez une cuillère sur vous, d’où vient cette excellente idée ?”

“Eh bien monsieur, notre groupe s’est engagé dans la Démarche Qualité. En portant en permanence sur nous des cuillères propres, nous gagnons en efficacité.”

“C’est très intelligent ! Mais pardonnez ma curiosité : je vois que vous avez tous un brin de laine noir qui dépasse de votre braguette, c’est aussi de la Qualité ?”

“En effet monsieur ! Vous êtes très observateur ! En général, nous allons uriner une ou deux fois pendant notre service, et la nouvelle procédure Qualité-Hygiène nous impose de nous laver les mains pendant trois minutes, ce qui nous fait perdre du temps. Du coup, le département efficience nous a demandé d’attacher un brin de laine à notre verge ! Nous pouvons donc la sortir de notre pantalon sans la toucher et le lavage des mains n’est plus nécessaire !”

“C’est brillant ! Mais…”

Le client réfléchit en fronçant les sourcils.

“Mais comment faites-vous pour la remettre dans votre pantalon ?”

Le serveur se penche à son oreille, et lui répond à voix basse :

“Je ne sais pas comment font les autres, mais moi, j’utilise la cuillère…”

Cette histoire vous parle ? Vous pensez que la Démarche Qualité de votre entreprise ou de votre administration est une vaste fumisterie ? Vous êtes artisan et vous doutez de l’intérêt réel des innombrables normes, directives et autres règles de sécurité qui vous sont imposées au nom de la “Qualité” ?

Vous avez peut-être raison.

La Qualité (avec un grand Q) a permis des progrès considérables dans la production industrielle, mais son intérêt est beaucoup moins évident dans le secteur tertiaire. C’est en tout cas l’opinion des scientifiques qui étudient les interactions humaines : les sociologues des organisations.

La Démarche Qualité peut conduire au meilleur comme au pire ; dévoyée, elle peut devenir toxique.

Mais alors, comment expliquer un tel succès pour une méthode qui peut détruire le plaisir de faire du bon travail et menacer gravement le fonctionnement des organisations ? La réponse se trouve peut-être au cœur de la nature humaine, de son ADN : la démarche Qualité est un merveilleux outil de domination. Elle permet à des cadres ou des contrôleurs dépourvus de compétences techniques d’exercer leur autorité sur des employés qualifiés et expérimentés. Elle permet d'assujettir les subordonnés qui invoquent leur compétence pour résister aux injonctions de leur encadrement sur l’air de “Laissez-moi travailler, je sais mieux que vous comment faire mon boulot !”.

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Publié le1 avril 2016Laisser un commentaire

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Comment n'a-t-elle pas honte?
Posté par: admin le 14 mars

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Biologie médicale : un syndicat va attaquer Cerba en justice pour lutter "contre la financiarisation" du secteur (la tribune)
Posté par: admin le 13 mars

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 Par Jean-Yves Paillé  |  13/03/2017, 10:30  |  1051  mots
     

Ça chauffe dans le secteur de la biologie médicale. Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), a annoncé à La Tribune que son organisation va lancer rapidement une action en justice contre la société Cerba HealthCare, spécialisée dans les examens de biologie médicale permettant de diagnostiquer ou de contribuer au diagnostic d'une maladie. Ce géant français regroupe de nombreux laboratoires d'examens spécialisés en biologie médicale.

Le syndicat accuse Cerba, qui se revendique leader européen du secteur (630 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel), de ne pas respecter une loi du 30 mai 2013 destinée à protéger l'indépendance des biologistes médicaux, et ce, dans le cadre d'une acquisition, à propos de laquelle le président du syndicat ne préfère pas donner de détail. Selon cette loi, "plus de la moitié du capital social et des droits de vote d'une société d'exercice libéral de biologistes médicaux doit être détenue [...] par des biologistes médicaux en exercice au sein de la société".

Avec cette loi, les législateurs voulaient bloquer la financiarisation du secteur et de permettre aux biologistes médicaux de maîtriser leurs outils de travail et donc avoir l'indépendance professionnelle qui en découle, expose Lionel Barrand.

Mais selon lui, dans le cas de la transaction faisant l'objet de l'attaque en justice, "il y a contournement de cette loi, ce qui est interdit. Les sociétés d'exercice libéral (SEL) qui sont détenues à plus de 50% par des fonds d'investissement ne peuvent pas continuer à s'étendre et racheter d'autres sociétés d'exercice libéral. Elles ne peuvent pas continuer à se développer. Or, Cerba a continué à faire des rachats de SEL avec l'accord des Agences régionales de santé sans être inquiété, alors que c'était illégal."

Dans une lettre envoyée quelques mois plus tôt à une Agence Régionale de Santé pour demander à l'institution de "faire respecter la loi", le Syndicat des jeunes biologistes médicaux évoquait des acquisitions de grands groupes déguisées à l'aide de montages.

"Sous couvert d'une prétendue fusion", ils "ne font que procéder, de façon déguisée, à la vente pure et simple des droits détenus par les associés de la société-cible sur leur laboratoire. La fusion ne sert, dès lors, que d'étape intermédiaire, et fictive, à la cession de la totalité ou quasi-totalité du capital de la société absorbée à une structure financière contrôlant l'absorbante. L'opération de fusion est donc constitutive d'une fraude à la loi".

Cerba se défend

Contacté par La Tribune, Cerba assure s'inscrire dans la légalité dans toutes ses transactions. Le groupe préfère mettre les choses au clair, alors que son rachat annoncé par les fonds d'investissement PSP Investments et Partners Group devrait être finalisé dans les prochains jours,

"Le Groupe Cerba HealthCare n'a jamais eu aucun problème à se conformer avec ces règles. Les acquisitions menées avant comme après l'entrée en vigueur de la loi de 2013 l'ont toujours été dans le plus strict respect des règles applicables. Les transactions n'ont jamais connu aucun blocage, si ce n'est de façon très occasionnelle en raison des problèmes d'interprétation liés à l'empilement des textes, et qui se sont toujours résolus dans le sens préconisé par Cerba", explique la direction générale du groupe.

Cerba certifie en outre que les biologistes sont totalement indépendants:

"Ces derniers restent en contrôle des laboratoires dans lesquels ils exercent, et restent bien sûr seuls décisionnaires en matière scientifique et médicale. Ils sont, de plus, co-actionnaires du groupe de tête, aux côtés des actionnaires financiers qui ne sont aucunement présents dans les sociétés de laboratoires".

Cerba vante la concentration, le SJBM la déplore

En attaquant Cerba en justice, le SJBM  espère que "les structures illégales reviennent sous le giron de la loi et revendent leur part", nous explique le président de l'organisation. Il veut lutter "contre la financiarisation de la biologie médicale". En clair, le syndicat espère mettre un coup d'arrêt au mouvement de concentration dans le secteur, et peut-être un jour revenir en arrière".

Car selon Lionel Barrand, la concentration du secteur entraine de multiples désagréments. S'il estime que cela nuit à l'indépendance des biologistes et que cela crée "une crise  des vocations", il assure aussi que l'État et les patients sont tout autant perdants:

"Des sites sont supprimés, les délais de rendu des résultats augmentent pour les patients. L'État y perd aussi. L'analyse est payée par la sécurité sociale. Or, les cotisations des Français se retrouvent dans les dividendes d'actionnaires basés à l'étranger".

A contrario, Cerba juge que la concentration du secteur est une nécessité pour le patient:

"La biologie médicale fait face à des défis majeurs : besoin d'analyses toujours plus sophistiquées pour une population vieillissante, développement de la médecine prédictive, réduction des remboursements des dépenses de santé, exigence toujours accrue de qualité et de traçabilité des analyses... Tout cela nécessite en permanence de lourds investissements, que les laboratoires isolés ne peuvent se permettre. Qu'on le veuille ou non, l'heure est au regroupement de laboratoires et à la constitution de réseaux capables de répondre à ces exigences, dit la direction générale à La Tribune

80% du marché de la biologie médicale pour une poignée d'acteurs

Comme les cliniques, la biologie médicale est soumise à une concentration intense depuis quelques années. Ce secteur est devenu un "oligopole de trois à cinq acteurs pour 80% du marché", selon le magazine spécialisé EDP biologie..

Labco (racheté par le fonds Cinven en 2015), Eurofins et Cerba font partie des géants du secteur en France. Ce dernier par exemple, a mis la main sur Novescia en 2015. En 2014, il a s'est emparé de JSBIO, un groupe de laboratoires situés dans les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse et les Alpes Maritimes.Eurofins avait quant à lui racheté Biomnis et Bio-Access en 2015.

 
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L'argent des députés (N OBS)
Posté par: admin le 06 mars

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Une explication à la réforme de la biologie médicale

et d'autres réformes touchant le médical?

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Révolte des usagers et des soignants (Ouest France vidéo)
Posté par: admin le 03 mars

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Manifestation des dentistes et soutenue par L'UFML
Posté par: admin le 03 mars

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Manifestation au sujet des soins dentaires et médicaux, le désengagement du financement des soins, l'augmentation du reste à charge pour les patients par les contrats plafonnés des complémentaires et contre le règlement arbitral des négociations conventionnelles.
 
 

 

 

Devant le ministère de la santé

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Quand une députée PS, présidente d'une commission, dégomme les lois qu'elle a votées (LE FIGARO)
Posté par: admin le 01 mars

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Quand une députée PS, présidente d'une commission, dégomme les lois qu'elle a votées

Catherine Lemorton (à droite), présidente PS de la Commission des affaires sociales de l'assemblée nationale, à côté de Marisol Touraine, ministre de la santé depuis 2012.

 

Dressant un bilan sans concession de la législature qui s'achève, Catherine Lemorton, la patronne depuis 2012 de la commission des Affaires sociales, dit tout le mal qu'elle pense de la loi Travail ou de l'encadrement des stages. Même la généralisation du tiers payant, mesure emblématique, ne trouve pas grâce aux yeux de la pharmacienne.

Sans concession! C'est un bilan du quinquennat sans langue de bois que Catherine Lemorton, la présidente PS de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée Nationale -l'une des plus actives durant la législature- a dressé ce mardi matin devant l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS), dont la députée de Haute-Garonne était invitée. Si cette pharmacienne de profession reste loyale à son camp, elle ne mâche pas ses mots pour adresser un mea culpa collectif.

Les contrats de génération, mesure emblématique du quinquennat, lancée en avril 2013 pour faciliter l'embauche de jeunes tout en maintenant des seniors en emploi? «Il n'y en a eu que 40.000 signés, c'est un échec», reconnait-elle. L'encadrement des stages pour que les entreprises n'en abusent pas? «En réglementant et en augmentant la rémunération au-dessus de 500 euros mensuels, on a asséché le marché des stages. C'est un problème. Les étudiants dans les formations paramédicales par exemple ne trouvent plus de stages. Il faudra que le prochain quinquennat s'en préoccupe», reconnaît l'élue, connue pour ne pas mâcher ses mots, qui a soutenu... Arnaud Montebourg lors de la primaire socialiste.

«J'étais contre, parce que l'agenda était mauvais et la méthode délétère vis-à-vis des partenaires sociaux comme des parlementaires»

Catherine Lemorton, au sujet de la loi Travail

La loi travail? «J'étais contre, parce que l'agenda était mauvais et la méthode délétère vis-à-vis des partenaires sociaux comme des parlementaires», tranche Catherine Lemorton. Pour autant, elle n'a pas souhaité démissionner. «Sachant dès février que la loi passerait avec le 49.3, j'ai préféré travailler pour que le texte soit le plus acceptable possible» indique celle qui vient de rejoindre l'équipe de Benoît Hamon, en qualité de responsable de l'hôpital et de la médecine de ville.

La généralisation de la complémentaire santé, autre grande réforme du quinquennat entrée en vigueur le 1er janvier 2016? «J'étais contre. C'est la gauche qui aura inscrit dans le marbre la nécessité d'avoir une complémentaire santé pour accéder aux soins», s'enflamme-t-elle. Et la pharmacienne, qui maîtrise parfaitement le sujet, d'enfoncer le clou. «Au bout d'un an, on en voit déjà les travers, lance-t-elle. Les salariés avec les salaires les plus bas sont contraints de souscrire des surcomplémentaires. Et la Mutualité, qui pouvait encore mettre de la solidarité là-dedans, risque de se faire bouffer par plus gros qu'elle».

Le tiers payant obligatoire chez les médecins? «Cela ne s'imposait pas vraiment pour des questions d'accès aux soins, car les plus démunis l'ont déjà» avec la couverture maladie universelle (CMU) et l'aide au paiement de la complémentaire santé (ACS), ajoute-t-elle. Le gouvernement en avait pourtant fait un argument. En revanche, «c'est une question de principe, martèle Catherine Lemorton. Les Français solvabilisent déjà le système de santé à travers leurs impôts, leurs cotisations, leur complémentaire, et il n'y a aucune raison pour qu'ils fassent de nouveau l'avance des frais».

«J'étais contre. C'est la gauche qui aura inscrit dans le marbre la nécessité d'avoir une complémentaire santé pour accéder aux soins»

Catherine Lemorton, au sujet de la généralisation du tiers payant

Mais qu'on ne s'y trompe pas. Contrairement aux apparences ou à ce qu'elle pourrait laisser croire, Catherine Lemorton défend le bilan du quinquennat avec des mesures qu'elle soutient pleinement, comme la modulation des allocations familiales, «une question de justice sociale», la mise en place de l'agence de recouvrement des pensions alimentaires, la gratuité des moyens de contraception pour les 15-17 ans, la revalorisation des retraites agricoles, ou encore la généralisation de la garantie jeune. «Une mesure financée par l'Europe, qui remet dans le circuit des jeunes qui n'ont rien, sont souvent inconnus de Pole emploi et même de la Sécurité Sociale, et qui débouche à 60% sur un emploi». Ouf, il était temps pour un satisfecit!

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Nos chers députés (nuit debout)
Posté par: admin le 21 février

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Manifestation à Marseille contre la corruption politique le 19.02.2017
Posté par: admin le 19 février

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2017

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France Fillon, Cahuzac,Le Pen: manifestation anti corruption organisée à Paris dimanche 19.02.2017 (challenges.fr)
Posté par: admin le 19 février

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Bioprat avait raison...
 
 
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Fillon, Cahuzac, Le Pen: manifestation anticorruption organisée à Paris dimanche

 

Un rassemblement contre la corruption des élus est organisé ce dimanche place de la République à Paris. Et dans d'autres villes françaises.

Un rassemblement organisé contre la corruption des élus

L'événement s'adresse "à toutes celles et ceux qui ne sont pas convaincu(e)s par les excuses et la communication officielle de François Fillon, comme ça a pu être le cas pour Jérôme Cahuzac avant lui.

DR
 
 
 

Cette campagne présidentielle, inédite à tous points de vue, finira-t-elle marquée par des manifs de casseroles battantes? Dimanche 19 février, un parfait inconnu a appelé à un rassemblement place de la République, à Paris à 15h.  "Un rassemblement pacifique, statique, déclaré, non partisan, non récupéré, citoyen, revendicatif". Avec un objectif: se mobiliser contre la corruption des élus, et les prébendes du monde politique. 

"A toutes celles et ceux qui ne sont pas convaincu(e)s par les excuses et la communication officielle de François Fillon, comme ça a pu être le cas pour Jérôme Cahuzac avant lui, et potentiellement pour chaque politique en position de détourner des biens publics à des fins privées ou de se trouver en situation de conflit d'intérêt, RASSEMBLONS-NOUS ET EXPRIMONS-NOUS!", indique la page facebook de l'événement.

Un anonyme à l'origine du mouvement

A l'origine du rassemblement, Vincent Galtier. De l'initiateur, qui se présente sur son compte Facebook comme "Freelance" et a liké entre autres les pages "Nuit Debout" ou de Frédéric Lordon, on sait peu de choses. Sur la page de l'événement il se présent comme "un citoyen encarté nulle part, d'aucun parti ni syndicat ni association ni collectif ni d'aucune organisation. Je suis seul, et maintenant avec vous." Pour la déclaration de la manifestation, il a toutefois été assisté par "les organisateurs déclarant de Nuit Debout". 

Son initiative a rapidement été relayée par Christophe Grébert, un élu centriste de Puteaux, auteur de la pétition qui demandait à François Fillon de rembourser les rémunérations perçues par Penelope Fillon et avait lancé immédiatement une pétition sur ce thème. 

>> A LIRE: Une pétition demandant à Penelope Fillon de rembourser les 500.000 euros fait un carton

Une initiative qui a en tout cas très rapidement essaimé sur la Toile, sous l'impulsion de sympathisants désireux de dupliquer le rassemblement dans d'autres villes françaises. Vendredi, selon le fil de discussion de l'événement, des manifestations anticorruption devraient être organisées dans 29 villes dont Rennes, Toulouse, Lyon, Bordeaux ou encore Montpellier.

Des rassemblements qui doivent être diffusés en direct sur les réseaux sociaux dont Périscope et Twitter sous le hashtag #StopCorruption.

2017

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Strasbourg : en grève, les étudiants en dentaire déploient une banderole sur la cathédrale (FB Alsace)
Posté par: admin le 15 février

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Si ça pouvait donner des idées aux étudiants en biologie... 

 

 

Strasbourg : en grève, les étudiants en dentaire déploient une banderole sur la cathédrale

Par Céline RousseauFrance Bleu Alsace et France Bleu ElsassMardi 14 février 2017 à 17:30

La banderole déployée sur la cathédrale de Strasbourg par les étudiants en dentaire.La banderole déployée sur la cathédrale de Strasbourg par les étudiants en dentaire. - DR

Les futurs dentistes multiplient les actions partout en France, inquiets des conditions d'exercice de leur métier. A Strasbourg, les étudiants ont déployé une banderole sur la plateforme de la cathédrale, ce mardi après-midi.

Les étudiants en dentaire de l'université de Strasbourg ont déployé une banderole depuis la plateforme de la cathédrale ce mardi en début d'après-midi. On pouvait y lire le message suivant : "votre santé est en DENTger".

 

Cela fait plus d'un mois que les étudiants en chirurgie dentaire sont en grève partout en France. Ils s'inquiètent des futures conditions d'exercice de leur profession depuis l’échec des négociations sur les tarifs.

Négociations sur les tarifs

Les futurs dentistes estiment que le remboursement des soins de bases (comme les caries, les détartrages ou les dévitalisations), proposé par l'assurance maladie, n'est pas suffisant. D'après ces étudiants, les patients vont réfléchir à deux fois avant de se faire soigner. A terme, ils risquent d'avoir davantage recours aux prothèses, qui coûtent plus cher au patient mais aussi à l'assurance maladie.

 

Action spectaculaire ce mardi après-midi à Strasbourg, pour alerter les patients. - Aucun(e)Action spectaculaire ce mardi après-midi à Strasbourg, pour alerter les patients. - DR

 

"On fait des actions visibles pour espérer engager le dialogue avec la ministre de la santé, qui nous ignore pour l'instant", explique Amine Jafari, délégué de l’union nationale des étudiants en chirurgie dentaire à Strasbourg.

 

 

 

 

2017

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F Fillon selon M Pinçon-Charlot (front de gauche)
Posté par: admin le 15 février

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Elise LUCET bousculée par le service d'ordre de MS TOURAINE
Posté par: admin le 15 février

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Elise Lucet bousculée par l'équipe de Marisol... par morandini

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Suicide du cardiologue de Pompidou : « homicide involontaire » LE FIGARO
Posté par: admin le 10 février

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Cette qualification est très importante et marque un changement dans l'appréciation 

du suicide dans le cadre  professionnel .

 

Suicide du cardiologue de Pompidou : l’inspection du travail conclut à un « homicide involontaire »

  • Par Anne Jouan
  • Mis à jour le 09/02/2017 à 16:19
  • Publié le 09/02/2017 à 12:33

Le 17 décembre 2015, le Pr Jean-Louis Mégnien se donnait la mort en se jetant du 7e étage de l’hôpital Pompidou. Depuis des mois, il n’avait de cesse de dénoncer le harcèlement moral qu’il subissait de la part de sa hiérarchie. Il en avait d’ailleurs informé la direction générale de l’AP-HP. L’inspection du travail a rendu son rapport. Elle met gravement en cause la direction de l’établissement et conclut à un « homicide involontaire ». Le 17 janvier, elle a saisi le procureur de la République de Paris.

 

2017

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Suicide d'un infirmier à l'hôpital européen Georges-Pompidou ( infirmier.com)
Posté par: admin le 06 février

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Un infirmier de l'Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP, Paris) s'est suicidé par défenestration dans la nuit de dimanche 5 à lundi 6 février 2017, a indiqué l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), dans un communiqué le 6 février 2017.

Un infirmier de l'hôpital Georges-Pompidou a mis fin à ses jours.

L'AP-HP a ainsi confirmé une information révélée lundi matin par France-Soir sur son site Internet. L'infirmier qui s'est suicidé à l'HEGP travaillait habituellement en équipe de suppléance de nuit mais il n'était pas de service cette nuit-là, explique l'AP-HP qui précise avoir reçu la compagne de l'infirmier dans la nuit.

Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) doit se tenir lundi en fin de matinée, en présence du directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch. Une enquête a été diligentée par la direction de l'HEGP. La cellule d'analyse des suicides a été également saisie, en lien avec les représentants du CHSCT, souligne l'institution. Une cellule d'écoute et d'accompagnement a été mise en place pour "soutenir les agents qui en ressentent le besoin", ajoute l'AP-HP. Le suicide de l'infirmier est intervenu un peu plus d'un an après celui d'un médecin, le Pr Jean-Louis Mégnien, également par défenestration, à l'HEGP, rappelle-t-on. Cet acte a provoqué une grande vague d'émotion au sein de l'établissement et de toute l'AP-HP, suivie d'une polémique. Il a donné lieu au déclenchement de plusieurs enquêtes et d'une mission de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui a produit deux rapports sur des aspects différents. C'est sur la base d'un de ces rapports que la ministre des affaires sociales et de santé, Marisol Touraine, a présenté une stratégie nationale sur l'amélioration de la qualité de vie au travail dans les établissements de santé, en décembre 2016.

À lire sur le sujet

Marisol Touraine exprime son soutien à la famille et aux professionnels de santé

Dans un communiqué de presse, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, adresse ses condoléances à la famille et aux proches de l'infirmier qui s'est suicidé. Elle exprime par ailleurs son soutien aux équipes de l'établissement ainsi qu'à l'ensemble des professionnels de santé. La ministre souhaite également que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès et demande que les premiers résultats de l'enquête diligentée soient rendus dans les meilleurs délais.

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2017

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Programme de santé de l'association de soutien à F FILLON
Posté par: admin le 25 janvier

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Programme-Fillon (1).pdf

2017

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Les vétérinaires de la guerre (Le Canard enchaîné 18 01 2017 )
Posté par: admin le 20 janvier

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Le laboratoire CERBA comme  le rappelle ce journal, est à vendre, processus financier habituel après constritution d'un capital et  de le revendre ensuite au bout de 4 à 6 ans pour faire une plus value...

 

cliquez ici pour lire les infos des ECHOS 

 

 

2017

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Ohé Madame la ministre de la santé, la vidéo qui fait le buzz
Posté par: admin le 15 janvier

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Membre du Parti de gauche, ce  futur médecin juge que l'action de la ministre de la Santé durant l'épidémie de grippe se limite à « une opération de communication ». Cette vidéo publiée sur YouTube le 12 janvier cartonne : 10 millions de vue sur lFacebook

 

2017

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Alain Lambert,ancien ministre du budget adresse une « alerte ultime » sur la prolifération des normes
Posté par: admin le 03 janvier

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NORMES

Alain Lambert adresse une « alerte ultime » sur la prolifération des normes

Publié le 17/07/2013 • Par Bénédicte Rallu • dans : Actu juridiqueFrance

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La commission consultative d’évaluation des normes (CCEN), dans son rapport annuel qui sera rendu public dans quelques jours, dresse encore un bilan inquiétant sur la multiplication des textes ayant un impact pour les collectivités locales. Son président emblématique prévoit de se retirer de cette instance si rien ne change.

 

Devant le comité des finances locales, le 9 juillet 2013, vous avez évoqué l’idée de quitter la présidence de la CCEN. Pourquoi ?

Le président de la République a appelé à un « choc de simplification ». Le gouvernement a la volonté de mettre fin à la prolifération des normes. Le Premier ministre vient de me le réaffirmer personnellement. Toute la question est de savoir si cette volonté politique saura faire barrage face aux administrations centrales prescriptrices de normes pour que le flux s’interrompe enfin.

Les décisions du Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique (Cimap), notamment celle de limiter à cinq pages les circulaires ministérielles, vont dans le bon sens, mais cela ne suffit pas. Un plan pluriannuel de simplification n’est pas un choc de simplification. J’adresse une alerte ultime. Nous avons accompli ces cinq dernières années un tout petit bout du chemin. Si c’est pour revivre la même chose dans les cinq prochaines années, cela ne m’intéresse pas. Je prendrai ma décision en septembre, après en avoir discuté avec les autres membres de la CCEN.

Qu’est-ce qui fait aujourd’hui obstacle ?

Malgré l’existence d’un moratoire et un autre en vue, et la volonté politique, le comportement des administrations centrales reste le même. La traduction dans la réalité de la lutte contre la prolifération des normes ne fonctionne pas. J’ai l’impression que les administrations n’écoutent pas le présent gouvernement, pas plus que le précédent.

Le moratoire sur les normes est totalement ignoré, son bilan est catastrophique. Le guide de légistique [qui présente l’ensemble des règles, principes et méthodes devant être observés dans la préparation des textes normatifs, ndlr], pourtant élaboré par le Conseil d’Etat et le secrétariat général du gouvernement, est inconnu des administrations. J’ai récemment déposé une requête devant le Conseil d’Etat pour vérifier si lui-même appliquait ce guide. La démarche a valeur symbolique et la décision rendue le 5 juillet est ambigüe. Le secrétariat général du gouvernement est sous l’autorité du gouvernement, c’est lui qui devrait faire barrage et proposer au Premier ministre d’instaurer des sanctions. Les administrations centrales sont responsables de la crise en France.

Comment réagit la CCEN face ces blocages ?

En 2012, elle n’a émis que 18 avis défavorables sur 315 textes examinés, car elle a eu jusqu’à maintenant la volonté de dialoguer avec les administrations. Mais elle peut changer de méthode et multiplier les avis défavorables pour traduire dans les faits la volonté du gouvernement de lutter contre la prolifération des normes.

FOCUS

Les normes continuent de se multiplier

En 2012, la CCEN a examiné 315 projets de textes, soit 10 % de plus qu’en 2011 et… 79 % de plus qu’en 2010. Le coût de toutes ces mesures représente 1,58 milliard d’euros. A l’inverse, elles pourraient faire économiser 249,7 millions d’euros aux collectivités et générer potentiellement des recettes de l’ordre de 139,1 millions d’euros. La grande majorité des textes examinés sont relatifs à la fonction publique (73 % des projets étudiés). En réaction, Alain Lambert appelle à ce que les collectivités locales, en tant qu’employeurs publics, puissent participer au tour de table des négociations avec les partenaires sociaux sur ces sujets. Les textes issus du Grenelle de l’environnement et ceux relatifs au RSA complètent le podium des mesures les plus nombreuses et les plus coûteuses.

 

2017

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Meilleurs voeux pour 2017 et beaucoup d'espoir pour la biologie médicale
Posté par: admin le 31 décembre

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Nos vœux pour 2017.

D'abord bien sûr et d'abord de santé, et nous savons combien c'est important quand de on sait toutes les souffrances engendrées par cette réforme sur de nombreux biologistes qui sont été  obligés de vendre leurs laboratoires, d'arrêter de travailler et pour certains d'être licenciés.

2017 va nous apporter certainement beaucoup en nous permettant de revoir une réforme destructrice car depuis 5 ans, grace à nos alertes, de plus en plus de politiques sont désormais au courant de la catastrophe que cette réforme a engendrée et sont prêts à la modifier dans le cadre des prochaines échéances électorales.

 

 

2016

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Qu'avez-vous fait de notre système de santé, Madame Touraine ? ( LE FIGARO )
Posté par: admin le 07 décembre

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Touraine ?

  • Par Philippe Juvin
  •  
  • Publié le 06/12/2016 à 15:56

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Marisol Touraine a estimé que François Fillon souhaitait privatiser la santé. Pour le Pr. Philippe Juvin, la ministre de la Santé dispose d'un piètre bilan, à l'image de la gestion des maladies chroniques, dont les coûts augment pour les patients.


Le Professeur Philippe Juvin est chef du service des urgences de l'Hôpital européen Georges-Pompidou et porte-parole des Républicains.


Grâce à François Fillon, la santé s'est donc invitée dans le débat public. Et comme nous savons du Docteur Knock que «Tout homme bien portant est un malade qui s'ignore», nous comprenons que la politique de santé intéresse tous les Français.

Mais le projet de santé de la droite et du centre porté par François Fillon a été outrageusement caricaturé. Ainsi Marisol Touraine n'hésite pas à utiliser l'argument éculé selon lequel la droite «voudrait privatiser la santé» et diminuer les remboursements des patients. Savoureux commentaire venant d'une ministre qui, comme l'a noté la Cour des comptes en 2016, a justement transféré massivement les remboursements de l'Assurance maladie vers les assurances privées et les mutuelles, contribuant ainsi à moins rembourser les patients …

L'exemple de la prise en charge des maladies chroniques est révélateur du sérieux des propositions de François Fillon, et de la faillite de l'actuel gouvernement.

Grâce à François Fillon, la santé s'est donc invitée dans le débat public.

De quoi s'agit-il? Plus de 11 millions de Français, soit deux fois plus qu'il y a dix ans, sont aujourd'hui reconnus comme souffrant d'une Affection de Longue Durée (ALD). Ces affections (le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies cancéreuses, la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer, etc. ) sont des maladies chroniques, parfois définitives et invalidantes. Elles nécessitent des traitements et une surveillance rigoureuse. Elles affectent la vie quotidienne de ceux qui en souffrent et de leurs familles. Elles sont en théorie prises en charge à 100%. Pour la communauté, le poids économique des ALD est devenu énorme puisqu'elles représentent 61% des remboursements de l'Assurance maladie. La situation risque d'empirer puisque la direction générale du Trésor estime qu'en 2025, près de 20% de la population devra être couverte par les ALD.

Marisol Touraine serine aux Français qu'ils bénéficient du meilleur système de soins, et qu'ils sont de mieux en mieux remboursés.

Marisol Touraine ment

Les maladies chroniques sont en théorie prises en charge à 100%. Leur poids économique est devenu énorme puisqu'elles représentent 61% des remboursements de l'Assurance maladie.

Une abondante littérature montre que la prise en charge médicale et financière des affections chroniques est désormais insuffisante. Par exemple, seuls 29% des patients ayant fait un accident ischémique transitoire bénéficient d'une IRM, acte pourtant recommandé dans la prévention de la survenue d'un accident vasculaire définitif. Moins de la moitié des diabétiques de type 2 bénéficient des trois dosages annuels de l'HbA1c recommandés pour surveiller l'équilibre glycémique. Le système s'est tellement paupérisé que, pour la première fois, certains traitements modernes ne sont plus disponibles dans notre pays. Ainsi scandale absolu, un médicament efficace contre le redoutable cancer du pancréas ne sera probablement pas disponible en France quand tous les autres pays européens en disposeront. Sur le sujet des remboursements, on fait croire aux Français qu'ils sont pris en charge à 100% quand ils souffrent d'une affection chronique. Mais c'est faux: le reste-à-charge des 10 % des personnes en ALD ayant les plus grosses dépenses de santé peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros. Enfin, tous ceux qui entourent un proche atteint de maladie d'Alzheimer à domicile savent que les remboursement ne couvrent pas les soins d'escarre, les fournitures (les couches, le monte malade, le lit adapté …) ou les aides indispensables à une vie quotidienne digne. Les exemples ne manquent donc pas pour illustrer le triste bilan de Marisol Touraine: des soins moins performants et plus chers.

Comment expliquer ce naufrage?

Si l'hôpital est efficace pour prendre en charge des épisodes aigus, il l'est moins pour suivre ces malades chroniques.

L'architecture de notre système de santé repose historiquement sur l'hôpital. Or si l'hôpital est efficace pour prendre en charge des épisodes aigus, il l'est moins pour suivre ces malades chroniques. Prenons l'exemple d'un diabétique. S'il présente une complication aigüe, il doit être traité à l'hôpital. Mais la surveillance régulière de ses examens de sang, ses prescriptions médicamenteuses et de régime, les soins de ses escarres ou de ses yeux, doivent être réalisés en ville. Car ils nécessitent une proximité et une personnalisation que seuls un médecin, une infirmière à domicile, un laboratoire, un kinésithérapeute ou un pharmacien proches peuvent rapidement lui apporter. De plus, beaucoup d'informations se perdent entre la médecine de ville et l'hôpital: qui n'a pas dû répéter un examen de sang ou d'imagerie déjà fait en ville quand il arrivait à l'hôpital, tout simplement parce qu'il avait été perdu? Que d'argent jeté par les fenêtres. Que de perte de chance face à la maladie. Enfin, la situation actuelle conduit à des dépenses anarchiques: la Cour des Comptes a montré que le coût de la même prise en charge d'un malade d'Alzheimer variait de 1 à 5 selon les régions …

Cette situation nuit aux malades et ruine la nation

La grande majorité des malades chroniques devront être confiés à la médecine de ville, selon un processus de gradation des risques organisé et adapté aux situations locales.

Nous proposerons donc un vrai virage ambulatoire à notre système de soins. L'hôpital restera le lieu du traitement des épisodes aigus, et des diagnostics et des traitements complexes. Mais la grande majorité des malades chroniques devront être confiés à la médecine de ville, selon un processus de gradation des risques organisé et adapté aux situations locales. Dans une zone géographique donnée, nous proposerons un parcours de soin coordonné aux patients présentant une ALD. Passer de la ville à l'hôpital, ou d'un professionnel à un autre, sera fluide, sans attente, ni perte d'informations. Tous les professionnels de santé, en ville comme à l'hôpital, suivront un protocole thérapeutique commun qui assurera des soins constants et égaux. Un système informatique de partage des données sera mis en place localement. Tous les éléments du dossier des patients (imagerie, biologie, clinique) y seront partagés en permanence entre tous les acteurs de santé. Un coordonnateur, qui pourra être le généraliste, s'assurera du bon suivi des soins, guidera les patients vers tel ou tel professionnel et sera chargé de leur surveillance générale. Le patient lui-même, averti par quelques paramètres qui lui auront été expliqués, sera en contact avec les professionnels de santé via les objets connectés. Le recours à l'hôpital se fera quand la médecine de ville ne sera pas capable d'apporter une solution à un problème donné.

Trop de temps a été perdu par François Hollande et Marisol Touraine.

À l'étranger, ces parcours de soins coordonnés ont donné des résultats médicaux remarquables pour un coût moindre. Par exemple dans le North West London, un parcours de soin destiné aux patients âgés dans une population de 500.000 habitants a permis de réduire de 12% les hospitalisations, 90% des patients considèrent que la qualité des soins a augmenté, et une économie de 15 millions de livres sterling a été obtenue dès la première année.

A New-York, la mise en place d'un parcours de soins à destination de malades psychotiques désocialisés et violents, a permis d'obtenir une amélioration de 31 % de leur activité, une réduction de moitié du nombre des blessures infligées à un tiers, de 53% des hospitalisations et de 25% des arrestations des patients pour violences.

La prise en charge médicale et financière des maladies chroniques s'aggrave. Il y a donc urgence à nous adapter. Faute de le faire, les Français seront de moins en moins bien soignés et il faudra aller un jour quémander chez nos voisins les traitements que nous ne pourrons plus nous payer. Trop de temps a été perdu par François Hollande et Marisol Touraine. François Fillon a un projet structuré et moderne pour la santé. Nous ferons le virage ambulatoire et assurerons aux Français souffrant d'affections chroniques des soins modernes et de hauts niveaux de remboursements.

 

Philippe Juvin

 
2016

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Lettre UFML à François FILLON suite à son élection ( UFML)
Posté par: admin le 28 novembre

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Nous le répétons, nous ne soutenons aucun candidat mais nous diffusons un certains nombre de messages qui nous paraissent importants compte tenu de la situation de tel ou tel candidat, afin de permettre le débat d'information, et également d'agir contre cette réforme et de la modifier en 2017.

 

Si vous partagez nos idées, nous vous invitions à vous inscrire sur la page FB de l'UFML et participer aux actions.L'UFML est pluri-syndical, constitué de professionnels de santé qui ne se retrouvaient plus dans la façon dont leur profession était défendue. Elle est donc beaucoup plus puissante qu'un syndicat isolé, carc'est bien connu "l'union fait la force" et de plus elle  permet de faciliter les échanges entre toutes les professions, ce qu' aucun autre syndicat ne peut faire.

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2016

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Ils dénoncent l'ubérisation de la santé ( LA PROVENCE)
Posté par: admin le 28 novembre

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Nous avons  expliqué en détails tout ce qui se passait pour arriver

à mettre en vente la biologie médicale 

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2016

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Programmes FILLON JUPPE (sciences et avenir)
Posté par: admin le 25 novembre

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Fillon et Juppé : deux visions éloignées du système de santé

 

François Fillon et Alain Juppé, les deux candidats pour la primaire de la droite et du centre, ont défendu leur programme lors d'un débat télévisé jeudi 24 novembre 2016. Et ont abordé la question de la santé avec des points de vue très différents.

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Alain Juppé et François Fillon

Alain Juppé et François Fillon sont les deux candidats à la primaire de droite.

OLIVIER LASCAR
 
 
 

Après plus d'une demi-heure de débat télévisé entre les deux candidats de la primaire de la droite pour les élections présidentielles de 2017, Alain Juppé l'annonce sans détour : "en ce qui concerne l'assurance maladie, j'ai une divergence assez profonde avec François Fillon". Après avoir enfoncé quelques portes ouvertes qui seraient autant de points de convergence entre les deux hommes - la nécessité de recréer du lien entre les professionnels de santé et les autorités publiques, l'excellence de notre médecine libérale... - l'outsider ajoute : "Je ne toucherai pas au taux de remboursement dont bénéficient aujourd'hui les Français, qui a déjà été rogné dans le passé. François (ndlr : Fillon) propose de monter une franchise universelle qui s'applique sous conditions de revenus et de transférer aux assurances privées une partie du panier de soins". Persuadé que la proposition de son concurrent n'est pas appropriée, il défend son programme. Sa méthode pour rééquilibrer financièrement l'Assurance maladie ? "Agir sur la gestion des caisses d'assurance maladie qui peut être améliorée, bien entendu en luttant plus efficacement contre la fraude qui est réelle, en recadrant l'aide médicale d'Etat pour la ramener à l'essentiel et en développant la chirurgie ambulatoire et la pertinence des soins qui sont la bonne réponse au rétablissement de l'équilibre de notre assurance maladie".

Des complémentaires pour le petit risque

Force est de constater que les deux candidats ne sont vraiment pas sur la même longueur d'onde. Pour François Fillon, au contraire, il faut une réforme en profondeur de l'assurance maladie qui doit se concentrer sur certaines pathologies tandis que d'autres seraient prises en charge par les mutuelles. Quand la journaliste, Alexandra Bensaid, argue que tout le monde n'a pas les mêmes moyens pour acheter une mutuelle, le candidat s'agace : "Gardez-vous les caricatures pour vous". Et après quelques digressions sur d'autres points de son programme, d'ajouter : "Je propose que la sécurité sociale se concentre sur les risques principaux". Les risques principaux étant difficiles à appréhender clairement ; en effet, quand la journaliste cite le verbatim de son programme "les affections graves ou de longue durée", François Fillon insiste en corrigeant : "les affections graves et de longue durée". La différence n'est pas claire mais le favori précise : "Nous allons discuter avec les partenaires sociaux de la composition de ce panier de soins qui devrait être couvert par la sécurité sociale". Et il souhaite la redirection vers des assurances complémentaires pour "ce qu'on appelle le petit risque". Là encore, pas de définition précise à l'horizon. Mais le candidat ajoute : "Je veux mettre en place un bouclier de santé pour que les personnes à revenus modestes ne soient pas obligées de s'affilier à ces complémentaires pour les petits risques". Une méthode, selon lui, efficace et juste puisque "les personnes aux revenus un peu plus importants peuvent, quand elles vont à la pharmacie, payer directement les médicaments de confort".

Pour François Fillon, ces changements dans le fonctionnement de l'assurance maladie ne sont qu'une partie de la réforme du système de santé qui ne répond, d'après lui, plus aux attentes des Français, et encore moins à celle des personnels soignants. Il veux "désétatiser" le système de santé et y placer au centre les médecins libéraux. Tout comme son concurrent Alain Juppé. Les deux hommes parlent alors d'une même voix et recommandent la formation de médecins supplémentaires, leur revalorisation salariale. Pour François Fillon, il faudrait augmenter le numerus clausus. "On a aujourd'hui des jeunes extrêmement brillants qui sont collés à l'examen de médecine, et après on laisse entrer des médecins étrangers qui souvent n'ont pas le même niveau de formation", argumente-t-il. Tandis que pour Alain Juppé, une part importante de médecins formés ne s'installe pas et l'augmentation du numerus clausus devrait concerner principalement certaines zones afin de rééquilibrer la répartition des médecins sur le territoire national où les futurs médecins "bénéficieraient de bourses qui justifieraient qu'on les oriente vers une installation prioritaire". Autre point d'accord : la création de maisons de santé où plusieurs médecins peuvent exercer ensemble, afin de décharger l'hôpital et rendre attractive la médecine de ville.

Mais les programmes des deux candidats abordent de nombreux autres aspects concernant la santé. Pour les comparer de façon exhaustive, le Leem, qui fédère les entreprises du médicament en France, propose un comparateur de programmes de santé des candidats déclarés à la présidentielle de 2017 ou à la primaire de leur parti. Un outil à tester de toute urgence.

Pour revoir le débat dans son intégralité :

2016

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Nous lançons le débat des présidentielles avec CP de F FILLON après la manifestation des soignants
Posté par: admin le 25 novembre

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2016

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le jeudi 24 Novembre, manifestez !
Posté par: admin le 21 novembre

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Les dix-huit organisations à l'initiative de la journée des soignants sont : le syndicat Alizé, l'Association nationale des étudiants infirmiers anesthésistes (Aneia), l'Association pour la santé de tous (ASPT), le Syndicat des biologistes praticiens (Bioprat), Convergence infirmière, la Fédération nationale de podologie (FNP), la Fédération des orthophonistes de France (FOF), la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL), Le Bloc, le Collectif de soignants pour la défense de la santé (NB3NP), l'Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux (Onsil), Opticien, l'Association Ortho, réflexion,... action ! (Ora), le Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes (SFCD), le Réseau national français des ergothérapeutes libéraux (Synfel Ergolib), l'Union française pour une médecine libre (UFML), l'Union nationale des infirmiers diplômés d'État libéraux (Unidel), et l'Union des radiologues de France (URF). 
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Diffusez ce message à vos confrères biologistes !
 
Après une énième et injuste baisse, la semaine de la primaire est une occasion de se faire entendre, alors bougez-vous et manifestez  avec les autres professions de santé contre la politique de santé du gouvernement.
 
 
Urgent La coordination des infirmiers cherche un biologiste pour Dijon contacter le 0684742184 et pour LYON  les médecins recherchent  des biologistes contacter à cette adresse mail: docteur.cousina@gmail.com (vice président UFML)
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Confirmation Marseille : sur le Vieux Port 10 h  17 h 30

 

2016

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Le temps consacré au système de santé dans le dernier débat sur la primaire des républicains
Posté par: admin le 19 novembre

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La santé dans la primaire par ucdf

2016

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Les soignants continuent à se mobiliser en novembre (Actu soins)
Posté par: admin le 17 novembre

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Les soignants continuent à se mobiliser en novembre

 

Après la grande mobilisation unitaire du 8, qui a réuni salariés et libéraux, infirmiers de soins généraux et infirmiers spécialisés, ainsi qu'étudiants en soins infirmiers, d'autres mouvements propres sont prévus en novembre. Au-delà des conditions de travail difficiles, l'idée - pour les syndicats et initiateurs de ces mouvements - est de revendiquer des causes spécifiques pour faire évoluer la profession. Rappel des mobilisations à venir. 

 


© M.Surbled / ActuSoins


Le 17 novembre : les infirmiers de l'éducation nationale

Ce sont les infirmiers et infirmières de l'éducation nationale qui défileront à Paris. En cause : l'externalisation de leur exercice, qui représenterait une menace sur les droits à mutation, une remise en question de l'avancement ou encore une remise en question du temps de travail. 

Le problème aussi, pour ces infirmiers, c'est que les recteurs d'académie produisent des notes de services qui iraient à l'encontre de la loi de refondation de l'Ecole (notamment l'article L541-1 relatif aux visites médicales et examens de dépistages pour les enfants de 6 ans et 12 ans) et de l'arrêté qui précise le rôle des professionnels.

Les infirmiers de l'éducation nationale ont manifesté cinq fois depuis 2013 pour les mêmes raisons. 

Le 24 novembre : les professionnels libéraux

Le 24 novembre, dans plusieurs villes de France (Nancy, Dijon, Lyon, Toulon, Montpellier, Bordeaux, Rennes, Amiens, Paris, Marseille), les professionnels de santé libéraux (infirmiers, mais aussi médecins, kinésithérapeutes, sages-femmes...) sont appelés par leurs syndicats respectifs à se mobiliser. 

"C'est une journée de prévention pour montrer que nous sommes là, que nous savons faire, que nous savons nous coordonner, que nous n'avons pas besoin d'injonctions, de contraintes, directives, entraves" explique l'Ufml dans un communiqué. 

Une "grande journée" du soignant libéral donc. Les professionnels iront à la rencontre des patients "pour tout leur dire et les inviter dans la campagne électorale pour que tout cela cesse" poursuit l'Ufml (Union Française pour une médecine libre). 

Le 24 novembre : les  aussi 

Ayant quitté récemment la table des négociations avec la DGOS, les syndicats IADE demandent une meilleure reconnaissance de leur profession (corps spécifique de niveau intermédiaire) avec une grille indiciaire réévaluée et conforme à une profession bac+5, la prise en compte de la pénibilité, ainsi que l'abandon du projet d'ordonnance autorisant l'exercice partiel de la profession.

Le 27 Octobre dernier, le projet de modification d'un décret portant sur l'exercice des IADE avait été présenté devant le Haut Conseil des Professions Paramédicales (HCPP). Signe d'une forte avancée de la reconnaissance des pratiques des Iade, ce projet de modification - le texte final devrait être publié au JO d'ici peu) avait été accueilli comme un succès par les IADE, qui estimaient néanmoins que ces avancées étaient insuffisantes. Une mobilisation aura bien lieu le 24 donc...

Les Nuits blanches de la Santé

Il s'agirait, pour les professionnels concernés, d'obliger les politiques "à intégrer la santé dans leur programme autrement qu'avec des mesurettes."  L'Ufml a proposé de lancer au mois de novembre les «Nuits Blanches de la santé». Il s'agit d'un rassemblement de blouses blanches, réunies - selon les villes - avec un mouvement de policiers, de pompiers et de forces de l'Ordre, en soirée ou en journée dans les principales villes de France. Les dates et lieux sont à consulter sur le site du mouvement des policiers de France, ou sur la page Facebook de l'UFML.

Rédaction ActuSoins

 
 
 

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2016

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Formidable: logo biologie pour campagne 24 novembre
Posté par: admin le 31 octobre

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2016

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Pas d'économies sur les Anti-Alzheimer plutôt que sur la biologie ? (le blog de Christian Lehmann)
Posté par: admin le 27 octobre

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Jusqu’au bout, Marisol Touraine aura été à l’image du quinquennat de François Hollande: veule, stupide, consternante. Scrupuleusement attachée, comme ses prédécesseurs de droite, à faire de la santé publique une simple variable d’ajustement du politique.

 

#AlzheimerGate

Revenons rapidement sur le sujet des Anti-Alzheimer: ces médicaments coûteux sont inutiles. Ils n’ont aucune efficacité clinique démontrée, ne freinent pas l’évolution de la maladie, ne retardent pas l’entrée des patients dépendants en établissement.

Ces faits sont connus, de longue date. Ils sont dénoncés, par un nombre croissant de médecins. Mais le poids de l’évidence, les études scientifiques qui s’accumulent, ne sont rien par rapport à l’inertie du système, la frilosité des agences, et l’incompétence des politiques. Rien, enfin, vis à vis du pouvoir des firmes pharmaceutiques et des lobbies qu’elles génèrent et entretiennent.

En 2011, déjà, la Haute Autorité de Santé avait publié un avis négatif sur cette classe de médicaments, mais les tiraillements internes entre experts pas pressés de déjuger brusquement leur enthousiasme passé avait abouti, malgré le travail titanesque fourni par l’un des experts, le docteur Philippe Nicot, médecin généraliste, à une recommandation ambigüe: à mots couverts, tout en reconnaissant l’inutilité clinique de ces médicaments pour les malades, et leur risque, il n’a pas été recommandé de les dérembourser au motif ubuesque qu’ils permettaient à la filière gériatrique qui en dépendait… de survivre. Tout au plus était-il conseillé aux médecins généralistes… de ne pas initier de nouveaux traitements!!! D’éminents gériatres s’étaient exprimés dans les colonnes des journaux, plaidant pour leur chapelle. Traduisons le fond de leur pensée: « Si nous révélons que nous n’avons pas de traitement efficace, si nous cessons de prescrire des molécules inutiles voire potentiellement dangereuses, pourquoi les patients continueraient-ils à nous consulter, pourquoi les familles continueraient-elles à amener leurs proches malades aux consultations mémoire? » On peut y voir, au choix, du pur cynisme, ou cette forme de paternalisme médical qui consiste à mentir au patient pour son bien.

Cinq ans plus tard, la HAS publie un nouvel avis, et celui-ci est plus tranché. L’inutilité des traitements est reconnue, et le maintien de leur remboursement est considéré comme très problématique, dans un environnement financier contraint où la ministre fait semblant de courir après les économies, où l’antienne « chaque euro dépensé doit être un euro utile », est psalmodiée rituellement, après Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot, par Marisol Touraine.

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L’avis de la HAS « fuite » dans Libération, ou un Eric Favereau très bien inspiré interviewe longuement Olivier Saint-Jean, membre de la Commission, et l’un des spécialistes les plus critiques sur ces traitements depuis longtemps. Celui-ci décrypte toute l’histoire, les manipulations des firmes, la très faible qualité scientifique des études de départ ayant amené à survendre ces produits inutiles, puis l’accumulation de preuves de leur inefficacité. Sans jamais dénoncer clairement le fonctionnement des agences, il explique que les temps ont changé, que les informations ont amené la HAS à revoir son avis. En français, cela signifie simplement que certains des experts ont, avec le temps, été obligés de constater l’évidence: leur position n’était plus tenable, d’autant que leurs liens d’intérêts avec les firmes avaient entre-temps été révélés. Dans cette affaire, comme dans plusieurs autres affaires touchant des médicaments soudain sur la sellette, il n’y a jamais de coupable. On attend, on tergiverse, on dilapide l’argent public, on fait courir des risques aux malades, et puis un jour du bout des lèvres on lâche le médicament en cause, en expliquant qu’il est maintenant obsolète, et que de toute façon on ne le prescrivait plus, depuis longtemps, ou si peu.

Rapidement, la contre-attaque s’organise. Le lobby se met en branle. Sur les réseaux sociaux, on fustige Olivier Saint-Jean, cet ayatollah opposé aux médicaments, ou bien encore les liens d’amitié supposés entre le journaliste et sa source. Relayant l’information après avoir déjà fréquemment bataillé sur ce dossier, j’ai la surprise de voir un confrère psychiatre ( dont les liens d’intérêts, éclairants, sont consultables sur transparence.sante.gouv.fr ) expliquer que je suis un écrivain de talent, mais certainement pas un pharmacologue. Sempiternelle ritournelle des experts de l’expertise, qui eux savent, mieux que le clampin moyen, même s’ils n’ont en main aucun élément scientifique, aucune étude, pour appuyer leurs dires. 
Dans le flou persistant pendant quelques semaines, tandis que la HAS tarde à publier son avis, que le ministère fait le dos rond, voici qu’apparaît France-Alzheimer, qui s’inquiète du possible déremboursement de médicaments inutiles aux effets indésirables potentiels gravissimes. Avec des défenseurs de patients aussi zélés, les laboratoires ( qui, généreux mécènes, financent l’association) n’ont qu’à bien se tenir!

Le courage, c'est maintenant

La balle est maintenant dans le camp de l’intrépide, de la perspicace, de la courageuse Marisol Touraine. Celle qui porte le bilan sociââââââl de François Hollande, essentiellement un tiers-payant généralisé à la charge des médecins, pour le plus grand bien des assurances complémentaires. Tiers-payant totalement virtuel, d’ailleurs, puisque retoqué par le Conseil d’Etat, et pas prêt de s’appliquer en France, au grand dam des « mutuelles » qui avalent vos cotisations pour refaire la pelouse de leurs stades gigantesques, sponsoriser des catamarans, ou beurrer les épinards d’ex-comiques de répétition.

Marisol Touraine, donc, se retrouve devant un choix simple. Acter l’inutilité et la nocivité de ces médicaments, ordonner leur déremboursement ( dans un premier temps) puis les modalités de leur arrêt de commercialisation ( puisqu’il en va de la santé des malades). Ou bien satisfaire les lobbies, maintenir un statu-quo déclinant, ne pas faire de vague, surtout, ne pas ouvrir une nouvelle brèche dans le pédalo en voie de submersion de François Hollande.

Et Marisol Touraine tranche:  pas question de dérembourser ces médicaments, dans l’état actuel des choses. Pas tant que ne sera pas mis en place « un protocole de soins en accord avec les scientifiques et les associations de patients ». Traduisons-la: il n’est pas question, même en s’appuyant sur des données scientifiques accablantes, de désespérer Billancourt et de mettre un terme à une affaire qui marche. Pas question de dire la vérité aux malades, à leurs familles, ce qui nécessiterait du courage, ouvrirait la porte à des questionnements aussi légitimes que dangereux pour les pouvoirs en place: « Depuis combien de temps saviez-vous? Quels éléments nouveaux font basculer la décision? Qui a payé le prix de votre lâcheté, de votre malhonnêteté intellectuelle? » Non, rien de tout ça. On attendra un « protocole ». On se cachera encore pendant quelques années derrière les apparences, derrière un modèle obsolète, honteux, où on n’imagine pas un instant qu’un soignant a envers un patient et sa famille un devoir d’accompagnement, un devoir de vérité, plutôt qu’une obligation à prescrire, à prescrire n’importe quoi pour faire fonctionner la filière et cultiver des espoirs qui sont autant de supercheries.

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Cela coûtera au pays encore quelques centaines de millions d’euros( 180 millions par an en 2016, 300 millions par an à la grande époque)Encore quelques centaines ou milliers d’accidents vasculaires, de troubles du rythme cardiaque, de chutes, de fractures du col du fémur. Cet argent qui aurait pu, qui aurait du, financer depuis des années des milliers de postes d’aidants, d’aides-soignants, de kinésithérapeutes, d’orthophonistes, continuera d’être dilapidé en pure perte. Mais avec un peu de chance personne ne fera le lien avant longtemps. Et les ministres qui se sont succédés éviteront le box des accusés. Ou pas.

Mais puisque les politiques ont choisi la lâcheté, que les médecins qui hésitaient encore le comprennent bien: avec l'avis de la Haute Autorité de Santé, ils ont le droit d'arrêter des médicaments inutiles et dangereux. Certains diraient même, mais le concept fera sourire en ces temps, que c'est un devoir.

 

La Boîte Noire:

En  Septembre 2003, un groupe de médecins généralistes suédois m'avait demandé d'animer un séminaire indépendant sur le système de santé français. A la fin de celui-ci, gênés, à voix basse, certains d'entre eux étaient venus me demander: "Est-ce que vous aussi, en France, vous avez l'impression que les médicaments contre l'Alzheimer ne servent strictement à rien?"

Je n'ai aucun lien avec des firmes pharmaceutiques. Je n'ai jamais prescrit de médicaments anti-Alzheimer, je n'ai jamais accepté de renouveller une ordonnance de ces médicaments, arguant de ma responsabilité médicale, civile, éthique. C'était possible. Ca l'est aujourd'hui plus encore. Et dans ce combat, l'aide de revues indépendantes comme la Revue Prescrire, l'aide de confrères ou de consoeurs "droits dans leurs bottes", m'a été particuièrement précieuse. Je tiens à les en remercier.

2016

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Report officiel des dates d’accréditations au 31 décembre 2017
Posté par: admin le 25 octobre

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Report officiel des dates d’accréditations au 31 octobre 2017

 

Le décret vient d’être officiellement publié au Journal officiel mardi.

La date limite pour les laboratoires qui ont déposé une demande d'accréditation, mais qui n'ont pas encore été vus par le COFRAC, l'organisme chargé d'accréditer, pourront continuer à fonctionner jusqu'au 31 décembre 2017. 

Ce délai permet de voir venir, et de combattre une réforme qui n’est qu’une opération  «  car jacking » visant à expulser les biologistes de leur profession au profit des financiers, en servant du prétexte des normes.

Il va nous permettre également de demander une alternative à l’accréditation, car par son cout et ses obligations délirantes constitue une altération des droits de chacun.

Nous renouvelons  notre appel à tous les biologistes dans ce combat, car la victoire est possible  compte tenu de la conjoncture, et nous rappelons la grande journée des soignants le 24 novembre regroupant toutes les professions de santé en révolte contre les décisions de ce gouvernent, dans toute la France  et nous en donnerons le détail sur notre site.

Enfin, nous rappelons le comportement scandaleux des agents des ARS qui n’ont pas hésité à outrepasser leurs rôle, et  à harceler avec menaces  de fermeture certains confrères, alors qu’ils savaient très bien qu’un report de la date butoir du 31 décembre était en cours de discussion.   Contre un tel comportement et un tel manque de respect pour notre métier, là aussi nous lançons un appel à nous rejoindre  pour nous défendre becs et ongles.

www.bioprat.com

Biologie médicale : la date limite d'accréditation des laboratoires reportée au 31 décembre 2017

Le quotidien du médecin

 

Biologie médicale : la date limite d'accréditation des laboratoires reportée au 31 décembre 2017

 

Le quotidien du médecin

 

Marie Foult

 

| 25.10.2016

 

  • ·         

 


 

La date limite pour les laboratoires qui ont déposé une demande d'accréditation mais qui n'ont pas encore été vus par le COFRAC, l'organisme chargé d'accréditer, pourront continuer à fonctionner jusqu'au 31 décembre 2017. Le décret vient d'être officiellement publié au Journal officiel ce mardi.

 

 

 

 

 

2016

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Appel à la journée des soignants ( UFML)
Posté par: admin le 24 octobre

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2016

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Réponse d’Alain JUPPE sur la remise en question de la réforme de la biologie médicale
Posté par: admin le 30 septembre

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2016

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Revenus des professions de santé
Posté par: admin le 29 septembre

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2016

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Bioprat interpelle Nicolas SARKOZY sur la réforme de la biologie médicale après ses déclarations sur les normes (communiqué de presse)
Posté par: admin le 27 septembre

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cliquez ici pour lire 

2016

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Déficit de la SS : entre mensonges et manipulations ( UFML)
Posté par: admin le 26 septembre

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2016

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UFML devient un syndicat :INTW de Jérôme MARTY
Posté par: admin le 22 septembre

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(Bioprat adhère à  l'UFML depuis 4 ans , cette transformation peremettra une meilleure lisibilité et champ d'action de notre syndicat NDLR)

 

Vous souhaitez représenter "les soignants", l'UFML sera donc un syndicat pour toutes les professions médicales ou pour les médecins seulement ? 

L'UFML aura deux entités : un syndicat de médecins qui s'inscrira dans une confédération: l'UFML pluripro. 
Se retrouveront au sein de cette confédération des syndicats d'autres professions du soin mais également des associations et des coordinations. 
Il est temps de dépasser les clivages , nous vivons un effondrement, et il est de notre devoir que de tout mettre en oeuvre pour le stopper et reconstruire. 
depuis plus de 30 ans la France à fait le choix du centralisme en matière de santé et peu à peu les soignants ont été écartés de la sphère décisionnelle. 
La gouvernance et le financement du système sanitaire se sont construits sans eux alors qu'un simulacre de démocratie sanitaire tentait de masquer cette realité . 
Déserts médicaux, crise démographique, effondrements des installations, expatriations, déplaquages en nombre , dépots de bilan, burn out, suicides ne sont que conséquences directes du modèle politique choisi par les gouvernements successifs. 
Du secteur public au secteur privé , de l'hopital à la ville aucun "territoire" de soin qui ne soit impacté. 
Face aux dérives d'une médecine sous influence et demain marchandisée face aux drames annoncés nous avons décidé d'unir nos différences et de changer les règles du jeu.

Le changement de statut de l'UFML est-il synonyme de rupture avec la FMF ? 

Le changement de statut de l'UFML se veut une rupture avec l'ordre établi. Nous entendons revoir la conception du syndicalisme, le modele conventionnel, la gouvernance, le financement, la politique sanitaire. Aucun sujet n'est trop grand, la médecine est chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls politiques. 
La FMF s'est battue avec nous depuis 2012, la structure a fait le choix de la signature conventionnelle. C est une erreur politique, on ne contractualise pas avec un système qui a légalisé la fin de votre modèle d'exercice , mais surtout , on ne prolonge pas l'existence d'une politique qui construit sa force sur le mépris des soignants et sur la priorité du dogme et de l'économie sur le soin. 
Ceci étant posé , nous appelons à l'union afin que , soignants, demain soit notre. 

Quelles vont être vos premières actions vers votre représentativité ? 

Une action , primordiale, respecter les soignants. 
Aller à leur rencontre , les réunir, ouvrir une voie pour porter leur voix, leur redonner confiance. 
Nous avons porté haut la défense de la liberté d'exercice et de l'indépendance professionnelle , celle des valeurs de la médecine et du soin , très loin de la parcellisation du combat. C'est cette vision globale , ce soignant décideur de son avenir et coresponsable de celui du système sanitaire qui rendra aux soignants une vrai représentativité.

2016

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Bioprat interpelle Nicolas SARKOZY sur la réforme de la biologie médicale après ses déclarations sur les normes ( le figaro)
Posté par: admin le 20 septembre

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cliquez ici pour lire l'article du figaro en ligne

 

À Franconville, Sarkozy annonce un grand plan «Médecine libérale 2020»

Nicolas Sarkozy en visite dans un centre de radiologie, lundi à Franconville (Val-d'Oise).
 

L'ex-président se pose en défenseur de la médecine de ville. Il promet une grande loi pour le prochain quinquennat.

En déplacement à Franconville (Val-d'Oise) dans la ville du sénateur-maire LR, Francis Delattre, un de ses soutiens, Nicolas Sarkozy est venu visiter un centre d'imagerie médicale avant de rencontrer des professionnels de santé, et de développer sa vision de la santé au cours d'un meeting. «Les journalistes vont dire: “il va faire un cadeau aux médecins, il va voir la clientèle électorale!”», ironise le candidat à la primaire de la droite en préambule. Un important congrès des médecins se tiendra en fin de semaine à Marseille. Le candidat glisse d'ailleurs qu'il «n'a jamais eu de problèmes avec le milieu de la santé. Tout le monde ne peut pas dire ça…», allusion à son rival Alain Juppé, mais aussi à Marisol Touraine, ministre de la Santé, dont le nom revient à plusieurs reprises dans la conversation. «Mme Touraine, elle n'aime pas les médecins. Mais qu'elle fasse autre chose! On se demande qui elle aime…», introduit-il au cours de la table ronde, au milieu d'une quinzaine de médecins, radiologues, dentistes, pharmaciens en blouses blanches.

À Franconville, Nicolas Sarkozy est venu annoncer un grand plan «Médecine libérale 2020» engagé dès l'été 2017 «qui sera une grande loi du prochain quinquennat, pour redonner confiance aux jeunes médecins, infirmières, sages-femmes ». Nicolas Sarkozy affirme que ce sont «des vrais choix politiques structurants » enjeu du «débat des présidentielles », dont l'objectif est la refondation du modèle social. «La vérité oblige à dire que, faute de réformes notre modèle social est aujourd'hui à bout de souffle.» Dès lors, le candidat qui souhaite «redonner toute sa place » à la médecine libérale, prône la revalorisation de la rémunération des médecins, notamment dans les zones de désert médical, le développement des maisons pluridisciplinaires, l'allégement des «paperasseries ». «On va finir par en crever, des normes, des rapports, de demandes en dix exemplaires!», commente le candidat devant ses interlocuteurs. «Il faut alléger tout ça pour que vous retrouviez du temps médical .» La remarque recueille l'assentiment de son public. Mais pour Nicolas Sarkozy, l'évolution du système ne peut aller sans «responsabiliser davantage les gens ». «La société ne peut pas être responsable de votre santé dont vous n'avez pas pris soin », prenant l'exemple de ces fumeurs «addicts ». Dès lors, s'il est élu, Nicolas Sarkozy abrogera le tiers payant généralisé, mesure phare de la loi Santé mise en place par Marisol Touraine, qui conduit selon lui à «la déresponsabilisation » des Français et à «la fonctionnarisation des médecins ». «Je refuse cette illusion qui consiste à faire croire que tout serait gratuit avec le tiers payant généralisé. C'est le contraire de la responsabilité des patients », justifie-t-il en meeting, recueillant une ovation du public.

«Je voudrais qu'on fasse pour les hôpitaux ce qu'on a fait pour les universités»

Nicolas Sarkozy

Comme corollaire à la médecine libérale, Nicolas Sarkozy pose le principe de l'autonomie des hôpitaux. «Je voudrais qu'on fasse pour les hôpitaux ce qu'on a fait pour les universités.» Une référence à la réforme portée par Valérie Pécresse pendant son quinquennat. «On reconnaît l'autonomie aux hôpitaux, ça veut dire qu'ils choisissent eux-mêmes la durée hebdomadaire du travail, le nombre de lits, leurs médecins.»

Enfin, Nicolas Sarkozy rappelle l'importance de la problématique de la dépendance. «La civilisation se joue et se juge au moment où on est le plus faible », affirme-t-il pendant le meeting. Le candidat entend préparer un grand plan de création de places dans les maisons de retraites, à partir de 2025. La prise en charge de la dépendance était une des mesures phares du projet du candidat Sarkozy en 2007. Une réforme qui avait été plusieurs fois reportée du fait de la crise, venue bousculer les priorités du quinquennat.

Après ce discours thématique, Nicolas Sarkozy conclut sur une note plus politique à l'attention de ses adversaires. «Le combat que nous avons engagé est extraordinairement difficile. Car nous aurons à combattre la gauche qui naturellement fera de moi son adversaire habituel. Ils ont raison. L'extrême droite qui fera de moi son adversaire privilégié. Elle (Marine Le Pen, NDLR) a compris que j'étais le plus dangereux », sourit le candidat à la tribune sous les «Sarko président ».

 

Le syndicat BIOPRAT rappelle que NS  a promu en 2010   une réforme de la biologie médicale par ordonnance, donc sans débat parlementaire et qui a été  reprise  quasiment à l'identique par la gauche en ...procédure express.

 

Cette  réforme a imposé  un tissu de  normes intenables copiées de façon absurde sur le  monde industriel. Ella a  de plus imposé un  organisme privé aux honoraires exorbitants, le COFRAC pour vérifier leur  application, sans la moindre recherche d’une solution de contrôle alternative adaptée aux capacités financières des structures de proximité.

Le syndicat  BIOPRAT rappelle que cette réforme brandie au nom de l'exemplarité n’est qu’une ubérisation et  une expropriation forcée au  profit des plus importantes  structures et groupes financiers.

 

Ces derniers ont mis en place  des usines  à analyses dont le personnel passe son temps à rédiger des fiches de non-conformité, et reste complètement coupé du patient.

En deux ans, presque toutes les structures de proximité indépendantes ont disparu à cause des obligations de normes  et n'ont eu comme seule issue que de vendre,.

Une fois  rachetées par les financiers, elles ont été    transformées souvent  à coup de licenciements et de suppression de matériel, en  centres de prélèvements désignés sous le terme   trompe l’œil  de  "laboratoires multisites", incapables de réaliser la moindre analyse sur place.

 BIOPRAT  rappelle qu'en 5 ans, aucun des  ministres    de la santé  de Nicolas SARKOZY n'a voulu revenir sur ces obligations, malgré les alertes et  mises en garde  venues de toutes parts.

2016

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La France est le pays européen le plus touché par le suicide (RFI)
Posté par: admin le 13 septembre

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La France est le pays européen le plus touché par le suicide

Les hommes représentent 75% de suicidés en France.

Selon une étude IFOP, commandée par la fondation Jean Jaurès, un groupe de réflexion proche du gouvernement, il apparaît que la France est le pays d'Europe où il y a le plus grand nombre de suicides. Loin devant l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Chaque année, entre 10 000 et 15 000 personnes se donnent la mort en France. Un drame de santé publique, notamment dans l'entreprise.

La vague de suicides au technocentre Renault, ou chez Orange en 2007 et 2009, a fait éclater au grand jour un mal-être que l'on pensait réservé à ces deux seules entreprises. En réalité, selon une étude IFOP, 40% des actifs avouent connaître stress majeur, épuisement au travail, et les idées noires qui vont avec.

« La France connaît une intensification du travail avec un transfert du travail de la sphère professionnelle à la sphère privée, explique Jean-Claude Delgenes, qui dirige Technologia, un cabinet d'études spécialiste de la qualité de vie au travail. Il y a aussi une influence énorme de la précarité avec un taux de chômage qui impacte les actifs. Ces derniers intègrent une précarité virtuelle et ont donc peur du déclassement. Ils s’investissent alors énormément dans le travail. Et lorsque vous êtes en épuisement professionnel, vous pouvez commettre un passage à l’acte. »

En matière de précarité, de conditions de travail difficiles, de chômage de masse, la France ne fait pourtant pas exception. En Italie et en Espagne, un quart des actifs sont au chômage, mais le tissu social, lui, est tout autre.

« L’Italie et l’Espagne ont une structuration familiale, une structuration religieuse… des facteurs qui sont pondérants, qui sont des amortisseurs de crise suicidaire, affirme Jean-Claude Delgenes. Notre pays est caractérisé par le fait que les mécanismes de prévention ne se substituent pas à ces amortisseurs naturels qu’est, par exemple, la famille. »

La prévention du suicide ne doit pas être seulement médicale. La société tout entière doit se sentir concernée.


Auteur: RFI - RFI

 
   
 
2016

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