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La déontologie médicale doit redevenir le fil conducteur de toute réforme du système de santé, en ville comme à l’hôpital ( caducee.net)
Posté par: admin le 10 janvier

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2023

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Vers un janvier noir pour les laboratoires? (centre presse, nouvel obs)
Posté par: admin le 19 décembre

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2022

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Biologistes encore mobilisés, médecins généralistes en grève... le 1er décembre devrait être une journée noire ( midi libre)
Posté par: admin le 25 novembre

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Santé : « Les professionnels de la biologie médicale sont en état de sidération face à la position du gouvernement »( LE MONDE))
Posté par: admin le 25 novembre

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les raisons de la grève ( BFM/LA DEPECHE/LA CROIX/RTL)
Posté par: admin le 15 novembre

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Mouvement de grève de la biologie devant les baisses programmées? ( la dépêche)
Posté par: admin le 19 octobre

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L’université de Strasbourg compte fermer ses portes deux semaines cet hiver compte tenu des prix de l’énergie( Le monde)
Posté par: admin le 20 septembre

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2022

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Les laboratoires d'analyses dans le viseur du gouvernement Les echos
Posté par: admin le 20 septembre

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Et l'inflation et le cout de l'énergie qui fait fermer les piscines?

Tout à fait normal, alors?

Les laboratoires ne subissent pas l'inflation, les hausses de salaire, de l'énergie bref vivent dans un monde à part...

 

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2022

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Ella a changé de métier à cause de la réforme des laboratoires ( presselib)
Posté par: admin le 13 mai

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2022

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Marseille : la justice enquête sur des barnums suspects qui proposent des tests antigéniques
Posté par: admin le 01 octobre

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2021

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Des millions de données de santé ont fuité du laboratoire Cerba ( Médiapart)
Posté par: admin le 10 juillet

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De nombreux Belges se rendent en France pour profiter du test PCR gratuit YAHOO/LE POINT
Posté par: admin le 01 juin

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La nouvelle baisse tarifaire sur le test du COVID qui passe de 140 à B 100 apparait devant ces informations  encore plus inadmissible...Les biologistes à qui on demande toujours plus ont comme récompense des baisses tarifaires....

 

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2021

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Grève des technicien(nes) le 01 juin 2021
Posté par: admin le 29 mai

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Gréve des techniciens ( Libération)
Posté par: admin le 19 mai

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Santé

Grève des techniciens de laboratoire : «On est là pour les patients 24 heures sur 24 et tout le monde s’en fout»

La profession, qui s’estime lésée par les annonces du Ségur de la santé en avril, devrait se mobiliser massivement ce mardi. Avec en ligne de mire la revalorisation de leur diplôme et de leurs salaires.
2021

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Grève des technicien(ne)s de laboratoire le 18 mai 2021
Posté par: admin le 15 mai

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grevetech180521.jpg

2021

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Fuite des données médicales pour 500 000 français ( Le Monde.fr)
Posté par: admin le 28 février

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NDLR:

Encore une conséquence de la réforme de la biologie médicale ?

 

 

 

Cinq questions sur la fuite des données médicales de 500 000 Français sur le Web

L’affaire est entre les mains des autorités judiciaires. Parmi les données dérobées, les nom, prénom et adresse postale, mais aussi les numéro de téléphone, adresse e-mail, groupe sanguin ou numéro de Sécurité sociale.

Par  et 

Publié le 25 février 2021 à 19h43 - Mis à jour le 26 février 2021 à 17h42  patients, mais aussi leur groupe sanguin et leur numéro de Sécurité sociale.

NICOLAS SIX / QUENTIN HUGON / « LE MONDE »

A la mi-février, un internaute a mis en libre accès, sur un forum de discussion, une base de données contenant des informations médicales très sensibles. Ces données, qui pourraient concerner jusqu’à 500 000 Français, ont d’abord été repérées par le site spécialisé Zatazpuis le quotidien Libération a publié le 23 février une enquête sur leur provenance. Aujourd’hui, ce scandale de violation de la vie privée de nombreux Français est entre les mains des autorités judiciaires, qui ont ouvert une enquête.

Lire aussi  Des données médicales de 500 000 Français diffusées sur le Web

  • Que contiennent ces données médicales ?

D’après les constatations du Monde, confirmant celles de Libération, ce fichier contient des informations personnelles et médicales appartenant à plusieurs centaines de milliers de Français. Parmi ces données, en plus du nom, prénom et adresse postale, on peut trouver le numéro de téléphone et l’adresse e-mail des patients, mais aussi leur groupe sanguin, leur numéro de Sécurité sociale, ainsi que les laboratoires qui ont traité les informations les concernant.

En France, les données de santé sont particulièrement protégées par la loi. Leur stockage doit présenter des garanties strictes de confidentialité et de sécurité, sous peine d’amendes importantes. Ces données sont considérées comme particulièrement intimes, et leur diffusion comme spécialement dangereuse.

Lire aussi  La CNIL enquête sur la diffusion de données médicales de près de 500 000 Français sur le Web

Le fichier contient également des données spécifiques aux entités médicales qui ont traité des données de patients, comme des identifiants et mots de passe qui semblent appartenir à des patients de centres médicaux ou de laboratoires. Ces identifiants pourraient être utilisés par les patients pour se connecter à leur espace personnel sur le site d’un laboratoire, par exemple. Les mots de passe sont tous stockés « en clair », c’est-à-dire qu’ils sont lisibles directement dans le fichier et n’ont pas été chiffrés. En principe, toute entreprise qui stocke sur ses serveurs des mots de passe les chiffre au moyen d’un algorithme pour les rendre illisibles par un attaquant qui parviendrait à pénétrer la sécurité du système informatique.

  • D’où proviennent-elles ?

Selon Libération, ces données seraient issues des fichiers d’une trentaine de laboratoires d’analyse médicale, principalement situés dans le Morbihan, les Côtes-d’Armor, l’Eure, le Loiret et le Loir-et-Cher. Tous ces laboratoires utilisaient, selon le quotidien, un même logiciel, édité par la société française Dedalus, qui n’était plus mis à jour. Vendredi, Dedalus a confirmé, dans un communiqué, que 28 laboratoires utilisant ses logiciels, situés dans six départements étaient concernés par cette « violation de données ».

  • Pourquoi se sont-elles retrouvées en ligne ?

On l’ignore avec précision, mais il semble que ces données aient d’abord été vendues sur des espaces de discussion spécialisés dans l’achat et la vente de fichiers piratés. La vente pourrait remonter à plusieurs mois, selon les propos de l’internaute qui s’identifie comme le principal revendeur sur un forum spécialisé. A la suite d’un conflit avec un acheteur, les données auraient ensuite été publiées en libre accès par ce même internaute à la mi-février, afin d’ôter toute valeur commerciale au fichier. Celui-ci a depuis été copié et rediffusé gratuitement à plusieurs reprises.

  • Que font les autorités ?

Les « cyberpompiers » français, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), ont déclaré, mercredi 24 février, qu’ils avaient identifié l’origine de cette fuite de données dès le mois de novembre 2020, et averti le ministère de la santé. « Les recommandations nécessaires ont été données par l’Anssi pour traiter l’incident », a-t-elle ajouté sans donner de détail supplémentaire.

De son côté, le gendarme de la protection des données, la CNIL, a annoncé mercredi qu’il avait lancé une enquête pour savoir si les entreprises dont les données ont été volées ont manqué à leurs obligations. En plus de donner des consignes de sécurisation des données, le règlement général de protection des données (RGPD) impose en effet aux entreprises ayant subi une violation de leurs données de le signaler. Or la CNIL a déclaré mercredi ne pas en avoir été avertie.

Lire aussi  Fuite massive de données médicales : une enquête judiciaire ouverte

Enfin, un volet judiciaire a été ouvert, puisque le parquet de Paris confirmait jeudi au Monde l’ouverture la veille d’une enquête des chefs « d’accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et extraction, détention et transmission frauduleuse » des données concernées. Celle-ci a été confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC).

  • Que risquez-vous si votre nom est dans ce fichier ?

Le risque principal que courent les personnes dont le nom figure dans le fichier est de recevoir une grande quantité d’appels ou de courriels non sollicités, pour du démarchage sauvage ou des tentatives d’escroqueries. Les espaces en ligne où cette base de données a été diffusée sont très prisés des escrocs, qui se procurent ainsi de grandes quantités d’adresses ou de numéros de téléphone qu’ils « arrosent » ensuite de sollicitations.

Plus marginalement, les données contenues dans ces fichiers peuvent aussi servir à des tentatives d’escroquerie plus ciblées – en envoyant par exemple à des patients souffrant d’une pathologie cardiaque des propositions de remèdes miraculeux pour le cœur. Des courriels personnalisés à l’aide des informations du fichier peuvent également être utilisés pour des tentatives de piratage, en incitant les destinataires à cliquer sur un lien qui les mèneront vers un logiciel malveillant.

2021

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Les biologistes autorisés à faire la vaccination du Covid? (le senat.fr)
Posté par: admin le 23 février

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Réforme du système de santé : le Sénat renforce le pouvoir des collectivités
Mais les sénateurs ont ouvert aux laboratoires d'analyses de biologie médicale et aux pharmaciens la possibilité d'effectuer certaines vaccinations, ..

Améliorer le système de santé par la confiance et la simplification

i 2 mars 2021, la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification se réunit.

 

    

 

 

 Les étapes de la discussion

 

Réunion de la commission mixte paritaire (2 mars 2021)

 

Mardi 2 mars 2021, la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification se réunit.

 

Adoption en première lecture au Sénat (17 et 18 février 2021)

 

 

Jeudi 18 février 2021, le Sénat a adopté la proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification.

 

Discussion générale et motions


Lors de l’examen en séance publique, les sénateurs ont rejeté :

Les sénateurs ont ensuite achevé la discussion générale.
•    Le compte rendu analytique
•    Le compte rendu intégral

Examen des articles

Ils ont ensuite examiné la proposition de loi et ont notamment :

  • confirmé la suppression, votée en commission, de l’article 1er qui proposait initialement la création d’une "profession médicale intermédiaire" rejetée par les professionnels de santé (rejet de l’amt 159 et suppression maintenue de l’art 1er) ;
  • ouvert plus largement le champ de compétences des sages-femmes et leur droit de prescription, pour simplifier partout sur le territoire l’accès aux soins, tout en préservant la sécurité des soins (amt 49 rect. bis – art. 2 quater) ;
  • permis aux laboratoires d’analyses de biologie médicale (amts 19 rect ter. et 182 rect bis) et aux pharmaciens des pharmacies à usage intérieur (amts 20 rect ter et 179 rect bis) d’effectuer certaines vaccinations, notamment contre la Covid-19. Ces amendements insèrent des art. additionnels après l’art. 2 quinquies ;
  • autorisé les médecins de ville à prescrire le traitement indiqué dans la prévention de l’infection au VIH ainsi que les pharmaciens à le délivrer sans ordonnance  (amt 77 rect – insérant un art. additionnel après l’art. 2 quinquies) ;
  • autorisé les infirmiers ainsi que les médecins généralistes à délivrer des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro destinés à réaliser des autotests de détection de maladies infectieuses transmissibles, communément appelés "autotests VIH" (amt 75 – insérant un art. additionnel après l’art. 2 quinquies) ;
  • adopté, dans sa rédaction issue des travaux de la commission, l’art. 3 qui vise à simplifier le recrutement des praticiens hospitaliers. La commission, perplexe quant aux impacts normatifs et à l'opportunité de cette mesure, l’a modifiée afin d’en préciser ses impacts (adoption en séance de l’art. 3 et rejet de l’amt de suppression 81 rect) ;
  • confirmé, pour l’article 4, le texte issu des travaux de la commission des affaires sociales, qui recentre le dispositif sur le projet territorial de santé (PTS) (adoption en séance de l’art. 4 et rejet de l’amt 107 de suppression) ;
  • réaffirmé le rôle des associations dans l’encadrement des bénévoles dans les établissements de santé, en confirmant, comme adopté en commission, la suppression de l’article 4 bis qui instaurait un bénévolat individuel (rejet de l’amt 161 et suppression maintenue de l’art. 4 bis) ;
  • prévu la nomination conjointe du chef de service, dans les centres hospitaliers et universitaires, par le directeur de l’établissement hospitalier, par le président de la commission médicale d’établissement et par le directeur de composante ou d’unité de formation et de recherche médicale, pharmaceutique et odontologique (amts 155 rect. ter – art. 5) ;
  • confirmé l’introduction, issue des travaux de la commission, du principe d’une élection du président de la commission des soins infirmiers par ses membres (adoption sans modification en séance de l’art. 6) ;
  • identifié clairement l’articulation entre le SAMU et le service d’accès aux soins (amt 5 rect. bis – art. 7 bis) ;
  • adopté l’art. 9 relatif à l’élargissement de la composition du directoire des établissements publics de santé dans sa rédaction issue des travaux de la commission (adoption de l’art. 9 sans modification en séance) ;
  • renforcé l’implication des élus locaux au sein du conseil de surveillance des établissements publics de santé (amt 13 rect. quater– insérant un  art. additionnel après l’art. 9 bis) ;
  • rejeté l'article 10 relatif à la lutte contre les abus en matière d'intérim médical après l'adoption d'un amendement du Gouvernement qui aurait conduit à une adoption conforme de l'article.  La discussion sur cet article pourra ainsi se poursuivre au cours de la navette ;
  • confirmé la suppression, adoptée en commission, de l’art. 11 qui proposait d'enrichir le contenu du projet d'établissement d'un volet spécifique aux enjeux de gouvernance et de management (suppression maintenue de l’art. 11);
  • précisé que l’accueil physique et téléphonique complémentaire au service numérique de la plateforme est assuré par le département (amt 41 rect. – art 14) ;
  • associé les départements, échelons de référence pour l'autonomie, à la définition des services personnalisés proposés par la plateforme (amt 2 rect. – art. 14) ;
  • prévu la désignation d’un référent handicap dans les services d’urgences, le service d’accès aux soins et les établissements de santé (amts 12 rect. quater et 168 – insérant un art. additionnel après l’art. 14).

 

2021

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Bonne Année et nouveau sondage
Posté par: admin le 22 janvier

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Une bonne année à toutes et tous et un nouveau sondage.

 

2021

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Grève Ille-et-Vilaine, dans les Hauts-de-France, en région parisienne, en Occitanie, ou encore à Marseille, à Montpellier et Perpignan (Reuters)
Posté par: admin le 18 septembre

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Grève chez les laborantins, risque limité de perturbations des dépistages à ce stade

PARIS (Reuters) - Des centaines de salariés de laboratoires de biologie médicale ont fait grève jeudi pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail depuis la multiplication des tests de dépistage du coronavirus, a annoncé la CGT, faisant monter la pression dans un secteur clé pour lutter contre l’épidémie.

 
Des centaines de salariés de laboratoires de biologie médicale ont fait grève jeudi pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail depuis la multiplication des tests de dépistage du coronavirus, a annoncé la CGT, faisant monter la pression dans un secteur clé pour lutter contre l'épidémie. /Photo prise le 7 septembre 2020/REUTERS/Eric Gaillard

Plusieurs laboratoires ont vu leurs activités ralenties au moins pendant une journée, en Ille-et-Vilaine, dans les Hauts-de-France, en région parisienne, en Occitanie, ou encore à Marseille, à Montpellier et Perpignan, a déclaré à Reuters Eric Sellini, secrétaire fédéral de la CGT.

Ce mouvement intervient alors que le gouvernement demande une accélération des opérations de dépistage pour prévenir une deuxième vague épidémique. Pour l’instant, la France réalise près d’un million de tests PCR par semaine.

“Si les patrons ne comprennent pas qu’il y a une nécessité de négocier, ça risque de durer. Ça risque de continuer dans les semaines qui viennent”, a-t-il ajouté, sans pour autant donner de chiffres précis sur le nombre de sites de prélèvement fermés.

Pour l’instant, la CFDT, majoritaire dans le secteur, n’a pas lancé d’appel national à la grève mais déçue des rencontres qui se sont tenues jeudi avec le patronat, elle pourrait se prononcer lundi en faveur d’un mouvement coordonné, prévient son secrétaire fédéral Stevan Jovanovic.

Quelque 120 salariés avaient déjà fait grève à l’appel de la CFDT, FO et la CGT en Occitanie en début de semaine.

Les salariés disent manquer de moyens pour faire face à l’afflux de patients désirant se faire dépister. Les files d’attentes s’allongent devant les laboratoires. Les délais pour obtenir les résultats dépassent les sept jours en région parisienne.

 

“On fait le maximum pour pouvoir les satisfaire mais au bout d’un moment, on ne peut pas être au téléphone, en train d’accueillir un patient physiquement, et être en train de prélever. On est saturées, on est épuisées, physiquement, mentalement”, témoigne Aminata Diene, infirmière de 31 ans.

AGRESSIONS VERBALES

Elle manifestait, avec une cinquantaine de ses collègues, devant un des sites de Bioclinic, son employeur, à Villeneuve-La-Garenne. Le site de Bezons où elle travaille, dans le Val d’Oise, qui effectue une quarantaine de prélèvements PCR par jour, était totalement fermé.

“On se fait beaucoup agresser verbalement. Ça pèse sur le moral”, ajoute Nassira Zérouali, 30 ans, infirmière. “On a besoin d’aide, mais personne ne nous entend. C’est le profit qui est mis en avant par rapport à l’être humain et c’est dommage.”

Les salariés réclament notamment des revalorisations des grilles salariales - considérées comme très basses par rapport à l’expertise requise - ainsi que des embauches, une reconnaissance de la pénibilité, et une prime Covid.

Selon le président du syndicat des biologistes, François Blanchecotte, le mouvement ne concerne qu’un nombre très limité de salariés et ne perturbe pas les activités de dépistage.

 

Il reconnaît que l’effort effectué par les salariés pendant cette période doit être récompensé, mais il se montre prudent quant à d’éventuelles revalorisations des grilles salariales.

“Tous les laboratoires ne font pas du Covid et n’ont pas nécessairement un chiffre d’affaire en augmentation. Si on augmente tous les salaires, cela mettra des laboratoires en grandes difficultés”, dit-il.

“Certains laboratoires jettent l’éponge et décident de ne plus faire de Covid. Il faut donc faire attention, on marche sur des œufs.”

Le gouvernement a publié un décret mercredi autorisant l’utilisation de nouveaux tests rapides antigéniques sur certains patients, afin de désengorger les laboratoires de biologie médiale.

Cette journée coïncidait avec une journée de mobilisation interprofessionnelle organisée par la CGT, Solidaires et la FSU ainsi que les syndicats étudiants, pour dénoncer la politique sociale du gouvernement, alors que le nombre de plans sociaux repart à la hausse en septembre.

2020

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Gréve des techniciens ( la Dépèche) La biologie médicale en crise
Posté par: admin le 16 septembre

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La crise du COVID et ses conséquences sur  l'exercice de la biologie médicale, révèle ce que BIOPRAT dénonce depuis 10 ans, à savoir l'inadéquation et le danger d'une réforme qui vend un pan entier du patrimoine sanitaire français à des intérêts  marchands, et l'inconscience de ceux qui l'ont soutenue.

 

 

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Laboratoires Biofusion : les employés en grève expriment leur ras-le-bol devant le siège social de Montauban

  •  7h30, une petite centaine de salariés sont réunis devant le plateau technique du laboratoire principal, à la clinique Pont de Chaume de Montauban. DDM, Hélène Deplanque
Publié le 15/09/2020 à 14:29 , mis à jour le 16/09/2020 à 07:46

l'essentielLes salariés des 21 laboratoires Biofusion du Tarn-et-Garonne, du Lot mais également de Haute-Garonne ont entamé une grève de 24 heures, ce mardi 15 septembre. Au cœur de leurs revendications: une meilleure reconnaissance de leur travail et une revalorisation des salaires.

Les employés des laboratoires Biofusion sont à bout et comptent bien le faire savoir. Ce mardi matin, devant le plateau technique de Pont de Chaume, à Montauban, ils étaient une centaine de grévistes du Tarn-et-Garonne, du Lot et de Haute-Garonne à répondre à l’appel des Unions départementales Force ouvrière 82 et 46, rejointes par la CFDT et la CGT. Avec trois quarts de ses effectifs à l’arrêt – Biofusion emploie 200 personnes –, les 20 laboratoires périphériques sont fermés au public, ce mardi. Seul celui du siège, à Montauban, est resté ouvert, sous réquisition de la préfecture.

"C’est un mal-être général qui s’exprime, confie Stéphanie Stylianos, technicienne de laboratoire à Montauban et représentante FO dans le 82. Tous les sites sont aujourd’hui représentés ce qui prouve notre besoin de reconnaissance." À l’origine des revendications: une prime Covid de 250 €, "de laquelle ont été déduites nos heures de chômage partiel", précise Catherine Bellenoue, infirmière et représentante CFDT. Conséquence: "pratiquement personne n’a touché cette prime dans son intégralité. Elle ne correspond pas à l’investissement des salariés depuis le début de cette crise sanitaire", déplore-t-elle.

Une activité multipliée par deux

Depuis mi-juillet, les personnels doivent également faire face à des rythmes de travail plus intenses. "Avec la politique de dépistage massif, notre activité a été multipliée par deux voire trois, constate Catherine Bellenoue. Les infirmières n’arrivent plus à prendre en charge les patients habituels correctement. Sur les sites périphériques de Biofusion, elles sont devenues multitâches et en viennent à effectuer le travail des techniciens de laboratoire, sans le salaire qui va avec…"

 

mme techniciens ont exprimé leur ras-le-bol face au manque de reconnaissance de la part de la direction. - DDM, Hélène Deplanque

 

Infirmiers comme techniciens ont exprimé leur ras-le-bol face au manque de reconnaissance de la part de la direction. Et de réclamer une augmentation de 10 % de leur salaire, le versement d’une prime Covid de 1 000 €, une prime "pouvoir d’achat" de 750 € équivalente à 2019 et l’embauche d’effectifs supplémentaires pour faire face au surcroît de travail. "Du personnel a été recruté dernièrement, reconnaît Catherine Bellenoue, mais ce n’est pas suffisant. Ces personnes, nous n’avons pas le temps de les former, elles sont donc très limitées dans leurs tâches."

Grève reconduite mercredi

Le laboratoire de biologie médicale se dit "conscient des conditions de travail difficiles" de ses salariés depuis le début de la crise. Biofusion reste ouvert à la discussion mais souhaite pouvoir le faire dans "une atmosphère sereine", autrement dit, quand les salariés auront repris le travail.

La direction devait recevoir les représentants du personnel à 16 heures. Les deux parties n’étant pas d’accord sur le choix de la délégation, les négociations ont tourné court. La grève est donc reconduite ce mercredi. Une assemblée générale est prévue dans la matinée pour décider des suites à donner au mouve

2020

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Test au coronavirus: pourquoi les laboratoires sont débordés (huffigtonpost)
Posté par: admin le 11 juillet

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Test au coronavirus: pourquoi les laboratoires sont débordés

Il faut parfois attendre jusqu'à 10 jours avant de pouvoir prendre rendez-vous dans un laboratoire pour effectuer un test au coronavirus.

 
STEPHANE DE SAKUTIN VIA GETTY IMAGESUn centre de dépistage du coronavirus à Clichy-sous-Bois, le 22 mai 2020

CORONAVIRUS - Le dépistage du coronavirus est un des éléments clés dans la stratégie du gouvernement pour limiter la propagation et empêcher une deuxième vague. Pourtant, de nombreux témoignages affluent depuis quelques semaines sur des temps d’attente toujours plus longs pour prendre rendez-vous et effectuer un test PCR dans un laboratoire. 

Une simulation rapide, effectuée par Le HuffPost sur le site Doctolib en région parisienne, montre que dans une grande majorité de cas, il faut attendre entre 5 à 10 jours pour trouver un créneau. Un engorgement qui représente une véritable gageure dans la période actuelle, ce dont ont bien conscience les laboratoires eux-mêmes. “On constate ces derniers jours une augmentation des demandes pour laquelle on n’arrive pas à faire face”, confirme le biologiste Anthony Mouchère à Europe 1.

“La France n’est pas prête”

“Les gens réalisent que le virus est toujours présent. Il y a un décalage clair entre les déclarations ministérielles qui parlent de 300.000 personnes à tester quand on sait qu’il y a seulement trois laboratoires en Mayenne...”, a lui alerté le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon, sur France 2. La France n’est pas prête et la France n’a pas les moyens”

Contacté par Le HuffPost, Jean-Louis Pons, président du Conseil National Professionnel de Biologie Médicale pointe du doigt les autorités sanitaires françaises et notamment les Agences régionales de santé (ARS). “L’engorgement est dû à l’attitude irresponsable des CPAM et des ARS qui lancent des invitations sur des zones déterminées et localisées, sans concertation préalable avec les laboratoires de la zone. Ces invitations envoyées par la poste sans tri préalable, ne présentent aucun caractère d’urgence, puisque ce sont des ‘points’ épidémiologiques, et que les taux de positivité sont extrêmement faibles”, explique-t-il au HuffPost.

Le facteur humain: des biologistes épuisés

Ces incitations au dépistage, souligne Jean-Louis Pons, arrivent par ailleurs après une période d’intense activité qui a mis les biologistes à rude épreuve. “Il ne faut pas oublier que l’on sort de trois mois de confinement, que le personnel est à bout, fatigué. Il a besoin de vacances et de fait nous avons moins de monde”, souligne Jean-Louis Pons.

Ces demandes croissantes s’inscrivent par ailleurs dans un contexte où les biologistes doivent continuer à pratiquer les tests et prélèvements liés à d’autres pathologies. “Un biologiste peut s’occuper de 80 patients par jour maximum, or il y a 5.000 biologistes en France. Nous ne pouvons pas accélérer la cadence alors que le dépistage du nouveau coronavirus demande par ailleurs des précautions et une organisation particulière”, plaide-t-il. 

Face à cette situation, explique Jean-Louis Pons, les laboratoires tentent de prioriser entre patients urgents et non urgents, faisant passer en premier les cas symptomatiques, les tests pré-opérations ou pré-accouchement. Une fois le test réalisé, les laboratoires ont l’obligation légale de délivrer les résultats dans les 24 à 48 heures. 

Vraisemblablement, les laboratoires ne sont pas prêts de souffler. Jérôme Salomon, le patron de la Direction général de la santé (DGS), a indiqué que le gouvernement entendait amplifier les opérations de dépistage pendant l’été. Contactée par Le HuffPost, la DGS n’a pas encore donné suite à notre demande de réaction. 

2020

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Question orales sur les TROD au Sénat
Posté par: admin le 18 juin

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Dans le cadre des questions orales du mardi 16 juin 20 au Sénat,  Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès du 

ministre des Solidarités , a déclaré que  «  Le ministre de la Santé a accepté de faire droit à la demande des 

pharmaciens de réaliser des TROD sérologiques.  Un arrêté sera pris en ce sens rapidement".

Dans sa réponse à Alain Milon sur les tests sérologiques en officine, elle  a précisé que " La HAS a émis des 

recommandations sur les TROD réalisés par d'autres professionnels de santé que les biologistes, pour des 

patients ayant des difficultés d'accès à un laboratoire de biologie médicale.

La HAS a inclus logiquement les pharmaciens dans la liste des professionnels autorisés car ils maillent finement tout 

le territoire et contribuent à l'accès aux soins de la  population. L'ouverture réglementaire prévue par l'arrêté les 

concerne donc. La HAS a considéré que les autotests étaient en revanche prématurés". 

 

Avis de BIOPRAT

 

La réforme de la biologie médicale a permis aux groupes financiers de s’implanter massivement dans cette profession, et ces derniers ont  profondément altéré  sa mission sanitaire, comme l’a souvent dénoncé BIOPRAT.

Cette reforme était brandie   comme devant permettre à la biologie médicale de faire face aux enjeux sanitaires modernes et lui donner une meilleure efficience.

Visiblement ça n'a pas été le cas.

Les patients l’on magistralement constaté lors de  la crise du Covid, où ils ont vu dans ce moment où on attendait légitimement le maximum de cette profession, des  laboratoires qui fermaient leurs portes, ou partiellement ouverts, certains  ne réalisant même  pas le test de dépistage par PCR, et malheureusement  trop souvent sans biologistes !

En Octobre 2019, la profession avait su massivement se mobiliser par une grève largement suivie pour défendre l'intégrité de ses honoraires, pourquoi 4 mois plus tard, n'est elle pas montée  au créneau   avec la même force ?

Pourquoi n'a-t-elle pas compris les conséquences  sanitaires gravissimes  des telles fermetures, en totale contradiction avec les promesses de ceux qui ont imposé cette réforme, sans compter l'image calamiteuse de patients en souffrance  trouvant porte de bois?

Le ministre de la Santé est parfaitement  lucide de   cette dégradation sanitaire, dont il se sert  adroitement pour autoriser les pharmaciens, très présents lors de la crise,  de réaliser les TROD apparait parfaitement légitime...

Cela dit, la sérologie du Covid ne présente pas de nécessité d’urgence pour faire un diagnostic ou accélérer une prise en charge, et le maillage des laboratoires est suffisant sur ce point, inutile dans l’immédiat de solliciter d’autres professions, mal aguerries à la pratique du diagnostic.

On ne peut savoir exactement l'impact de cette décision sur la dynamique d'une profession, mais on peut légitimement penser que les patients  se dirigeront  davantage vers des professionnels  du diagnostic, qui sont le mieux à même de les prendre en charge.

 

 

 

2020

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Le face-à-face - Coronavirus : doit-on craindre une deuxième vague en France ? RT France
Posté par: admin le 18 juin

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2020

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Segur de la santé : on a remplacé les clap clap par des couic couic ( N Ferroni/France inter)
Posté par: admin le 04 juin

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le texte:

 

"Nicole, on me dit que vous êtes impatiente ? 

"Oui, même si je ne suis pas médecin, je suis impatiente de voir ce que va donner la fameuse grande concertation promise au personnel soignant : le fameux « Ségur de la Santé ».

Qu'est-ce-que c'est, le Ségur de la Santé ?

C'est exactement comme le Grenelle de l'environnement, sauf que c'est le Ségur de la Santé : c'est à dire que c'est à la fois le nom de concertation et mais surtout le nom de la rue dans laquelle elle se produit.

Car, contrairement à ce que je croyais, si le Grenelle de l'environnement s'appelle « grenelle » c'est pas du tout en hommage à un petit animal en extinction qui s'appelle la grenelle mouchetée. Non, c'est juste que le ministère de l'écologie est situé à Paris, rue Grenelle

Et que là, comme le ministère de la Santé est situé avenue Ségur et ben, ils ont appelé leur concertation « le Ségur de la Santé ».

Et au départ je me suis dit : Oh, c'est une bonne idée, car en donnant à cette concertation le nom à la fois d'une rue et d'une comtesse, ça va lui donner à la fois un côté populaire mais raffiné. 

Sauf qu'après j'ai réfléchi. Et je me suis rappelée ce qu'elle avait écrit la comtesse de Ségur. Son "best-seller". La Comtesse de Ségur, elle est surtout connue pour avoir écrit Les malheurs de Sophie.

Donc je me suis dit : mais est-ce que c'est une bonne idée de donner comme nom, à une concertation qui réunit des professionnels déjà complètement à bout, le nom d'une femme célèbre pour « ses malheurs ».

Ça risque de leur porter la poisse, et faire que, après les malheurs de Sophie, on va semer les malheur de l'hôpital... le malheur de la santé..

Bref, je trouvais que c'était plus judicieux de changer le nom de la concertation !

Sauf que là, on m'a dit : Ferroni vous n'y pensez pas. la comm' est déjà lancé. Les supports sont déjà imprimés. Il y a écrit Ségur de la Santé partout, hors de question

Mais moi, quand on m'a dit ça..moi j'étais en train de déguster des patatas bravas en tapas, à une terrasse puisque depuis hier on le droit.

Et en mâchant ma patatas, je me disais : mais puisqu'on on peut pas changer de nom, pourquoi on ne changerait pas juste l'intonation ?

C'est-à-dire qu' on garde le mot Ségur de la Santé écrit en français, SÉGUR sauf qu'on le prononce à l'espagnol. Et ça donne le segur de la Santé...

Et ça c'est super, car Segur, en espagnol, ça veut dire quoi ? Ça veut dire soûr. Pas sourd de la surdité... sûr de la sûreté..

Estar Segur c'est être sûr. De la seguridad de Salud.

Or, c'est ça dont le personnel soignant a besoin : de sécurité et de certitude

Car le personnel soignant, il voit bien le vent tourner à son sujet : il voit bien qu'en mars , il était applaudi, et que le président disait de lui : La santé n'a pas de prix. Alors que maintenant au lancement de la concertation, le premier ministre M. Philippe vient d'annoncer qu'on ne changera ni de cap ni gouvernance

Donc le soignant il voit la vitesse à laquelle on remplace des clap clap... par couci-couic

Et c'est pour ça, qu'en appelant cette concertation, non pas le Ségur de la santé... mais le Segur

On engagerait les politiques à partir sur quelque chose de plus sûr. Faire que la santé redevienne à la fois un lieu sûr, de sécurité... où les gens ne meurent plus comme l'an passé aux urgences, dans les couloirs sur un brancard. Et un lieu sûr de certitude, où les plan d'économie hospitaliers ne seraient pas juste suspendus dans le temps, le temps que les gens n'applaudissent plus. Mais où ils seraient vraiment annulés.

Et où le ministre de la Santé, M. Véran ne dirait plus comme cette semaine “La fermeture d’un lit ou la non-fermeture je n’en fais pas un dogme. »  Mais il dirait « la fermeture d’un lit je n'en fais pas » tout court.

Car les suppressions de lits c'est fini. Terminado terminares ! Que ce soit au CHU Besançon ou ailleurs..

Et là, par ces mots braves comme des patates, patates bravas.

Et ces mesures fortes/fuerte, comme un chorizo piquant que pourraient être des lits, des postes, et les salaires décents tant attendus.

Le gouvernement, il montrerait que ses paroles du mois de mars peuvent traverser le temps comme les contes de la comtesse.

Et que sa concertation mérite donc, à la rigueur, de s'appeler comme elle, Ségur.

Car c'est bien connu : pour porter un nom de comtesse, il faut savoir rendre des comptes..."

2020

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Incroyable chantage !
Posté par: admin le 22 mai

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Nous reproduisons le message de colère d'un confrere:

Le ministre de la santé conditionne le respect du protocole d'accord signé le 11 mars entre des représentants de la profession et l'assurance maladie pour les 3 années à venir, à l'engagement de pouvoir rendre les résultats des tests COVID en moins de 24 heures. C'est un incroyable chantage.
Le ministre semble oublier que l'allongement des délais de réalisation des analyses en France n'est que le fruit de 15 années de politique de baisse de nomenclature, d'accréditation forcenée et coûteuse, de concentration du secteur. Faire passer les laboratoires du territoire de 4800 à 500,
avec une diminution des plateaux techniques en conséquence, c'est certainement baisser les coûts, mais c'est aussi inévitablement allonger les délais ! 
Que les pouvoirs publics prennent donc leur responsabilité. 
2020

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Coronavirus : le cabinet privé qui pilote la stratégie de dépistage de la France ( Mariannne)
Posté par: admin le 04 mai

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Coronavirus : le cabinet privé qui pilote la stratégie de dépistage de la France

 
Selon les informations de Marianne, pour piloter la stratégie de la France dans le dépistage du coronavirus, le ministère de la Santé a missionné un cabinet privé, la filiale française de l'Américain Bain & Company. Trois visioconférences animées par Bain ont déjà eu lieu, depuis le 5 avril.

 

Selon nos informations, confirmant celles de Libération et du JDD, le ministère de la Santé a missionné la filiale française du cabinet américain Bain & Company, spécialisé dans le conseil en management, pour piloter la stratégie de la France dans le dépistage du coronavirus. « Afin d'appuyer la mission de développement des capacités de production nationale de tests, le cabinet Bain a été mandaté par le gouvernement, en accompagnement des industriels », nous indique la direction générale de la Santé. Si l'administration évoque un « appui », c'est bien Bain qui anime la réunion hebdomadaire organisée avec les professionnels. Une délégation au privé de tout un pan du dossier le plus sensible du déconfinement.

Trois visioconférences animées par Bain ont déjà eu lieu, depuis le 5 avril. Quatre syndicats de biologistes sont présents à chaque fois, ainsi qu'une dizaine de groupes privés d'analyses médicales, mais aussi… des conseillers gouvernementaux, dans un rôle d'auxiliaire d'un cabinet privé. L'Elysée, Matignon, deux membres du cabinet d'Olivier Véran, ainsi que Jean Castex, le nouveau « Monsieur Déconfinement » de l'exécutif, figurent parmi les participants.

MISSIVES RESTÉES SANS RÉPONSE

2020

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Go mask pour commander vos masques dans les pharmacies
Posté par: admin le 21 avril

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message d'alerte de le DGS au 20/04/2020

2020

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Rudy Maggiore techncien de laboratoire devenu écrivain, pour agrémenter le confinement, met gratuitement à disposition son polar
Posté par: admin le 24 mars

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Rudy Maggiore techncien de laboratoire devenu écrivain, pour agrémenenter le confinement, met gratuitement à disposition son polar  au format numérique, "doux Leurre" .

Pour le télécharger, demandez  le fichier PDF  sur sa page  Facebook. ici.

Pour connaitre le livre cliquez ici 

 

 

2020

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Coup de gueule : « C’est un système de santé épuisé qui va devoir faire face au coronavirus (UFML)
Posté par: admin le 28 février

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2020

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Réforme des labos: les salariés inquiets pour leur retraite ( FO)
Posté par: admin le 25 janvier

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Depuis le début, BIOPRAT avait alerté sur les conséquences salariales.(ndlr)

cliquez ici pour lire en direct

 

Réforme des retraites : face à l’obstination, la détermination

RETRAITE Publié vendredi 24 janvier 2020 par Evelyne Salamero


© F. BLANC

Certains avaient présagé un baroud d’honneur. On en était loin. Ce vendredi 24 janvier après plus d’un mois et demi de mobilisation contre le projet de régime unique de retraite par points, des centaines et des centaines de milliers de travailleurs, tous secteurs confondus, de jeunes, étudiants et lycéens, ont une nouvelle fois manifesté leur détermination à venir à bout de cette réforme. Au même moment, le Conseil des ministres adoptait le projet de loi. La période des débats parlementaires va donc s’ouvrir. Les huit organisations opposées à la réforme, dont la confédération FO, constatant que « la grève se poursuit dans de nombreuses professions », avaient annoncé dès le matin qu’elles se rencontreront à nouveau le 29 janvier pour décider des suites à donner à la mobilisation. Elles ont rappelé réclamer « plus que jamais le retrait de la réforme pour ouvrir des négociations constructives afin d’améliorer le système actuel. »

La veille au soir, les retraites au flambeau avait déjà remporté un beau succès dans la capitale et de nombreuses villes de province. Mais il ne s’agissait que d’un prélude à une participation particulièrement massive aux manifestations du lendemain…

Les cheminots, les agents de la RATP reprennent leur souffle et sont toujours présents en nombre

Ce 24 janvier, dans le cortège FO parisien, nombreux sont ceux qui ne savent plus très bien à combien de jours de mobilisation on en est : 50, 51, 52 ? On en rit, parce que tout le monde peut le constater : la mobilisation est toujours là et elle ne semble pas prête de s’éteindre.

« Le mouvement ne s’essouffle pas. Les cheminots, les agents de la RATP ont juste besoin de reprendre leur souffle. Ils se concentrent sur les temps forts sans rien lâcher. Et ce matin, dans les assemblées générales, les cheminots ont de nouveau massivement voté la grève, et pour beaucoup sa reconduction jusqu’au 29. Il y a quelques jours, nous sommes allés soutenir les éboueurs, parce qu’il est crucial que la mobilisation s’étende. Que la grève prenne, comme à la centrale de Gravelines, c’est très important. », explique Philippe Herbeck, secrétaire général de la fédération FO des cheminots.

Des salariés qui bravent les obstacles pour être là

Au milieu des métallos, bien visibles avec leurs chasubles rouges ou encore des employés de commerce ou des organismes sociaux, on trouve aussi des catégories beaucoup moins habituées à se mobiliser, comme ces salariées de laboratoires d’analyses médicales. L’une d’entre elles, Véronica, témoigne : « Le rachat des labos par de grands groupes a tiré les salaires par le bas, on est très mal payés et donc c’est difficile de se mettre en grève, de perdre des jours de salaires. Et puis nous sommes éparpillés, isolés, nous avons beaucoup de mal à nous réunir, à discuter. Et on se fait repérer très vite. » Et pourtant, elles sont là. « Oui, il le faut, et il faut expliquer encore et encore à nos collègues, autant que possible, que ce projet c’est la fin de nos retraites et de celles de nos enfants. Je suis très inquiète pour eux », conclut Véronica.

« On ne peut plus continuer ainsi »

Un peu plus loin, Gaëlle, institutrice en maternelle, non syndiquée (mais « plus pour longtemps »), raconte : « Je suis venue avec mes collègues de FO. Je suis mobilisée depuis le début, même si je n’ai fait que sept jours de grève pour venir aux manifs. Ce n’est pas ma première grève, mais ce n’est pas non plus dans mes habitudes de la faire, c’est la première fois que je suis autant mobilisée. C’est le ras-le-bol, celui de ne pas être écoutés. On nous dit que nous allons être revalorisés, mais on sait très bien que la première chose qu’ils ont faite en arrivant au gouvernement a été de geler le point d’indice et d’annuler la prime que la ministre précédente avait promise. On ne peut pas les croire ! Dans l’Education, plus rien ne va. On nous parle de bienveillance, mais on a des classes de 30, 32, 34 élèves ! Mon fils a dix-huit ans, la réforme du bac c’est une catastrophe. Et celle des retraites, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’un malaise général. Je trouve que les enseignants ont été bien gentils jusqu’à présent. On ne peut plus continuer ainsi. »

Yves Veyrier : « Notre détermination est intacte »

En début de manifestation, le secrétaire général de la confédération, Yves Veyrier résumait : « Nous avons compris qu’on avait affaire à un gouvernement obstiné, et bien nous, nous ne sommes pas obstinés, nous sommes déterminés. Et notre détermination est intacte (…) Tout le monde a remarqué que la mobilisation prend des formes diverses. Nous allons entrer dans une phase de débats parlementaires, et bien nous examinerons quelles formes de la mobilisation nous allons mettre en place pour être entendus. »

Il soulignait : « Le Président dit que c’est une réforme pour durer, je vous parie qu’elle ne durera pas, soit parce que nous arriverons à nous faire comprendre très rapidement et que cette très mauvaise idée sera mise de côté, soit parce qu’elle sera de toutes les façons très largement corrigée. Le gouvernement a d’ailleurs déjà dû faire des corrections. Il a malheureusement fallu la mobilisation, la grève, pour qu’il reporte son application à la génération 75, qu’il concède des dispositions spécifiques à tel ou tel secteur. On voit bien que le mouvement est déjà enclenché. Il serait temps que le gouvernement revienne à la raison. »

 EVELYNE SALAMEROJournaliste à L’inFO militante - Rubrique internationale
2020

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Mois sans alcool" : pourquoi l'opération de Santé Publique France n'aura pas lieu (RTL.FR)
Posté par: admin le 21 novembre

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Là on n'invoque pas les rentes de situation, et on ne sort pas les courbes d'efficience, ni les courbes de mortalité liée à l'alcool et les actions et résulats de toutes les structures qui traitent de l'alcoolisme et de sa prévention...

41 000 MORTS/AN en France à cause de l'alcool

 

 

 

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Mois sans alcool" : pourquoi l'opération de Santé Publique France n'aura pas lieu

VU DANS LA PRESSE - Janvier 2020 devait être le premier "mois sans alcool" en France. L'Élysée a demandé à Santé publique France d'annuler l'événement selon "20 Minutes".

Emmanuel Macron au 33e dîner annuel du CRIF en mars 2018 (illustration)
 
 
 
 
 
Emmanuel Macron au 33e dîner annuel du CRIF en mars 2018 (illustration)Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP
signature paul turban Paul TurbanJournaliste

Le "mois sans alcool" n'aura pas lieu. L'opération portée par l'organisme Santé publique France devait avoir lieu en janvier 2020, et être annoncée courant 2020. Mais l'Élysée a demandé à ce que cette opération ne se fasse passe, affirme ce mercredi 20 novembre 20 Minutes. Le président de la République Emmanuel Macron a tenu la promesse qu'il a faite aux professionnels du champagne la semaine dernière. 

 

La ministre de la Santé Agnès Buzyn aurait dû annoncer le lancement de ce "mois sans alcool" le 14 novembre dernier, avant qu'il ne soit remis à plus tard en raison de la crise des hôpitaux. Un compte Twitter, lancé pour l'occasion, a déjà émis quelques messages, et le site web était prêt. Ce dernier restera inactif. 

Le "mois sans alcool" est une opération de prévention qui s'inspire du "dry january" ("janvier sobre") anglais. 

 
 
 
2019

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Je me demande pourquoi je reste” : quand Agnès Buzyn se trompe de destinataire ( egora.fr)
Posté par: admin le 21 novembre

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“Je me demande pourquoi je reste” : quand Agnès Buzyn se trompe de destinataire...

 
 
Dans son journal du mercredi 20 novembre, Le Canard Enchaîné dévoile que la ministre de la Santé aurait envoyé un message se demandant ce qu’elle faisait encore au Gouvernement… dans un fil de conversation confidentiel réservé aux ministres pour les messages importants. 

 

“Bref, je me demande pourquoi je reste”... C’est une petite phrase lancée par la ministre de la Santé qui n’est pas passée inaperçue. Dans un article intitulé “Il faut sauver le soldat Buzyn” publié par Le Canard Enchaîné du 20 novembre, le Palmipède dévoile que le moral de la ministre est au plus bas. 

Elle serait notamment chagrinée par l’un de leur papier sorti la semaine dernière qui revient sur une brouille avec le Premier ministre. Edouard Philippe serait visiblement agacé par un article du JDD dans lequel elle prétend avoir gagné “de haute lutte la plupart de ses arbitrages contre Bercy et Matignon”

La veille de la grande manifestation en soutien à l’hôpital public, le 13 novembre, Agnès Buzyn a échangé avec un ami qui tente de lui remonter le moral. Et lui répond via la messagerie WhatsApp : “Vous êtes gentil ! Si vous lisez “Le Canard”, je fais tout mal, l’hôpital, les retraites, l’enfance, la pauvreté, le RUA (revenu universel d’activité) et le SPI (service public de l’insertion). Bref, je me demande pourquoi je reste…” 

Ce message aurait pu rester dans la sphère privée, si la ministre ne s’était pas… Trompée de fil de conversation. Il a en effet été envoyé dans une boucle WhatsApp confidentielle du gouvernement, réservée aux ministres pour des messages importants. Se rendant compte de son erreur, Agnès Buzyn a renvoyé, quatre minutes plus tard, un nouveau message. “Désolée, ce message était pour un ami qui veut me faire plaisir.” 

Cette erreur a néanmoins eu pour effet se secouer le Président puisque consigne a été passée de la “dorloter”, explique Le Canard Enchaîné. Emmanuel Macron, après l’avoir remontée à bloc, lui a donc confié la tâche d'accueillir le collectif de personnel hospitalier le 14 novembre. Or, ces derniers ont refusé, au motif que “seuls Philippe et Macron étaient décisionnaires”

Le Canard Enchaîné chute ainsi : “Le tube de pommade, c’est remboursé combien par la Sécu ?”. Oups. 

[Avec Le Canard Enchaîné]

    
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2019

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"Pas besoin de faire 10 ans d’études pour soigner des grippes"Comment l'UFML défend la profession de médecin
Posté par: admin le 19 novembre

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2019

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La Sécu signe un accord avec les infirmiers sur la rémunération des «pratiques avancées» ( LE FIGARO)
Posté par: admin le 04 novembre

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La Sécu signe un accord avec les infirmiers sur la rémunération des «pratiques avancées»

article en ligne cliquez ici

Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 15 min

L'Assurance maladie et deux syndicats d'infirmiers libéraux ont signé lundi un accord sur la rémunération des soignants exerçant en «pratique avancée», autorisés à prescrire des médicaments et examens pour certaines maladies chroniques, en accord avec un médecin. Créé par la loi santé de janvier 2016 pour améliorer l'accès aux soins dans les déserts médicaux, le métier d'infirmier en pratique avancée (IPA) n'a vu le jour qu'en juillet 2018, après une négociation houleuse entre représentants des infirmiers et des médecins.

Depuis l'an dernier, les infirmiers diplômés d'Etat (IDE) peuvent suivre une formation de deux ans pour se spécialiser dans trois domaines: les maladies chroniques «stabilisées» (diabète, Alzheimer...), les cancers et l'insuffisance rénale. Des pathologies qui concernent 5,6 millions de patients.

 

Le texte signé par l'Assurance maladie, la Fédération nationale des infirmiers (FNI) et le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) fixe les «modalités de valorisation» de cette nouvelle pratique en ville (hors hôpital), a précisé l'Assurance maladie dans un communiqué. Pour chaque patient confié par un médecin et suivi régulièrement (au moins une fois par trimestre), l'IPA touchera des rémunérations forfaitaires. Un forfait de 20 euros sera facturable pour le premier entretien avec le patient. Suivront quatre forfaits trimestriels par an et par patient, le premier étant valorisé à hauteur de 58,90 euros en raison d'actes plus nombreux en début de prise en charge (bilan global, définition des actions de prévention et dépistage, premières actions de coordination...), les suivants à 32,70 euros. Des majorations de 3,90 euros sont prévues pour les patients de moins de 7 ans et de plus de 80 ans, tandis que les frais de déplacement pourront être pris en compte.

En complément, le forfait annuel octroyé aux infirmiers en exercice coordonné, de 100 euros, sera revalorisé à hauteur de 400 euros pour les IPA, et à 1.120 euros pour les IPA exerçant dans les zones sous-dotées en médecins. Les professionnels qui souhaiteraient exercer exclusivement en pratique avancée, sans la combiner avec une activité classique - ce qui est la «vocation» du dispositif, selon la Cnam - pourront bénéficier d'une aide au démarrage, de 27.000 euros sur deux ans. A condition d'avoir au moins 50 patients la première année puis 150 la deuxième. A partir de 300 patients, les signataires de la convention estiment que la viabilité économique de l'activité sera assurée et qu'elle ne nécessitera plus d'aide.

2019

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Le syndicat BIOPRAT dénonce une nouvelle fois la réforme de la biologie
Posté par: admin le 23 octobre

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2019

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Qui est Georges Chiche, le tout premier lanceur d’alerte ? (20 minutes)
Posté par: admin le 16 octobre

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VIDEO. Procès du Médiator : Qui est Georges Chiche, le tout premier lanceur d’alerte ?

PORTRAIT Georges Chiche, cardiologue des quartiers Nord de Marseille, est le tout premier à avoir alerté les autorités sur les risques présentés par le Mediator. Il témoignera ce mardi au procès du Mediator

Mathilde Ceilles

 

Publié le 14/10/19 à 18h05 — Mis à jour le 14/10/19 à 18h05

Le docteur Georges Chiche dans son cabinet à Marseille
Le docteur Georges Chiche dans son cabinet à Marseille — Mathilde Ceilles / 20 Minutes

« C’est un laboratoire qui surgit hors de Neuilly, et court vers l’AMM (autorisation de mise sur le marché, ndlr) au galop. Son nom, il le signe de la pointe de son réseau. D’un Z qui veut dire Zervier. […] Zervier, mais un matin le bon sergent Garcia se réveillera, et le Mediator plus jamais il ne prendra. »

 

Dans son cabinet coincé dans une barre d’immeubles usée des quartiers Nord, les yeux rieurs derrière ses lunettes, Georges Chiche pousse la chansonnette. Il affirme dans un sourire avoir envisagé d’entonner cet air de sa composition à la barre du tribunal de grande instance de Paris, où il est appelé à témoigner ce mardi dans le gigantesque procès du Mediator.

Le docteur Chiche s’y présentera pour la seconde fois de sa vie de médecin. Il y a plusieurs années, ce cardiologue marseillais s’était déjà retrouvé au tribunal, poursuivi pour diffamation par Servier, après un reportage d’Envoyé Spécial sur le Mediator. Un reportage dans lequel le docteur racontait face caméra comment il était devenu le premier lanceur d’alerte sur cet immense scandale sanitaire.

« Il y a eu neuf ans et des morts »

Neuf ans avant l’interdiction officielle du Mediator en France, le docteur Georges Chiche avait en effet signalé aux autorités les dangers que présentait le benfluroex, principal actif de ce médicament des laboratoires Servier. Mais son signalement auprès des autorités sanitaires restera sans suite. « Il y a eu neuf ans et des morts ! Pourquoi ? Pourquoi alors qu’en Italie, ils ont retiré le médicament bien avant ? » Le tutoiement est facile, la petite plaisanterie jamais loin, mais l’œil malicieux ne masque pas la colère du médecin, encore bien présente, des années après.

Dans les années 1970, le jeune Georges Chiche est étudiant en médecine à Marseille – il en sortira major de promotion. Amusé, il retient d’un cours de thérapeutique l’existence d’une pseudo-épidémie d’hypertension artérielle pulmonaire autour du lac Léman. Il garde également dans un coin de la tête que les Suisses utilisent pour maigrir un certain Aminorex.

Un cas en 1998

Des années plus tard, alors cardiologue installé dans les quartiers Nord de Marseille, Georges Chiche dévore la presse médicale américaine. Une passion pas si répandue chez ses confrères qu’il a héritée de ses années étudiantes, là encore. « Je le tiens d’un de mes grands maîtres en cardiologie, le professeur André Serradimigni, explique-t-il. Il arrivait de bonne heure et nous montrait les revues américaines que personne ne connaissait à Marseille. » Une de ces revues évoque le lien entre l’apparition de valvulopathies et la prise d’un médicament destiné à la perte de poids, l’Isoméride, un lointain cousin du Mediator… et de l’Aminorex.

Le cardiologue convainc ses « copains médecins généralistes des quartiers Nord » de ne plus prescrire le Mediator ou équivalent, par précaution. Puis, en 1998, un de ses patients qu’il suit depuis longtemps se retrouve atteint d’une anomalie cardiaque sans explication. Enfin presque : ce patient, médecin, s’était auto-prescrit du Mediator… Avec toutes ses preuves, Georges Chiche tire la sonnette d’alarme auprès des autorités sanitaires. En réponse, il obtient d’abord un silence radio.

« Je fais mon job »

« Que vouliez-vous que je fasse de plus ?, lance-t-il. J’ai alerté, et je n’avais pas de réponse… Moi, je continuais de faire mon job, et je faisais deprescrire le Mediator. » Quelques mois plus tard, un visiteur du laboratoire Servier se présente à son cabinet avec un certain mécontentement. Quelques mois plus tard également, à son cabinet toujours, Georges Chiche reçoit un coup de fil d’un éminent médecin marseillais, également adjoint au maire de Marseille, furieux de voir un tel signalement. « C’était un fan de jazz, et Servier était un des sponsors de festivals de jazz qu’il organisait.. », accuse Georges Chiche.

Pas de quoi toutefois effrayer le médecin. « Je m’en fiche moi, affirme-t-il. Qu’est-ce qu’ils peuvent me faire à moi ? Je suis indépendant, et je ne reçois plus les visiteurs des laboratoires ! Ca m’a fait presque rigoler. Ils ont essayé, mais on ne m’influence pas ! », martèle-t-il, stéthoscope autour du cou.

« J’ai été au grand tribunal de Paris, mais c’est pas grave, lâche-t-il. J’ai témoigné tranquillement. Les journalistes m’ont contacté, ils sont venus, là, dans mon bureau, je les ai reçus. Je leur ai raconté et je les ai raccompagnés à la gare Saint-Charles. Je le ais pris dans la Twingo et je leur ai montré au passage notre Bonne Mère ! C’est pas beau, ça ? Et depuis, je roule toujours en Twingo, les BM, c’est pas mon style ! »

« Chiche, c’est tout sauf un arriviste »

« Si Chiche a fait ce qu’il a fait, c’est pas pour être ministre de la Santé, plaisante son chef de service à la Timone, le professeur Jean-Louis Bonnet. Il y a des gens qui se font de la pub, mais Chiche, c’est tout sauf un arriviste. Ce n’est pas un type qui se met en avant. Chiche, c’est un vrai médecin, avec une relation à la limite affective avec ses patients. Il vit dans un autre temps, forme gratuitement les étudiants…. »

« Le docteur Chiche, c’est mon maître que j’ai eu la chance de rencontrer quand j’étais étudiante, abonde le docteur Geneviève Derumeaux. C’est une vraie encyclopédie, un homme qui aime sa profession, partager, soigner, et qui travaille avec une exigence rare. » « Quand l’affaire est sortie, des confrères ont interpellé mon associé en leur disant que je crachais dans la soupe, se souvient le docteur Chiche. Il leur a répondu qu’on ne mangeait pas la même soupe… »

« Chiche, c’est un professionnel qui dit ce qu’il pense, et qui n’est pas critiquable sur sa pratique, abonde le professeur Bonnet. Mais sur le Mediator, je ne suis pas d’accord avec lui. Ok, Servier a laissé faire. Mais ce n’est pas Servier qui a prescrit le médicament, mais les médecins. Il en va de leur responsabilité… » Une question qui, sans doute, sera au cœur du procès titanesque qui s’est ouvert il y a quelques jours.

2019

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Téléchargez notre logiciel QUALILABO actualisé
Posté par: admin le 28 juin

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Vous pouvez télécharger notre logiciel gratuit qualilabo actualisé.
Avec cette version,  gestionnaires et utilisateurs sont bien individualisés dans leurs attributions, de sorte de ne pouvoir modifier ni créer un document.
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Le paramétrage de qualilabo est très simple et intuitif à partir du modèle initial et il est possible en utilisant dropbox de l'installer et synchroniser sur plusieurs PC à condition de ne l'utiliser  que sur un seul PC  à la fois.
 
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En cliquant sur le logo qualilabo qui se sera installé sur le bureau,  vous pourrez l'ouvrir et l' utiliser  sur chaque PC .

Nous rappelons que ce logiciel gratuit est le fruit des cotisations des biologistes et correspond à notre éthique solidaire, transparente, et associative.

 

2019

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Bioprat reçu chez le premier ministre
Posté par: admin le 21 mai

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Après une première rencontre locale avec le premier ministre, le syndicat BIOPRAt été reçu par  son conseiller,  pour l'alerter sur la situation de la biologie médicale face aux mesures de déreglementation et les conséquences pour le patient.

 

2019

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Un article sur la biologie médicale, sans le mot "patient " une seule fois! ( EDP Biologie)
Posté par: admin le 21 mai

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Voici un article sur la vision marchande la biologie médicale et qui ne tient pas compte de l'aspect humain et du service apporté par le biologiste ,ici la biologie médicale est vue comme productrice d'analyses, comme  si c'était des boulons.

Même si  la biologie médicale reprend des éléments industriels, elle  possede un volet profodemment humain qui  apporte au patient un service indispensable de conseil et de service, d'autant plus indispensable  devant l'avancée des déserts médicaux où le laboratoire, comme la pharmacie constituent  un point avancé de santé.

Mais de cela il n'en est pas question, car cet aspect humain, qui sous-entend le maintien d'un biologiste à temps complet dans chaque laboratoire et sa rémunération de facto,  est ultra coûteuse pour ceux qu'il veulent une profession bankable, et cet article en apporte la preuve.

Pas une seule fois le mot "patient " n'est écrit dans cet article, qui malheureusement reprend l'intention marchande de la réforme, où le  biologiste passe du statut de "directeur de laboratoire ", à celui de "biologiste responsable", et qui peut   désormais se contenter d'être "joignable".

"Joignable", qualificatif flou, qui couvre toutes sortes d'arrangements pour les bonnes affaires, comme les laboratoires sans biologiste  révélant ainsi que c'est le business qui est à la  manoeuvre.

 

Alors que les acteurs du GAFA sont assujettis à une taxe de 500 millions d'euros alors qu'ils optimisent fiscalement à tout va, on impose à cette profession des contraintes que jamais on n' oserait imposer à ces multi nationales.

Enfin on pourrait imaginer la réaction de l'auteur de cet article, le jour où, dans un cas d'urgence particulièrement dramatique, il devra attendre le bon vouloir d'un coursier  perdu  dans les embouteillages à cause d 'un match, pour transmettre ses prélèvements à un plateau, et  sa réaction quand  une  secrétaire lui rendra des résulats très pathologiques dans une enveloppe fermée, en lui disant, sur un ton industriel:  "allez voir votre votre médecin".

 

Voici l'article 

 

Avis de l’Autorité de la concurrence avril 2019 : L’ouverture de la boîte de pandore ?

FINANCES

 
Biologiste infos
imFan-istock
L’Autorité de la concurrence a rendu son « Avis relatif aux secteurs de la distribution du médicament en ville et de la biologie médicale privée » le 4 avril dernier. Analyse.
On adore les rapports en France ! Personne ne s’intéresse à ce que peuvent coûter toutes ces pages d’écriture qui, bien souvent, ne se révèlent qu’un exercice de style, le pouvoir politique n’en faisant ensuite qu’à sa tête. L’exemple des rapports annuels de la Cour des comptes sur la gestion de la dépense publique est révélateur, l’expérience enseignant qu’une réforme en France n’est jamais qu’une modification à la marge d’un sujet d’actualité. Les rapports de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) et de l’IGF (Inspection générale des finances) 2018 sur la situation de la biologie médicale semblent restés enfouis dans la poussière de ces inspections. Le rapport de l’Autorité de la concurrence d’avril 20191 se place provisoirement sous les feux de l’actualité en jetant quelques pavés dans la mare.

Recommandations et premières réactions

Quelques recommandations impliquent un débat inévitable :

- Ouvrir totalement la participation au capital des LBM aux investisseurs non biologistes, ou a minima relever le plafond de participation actuellement fixé à 25 %.
- Permettre aux investisseurs biologistes de détenir jusqu’à 100 % du capital, même s’ils n’y exercent pas- Relever le quota applicable à la sous-traitance.
- Assouplir les règles des contrats de coopération, en relevant la limite quant au nombre d’examens pouvant être réalisés dans ce cadre.
- Étendre la zone géographique à la région, en lieu et place des trois territoires de santé infrarégionaux actuels.
- Autoriser les remises tarifaires pour rétablir l’égalité entre laboratoires de biologie médicale privés et publics dans les appels d’offres.

Les réactions de la profession sont en conséquence peu surprenantes :

- Pourquoi vouloir la mort d’une biologie médicale de proximité et de qualité aux coûts maîtrisés ? s’interroge le Syndicat des biologistes (SDB).
- Un remake « des Animaux morts de la peste » ? s’insurge le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM).
- La biologie médicale encore sous les projecteurs, le rapport vise à accentuer l’industrialisation de la biologie médicale et à la réduire à une activité de services, s’inquiète le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB).

Le sujet est sérieux car il pose la question de savoir si l’acte de biologie est un acte médical ou seulement un acte de production de données au service du diagnostic pour les médecins et donc un acte concurrentiel. Les positions syndicales face à ce rapport administratif résument ainsi le débat, avec une sensibilité évidemment extrême, qui rappelle que nos « chères » professions réglementées au 21ème siècle ne sont guère éloignées dans leur organisation des pratiques corporatistes des siècles passés : « des Ordres obligatoires, en situation de monopole collectif, avec un pouvoir de réglementation du travail, de la production et de la commercialisation ».
L’Avis s’étonne de l’incohérence de la réglementation depuis 2013 sur le contrôle capitalistique et du vieillissement d’une législation qui était davantage pensée pour de petites structures locales. Les arguments sont légitimes même s’ils dérangent.

L’inégalité des acteurs dans la détention du capital des SEL

Quand une Société d’exercice libéral (SEL) veut en acquérir une autre, que chacune se trouve sur les mêmes territoires de santé (TS) et que le seuil légal d’activité sur ce TS n’est pasdépassé, on procède le plus souvent par fusion. Le repreneur absorbe la SEL « en vente », pratique le coup de l’accor- déon en augmentant son capital dans le cadre des parités d’échanges définies en remettant aux actionnaires absorbés des actions qui se substituent aux leurs, puis réduit ensuite son nouveau capital du montant des actions à annuler suivant l’accord global en remettant aux vendeurs la trésorerie de cette annulation. L’affaire est réglée.
Si la fusion n’est pas possible, on se trouve face à une asy- métrie de situations juridiques.

➝ Jusqu’à 2013.

Jusqu’à la loi sur la biologie médicale de 2013, une SEL pouvait contrôler une autre SEL avec une détention de capi- tal pouvant aller jusqu’à 99,99 %2, sous réserve de laisser la majorité des droits de vote aux biologistes en exercice dans cette SEL. Les statuts de ces SEL distinguent alors les actions avec droits de vote et les actions avec droits en capital. Les groupes constitués avant 2013 ont pu établir un maillage territorial national remontant à une SEL faîtière, permettant à son tour la détention par un laboratoire d’un autre lieu de la CEE (Communauté économique européenne) où le capital, contrairement à la législation française, peut être contrôlé par un non-biologiste. Le capital devient au besoin international. La liberté du texte a donc permis une consolidation juridique, financière et comptable jusqu’au plus haut niveau de la pyramide des acteurs majeurs. Le point principal est que la réforme de 2013 a figé cette situation en laissant perdurer les situations acquises. Cet avantage législatif permet, en outre, depuis 2013, aux SEL régionales d’absorber sur leurs territoires de santé les laboratoires en vente et grossir bien tranquillement en faisant racheter les actions des vendeurs post-fusion non par la SEL absorbante mais par la SEL faîtière ce qui renforce la détention du capital et aide aux remontées futures du cash, en particulier par les dividendes.

➝ À partir de 2013.

La loi de 2013 pose le principe nouveau que les biologistes en exercice doivent détenir la majorité du capital et des droits de vote. Dès lors que la fusion n’est pas possible, l’acquisition ne peut porter que sur 49 % du capital au maximum. Si une SEL de biologie, dite de biologistes libéraux, veut en acquérir une autre, sa participation sur le papier ne peut être que minoritaire. On comprend d’autant mieux le sujet en rappelant qu’en Ile-de- France les territoires de santé étant calés sur le département,une SEL installée sur trois TS désireuse d’acheter une SEL sur un quatrième TS ne le peut que partiellement. Une SEL, avec un jeu de filiales constituées avant 2013 et couvrant les départements d’IDF, peut tout acheter par le jeu de l’absorption évoquée ci-dessus. Juridiquement, la croissance externe est bridée et la concurrence faussée. On aurait pu penser que la législation serait unique mais, au contraire, elle laisse perdurer le « avant » pour certains et le « après » pour d’autres.

Les solutions possibles et proposées

Évidemment, les juristes ont trouvé la parade, quand l’ab- sorption n’est pas possible et qu’il convient d’acquérir quasi 100 % du capital ; ils créent à côté des actions en capital et droits de vote une autre catégorie d’actions : des actions de préférence (ADP) portant des droits financiers souscrits par le repreneur et mesurant la véritable valeur financière de la société, c’est-à-dire bénéfices et plus-values à venir. La SEL émet des ADP souscrites par l’acquéreur pour peu ou prou la valeur convenue de reprise, cette trésorerie permet, par une réduction de capital drastique d’annuler les actions des titulaires et de les rembourser3. En apparence, il reste des biologistes en exercice, mais de manière symbolique en valeur de capital « ordinaire ». La législation est satisfaite, cependant, comme on l’a compris la propriété et le pouvoir financier sont aux mains de la SEL repreneuse. Cette fois, on est dans l’hypocrisie juridique. Ces schémas sont presque devenus banals partout en France.

Si on pose l’équation de l’égalité de tous, la solution s’impose : d’une part, créer des TS régionaux a minima en liaison avec une définition plus heureuse que le découpage administratif de départements, respectant les équilibres médicaux définis par les autorités de tutelle et, d’autre part, faire sauter les verrous du contrôle du capital. Certaines législations étran- gères le permettent, la France serait-elle seule à détenir la vérité ? C’est l’objet des recommandations de l’Autorité de la concurrence. Évidemment, comme cela a déjà été suggéré à plusieurs reprises, on peut aussi revenir sur la dérogation avant 2013 mais ce n’est pas le plus simple. Si on ajoute des sujets comme le seuil de 15 % de la sous-traitance, l’élargissement des contrats de coopération qui peuvent franchir les TS et le prix des actes avec des possibles remises tarifaires, la guerre est ouverte avec les gardiens du temple de la biologie médicale.

Et le marché, où en est-il ?

Il est incontestable que la biologie est entrée en consolidation tertiaire, ce moment de restructuration d’une profession où
les petits acteurs ne peuvent plus résister ou de plus en plus difficilement, ce tempo où les grands acteurs sont désormais en position de force, font leurs « emplettes » de labos en défi- nissant leur zone de travail et se répartissent les opportunités dans une relation informelle, en mode Yalta. On observe déjà un marché plus sélectif, des prix plus discutés. On entend des rumeurs de recomposition du capital même parmi les plus gros. La phase suivante sera à notre avis l’entrée de laboratoires étrangers à l’achat d’un acteur majeur, des regroupements parmi ces leaders et des ajustements par ventes de laboratoires à la découpe pour éviter des positions de monopole économique. Il y a probablement en Europe un potentiel de trois à quatre acteurs au final pouvant réaliser de 2 à 4 milliards de CA. Les acteurs leaders ne peuvent que se féliciter de cet Avis de l’Autorité de la concurrence : simplifier les organigrammes de contrôle de société, économiser des tâches administratives et les coûts inhérents de conseil, concentrer les plateaux tech- niques (PT), ajuster les sites de prélèvements et les échanges d’analyses, soumettre aux offres nationales et reprendre des laboratoires d’hôpitaux pour en rendre moins onéreuse la facture des analyses.

Face à l’enveloppe tarifaire bloquée et l’absence de perspec- tives de croissance en volume, voici les solutions et surtout les réponses à la bulle inflationniste qui coûte cher en exigence de rentabilité du capital mobilisé avec les fonds pour leur croissance externe.
Heureusement, l’obligation d’un biologiste sur chaque site n’est pas de la compétence de l’Autorité de la concurrence ! Dans les petites structures, nombreuses sont les interroga- tions. Un biologiste d’une structure de 80 millions de CA m’écrivait ces derniers jours : « l’ambiance est délétère chez nous entre les biologistes qui n’ont pas tous la même vision. Cette vision justement n’est pas claire pour tous et les choix stratégiques en souffrent ». En effet, l’envolée des prix des laboratoires, alimentée par les achats des acteurs majeurs de la profession, a sonné le tocsin.
Alors ce rapport, « boîte de Pandore » ou rapport qui fera pschitt ?
 
1. Autorité de la concurrence - Avis « n°19-A-08 du 4 avril 2019 relatif aux secteurs de la distribution du médicament en ville et de la biologie médicale privée ».
2. Article 5.1 de la Loi de 1990 sur les SEL
3. Naturellement, les opérations sont concomitantes et ne forment qu’un seul ensemble
pour leur réalisation. Il est aussi possible d’acheter 49 % du capital préalablement.

Téléchargez le PDF




Magazine Biologiste infos n°99

 

Philippe Taboulet, expert-comptable

 
 
 
Note : "

C

"
2019

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E MACRON :moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles».( LE FIGARO)
Posté par: admin le 16 avril

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Lundi, dans son discours enregistré face caméra, le chef de l’État indique qu’il ne souhaite plus «aucune fermeture d’école et d’hôpital jusqu’à la fin du quinquennat», «sauf demande des maires». Bien conscient que «beaucoup de nos concitoyens ont le sentiment que leur territoire est abandonné», Emmanuel Macron dit vouloir «assurer la présence des services publics» et «ouvrir un nouvel acte de notre décentralisation». Il souhaite notamment «plus de fonctionnaires sur le terrain, avec davantage de responsabilités», «et moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles».

2019

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Réforme des labos au Canada: quand ce n'est pas bon,on la modifie
Posté par: admin le 11 avril

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Peut-être qu'il y a plus de démocratie au Canada qu'en France et
moins d'entre-soi, de caste et de corruption .C'est pour cela que la remise 
en question d'une loi est plus facile.
Classement des pays en fonction de la corruption cliquez ici
 
 
 
 
 
 

  1. Optilab : le gouvernement revoit le modèle

Publié le mercredi 10 avril 2019 à 23 h 17

Le projet Optilab sera modifié. Photo: Radio-Canada
Radio-Canada

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec revoit le modèle de laboratoires de biologie médicale Optilab, lancé en 2011.

La ministre Danielle McCann dit avoir analysé le projet de regroupement des services, déployé dans sept régions du Québec en 2017.

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Optilab était en implantation graduelle depuis deux ans. L’analyse de l’ensemble des examens réalisés dans les hôpitaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec devait se faire à Chicoutimi.

Au moment de l’annonce, le projet avait suscité beaucoup de mécontentement. Le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, et les syndicats en santé s’y étaient notamment opposés.

Par voie de communiqué, la ministre McCann dit avoir constaté qu’il n’était pas nécessaire de transférer autant d’analyses vers des laboratoires centraux, comme l’hôpital de Chicoutimi, par exemple, pour des prélèvements réalisés dans d’autres établissements.

Optilab 2.0 remplacera donc l’ancien modèle, le tout, dit la ministre dans le but d’améliorer la qualité des analyses des laboratoires médicaux et de permettre un meilleur contrôle des coûts.

Il y aura donc moins de transport d’échantillons et la qualité des analyses en laboratoires sera améliorée, croit le ministère.

C’est quand même une bonne nouvelle pour les régions. Il y aurait beaucoup moins d’analyses qui sortiraient des labos pour s’en aller vers les laboratoires serveurs et qui resteraient en région pour toutes les raisons que l’on dit depuis des années, a commenté la vice-présidente de l'Alliance professionnelle des travailleurs de la santé (APTS), Nicole Déry. L'APTS représente les technologistes médicaux.

Sur ses gardes

Sylvain Gaudreault croit qu’en réorientant le projet Optilab, il y a « une reconnaissance de la part du gouvernement que le projet n’allait pas dans la bonne direction ». Le porte-étendard péquiste demeure sur ses gardes et croit que plusieurs éléments restent à éclaircir.

C’est un pas dans la bonne direction, mais il nous reste encore beaucoup de questions à poser. Ce que je comprends de l’annonce d’aujourd’hui de la ministre, c’est qu’il va y avoir certains échantillons qui seront traités dans les hôpitaux locaux, mais que d’autres vont continuer d’être transportés. Est-ce que c’est en vue de centraliser plus tard l’ensemble des analyses.

 Sylvain Gaudreault, député de Jonquière

Le député souhaite que la ministre McCann précise les tenants et aboutissants de l’annonce de mercredi, laquelle contient peu de détails au sujet de la déclinaison du nouveau programme dans les régions comme le Saguenay-Lac-Saint-Jean.

2019

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Quel rapport avec le pouvoir d'achat, le lobbying fait bien son travail ! ( boursorama)
Posté par: admin le 05 mars

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Les patients n'avancent pas leurs frais d'analyses  grâce au tiers payant total, quasiment généralisé, alors  pourquoi leur faire croire qu'on peut améliorer leur pouvoir d'achat par une baisse du prix des  analyses de laboratoires ! On constate que, comme d'habitude, ce sont les classes moyennes qui servent de compensation  aux insuffisances de résulats des politiques.

Faudra t-il que le pays soit encore plus à feu et à sang, pour qu'ils  comprennent leur fausse route?

 

cliquez ici pour lire l'article en ligne 

 

 

Philippe annonce de nouvelles mesures en faveur du pouvoir d'achat

REUTERS05/03/2019 à 15:20
 
 
 
PARIS (Reuters) - Edouard Philippe a dévoilé mardi une série de mesures qui doivent permettre de résorber les "dépenses contraintes", "angles morts" du pouvoir d'achat qui grèvent le budget des ménages, une question au coeur de la crise des "Gilets jaunes".

Trois mois après le début du mouvement, le Premier ministre a profité des 10 ans de l'Autorité de la concurrence pour confirmer l'intention du gouvernement de jouer sur le levier de ces dépenses, en hausse depuis dix ans dans quatre secteurs (transport, logement, santé et services financiers).

"Le temps est probablement venu de résorber quelques-uns de ces 'angles morts du pouvoir d'achat'", a déclaré Edouard Philippe lors d'un discours à Paris, estimant que "chaque hausse injustifiée" de ces dépenses "s'apparente à un impôt caché".

Selon l'Insee, le poids des dépenses contraintes représente une part croissante du budget des ménages français. Il est passé de 12,4% du revenu disponible en 1959 à 29,4 % en 2017, une hausse qui s'explique pour "plus de trois quarts" par l'augmentation des dépenses liées au logement.

Voici les trois mesures annoncées ce mardi :

SITE INTERNET DE COMPARAISON DES OFFRES ENTRE AUTO-ECOLES

A l'heure actuelle, "les candidats se heurtent à une très grande variété de tarifs et bien souvent, ils ignorent le taux de réussite des auto-écoles et le coût final de la formation", et "la confusion règne au niveau des offres d'appel", a estimé le chef du gouvernement.

Pour pallier ce problème, un comparateur des prix et des taux de réussite des auto-écoles va être mis en place afin de permettre aux candidats de choisir "de manière éclairée entre des offres qui peuvent varier du simple au double."

Cette mesure figurait dans le rapport de la députée Françoise Dumas sur le permis de conduire remis à l'exécutif. Quelque 1,51 million de personnes ont passé l'examen du permis de conduire en 2017, pour un coût moyen de 1.600 euros.

FACILITER LA MISE EN CONCURRENCE ENTRE SYNDICS

Les syndics ont obligation de fournir un contrat-type et d'être mis en concurrence tous les trois ans mais "dans les faits" c'est loin d'être le cas, a relevé Edouard Philippe.

L'exécutif souhaite donc "rendre effective la mise en concurrence à l'échéance du contrat, en informant mieux les copropriétaires sur leurs possibilités et en facilitant la portabilité des contrats".

Le non-respect de l'obligation de présentation d'un contrat- type sera sanctionné de 3.000 euros pour les personnes physiques et de 15.000 euros pour les personnes morales, selon Matignon.

OUVERTURE PROGRESSIVE DU MARCHE DES PIÈCES DÉTACHÉES

Les pièces détachées constituent "un budget important pour les ménages gros rouleurs, surtout lorsque leurs véhicules sont usés", a souligné Edouard Philippe.

"Or, les prix de ces pièces et donc ceux de la réparation sont plus élevés chez nous qu'ailleurs en Europe, probablement parce qu'en France, un constructeur bénéficie de l'exclusivité de la vente des pièces détachées visibles et que la concurrence se trouve probablement trop faible", a-t-il ajouté.

Afin de réduire le prix de ces pièces, l'exécutif entend ouvrir "progressivement" et en lien avec les professionnels le marché, dans un premier temps des phares, des vitres et des rétroviseurs, puis celui des pièces de carrosserie, et encouragera l'utilisation de pièces de seconde main.

QUATRE AUTRES CHANTIERS

Le Premier ministre a également ouvert la voie à quatre chantiers sur lesquels l'exécutif souhaite avancer, en concertation avec les acteurs concernés, d'ici la fin de l'année.

Sur les assurances-santé, le gouvernement souhaite l'adoption rapide de la proposition de loi sur la résiliation des contrats en cours d'année. A l'heure actuelle, la rupture ne peut intervenir qu'à une date donnée, au 31 octobre de chaque année. Cette mesure était notamment portée par l'association UFC Que Choisir qui y voit une manière de lutter contre la hausse des cotisations.

Autre chantier, celui des laboratoires d'analyse médicale avec l'objectif de réduire les contraintes existantes - comme celle de réaliser l'essentiel des analyses sur place - pour leur permettre de baisser leurs prix.

Concernant la vente de médicaments en ligne, autorisée en 2015 mais encore quasi inexistante en France (1% contre 15% en Allemagne), l'exécutif souhaite "aller plus loin" en permettant notamment aux pharmacies de se regrouper pour vendre en ligne.

Enfin, dans le domaine bancaire, le gouvernement souhaite faciliter l'accès des Fintechs, entreprises technologiques du secteur financier, aux données des comptes bancaires qui le souhaitent afin d'offrir aux clients de nouveaux services.

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

 
2019

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Réforme des labos au Quebec et réflexions salutaires
Posté par: admin le 18 février

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Au QUEBEC aussi on veut  réformer, mais on se pose des questions...

 article en ligne cliquez ici

OPTILAB : on peut encore freiner le train

Par Rédaction - L'Écho de Maskinongé
 
OPTILAB : on peut encore freiner le train

LETTRE OUVERTE. Dans son discours inaugural, le 28 novembre dernier, le premier ministre Legault déclarait : « Dans les réseaux de la santé et de l’éducation, les réformes successives et l’instabilité budgétaire ont ébranlé les professionnels. Les méthodes de gestion trop rigides et la lourdeur administrative sont démoralisantes pour les employés et nuisent à l’efficacité gouvernementale. On doit renverser cette tendance. »

Tous et toutes se souviennent de la « tendance » de l’ancien gouvernement, hypercentralisatrice et sourde aux appels à la raison, laquelle a causé beaucoup de tort au réseau de la santé et des services sociaux. Mais cette tendance est-elle révolue pour autant? Sûrement pas en ce qui concerne la réforme des laboratoires médicaux appelée OPTILAB, une réforme dont l’orchestration sur le terrain est du « Barrette » pur jus.

Le déploiement d’OPTILAB suscite des grincements de dents partout dans le réseau. C’est le cas en Mauricie et dans le Centre-du-Québec, où le transfert des analyses de laboratoire de biologie médicale de nombreux hôpitaux régionaux vers le Centre hospitalier affilié universitaire régional de Trois-Rivières a récemment commencé. Heureusement, notre syndicat a sonné l’alarme et insisté pour obtenir des améliorations, finalement consenties, mais d’importantes inquiétudes demeurent.

Qu’arrivera-t-il quand un véhicule transportant des échantillons aura un accident, qu’il sera retardé par des intempéries ou par la fermeture du pont (seul lien entre les deux rives), ou encore exposé trop longtemps à la chaleur par temps de canicule? Qu’arrivera-t-il en cas de bris des appareils (situation fréquente) dans le seul laboratoire qui fera désormais ces analyses, avec tout l’engorgement que cela suppose? Quel est le plan B pour tous ces scénarios susceptibles de compromettre l’intégrité des échantillons? Rappeler les patients pour refaire leur prélèvement?

Transporter des échantillons sur plusieurs dizaines de kilomètres implique également davantage de manipulations et de gestion, ce qui augmente les risques d’erreur et les délais. Dans plusieurs cas, il serait plus facile et plus rapide de faire les analyses sur place. Où est alors le gain d’efficacité visé par la centralisation? Et où sont les économies attendues si on calcule les coûts reliés au transport (incluant le matériel requis, très spécialisé), les frais de formation ainsi que la perte d’expertise découlant des abolitions de poste et des multiples réorganisations?

Et qu’en est-il du facteur humain? Parmi les technologistes médicales, c’est l’incertitude et l’insécurité qui règnent. Qu’est-ce qui les attend à moyen et long terme, la réforme devant s’étaler sur plusieurs années? Elles ne le savent pas. L’effet sur le moral est dévastateur. Ainsi, certaines ont déjà choisi d’anticiper leur retraite ou de réorienter leur carrière. Alors que le projet devait notamment contrer la pénurie de main-d’œuvre, OPTILAB a plutôt l’effet contraire, poussant à l’exode le personnel en place et rendant la profession beaucoup moins attrayante pour la relève.

Tant de problèmes devraient nous alerter. Récemment, la ministre McCann a annoncé la défusion des laboratoires du Centre hospitalier universitaire de Montréal et du Centre hospitalier universitaire mère-enfant (CHU) Sainte-Justine. Une décision éclairée. Son cabinet se dit « en réflexion » sur OPTILAB. Il est encore temps de mettre le pied sur le frein et de réévaluer l’itinéraire avant que le train n’ait pris trop de vitesse et qu’il soit trop tard pour réparer les dégâts.

 

Sylvie Godin

Représentante nationale de l’APTS

CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec

2019

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Président d'une chambre de la Cour des comptes: la loi et les injonctions, c'est pour les autres ( le Monde)
Posté par: admin le 27 décembre

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Commentaire: un président d'une chambre de la cour des comptre "chouine" au nom de la sécurité pour refuser un passage dans sa propriété .

On pourrait lui faire remarquer que :

1) on ne peut pas avoir vue sur mer et sécurité, il faut choisir !

2) à ce jour les attentats on touché exclusivement des anonymes, et non des personalités.

 

 

Voici l'article en ligne cliquez ici 

 

 

 

En Bretagne, de riches propriétaires refusent de partager leur accès privé à la mer

La loi veut qu’au nom de l’intérêt général, un espace de trois mètres en bord de mer soit public. A Saint-Briac-sur-Mer, certains propriétaires refusent.

Le Monde avec AFP Publié hier à 12h57, mis à jour hier à 13h34

Temps deLecture 3 min.

Vue aérienne de Saint-Briac-sur-Mer, en 2006. MARCEL MOCHET / AFP

C’est une bataille judiciaire qui fait rage depuis plus de trente-six ans sur les rivages de Bretagne, pour quelques mètres de sentiers côtiers. A Saint-Briac-sur-Mer, de riches propriétaires se battent contre l’Etat, qui souhaite faire appliquer la loi du 31 décembre 1976relative à l’organisation de l’indivision.

Une loi qui restreint notamment le droit de propriété immobilière au nom de l’intérêt général, en obligeant les propriétaires d’un terrain situé sur le littoral à laisser un espace de trois mètres en bord de mer, afin que les randonneurs puissent y passer. Ce qui n’est pas du goût de certains propriétaires de villas construites avant cette loi.

Un ex-ministre de l’environnement parmi les plaignants

Parmi les plaignants figurent notamment l’héritier d’une grande entreprise de transports routiers (domicilié au Panama), un président de chambre à la Cour des comptes ou encore la famille Forbes, dont sont issus l’ancien secrétaire d’Etat américain John Kerry et l’ex-ministre de l’environnement Brice Lalonde. C’est leur grand-père, l’homme d’affaires américain James Grant Forbes, qui avait fait construire le manoir des Essarts dans les années 1920.

Retrouvez notre reportage de 2004 : Saint-Briac attend les limousines et les hommes en noir à oreillette

M. Lalonde avait d’ailleurs été maire de Saint-Briac de 1995 à 2008. Avant son mandat, un arrêté avait été signé par l’Etat, en 1982, afin de faire appliquer la loi et d’assurer ainsi la continuité du cheminement, sans mur ni obstacle lié à une propriété privée. Mais il a été annulé par le Conseil d’Etat en 1988, pour vice de forme. Ce n’est qu’à l’issue des deux mandats de M. Lalonde que le sentier du littoral a été relancé, malgré les oppositions des riverains, par son successeur Auguste Senghor, maire de 2008 à 2014. « A Saint-Briac, il y a plus de votants que d’habitants. Ce sont les résidences secondaires qui font la loi », affirme M. Senghor, interrogé par l’AFP.

Malgré l’action de M. Senghor et de l’Etat, la bataille est loin d’être terminée. Le nouvel arrêté préfectoral, pris en 2015, a aussitôt été attaqué par les riverains, dont la famille Forbes. Deux ans plus tard, il a été partiellement annulé par la justice administrative, pour vice de forme, sur 30 mètres de sentier. Un appel est en cours.

Les recours n’étant pas suspensifs, l’Etat poursuit les travaux sur la partie autorisée. Le mur d’une propriété a été percé et le sentier frôle le bord d’une piscine construite en bord de mer. « L’Etat avance méthodiquement et avec détermination », souligne David Harel, directeur adjoint à la mer et au littoral à la préfecture d’Ille-et-Vilaine, interrogé par l’AFP.

Lire la tribune de Brice Lalonde : « Je te salue, vieil océan »

Les propriétaires craignent qu’on « ruine leur intimité »

Les propriétaires, eux, ne comptent pas s’arrêter là. Contacté par l’AFP, Brice Lalonde affirme que :

« Le sentier affectera le bien-être des habitants s’il rase leurs murs et ruine leur intimité. Ceux-là ne pourront s’empêcher d’y voir une confiscation. »

Concernant sa maison de famille, l’ancien ministre se dit « inquiet du risque terroriste » car « il sera assez facile de viser des membres de ma famille engagés dans l’action politique ». Toute cette affaire est « sans doute » due à « l’acharnement nouveau de quelque association dont les dirigeants se sentent investis d’une mission sacrée », ajoute-t-il.

Patrice Petitjean, président de l’une des associations défendant l’accès libre au littoral – l’association des Amis des chemins de ronde d’Ille-et-Vilaine (ACR 35) – ne mâche pas ses mots en faisant visiter la splendide Côte d’Emeraude à Saint-Briac :

« Quand vous avez de l’argent, vous pouvez tout vous permettre. Ici, à Saint-Briac, c’est bien ça le problème : ils ont de l’argent et sont dans la toute-puissance. »

Pour l’ancien procureur, « la loi doit être respectée » et « tous les gens qui ne la respectent pas sont des voyous ».

Les randonneurs, eux, attendent avec impatience que cette bataille juridique, longue de bientôt quarante ans, prenne fin. Selon la préfecture, le sentier devrait leur être ouvert en 2019.

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Édition du jour

Daté du jeudi 27 décembre

ournal numérique
 
 
 
2018

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La crise des gilets jaunes ( UFML syndicat)
Posté par: admin le 06 décembre

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2018

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BIOPRAT en maintenance
Posté par: admin le 02 décembre

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Veuillez nous excuser de l'impossibilité provisoire de vous connecter à BIOPRAT dont les serveurs sont en maintenance

2018

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Des dispositifs médicaux parfois jamais testés( cash investigation)
Posté par: admin le 26 novembre

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Suivant que tu seras puissant ou misérable...

 

 

 

 

 

 

Ce direct débutera mardi 27 novembre 2018 à 21h00

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France 2France Télévisions

Mis à jour le 25/11/2018 | 21:15
publié le 12/11/2018 | 09:31

 

Le magazine "Cash Investigation" (FacebookTwitter#cashinvestigati), en partenariat avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), a enquêté dans le plus grand secret sur les implants. Ces dispositifs médicaux entrent dans votre corps, servent à vous soigner, mais ne sont pas des médicaments. En France, des millions de patients en portent…

Implants mammaires, prothèses de hanches ou vaginales, stents, valves cardiaques… Marie Maurice et Edouard Perrin ont ausculté, en collaboration avec plus de 250 journalistes du monde entier, cette industrie du dispositif médical qui génère 316 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.

Des dispositifs médicaux parfois jamais testés !

Le magazine d’investigation présenté par Elise Lucet est allé à la rencontre de patients dont la vie a tourné au cauchemar après avoir été implantés. Il a notamment découvert que ces dispositifs médicaux, avant d’être mis sur le marché, étaient beaucoup moins contrôlés par les autorités sanitaires que les médicaments. Et certains ne sont même parfois jamais testés !

Dans ce numéro exceptionnel, "Cash" révèle également comment la loi du marché et la course à l’innovation prennent souvent le pas sur la santé des patients. Et il interroge les autorités sanitaires ainsi que les industriels du secteur. Après la diffusion de ce document, Elise Lucet reçoit des médecins et des représentants de patients sur le plateau. 

"Implants : tous cobayes ?", une enquête de Marie Maurice et Edouard Perrin diffusée mardi 27 novembre 2018 à 21 heures sur France 2.

LES TEMPS FORTS DE L'ÉMISSION

2018

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Le Conseil Nal Professionnel de Médecine nucléaire répond au COFRAC
Posté par: admin le 23 novembre

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2018

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Biogroup-LCD lève près de 180 M€ auprès de la Caisse de dépôt et placement du Québec – MediaPME
Posté par: admin le 21 novembre

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Biogroup-LCD lève près de 180 M€ auprès de la Caisse de dépôt et placement du Québec

Biogroup-LCD a signé un protocole d’accord avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), un investisseur institutionnel mondial de premier plan.

L’accompagnement de la CDPQ doit permettre à Biogroup-LCD de poursuivre sa stratégie de croissance externe au cours des années à venir en consolidant sa présence dans les régions où le Groupe est aujourd’hui présent et en se développant dans de nouvelles régions.

La transaction doit être finalisée fin Novembre 2018.

Détenu majoritairement par le Docteur Stéphane Eimer, Biogroup-LCD exploite plus de 300 sites de laboratoires de biologie médicale situés dans le Grand Est de la France (Alsace, Lorraine, Franche-Comté et Bourgogne), en Ile-de-France, en Corse et dans le Limousin. Le Groupe est spécialisé dans les analyses de routine, domaine sur lequel il est le deuxième acteur en France et le premier groupe indépendant avec un chiffre d’affaires pro-forma de plus de 400 M€ en 2017. Il emploie 3 500 personnes dont 350 biologistes.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est un investisseur institutionnel de long terme qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d’assurances publics et parapublics. Son actif net s’élève à 308,3 milliards de dollars canadiens (200,7 milliards d’euros) au 30 juin 2018. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers, ainsi qu’en placements privés, en infrastructures, en immobilier et en crédit privé à l’échelle mondiale.

   
2018

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Les radiologues répondent au COFRAC
Posté par: admin le 21 novembre

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document à télécharger en pdf cliquez ici :radiologues112018.pdf

 

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2018

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11 secondes ( nutranews.org)
Posté par: admin le 08 octobre

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11 secondes : c’est le temps que vous laisse votre médecin pour expliquer le motif de votre visite

« Alors, qu’est-ce qui vous amène ? », demande le médecin. C’est un moment décisif de la consultation. Le moment où le patient est censé raconter son histoire. Ses symptômes, ses inquiétudes, ses douleurs, ses ressentis, ses impressions, l’impact de ces ressentis sur son quotidien, son travail, ses relations familiales et sociales…

Malheureusement, ce récit ne durerait en moyenne que 11 secondes avant que le médecin ne l’interrompe et reprenne en main la consultation. C’est en tout cas le constat d’une équipe de chercheurs qui a analysé les premières minutes des consultations entre des patients et leurs médecins. Dans 54 % des cas, les médecins ne laissaient même pas l’opportunité à leur patient de s’exprimer librement, préférant leur poser des questions plus ou moins fermées (c’est-à-dire pour lesquelles le choix des réponses est limitée comme « Avez-vous des douleurs ? » ou « Vous dormez bien ? »).

Vers une déshumanisation de la médecine conventionnelle ?

Il y a 20 ans, plusieurs études avançaient un autre chiffre, toujours très bas mais sensiblement plus élevé, aux alentours de 21 secondes, signe que la médecine moderne poursuit sa voie de déshumanisation. Même s’il existe évidemment des exceptions, la parole du patient semble de moins en moins valorisée. Au contraire de la prescription de médicaments et surtout d’examens complémentaires qui n’ont jamais été aussi élevées. Désormais, ce sont ces examens qui proposent un récit à la place des patients. Mais c’est un récit qui ne s’intéresse qu’aux désordres biologiques ou morphologiques objectifs, c’est-à-dire mesurables, et qui s’épargne des problèmes plus subjectifs comme le stress, les inquiétudes, les maux de ventre chroniques, les problèmes de sommeil, les troubles de l’humeur, les comportements compulsifs… En fait, tout ce qui relève de la « bobologie », ces symptômes mineurs qui font « perdre du temps » aux médecins et qui sont si difficiles à décoder. Voilà pourquoi un nombre croissant d'entre eux se passeraient volontiers de tous ces problèmes mineurs qui pourraient attendre sans problème le lendemain matin, la semaine d’après, voire même les calendes grecques. Ces médecins font fausse route : la santé personnelle, les relations humaines et les facteurs environnementaux (alimentation, stress, aspirations personnelles...) sont des domaines interconnectés en permanence.

Si une personne est fatiguée, disons plus que d’habitude, est-ce que c’est parce qu’elle est malade, parce qu’elle a un problème familial ou parce qu’elle est surchargée de travail ? Ou peut-être les trois à la fois ? Si une personne a mal au ventre, est-ce qu’elle est malade ou est-ce l’anxiété qui, en abaissant le seuil de tolérance à la douleur, fait ressortir des douleurs que le cerveau ne perçoit pas habituellement ? Comment réussir à appréhender ces problèmes mineurs et proposer des pistes thérapeutiques adaptées en ne laissant les gens s’exprimer que pendant 11 secondes ? Le rôle du médecin consiste normalement à écouter le patient, sans jamais juger, à l’entendre vider son sac, pas pour identifier le médicament qui pourrait être le plus pertinent mais pour aider le patient à faire la part des choses, à identifier ce qui pourrait relever de phénomènes physiologiques normaux ou pathologiques, à proposer des démarches thérapeutiques simples et accessibles. En un mot, à mettre son expérience clinique ainsi que ses compétences médicales (et humaines !) au service de ces plaintes et de ces récits uniques.

Une redistribution de la parole dans les médecines complémentaires

La situation que l’on connait actuellement dans les cabinets des médecins est tout autre. Les salles d’attente bondées et la rapidité avec laquelle les consultations sont expédiées laissent place à une grande frustration. La frustration de n’avoir pas pu tout dire, de n’être considéré(e) que dans sa dimension physique, de ne pas être compris et même parfois d’être jugé. « Lorsque j’ai indiqué au cardiologue les traitements naturels que j’utilisais, il s’est mis à rire et à me taquiner en me faisant comprendre que j’étais naïve de croire en cette façon de me soigner » révèle Françoise, une adepte de la phytothérapie. Au fond, les médecins sont excusables : le système qui les a éduqués est gangréné par l’hyper-prescription de traitements médicamenteux dont on se demande s’ils ne bénéficient pas d’abord à ceux qui les prescrivent et aux compagnies qui les fabriquent. C’est ce système, lui-même très malade, qui les pousse à travailler jusqu’à 60 heures par semaine sans leur donner les moyens de replacer l’humain au centre des préoccupations. Les choses pourraient même s’aggraver dans les années à venir avec la pénurie de médecins qui s’annonce et la volonté de plusieurs syndicats dans le monde d’augmenter le prix de la consultation en fonction du nombre de « problèmes » du patient.

Ce besoin de parler et d’être compris, les individus le retrouvent désormais chez d’autres praticiens qui savent reconnaître le rôle de l’alimentation, de la gestion du stress et du style de vie dans la santé mentale et physique des gens. Ce sont les psychologues, les acupuncteurs, les nutritionnistes, les naturopathes, les hypnothérapeutes, les porteurs des médecines qu’on appelle « alternatives » et qui sont pour la plupart connues depuis des milliers d’années. Leur popularité galopante et les taux de satisfaction remarquables qu’elles suscitent ne sont pas là par hasard : alors que la médecine moderne semble avoir oublié à quel point cela peut faire du bien de parler et d’être écouté, les médecines traditionnelles ne l’ont jamais perdu de vue. Et aux preuves empiriques de leur efficacité s’ajoutent progressivement des preuves scientifiques...


Etude principale de l’article

Naykky Singh Ospina, Kari A. Phillips, Rene Rodriguez-Gutierrez, Ana Castaneda-Guarderas, Michael R. Gionfriddo, Megan E. Branda, Victor M. Montori. Eliciting the Patient’s Agenda- Secondary Analysis of Recorded Clinical Encounters. Journal of General Internal Medicine, 2018; DOI: 10.1007/s11606-018-4540-5

 

 

2018

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Les dépenses de santé en 2017 ( Ministère de la Santé)
Posté par: admin le 11 septembre

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cliquez ici pour lire

2018

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«Le management moderne est une tyrannie inefficace» : LE FIGARO 03/09/2018
Posté par: admin le 04 septembre

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EXCLUSIF - Mantra du «collectif», lourdeur des process, obsession de la transparence, réunions interminables et séminaires ludiques… Nicolas Bouzou et Julia de Funès passent en revue tous les maux du management contemporain. Le Figaro publie les bonnes feuilles de La Comédie (in)humaine, un essai iconoclaste et roboratif.

 

Hélas, rien ne change, malgré les alertes et les burn out...

2018

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Connaissez-vous le SUGRU ?
Posté par: admin le 14 août

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Ceci n'est pas un message publicitaire, mais une information  sur un produit pouvant rendre des services dans un laboratoire.

 

Le SUGRU est une pâte à coller intermédiare entre le provisoire ( ce collage peut être supprimé d'un coup de spatule)   et le définitif, qui peut être utile au laboratoire.pour fixer, protéger et rendre plus disponible les outils,  comme les pipettes par exemple,  en utilisant des aimants sur le mur et rondelles métalliques sur la pipette.( attention les aimants sont contre-indiqués chez les porteurs de pacemaker)

Il a été inventé par une irlandaise soucieuse de redonner vie à des produits qu'on allait jeter ou protéger ceux qu''on  voulat  faire durer, les modifier, en partant  par hasard des proprietés nouvelles  que prenait une pâte faite de sciure et de colle à joints silicone....

Ce produit a été commercialisé en utilisant le principe de la participation  financière du crowfunding, il a été classé prami les produits les plus innovants par le magazine TIME en 2010, et il  a reçu un prix de  l'innovation en 2018.

Sur you tube vous trouverez de nombreux tutoriaux et présentations  comme celle-ci:

 

 

SUGRU et aimants ( attention les aimants sont contre-indiqués chez les porteurs de pace maker)

 

 

2018

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Marseille - La Timone : deux internes blessés par les tirs d'un voisin très énervé
Posté par: admin le 06 août

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Marseille - La Timone : deux internes blessés par les tirs d'un voisin très énervé

 

 article en ligne en cliquant ici

 

Un voisin irascible tire à la carabine sur des internes qui dînaient

Par Laurent d'Ancona

Situé dans le centre hôspitalier universitaire, le bâtiment où sont regroupés une centaine d'internes
a été pris pour cible par l'habitant d'un immeuble voisin. Deux blessés dont un grave.

Situé dans le centre hôspitalier universitaire, le bâtiment où sont regroupés une centaine d'internes a été pris pour cible par l'habitant d'un immeuble voisin. Deux blessés dont un grave.PHOTO C.P.

 

Des futurs médecins tirés comme des pigeons alors qu'ils participaient à un banal barbecue d'été."On était juste réunis autour de quelques merguez et d'un peu de musique", s'étouffe un participant à ce repas entre internes de La Timone, à Marseille, qui s'est terminé dans l'angoisse et aux urgences, avec un homme dans un état grave.

Il était 22h30, vendredi soir, quand un voisin colérique, âgé de 21 ans, a pris pour cible à la carabine à plomb une cinquantaine d'étudiants en médecine et en pharmacie rassemblés sur la terrasse de l'internat. Après avoir poussé un premier coup de gueule contre "le bruit", le jeune majeur vivant à proximité du bâtiment universitaire est passé aux actes. En mode cow-boy : armé d'un fusil de type airsoft, le suspect a arrosé l'esplanade, blessant deux personnes. Imaginez la scène : des futurs professionnels de santé en train de se détendre un vendredi estival qui se retrouvent sous une pluie de plombs, au moins dix selon les constatations policières. "Ça n'a pas fait trop de bruit. Mais quand les premiers blessés se sont fait connaître, tout le monde a eu très peur, confie un interne. Forcément, des médecins qui sont dans une ambiance festive et reçoivent des coups de feu, ça fait penser au pire."

Assis sur une des tables au moment de la décharge, deux internes âgés de 25 à 28 ans ont reçu des plombs dans le corps. L'une, souffrant d'une blessure superficielle au dos, a été rapidement prise en charge par ses collègues et transportée aux urgences. L'autre a été plus sérieusement atteint par un projectile qui s'est logé au niveau du cou.

Transporté au bloc opératoire, son pronostic vital a même été un temps. Fort heureusement, hier matin, une fois le plomb extrait, ses jours n'étaient plus en danger. "Quand on voit sur les radios les dégâts que ça a causés et la manière dont ça a perforé la peau, on peut dire c'est du très gros plomb", grince un futur médecin. Qui s'insurge : "C'est quand même un geste de dingue ! Tout ça pour du bruit un vendredi soir, à 22h... À la limite, si on n'est pas content, on discute ou on appelle la police. On agit de manière civilisée ! Mais là, tirer comme ça sur des gens, c'est vraiment n'importe quoi".

Appelées sur les lieux, les forces de police n'ont pas mis longtemps à identifier, en fonction des témoignages récoltés sur place et de l'angle des tirs, un logement suspect situé à proximité l'immeuble occupé par la centaine d'étudiants. Interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, son locataire âgé de 25 ans a été placé en garde à vue. "Au départ, il a tout pris sur lui. Mais ensuite, en saisissant la gravité des faits, il a désigné un autre voisin qui serait venu chez lui pour avoir une meilleure position de tir sur les étudiants d'en face", indique une source policière.

La carabine retrouvée

Arrêté dans la matinée et placé à son tour en garde à vue, ce dernier a commencé par garder le silence. "Il nous a dit qu'il n'avait rien à nous dire. Peut-être se croyait-il dans un film de gangster ?", s'amuse un enquêteur. Sauf que la carabine qui a certainement servi à l'attaque a été retrouvée dans son appartement. "Devant l'évidence, il a fini par reconnaître son rôle", indique une source proche du dossier.Sa justification ? Simple, basique : "Il nous a dit que, chaque été, c'était la même chose. Les étudiants font la fête que ça l'empêche de dormir... Il a encore dit qu'il faisait chaud et qu'il était en colère..."

Hier soir, les deux hommes étaient toujours en garde à vue. Le tireur présumé devrait être prochainement déféré devant la justice. Preuve que cette affaire révélée par La Provence a suscité un certain émoi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn (LREM) a tenu, dans un tweet, à apporter "(s) on soutien aux internes de La Timone" et à "féliciter l'ensemble du personnel médical et de sécurité pour leur prise en charges des victimes".

"Regarde, il a le cou qui saigne !"

Président de l’association des internes de Marseille, Ahmed-Ali El Ahmadi raconte : "Ce n’était pas vraiment une fête mais un repas qu’organisaient les résidents entre eux, en bas, sur la terrasse de l’internat. Tout se passait bien... Jusqu’à ce qu’une interne viennent me voir, en me disant : ’J’ai reçu quelque chose dans le dos ! Un projectile !’ J’ai alors demandé à tout le monde de se mettre à l’abri. Les gens se sont cachés derrière un mur ou dans une salle... C’est là qu’un autre m’a dit : ’Ahmed, regarde ! Notre ami a le cou qui gonfle et qui saigne !’ Ses blessures étaient très inquiétantes. Dans son malheur, sa chance a été de bénéficier d’une prise en charge rapide et optimale, qui a permis d'éviter une catastrophe. Dans cette affaire, il y a la douleur et le choc psychologique, plus difficile à réparer. Pour les victimes, de se dire qu’elles auraient pu y passer. Pour tous, ça restera une expérience très désagréable et surtout très choquante. On était juste là pour passer un bon moment entre collègues de travail..."

2018

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La biologie médicale au milieu du gué ( LES ECHOS)
Posté par: admin le 03 août

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LA BIOLOGIE MÉDICALE AU MILIEU DU GUÉ
 

 

Entre modèle libéral et industrialisation, le secteur de la biologie médicale connaît des bouleversements sans précédent. Dans l’attente du prochain rapport de l’IGAS, les Académies de Médecine et de Pharmacie préconisent une pause dans les réformes en cours.
Lancée au début des années 2010, la réorganisation de la biologie médicale a entraîné une concentration inédite de ce secteur. Le nombre total de laboratoire de biologie médicale (LABM) est ainsi passé de 5 000 en 2008 à moins de 900 aujourd’hui, résultat des multiples fusions de laboratoires intervenues dans le secteur privé et des regroupements d’établissements hospitaliers dans le secteur public. Financée en partie par l’arrivée de fonds d’investissements (PAI, Cinven, Apax…) et de groupes industriels (Eurofins), cette concentration s’est traduite par l’émergence de réseaux puissants tels Cerba, Labco, Biomnis, Labosud ou Biogroup, dont les chiffres d’affaires annuels dépassent les 200 millions d’euros.
Rendu public début juin, le rapport réalisé par les Académies de Médecine et de Pharmacie s’oppose à ce processus de financiarisation et d’industrialisation du secteur de la biologie médicale. Pour ses auteurs, « l’entrée des groupes financiers a eu pour conséquence une augmentation considérable des prix de rachat des laboratoires, pouvant actuellement atteindre plus de 300 % de leur chiffre d’affaires annuel ». Une hausse qui rend de plus en plus difficile l’acquisition de parts dans le capital des laboratoires, en particulier pour les jeunes biologistes au patrimoine limité. Après 10 ans de réformes et de pressions tarifaires continues, le secteur vit un moment crucial de son histoire. Peut-il garder ce modèle mixte, entre exercice libéral et organisation industrielle, ou va-t-il basculer vers le modèle allemand ou néerlandais, 100 % industriel et qui a vu la disparition des biologistes libéraux ?

Simplifier les procédures de certification et renforcer le rôle du biologiste de proximité
Afin de préserver les spécificités du modèle français, les propositions formulées par les Académies visent à valoriser les compétences des biologistes et leur place dans l’organisation des soins ambulatoires : renforcement du partenariat biologiste-prescripteur, plus grande implication dans les actes de prévention et de dépistage, association au fonctionnement des centres de santé et des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP)… L’importance de la proximité physique est rappelée : maintien de l’obligation d’avoir la présence d’un ou plusieurs biologistes par site (en fonction du nombre de patients pris en charge) et exiger qu’ils y soient physiquement présents. Sur la question de l’accréditation complète des activités des laboratoires, les auteurs souhaitent que les obligations et procédures actuelles soient allégées : remplacement de l’obligation d’accréditation des analyses rarement effectuées ou très spécialisées par d’autres processus d’évaluation plus appropriés, et recours à des évaluations plus techniques que normatives.
Les Académies seront-elles entendues par l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générales des finances (IGF) qui préparent actuellement un rapport sur l’efficience et l’avenir du secteur ? Ce rapport, dont la publication est prévue d’ici la fin de l’été, devrait préciser l’orientation décisive du modèle français.

2018

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Un début de prise de conscience et de réaction face à la catastrophe ? ( le QDM)
Posté par: admin le 30 juillet

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Derrière ce titre sombre, un article qui découvre  tout ce que dit et alerte  BIOPRAT depuis 8 ans...On trouve ensuite  un article avec interview du DR COHEN du Syndicat National des Médecins Biologistes, qui marque peut être un début de prise de conscience officielle et de réaction face à la catastrophe sanitaire provoquée par cette réforme.

 

qdm2.jpg

2018

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Les nababs de l'Assemblée nationale ( LE POINT)
Posté par: admin le 17 juillet

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Nouailhac - Les nababs de l'Assemblée nationale

 

ARTICLE EN LIGNE CLIQUEZ ICI

On croyait avoir tout vu avec les gros salaires et les primes illégales de Bercy, mais il y a encore pire chez les hauts fonctionnaires de l'Assemblée !

Par 
Modifié le 06/06/2018 à 10:30 - Publié le 05/06/2018 à 08:42 | Le Point.frL'Assemblée nationale regorge de fonctionnaires très privilégiés...

© Aurelien Morissard / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP/ Aurelien Morissard

2018

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Proposition confraternelle de la plate-forme de veille sanitaire et normative VRNS
Posté par: admin le 08 juillet

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À titre confraternel et sans aucune relation commerciale,ni contre-partie,   nous vous présentons la plate-forme VRNS, élaborée par des biologistes, pour faciliter la veille normative .Pendant le mois de juillet 2018  cette plate-forme propose une réduction de 10% sur ses tarifs .Il suffit d'indiquer dans votre mail de demande "BIOPRAT VRNS 072018"

Voici son message de présentation:

 

Les 7 Raisons de choisir la plateforme de Veille Réglementaire Normatif et Scientifique VRNS:

 

 - Un gain de temps pour accéder aux textes de base  au plan Réglementaire Normatif et Scientifique

-  Eviter les écarts (veille externe incomplète et/ou inefficace) lors des évaluations COFRAC

-  L'Implication des pilotes de processus : chacun a accès à VRNS et fait sa veille

-  Des propositions d'action pour plus d'efficience

-  Une sécurité vis-à-vis des obligations réglementaires opposables au Laboratoire

-  Harmonisation des prestations de conseil sur les multisites

-  Une veille élargie aux textes scientifiques et multidisciplinaire (métrologie, qualité…)

 

 

Une plateforme de veille conçue par des biologistes pour des biologistes

 

L'addhésion a la plateforme se fait sous forme d'un abonnement annuel avec une réduction pour les addhérents de BIOPRAT de 10% pour le mois de juillet 2018

 

Pour tout renseignement contact@crb-management.fr

 

2018

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Baisses tarifaires :Paris: rassemblement de plus de 2000 kinés ( le FIGARO)
Posté par: admin le 06 juillet

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Quand aux  biologistes, ne rêvons pas...

 

campagne d'action le 5 juillet:

 

 

 

article du figaro :

Paris: rassemblement de plus de 2000 kinés

Scandant "kinés malmenés, santé en danger", environ 2000 kinésithérapeutes ont manifesté aujourd'hui devant le ministère de la Santé à Paris à l'appel de plusieurs syndicats pour réclamer une meilleure "reconnaissance" de leur métier, a constaté une journaliste de l'AFP.

» LIRE AUSSI - Les kinésithérapeutes en colère après la publication d’un arrêté sur la chiropraxie

"Non-reconnaissance de nos cinq années d'étude, non-revalorisation de nos actes... la liste est longue mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ce sont les compétences données au chiropracteurs", a égrené au micro Daniel Paguessorhaye, président de la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR).

A l'origine de leur colère, la publication d'un décret sur la formation en chiropraxie qui "reprend le référentiel de la formation en kinésithérapie", dit à l'AFP Stéphane Michel, président du Syndicat national des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR), un autre syndicat à l'initiative de la manifestation. Les kinés y voient une concurrence déloyale car la chiropraxie, qui entend soigner par des manipulations notamment vertébrales, n'est pas une profession de santé réglementée et les tarifs ne sont pas fixés par la Sécurité sociale.

» LIRE AUSSI - Kiné : les étudiants manifestent pour obtenir un niveau Master

Ils s'inquiètent aussi des "actes qui n'ont pas été revalorisés depuis longtemps" et réclament la reconnaissance d'un statut de master 2. "On est reconnus en Bac +4, on n'a pas le statut de master 2 même si on a fait une année de Paces (première année commune aux études de santé) avant nos quatre années en école de kiné", explique Léa, 21 ans, qui entre en troisième année de kinésithérapie à Reims. Huit représentants des kinés ont été reçus au ministère de la Santé, en l'absence de la ministre Agnès Buzyn en déplacement à Caen.

 
 
2018

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Professionnels de santé libéraux : le palmarès des revenus 2017 ( caduce.net)
Posté par: admin le 04 juillet

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Professionnels de santé libéraux : le palmarès des revenus 2017

( source : organisme de gestion UNASA)

Comme tous les ans l’Union Nationale des Associations Agréées a publié son recueil statistique sur les revenus des professions libérales, établi grâce à la collecte de données de 73 associations agréées adhérentes. Pour les 115 332 professionnels de la santé membres d'une AGA, l'année écoulée est une nouvelle fois plutôt morose avec un chiffre d'affaires stable à hauteur de 108 998 € HT ( 0.1%) et un bénéfice net avant impôt de 56 394 € soit une très légère augmentation de 0.27%, mais un pouvoir d'achat en baisse de 0.73% au vu de l'inflation de 1% en 2017 en France.

Si cette année encore les orthodontistes remportent de loin la palme des plus hauts bénéfices enregistrés avec 220 000 € en hausse de plus de 9% , suivi de loin par les néphrologues et les anesthésistes, les sophrologues restent en queue de ce palmarès avec moins de 10 000 € de revenus nets.


Les médecins généralistes affichent un bénéfice en hausse de 3.6%

Les 18247 médecins généralistes ont connu une activité dynamique. Leurs honoraires sont en hausse de 2.45% ( 3652 €) et leur résultat a bondi de 3,6% ( 3078 €) pour dépasser les 88 000 €. Ils ont pu profiter pendant 8 mois de l'année de la revalorisation de la consultation qui est passée de 23 à 25 € ainsi que d'une augmentation de 3% de la RSOP. Parallèlement avec 1.9% d'augmentation, les charges ont cru de façon modérée, ce qui explique que le résultat ait augmenté sensiblement plus que le chiffre d'affaires.

La situation des médecins spécialistes est très contrastée

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Pour les 12 320 médecins spécialistes, avec environ 1.6% d'augmentation moyenne des honoraires (204 843 € HT) et des résultats avant impôts (103 969 €), l'année 2017 est loin d'être économiquement inoubliable. Elle leur aura tout de même permis de gagner 0.5% de pouvoir d'achat, ce qui n'est pas négligeable. Cette moyenne cache de grandes disparités selon les spécialités.


Si les radiologues (-13%) et les angiologues (-11%) font grise mine avec une baisse de leur résultat comptable de 13 et de 11%, c'est loin d'être le cas des neurochirurgiens ( 42%), des médecins remplaçants ( 25%), des urologues ( 23%) , des chirurgiens orthopédiques ( 13%), des neurologues ( 12%) et des urgentistes ( 10%). Ces variations importantes sont cependant à relativiser avec la taille des échantillons qui avoisine souvent la centaine d'adhérents.

Les infirmières et les kinésithérapeutes en difficulté ?

Les années se suivent et se ressemblent pour les 24 437 infirmières libérales qui ont vu cette année encore leurs recettes baisser de 1.19% à hauteur de 77 877 € pour un résultat de 45 160 € en baisse lui aussi de 0.8%. En prenant en compte l'inflation, c'est une baisse de près de 2% de pouvoir d'achat que les infirmières doivent amortir tout comme en 2016. Si la mise en place des infirmières en pratique avancée devrait permettre à certaines d'entre elles de mieux s'en sortir à l'avenir, la tendance sur ces dernières années n'est pas bonne et les négociations conventionnelles s'annoncent plus que jamais tendues.


Pour les 31 586 kinés, pas de quoi se réjouir non plus avec des honoraires (77 934 €) et des bénéfices (40 970 €) en baisse de 0.1%.
Pour les chiropracteurs (-8%), les diététiciens (-3%) et les psychomotriciens (-2.7%), les résultats comptables se sont significativement dégradés.

 Tableau de synthèse des revenus 2017 des professionnels de santé libéraux

Métier Echantillon Honoraires nets HT en € Evolution vs 2016 en % Bénéfice comptable en € Evolution vs 2016 en %
Médecins généralistes 18247 152 641 2,45 88 277 3,61
Médecins Spécialistes 12320 204 843 1,54 103 969 1,67
Infirmier 24437 77 877 -1,18 45 160 -0,8
Kinésithérapeute 31586 77 934 -0,1 40 970 -0,16
TOUS 115332 108 998 0,1 56 394 0,27
           

  Tableau détaillé, triable et filtrable des revenus 2017 des professionnels de santé libéraux

 

Source : http://www.unasa.fr/

 

Les honoraires nets sont calculés sur la base du chiffre d'affaires moins les rétrocessions dues aux remplaçants.
Le bénéfice comptable s'entend  par la différence entre les honoraires nets et les charges d'exploitation, avant impôts.

2018

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2019: 95 millions d'euros en moins sur la biologie ( LE FIGARO)
Posté par: admin le 28 juin

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Sur l'article du Figaro: " Par ailleurs 95 millions d'euros d'économies seront réalisés sur les actes de biologie et 120 millions auprès des paramédicaux en particulier kinés et infirmières."

La biologie médicale a connu déjà d'autre baisses malheureusement, mais l'ampleur et le  ciblage de celles en préparation sur 2019, montre bien que le prétexte de la  réforme de la biologie a  dû passer par là.

Les décideurs instititutionnels, conscients en plus de la passivité légendaire de la profession,  ne  se sont  certainement pas privés de surfer sur  ce nouvel argument  qu'elle  leur a servi sur un plateau.

Grâce à la réforme , le prétexte  "des gisements de productivité "un peu émoussé depuis tant d'années, a dû reprendre du service ... Et pour longtemps...

 

 

 

Les 4 pistes de l'Assurance-maladie pour économiser 2 milliards en 2019

Les 4 pistes de l'Assurance-maladie pour économiser 2 milliards en 2019

Dans son rapport annuel publié jeudi, la Caisse nationale d'assurance maladie mise sur la prévention, l'ambulatoire, une plus grande efficience des prescriptions et une lutte accrue contre la fraude.

Comment garder sous contrôle les dépenses de santé (195,2 milliards d'euros en 2018), dont la hausse doit être contenue à 2,3% au cours des prochaines années conformément à la loi de programmation des finances publiques, alors qu'elles grimperaient naturellement de 4% par an du simple fait du vieillissement de la population? Pour tenir ce cap serré, la Caisse nationale d'assurance maladie, dirigée par Nicolas Revel, a présenté jeudi 4 grandes pistes d'économie pour 2019, susceptibles de générer 2 milliards d'euros d'économies.

» LIRE AUSSI - Sécurité sociale: une amélioration des comptes qui reste très fragile

● 410 millions d'économies réalisées grâce à de meilleures prises en charge: l'Assurance maladie entend économiser 200 millions d'euros en accélérant le virage ambulatoire, en particulier en augmentant de 3 points le taux de chirurgie ambulatoire qui était de 54,7% en 2017 avec l'objectif d'atteindre 70% en 2022. Elle entend aussi développer de nouveaux programmes d'accompagnement des retours à domicile (dits PRADO) qui devraient permettre d'éviter 70 millions d'euros de dépenses en 2019. Enfin 30 millions supplémentaires pourraient être économisés grâce à l'encouragement de nouvelles modalités de prise en charge qui favorisent le rétablissement précoce des capacités du patient après une chirurgie. L'objectif est aussi de gagner 90 millions en améliorant la pertinence du recours aux séjours en soins de suite et de réadaptation, dont le coût moyen s'élève à 5 112 euros alors qu'une prise en charge en ville s'élève en moyenne à 894 euros. Enfin, 20 millions d'euros peuvent être gagnés en substituant 40.000 journées à l'hôpital par de l'hospitalisation à domicile.

» LIRE AUSSI - Le nouvel hôpital privé de Dijon: optimiser le parcours de soins

● 1,38 milliard d'économies en améliorant la pertinence des prescriptions et des actes: l'Assurance-maladie entend économiser 160 millions en encourageant toujours plus la diffusion des médicaments génériques et des biosimilaires. L'objectif est également de gagner 175 millions d'euros sur les transports sanitaires, notamment en remplaçant 15% des trajets en ambulance par des transports assis professionnalisés, en augmentant de 20% les transports partagés, et en évitant des déplacements grâce au recours à la télémédecine. Autre poste important: les indemnités journalières versées aux patients en arrêts de travail où la Cnam espère gagner 100 millions d'euros, notamment grâce à la poursuite de la campagne d'accompagnement auprès des médecins forts prescripteurs qui devrait contribuer à réduire d'une journée chaque arrêt de travail. Par ailleurs 95 millions d'euros d'économies seront réalisés sur les actes de biologie et 120 millions auprès des paramédicaux en particulier kinés et infirmières.

» LIRE AUSSI - Les médecins prescrivent toujours plus d'arrêts de travail

 220 millions d'euros d'économies en renforçant la lutte contre la fraude et les abus en ville et à l'hôpital: cela reste une priorité alors que 270 millions d'euros de fraude ont été détectés et stoppés en 2017, un montant en hausse de 10% par rapport à 2016. Le bilan 2017 fait notamment ressortir une hausse du rendement des contrôles relatifs à la couverture maladie universelle complémentaire CMU-C (+55%), aux prestations en nature (+27%), et aux indemnités journalières (+22%).

 Éviter des dépenses à venir en développant la prévention: la Cnam multiplie aussi les efforts de prévention en matière de vaccination et de lutte contre le tabagisme ou la consommation d'alcool. Elle a également généralisé en 2018 le dépistage organisé du cancer du col de l'utérus. Autant d'actions qui visent à prévenir des dépenses futures.

 

2018

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Levothyrox : Merck de nouveau condamné à fournir l'ancienne formule ( Dauphiné libéré)
Posté par: admin le 08 juin

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Levothyrox : Merck de nouveau condamné à fournir l'ancienne formule

Photo d'illustration Julio Pelaez

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  • La cour d'appel de Toulouse a confirmé la décision du tribunal de grande instance, obligeant Merck à fournir l'ancienne version du Levothyrox à une vingtaine de patients qui s'étaient plaints des effets secondaires de la nouvelle formule.
 

Victoire pour les patients. Ce jeudi, la cour d'appel de Toulouse a de nouveau condamné le laboratoire pharmaceutique allemand Merck, qui produit le Levothyrox, à fournir l'ancienne formule de ce médicament contre la thyroïde à 25 patients de Haute-Garonne qui s'étaient plaints des effets secondaires de la nouvelle version, rapporte La Dépêche.

Cette obligation s'accompagne d'une astreinte de 10 000 euros par jour si Merck ne fournit pas l'ancienne formule.

"Cette décision va bien embêter Merck, parce qu'ils ont décidé de ne plus fabriquer l'ancienne formule. Ils vont donc devoir trouver une solution, parce que dès aujourd'hui, si un de mes clients va en pharmacie et qu'il n'y trouve pas de Levothyrox, le laboratoire a 48 heures pour lui en fournir, sinon il s'expose à 10 000 € d'astreinte par jour de retard et par patient", a commenté Me Jacques Lévy, l'avocat des plaignants.

Déjà condamné en novembre 2017

La cour d'appel confirme donc la décision prise en novembre 2017 par le tribunal de grande instance de Toulouse, dont Merck avait fait appel.

Le 14 novembre, le juge des référés de Toulouse avait condamné le laboratoire à fournir "par le biais des circuits de distribution et de commercialisation, sans délai" le produit ancienne formule aujourd’hui dénommé Euthyrox aux 25 patients de la Haute-Garonne qui avaient adressé une requête devant cette juridiction.

Merck a annoncé dans un communiqué sa décision de se pourvoir en cassation.

Me Jacques Lévy a également l'intention de déposer une nouvelle assignation en justice, visant à ce que les patients victimes d'effets secondaires avec la nouvelle formule du Levothyrox obtiennent une indemnisation.

2018

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Droit vers un Krach sanitaire ….( Syndicat UFML)
Posté par: admin le 07 juin

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Rappel news bioprat : constituez vous même un système de mesure de température frigos/congélateurs/ambiant
Posté par: admin le 05 juin

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Revalorisation des honoraires médicaux ( syndicat des medecins libéraux)
Posté par: admin le 01 juin

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2018

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Et si la démarche qualité était la mort de la qualité ? (JIM)
Posté par: admin le 01 juin

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Et si la démarche qualité était la mort de la qualité ?


Paris, le samedi 26 mai 2018 – Le malaise traversé par l’hôpital public, qui concerne tout autant la souffrance des professionnels de santé que la dégradation de la prise en charge des patients, occupe une place majeure non seulement dans les médias mais aussi dans les préoccupations du gouvernement. Pour y répondre, des pistes sont avancées, parfois présentées dans un verbiage qui trahit une certaine incertitude, voire une interdiction. On parle par exemple de "certification", de "procédures de contrôle", de "démarche qualité". Au-delà du fait que ces formules demeurent souvent creuses, de telles perspectives inquiètent. Si le diagnostic est partagé, le traitement divise. Faut-il réellement renforcer les "démarches qualité" et les "procédures" en tous genres pour guérir un hôpital qui semble déjà tant souffrir du carcan administratif ?

Une agonie de qualité

En guise de réponse, le docteur Laurent Vercoustre propose sur son blog Focale hébergé par Le Quotidien du médecin une anecdote éclairante. Le gynécologue obstétricien évoque la visite peu avant son départ à la retraite d’un inspecteur de la Haute Autorité de Santé (HAS) dans le cadre de « la phase 3 du processus d’accréditation » de son établissement, autant de termes dont le docteur Laurent Vercoustre reconnaît qu’ils le déconcertent. « Sa seule question fut : "et chez vous comment ça se passe pour les fins de vie ? ". Je le regardai éberlué, il me posait cette question, comme un inspecteur des ventes d’une grande surface aurait demandé à son vendeur si le dernier modèle d’écran plat se vendait bien. J’eus envie de lui dire que les patientes étaient très contentes de leur agonie et que si elles le pouvaient, elles reviendraient volontiers mourir dans notre service. Mais, je me contentai de lui répondre que notre problème était plus aux débuts de vie qu’aux fins de vie, je lui fis en effet remarquer qu’il se trouvait dans une maternité». Si l’inspecteur avait ainsi insisté sur cet aspect, c’est que la prise en charge de la douleur était alors l’item de référence de la HAS et que les inspections ne semblaient donc ne se faire qu’à travers ce prisme et le respect de « la magique échelle numérique, EVA ». Or, Laurent Vercoustre se souvient d’une patiente prise en charge quelques jours après le passage de l’inspecteur, souffrant de coliques néphrétiques au cours de sa grossesse. Elle avait déploré la mauvaise prise en charge de ses intenses douleurs. « J’allai voir son dossier, la douleur avait été soigneusement chiffrée et notée tout au long de son séjour. Nous avions bien exécuté les recommandations de la HAS, et en définitive pour notre charmant inspecteur, c’était bien là le plus important », observe-t-il.

Plus que des normes de qualité des hommes de qualité 

Pour Laurent Vercoustre, cet exemple est la démonstration de l’inadéquation entre les procédures standardisées de contrôle et la réalité du soin. Le praticien poursuit sa réflexion en considérant que par définition, la complexité humaine de la relation de soin empêche qu’elle puisse être résumable par des échelles et autres grilles à double entrée. « La démarche qualité imposée par la HAS représente une de ces monumentales impasses conceptuelles dans lesquelles notre société aime à se fourvoyer. Simplement parce qu’un soin ce n’est pas un objet. On ne contrôle pas la production de soins comme la production de voitures. La dérive qui veut que la qualité soit toujours quantifiable, est l’image de notre modernité qui prétend tout mesurer (…). Certes, on peut parfaitement recenser les gestes, les précautions d’asepsie, la conformité du matériel nécessaire pour poser une sonde à urine par exemple. Mais, dès qu’on donne au mot soin son sens le plus élevé, celui d’un acte impliquant la connaissance médicale et la relation de deux personnes, le médecin et son patient, on a à faire alors à un tout autre ordre de vérité » remarque-t-il. Bien plus certainement que des "normes qualité", ce sont les hommes de "qualité" pour reprendre l’expression du XVIIIème siècle qu’il est nécessaire d’encourager. « Seul un système capable de promouvoir les individus de valeur peut élever la qualité. Or c’est exactement le contraire qui se passe aujourd’hui à l’hôpital. Par ailleurs un soignant doit répondre de ses actes devant une personne et non à l’aune de normes. Personne devant laquelle, il est responsable de ses actes mais dont il attend aussi une reconnaissance », complète le praticien.

Une évaluation d’une trop stricte qualité ?

Les limites de la standardisation en médecine apparaissent également dans un court billet du Dr Jean-Claude Grange, auteur du blog Docteur du 16, qui fait l’énumération de différents résultats statistiques mettant en évidence l’absence de validation de nombreuses pratiques pourtant régulièrement appliquées en médecine, probablement en partie parce qu’elles échappent à la protocolisation et à la rigueur de certaines démarches d’évaluation. « Prasad et Cifu ont analysé 2044 articles parus dans le New England Journal of Medicine entre 2001 et 2010. Parmi les 1344 articles qui étudiaient une pratique médicale, 363 (27 %) concernaient des pratiques standards. 138 articles (38 %) confirmaient l'intérêt de ces pratiques. 146 articles (40,2 %) montraient que ces pratiques n'étaient pas plus efficaces ou pires que les précédentes ou que pas de traitement du tout. 79 articles (21,8 %) ne pouvaient conclure. Les auteurs en concluaient que seules 38 % des thérapies standards étaient efficaces ! », résume l’auteur de Docteur du 16. De tels résultats signalent les limites des arguments invoquant l’absence de validation scientifique pour rejeter certaines pratiques médicales (telle l’homéopathie, remarque Jean-Claude Grange) et rappellent la difficulté de l’évaluation de certaines approches.

Une réflexion de qualité à mener

Le refus de l’adoption de normes, notamment d’hygiène et de sécurité, ou d’une évaluation scientifique de l’efficacité ne peut cependant pas être la réponse à la constatation de ces dérives et de ces limites, sauf à vouloir renouer avec une médecine non fondée sur les preuves qui serait sans doute plus dangereuse que toutes les démarches qualité. Il apparaît cependant essentiel de s’interroger sur la pertinence de certains réflexes administratifs totalement déconnectés des réalités humaines, sur le risque de transformer un processus dont l’objectif est l’amélioration des soins en une doctrine dogmatique aveugle.

Pour explorer d’avantage le sujet vous pourrez relire les blogs de Laurent Vercoustre : http://blog.laurentvercoustre.lequotidiendumedecin.fr/2018/05/22/le-discours-qualite-une-farce-tragique/
Et de Jean-Claude Grange : http://docteurdu16.blogspot.fr/2018/05/la-medecine-minquiete-microfrictions-96.html

Aurélie Haroche

2018

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Un système pour voir les veines en Infra Rouge ( à raccorder à un PC)
Posté par: admin le 31 mai

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veinfinder.jpg

2018

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Là, on ne brandit pas la qualité !( Europe 1)
Posté par: admin le 11 mai

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L'immense majorité des personnes qui vous répondent

quand vous composez le 15 n'ont pas bénéficié de formation

 

 

Mort de Naomi :

comment sont formés les opérateurs du Samu ?

 18h37, le 09 mai 2018, modifié à 18h41, le 09 mai 2018
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Mort de Naomi : comment sont formés les opérateurs du Samu ?Photo d'illustration : Au téléphone, les assistants de régulation médicale doivent recueillir des informations et orienter les malades en fonction de l'urgence de leur état.@ AFP
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Le Samu est pointé du doigt après la mort de Naomi Musenga, 22 ans, dont l'appel de détresse a été sous-estimé et moqué par l'opératrice qui l'a reçu. Mais ces agents sont-ils bien préparés ?

Chaque année, plus 20 millions de personnes font appel au Samu en composant le 15. Autant de personnes qui passent d'abord par le standard, accueillies par ce que l'on appelle un ARM, un assistant de régulation médicale. C'est ce qui est arrivé Naomi Musenga, le 29 décembre 2017. Ce jour-là, souffrant de terribles douleurs au ventre, cette femme de 22 ans, mère de famille, est reçue par l'une des opératrices du Samu de Strasbourg, qui lui répond en se moquant et refuse de lui envoyer des secours. Naomi Musenga meurt quelques heures plus tard, victime d'un infarctus. 

"On ne peut qu'être effaré par le ton, le fond et la forme" de cet entretien, "qui ne répond absolument pas aux procédures et à ce que l'on enseigne dans les Samu", estime le docteur François Braun, président de l'association Samu Urgences de France, joint par Europe 1. Mais de quelle formation a réellement bénéficié cette opératrice du Samu ?

Un rôle essentiel de compréhension et d'orientation. Tout d'abord, il s'agit de bien définir ce métier, qui n'existe quasiment qu'en France. L'ARM n'est pas docteur lui-même, mais est pourtant le premier maillon de la chaîne de secours. Son rôle est de recueillir rapidement des données fiables sur l'état de la personne qui ne se sent pas bien, et de l'orienter vers la structure la mieux adaptée (médecin régulateur, SOS Médecins, pompiers, etc) en fonction de la gravité et de l'urgence de l'appel. Le tout en prenant en compte du stress, voire de la panique, qui peut envahir l'appelant, qu'il s'agisse de la personne en détresse ou d'un proche assistant à la scène. Calme et empathie sont donc de rigueur.

Actuellement, "entre 2.000 et 2.500 ARM sont en fonction dans les 104 Samu français", précise François Braun.

 

ENTENDU SUR EUROPE 1
L'immense majorité des personnes qui vous répondent quand vous composez le 15 n'ont pas bénéficié de formation
 

 

De très rares formations. Lorsqu'il écoute l'enregistrement de la conversation entre l'opératrice du Samu de Strasbourg et Naomi Musenga, Jean-Pierre Palka est sidéré, confie-t-il à Europe 1. Il dirige à La Madeleine, dans le Nord, l'une des seules formations au métier d'ARM en France. Depuis sa création il y a quinze ans, entre 20 et 25 opérateurs ont été formés chaque année. "C'est loin de pouvoir combler les besoins dans toute la France", fait-il remarquer. Mais surtout, cette formation spécifique d'un an (560 heures de cours théoriques et pratiques, couplées à des stages) n'est pas obligatoire pour les futurs professionnels. De fait, "l'immense majorité des personnes qui vous répondent quand vous composez le 15 n'ont pas bénéficié de formation. Ils sont simplement formés sur le tas", atteste le directeur. Certains ARM ont toutefois pu suivre une formation d'adaptation à l'emploi, dispensée par des médecins urgentistes. "Mais elle est bien plus courte que la nôtre", précise Jean-Pierre Palka.

 

Des mises en situation nécessaires. Moqueries, mépris, absence de considération et de discernement… L'opératrice du Samu qui a pris l'appel de Naomi Musenga, et qui a depuis été suspendue de ses fonctions à titre conservatoire par la direction des hôpitaux de Strasbourg, semble avoir manqué à ses devoirs. "Aucune des personnes que nous formons n'aurait pu répondre de cette manière", assure à Europe 1 Caroline Delbaere, formatrice principale au métier d'ARM au lycée Valentine-Labbé à La Madeleine. Les étudiants – souvent du personnel hospitalier en réorientation ou en reclassement - sont amenés à des ateliers de simulation, conduits par des ARM du Samu 59 et du Samu 62. Ceux-ci reproduisent des scénarios réels d'appels de personnes en détresse, en français ou en anglais, et évaluent leur prise en charge par les étudiants. "Ils doivent être toujours à l'écoute, rassurer l'appelant et aller à l'information nécessaire", précise la formatrice. Pour plus d'efficacité, ils disposent de "fiches réflexes" en fonction des situations médicales auxquelles ils sont confrontés, avec des questions spécifiques à poser.

Pour une réforme des formations. Surtout, complète Caroline Delbaere, ces futurs ARM doivent suivre des cours de psychologie et de techniques de communication, "sur la gestion du stress, la reformulation, l'adaptation". Des qualités qui permettent de distinguer, selon Patrick Pelloux, médecin urgentiste joint par Europe 1, "les vrais professionnels des autres". Sur BFMTV mercredi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a jugé de son côté que la mauvaise prise en charge de Naomi Musenga n'était "pas une question de moyens", mais "une question de formation, d'empathie, d'écoute."

Patrick Pelloux, par ailleurs président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), plaide pour "une réforme de la formation initiale, mais aussi de la formation continue". Une réforme qui "ne passera que par une hausse des moyens, du nombre de personnels et une revue des conditions de travail." Pour lui, "il faut qu'on ait au niveau des centres d'appels de secours les mêmes critères de qualité que ce que vous avez dans certains 'call-centers' pour répondre à des problèmes de cartes bleues".

En septembre 2017, un rapport d'information du Sénat sur les dysfonctionnements aux urgences dénonçait "un métier très difficile" exercé "par des personnes manquant d'expérience, quand ce n'est pas tout simplement d'une formation initiale". Les rapporteurs proposaient alors de mettre en place une formation initiale standardisée d'au moins deux ans, sanctionnée par la délivrance d'un diplôme obligatoire pour exercer ce métier. Un rapport qui, suite au drame de la mort de Naomi Musenga, bénéficiera peut-être d'un plus fort écho auprès du ministère de la Santé.

 

 

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2018

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Le système de santé est à bout de souffle", estime le président de l'ordre des médecins (JDD)
Posté par: admin le 29 avril

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Le système de santé est à bout de souffle", estime le président de l'ordre des médecins

 23h45 , le 28 avril 2018
PREMIUM

Le président du Conseil national de l'ordre des médecins, Patrick Bouet, tire la sonnette d'alarme dans une interview au JDD. Il estime que le "système est à bout de souffle".

 
Une interne urgentiste à Quimper (Bretagne). (Olivier Jobard/ M.Y.O.P)
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De la colère mise en mots. Depuis son accession à la tête du Conseil national de l'ordre des médecins en 2013, Patrick Bouet ausculte le système de santé. Il recueille les doléances des soignants, souvent proches du burn-out, mais aussi celles de patients remontés contre les déserts médicaux ou l'attente aux urgences. Dans un ouvrage qui paraît mercredi, le généraliste livre son inquiétant diagnostic : l'impératif de réduction des dépenses serait la seule véritable boussole de nos dirigeants politiques. Le propos, accusatoire, surprendra dans la bouche du président d'une institution réputée pour sa frilosité. Mais Bouet rappelle que l'ordre vichyste a été refondé par de Gaulle à la Libération et que le Général lui avait donné pour mission d'assurer l'accès au soin de tous. Dans son essai, le docteur Bouet propose aussi quelques remèdes : la construction de projets collectifs ancrés dans les territoires et des investissements financiers massifs. Interview.

Lire aussi : Macron va faire des annonces pour la santé, mais pas de grande réforme en vue

 

 

 

2018

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Les ARS Provence condamnées pour validation de montages litigieux ( Le Quotidien.fr)
Posté par: admin le 19 avril

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Des montages litigieux?

Ce n'est pas possible !

Mais que c'est étonnant !!!

Article  en ligne en cliquant ici 

Financiarisation des laboratoires : le Syndicat des biologistes remporte une bataille

Marie Foult
| 17.04.2018
 
  • Financiarisation des laboratoires : le Syndicat des biologistes remporte une bataille

    By Marie Foult

Crédit Photo : S. ToubonZoom

Le Syndicat des biologistes (SDB) a gagné une manche contre le groupe Cerba Healthcare, réseau international de laboratoires de biologie médicale. Dans un jugement rendu le 29 mars, le tribunal administratif de Marseille a donné raison au syndicat en annulant une série de décisions prises par l'agence régionale de santé (ARS) PACA.

Ces 11 décisions – prises entre 2015 et 2016 – autorisaient, à l’occasion d’une fusion avec un cabinet de biologie médicale, le fonctionnement du laboratoire multisite exploité par Biotop Développement (aujourd’hui Cerballiance Provence).

Dès 2015, le SDB avait déposé une requête à l'encontre de la première décision, estimant qu'elle validait une opération de fusion réalisée en violation des règles de détention du capital dans les cabinets de biologie médicale. La réforme de la biologie médicale de 2013 prévoit en effet que plus de la moitié du capital social d'une société d'exercice libéral doit être détenue par des biologistes médicaux exerçant dans la société.

Pugnacité

Le juge administratif donne finalement raison au syndicat, considérant notamment que les règles de la loi de 2013 n'ont pas été respectées par le laboratoire lors de la fusion. Cela ne permettait donc pas à l'ARS d'autoriser cette fusion, estime le tribunal.

L'arrêt « vient conforter plusieurs années d’efforts et de pugnacité », se félicite le SDB. « Il est de notre devoir de mener ce combat du respect de la loi par tous, même contre des groupes puissants, analyse François Blanchecotte, président du SDB. Il n’est pas acceptable que, depuis des années, des montages juridiques litigieux permettent à certains acteurs de contourner le texte et l’esprit même de la loi de mai 2013. »

L’application de la décision d’annulation est différée de six mois pour permettre à Cerballiance Provence de régulariser la situation. L’ARS PACA est condamnée à verser 3 500 euros au SDB (au titre des frais d’avocats).

2018

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Quand une caste décrète ce qui est l'avenir du secteur médical. (article du JDD)
Posté par: admin le 09 avril

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Quand une caste décrète ce qui est l'avenir du secteur médical.

La médecine est un art, pas un produit industriel.

Même si cet art emprunte par moment des voies techniques ou industrielles, ce n'est que pure folie que de croire et faire croire à une société qui se" boboise "que, parce maintenant on prends son rendez-vous depuis son téléphone portable, soigner se résume désormais à : " je clique" .

Il semble qu'aucun décideur auquel fait allusion cet article n'appartienne au corps médical et de sache ce qu'est la rencontre et le soin au patient, ce qui ne l'empêche pas de décréter ce que sera demain la vérité pour ce secteur .
Ils brandissent pour se crédibiliser aux yeux des politiques, des économies et une rationalisation des soins dans un pays où pourtant les tarifs de santé sont parmi les plus bas des pays industrialisés, et la rationalisation poussée déjà jusqu'à l'absurde...
En faisant croire aux bobos urbains et autres hypsters cocoonés dans leur tablettes 4G, que d'avoir les résultats de sa radio  ou ses analyses sur son portable c'est le must, ils ne feront qu' éloigner la médecine de son but essentiel : l'humain.

Imaginez le résultat: un médecin qui n 'a plus le patient devant lui , mais une suite de fichiers PDF, JPEG et MP3, et le patient au bout du fil lui demandant de faire le diagnostic illico...
Imaginez le climat anxiogène provoqué par cette technicité qui cherche à réduire le geste médical, et et d'un patient qu'on a convaincu que la médecine c'était "je clique" .


Ce qui aboutira paradoxalement à une multiplication d'examens complémentaires, une répétition des contrôles, à l'opposé des espérances financières brandies qu'une simple visite conventionnelle aurait évitées...

 lisez l'article du jdd ci dessous:

La santé, un secteur en pleine révolution

 20h00 , le 7 avril 2018

LES MATINS DE L'ECO – Réunis au siège de OnePoint à Paris, chefs d'entreprise et acteurs de l'économie ont débattu jeudi 29 mars de la santé de demain. Une discussion animée par Rémy Dessart, rédacteur en chef au JDD, et Valérie Hoffenberg, présidente du Connecting Leaders Club, co-organisatrice de l'événement.

Thibault Lanthier (Mon Docteur), Kiryakos Chebel( Accenture), Valérie Hoffenberg (CLC), Jacques de Peretti (Axa France), Rémy Dessarts (Le JDD), Cécile Morvan (Proximité e-Santé) et Vincent Champain (GE Digital Europe).

Thibault Lanthier (Mon Docteur), Kiryakos Chebel( Accenture), Valérie Hoffenberg (CLC), Jacques de Peretti (Axa France), Rémy Dessarts (Le JDD), Cécile Morvan (Proximité e-Santé) et Vincent Champain (GE Digital Europe). ( Erez Lichtfeld)
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A quoi ressemblera la santé de demain? De la prise de rendez-vous à l'acte médical, l'innovation numérique transforme toutes les étapes du parcours de soins et notre rapport à la santé s'en trouve bouleversé. Un progrès qui nourrit de grandes perspectives mais suscite aussi des craintes. S'ils insistent sur la nécessité d'encadrer les nouvelles pratiques, les invités des Matins de l'économie veulent voir dans ces innovations un pas en avant. "Les technologies provoquent des révolutions en matière d'amélioration des soins qui dépassent les fantasmes et les craintes qui existent, estime Vincent ­Champain, directeur général de GE Digital ­Foundry Europe. On va mieux outiller les médecins, qui, en gagnant du temps sur le diagnostic, pourront se concentrer davantage sur les soins."

Il assure que l'innovation technologique ne remplacera en rien l'humain mais générera un "médecin augmenté" capable de répondre à de nouvelles problématiques. "La technologie va permettre de réduire considérablement le coût global des soins", souligne Kiryakos Chebel, directeur exécutif santé chez Accenture. Comme les autres intervenants, il note que la santé connectée va permettre de développer la prévention, un aspect sur lequel le gouvernement a insisté fin mars en dévoilant son plan dans le domaine.


Le rôle moteur du secteur privé

Les opportunités offertes par Internet décuplent les offres à distance, à commencer par la prise de rendez-vous, un secteur dans lequel le site MonDocteur est un pionnier en France. "Nous avons déjà géré 50 millions de consultations en quatre ans", explique Thibault Lanthier, cofondateur et directeur général du site. Le patient redevient acteur de sa santé et peut interagir différemment avec son médecin. Il assure que la prise de rendez-vous n'est qu'une "porte d'entrée" dans ce secteur en plein essor. "On n'est qu'au début de cette révolution numérique. La téléconsultation sera une autre étape, une autre façon de parler avec son médecin. Il existe un certain nombre d'actes pour lesquels il sera plus simple de voir son médecin sur son smartphone ou sa tablette que via une consultation physique pas toujours nécessaire."


Pour le PDG d'Axa France, Jacques de Peretti, le secteur privé doit jouer un rôle moteur dans cette révolution en apportant son "agilité". Son entreprise a déjà développé un système de consultations médicales par téléphone accessible 24 h/24 et 7 j/7, un service complémentaire au suivi par le médecin traitant. "Nous déployons aussi chez nos clients, en partenariat avec H4D, des cabines de téléconsultation qui permettent de faire un bilan de santé de façon autonome accompagné d'un didacticiel qui offre la possibilité de réaliser jusqu'à 12 examens médicaux à distance", assure-t‑il. Une façon de lutter contre l'engorgement des services d'urgence et les déserts médicaux. "Pour répondre à certaines carences de la santé au travail, nous travaillons avec la start-up Padoa, qui, grâce à une ­plateforme technologique innovante, permet aux équipes médicales d'y voir plus clair sur le diagnostic santé des collaborateurs et d'élaborer des plans de prévention ciblés", détaille Jacques de Peretti.

Rassurer médecins et usagers

Des projets qui se heurtent trop souvent aux contraintes du terrain : peu de coordination entre les différents acteurs, manque de formation des personnels de santé et crainte des usagers vis‑à-vis de ces nouvelles méthodes. Cécile Morvan, créatrice du collectif Proximité e-santé, résume le problème à travers un exemple : "Les objets connectés pourraient permettre de faciliter un suivi médical à distance. Mais il faut qu'ils soient remboursés par la Sécurité sociale pour se répandre et que les médecins les utilisent. Il faudrait également que des sessions de formation à la e-santé existent dans les facultés de médecine. Il faut mobiliser tout le monde."


"C'est un secteur complexe tant au niveau des acteurs que des enjeux. La seule façon d'avancer est d'être pragmatique, souligne Thibault Lanthier. Tant qu'on ne forme pas les médecins et leurs secrétaires pour utiliser les objets connectés et faire de la téléconsultation, ça ne marchera pas, c'est un prérequis indispensable." "On ne peut pas demander aux médecins de faire des efforts supplémentaires pour utiliser les nouvelles technologies. Il faut apporter une aide et non pas une charge administrative ou technologique de plus", abonde Kiryakos Chebel.

L'autre défi à relever est de rassurer les patients. Si les data et l'intelligence artificielle peuvent améliorer la prévention et les soins, elles sont aussi source de méfiance. Pour Thibault Lanthier, il ne faut pas perdre plus de temps : "Il y a un cadre réglementaire clair sur les données et les patients n'en ont pas tellement peur. Ils sont favorables au partage de leur dossier médical en ligne avec leur médecin via des plateformes dédiées et sécurisées." Jacques de Peretti se veut également rassurant : "Il existe déjà une muraille de Chine entre les données privées des patients et notre activité en tant qu'assureur." "La data, c'est de l'intelligence artificielle qui nous sert à alimenter des outils technologiques, c'est un vecteur d'épidémiologie colossal, rappelle Philippe Dabi, PDG du groupe Bioclinic. On est en train de se protéger avant même d'avoir tenté d'utiliser cet outil!"


"Mettre le numérique au service des médecins"

Thibault Lanthier, cofondateur et directeur général de MonDocteur

Comment fonctionne le site MonDocteur?
Nous avons deux cibles. Les patients, d'une part, qui peuvent prendre ­rendez-vous en ligne avec un médecin et gérer leur parcours de soins à travers un tableau de bord qui s'assimile à un carnet de santé numérique. Et nous nous adressons aux médecins, d'autre part, en mettant à leur disposition un logiciel qui leur permet de gérer leurs consultations et toutes les relations avec leurs patients et leurs confrères. Ils peuvent mettre plusieurs types de documents à disposition du patient : des ordonnances, des comptes rendus de consultation, des résultats d'analyses, etc.

Quelles sont les nouveautés que vous venez de mettre en place?
Notre ambition est de révolutionner la santé en facilitant l'échange d'informations entre le patient et son médecin et entre les médecins également. Nous avons développé de nouvelles fonctionnalités pour permettre au patient de mieux suivre sa santé au quotidien, d'accéder aux documents que lui transmet son médecin, de déposer des documents en ligne. L'objectif est de pouvoir y accéder de n'importe quel terminal pour pouvoir emmener partout ce carnet de santé en ligne et y donner facilement accès au médecin.

A quoi doit ressembler la santé de demain?
Il faut mettre le numérique au service des médecins. Il faut que tout soit plus simple, plus proche et plus humain. Ce doit être une médecine dans laquelle le patient a facilement accès à l'ensemble de ses données et peut interagir avec son médecin.

2018

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Tarifs pour les non- résidents canadiens
Posté par: admin le 10 mars

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Suicide d'une technicienne de laboratoire (humanite.fr)
Posté par: admin le 09 mars

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Suicide au travail. Michelle, victime de la précarité

SYLVIE DUCATTEAU
MERCREDI, 7 MARS, 2018
L'HUMANITÉ
Après un long arrêt maladie, Michelle avait travaillé trois mois à l’hôpital Tenon à Paris 20e, son dernier lieu de travail à l’AP-HP. Fred Tanneau/AFP
Après un long arrêt maladie, Michelle avait travaillé trois mois à l’hôpital Tenon à Paris 20e, son dernier lieu de travail à l’AP-HP. Fred Tanneau/AFP
 

Michelle était technicienne de laboratoire à l’AP-HP. Elle s’est donné la mort, vendredi matin, dans les locaux de la médecine du travail, où elle avait rendez-vous.

Michelle avait prévenu. Dans un dernier courriel posté mardi 27 février, la jeune technicienne de laboratoire, âgée de 35 ans, avait annoncé son geste fatal : « Le 1er ou le 2 mars prochain devrait avoir lieu un événement tragique pour moi au siège de l’AP-HP » (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). Elle enjoignait aux destinataires de prendre contact les uns avec les autres afin de prévenir les médias, « pour que mes tentatives de suicide à cause des conditions de travail et du harcèlement de travail (sic) au Kremlin-Bicêtre ne restent pas lettre morte », dénonçait-elle sans aucune ambiguïté. Et d’ajouter : « Je vous en prie, que je ne reste pas un cas isolé ! » Vendredi matin, profitant d’un rendez-vous avec un psychologue dans les locaux de la médecine du travail située à l’Hôtel-Dieu, à Paris, elle s’est donné la mort.

Rien n’y a fait. Ni l’obtention d’un statut de stagiaire au sein de l’AP-HP, en mars dernier, qui ouvrait la voie à son recrutement définitif après une dizaine d’années à cumuler les contrats de courte durée. Ni le soutien du responsable de la CGT de l’hôpital Robert-Debré, où elle avait travaillé. Ni celui de son avocate Me Sylvie Le Toquin, qui s’apprêtait à déposer plainte contre l’AP-HP pour harcèlement moral. Et pour qui les raisons professionnelles du suicide de sa cliente ne font aucun doute. « Je fais très peu de procès en harcèlement, d’abord parce que nous en perdons beaucoup. Mais là, j’avais tous les arguments en main », souligne Me Le Toquin. Pour l’avocate, Michelle a été « broyée » par la machine administrative. « Plus vous entrez dans la profondeur de son dossier, plus vous voyez qu’elle tombe », explique-t-elle.

Une gestion calamiteuse de ses salaires, amputés de « trop-perçus »

À quoi s’est heurtée la jeune technicienne de laboratoire ? D’abord, à l’incertitude du lendemain, permanente, provoquée par les silences de l’administration sur le renouvellement ou non de ses contrats de travail. Des contrats courts (d’un à trois mois, selon les règles de la fonction publique hospitalière), qu’elle a multipliés dans cinq hôpitaux parisiens : Trousseau, Cochin, Robert-Debré, Bicêtre et Tenon en dernier lieu. Son dossier administratif restant parfois en souffrance d’un établissement à l’autre, cela a entraîné une gestion calamiteuse notamment de ses salaires, amputés de « trop-perçus » ou du paiement des heures supplémentaires aboutissant à « un imbroglio de plus en plus incompréhensible dans lequel elle se perdait », commente son avocate.

En 2016, la contractuelle avait fait condamner l’AP-HP pour préjudice d’exécution dommageable du contrat de travail. La jeune technicienne peinait alors à obtenir le paiement de cinq heures supplémentaires. Dans la foulée, elle avait été recrutée par l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. « J’avais des CDD avec tacite reconduction mais je n’avais pas de document écrit, de “contrat express”. Je travaillais sans contrat. Et plus personne ne me disait rien », racontait Michelle il y a quelques jours. Comme le confirme l’AP-HP dans son communiqué, c’est au lendemain de l’annonce qu’il était mis fin à son contrat qu’elle a attenté pour la première fois à sa vie. Un geste suicidaire qui n’a pas été reconnu comme accident du travail, la privant de salaire. Après un long arrêt maladie et l’échec de sa reprise d’activité, Michelle n’a tenu que trois mois à l’hôpital Tenon, puis ce fut la cassure. L’AP-HP assure avoir pris toutes les dispositions pour éviter le pire. Un CHSCT extraordinaire est convoqué ce jeudi à 11 heures à la demande de la CGT. Ces deux derniers mois, cinq salariés de l’AP-HP se sont donné la mort. Deux sur leur lieu de travail.

Lire le communiqué de l'Usap-CGT

Journaliste
 
2018

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Dans les professions médicales, la souffrance est de plus en plus présente
Posté par: admin le 07 mars

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Téléchargez gratuitement le logiciel QUALILABO et inscrivez vous à BIOPRAT en 2018
Posté par: admin le 22 février

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Le syndicat BIOPRAT   défend des valeurs éthiques  associatives et confraternelles, et non des valeurs marchandes. Dans cet esprit qui est souvent celui de la majorité des autres  professions santé, Il met en ligne gratuitement  le logiciel Qualilabo.

Ce logiciel  se présente sous forme de pavés dans lesquels il est possible d’associer les documents et informations par catégorie. Ce logiciel est sécurisé à différents niveaux (opérateur, temps d’inactivité) et permet de regrouper tous les documents dans un fichier unique exportable en Excel. Il est totalement paramétrable et modifiable à partir des modèles déjà présents qui servent d’exemple et de compréhension.

Sur le site Internet bioprat rubrique forums a été mis en place un forum pour ceux qui ont des difficultés avec ce logiciel.

 

Ce logiciel a été entièrement financé par les cotisations des adhérents de notre syndicat. Conformément  l’éthique que nous voulons défendre, vous pouvez le télécharger gratuitement, comme tous ceux  présents aussi dans la liste.

Ce logiciel  montre qu’on peut faire de la qualité de  façon désintéressée et associative, à la manière de beaucoup d’autres professions.

Il montre aussi combien Il est important de continuer à  nous aider    en renouvelant vos cotisations et vos dons  pour 2018.

 

Vous en voyez   les résultats…

 

 

Téléchargement ICI

 

2018

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La journaliste Nicole FERRONI alerte les réseaux sociaux sur la reforme de la biologie
Posté par: admin le 19 février

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Pour la première fois une information décrivant la réalité de la situation dégradée provoquée par la réforme de la biologie a été envoyée massivement  à 6 millions d'auditeurs à un moment de grand écoute sur FI le mercredi 14 février en présence de la ministre de la santé.Ces  informations, nouvelles pour la majorité des journalistes présents, complètement ignorées par eux jusque là, on suscité leur  curiosité ( enfin!) .

 
Le  discours de cette habituée des alertes, est  complètement différent des poncifs et attaques dénigrantes dont nous étions habitués, par des journalistes qui ne se donnaient pas la peine de faire un véritable travail d'investigation .
Cette situation  était souvent perçue comme une fatalité inexorable contre laquelle on ne pouvait lutter. 
Et bien, non.
Aussi ce résultat  représente pour notre syndicat comme notre profession  une grande victoire, et peut être  un changement de perception .
Cette  journaliste d'autre part alerte les réseaux sociaux sur cette réforme : lire les commentaires sous sa vidéo FB qui, à ce jour a été vue, à elle seule,  ( en plus du premier passage le mercredi 14 février 2018 )   1.2 millions de fois.
Regardez-bien les commentaires postés sous la vidéo et faites -les défiler, ce n'est pas très évident sur FB mais on y arrive . 
 

 

2018

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Communiqué de presse Le syndicat Bioprat alerte la ministre de la Santé sur le danger sanitaire engendré par la réforme de la biologie médicale
Posté par: admin le 16 février

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cliquez ici pour lire

2018

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La journaliste Nicole FERRONI alerte sur la réforme de la biologie médicale
Posté par: admin le 14 février

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2018

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CPresse suite au rapport de la cour des comptes sur l'assurance maladie (UFML)
Posté par: admin le 29 novembre

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Le rapport de la Cour des compte sur l’avenir de l’assurance maladie est une bombe à fragmentation qui, si elle était utilisée détruirait notre système de santé, sans laisser la moindre issue de secours.

Brandir une fois de plus le conventionnement sélectif alors qu’il n’y a plus ni heliotropisme pour les installations (Toulouse est un déserts en devenir) ni territoire spécifique pour les déserts médicaux ( Paris est le premier désert médical du territoire) montre une fois de plus le retard des sages de la rue Cambon.

Parler de conventionnement sélectif, d’encadrement et de recertification sanctionnante jusqu’à l’interdiction d’exercice, de mise en reserve prudentielle pour faire entrer en force les médecins dans un fléchage économique de leur exercice, prouve l’éloignement des responsables qui ne tiennent en rien compte des drames vécus par les Français.

Vouloir encadrer plus, créer une nouvelle agence assurément dispendieuse (les agences existantes coutent 40 milliards chaque année à la nation) est l’image même de la volonté de poursuivre et d’accélérer la même politique qui a entrainé l’apparition des déserts médicaux et la fragilisation hospitalière.

Forcer, encadrer, sanctionner, soumettre n’est pas une politique digne de la France.

L’UFML Syndicat dénonce un rapport passéiste entre année 80 et mandature ministérielle précédente ou il n’est fait nulle proposition face à la tempête technologique qui s’annonce par les newtech et les NBIC IA et autre medecine algorythmique.

La France mérite mieux qu’un rapport qui prétend orienter le système sanitaire au travers d’un modèle de pensée situé entre archaisme et dirigisme , entre minitel et maitrise comptable .

L’UFMLs appelle à des états généraux de la santé et à une gouvernance partagée entre patients soignants et administration.

Dr Jérôme Marty
Président UFMLS

 

2017

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Un quart des salariés français sont en «état d'hyperstress» ( le figaro)
Posté par: admin le 27 novembre

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Un quart des salariés français sont en «état d'hyperstress»

Un quart des salariés français sont en «état d'hyperstress»

INFOGRAPHIES - Une étude souligne la disparité du niveau de stress suivant les secteurs d'activité, et précise les facteurs qui génèrent de l'anxiété. En cause : le manque de temps ou d'autonomie, mais aussi l'impolitesse ou encore le sentiment d'inutilité.

Appuyer là où cela fait mal. Le cabinet Stimulus, spécialisé dans les thèmes du bien-être au travail, publie une étude sur les niveaux de stress des Français salariés, et les facteurs qui en sont responsables. Avec un chiffre choc, 24% des salariés sont en situation d'«hyperstress», avec un risque de répercussions sur la santé. Le document, révélé ce matin par franceinfo, est le résultat de quatre ans d'analyse: le cabinet a sondé 32.137 employés de toute qualification, dans 39 entreprises différentes représentant des secteurs d'activité variés*. Plus grave encore, l'étude indique que 6% des salariés sont en dépression tandis que 29% des salariés présentent un niveau dépressif élevé (manifestations dépressives importantes ou probabilité de pathologie).

Pour tempérer ces constats alarmistes, l'étude souligne néanmoins que plus de la moitié (51%) du panel connaît «peu de stress» au travail.

» LIRE AUSSI - Pénicaud et Buzyn lancent une mission sur la santé au travail

Les niveaux de stress dépendent du secteur d'activité

Les femmes sont globalement plus touchées par cet état d'hyperstress que les hommes. Et si les cadres sont autant touchés que les non-cadres, le niveau de stress varie en revanche en fonction des secteurs d'activité. Les secteurs les plus à risque sont ceux de «la santé humaine et des actions sociales», avec 42% de salariés mettant leur santé en danger pour améliorer celle des autres. Viennent ensuite les «arts, spectacles et activités récréatives» (31% d'hyperstressés), les services en général (29%) et les «activités financières et d'assurance», avec 28% de salariés au plus haut niveau de stress.

Les secteurs les moins touchés? Le commerce en général, la production et distribution d'eau, l'assainissement, la gestion des déchets, l'industrie manufacturière connaissent moins de risques, avec 21% d'hyperstress, la palme de la quiétude revenant au secteur «transports et entreposage» avec 20% de stressés «seulement».

» LIRE AUSSI - Dopage et travail: les professionnels de la santé s'alarment

Sur le plan générationnel, la tranche d'âge la plus atteinte par le stress est celle des 40-50 ans, chez qui on retrouve également la plus forte fréquence des burn-out et suicides au travail. La moins touchée est celle des plus jeunes: meilleure résistance, inconscience ou déresponsabilisation, l'étude ne livre pas les raisons de cette préservation relative.

Sentiment d'inutilité, impolitesse... Les facteurs qui stressent les salariés

L'étude va plus loin et présente les facteurs précis à l'origine du stress et des risques de dépression. Les «exigences liées au travail» arrivent en tête: le fait de «devoir traiter des informations complexes et nombreuses» et bien sûr, le manque de temps influent sur environ deux tiers des salariés, et avec un impact fort sur le niveau de stress. Car l'étude fait en effet une différence entre la fréquence d'une source de stress (si elle est peu ou très répandue au sein du panel), et sa force (peu ou très stressant). Le manque de soutien moral au travail touche par exemple un tiers des salariés, et lorsqu'il est ressenti, il augmente très fortement le niveau de stress. Même chose pour la mauvaise ambiance, et le sentiment d'inutilité face du travail accompli. Le fait d'«être en contact avec des gens impolis», qui ne touche heureusement que 21% des salariés, génère un très fort stress.

2017

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Gérald Darmanin dévoile son plan contre la bureaucratie (JDD)
Posté par: admin le 26 novembre

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 cliquez ici pour lire en ligne sur le site du jdd

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Gérald Darmanin dévoile son plan contre la bureaucratie

 23h30 , le 25 novembre 2017, modifié à 18h51 , le 26 novembre 2017

Gérald Darmanin dévoile dans une interview au JDD les contours de son projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance.

 
Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. (Bernard Bisson pour le JDD)
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Pour Gérald Darmanin, il s'agit de "l’un des textes les plus importants du quinquennat". Son projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance est présenté ce lundi en Conseil des ministres. "Il crée le droit à l’erreur, qui est un principe philosophique mais aussi très pratique, et porte une série de mesures emblématiques d’une nouvelle conception de l’action publique pour remettre de la confiance dans les relations entre les Français et leurs administrations : la bonne foi doit profiter à l’usager et à l’entreprise", résume le ministre de l'Action et des Comptes publics dans cette interview au JDD.

Votre projet de loi pour un Etat au service d'une société de confiance est présenté ce lundi en Conseil des ministres. Quel est son objectif?
Notre pays se transforme. Le gouvernement a engagé une transition à la fois écologique, économique, fiscale… Après le budget et le Code du travail, le Plan climat, à la demande du président de la République, la troisième transformation que nous portons est celle de l'action publique. Dans notre histoire, la puissance publique a été un formidable moteur de progrès pour tous nos concitoyens : il nous faut aujourd'hui transformer notre ­administration pour qu'elle le soit toujours plus. La première pierre de cet édifice est le projet de loi que nous présentons lundi en Conseil des ministres. Il crée le droit à l'erreur, qui est un principe philosophique mais aussi très pratique, et porte une série de mesures emblématiques d'une nouvelle conception de l'action publique pour remettre de la confiance dans les relations entre les Français et leurs administrations : la bonne foi doit profiter à l'usager et à l'entreprise.

Lire aussi : Démarches administratives, ces 18 mesures qui peuvent changer votre vie

Le principe de la "bienveillance"

Pour l'Administration, c'est une petite révolution…
Sur le terrain, je sais que beaucoup d'agents publics ont déjà à cœur d'accompagner les usagers, de renseigner les contribuables, de conseiller les entreprises. Ce qui leur manquait, c'est un soutien qui vienne d'en haut et un cadre pour leur permettre de conduire cette logique jusqu'au bout. C'est l'objet de ce projet de loi qui traduit les engagements de la majorité parlementaire, en premier lieu le droit à l'erreur, qui est un véritable changement de paradigme. Le premier principe qui doit désormais guider l'Administration, c'est la bienveillance : si vous vous êtes trompé, ce sera désormais à l'Administration de démontrer que vous n'êtes pas de bonne foi. Evidemment, le droit à l'erreur n'est pas une licence à l'erreur. Il ne vaut pas dans les cas de fraude ou d'atteinte à la sécurité ou à la santé publiques! Dans toutes les autres situations, il aura des traductions très concrètes.

Objectif : lever la peur de la sanction, qui décourage les bonnes volontés.

Par exemple?
Prenons le cas d'un salarié qui donne en parallèle des cours à l'université et se rend compte qu'il a oublié de déclarer une partie de ses revenus. S'il le signale lui-même à l'administration fiscale, elle répondra "faute avouée à moitié pardonnée" : les intérêts de retard dus seront divisés par deux et il n'aura plus de pénalités. C'est du bon sens! Les entreprises pourront, quant à elles, demander à n'importe quelle administration de bénéficier d'un contrôle, pour s'assurer qu'elles respectent les procédures, sans risque de sanction aggravée. Quand j'étais maire, j'ai connu des patrons de PME qui avaient offert des chèques-cadeaux à Noël à leurs salariés sans remplir toutes les obligations nécessaires. Désormais, ils pourront demander conseil à l'Urssaf pour éviter des pénalités. Et dans ce cas, il y aura bienveillance de l'Administration. C'est cela, la société de confiance. Autre exemple : l'inspection du travail pourra désormais donner un avertissement au lieu de sanctionner tout de suite. Le projet de loi crée ce carton jaune avant le carton rouge. Avec un objectif : lever la peur de la sanction, qui décourage les bonnes volontés.

La simplification, est-ce aussi moins de paperasses et de normes?
Nous allons lutter contre la surtransposition des directives européennes. En France, nous avons une grande spécialité, que n'ont pas les Allemands, par exemple : nous ajoutons aux textes européens des normes nationales! Il faut revenir à un principe simple : appliquer exactement ce que font aussi nos partenaires européens, ni plus ni moins. Par exemple, aujourd'hui, les petites entreprises doivent rédiger tous les ans un rapport de gestion envoyé à l'Administration. Cela concerne 1,3 million d'entreprises et pèse pour 270 millions d'euros sur notre économie! On a prétendu que c'était l'Europe qui nous l'avait imposé. C'est faux. Nous allons donc l'abroger. A chaque nouveau texte, on fera ce travail d'introspection : ce qui est en trop sera supprimé. Et dès qu'on prend un décret, en dehors des textes imposés pour la mise en œuvre d'une loi, deux autres doivent disparaître conformément à la circulaire du Premier ministre.

Zéro papier dans toute l'Administration d'ici à la fin du quinquennat.

Le texte aurait dû être présenté avant l'été. Pourquoi a-t-il pris du retard?
La première version a été élaborée en trois semaines. Le président de la République a souhaité que le texte soit le plus fort possible. Nous avons pris trois mois de plus pour être dans l'hyperconcret et consulter largement, ce qui est particulièrement novateur : nous avons sollicité une personnalité qualifiée, Thierry Tuot, et associé une quinzaine de parlementaires à l'élaboration du projet de loi, notamment la charte principielle. Le nouveau texte comporte une quarantaine d'articles qui seront présentés d'ici au printemps au Parlement. Je serai vigilant concernant le "service après-vote" : j'installerai un comité de suivi qui se réunira une fois par mois pour contrôler sa mise en œuvre. C'est sur l'application qu'il faudra mettre toute notre énergie! Tout cela est un art d'exécution.

Lire aussi : Gérald Darmanin, ministre en marche

Vous n'êtes pas le premier à promettre un choc de simplification. Thierry Mandon et Alain Lambert s'y sont aussi employés…
Certes, ils se sont beaucoup investis, mais ils n'avaient sans doute pas le soutien au plus haut niveau de l'Etat pour y parvenir réellement. Vous savez, simplifier, ça n'est pas si simple. J'ai la chance d'être à la fois le ministre des agents publics, qui seront les premiers acteurs de cette transformation, et celui des Comptes publics, qui permettront que l'on se donne les moyens de notre ambition. Nous allons mobiliser 1,5 milliard d'euros sur cinq ans pour former les agents publics à cette nouvelle posture de conseil et d'accompagnement, car le changement doit entrer dans les textes mais surtout dans les têtes.

Le changement doit entrer dans les textes mais surtout dans les têtes.

Les Français ne peuvent-ils pas être sceptiques?
Il y a un grand paradoxe : les Français aiment leur service public mais ils n'aiment pas toujours leur Administration. Je serai fier de ce que j'aurai fait si j'ai diminué le niveau de la fiscalité et des dépenses ­publiques et si j'ai mis en place une Administration de la confiance et de l'accompagnement. Sortir de la défiance et du contrôle pour choisir la bienveillance, c'est une hygiène de vie : comme le sport, il faut s'y mettre, et après on ne peut plus s'en passer! J'ai conscience de porter l'un des textes les plus importants du quinquennat.

Simplifier, est-ce un gain pour l'Etat?
Savez-vous que, chaque année, 150 millions de feuilles A4 de pièces administratives sont échangées entre l'administration fiscale et les collectivités locales? Eh bien, l'objectif du gouvernement, c'est zéro papier dans toute l'Administration d'ici à la fin du quinquennat. La numérisation, la dématérialisation, la simplification… Ces pratiques doivent faire gagner du temps et de l'argent à tout le monde, y compris à la puissance publique. Je souhaite que cet objectif rassemble largement, notamment lors du débat parlementaire.

SUR LE MÊME SUJET :
2017

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L’accréditation trop lourde et sans lien avec la qualité des soins selon 1250 biologistes libéraux (EDP biologie)
Posté par: admin le 09 novembre

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ACCRÉDITATION

 
Biologiste infos
Crédit photo : SDB

À la suite à d’une enquête indépendante menée sur le ressenti des biologistes médicaux libéraux concernant l’accréditation telle qu’elle se pratique dans les laboratoires privés, une tendance se fait sentir : l’accréditation telle qu’elle est conçue aujourd’hui est considérée « à la fois comme trop lourde pour les biologistes médicaux et sans réel impact sur la qualité des soins pour les patients. »

« Près de dix ans après le début du processus [d’accréditation] NDLR, le bilan est largement négatif », estime François Blanchecotte, Président du Syndicat des Biologistes (SDB). Alors que la profession aborde la dernière étape de l’accréditation, les membres du SDB estiment « qu’il est urgent de modifier le dispositif afin de le rendre à la fois plus acceptable pour la profession et plus efficient pour les patients. » C’est ce que révèle une enquête indépendante menée fin septembre et début octobre auprès des 1 250 adhérents du syndicat. Parmi les répondants, 84 % exercent en laboratoires de biologie médicale de ville à sites multiples, 10 % en groupes de SEL et 5 % en laboratoires à site unique. Plus en détails, 78,6 % des biologistes répondants sont responsables de leur site et 21,4 % sont responsables de la qualité.

Résultats de l’enquête sur le ressenti des biologistes face à l’accréditation

Voici les éléments clefs qui ressortent de cette enquête :

Concernant la charge de travail du processus d’accréditation, près de 49 % des biologistes médicaux interrogés estiment que le processus d’accréditation génère une charge de travail très lourde. 23,5 % la considèrent même comme « insupportable ». Ces spécialistes connaissent plutôt bien le nombre de documents à fournir (66,5 %) pour les visites de suivi et d’extension. Sur les 79,5 % ayant répondu à cette question, 45 % considèrent cette charge administrative « trop importante » et 34,5 % comme « beaucoup trop (34,51 %) importante ». Les pourcentages sont similaires en ce qui concernent les avis des biologistes quant au nombre de documents à renvoyer à chaque fois au Cofrac.

À propos des relations avec le Cofrac, 73,5 % des biologistes médicaux interrogés jugent les délais de réponse laissés au laboratoire comme « trop courts (51,5 %) ou beaucoup trop courts (22 %) ». Il en est de même de la date de communication de la visite d’évaluation, laquelle est perçue comme « tardive » par 60 % des biologistes répondants, « trop courte » pour 50 % d’entre eux et « beaucoup trop courte » pour 10 % des personnes interrogées.

En revanche, les relations et les échanges avec les évaluateurs qualité du Cofrac sont qualifiés de « neutres » pour 36,15 % des répondants ou de « constructifs » pour 29,58 % des biologistes répondants. Ils sont toutefois 26,29 % à les juger « tendus. »

Quant aux relations avec les évaluateurs techniques, elles ont une meilleure cote puisque 37 % des biologistes ayant répondu estiment qu’elles sont « constructives », 33 % « neutres », et 22 % les qualifient de « tendues ». Enfin, pour 59 % des biologistes, les relations entre leur laboratoire et le responsable de l’accréditation du Cofrac sont « régulières et plutôt satisfaisantes. » Elles ne sont tendues que pour à peine 5 % d’entre eux. Elles sont jugées« neutres » à 55,74 % et « constructives » à 39,34 %.

Crédit photo : SDB

À propos de l’intérêt de l’accréditation au regard des soins prodigués aux patients, 59 % des biologistes sondés estiment que « la visite des évaluateurs n’a aucun impact sur la qualité des prestations du laboratoire pour les soins prodigués aux patients. » Ils ne sont que 24 % à penser le contraire. Dans le détail, seuls 23 % des biologistes estiment que les écarts signalés sont « pertinents » ou « très pertinents » (1 %) par rapport aux soins prodigués aux patients. L’écrasante majorité (76 %) affirme que « ces écarts n’apportent rien aux soins. » Parmi eux, ils sont même près de 32 % à penser que « ces écarts signalés sont contre-productifs pour la qualité de soins. »

Enfin, concernant les normes ou règles imposés aux biologistes des laboratoires, beaucoup d’éléments sont ressortis avec néanmoins des constantes : « la lourdeur administrative et le formalisme pour tout, la trop grande fréquence de visites Cofrac, la redondance des process, les formations internes qui doublonnent les habilitations… mais aussi le formalisme qui éloigne le biologiste du patient. »

Par ailleurs, de nombreux biologistes demandent « des allègements de certaines parties de la norme, » en particulier de la partie 4 ou encore de celles qui ont trait aux excès de la métrologie. Beaucoup soulignent « l’inadaptation de certaines normes et règles (délais) à des situations de terrain concrètes » tandis que les « sur » ou « mauvaises » interprétations des auditeurs Cofrac » sont déplorées par de nombreux biologistes.

Source : Enquête 2017 indépendante demandée par le SDB

 

2017

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Analyses médicales : nouvelle passe d'armes entre le géant Cerba et les syndicats de biologistes ( la tribune.fr)
Posté par: admin le 10 juin

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Interviewée par La Tribune, le 9 mai, Catherine Courboillet, présidente du gant de la biologie médicale, avait confirmé que Cerba allait se défendre sur le terrain juridique.Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba et de tous les biologistes qui font vivre le groupe être ternie.Interviewée par La Tribune, le 9 mai, Catherine Courboillet, présidente du gant de la biologie médicale, avait confirmé que Cerba allait se "défendre sur le terrain juridique"."Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba et de tous les biologistes qui font vivre le groupe être ternie". (Crédits : Reuters)Le Syndicat des biologistes a indiqué que Cerba a fait saisir par des huissiers des documents de l'organisation "pour alimenter une future action contentieuse" contre celle-ci. Le Syndicat des jeunes biologistes médicaux a annoncé à La Tribune avoir également fait l'objet d'une saisie. Les deux syndicats dénoncent des tentatives d'intimidation. Ils avaient saisi la justice en avril, accusant le grand groupe d'analyses médicales de ne pas respecter l'indépendance des biologistes médicaux. Ce dernier s'était alors dit prêt à répliquer fermement "à une demande judiciaire dénuée de tout fondement sérieux".

La guerre entre les syndicats de biologistes médicaux et Cerba, géant des analyses médicales au chiffre d'affaires annuel de 630 millions d'euros, s'emballe. Mardi 2 juin, le Syndicat des biologistes (SDB) avait accusé dans un communiqué le groupe, "muni une ordonnance" d'avoir "fait intervenir des huissiers" pour "saisir des documents soi-disant destinés à alimenter une future action contentieuse du groupe Cerba", "au siège parisien du Syndicat des biologistes (SDB) mais aussi dans le laboratoire de biologie médicale de son président, François Blanchecotte".

Pour rappel, le Syndicat des biologistes (SDB), le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM) et le Syndicat des laboratoires de biologie clinique (SLBC) ont lancé une action en justice contre Cerba, il y a trois mois, l'accusant de ne pas respecter l'indépendance des biologistes médicaux, censés détenir plus de 50% des droits de vote et du capital des laboratoires médicaux, en vertu de la loi, comme nous le révélions, le 30 mars. "L'action est toujours en cours, nous n'avons pas encore de date d'audience. C'est une procédure longue",explique Lionel Barrand, interrogé par La Tribune.

Le président du SJBM a confié à La Tribune vendredi 9 juin, avoir également fait l'objet d'une "saisie de 2.500 documents et mails le 30 mai, au siège syndicat et dans son  "laboratoire personnel". Contacté par La Tribune, Jean Philippe, président du SLBC assure quant à lui ne pas avoir, pour le moment, fait l'objet de saisie. "Je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce que nous n'avons pas de siège et que je suis à la retraite", fait-il valoir.

Une "Action d'intimidation", selon les syndicats professionnels

L'intervention est légale. Mais Lionel Barrand estime que "des documents n'ayant rien à voir avec l'affaire Cerba ont été saisis" dont "des échanges avec le ministère de la Santé, et des documents sur le syndicat". Le président du SDB avait quant à lui évoqué à l'AFP des saisies de documents comme la comptabilité du syndicat ou ses listes d'adhérents.

"Les documents sont sous séquestre pour le moment. Nous n'allons pas nous laisser faire. Notre objectif est que le groupe Cerba n'y ait pas accès", continue Lionel Barrand.

Plus largement, les deux syndicats estiment qu'il s'agit d'une "action d'intimidation du groupe""Je suis solidaire des deux autres syndicats, nous ne comptons pas nous laisser intimider", dit le président du SLBC. "La violence est inattendue. On ne laissera pas cette procédure de Cerba réduire les syndicats au silence", lance encore Lionel Barrand.

"Apporter par toutes voies de droit une réplique ferme"

Interrogé par La Tribune, sur ces "saisies", Cerba répond ne pas "souhaiter commenter ce point". Le groupe a toutefois rappelé :

"Comme nous l'avons indiqué dans un communiqué de presse en date du 3 avril dernier, à la suite de l'action en justice engagée devant le Tribunal de Grande Instance de Pontoise conjointement par trois syndicats de biologie médicale, notre Groupe s'est réservé [le droit, NDLR] d'apporter par toutes voies de droit une réplique ferme tant sur le fond que sur la forme à une demande judiciaire dénuée de tout fondement sérieux.

Cerba assure "avoir toujours veillé à exercer ses activités dans le plus strict respect des réglementations en vigueur". Et ce, "tout en garantissant l'indépendance des biologistes médicaux qui exercent en son sein et qui ont choisi de s'associer au groupe au cours des dix dernières années".

Interviewée par La Tribune, le 9 mai, Catherine Courboillet, présidente du gant de la biologie médicale, avait confirmé que Cerba allait se "défendre sur le terrain juridique"."Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba et de tous les biologistes qui font vivre le groupe être ternie", avait-elle ajouté.

2017

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Cerba fait saisir des documents de syndicats l'ayant assigné en justice ( lefigaro.fr)
Posté par: admin le 03 juin

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Cerba fait saisir des documents de syndicats l'ayant assigné en justice

  • Par Le Figaro.fr avec AFP
  • Mis à jour le 02/06/2017 à 19:40
  •  
  • Publié le 02/06/2017 à 19:36
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Le groupe de biologie médicale Cerba a récemment fait saisir par des huissiers des documents auprès de syndicats de biologistes médicaux l'ayant assigné en justice, une intervention légale mais perçue comme une "action d'intimidation" par les syndicats, a-t-on appris ce vendredi. Après avoir obtenu une ordonnance de la justice "de manière non contradictoire", Cerba a fait intervenir le 30 mai des huissiers au siège parisien du syndicat des biologistes (SDB) ainsi que dans le laboratoire de biologie médicale du président de ce syndicat, François Blanchecotte, situé en Indre-et-Loire, selon un communiqué du SDB.

"Cette action avait pour but de saisir des documents soi-disant destinés à alimenter une future action contentieuse" de Cerba contre le SDB, selon le communiqué. Sollicité par l'AFP, Cerba n'a pas souhaité faire de commentaire. Cependant une source proche du dossier a confirmé à l'AFP cette intervention d'huissiers, afin de préparer la riposte juridique du groupe.

Le SDB et deux autres syndicats de biologistes médicaux, le SLBC et le SJBM, ont en effet assigné Cerba en justice début avril, l'accusant de contourner les règles garantissant l'indépendance des biologistes médicaux dans les laboratoires de son vaste réseau. Le groupe avait promis d'opposer une "réplique ferme" à cette accusation "dénuée de fondement sérieux" selon lui.

Les huissiers ont saisi au SDB des milliers de documents informatiques "dans un amalgame le plus total", beaucoup de ces fichiers "n'ayant rien à voir avec l'affaire Cerba", comme la comptabilité du syndicat ou ses listes d'adhérents, a déclaré vendredi M. Blanchecotte à l'AFP, se disant "scandalisé". Le laboratoire du président du SJBM a également été visité par les huissiers mandatés par Cerba, selon M. Blanchecotte.

2017

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Ces cigarettes invendables qui vont coûter 100 millions à l'État ( BFM )
Posté par: admin le 18 mai

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Les paquets de Cigarettes invendables vont coûter 100 millions d'euros à l'État
Interdits à la vente depuis l'instauration du paquet neutre, 15 millions d’anciens paquets de cigarettes ont été renvoyés par les buralistes. Bercy s'est résolu à tout rembourser avant de brûler la marchandise.
 

Interdits à la vente depuis l'instauration du paquet neutre, 15 millions d’anciens paquets de cigarettes ont été renvoyés par les buralistes. Bercy s'est résolu à tout rembourser avant de brûler la marchandise.

2017

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Humiliations, favoritisme, licenciements… Médiapart dresse un portrait au vitriol de Catherine Lemorton ( Egora.fr)
Posté par: admin le 11 avril

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L'affaire est actuellement entre les mains du Tribunal des Prud'hommes de Toulouse, où la présidente de la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale (PS), doit répondre d'une accusation de licenciement d'une assistante durant son congé maladie. Catherine Lemorton a refusé de répondre aux questions du journal d'investigation Médiapart, lequel dresse de la pharmacienne toulousaine, porte parole santé de Benoît Hamon pour la médecine libérale, un portrait cru et à charge.

Véronique Dufor, 44 ans, a-t-elle été licenciée abusivement par la présidente de la commission des Affaires sociales, en aôut 2015, après des arrêts maladie à répétitions du fait d'une douleur rebelle au coude ? L'avocat de la plaignante, maître Claude Yeponde, affirme que les conditions n'étaient pas réunies pour plaider "la perturbation du fonctionnement de l'entreprise", motif qui autorise le remplacement d'un salarié en arrêt maladie. Le conseil de Catherine Lemorton, Maître Christine Vaysse-Lacoste, estime évidemment le contraire et évoque même "un chantage sur un élu de la République"… Ce qui a mis maître Yeponde, sous la menace d'une sanction pour avoir signalé un comportement potentiellement illégal à la présidence de l'Assemblée nationale et du groupe PS de l'hémicycle. 

 

"Traumatisée"

 

Néanmoins, l'élue n'en était pas à son coup d'essai, informe Médiapart. En 2011 déjà, elle avait licencié une de ses assistantes pendant un arrêt maladie de plusieurs mois. Cette assistante n'avait pas eu la force d'attaquer, et se dit encore trop "traumatisée" pour raconter son histoire.

Au final, ce qui se dessine au travers de l'enquête du media d'investigation, c'est le portait d'une femme de tête, autoritaire, qui embauche fort opportunément sa...propre fille le 1er avril 2015 pour un an et '"pour lui donner des repères", précisément durant l'absence de Véronique Dufor. De plus, bien que la députée ait voté en 2012 un amendement en faveur de la transparence sur les frais de représentation des députés, ses anciens assistants  lui reprochent de s'être servie de l'argent public pour des dépenses qui n'avaient rien à voir avec l'exercice du mandat, rapporte Médiapart.

 

"Avec elle, j'en ai pris pour deux ans de psy et 25 kg"​

 

Il en va ainsi (factures publiées à l'appui), pour du matériel acheté par l'assistante pour sa fille – ordinateurs, téléphones portables, etc. – . Des frais qui seront remboursés à l'élue sur son compte d'indemnités représentatives des frais de mandat (IRFM).

Parmi les témoins qui ont ouvert leurs cœurs à Michael Hajdenberg, le journaliste auteur de l'enquête, Lamia, en couple avec Julien, raconte les "humiliations et les brimades quotidiennes indignes d'un employeur, surtout d'un élu", souvent incompréhensibles. Catherine Lemorton est un tempérament, comme on dit, "adorable un jour, détestable le lendemain. Capable de remercier publiquement ses assistants à la fin de l'examen d'un texte, et de les humilier quelques heures plus tard, écrit le journaliste". "Avec elle, j'en ai pris pour deux ans de psy et 25 kg", raconte Julien, qui avait déjà confié son expérience traumatisante au journal du Dimanche, sans révéler le nom de la députée. "J'étais son larbin...

j'avais un double master de droit et sciences politiques, j'avais été au bureau national de l'UNEF et à la direction nationale des jeunes socialistes ; j'aspirais à autre chose qu'à découper au ciseau les articles la concernant et les coller dans un classeur, raconte-t-il. A l'appui de sa démonstration, Julien produit de photos des "missions personnelles et humiliantes", qu'il devait remplir dans sa fonction : tas de vaisselle salle avec post-it "vaisselle à faire, SVP'", liste de commissions, cafetière à nettoyer "avant le WE", liste de médicaments à prendre à la pharmacie avec la mention "pas de génériques", précisée par la pharmacienne.

 

Nouveau mandat de député?

 

"Sur ces sujets, Catherine Lemorton a choisi de garder le silence, misant peut- être sur le fait que le jugement des prud'hommes concernant le licenciement de Véronique Dufor ne sera rendu que le 29 juin", conclut le journaliste. "Soit 11 jours après le second tour d'une élection où elle briguera un nouveau mandat de député". 

[Avec Médiapart]

 
2017

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Programme détaillé et étude critique du programme santé des différents candidats (DR Dider LEGEAIS)
Posté par: admin le 11 avril

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Tres beau travail de notre ami et frère de combat Didier Legeais .
Comparatif des programmes santé 

Le programme des républicains porté par François Fillon est le plus complet.
Pour l'hôpital, il veut redonner plus d'indépendance dans la gestion plus de liberté dans le recrutement, plus de pouvoirs pour les équipes médicales et moins de contrôle administratif. Il veut ainsi dynamiser les hôpitaux publics pour les rendre plus efficients
Pour les établissements privés il veut leur garantir toute la place qu'ils méritent et reconnaître leur spécificité et la qualité des soins qu'ils apportent aujourd'hui au système. Il propose de leur laisser mettre en place des collaborations public-privé dans le respect des professionnels. Il est pour une équité entre ESPIC et Centre Hospitalier.
Pour la médecine libérale il veut continuer à garantir la liberté d'installation la liberté de prescription la liberté de choix des patients et l'indépendance financière. Il propose purement et simplement la suppression de toute notion obligatoire autour du tiers payant
Il souhaite développer une rémunération des actes à leur juste valeur. Pour les déserts médicaux il veut permettre le développement de mesures incitatives et surtout d'expérimentation locale avec des collaborations entre tous les intervenants.
Il propose la création d'une agence de contrôle des complémentaires santé, la suppression des contrats responsables. Il veut s’attaquer au gaspillage et à la fraude.
Il souhaite remettre en question l'aide médicale d'État pour l’encadrer, et la limiter
Pour terminer, il propose d'améliorer l'accès aux soins pour les soins dentaires, lunettes et appareils auditifs. Pour pérenniser le système de santé il souhaite développer une politique de prévention ambitieuse.
Il remet en question l’intégralité de la Loi Touraine, et replace l’état en évaluateur et en gardien et non pas en donneur d’ordre. Il organisera des états généraux de la santé.
https://www.fillon2017.fr/projet/sante/
https://www.fillon2017.fr/societe-…/professionnels-de-sante/

Le programme d’ Emmanuel Macron, « EnMarche », est beaucoup plus flou sur ses intentions. Il a récupéré autour de lui un grand nombre de collaborateurs du cabinet de Marisol Touraine. Pour l'hôpital public il propose de revenir au budget global à hauteur de 50 %
Il prône la liberté d'installation sans revenir sur le conventionnement sélective de la loi Touraine. Sur le tiers payant il est très clair ! : « je ne ferai ni plaisir aux patients qui voudrait sanctuariser le tiers payant, ni aux médecins qui veulent revenir sur la mesure » (Nevers le 8 janvier 2017). Pour l'accès aux soins, il propose la création d'un service sanitaire obligatoire de trois mois. Il veut doubler les maisons de santé pluridisciplinaire Il propose d'abandonner le financement de la SS sur les salaires, il bascule l’intégralité des prélèvements sur la CSG. Il axe son discours essentiellement sur la prévention par le service sanitaire .
Il garde un discours proche de Marisol Touraine sur l'accessibilité financière aux soins mais il propose une évaluation de la pertinence des soins par la HAS.
Pour la prise en charge des lunettes des soins dentaires de l'audition et la prévention il est proche du candidat des républicains sans pour autant que l'un ou l'autre n’ai été très précis
Pour les complémentaires santé il ne propose pas la suppression du contrat responsable mais il veut imposer trois contrats types pour garantir la transparence et faciliter le choix.
Comme François Fillon il veut s'appuyer sur la télémédecine pour soulager et améliorer l'accès aux soins. Il propose de déverrouiller le numéro clausus et l'adapter aux régions Il souhaite mettre en place la vente de médicaments à l'unité
Il propose la mise en place d’un objectif de santé sur cinq ans plutôt que de maintenir un ONDAM annuel. Il évoque le transfert de tâches sont pourtant en préciser le cadre
Enfin il propose comme Monsieur Hamon et Monsieur Mélenchon le maintien de l'aide médicale d'État alors que cela coûte plusieurs milliards d'€ chaque année
Il a évoqué la fusion des régimes sociaux qui se traduirait par une augmentation des cotisations pour les médecins libéraux
https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/sante

Du côté du candidat officiel du parti socialiste Benoît Hamon, il est clairement établi dans une politique en continuité avec la politique actuelle du gouvernement qui consisterait à augmenter massivement les recrutements à l'hôpital, imposer le médicament générique dès la sortie d'une nouvelle molécule, maintenir l’intégralité de la loi Touraine dont le tiers payant généralisé. Il propose de s'appuyer sur la prévention, l’efficience, la pertinence en collaboration avec les médecins libéraux pour lesquels il impose le conventionnement sélectif pour les installés et ceux à venir.
Il s'oppose aux efforts d'économie de gestion demandés aux hôpitaux publics et supprime la rémunération à l’activité. Il maintient l’AME en l’état.
http://www.lasantecandidate.fr/perso…/benoit-hamon/programme
https://www.benoithamon2017.fr

Pour Marine Le Pen, « front National » elle propose d’augmenter le numerus clausus, elle propose des stages territoriaux pour renforcer les cabinets en zone de carence médicale. Elle propose de développer les maisons de santé et de maintenir les médecins après la retraite. Elle propose comme les autres de développer la prévention.
Elle propose de renforcer l’Autorité de l’Etat par l’intermédiaire des ARS .Elle propose de maintenir les hôpitaux de proximité et d'augmenter les effectifs de la fonction publique hospitalière.
Elle propose la suppression pure et simple de l’AME et la mise en place d’une période de carence pour les étrangers salariés et cotisants. Elle propose d'augmenter le remboursement des médicaments et des soins.
http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/

Pour Jean-Luc Mélenchon, « la France insoumise » il joue sur les chiffres, il joue sur les mots et raconte beaucoup d’inexactitudes néanmoins ses conclusions sont claires et tranchées : supprimer les dépassements d'honoraires, supprimer le conseil de l'ordre, rembourser tous les soins à 100 % y compris soins dentaires, les lunettes, les appareils auditifs . Il maintien l'accueil des malades du monde entier.
http://melenchon.fr/categorie/themes/societe/sante/
http://www.lasantecandidate.fr/…/jean-luc-melench…/programme

Pour Nicolas Dupont-Aignan, « debout la France », il souhaite augmenter le numéro clausus à 10 000/an. Il veut améliorer les revenus des médecins exerçant dans les déserts médicaux. Il veut permettre aux médecins d'embaucher des collaborateurs dans le cadre de délégation de compétence. Il veut rétablir à l'hôpital public une gouvernance paritaire entre les directions et les équipes soignantes. Il veut revoir à la hausse tous les tarifs de remboursement des actes les plus lourds, mettre en place un bilan de santé régulièrement, il veut s’appuyer sur la prévention et la culture du bien-être, il souhaite lutter contre l'implantation des antennes, soutenir la recherche et la médecine scolaire. mettre en place des États généraux de la santé ; Il veut améliorer les remboursements des soins dentaires, des paires de lunettes et des prothèses auditives. Il élargie à la CMU au plus de 65 ans, il supprime l'aide médicale d'État pour une aide médicale exceptionnelle.
Il propose de upprimer le tiers payant généralisé et de revaloriser la consultation de médecin à 35 €.
http://www.lasantecandidate.fr/person…/nicolas-dupont-aignan
http://www.nda-2017.fr/theme/sante

Pour Francois Asselineau, de l’Union populaire Républicaine
il faut avant tout sortir de l'Europe et garantir le contrôle de l'état sur l'assurance maladie. Il faut empêcher l'existence de financement public et privé
Il souhaite une prise en charge de tous les soins à 100%
https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-fran…

Pour Nathalie Arthaud, « force ouvrière », l'intégralité de tous les soins doivent être gratuit, les profils des industries pharmaceutiques doivent être récupérés pour assurer le financement de l'assurance-maladie. Elle dénonce le déremboursement massif des soins depuis 20 ans et un enrichissement indécent des groupes pharmaceutiques. Elle est contre la T2A, elle est contre la baisse des effectifs dans les hôpitaux publics. Pour elle, la grande misère des hôpitaux publics sous la gauche est en rapport avec les partenariats public-privé. Pour elle l'accès aux soins ne doit pas être soumis aux lois du marché ni conditionné par les revenus.
http://www.lasantecandidate.fr/…/propositions-de-nathalie-a…
http://www.nathalie-arthaud.info/sante-80935.html

Jacques Cheminade, « solidarité et progrès » soutient la création d'une assurance maladie universelle couvrant l'ensemble des dépenses de santé. Il veut supprimer tous les organismes complémentaires, supprimer le ticket modérateur et revaloriser les rémunérations des professionnels de santé pour supprimer les dépassements d'honoraires.
Il veut remettre l'État dans son rôle de pilote. Il veut s'appuyer sur la prévention et l’éducation sanitaire, il souhaite rembourser à 100 % les soins dentaires, l’optique, les prothèses auditives. Selon lui il faut augmenter le nombre de scanner et d’IRM et encourager la télémédecine. Il faut abandonner la T2A et développer l'ambulatoire. Il faut augmenter le nombre de médecins formés ,mettre à contribution les services médicaux de l'armée, réorganiser des maisons de santé, mettre la consultation à 30 € avec une rémunération complémentaire en fonction du nombre de patients traités par semaine dans l'année…
http://www.cheminade2017.fr/+-Sante-+

Pour Jean Lassalle pas de programme particulier clairement établi mais manifestement un parcours et une personnalité hors norme à découvrir… Fils de berger candidat outrancier …Un Berger à l’Elysée…
http://jeanlassalle2017.fr/le-projet-de-jean-lassalle/

Pour Philippe Poutou, candidat du parti anticapitaliste, il défend l'interdiction de licenciement, le SMIC à 1700 € ,la semaine de 32 heures, la retraite à 60 ans, la gestion de la SS par les salariés, l'intégralité des soins serait gratuit de même que tous les médicaments. Il propose disparition des complémentaires santé, le tiers- payant intégral, l’interdiction de dépassement des honoraires, l’avortement et la contraception libres et gratuits.
Il prône la création de 12 000 postes dans le secteur hospitalier, l’expropriation des actionnaires des cliniques privées, la construction de 200 000 logements sociaux sla uppression du nucléaire et des énergies fossiles… et enfin pour faire passer tout cela il souhaite légaliser le cannabis….
http://www.liberation.fr/…/quel-est-le-programme-de-philipp…

Chacun s’exprimera par les Urnes… 

Didier Legeais,

Ancien Président ISNIH, INSCCA,
Ancien Vice-Président UCDF
Elu URPS Rhones-Alpes
Président du SMI
Président du SNCUF
Membre du CA de l'AFU
Membre de l’académie de chirurgie
Vice-Président du CDOM de l’Isère
Membre de la Commission Paritaire Locale

 

2017

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Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba être ternie ( La TRIBUNE)
Posté par: admin le 10 avril

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  • Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba être ternie"

     Par Jean-Yves Paillé  |  10/04/2017, 9:56  |  1502  mots 
Cerba veut continuer à se "développer à l'international, au Moyen-Orient notamment, mais aussi sur le territoire français", expose Catherine Courboillet. (Crédits : DR)Cerba Healthcare est attaqué en justice par trois syndicats professionnels qui l'accusent de ne pas respecter l'indépendance des biologistes médiaux, censés détenir plus de 50% des droits de vote et du capital des laboratoires médicaux. Le géant français de l'analyse médicale prépare sa défense sur le terrain juridique. Catherine Courboillet, présidente du groupe, revient sur cette polémique, et s'exprime sur la stratégie de développement de son groupe, qui est sur le point de changer d'actionnaire. Interview.

LA TRIBUNE - Trois syndicats professionnels vous ont attaqué en justice et vous accuse de ne pas respecter l'indépendance des biologistes médicaux...

CATHERINE COURBOILLET - Cerba a été créé en 1967 et nous déployons l'organisation actuelle depuis 1998. Notre Groupe s'est développé dans la lumière et dans le respect total et strict des réglementations en vigueur. Nous sommes dans un secteur ultra-réglementé et ce sont nos autorités de tutelle qui valident toutes les opérations qui affectent la vie du laboratoire : son organisation, sa structure, le transfert de site... Vous ne pouvez rien faire sans être soumis à un contrôle auprès des Agences régionales de santé (ARS, NDLR). Ce ne sont pas des autorités complaisantes, elles font leur travail.

Avez-vous fait face des blocages de ces ARS lors de vos opérations de fusions ? Celle prévue avec le laboratoire Lexobio n'est toujours pas finalisée...

Nous y avons fait face comme tous les autres laboratoires. Les ARS sont strictes. Quand elles ne comprennent pas les documents envoyés, elles demandent des compléments d'information pour pouvoir prendre leurs décisions. Il nous est arrivé de devoir en fournir. Mais aujourd'hui toutes nos opérations ont été validées par les ARS. Le dossier de Lexobio est encours et ne présente aucun problème.

Dans les documents transmis aux investisseurs, vous dites qu'il n'y a pas de contrôle sur les biologistes médicaux. Mais en même temps, vous expliquez que vous ne perdez pas totalement la main sur la stratégie...

Je ne suis pas d'accord. Dans ces documents donnés aux acteurs susceptibles de pouvoir investir et accompagner le développement du groupe, nous expliquons la réglementation, la restriction de la réglementation et l'importance pour nous d'avoir un alignement du projet professionnel et des intérêts, afin que l'ensemble des biologistes puissent travailler en toute indépendance et dans le respect de la réglementation.

Nous dissocions les droits de vote et l'apport en capital, mais cela est permis par la loi. C'est utilisé dans tous les groupes, libéraux, et avec des sponsors financiers à leur table. D'autres groupes de biologistes français utilisent le même type de gouvernance que nous.

La législation est "contraignante", d'après ce que dites dans les documents destinés aux investisseurs. Malgré cela, les investisseurs vous font confiance...

En effet, ils nous font confiance parce que nous leur présentons un projet qui est avant tout un projet professionnel. Nous les éclairons sur les caractéristiques de ce marché que nous connaissons bien et sur lequel nous opérons depuis près de 50 ans.

De leurs côtés, les investisseurs qui comptent gagner de l'argent sur le développement du groupe, diligentent des analyses stratégiques et étudient la question des contraintes réglementaires. Ils constatent la réalité du terrain et mesurent la notoriété du Groupe Cerba auprès des professionnels de santé et des autorités de tutelle.

Pourquoi autant de biologistes vous rejoignent ?

Les biologistes ne sont pas contraints de rejoindre notre groupe. Mais en effet, plus de 300 biologistes nous ont rejoints. Ils ne seraient pas venus si leur indépendance professionnelle n'était pas garantie, et si notre projet ne leur convenait pas.

Nous sommes un groupe qui porte les grands enjeux de la profession en termes d'expertise médicale, d'accréditation, car nous avons organisé les moyens qui nous permettent d'investir, d'innover, se développer dans un domaine où le législateur appelle la consolidation des marchés pour plus d'efficience, d'efficacité et d'innovation. S'associer à un groupe qui met les moyens pour se développer est quelque chose qui les séduit. Le biologiste médical veut exercer son art avec les moyens et les meilleures conditions possibles.

Vous estimez que le législateur veut encourager la consolidation. Vous n'avez pas la même interprétation de la lui que les trois syndicats plaignants. Ils jugent que celle-ci vise à empêcher la consolidation et la financiarisation du secteur...

Il faut relire les textes de loi. La loi de 1975 a régi l'exercice de la biologie médicale. Ensuite, le décret de 1990 propose une consolidation pour une efficience de système et une baisse de prix. Elle indique qu'on peut exercer sous forme de société d'exercice libéral (SEL).

Puis, l'ordonnance de 2010 a donné lieu à la loi de 2013. C'est une mise en pratique des recommandations de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales, Ndlr) disant que la profession est fragmentée, que la qualité de la biologie n'est pas garantie partout. Le rapport évoque aussi des économies d'échelle à faire dans ce secteur. L'ordonnance de 2010 a incité la profession à se consolider, mais également à garantir un service de proximité aux patients.

La consolidation est positive pour les patients et l'Etat : nos tarifs ont baissé de 20% ces sept dernières années. Si l'on veut maintenir notre modèle solidaire alors que la population vieillit, il faut garder un modèle plus efficient en maintenant un niveau de qualité pour garantir l'équilibre du système.

Vous promettez le maintien de services de proximité, mais des syndicats évoquent des fermetures de sites suite au mouvement de consolidation du secteur...

C'est totalement faux. C'est illégal de fermer des sites de façon unilatérale. Les ARS sont les seules à pouvoir donner une telle autorisation. Nous n'avons jamais fermé de site. Nous avons transféré des sites et fait en sorte qu'ils soient installés aux bons endroits où il y a le plus de personnes demandeuses de ces services.

Prévoyez-vous d'attaquer les syndicats de biologistes en justice ?

Nous allons nous défendre. Nous sommes un groupe discret, et communiquons habituellement uniquement sur nos métiers. Nous n'avons pas pour habitude de nous mettre en avant. Dans le cas présent, la situation est différente. Nous sommes assignés. Il n'était pas nécessaire que les plaignants en fassent état à la presse. Cela nous a surpris. Je m'interroge par ailleurs sur la représentativité de cette action des trois syndicats. Les adhérents sont-ils en ligne avec cette attaque ?

Nous allons donc nous défendre sur le terrain juridique et médiatique. Je ne peux pas laisser la réputation du groupe Cerba et de tous les biologistes qui font vivre le groupe être ternie.

Avec l'arrivée des fonds PSP et Partners comme nouveaux actionnaires, vous allez passer sous pavillon étranger. Qu'est-ce que cela va changer pour Cerba ?

Nous sommes une société française avec une holding en France, et fière de l'être. Aujourd'hui, les fonds d'investissement ne sont pas italiens, allemands, ils sont européens ou mondiaux. Nous avons choisi des partenaires institutionnels qui ont les moyens d'accompagner nos ambitions. Leur nationalité n'a aucune importance. Cela ne nous affecte en rien.

Nous allons continuer à nous développer à l'international, au Moyen-Orient notamment, mais aussi sur le territoire français. La phase de consolidation est loin d'être terminée en France. Les principaux acteurs représentent 30% du marché hexagonal qui atteint les 7 milliards d'euros. Dans la biologie privée, il existe une dizaine de groupes importants. Environ, 70% des sociétés sont de petite et moyenne tailles, et exercent au niveau des régions et des départements. A l'avenir, nous pourrions fusionner avec des petites sociétés, ou des plus importantes comme nous l'avons fait avec Novescia en 2015.

Vous comptez également vous développer dans la biologie médicale animale...

En termes de maîtrise technique médicale, c'est la même approche qu'en biologie humaine. L'idée de se lancer dans la biologie médicale animale est survenue fin 2015. Nous avons été freinés dans notre développement, nous démarrons. Le secteur est fragmenté, l'activité est en plein développement. Même si la profession est réglementée, nous sommes dans un secteur marchand. Les prix sont fixés librement. Notre objectif est de devenir le numéro 1 de la biologie vétérinaire en France.

On compte ensuite se développer à l'international. C'est la même stratégie que pour la biologie humaine : on étudiera toutes les opportunités pouvant se présenter. Nous nous sommes implantés dans les Emirats arabes unis, un territoire dans lequel se sont fait ressentir rapidement les besoins en biologie vétérinaire avec la forte présence de chameaux et de chevaux. Nous voulons nous implanter en Italie en biologie humaine et en biologie vétérinaire.

A combien estimez-vous le marché français ?

Le marché de ce secteur morcelé est difficile à chiffrer. Les analyses médicales sont effectuées dans les établissements vétérinaires, ou bien par des prestataires extérieurs publics ou privés. On a surtout eu la perception d'une forte attente en termes d'offres dans le secteur. Une enquête publiée dans le magazine professionnel La Semaine vétérinaire à ce sujet va dans notre sens.

 

 

2017

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Réponse de Marine LE PEN
Posté par: admin le 10 avril

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Patrice LEPREUX                            
Président du Syndicat des biologistes-praticiens, Bioprat
10 rue de cassis
13008 MARSEILLE
 
Monsieur le Président,
 
Votre courrier se plaçant dans la suite des injonctions de 2008 ne m’a malheureusement pas étonnée : en effet, à cette période, la Commission européenne avait imposé à la France l’ouverture du capital des laboratoires d’analyses médicales libéraux français. Cette réforme de la profession a été imposée en 2010 par le gouvernement de N. SARKOZY, puis confirmée à l’identique en 2013 par les socialistes. Parallèlement a été mis en place un cadre strict d’accréditation des laboratoires libéraux, laboratoires de proximité, de petite ou de moyenne taille. Il s’agissait d’une procédure très sévère sur la qualité des laboratoires que l’on peut bien évidemment comprendre, mais il est clair que le COFRAC, organisme choisi, a fait son œuvre avec un zèle tel que les conséquences sont visibles moins de deux ans après. Il s’agit de la disparition de très nombreux laboratoires de proximité, certains survivants n’étant en fait que des lieux de prélèvements. Pour vous, il s’agit de l’abandon total de l’activité noble et l’obligation d’envoyer vos analyses dans des « usines » où les tubes, de ce qu’il m’est rapporté, proviennent de très nombreux sites, avec des risques de fiabilité des analyses.
Bien sûr, le rachat forcé par des organismes centralisateurs est maintenant devenu la règle. Des groupes financiers rachètent de manière intensive vos laboratoires. Or, il apparaît de plus en plus qu’ils seraient adossés à des fonds dont les sièges sociaux ne sont pas forcément les plus clairs. Ainsi, il est clair que l’argent de la sécurité sociale n’a pas forcément la destination que l’on souhaiterait.
Pourtant, le budget de la biologie n’est que de 4% et le savoir-faire indéniable. Dès lors la modernisation souhaitable de cette activité médicale ne méritait pas une telle violence dans les moyens mis en œuvre.
Voilà pourquoi, Monsieur le Président, qu’une fois aux affaires je ferai en sorte de permettre autant que faire se peut le retour à des outils de travail de proximité indispensables pour le maillage de nos territoires dans le cadre de la pleine possession de l’outil de travail.
 
Espérant avoir partiellement tout au moins répondu à vos questions, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes salutations les plus sincères.
 

Marine LE PEN
 

2017

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CERBA assignée à comparaître devant le Tribunal de grande instance de Pontoise ( EDP Biologie)
Posté par: admin le 06 avril

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Crédit photo : NejroN-123RF

Dans un courrier daté du 30 mars 2017 et adressé à Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, trois syndicats de biologie (SDB, SLBC et SJBM) dénoncent la cession du groupe Cerba par l’actionnaire majoritaire PAI Partners, au fonds de pension canadien PSP Investments et au fonds d’investissements suisse Partners Group, opération qu’ils estiment « aller à l’encontre de la législation »

Les trois syndicats prennent en effet appui sur l’article L.6223-5 du Code de la santé publique, qui interdit la détention d’une « fraction du capital social d’une société exploitant un laboratoire de biologie médicale […]» par « toute entreprise d’assurance et de capitalisation » et par « toute entité détenant une fraction égale ou supérieure à 10 % du capital social d’une entreprise fournissant, distribuant ou fabricant des dispositifs médicaux ».

C’est au regard de ces deux dispositions que les syndicats émettent des réserves quant à la possibilité pour PSP Investments de se porter acquéreur – aux côtés de Partners Group – du groupe de biologie médicale Cerba.

Selon eux, outre le fait que PSP Investments leur apparaît comme une « entreprise de capitalisation » au sens de l’article L.6223-5 1° précité du Code de la santé publique, il s’avère surtout qu’aux termes de son rapport annuel pour l’année 2016, PSP Investments détient 21 % du capital de la société Acelity Inc., une société ayant pour objet de fournir, distribuer et/ou fabriquer des dispositifs médicaux au sens de l’article 2° de l’article L.6223-5 du Code de la santé publique.

La cession en cours de ce groupe aurait abouti, selon les syndicats, à la divulgation d’un grand nombre d’informations venant mettre à jour les rouages de l’organisation du groupe et ses irrégularités.

Les trois Syndicats, qui réunissent ensemble 2500 biologistes, et représentent 25 % de la profession, assignent donc le groupe Cerba à comparaître, afin de défendre les intérêts collectifs et individuels de leurs membres , car ils le soupçonnent de fraude à la loi » pour la raison suivante :

si Cerba HealthCare paraît bien prima facie respecter la réglementation en ne détenant que 25 % du capital et des droits de vote de Cerba SELAFA, elle a en réalité mis en place un dispositif lui permettant de détenir en réalité le contrôle financier et politique de Cerba Selafa et des société d’exercice libéral que cette dernière détient ; contournant ainsi les interdits et obligations mis en place par la loi du 30 mai 2013 relative à la biologie médicale. »

CerbaHealthcare réplique fermement

À la suite de cette action en justice engagée devant le Tribunal de Grande Instance de Pontoise conjointement par les trois syndicats de biologie médicale, Cerba HealthCare a émis un communiqué de presse, datant du 3 avril, indiquant qu’il allait apporter « par toutes voies de droit une réplique ferme, tant sur la forme que sur le fond, à une démarche judiciaire dénuée de fondement sérieux. »

Selon le groupe, Cerba HealthCare a en effet « toujours veillé à exercer ses activités dans le plus strict respect des réglementations en vigueur », tout en garantissant « l’indépendance des biologistes médicaux qui exercent en son sein » et qui ont choisi de s’associer au Groupe au cours des dix dernières années.

Le Groupe met en avant sa volonté de mettre à disposition de ces professionnels « tous les moyens nécessaires pour servir au mieux les patients en alliant proximité, qualité, expertises, conseils médicaux et innovation. »

Pour lui, cette action en justice « est d’autant moins compréhensible que le secteur de la biologie médicale est extrêmement réglementé en France et que les autorités de tutelle exercent au quotidien sur l’ensemble de ses acteurs un strict contrôle de conformité aux lois et règlements. »

Dès lors, Cerba HealthCare s’interroge sur la légitimité de cette démarche « qui tend à protéger des intérêts particuliers au détriment de ceux du patient, du service public et des professionnels de santé » et se dit « déterminé à faire respecter par tous les moyens sa réputation comme celle de l’ensemble des biologistes qui l’ont rejoint. »

Crédit photo : NejroN-123RF

 

 

2017

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Biologie médicale: 3 syndicats assignent Cerba (LE FIGARO)
Posté par: admin le 04 avril

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Biologie médicale: 3 syndicats assignent Cerba

  • Par Le Figaro.fr avec AFP
  • Mis à jour le 04/04/2017 à 11:39
  • Publié le 04/04/2017 à 11:34
Nouvel épisode dans la lutte entre biologistes médicaux indépendants et géants du secteur: trois syndicats de la profession ont assigné en justice le groupe Cerba, qu'ils accusent de contourner les règles garantissant l'indépendance des laboratoires sous son aile. Le syndicat des biologistes SDB, le syndicat des laboratoires de biologie clinique SLBC et le syndicat des jeunes biologistes indépendants SJBM basent leurs accusations sur des documents publics remis par Cerba au régulateur des marchés financiers du Luxembourg, qui détaillent sa structure, a déclaré mardi à l'AFP François Blanchecotte, le président du SDB.
 
Au vu de ces documents, le biologiste exerçant "n'a plus rien à dire" dans son propre laboratoire, même si la loi française stipule qu'il doit détenir plus de 50% des droits de vote et du capital de sa société, selon M. Blanchecotte. Cerba entend opposer une "réplique ferme, tant sur la forme que sur le fond", à cette action en justice "dénuée de fondement sérieux", selon un communiqué du groupe. Cerba "a toujours veillé à exercer ses activités dans le plus strict respect des réglementations en vigueur, tout en garantissant l'indépendance des biologistes médicaux qui exercent en son sein", ajoute le groupe dans son communiqué.
 
"Les labos fermeront les uns après les autres"
 
Les trois syndicats espèrent que leur action en justice devant le tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d'Oise) permettra in fine "de revenir sur la loi et de clarifier les choses", pour "savoir où va la biologie française", a encore dit M. Blanchecotte, qui tente actuellement de sensibiliser les candidats à la présidentielle sur la question.
A grand renfort de rachats de laboratoires indépendants ces dernières années, de grands groupes comme Cerba, Labco et Eurofins contrôlent aujourd'hui plus d'un tiers du marché privé de la biologie médicale en France, évalué à environ 4,2 milliards d'euros.
 
"Comme les stations-essence, les labos fermeront les uns après les autres, dans les zones où ils ne sont pas rentables, c'est-à-dire les campagnes", redoute M. Blanchecotte, qui dénonce depuis des années la "financiarisation" de la biologie médicale.
En réplique à ces groupes souvent adossés à des fonds d'investissement, d'importants regroupements de laboratoires indépendants ont aussi émergé ces dernières années, comme LaboFrance l'an dernier. Selon une étude du cabinet Xerfi publiée en avril 2016, la France compte désormais moins de 1.000 laboratoires dans lesquels les échantillons médicaux sont analysés, contre plus de 4.000 en 2009.
2017

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Laboratoires d'analyses : trois syndicats de biologistes attaquent le géant Cerba en justice ( la Tribune)
Posté par: admin le 31 mars

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Laboratoires d'analyses : trois syndicats de biologistes attaquent le géant Cerba en justice

 Par Jean-Yves Paillé  |  30/03/2017, 16:03  |  1070  mots

Les syndicats des biologistes médicaux (professionnels de santé qui valident les résultats des analyses médicales) passent à l'attaque. Mercredi 29 mars, les trois principales organisations, le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), le Syndicat des biologistes (SDB) et le Syndicat des laboratoires de biologie clinique (SLBC) ont délivré une assignation pour intenter un procès au Groupe Cerba Healthcare, géant du secteur des laboratoires d'examens spécialisés en biologie. L'assignation a été déposée au Tribunal de grande instance de Pontoise. La date de la plaidoirie n'a pour l'instant pas été déterminée. Il s'agit d'une procédure civile.

Au milieu du mois de mars, le Syndicat des jeunes biologistes médicaux avait annoncé à La Tribune qu'il s'apprêtait à lancer une action en justice contre Cerba dans le cadre d'une opération de fusion (Cerba avec Lexobio). Cette procédure n'a pas été enclenchée. D'une part, parce que la transaction en question n'a toujours pas été finalisée, et d'autre part parce que le syndicat veut aller beaucoup plus loin.

Selon le SJBM, les biologistes de Cerba ne seraient pas indépendants

"Nous attaquons la structure même de la partie de Cerba qui gère les laboratoires de biologie médicale. Nous estimons qu'il y a une fraude à la loi", expose à La Tribune Lionel Barrand, président du  SJBM. En clair, les plaignants considèrent que contrairement à ce que stipule la loi du 30 mai 2013 "portant réforme de la biologie médicale", les biologistes médicaux travaillant au sein de Cerba ne seraient pas indépendants.

"Dans le cadre de cette procédure, nous nous appuyons sur des document publics, pour juger qu'il y a une fraude à la loi. On y retrouve précisément la manière dont est constitué le capital de Cerba et les mécanismes que la société utilise pour exercer son contrôle sur les biologistes", fait valoir Lionel Barrand

Pour rappel, la loi du 30 mai 2013 stipule: "Plus de la moitié du capital social et des droits de vote d'une société d'exercice libéral de biologistes médicaux doit être détenue [...] par des biologistes médicaux en exercice au sein de la société". Elle dit en outre que des entités non-médicales ne peuvent détenir plus de 25% du capital et de droits votes.

"Les 25% sont un leurre", martèle François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes, contacté par La Tribune."Ces documents démontrent que le biologiste de base n'a plus rien à dire dans sa structure", accuse-t-il.

Un document de 468 pages

Les plaignant s'appuient notamment sur un document de 468 pages adressé aux investisseurs dans le cadre d'une émission obligataire. Cerba y évoque les difficultés induites par la législation française et les facteurs de risques que cela génère. La société détaille également des mécanismes pour ne pas perdre la main sur les activités de biologie médicale en France, tout en en assurant se conformer à la loi. Les syndicats de biologistes y voient une "ambiguïté" plus que suspecte.

Page 19, par exemple, Cerba évoque des "accords passés entre les actionnaires des filiales et les biologistes travaillant dans celles-ci" françaises et des "droits de veto pour les actionnaires dans les filiales" et "un contrôle sur les décisions importantes". Cerba précise toutefois qu'il "n'exerce pas de contrôle par le biais de ses actionnaires sur les laboratoires eux-mêmes", puisque les biologistes médicaux détiennent la majorité des droits de vote et de capital, conformément aux dispositions légales.

 

Cerba note bonds excerpt

Jean Philipp, président du SLBC, partie prenante de la procédure, interrogé par La Tribune, assure que ce n'est pas le seul problème. La loi stipule que "le laboratoire doit comporter un nombre de biologistes au moins égal au nombre de sites qu'il a créés", mais nous avons recueilli "des témoignages de délégués salariés qui n'ont plus de biologiste sur leur 'site' repris par cette 'Biologie financière'".

Les syndicats de biologistes s'attaque au moteur de croissance de Cerba

Avec cette procédure, les trois syndicats de biologistes ont plusieurs objectifs. Ils veulent stopper net les opérations de fusion de Cerba en France. "Si nous gagnons, tant que Cerba ne se conformera pas à la loi, il ne pourra plus effectuer de fusions-acquisitions", 
lance Lionel Barrand. Il s'agit du cœur de la stratégie de Cerba healthcare. Le groupe a multiplié les fusions ces dernières années, une dizaine au total (Ketterthill en 2011, Novescia en 2015, JSBIO en 2014). En 2010, au moment ou PAI Partners a pris le contrôle de la société, Cerba  réalisait "seulement" 250 millions d'euros de chiffre d'affaires. En 2014, son chiffre d'affaires passe à 605 millions d'euros. En 2016, il grimpe à 630 millions d'euros. Le laboratoire de biologie médicale spécialisée créée en 1967 a réussi à devenir le leader européen du secteur.

Les trois syndicats "espèrent également que Cerba rendra l'indépendance et les droits aux biologistes, y compris pour les fusions-acquisitions antérieures à 2013", ajoute Lionel Barrand.

Période délicate pour Cerba

Cette procédure judiciaire est déclenchée à un moment clé pour le géant de la biologie médicale. PAI PArtners, qui avait racheté Cerba en 2010 pour 500 millions d'euros, s'apprête à finaliser une cession de 1,8 milliard d'euros aux fonds PSP et Partners Group qu'il a annoncée fin janvier.

Cerba est toutefois serein et sûr de respecter la législation. Interrogée par La Tribune à la mi-mars, la direction générale de Cerba assure que les biologistes "restent en contrôle des laboratoires dans lesquels ils exercent, et restent, bien sûr, seuls décisionnaires en matière scientifique et médicale" et certifie que les "actionnaires financiers ne sont aucunement présents dans les sociétés de laboratoire".

Cerba explique en outre n'avoir "jamais eu aucun problème à se conformer avec ces règles". Les acquisitions "menées avant comme après l'entrée en vigueur de la loi de 2013 l'ont toujours été dans le plus strict respect des règles applicables. Les transactions n'ont jamais connu aucun blocage, si ce n'est de façon très occasionnelle en raison des problèmes d'interprétation liés à l'empilement des textes, et qui se sont toujours résolus dans le sens préconisé par Cerba".

 
 
2017

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Réponse du staff d'Emmanuel MACRON sur la réforme de la biologie médicale
Posté par: admin le 27 mars

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Bonjour Patrick,

 


Merci de votre message et votre intérêt pour le mouvement En Marche!

Vous êtes aujourd'hui nombreux à nous avoir écrit pour partager vos idées, vos questions et vos réflexions. C'est pourquoi nous vous répondons avec retard . Veuillez nous en excuser.

Le problème que vous soulevez, à savoir la réforme de la biologie médicale, n'est pas formellement abordé dans le programme d'Emmanuel Macron et face à la multitude de notes et d'idées qui nous sont envoyées, nous ne vous cachons pas qu’il est difficile de répondre à toutes.

Néanmoins, ce type de sujet sera évoqué lors de la mise en place des mesures proposées et nous gardons soigneusement vos commentaires pour qu'il en soit tenu compte le moment venu.


D'ici-là, si vous n'en avez pas encore pris connaissance, vous pouvez retrouver le programme santé d'Emmanuel Macron en consultant le lien suivant:

https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/sante


Merci encore de votre contribution.

 

 

réponse de bioprat suite à ce message : nous demandons à rencontrer la personne responsable du médical .

2017

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Adhérez à notre syndicat pour modifier la réforme de la biologie lors des prochaines échéances électorales
Posté par: admin le 19 mars

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Adhérez à notre syndicat pour modifier la réforme de la biologie

 lors des prochaines échéances électorales

 

Le    chaos institutionnel actuel   jette   un peu  plus  le doute   sur une réforme profondément   entachée de    suspicion financière.

Le comportement des politiques est  tel qu’on ne peut plus les croire, quand  ils   réforment  et mettent  en vente  une profession de santé  au nom  de  l’exemplarité et de la transparence…Aussi, en fonction des prochaines échéances électorales,  nous demandons à ce que  cette  réforme  absurde et vénale soit revue avec une autre intégrité, d’autres valeurs, d’autres personnes,  pour que  des solutions alternatives à l’accréditation, calquées sur celles des autres professions de santé,  soient mises en place.

Nous appelons nos confrères à se battre contre cette réforme et  résister  aux pressions actuelles qui ont lieu   pour  essayer de tout   clôturer avant les élections, et empêcher un retour en arrière avec la future assemblée.

N’hésitez pas à nous contacter, si vous subissez des pressions.

Nous les appelons  à nous soutenir financièrement en  adhérant à  notre syndicat, en renouvelant votre adhésion pour agir, informer,  et modifier cette réforme en 2017. Le chaos politique est au contraire un moyen de se faire mieux entendre comme le prouvent les nombreuses manifestations des dentistes qui refusent des  mesures qui s’apparentent à celles de  la biologie médicale.

Afin d’être plus efficace et écouté dans ces moments actuels, notre syndicat s’est allié en 2016 à l’UFML (Union Française pour la Médecine Libre) qui fédère dans un esprit similaire au nôtre, des syndicats de toutes les autres professions de santé.

La médecine est un art, pas un produit industriel et marchand, s’éloigner de ce principe ne peut inévitablement que nuire gravement  au patient…

www.bioprat.com

Cotisation annuelle 200 euros à adresser au Syndicat BIO¨PRAT 10 RUE DE CASSIS 13008 MARSEILLE

2017

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Réponse de François FILLON sur la réforme de la biologie
Posté par: admin le 18 mars

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2017

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Analyse de la toxicité de la démarche Qualité chez les soignants, d'une qualité exceptionnelle( oedipe.org)
Posté par: admin le 16 mars

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Une Approche Critique De La Démarche Qualité Dans Les Institutions Sanitaires, Sociales Et Médico-Sociales

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Cet article recense les arguments d’auteurs, psychanalystes et sociologues, concernant les dysfonctionnements entraînés par la démarche qualité dans les institutions sanitaires, sociales et médico-sociales. La destruction des modes de fonctionnement antérieurs, la relégation de la réflexion sur les pratiques professionnelles au profit d’une logique gestionnaire, l’avènement du client en lieu et place du sujet, l’ignorance ou le déni des concepts permettant de penser les pratiques dans ces secteurs, l’individualisation de l’évaluation aux dépens du travail en équipe, la perte du pouvoir décisionnel des institutions par le biais de la gouvernance sont analysés au travers de quatre impacts majeurs de la démarche qualité : sur la relation entre professionnels et usagers, sur les professionnels eux-mêmes, sur le travail en équipe et sur les institutions. Une cinquième partie tente de saisir les attaches philosophiques de la démarche qualité. Trois fondements philosophiques sont retenus : le libéralisme économique, le pragmatisme anglo-saxon et l’utilitarisme. Les liens entre pragmatisme anglo-saxon et démarche qualité sont examinés plus minutieusement, en raison de l’influence grandissante du pragmatisme sur notre société. Aucune des trois influences ne s’avèrent cependant compatible avec notre propre héritage du côté de la philosophie des Lumières. La démarche qualité apparaît dès lors comme une figure paradigmatique d’une guerre philosophico-civilisationnelle, à l’œuvre dans des pans de plus en larges de notre société. 

La perversion de la démarche

Une approche critique de la démarche qualité dans les institutions sanitaires, sociales et médico-sociales.

L’obligation légale faite aux institutions sanitaires, sociales et médico-sociales d’en passer par une démarche qualité pour évaluer leurs prestations et, est-il dit, pour mieux satisfaire leurs clients, soulève peu de commentaires chez les professionnels. Chacun semble s’y soumettre sans véritablement interroger ce dont il s’agit. C’est ce peu d’intérêt pour une démarche qui s’impose et qui est loin d’être sans effet qui a motivé ce récapitulatif des quelques critiques et réflexions d’auteurs tels que Roland Gori, Michel Chauvière, Jacques-Alain Miller et Jean-Claude Milner et Christophe Dejours sur lesquels nous nous appuierons ici. Nous espérons ainsi alerter les professionnels concernés sur la logique gestionnaire de cette démarche et sur les conséquences qui pèsent sur la relation aux patients et usagers, sur les professionnels, sur le travail d’équipe et sur les institutions elles-mêmes. Il est en effet temps d’évaluer cette curieuse forme d’évaluation.

1 – La négation de l’intersubjectivité

Dans les hôpitaux et les cliniques, la rationalisation par la démarche qualité – c’est-à-dire ce découpage du travail opéré de façon à cerner au plus près ce que chacun doit faire et comment il doit le faire – est opérante pour ce qu’il en est des aspects techniques des métiers qui s’y exercent (médecine, soins infirmiers). L’obligation légale faite aux hôpitaux de mener à terme une démarche qualité en vue de l’obtention d’une accréditation n’apporta d’ailleurs rien en la matière. Les équipes médicales s’étaient chargées de longue date d’appliquer ces découpages et de travailler dans le respect des protocoles ainsi établis.

Outre la dimension technique des métiers des soignants en hôpitaux et cliniques, la dimension relationnelle s’avère être une composante majeure de l’identité des professionnels, la conjonction de ces deux aspects fondant « l’approche globale » du patient. Or la dimension relationnelle s’accommode mal, tant pour le soignant que pour le patient, d’une rationalisation sous forme de découpages, de relevés écrits à chaque soin, et de protocoles en tout genre. Pire, ces tentatives de rationalisation appliquées à la relation professionnels / patients créent des dysfonctionnements nouveaux.

a/ La discontinuité

Les soignants se plaignent (Cf. Bibilographie, Série Etudes)1 qu’un tel découpage de leur travail entraîne un sentiment de discontinuité. Ce qui n’est plus continu, c’est le sens que ces soignants mettent dans leurs actes, sens qui leur incombait auparavant de créer en relation avec leurs patients et qui se trouvent désormais sans cesse interrompu, perturbé par ces protocoles qui morcellent le travail en séquences, chaque séquence devant être rapportée, le plus souvent par écrit, par exemple à l’aide d’items prédéfinis dans lesquels il faudra trouver celui qui correspond le mieux à ce qui vient de se vivre. Que l’on se représente que s’il y a certes des choses à savoir pour faire convenablement une toilette au lit, les choses se compliquent lorsque chaque geste ou presque est en quelque sorte nomenclaturé, et que l’on sait qu’il faudra ensuite en rendre compte dans des transmissions dites ciblées, ne laissant plus de place à l’expression personnelle, et contraignant le professionnel à reconnaître le sens de ces actes dans des mots écrits par d’autres2.

Dans les institutions des secteurs sociaux et médico-sociaux, la démarche qualité est également obligatoire, depuis la loi 2002-2. Cette loi ne contraint pas à l’obtention d’une accréditation comme dans les hôpitaux, mais de l’obligation de la démarche qualité et de ces résultats dépend néanmoins la reconduite des agréments de ces institutions : l’injonction légale est donc décisive pour la survie de ces établissements. Pourtant, le constat est de même nature que dans les hôpitaux : les protocoles entravent les professionnels dans l’exercice de leur métier. « Etant par définition chaînée (besoin/réponse/satisfaction/extinction du besoin), la pensée de la qualité des objets ou des services peut dès lors ignorer aussi bien les rapports sociaux à vif que l’intersubjectivité à l’œuvre, ou que le temps nécessaire dans la relation…., tout ce que les intervenants sociaux, magistrats, formateurs et autres soignants rencontrent pourtant au quotidien et qui reste pour eux une des difficultés récurrentes de leurs pratiques »3

Un genre d’oscillation habite les soignants, pris entre des attentes protocolaires, impersonnelles, et des résidents qui invitent à des réactions appropriées mais non prévues (et donc implicitement condamnées) par les procédures de la démarche qualité. L’activité de réflexion est donc sans arrêt court-circuitée, et rabattue dans un cadre qui rappelle aux soignants que leur métier a été pré-pensé pour eux, et qu’il n’y a pas d’objection à faire à cette pré-pensée.

Il y en a pourtant une : l’impensé de la démarche qualité concerne la dimension relationnelle entre professionnels et résidents (ou patients dans les hôpitaux), l’intelligence relationnelle qui se cherche, se trouve, se reperd, au travers des silences, des retenues, des confidences, des encouragements, de l’écoute, de la fuite et des mille autres aspects que cette relation peut revêtir. Cet impensé de la démarche qualité est une invitation à l’inhibition de cette intelligence relationnelle et à une « dépersonnalisation » (MC, p.61).

L’inexistence de cette dimension relationnelle dans la démarche qualité ne constitue pas un oubli qu’il faudrait, à l’occasion, réparer. Le fait que cette évaluation par la démarche qualité soit partielle la rend partiale : dans l’enquête de Série Etudes, le personnel se plaint de ce que l’aspect technique soit privilégié de façon dommageable pour l’aspect relationnel. La maladie est préférée au malade.4 Cela n’est pas étonnant et nous l’avons déjà souligné : la rationalisation convient bien aux soins techniques et les améliore effectivement. Mais avant l’obligation légale de la mise en place de la qualité dans les institutions, cette rationalisation des soins, déjà pratiquée, cherchait à se combiner, tant bien que mal, avec la dimension relationnelle. Ce n’est plus le cas. L’introduction de la mal nommée démarche qualité a donc détérioré l’existant.

b/ La perte du plaisir de travailler

Le personnel interrogé dans l’enquête de Série Etudes relie la démarche qualité à une perte du plaisir de travailler. La distinction qu’apporte Christophe Dejours5 entre travail réel et travail prescrit va nous permettre d’analyser cette perte du plaisir de travailler dans ce nouveau contexte. Le travail prescrit correspond au travail qu’un professionnel doit exécuter et à toutes les obligations auxquelles il doit se soumettre dans la réalisation de ce travail. Le travail réel, c’est ce à quoi un travailleur doit faire face pour que le travail se fasse et qui n’a pas été prévu dans le travail tel qu’il a été prescrit, tant sur le plan matériel qu’immatériel. Les réactions des résidents et des patients ne peuvent être prévues à l’avance et mobilisent l’intelligence relationnelle des professionnels bien au-delà de ce que les protocoles ont défini. Le réel, en quelque sorte, s’impose et vient mettre son grain de sel, de mille et une façons, dans les procédures et autres référentiels. Le réel dérange ce que le travail prescrit avait si bien ordonné. Et si tous ces aléas ne trouvent pas leur solution, le travail, nous indique Christophe Dejours, tout simplement, ne peut pas se faire. Or le plaisir du travail tient dans la créativité que la résistance du réel nécessite de la part des professionnels. Travail réel et travail prescrit sont en tension féconde. Pourtant la démarche qualité véhicule l’idée que tout est maîtrisable et ignore superbement le travail réel.

La méconnaissance du travail réel entraîne de fait l’absence de reconnaissance du travail fait. « Pour reconnaître, il faut d’abord connaître » (Dejours p.53) Et cette connaissance implique la réflexion. La reconnaissance est de l’ordre du jugement et non de la mesure. En ce sens, elle est discutable, elle peut être pensée. Or la normalisation des pratiques éteint la réflexion sur ces pratiques. La perte du plaisir de travailler est aussi une perte du plaisir de penser. Il y a deux conséquences à cette relégation de la réflexion et à la redistribution des pouvoirs (MC) au bénéfice des bureaucrates et des gestionnaires et au détriment des formateurs et des groupes de parole et d’analyse des pratiques :

- le risque de sclérose des pratiques professionnelles qui perdent là les occasions de leur renouvellement

- la perte inestimable d’un outil de travail au service des usagers : la réflexion des professionnels à propos de leur relation avec chaque résident, dans sa fonction de boussole pour évaluer l’évolution du résident et comprendre les ressentis.

c/ La négation de la relation comme outil de compréhension

C’est en effet en pensant à la façon dont un résident est en relation avec eux et à la façon dont ils sont en relation avec lui que les professionnels peuvent approcher la singularité de chaque résident. Evidemment, cette approche peut entraîner des perceptions erronées du résident. Mais l’erreur de jugement fait aussi partie de tout jeu relationnel. Et chacun a la faculté de corriger les jugements émis au fil du temps et des dialogues.

Dans la renégociation des pouvoirs entre gestionnaires et professionnels de terrain, ce point est très sensible. Car il est juste de dire que ces jugements qu’émettent les professionnels trahissent aussi les angles morts par où ces professionnels se rendent incapables de tout entendre, de tout comprendre et de répondre avec justesse à tout et tout le temps. Et qui le pourrait ? La démarche qualité n’y aide pas, qui éteint le mouvement de la pensée et cloisonne le dialogue dans le cadre de ses items.

Il est connu que les jugements des professionnels à propos des résidents peuvent être utilisés pour se défendre de la violence qu’il y a aurait à mieux entendre ce que les résidents leur disent. Qu’une institution ait à prendre les dispositions nécessaires pour réduire ses propres zones d’ombre, cela s’impose aux équipes dès lors qu’elles sont en mesure d’interroger leur travail. C’est à cela que conduisent les groupes de parole, les groupes d’analyse des pratiques, c’est aussi en cela que la formation, qui ne fait pas l’impasse sur ces questions, est indispensable.

Du côté du résident aussi, la relation entretenue avec les professionnels résonne et se charge de sa relation à sa maladie, à son handicap, au vieillissement, à la réalité, à ses rêves… Et c’est tout cela qu’il élabore, qu’il transforme, qu’il questionne, dans cette relation aux professionnels.

On pourrait se dire que, démarche qualité ou pas, de toute façon, les professionnels connaissent leur métier et continuent à réfléchir leurs relations aux usagers pour mettre en place les activités les plus adéquates, pour agir dans le respect des particularités, pour trouver le mot juste, ou pour accompagner une réflexion. C’est en partie vrai. Mais c’est nécessairement moins vrai depuis que la loi impose cette démarche qualité, dont la visée est la satisfaction – maître mot de la dite démarche – des clients, en l’occurrence les usagers des institutions. Car ce qui s’échange entre professionnels et usagers est régulièrement chargé d’insatisfaction, d’inconfort relationnel, souvent réciproque. Un malade à qui l’on refuse de quitter l’hôpital pour assister à telle réunion de famille n’est pas un client satisfait. Une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer que l’on empêche de retourner sur les lieux de son enfance n’est pas un client satisfait. Une personne à qui l’on fait remarquer son comportement blessant n’est pas un client satisfait. Or, comme le note Michel Chauvière, « comme le savent bien les acteurs de terrain, ce qui fait sens, ce sont les contradictions, les négativités, les incertitudes, les passions, mais aussi la culture historique, la curiosité et l’inventivité, modes généralement arasés par les normes de gestion » (MC, p.75). C’est à partir de ces mécontentements, de l’expression de sa tristesse, de son angoisse, que les professionnels vont évaluer la façon dont un résident se positionne par rapport à ce qui l’atteint. C’est à partir de l’expression des résidents que les professionnels vont soupeser les conséquences de leurs actes. Et c’est aussi à partir de leur propre expression que les résidents eux-mêmes vont chercher les solutions, les élaborations, qui leur conviennent le mieux. Il ne nous est pas possible dans le cadre de ce travail de passer en revue les aspects multiples de ces relations entre usagers et professionnels. Que l’on entende cependant que c’est là la matière avec laquelle professionnels et résidents travaillent. Or, la rationalisation, en reniant cet aspect, vient paradoxalement en nourrir les pires ressorts : « …les attentes magiques, les illusions d’amour et de haine, la culpabilité, le masochisme, la plainte et l’agressivité » (JPC-RG, p.197).

En affichant explicitement l’objectif de la satisfaction du client, les tenants de la démarche qualité incitent à un évitement de ces « tensions fécondes » (MC, p.73) entre professionnels et usagers et réduisent à néant ce qui est au cœur du travail réel des professionnels. Et ce faisant, c’est leur responsabilité qui est flouée.

d/ L’écrasement de la responsabilité des professionnels

Ce désaveu de la relation professionnel / usager peut s’entendre comme une mise au placard des concepts psychanalytiques ayant historiquement permis de penser cette relation et ayant contribué à l’histoire des institutions et à la réflexion concernant leurs difficultés. « En réalité, cette façon de penser la pratique tend surtout à forclore toute référence à ce que la psychanalyse entend par transfert et contre-transfert, et qui constitue un mécanisme commun à toutes les pratiques relationnelles. » (MC, p.68)

Comment lutter ? Comment faire valoir la force du doute face à la force anesthésiante de l’objectivité comme le formule avec justesse M.C. Piperini6 ? Comment faire entendre que ce doute vire parfois à l’angoisse, invite au scrupule, bref, qu’il responsabilise ? Le doute, l’inquiétude, l’angoisse, la réflexion suscités parfois au-delà du lieu de travail, témoignent de ce que toute relation est un risque, que ces indicateurs que sont les affects permettent de circonscrire.

Or la logique gestionnaire attaque violemment ces repères par où un professionnel agit de la façon la plus responsable qu’il puisse. C’est ainsi qu’en matière de gestion des risques – grande alliée de la démarche qualité -, l’obligation de prévention et d’anticipation se joue contre la présence à l’autre (Cf. M.C. Piperini). Au nom de ce qui pourrait advenir de pire, on se refuse à ce qui est. C’est ainsi que l’outil le plus précieux du professionnel pour exercer sa responsabilité, à savoir son ressenti, lui est soustrait au prétexte… qu’il doit être responsable ! Car gare à qui ne se soumettrait pas aux mesures préventives !

Dans une injonction paradoxale dans laquelle il ne peut que s’aliéner, le professionnel est incité à la fois à abandonner cette responsabilité et à en assumer une autre, impersonnelle et rigide, et en appelant à son surmoi le plus basique.

2 – La négation des professionnels

a/ La peur

La démarche qualité fait peur. Elle augmente considérablement le nombre de prescriptions à respecter. Les exigences sont formalisées à l’extrême et la preuve que le professionnel apporte de son respect de ses exigences consistent le plus souvent à cocher des cases. Difficile d’ajouter un item, de nuancer une proposition déjà rédigée : on ne relativise pas une croix dans une case.

Or c’est sur le respect des prescriptions de la démarche qualité que le professionnel est, à titre personnel, lui-même évalué, voire contrôlé. Autant dire que la démarche qualité « joue comme une menace » (Dejours, p. 47)

L’une des causes possibles du fait que les professionnels de ces institutions interrogent si peu cette démarche qualité tient sans doute au fait que celle-ci peut se ressentir, dans un premier temps, comme une clarification du cadre dans lequel ces professionnels travaillent. En écho à la culpabilité face à « l’infans tyran » (JPC-RG, p. 185) que chacun fut d’abord, en résonance avec « l’interdit de l’inceste », la démarche qualité est d’abord accueillie comme un garde fou supplémentaire et salutaire. Fonctionnant sur ce ressort puissant, on comprend qu’il faille du temps pour qu’elle soit vue pour ce qu’elle est : une démarche despotique, une évaluation tyrannique. Chacun craint, en bon névrosé, que le tyran ce soit lui-même et sans doute cette crainte protège-t-elle de façon assez sure le pouvoir abusif de la démarche qualité.

Attention pourtant : à trop vouloir se protéger de sa propre tyrannie, on se retrouve démis de sa responsabilité. Les médecins ne dérogent pas à ce constat. Légalement contraints d’informer leurs patients ou, à défaut, leurs familles, et d’obtenir leur consentement sur les traitements à mettre en œuvre, leur marge de manœuvre dans leurs relations aux malades se trouve réduite à une peau de chagrin. Comment tenir compte de ce qu’un patient peut entendre alors qu’on a l’obligation légale de l’informer ? Combien de patients un peu plus enfermés dans leur souffrance pour avoir été « informé sans être écouté » (JPC-RG, p.206) ? Roland Gori (p.201) donne l’exemple d’un docteur qui, face à un malade gravement atteint, remet sa décision d’agir ou non à la famille : « Jusqu’où voulez-vous que j’aille ? » Voilà comment la responsabilité du docteur glisse vers la famille : la peur de déroger à des prescriptions inscrites dans la loi invite les professionnels à se défausser de leurs décisions au profit du client roi. Là où les professionnels, dans le souci d’une prise en charge globale du patient, prenaient auparavant des décisions qui étaient autant d’arbitrages entre les composantes relationnelles et les possibilités techniques, il ne s’agit plus, dorénavant, d’être responsable mais d’obéir. « Or l’obéissance ne saurait être tenue pour un engagement de responsabilité. Elle est au contraire considérée comme une décharge de responsabilité »7

Il en va de même des prescriptions explicites dues à la démarche qualité. Le respect de ces prescriptions est d’autant plus strict que la menace est l’un des ressorts des tenants de la démarche qualité. Ainsi Jacques-Alain Miller écrit-il : « L’ANAES [aujourd’hui devenue HAS, Haute Autorité de la Santé] fonctionne par intimidation »8 (p. 42). Puis, plus loin : « une expression revient souvent chez les évaluateurs, du moins je l’ai retrouvée dans la bouche pourtant distinguée de Viviane Kovess aussi bien que dans celle d’Alain Coulomb, le directeur de l’ANAES, personnalité moins sophistiquée : ‘faire le ménage’, pour dire : exclure les éléments douteux de la profession ». (JAM-JCM, p. 52)

Cet exercice du pouvoir par les tenants de la démarche qualité laisse des petites traces dans les institutions, petites mais nombreuses, fourmillantes, incessantes : les prescriptions, qui sont partout, sous forme de protocoles, de bonnes pratiques, de référentiels, de transmissions ciblées, ponctuant les journées de travail des professionnels.

Lorsqu’il est évalué sur son respect de ces prescriptions, le professionnel est dénié dans son style propre : il devient interchangeable. « L’opération de l’évaluation fait passer un être de son état d’être unique à l’état de l’un-entre-autres. C’est ce que le sujet gagne, ou perd, dans l’opération : il accepte d’être comparé, il devient comparable, il atteint à l’état statistique. » (JAM, JCM, p.58)

Tous les auteurs auxquels il est ici fait référence l’affirment : la méthode est perverse. « …on réussit à compromettre le sujet dans le processus de sa propre exclusion » (Miller, p.66). Soulignant le consentement du malade à sa propre objectivation, qui est exactement du même ordre que le consentement du professionnel à son évaluation, Roland Gori parle d’une servitude qui « lui [le sujet] ferait désirer sa propre abolition en tant que sujet politique et (…) en tant que sujet de l’inconscient » (JPC-RG p.189). Michel Chauvière parle lui de « fétichisme de la qualité », d’une méthode basée sur « la suspicion », d’une « logique masquée, insidieuse et sournoise, qui crée avant tout les conditions d’une culpabilité permanente » (MC, p.76).

b/ Tricher

Que les prescriptions liées à la démarche qualité ne tiennent pas compte du travail réel n’empêche pas ce réel d’exister. C’est exactement ce que souligne (Série Etudes, drees) où il est question, à propos de l’accréditation, d’une visée d’actes parfaits, idéaux, incompatibles avec la réalité de l’environnement. Les professionnels soulignent la nécessité de réajuster les procédures alors même que l’accréditation obtenue impose leur strict respect. Autant dire que ce à quoi aboutit la démarche qualité, c’est à tricher avec les prescriptions afin d’amortir la dégradation du travail à laquelle le respect de ces prescriptions conduirait. La contre-étude de la Drees spécifie d’ailleurs que ces réaménagements se font sous l’œil de directions tolérantes.

Car il faut bien que le travail se fasse… « Travailler suppose donc, nolens volens, d’en passer par des chemins qui s’écartent des prescriptions. Comme ces prescriptions ont en général, pas toujours mais presque, un caractère normatif, bien travailler c’est toujours faire des infractions » (Dejours, p.14-15). Ainsi de l’exemple particulièrement saisissant de la contre-étude de la Drees nous décrivant le cas de ces infirmières, à cheval sur deux blocs opératoires, et n’étant pas en mesure, par manque de personnel et donc de temps, de respecter les procédures d’aseptie lors du passage d’un bloc à l’autre. Le manque de personnel, c’est vraiment beaucoup trop réel pour les tenants de la démarche qualité.

La tricherie commence d’ailleurs lors de la visite des évaluateurs en vue de l’accréditation : ce jour là, nous raconte ce rapport de la Drees, le personnel est en nombre suffisant pour permettre le respect des prescriptions. Peu importe ce qui se passe réellement puisque les tenants de la démarche qualité savent d’avance ce qu’ils veulent imposer. C’est « un dispositif qui place le résultat avant le travail et non pas après ce dernier » (Dejours, p.38). Notamment, le manque de personnel qui est un problème majeur dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite (c’est beaucoup moins vrai dans les milieux du handicap et de l’enfance) n’est absolument pas étudié et mesuré. C’est une réalité tout bonnement occultée. Actuellement, dans une maison de retraite médicalisée liée par une convention tripartite, ce qui est le cas classique, les financements ne permettent pas un travail de qualité. Les professionnels limitent les dégâts, font le moins de mal possible, mais ne peuvent pas bien faire. Ca n’est d’ailleurs pas sans leur poser des problèmes : ils ont souvent le sentiment d’être maltraitants, alors même que leur dévouement est maximal et que nombre d’entre eux ne prennent pas régulièrement leur temps de pause, voire arrivent en avance et partent en retard. Dans cet univers, cet état de fait est connu de tous. Sauf des tenants de la démarche qualité.

Pas étonnant dans ce contexte que la démarche qualité soit parfois discréditée aux yeux du personnel : perte d’énergie, de temps, bluff, folklore…

Pour autant, un professionnel qui triche engage sa responsabilité. « L’acteur est toujours en faute quelque part. Des procès peuvent dès lors s’ouvrir. » (MC, P. 76). Procès en incompétence à l’intérieur des institutions, procès contre les valeurs partagées par les professionnels, procès contre les particularités des secteurs de la santé ou du social. Et demain, très certainement, procès devant la justice. « Cette orientation entraîne également un usage débridée de la suspicion et une crainte quasi obsessionnelle de la fraude, comme modes de gouvernement, là où s’étaient construits des rapports professionnels fondés sur la compassion, la solidarité, la confidentialité et surtout la confiance. » (MC, p.76) « En cas d’incident, c’est la bonne volonté même de l’agent qui se retourne contre lui, car il sera inévitablement accusé de manquement aux règlements, aux prescriptions ou aux gammes » (Dejours, p.16)

Les difficultés induites par ce que la politique, au niveau local et au niveau national, ne prend pas en charge, c’est finalement le professionnel qui va en être tenu responsable : la démarche qualité est l’opération par laquelle les politiques se défaussent de leurs responsabilités sur les professionnels de terrain. « De surcroît, quand la quantité vient à manquer ou à être contingentée (par manque de ressources, pour des raisons idéologiques ou les deux confondues), la qualité devient un remplaçant idéal(….). C’est en cela une sorte de monnaie du pauvre, une monnaie de singe, évidemment ! » (MC, p.59)

Par ailleurs, cette responsabilisation de chacun à titre personnel attaque également l’investissement dans un collectif, une équipe. Il n’est d’ailleurs pas fortuit que du travail d’équipe, élément central du travail réel des professionnels, dans les démarches qualité, il ne soit jamais fait mention. Sur ce point encore, va se confirmer que la dé-marche qualité est ce qui se fait de mieux actuellement sur le marché du management pour entraver la bonne marche, justement, d’une équipe.

3 – La négation du travail en équipe

Les éléments précédemment dégagés et qui concernaient les attaques de la relation intersubjective professionnels / usagers et les attaques faites directement aux professionnels constituent autant de facteurs d’ignorance et de dégradation du travail en équipe. C’est cet aspect que nous allons à présent détailler.

a/ L’individualisation contre le travail en équipe

- L’évaluation personnalisée, individualisée, et la traçabilité nominative des actes incitent chaque professionnel à tirer son épingle du jeu, à faire cavalier seul, et à valoriser son travail parfois au détriment du travail des autres.

- L’ignorance et l’absence de prise en compte des valeurs et des concepts partagées par les professionnels affaiblissent la coopération et dévaluent les réunions d’équipe. Cela a plusieurs conséquences :

* Là où les tenants de la démarche qualité, par le maillage et le contrôle de chaque acte, croient remédier aux errances de la pensée, en réalité, ils permettent et accentuent la puissance de l’imaginaire à l’œuvre chez chacun (usagers non formés avant tout, mais professionnels également) que les références conceptuelles collectives venaient auparavant border.

* Le travail n’est pas ici conçu en appui sur la dynamique des échanges dans l’équipe. Ce qui est envisagé, ce sont des emplois, qui sont décrits, par exemple au moyen de fiches de postes. Michel Chauvière va ici encore nous servir de boussole : « Visiblement, l’emploi, tel que conçu et piloté par une ingénierie de conception des postes et des compétences, joue en grande partie contre le travail. (…) Hier encore, le social, c’était du travail avant d’être de l’emploi. L’évolution actuelle inverse le constat. » (175, 176) Autrement dit, ce n’est pas le professionnalisme en acte et nécessairement pris dans un collectif qui importe, ce sont les définitions données de chaque emploi. Le professionnalisme est sans intérêt, la dimension clinique totalement déconsidérée. Les professionnels sont « gérés » en tant que « ressource humaine ». Notons au passage que cette conception trouve des arrangements avec la politique de l’emploi : les secteurs sanitaire et social étant fortement demandeurs de personnes qualifiées, ces métiers sont largement proposés aux demandeurs d’emploi, à qui l’on fera suivre une formation elle aussi conçue au moyen de référentiels et évaluée grâce à la démarche qualité de l’institut de formation. Dans le meilleur des mondes, tout s’emboîte parfaitement.

b/ La désocialisation de l’usager contre le travail en équipe

En faisant du « client » le centre de tout, en axant le travail des professionnels sur sa satisfaction, on soustrait l’usager à la nécessité de trouver sa place dans le fonctionnement de l’institution, des équipes qui y travaillent qui n’ont plus qu’à s’effacer devant lui. Alors même que son accession à ce statut de client semble tant lui promettre, le voilà en réalité désocialisé. « La satisfaction ruine les efforts de construction collective du sens des situations, des circonstances ou des évènements. » (MC, p.76) L’usager n’a plus à penser, dans un travail

souvent prenant, parfois difficile, sa place dans l’équipe et dans l’institution. Ce qui est prenant et difficile n’a pas lieu d’être dans une approche clientéliste. « La dialectique entre besoins personnels et besoins collectifs, telle qu’un certain nombre d’organisations avait pu la faire fructifier, régresse discrètement au profit du premier terme. » (MC, p.72) Et l’équipe, quant à elle, n’existe plus. L’idée même d’équipe, sa mention, sont totalement absentes des écrits des qualiticiens, du moins de ceux que j’ai lus.

Dans l’approche clientéliste, c’est la raison d’être du travail en équipe qui se disloque. Puisque c’est la satisfaction du client qui est recherchée, il n’y a pas à penser ce qui se partage. Il suffit de « jouer » un rôle auprès du client de façon à ce que son appartenance à l’institution soit évidente, non questionnée, non questionnable. Le partage n’a pas besoin de chercher sa vérité dans une relation à un client. Faire semblant est bien plus efficace. Là où, dans une conception classique de la relation professionnel / usager, de chaque côté, des négociations ont lieu au travers desquelles chacun cherche comment exister au mieux, l’approche clientéliste substitue une existence d’office pour le client, et à la meilleure place, et une fonction subalterne aux professionnels, réduits au rang d’exécutants.

Michel Laforcade9 exprime très clairement le genre de pouvoir dont doit disposer le client : « L’usager, à la différence du client de l’entreprise, n’a pas un statut lui permettant d’imposer la qualité » (p. 4) Voilà donc ce à quoi il faut remédier et de quelle façon : le client doit pouvoir imposer. Continuons : « Il s’agit donc qu’il devienne une sorte de statut du commandeur, de référence secrètement autoritaire au cœur des pratiques de chacun et qui sert d’étalon (sic) à l’ensemble des productions sanitaires et sociales » (p. 8).

c/ Division du travail

En milieu hospitalier, compte tenu du manque chronique de personnel, la solidarité des professionnels au sein d’une équipe est une valeur incontournable. Je me souviens d’une infirmière, qui, lorsqu’elle était jury et décidait de l’admission de postulants aux concours d’aide-soignants, était guidée par cette question : « est-ce que je pourrais travailler avec cette personne ou non ? » Le travail en équipe est une dimension irréductible du travail à l’hôpital, qui fait partie de l’identité des professionnels en milieu hospitalier, qui d’ailleurs l’énoncent souvent de façon tout à fait explicite.

Le rapport de la Drees décrit un certain nombre de tâches qui se délèguent d’un niveau hiérarchique à celui en dessous, lorsque la confiance s’est nouée, grâce à l’ancienneté et à une histoire commune partagée. Les initiatives prises (par exemple, une infirmière qui est autorisée par le médecin à donner tel médicament sans prescription médicale) ne correspondent pas à des prises de risques inconsidérées. Ces règles se sont négociées au fil du temps. Elles indiquent la maturité d’une équipe et son degré d’autonomie. L’entraide ainsi permise est plus forte dans les services qui ont su mettre en place des outils de communication entre professionnels : réunions impliquant l’ensemble de la hiérarchie (des agents de service hospitalier au chef de service, sans oublier le personnel de nuit), transmissions personnalisées (et non ciblées), dossiers, cahiers… Au travers de ces outils de communication, une déontologie commune peut s’élaborer.

Pourtant, cette coopération entre professionnels contredit régulièrement les prescriptions de la démarche qualité, qui ne vient pas pallier pour autant au manque de personnel, sans cesse mis en cause par les professionnels des hôpitaux. Trois attaques majeures sont faites au travail en équipe à l’hôpital et en clinique :

- l’absence totale de reconnaissance des valeurs sur lesquelles se fondent l’identité des professionnels, parmi lesquelles le travail en équipe, l’entraide, la confiance, la coopération face à la charge de travail et au manque de personnel,

- une redéfinition très serrée de la division du travail, des limites professionnelles de chaque poste, et un renforcement du cloisonnement des fonctions et de la hiérarchisation au nom de la gestion des risques professionnels,

- la nouvelle mode des pools de remplacement, instituant une navigation d’une partie du personnel de service en service, venant perturber les entraides en place.

Les rôles préfixés par les accréditeurs sont souvent abandonnés par les professionnels qui retrouvent ainsi leur part d’autonomie. Cependant, l’accréditation n’est pas sans effet : s’il n’est pas tenu compte des interdictions liées à une fonction dans les actes des professionnels, les discours, eux, se réfèrent à la notion de responsabilité professionnelle telle que comprise dans la démarche qualité. S’instaure donc un hiatus entre les discours et les actes. Cette contradiction témoigne de l’influence de l’accréditation dans l’esprit des professionnels des hôpitaux (drees).

4 – La négation des institutions

a/ La bureaucratisation

Pas de démarche qualité sans une augmentation considérable de cases à cocher, d’items à départager, de demandes à renseigner, de feuilles à parapher. Le respect de la démarche qualité doit pouvoir être évalué et contrôlé : la bureaucratisation est l’outil de cette évaluation et de ce contrôle. L’outil de « la terreur conformiste » ! (JAM-JCM p. 79)

L’informatique est un allié conséquent de cette bureaucratisation et l’accréditation dans les hôpitaux s’accompagne souvent d’une informatisation massive. A tel point que Michel Chauvière parle de « bureaucratisation informatique »(p. 154). Avec trois conséquences au moins :

- dans les hôpitaux mais aussi dans les maisons de retraite, les cadres infirmiers se trouvent de plus en plus cloués devant leur ordinateur et de moins en moins présents auprès des résidents. Alors même que ces cadres tenaient leur légitimité auprès de leurs équipes de leur connaissance des usagers dans leur service, ils sont aujourd’hui cantonnés à des tâches administratives dont la lourdeur s’est accrue de façon si considérable que l’on peut considérer qu’il s’agit d’une refonte majeure de ces métiers.

- l’informatisation réduit l’information sur papier, pourtant plus malléable et plus apte à circuler. On transporte et transmet aisément un dossier cartonné, on ne déplace pas un écran d’ordinateur. Il s’ensuit que cette circulation de mains en mains, d’humain à humain, qui montre les corps qui ont écrit dans les dossiers, est remplacée par la consultation solitaire de l’écran d’ordinateurs. Là où la circulation et la consultation des dossiers était intégrée aux mouvements des professionnels, à l’exercice des soins, la bureaucratie informatique oblige à prévoir un temps séparé des soins et séparé des relations aux autres professionnels.

- Enfin, ceux qui sont les moins familiers de cet outil réduisent leur accès à l’information.

b/ La gouvernance

C’est ainsi que, devant consentir à ces exigences bureaucratiques, les institutions se trouvent du même coup dépossédées de leurs décisions politiques. Selon la terminologie gestionnaire, elles cèdent donc à la gouvernance, dont la démarche qualité est une composante. Parmi les 8 caractéristiques de cette gouvernance, telles que développées par le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales (CERI) et reprises par Michel Chauvière, nous en retiendrons trois, plus en lien avec la démarche qualité :

- Les décisions prises sont susceptibles de modifications, voire d’annulations : l’amélioration de la qualité est un processus infini, toujours révisable. Cela crée une discontinuité (de nature différente que celle supportée par les professionnels sur le terrain et dont nous parlions au tout début de ce document), une insécurité qui fragilise l’identité des institutions. La seule certitude est d’être pris dans une idéologie gestionnaire. C’est ainsi que la démarche qualité sert « l’ajustement permanent » (MC, p. 43) préconisé par les règles de bonne gouvernance.

- « Les décisions ne sont plus le produit d’un débat ou d’une délibération. Elle sont le résultat de négociations, voire de marchandages et de trocs entre les diverses parties. » (MC, p. 43) Nous avons déjà mentionné l’appauvrissement de la réflexion lié à la démarche qualité dont on comprendra qu’elle participe à cet aspect de la gouvernance. Il ne s’agit plus de penser, il s’agit de gérer, voire de compter.

- Enfin, avec la gouvernance, la contractualisation prévaut sur la loi. Cet aspect nous rappelle l’idéal de maîtrise des qualiticiens. C’est Jean-Claude Milner qui nous fournit là les éléments de distinction entre la loi et le contrat. Un régime fondé sur la loi n’est pas un régime autoritaire pour la raison que la loi ne régit pas tout. « La loi permet tout ce qu’elle n’interdit pas. Le silence de la loi est ce qui la fait fonctionner ». (JAM-JCM, p.23) A contrario, le contrat définit positivement chaque élément auquel les parties consentent. Peu de marge de manœuvre, le cadre contractuel est contraignant et laisse peu de place à l’initiative, à l’invention, puisque « seul compte ce qui est expressément stipulé, de façon positive ou de façon négative. Ce qui n’est pas dit expressément ne vaut pas. Le silence ne fonctionne pas. » (Milner, p.23). Or de plus en plus, les institutions sanitaires, sociales et médico-sociales sont amenées à contractualiser leurs services.

c/ La notion de prestation de service

Ecouter, partager, questionner un silence, ce n’est pas fournir une prestation de service. L’organisation des institutions sociales et médico-sociales en prestataires de services est un outil de la normalisation. Les prestations de service peuvent être uniformisées d’une institution à l’autre. L’homogénéisation de ces secteurs est un premier aspect de cette nouvelle conception. La démarche qualité opère d’autant mieux dans cette nomenclature des services à rendre. C’est d’ailleurs la même loi (2002-2) qui établit l’obligation d’en passer par la démarche qualité et qui parle des institutions comme de prestataires de services.

Ce que les institutions y perdent, c’est leur autorité ; celle que leur conférait l’idée autrefois admise et partagée qu’elles agissaient pour le bien public. Mais cette notion est devenue obsolète et du même coup, les institutions ne sont plus reconnues aujourd’hui pour l’importance de ce qu’elles mettent en œuvre. Leur force s’en trouve considérablement ébranlée.

Il n’est plus important, par exemple, que leurs assises leur permettent une implantation durable. L’attaque portée à leur autorité est aussi une remise en question de leur longévité. Le découpage en prestations de service permet en effet un certain mouvement : externalisations, redéploiement de services sur un territoire donné, abandon de prestations, émergence de nouvelles prestations, etc…au nom d’une meilleure gestion. L’organisation en prestations de services amorce un mouvement de destitution de l’autorité et du pouvoir de décision des institutions. Il ne s’agit plus de reconnaître la nécessité de telle institution et la façon dont elle travaille mais d’identifier des solvabilités et des services correspondants en fonction de territoires administratifs (MC).

Nous manquons de temps pour examiner la contribution de la LOLF et du second acte de la décentralisation dans ce mouvement de désinstitutionnalisation et renvoyons le lecteur, sur ces points, aux écrits de Michel Chauvière.

5 – Fondements philosophiques de la démarche qualité

Il m’a semblé utile de chercher quels étaient les fondements philosophiques de la démarche qualité. Trois courants philosophiques s’imbriquent, un peu curieusement, dans cette démarche qualité et l'expliquent. Le premier, le libéralisme économique, nous est assez familier et sera mentionné succinctement ; le second, le pragmatisme, nous est très étranger et fera l’objet d’un exposé plus long ; le troisième, que, faute de connaissances étendues j’exposerai très brièvement, se réfère à l’utilitarisme de Jérémy Bentham.

a/ Le libéralisme économique

La désintégration du travail d’équipe et l’accession de l’usager au rang de client « au centre de l’institution », selon la formule consacrée, le mouvement de désinstitutionnalisation des secteurs sanitaire et médico-social et l’émergence de la gouvernance, la dilution de la volonté politique dans le second acte de la décentralisation, signent l’avènement de l’individu et le déclin de l’idée de bien commun qui transcendait les égoïsmes.

Cet individu affranchi de toute idée transcendante interrogeant, voire freinant, ses envies et ses petits intérêts trouve ses origines dans la pensée libérale d’Adam Smith. En effet, nul besoin de régulation des intérêts égoïstes puisqu’une « main invisible », un « esprit caché » (soit un genre de nouveau Dieu- CF RD D) permet que la recherche de la satisfaction de ses intérêts par un individu serve du même coup les intérêts collectifs et même « d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler »10. Nul besoin donc de nous soucier de l’impact négatif de nos égoïsmes.

Cette conceptualisation d’une société dans laquelle « chaque homme est devenu un commerçant », qui ne « pense qu’à son propre gain » (mais pour le plus grand bien de tous grâce à la main invisible !) est en parfaite contradiction avec l’énoncé de Kant, contemporain d’Adam Smith, qui dit que : « Tout a ou bien un prix, ou bien une dignité. On peut remplacer ce qui a un prix par son équivalent ; en revanche, ce qui n’a pas de prix, et donc pas d’équivalent, c’est ce qui possède une dignité. »11

Adam Smith, en en appelant à la Providence de la « main invisible », écrase la distinction kantienne au profit de « ce qui a un prix » et affranchit de la nécessité d’un Etat, d’une volonté publique, garante de « ce qui a une dignité » et ne peut se laisser absorber dans les lois du marché.

Cette volonté publique a longtemps été déléguée, dans les secteurs qui nous occupe, aux associations. Elles sont aujourd’hui, tout autant que le personnel qui y travaille, en voie d’être absorbées du côté de « ce qui a un prix ». Ce mouvement a déjà commencé.

b/ Le pragmatisme

Le second fondement philosophique de la démarche qualité nous vient du pragmatisme, courant philosophique anglo-saxon, dont John Dewey et William James sont deux figures notoires. C’est plus particulièrement à partir de John Dewey que nous tenterons ici de saisir ce qu’il en est du pragmatisme et de ces résonances avec la démarche qualité.

Les conceptions philosophiques de ce courant sont très étrangères à qui n’est pas familiarisé avec la philosophie anglo-saxonne et demandent sans doute plus que la courte synthèse ici proposée pour être comprises. Il est important de faire la démarche de s’imprégner de ces conceptions : elles envahissent et transforment profondément notre société actuelle. « Il y va tout simplement de la subversion d’une culture, la nôtre, dont l’identité s’incarne essentiellement dans une philosophie dualiste exaltant la volonté et la liberté comme dépassement du déterminisme causal » (Patrick Berthier). Je renvoie donc au site de Patrick Berthier12, dont les citations ci-dessous sont extraites et dont les cours de master 1 et de master 2 permettent un approfondissement conséquent et indispensable du sujet.

La démarche qualité est en partie (et en partie seulement, nous le verrons) liée aux conceptions pragmatiques.

- Le pragmatisme est une philosophie de l'expérience. « Il n’y a rien et ne peut rien y avoir hors de l’expérience. Ce dont je ne peux faire, directement, l’expérience n’existe pas. » (Patrick Berthier) C’est l’expérience qui permet la théorie et non l’inverse. On expérimente d’abord, on pense après. Et en fonction de ce que l’on a pensé, théorisé, on améliore l’expérience suivante. La méthode est celle des sciences de la nature : « Les sciences naturelles ne tirent pas seulement leurs matériaux de l’expérience première, mais s’y réfèrent à nouveau pour les tester » (Dewey, Democraty and education, traduction P. Berthier). Cette méthode est appelée « théorie de l’enquête » par Dewey.

Nous retrouvons là le schéma appliqué dans la démarche qualité : problème – délibération et choix d’une solution – évaluation de la solution, et on recommence, nouvel énoncé du problème, nouvelle délibération et choix d’une nouvelle solution, nouvelle évaluation…

Lors de la mise en place de la démarche qualité dans les institutions, des groupes de tr

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Et si la Démarche Qualité n'était qu'une démarche de domination? (D DUPAGNE)
Posté par: admin le 16 mars

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Et si la Démarche Qualité n'était qu'une démarche de domination ?

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La démarche Qualité est trop souvent une mascarade. Dans de nombreux secteurs, elle s'est transformée en outil d'asservissement. Ce petit livre montre comment elle peut détruire le plaisir de faire du bon travail et dégrader la qualité de la production au lieu de l'améliorer. L'auteur propose l'humour comme arme de "néorésistance" contre ce virus qui contamine l'administration et l'entreprise dans l'indifférence générale.

Le livre est est disponible partout sur commande, en édition brochée (7,50€) ou eBook (4€). Il est en stock sur Amazon.

Prenez 3 minutes pour regarder cette vidéo de présentation (hommage à Franck Lepage)

Les deux premières pages du livre :

Dans un bar à glaces faisant partie d’une célèbre chaîne commer­ciale, un client laisse tomber sa cuillère. Un serveur la remplace immédiatement par un couvert propre qu’il sort de la poche de son gilet.

Impressionné par une telle efficacité, le client l’interroge au moment de régler l’addition.

“J’ai vu que vous portiez une cuillère sur vous, d’où vient cette excellente idée ?”

“Eh bien monsieur, notre groupe s’est engagé dans la Démarche Qualité. En portant en permanence sur nous des cuillères propres, nous gagnons en efficacité.”

“C’est très intelligent ! Mais pardonnez ma curiosité : je vois que vous avez tous un brin de laine noir qui dépasse de votre braguette, c’est aussi de la Qualité ?”

“En effet monsieur ! Vous êtes très observateur ! En général, nous allons uriner une ou deux fois pendant notre service, et la nouvelle procédure Qualité-Hygiène nous impose de nous laver les mains pendant trois minutes, ce qui nous fait perdre du temps. Du coup, le département efficience nous a demandé d’attacher un brin de laine à notre verge ! Nous pouvons donc la sortir de notre pantalon sans la toucher et le lavage des mains n’est plus nécessaire !”

“C’est brillant ! Mais…”

Le client réfléchit en fronçant les sourcils.

“Mais comment faites-vous pour la remettre dans votre pantalon ?”

Le serveur se penche à son oreille, et lui répond à voix basse :

“Je ne sais pas comment font les autres, mais moi, j’utilise la cuillère…”

Cette histoire vous parle ? Vous pensez que la Démarche Qualité de votre entreprise ou de votre administration est une vaste fumisterie ? Vous êtes artisan et vous doutez de l’intérêt réel des innombrables normes, directives et autres règles de sécurité qui vous sont imposées au nom de la “Qualité” ?

Vous avez peut-être raison.

La Qualité (avec un grand Q) a permis des progrès considérables dans la production industrielle, mais son intérêt est beaucoup moins évident dans le secteur tertiaire. C’est en tout cas l’opinion des scientifiques qui étudient les interactions humaines : les sociologues des organisations.

La Démarche Qualité peut conduire au meilleur comme au pire ; dévoyée, elle peut devenir toxique.

Mais alors, comment expliquer un tel succès pour une méthode qui peut détruire le plaisir de faire du bon travail et menacer gravement le fonctionnement des organisations ? La réponse se trouve peut-être au cœur de la nature humaine, de son ADN : la démarche Qualité est un merveilleux outil de domination. Elle permet à des cadres ou des contrôleurs dépourvus de compétences techniques d’exercer leur autorité sur des employés qualifiés et expérimentés. Elle permet d'assujettir les subordonnés qui invoquent leur compétence pour résister aux injonctions de leur encadrement sur l’air de “Laissez-moi travailler, je sais mieux que vous comment faire mon boulot !”.

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Publié le1 avril 2016Laisser un commentaire

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Comment n'a-t-elle pas honte?
Posté par: admin le 14 mars

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Biologie médicale : un syndicat va attaquer Cerba en justice pour lutter "contre la financiarisation" du secteur (la tribune)
Posté par: admin le 13 mars

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 Par Jean-Yves Paillé  |  13/03/2017, 10:30  |  1051  mots
     

Ça chauffe dans le secteur de la biologie médicale. Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), a annoncé à La Tribune que son organisation va lancer rapidement une action en justice contre la société Cerba HealthCare, spécialisée dans les examens de biologie médicale permettant de diagnostiquer ou de contribuer au diagnostic d'une maladie. Ce géant français regroupe de nombreux laboratoires d'examens spécialisés en biologie médicale.

Le syndicat accuse Cerba, qui se revendique leader européen du secteur (630 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel), de ne pas respecter une loi du 30 mai 2013 destinée à protéger l'indépendance des biologistes médicaux, et ce, dans le cadre d'une acquisition, à propos de laquelle le président du syndicat ne préfère pas donner de détail. Selon cette loi, "plus de la moitié du capital social et des droits de vote d'une société d'exercice libéral de biologistes médicaux doit être détenue [...] par des biologistes médicaux en exercice au sein de la société".

Avec cette loi, les législateurs voulaient bloquer la financiarisation du secteur et de permettre aux biologistes médicaux de maîtriser leurs outils de travail et donc avoir l'indépendance professionnelle qui en découle, expose Lionel Barrand.

Mais selon lui, dans le cas de la transaction faisant l'objet de l'attaque en justice, "il y a contournement de cette loi, ce qui est interdit. Les sociétés d'exercice libéral (SEL) qui sont détenues à plus de 50% par des fonds d'investissement ne peuvent pas continuer à s'étendre et racheter d'autres sociétés d'exercice libéral. Elles ne peuvent pas continuer à se développer. Or, Cerba a continué à faire des rachats de SEL avec l'accord des Agences régionales de santé sans être inquiété, alors que c'était illégal."

Dans une lettre envoyée quelques mois plus tôt à une Agence Régionale de Santé pour demander à l'institution de "faire respecter la loi", le Syndicat des jeunes biologistes médicaux évoquait des acquisitions de grands groupes déguisées à l'aide de montages.

"Sous couvert d'une prétendue fusion", ils "ne font que procéder, de façon déguisée, à la vente pure et simple des droits détenus par les associés de la société-cible sur leur laboratoire. La fusion ne sert, dès lors, que d'étape intermédiaire, et fictive, à la cession de la totalité ou quasi-totalité du capital de la société absorbée à une structure financière contrôlant l'absorbante. L'opération de fusion est donc constitutive d'une fraude à la loi".

Cerba se défend

Contacté par La Tribune, Cerba assure s'inscrire dans la légalité dans toutes ses transactions. Le groupe préfère mettre les choses au clair, alors que son rachat annoncé par les fonds d'investissement PSP Investments et Partners Group devrait être finalisé dans les prochains jours,

"Le Groupe Cerba HealthCare n'a jamais eu aucun problème à se conformer avec ces règles. Les acquisitions menées avant comme après l'entrée en vigueur de la loi de 2013 l'ont toujours été dans le plus strict respect des règles applicables. Les transactions n'ont jamais connu aucun blocage, si ce n'est de façon très occasionnelle en raison des problèmes d'interprétation liés à l'empilement des textes, et qui se sont toujours résolus dans le sens préconisé par Cerba", explique la direction générale du groupe.

Cerba certifie en outre que les biologistes sont totalement indépendants:

"Ces derniers restent en contrôle des laboratoires dans lesquels ils exercent, et restent bien sûr seuls décisionnaires en matière scientifique et médicale. Ils sont, de plus, co-actionnaires du groupe de tête, aux côtés des actionnaires financiers qui ne sont aucunement présents dans les sociétés de laboratoires".

Cerba vante la concentration, le SJBM la déplore

En attaquant Cerba en justice, le SJBM  espère que "les structures illégales reviennent sous le giron de la loi et revendent leur part", nous explique le président de l'organisation. Il veut lutter "contre la financiarisation de la biologie médicale". En clair, le syndicat espère mettre un coup d'arrêt au mouvement de concentration dans le secteur, et peut-être un jour revenir en arrière".

Car selon Lionel Barrand, la concentration du secteur entraine de multiples désagréments. S'il estime que cela nuit à l'indépendance des biologistes et que cela crée "une crise  des vocations", il assure aussi que l'État et les patients sont tout autant perdants:

"Des sites sont supprimés, les délais de rendu des résultats augmentent pour les patients. L'État y perd aussi. L'analyse est payée par la sécurité sociale. Or, les cotisations des Français se retrouvent dans les dividendes d'actionnaires basés à l'étranger".

A contrario, Cerba juge que la concentration du secteur est une nécessité pour le patient:

"La biologie médicale fait face à des défis majeurs : besoin d'analyses toujours plus sophistiquées pour une population vieillissante, développement de la médecine prédictive, réduction des remboursements des dépenses de santé, exigence toujours accrue de qualité et de traçabilité des analyses... Tout cela nécessite en permanence de lourds investissements, que les laboratoires isolés ne peuvent se permettre. Qu'on le veuille ou non, l'heure est au regroupement de laboratoires et à la constitution de réseaux capables de répondre à ces exigences, dit la direction générale à La Tribune

80% du marché de la biologie médicale pour une poignée d'acteurs

Comme les cliniques, la biologie médicale est soumise à une concentration intense depuis quelques années. Ce secteur est devenu un "oligopole de trois à cinq acteurs pour 80% du marché", selon le magazine spécialisé EDP biologie..

Labco (racheté par le fonds Cinven en 2015), Eurofins et Cerba font partie des géants du secteur en France. Ce dernier par exemple, a mis la main sur Novescia en 2015. En 2014, il a s'est emparé de JSBIO, un groupe de laboratoires situés dans les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse et les Alpes Maritimes.Eurofins avait quant à lui racheté Biomnis et Bio-Access en 2015.

 
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L'argent des députés (N OBS)
Posté par: admin le 06 mars

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Une explication à la réforme de la biologie médicale

et d'autres réformes touchant le médical?

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Révolte des usagers et des soignants (Ouest France vidéo)
Posté par: admin le 03 mars

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Manifestation des dentistes et soutenue par L'UFML
Posté par: admin le 03 mars

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Manifestation au sujet des soins dentaires et médicaux, le désengagement du financement des soins, l'augmentation du reste à charge pour les patients par les contrats plafonnés des complémentaires et contre le règlement arbitral des négociations conventionnelles.
 
 

 

 

Devant le ministère de la santé

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Quand une députée PS, présidente d'une commission, dégomme les lois qu'elle a votées (LE FIGARO)
Posté par: admin le 01 mars

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Quand une députée PS, présidente d'une commission, dégomme les lois qu'elle a votées

Catherine Lemorton (à droite), présidente PS de la Commission des affaires sociales de l'assemblée nationale, à côté de Marisol Touraine, ministre de la santé depuis 2012.

 

Dressant un bilan sans concession de la législature qui s'achève, Catherine Lemorton, la patronne depuis 2012 de la commission des Affaires sociales, dit tout le mal qu'elle pense de la loi Travail ou de l'encadrement des stages. Même la généralisation du tiers payant, mesure emblématique, ne trouve pas grâce aux yeux de la pharmacienne.

Sans concession! C'est un bilan du quinquennat sans langue de bois que Catherine Lemorton, la présidente PS de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée Nationale -l'une des plus actives durant la législature- a dressé ce mardi matin devant l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS), dont la députée de Haute-Garonne était invitée. Si cette pharmacienne de profession reste loyale à son camp, elle ne mâche pas ses mots pour adresser un mea culpa collectif.

Les contrats de génération, mesure emblématique du quinquennat, lancée en avril 2013 pour faciliter l'embauche de jeunes tout en maintenant des seniors en emploi? «Il n'y en a eu que 40.000 signés, c'est un échec», reconnait-elle. L'encadrement des stages pour que les entreprises n'en abusent pas? «En réglementant et en augmentant la rémunération au-dessus de 500 euros mensuels, on a asséché le marché des stages. C'est un problème. Les étudiants dans les formations paramédicales par exemple ne trouvent plus de stages. Il faudra que le prochain quinquennat s'en préoccupe», reconnaît l'élue, connue pour ne pas mâcher ses mots, qui a soutenu... Arnaud Montebourg lors de la primaire socialiste.

«J'étais contre, parce que l'agenda était mauvais et la méthode délétère vis-à-vis des partenaires sociaux comme des parlementaires»

Catherine Lemorton, au sujet de la loi Travail

La loi travail? «J'étais contre, parce que l'agenda était mauvais et la méthode délétère vis-à-vis des partenaires sociaux comme des parlementaires», tranche Catherine Lemorton. Pour autant, elle n'a pas souhaité démissionner. «Sachant dès février que la loi passerait avec le 49.3, j'ai préféré travailler pour que le texte soit le plus acceptable possible» indique celle qui vient de rejoindre l'équipe de Benoît Hamon, en qualité de responsable de l'hôpital et de la médecine de ville.

La généralisation de la complémentaire santé, autre grande réforme du quinquennat entrée en vigueur le 1er janvier 2016? «J'étais contre. C'est la gauche qui aura inscrit dans le marbre la nécessité d'avoir une complémentaire santé pour accéder aux soins», s'enflamme-t-elle. Et la pharmacienne, qui maîtrise parfaitement le sujet, d'enfoncer le clou. «Au bout d'un an, on en voit déjà les travers, lance-t-elle. Les salariés avec les salaires les plus bas sont contraints de souscrire des surcomplémentaires. Et la Mutualité, qui pouvait encore mettre de la solidarité là-dedans, risque de se faire bouffer par plus gros qu'elle».

Le tiers payant obligatoire chez les médecins? «Cela ne s'imposait pas vraiment pour des questions d'accès aux soins, car les plus démunis l'ont déjà» avec la couverture maladie universelle (CMU) et l'aide au paiement de la complémentaire santé (ACS), ajoute-t-elle. Le gouvernement en avait pourtant fait un argument. En revanche, «c'est une question de principe, martèle Catherine Lemorton. Les Français solvabilisent déjà le système de santé à travers leurs impôts, leurs cotisations, leur complémentaire, et il n'y a aucune raison pour qu'ils fassent de nouveau l'avance des frais».

«J'étais contre. C'est la gauche qui aura inscrit dans le marbre la nécessité d'avoir une complémentaire santé pour accéder aux soins»

Catherine Lemorton, au sujet de la généralisation du tiers payant

Mais qu'on ne s'y trompe pas. Contrairement aux apparences ou à ce qu'elle pourrait laisser croire, Catherine Lemorton défend le bilan du quinquennat avec des mesures qu'elle soutient pleinement, comme la modulation des allocations familiales, «une question de justice sociale», la mise en place de l'agence de recouvrement des pensions alimentaires, la gratuité des moyens de contraception pour les 15-17 ans, la revalorisation des retraites agricoles, ou encore la généralisation de la garantie jeune. «Une mesure financée par l'Europe, qui remet dans le circuit des jeunes qui n'ont rien, sont souvent inconnus de Pole emploi et même de la Sécurité Sociale, et qui débouche à 60% sur un emploi». Ouf, il était temps pour un satisfecit!

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Nos chers députés (nuit debout)
Posté par: admin le 21 février

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Manifestation à Marseille contre la corruption politique le 19.02.2017
Posté par: admin le 19 février

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2017

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France Fillon, Cahuzac,Le Pen: manifestation anti corruption organisée à Paris dimanche 19.02.2017 (challenges.fr)
Posté par: admin le 19 février

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Bioprat avait raison...
 
 
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Fillon, Cahuzac, Le Pen: manifestation anticorruption organisée à Paris dimanche

 

Un rassemblement contre la corruption des élus est organisé ce dimanche place de la République à Paris. Et dans d'autres villes françaises.

Un rassemblement organisé contre la corruption des élus

L'événement s'adresse "à toutes celles et ceux qui ne sont pas convaincu(e)s par les excuses et la communication officielle de François Fillon, comme ça a pu être le cas pour Jérôme Cahuzac avant lui.

DR
 
 
 

Cette campagne présidentielle, inédite à tous points de vue, finira-t-elle marquée par des manifs de casseroles battantes? Dimanche 19 février, un parfait inconnu a appelé à un rassemblement place de la République, à Paris à 15h.  "Un rassemblement pacifique, statique, déclaré, non partisan, non récupéré, citoyen, revendicatif". Avec un objectif: se mobiliser contre la corruption des élus, et les prébendes du monde politique. 

"A toutes celles et ceux qui ne sont pas convaincu(e)s par les excuses et la communication officielle de François Fillon, comme ça a pu être le cas pour Jérôme Cahuzac avant lui, et potentiellement pour chaque politique en position de détourner des biens publics à des fins privées ou de se trouver en situation de conflit d'intérêt, RASSEMBLONS-NOUS ET EXPRIMONS-NOUS!", indique la page facebook de l'événement.

Un anonyme à l'origine du mouvement

A l'origine du rassemblement, Vincent Galtier. De l'initiateur, qui se présente sur son compte Facebook comme "Freelance" et a liké entre autres les pages "Nuit Debout" ou de Frédéric Lordon, on sait peu de choses. Sur la page de l'événement il se présent comme "un citoyen encarté nulle part, d'aucun parti ni syndicat ni association ni collectif ni d'aucune organisation. Je suis seul, et maintenant avec vous." Pour la déclaration de la manifestation, il a toutefois été assisté par "les organisateurs déclarant de Nuit Debout". 

Son initiative a rapidement été relayée par Christophe Grébert, un élu centriste de Puteaux, auteur de la pétition qui demandait à François Fillon de rembourser les rémunérations perçues par Penelope Fillon et avait lancé immédiatement une pétition sur ce thème. 

>> A LIRE: Une pétition demandant à Penelope Fillon de rembourser les 500.000 euros fait un carton

Une initiative qui a en tout cas très rapidement essaimé sur la Toile, sous l'impulsion de sympathisants désireux de dupliquer le rassemblement dans d'autres villes françaises. Vendredi, selon le fil de discussion de l'événement, des manifestations anticorruption devraient être organisées dans 29 villes dont Rennes, Toulouse, Lyon, Bordeaux ou encore Montpellier.

Des rassemblements qui doivent être diffusés en direct sur les réseaux sociaux dont Périscope et Twitter sous le hashtag #StopCorruption.

2017

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Strasbourg : en grève, les étudiants en dentaire déploient une banderole sur la cathédrale (FB Alsace)
Posté par: admin le 15 février

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Si ça pouvait donner des idées aux étudiants en biologie... 

 

 

Strasbourg : en grève, les étudiants en dentaire déploient une banderole sur la cathédrale

Par Céline RousseauFrance Bleu Alsace et France Bleu ElsassMardi 14 février 2017 à 17:30

La banderole déployée sur la cathédrale de Strasbourg par les étudiants en dentaire.La banderole déployée sur la cathédrale de Strasbourg par les étudiants en dentaire. - DR

Les futurs dentistes multiplient les actions partout en France, inquiets des conditions d'exercice de leur métier. A Strasbourg, les étudiants ont déployé une banderole sur la plateforme de la cathédrale, ce mardi après-midi.

Les étudiants en dentaire de l'université de Strasbourg ont déployé une banderole depuis la plateforme de la cathédrale ce mardi en début d'après-midi. On pouvait y lire le message suivant : "votre santé est en DENTger".

 

Cela fait plus d'un mois que les étudiants en chirurgie dentaire sont en grève partout en France. Ils s'inquiètent des futures conditions d'exercice de leur profession depuis l’échec des négociations sur les tarifs.

Négociations sur les tarifs

Les futurs dentistes estiment que le remboursement des soins de bases (comme les caries, les détartrages ou les dévitalisations), proposé par l'assurance maladie, n'est pas suffisant. D'après ces étudiants, les patients vont réfléchir à deux fois avant de se faire soigner. A terme, ils risquent d'avoir davantage recours aux prothèses, qui coûtent plus cher au patient mais aussi à l'assurance maladie.

 

Action spectaculaire ce mardi après-midi à Strasbourg, pour alerter les patients. - Aucun(e)Action spectaculaire ce mardi après-midi à Strasbourg, pour alerter les patients. - DR

 

"On fait des actions visibles pour espérer engager le dialogue avec la ministre de la santé, qui nous ignore pour l'instant", explique Amine Jafari, délégué de l’union nationale des étudiants en chirurgie dentaire à Strasbourg.

 

 

 

 

2017

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F Fillon selon M Pinçon-Charlot (front de gauche)
Posté par: admin le 15 février

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Elise LUCET bousculée par le service d'ordre de MS TOURAINE
Posté par: admin le 15 février

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Elise Lucet bousculée par l'équipe de Marisol... par morandini

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Suicide du cardiologue de Pompidou : « homicide involontaire » LE FIGARO
Posté par: admin le 10 février

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Cette qualification est très importante et marque un changement dans l'appréciation 

du suicide dans le cadre  professionnel .

 

Suicide du cardiologue de Pompidou : l’inspection du travail conclut à un « homicide involontaire »

  • Par Anne Jouan
  • Mis à jour le 09/02/2017 à 16:19
  • Publié le 09/02/2017 à 12:33

Le 17 décembre 2015, le Pr Jean-Louis Mégnien se donnait la mort en se jetant du 7e étage de l’hôpital Pompidou. Depuis des mois, il n’avait de cesse de dénoncer le harcèlement moral qu’il subissait de la part de sa hiérarchie. Il en avait d’ailleurs informé la direction générale de l’AP-HP. L’inspection du travail a rendu son rapport. Elle met gravement en cause la direction de l’établissement et conclut à un « homicide involontaire ». Le 17 janvier, elle a saisi le procureur de la République de Paris.

 

2017

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Suicide d'un infirmier à l'hôpital européen Georges-Pompidou ( infirmier.com)
Posté par: admin le 06 février

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Un infirmier de l'Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP, Paris) s'est suicidé par défenestration dans la nuit de dimanche 5 à lundi 6 février 2017, a indiqué l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), dans un communiqué le 6 février 2017.

Un infirmier de l'hôpital Georges-Pompidou a mis fin à ses jours.

L'AP-HP a ainsi confirmé une information révélée lundi matin par France-Soir sur son site Internet. L'infirmier qui s'est suicidé à l'HEGP travaillait habituellement en équipe de suppléance de nuit mais il n'était pas de service cette nuit-là, explique l'AP-HP qui précise avoir reçu la compagne de l'infirmier dans la nuit.

Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) doit se tenir lundi en fin de matinée, en présence du directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch. Une enquête a été diligentée par la direction de l'HEGP. La cellule d'analyse des suicides a été également saisie, en lien avec les représentants du CHSCT, souligne l'institution. Une cellule d'écoute et d'accompagnement a été mise en place pour "soutenir les agents qui en ressentent le besoin", ajoute l'AP-HP. Le suicide de l'infirmier est intervenu un peu plus d'un an après celui d'un médecin, le Pr Jean-Louis Mégnien, également par défenestration, à l'HEGP, rappelle-t-on. Cet acte a provoqué une grande vague d'émotion au sein de l'établissement et de toute l'AP-HP, suivie d'une polémique. Il a donné lieu au déclenchement de plusieurs enquêtes et d'une mission de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui a produit deux rapports sur des aspects différents. C'est sur la base d'un de ces rapports que la ministre des affaires sociales et de santé, Marisol Touraine, a présenté une stratégie nationale sur l'amélioration de la qualité de vie au travail dans les établissements de santé, en décembre 2016.

À lire sur le sujet

Marisol Touraine exprime son soutien à la famille et aux professionnels de santé

Dans un communiqué de presse, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, adresse ses condoléances à la famille et aux proches de l'infirmier qui s'est suicidé. Elle exprime par ailleurs son soutien aux équipes de l'établissement ainsi qu'à l'ensemble des professionnels de santé. La ministre souhaite également que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès et demande que les premiers résultats de l'enquête diligentée soient rendus dans les meilleurs délais.

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2017

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Programme de santé de l'association de soutien à F FILLON
Posté par: admin le 25 janvier

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Programme-Fillon (1).pdf

2017

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Les vétérinaires de la guerre (Le Canard enchaîné 18 01 2017 )
Posté par: admin le 20 janvier

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Le laboratoire CERBA comme  le rappelle ce journal, est à vendre, processus financier habituel après constritution d'un capital et  de le revendre ensuite au bout de 4 à 6 ans pour faire une plus value...

 

cliquez ici pour lire les infos des ECHOS 

 

 

2017

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Ohé Madame la ministre de la santé, la vidéo qui fait le buzz
Posté par: admin le 15 janvier

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Membre du Parti de gauche, ce  futur médecin juge que l'action de la ministre de la Santé durant l'épidémie de grippe se limite à « une opération de communication ». Cette vidéo publiée sur YouTube le 12 janvier cartonne : 10 millions de vue sur lFacebook

 

2017

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Alain Lambert,ancien ministre du budget adresse une « alerte ultime » sur la prolifération des normes
Posté par: admin le 03 janvier

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NORMES

Alain Lambert adresse une « alerte ultime » sur la prolifération des normes

Publié le 17/07/2013 • Par Bénédicte Rallu • dans : Actu juridiqueFrance

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La commission consultative d’évaluation des normes (CCEN), dans son rapport annuel qui sera rendu public dans quelques jours, dresse encore un bilan inquiétant sur la multiplication des textes ayant un impact pour les collectivités locales. Son président emblématique prévoit de se retirer de cette instance si rien ne change.

 

Devant le comité des finances locales, le 9 juillet 2013, vous avez évoqué l’idée de quitter la présidence de la CCEN. Pourquoi ?

Le président de la République a appelé à un « choc de simplification ». Le gouvernement a la volonté de mettre fin à la prolifération des normes. Le Premier ministre vient de me le réaffirmer personnellement. Toute la question est de savoir si cette volonté politique saura faire barrage face aux administrations centrales prescriptrices de normes pour que le flux s’interrompe enfin.

Les décisions du Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique (Cimap), notamment celle de limiter à cinq pages les circulaires ministérielles, vont dans le bon sens, mais cela ne suffit pas. Un plan pluriannuel de simplification n’est pas un choc de simplification. J’adresse une alerte ultime. Nous avons accompli ces cinq dernières années un tout petit bout du chemin. Si c’est pour revivre la même chose dans les cinq prochaines années, cela ne m’intéresse pas. Je prendrai ma décision en septembre, après en avoir discuté avec les autres membres de la CCEN.

Qu’est-ce qui fait aujourd’hui obstacle ?

Malgré l’existence d’un moratoire et un autre en vue, et la volonté politique, le comportement des administrations centrales reste le même. La traduction dans la réalité de la lutte contre la prolifération des normes ne fonctionne pas. J’ai l’impression que les administrations n’écoutent pas le présent gouvernement, pas plus que le précédent.

Le moratoire sur les normes est totalement ignoré, son bilan est catastrophique. Le guide de légistique [qui présente l’ensemble des règles, principes et méthodes devant être observés dans la préparation des textes normatifs, ndlr], pourtant élaboré par le Conseil d’Etat et le secrétariat général du gouvernement, est inconnu des administrations. J’ai récemment déposé une requête devant le Conseil d’Etat pour vérifier si lui-même appliquait ce guide. La démarche a valeur symbolique et la décision rendue le 5 juillet est ambigüe. Le secrétariat général du gouvernement est sous l’autorité du gouvernement, c’est lui qui devrait faire barrage et proposer au Premier ministre d’instaurer des sanctions. Les administrations centrales sont responsables de la crise en France.

Comment réagit la CCEN face ces blocages ?

En 2012, elle n’a émis que 18 avis défavorables sur 315 textes examinés, car elle a eu jusqu’à maintenant la volonté de dialoguer avec les administrations. Mais elle peut changer de méthode et multiplier les avis défavorables pour traduire dans les faits la volonté du gouvernement de lutter contre la prolifération des normes.

FOCUS

Les normes continuent de se multiplier

En 2012, la CCEN a examiné 315 projets de textes, soit 10 % de plus qu’en 2011 et… 79 % de plus qu’en 2010. Le coût de toutes ces mesures représente 1,58 milliard d’euros. A l’inverse, elles pourraient faire économiser 249,7 millions d’euros aux collectivités et générer potentiellement des recettes de l’ordre de 139,1 millions d’euros. La grande majorité des textes examinés sont relatifs à la fonction publique (73 % des projets étudiés). En réaction, Alain Lambert appelle à ce que les collectivités locales, en tant qu’employeurs publics, puissent participer au tour de table des négociations avec les partenaires sociaux sur ces sujets. Les textes issus du Grenelle de l’environnement et ceux relatifs au RSA complètent le podium des mesures les plus nombreuses et les plus coûteuses.

 

2017

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Meilleurs voeux pour 2017 et beaucoup d'espoir pour la biologie médicale
Posté par: admin le 31 décembre

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Nos vœux pour 2017.

D'abord bien sûr et d'abord de santé, et nous savons combien c'est important quand de on sait toutes les souffrances engendrées par cette réforme sur de nombreux biologistes qui sont été  obligés de vendre leurs laboratoires, d'arrêter de travailler et pour certains d'être licenciés.

2017 va nous apporter certainement beaucoup en nous permettant de revoir une réforme destructrice car depuis 5 ans, grace à nos alertes, de plus en plus de politiques sont désormais au courant de la catastrophe que cette réforme a engendrée et sont prêts à la modifier dans le cadre des prochaines échéances électorales.

 

 

2016

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Qu'avez-vous fait de notre système de santé, Madame Touraine ? ( LE FIGARO )
Posté par: admin le 07 décembre

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Touraine ?

  • Par Philippe Juvin
  •  
  • Publié le 06/12/2016 à 15:56

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Marisol Touraine a estimé que François Fillon souhaitait privatiser la santé. Pour le Pr. Philippe Juvin, la ministre de la Santé dispose d'un piètre bilan, à l'image de la gestion des maladies chroniques, dont les coûts augment pour les patients.


Le Professeur Philippe Juvin est chef du service des urgences de l'Hôpital européen Georges-Pompidou et porte-parole des Républicains.


Grâce à François Fillon, la santé s'est donc invitée dans le débat public. Et comme nous savons du Docteur Knock que «Tout homme bien portant est un malade qui s'ignore», nous comprenons que la politique de santé intéresse tous les Français.

Mais le projet de santé de la droite et du centre porté par François Fillon a été outrageusement caricaturé. Ainsi Marisol Touraine n'hésite pas à utiliser l'argument éculé selon lequel la droite «voudrait privatiser la santé» et diminuer les remboursements des patients. Savoureux commentaire venant d'une ministre qui, comme l'a noté la Cour des comptes en 2016, a justement transféré massivement les remboursements de l'Assurance maladie vers les assurances privées et les mutuelles, contribuant ainsi à moins rembourser les patients …

L'exemple de la prise en charge des maladies chroniques est révélateur du sérieux des propositions de François Fillon, et de la faillite de l'actuel gouvernement.

Grâce à François Fillon, la santé s'est donc invitée dans le débat public.

De quoi s'agit-il? Plus de 11 millions de Français, soit deux fois plus qu'il y a dix ans, sont aujourd'hui reconnus comme souffrant d'une Affection de Longue Durée (ALD). Ces affections (le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies cancéreuses, la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer, etc. ) sont des maladies chroniques, parfois définitives et invalidantes. Elles nécessitent des traitements et une surveillance rigoureuse. Elles affectent la vie quotidienne de ceux qui en souffrent et de leurs familles. Elles sont en théorie prises en charge à 100%. Pour la communauté, le poids économique des ALD est devenu énorme puisqu'elles représentent 61% des remboursements de l'Assurance maladie. La situation risque d'empirer puisque la direction générale du Trésor estime qu'en 2025, près de 20% de la population devra être couverte par les ALD.

Marisol Touraine serine aux Français qu'ils bénéficient du meilleur système de soins, et qu'ils sont de mieux en mieux remboursés.

Marisol Touraine ment

Les maladies chroniques sont en théorie prises en charge à 100%. Leur poids économique est devenu énorme puisqu'elles représentent 61% des remboursements de l'Assurance maladie.

Une abondante littérature montre que la prise en charge médicale et financière des affections chroniques est désormais insuffisante. Par exemple, seuls 29% des patients ayant fait un accident ischémique transitoire bénéficient d'une IRM, acte pourtant recommandé dans la prévention de la survenue d'un accident vasculaire définitif. Moins de la moitié des diabétiques de type 2 bénéficient des trois dosages annuels de l'HbA1c recommandés pour surveiller l'équilibre glycémique. Le système s'est tellement paupérisé que, pour la première fois, certains traitements modernes ne sont plus disponibles dans notre pays. Ainsi scandale absolu, un médicament efficace contre le redoutable cancer du pancréas ne sera probablement pas disponible en France quand tous les autres pays européens en disposeront. Sur le sujet des remboursements, on fait croire aux Français qu'ils sont pris en charge à 100% quand ils souffrent d'une affection chronique. Mais c'est faux: le reste-à-charge des 10 % des personnes en ALD ayant les plus grosses dépenses de santé peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros. Enfin, tous ceux qui entourent un proche atteint de maladie d'Alzheimer à domicile savent que les remboursement ne couvrent pas les soins d'escarre, les fournitures (les couches, le monte malade, le lit adapté …) ou les aides indispensables à une vie quotidienne digne. Les exemples ne manquent donc pas pour illustrer le triste bilan de Marisol Touraine: des soins moins performants et plus chers.

Comment expliquer ce naufrage?

Si l'hôpital est efficace pour prendre en charge des épisodes aigus, il l'est moins pour suivre ces malades chroniques.

L'architecture de notre système de santé repose historiquement sur l'hôpital. Or si l'hôpital est efficace pour prendre en charge des épisodes aigus, il l'est moins pour suivre ces malades chroniques. Prenons l'exemple d'un diabétique. S'il présente une complication aigüe, il doit être traité à l'hôpital. Mais la surveillance régulière de ses examens de sang, ses prescriptions médicamenteuses et de régime, les soins de ses escarres ou de ses yeux, doivent être réalisés en ville. Car ils nécessitent une proximité et une personnalisation que seuls un médecin, une infirmière à domicile, un laboratoire, un kinésithérapeute ou un pharmacien proches peuvent rapidement lui apporter. De plus, beaucoup d'informations se perdent entre la médecine de ville et l'hôpital: qui n'a pas dû répéter un examen de sang ou d'imagerie déjà fait en ville quand il arrivait à l'hôpital, tout simplement parce qu'il avait été perdu? Que d'argent jeté par les fenêtres. Que de perte de chance face à la maladie. Enfin, la situation actuelle conduit à des dépenses anarchiques: la Cour des Comptes a montré que le coût de la même prise en charge d'un malade d'Alzheimer variait de 1 à 5 selon les régions …

Cette situation nuit aux malades et ruine la nation

La grande majorité des malades chroniques devront être confiés à la médecine de ville, selon un processus de gradation des risques organisé et adapté aux situations locales.

Nous proposerons donc un vrai virage ambulatoire à notre système de soins. L'hôpital restera le lieu du traitement des épisodes aigus, et des diagnostics et des traitements complexes. Mais la grande majorité des malades chroniques devront être confiés à la médecine de ville, selon un processus de gradation des risques organisé et adapté aux situations locales. Dans une zone géographique donnée, nous proposerons un parcours de soin coordonné aux patients présentant une ALD. Passer de la ville à l'hôpital, ou d'un professionnel à un autre, sera fluide, sans attente, ni perte d'informations. Tous les professionnels de santé, en ville comme à l'hôpital, suivront un protocole thérapeutique commun qui assurera des soins constants et égaux. Un système informatique de partage des données sera mis en place localement. Tous les éléments du dossier des patients (imagerie, biologie, clinique) y seront partagés en permanence entre tous les acteurs de santé. Un coordonnateur, qui pourra être le généraliste, s'assurera du bon suivi des soins, guidera les patients vers tel ou tel professionnel et sera chargé de leur surveillance générale. Le patient lui-même, averti par quelques paramètres qui lui auront été expliqués, sera en contact avec les professionnels de santé via les objets connectés. Le recours à l'hôpital se fera quand la médecine de ville ne sera pas capable d'apporter une solution à un problème donné.

Trop de temps a été perdu par François Hollande et Marisol Touraine.

À l'étranger, ces parcours de soins coordonnés ont donné des résultats médicaux remarquables pour un coût moindre. Par exemple dans le North West London, un parcours de soin destiné aux patients âgés dans une population de 500.000 habitants a permis de réduire de 12% les hospitalisations, 90% des patients considèrent que la qualité des soins a augmenté, et une économie de 15 millions de livres sterling a été obtenue dès la première année.

A New-York, la mise en place d'un parcours de soins à destination de malades psychotiques désocialisés et violents, a permis d'obtenir une amélioration de 31 % de leur activité, une réduction de moitié du nombre des blessures infligées à un tiers, de 53% des hospitalisations et de 25% des arrestations des patients pour violences.

La prise en charge médicale et financière des maladies chroniques s'aggrave. Il y a donc urgence à nous adapter. Faute de le faire, les Français seront de moins en moins bien soignés et il faudra aller un jour quémander chez nos voisins les traitements que nous ne pourrons plus nous payer. Trop de temps a été perdu par François Hollande et Marisol Touraine. François Fillon a un projet structuré et moderne pour la santé. Nous ferons le virage ambulatoire et assurerons aux Français souffrant d'affections chroniques des soins modernes et de hauts niveaux de remboursements.

 

Philippe Juvin

 
2016

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Lettre UFML à François FILLON suite à son élection ( UFML)
Posté par: admin le 28 novembre

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Nous le répétons, nous ne soutenons aucun candidat mais nous diffusons un certains nombre de messages qui nous paraissent importants compte tenu de la situation de tel ou tel candidat, afin de permettre le débat d'information, et également d'agir contre cette réforme et de la modifier en 2017.

 

Si vous partagez nos idées, nous vous invitions à vous inscrire sur la page FB de l'UFML et participer aux actions.L'UFML est pluri-syndical, constitué de professionnels de santé qui ne se retrouvaient plus dans la façon dont leur profession était défendue. Elle est donc beaucoup plus puissante qu'un syndicat isolé, carc'est bien connu "l'union fait la force" et de plus elle  permet de faciliter les échanges entre toutes les professions, ce qu' aucun autre syndicat ne peut faire.

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2016

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Ils dénoncent l'ubérisation de la santé ( LA PROVENCE)
Posté par: admin le 28 novembre

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Nous avons  expliqué en détails tout ce qui se passait pour arriver

à mettre en vente la biologie médicale 

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2016

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Programmes FILLON JUPPE (sciences et avenir)
Posté par: admin le 25 novembre

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Fillon et Juppé : deux visions éloignées du système de santé

 

François Fillon et Alain Juppé, les deux candidats pour la primaire de la droite et du centre, ont défendu leur programme lors d'un débat télévisé jeudi 24 novembre 2016. Et ont abordé la question de la santé avec des points de vue très différents.

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Alain Juppé et François Fillon

Alain Juppé et François Fillon sont les deux candidats à la primaire de droite.

OLIVIER LASCAR
 
 
 

Après plus d'une demi-heure de débat télévisé entre les deux candidats de la primaire de la droite pour les élections présidentielles de 2017, Alain Juppé l'annonce sans détour : "en ce qui concerne l'assurance maladie, j'ai une divergence assez profonde avec François Fillon". Après avoir enfoncé quelques portes ouvertes qui seraient autant de points de convergence entre les deux hommes - la nécessité de recréer du lien entre les professionnels de santé et les autorités publiques, l'excellence de notre médecine libérale... - l'outsider ajoute : "Je ne toucherai pas au taux de remboursement dont bénéficient aujourd'hui les Français, qui a déjà été rogné dans le passé. François (ndlr : Fillon) propose de monter une franchise universelle qui s'applique sous conditions de revenus et de transférer aux assurances privées une partie du panier de soins". Persuadé que la proposition de son concurrent n'est pas appropriée, il défend son programme. Sa méthode pour rééquilibrer financièrement l'Assurance maladie ? "Agir sur la gestion des caisses d'assurance maladie qui peut être améliorée, bien entendu en luttant plus efficacement contre la fraude qui est réelle, en recadrant l'aide médicale d'Etat pour la ramener à l'essentiel et en développant la chirurgie ambulatoire et la pertinence des soins qui sont la bonne réponse au rétablissement de l'équilibre de notre assurance maladie".

Des complémentaires pour le petit risque

Force est de constater que les deux candidats ne sont vraiment pas sur la même longueur d'onde. Pour François Fillon, au contraire, il faut une réforme en profondeur de l'assurance maladie qui doit se concentrer sur certaines pathologies tandis que d'autres seraient prises en charge par les mutuelles. Quand la journaliste, Alexandra Bensaid, argue que tout le monde n'a pas les mêmes moyens pour acheter une mutuelle, le candidat s'agace : "Gardez-vous les caricatures pour vous". Et après quelques digressions sur d'autres points de son programme, d'ajouter : "Je propose que la sécurité sociale se concentre sur les risques principaux". Les risques principaux étant difficiles à appréhender clairement ; en effet, quand la journaliste cite le verbatim de son programme "les affections graves ou de longue durée", François Fillon insiste en corrigeant : "les affections graves et de longue durée". La différence n'est pas claire mais le favori précise : "Nous allons discuter avec les partenaires sociaux de la composition de ce panier de soins qui devrait être couvert par la sécurité sociale". Et il souhaite la redirection vers des assurances complémentaires pour "ce qu'on appelle le petit risque". Là encore, pas de définition précise à l'horizon. Mais le candidat ajoute : "Je veux mettre en place un bouclier de santé pour que les personnes à revenus modestes ne soient pas obligées de s'affilier à ces complémentaires pour les petits risques". Une méthode, selon lui, efficace et juste puisque "les personnes aux revenus un peu plus importants peuvent, quand elles vont à la pharmacie, payer directement les médicaments de confort".

Pour François Fillon, ces changements dans le fonctionnement de l'assurance maladie ne sont qu'une partie de la réforme du système de santé qui ne répond, d'après lui, plus aux attentes des Français, et encore moins à celle des personnels soignants. Il veux "désétatiser" le système de santé et y placer au centre les médecins libéraux. Tout comme son concurrent Alain Juppé. Les deux hommes parlent alors d'une même voix et recommandent la formation de médecins supplémentaires, leur revalorisation salariale. Pour François Fillon, il faudrait augmenter le numerus clausus. "On a aujourd'hui des jeunes extrêmement brillants qui sont collés à l'examen de médecine, et après on laisse entrer des médecins étrangers qui souvent n'ont pas le même niveau de formation", argumente-t-il. Tandis que pour Alain Juppé, une part importante de médecins formés ne s'installe pas et l'augmentation du numerus clausus devrait concerner principalement certaines zones afin de rééquilibrer la répartition des médecins sur le territoire national où les futurs médecins "bénéficieraient de bourses qui justifieraient qu'on les oriente vers une installation prioritaire". Autre point d'accord : la création de maisons de santé où plusieurs médecins peuvent exercer ensemble, afin de décharger l'hôpital et rendre attractive la médecine de ville.

Mais les programmes des deux candidats abordent de nombreux autres aspects concernant la santé. Pour les comparer de façon exhaustive, le Leem, qui fédère les entreprises du médicament en France, propose un comparateur de programmes de santé des candidats déclarés à la présidentielle de 2017 ou à la primaire de leur parti. Un outil à tester de toute urgence.

Pour revoir le débat dans son intégralité :

2016

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Nous lançons le débat des présidentielles avec CP de F FILLON après la manifestation des soignants
Posté par: admin le 25 novembre

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2016

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le jeudi 24 Novembre, manifestez !
Posté par: admin le 21 novembre

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Les dix-huit organisations à l'initiative de la journée des soignants sont : le syndicat Alizé, l'Association nationale des étudiants infirmiers anesthésistes (Aneia), l'Association pour la santé de tous (ASPT), le Syndicat des biologistes praticiens (Bioprat), Convergence infirmière, la Fédération nationale de podologie (FNP), la Fédération des orthophonistes de France (FOF), la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL), Le Bloc, le Collectif de soignants pour la défense de la santé (NB3NP), l'Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux (Onsil), Opticien, l'Association Ortho, réflexion,... action ! (Ora), le Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes (SFCD), le Réseau national français des ergothérapeutes libéraux (Synfel Ergolib), l'Union française pour une médecine libre (UFML), l'Union nationale des infirmiers diplômés d'État libéraux (Unidel), et l'Union des radiologues de France (URF). 
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Diffusez ce message à vos confrères biologistes !
 
Après une énième et injuste baisse, la semaine de la primaire est une occasion de se faire entendre, alors bougez-vous et manifestez  avec les autres professions de santé contre la politique de santé du gouvernement.
 
 
Urgent La coordination des infirmiers cherche un biologiste pour Dijon contacter le 0684742184 et pour LYON  les médecins recherchent  des biologistes contacter à cette adresse mail: docteur.cousina@gmail.com (vice président UFML)
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Confirmation Marseille : sur le Vieux Port 10 h  17 h 30

 

2016

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Le temps consacré au système de santé dans le dernier débat sur la primaire des républicains
Posté par: admin le 19 novembre

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La santé dans la primaire par ucdf

2016

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Les soignants continuent à se mobiliser en novembre (Actu soins)
Posté par: admin le 17 novembre

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Les soignants continuent à se mobiliser en novembre

 

Après la grande mobilisation unitaire du 8, qui a réuni salariés et libéraux, infirmiers de soins généraux et infirmiers spécialisés, ainsi qu'étudiants en soins infirmiers, d'autres mouvements propres sont prévus en novembre. Au-delà des conditions de travail difficiles, l'idée - pour les syndicats et initiateurs de ces mouvements - est de revendiquer des causes spécifiques pour faire évoluer la profession. Rappel des mobilisations à venir. 

 


© M.Surbled / ActuSoins


Le 17 novembre : les infirmiers de l'éducation nationale

Ce sont les infirmiers et infirmières de l'éducation nationale qui défileront à Paris. En cause : l'externalisation de leur exercice, qui représenterait une menace sur les droits à mutation, une remise en question de l'avancement ou encore une remise en question du temps de travail. 

Le problème aussi, pour ces infirmiers, c'est que les recteurs d'académie produisent des notes de services qui iraient à l'encontre de la loi de refondation de l'Ecole (notamment l'article L541-1 relatif aux visites médicales et examens de dépistages pour les enfants de 6 ans et 12 ans) et de l'arrêté qui précise le rôle des professionnels.

Les infirmiers de l'éducation nationale ont manifesté cinq fois depuis 2013 pour les mêmes raisons. 

Le 24 novembre : les professionnels libéraux

Le 24 novembre, dans plusieurs villes de France (Nancy, Dijon, Lyon, Toulon, Montpellier, Bordeaux, Rennes, Amiens, Paris, Marseille), les professionnels de santé libéraux (infirmiers, mais aussi médecins, kinésithérapeutes, sages-femmes...) sont appelés par leurs syndicats respectifs à se mobiliser. 

"C'est une journée de prévention pour montrer que nous sommes là, que nous savons faire, que nous savons nous coordonner, que nous n'avons pas besoin d'injonctions, de contraintes, directives, entraves" explique l'Ufml dans un communiqué. 

Une "grande journée" du soignant libéral donc. Les professionnels iront à la rencontre des patients "pour tout leur dire et les inviter dans la campagne électorale pour que tout cela cesse" poursuit l'Ufml (Union Française pour une médecine libre). 

Le 24 novembre : les  aussi 

Ayant quitté récemment la table des négociations avec la DGOS, les syndicats IADE demandent une meilleure reconnaissance de leur profession (corps spécifique de niveau intermédiaire) avec une grille indiciaire réévaluée et conforme à une profession bac+5, la prise en compte de la pénibilité, ainsi que l'abandon du projet d'ordonnance autorisant l'exercice partiel de la profession.

Le 27 Octobre dernier, le projet de modification d'un décret portant sur l'exercice des IADE avait été présenté devant le Haut Conseil des Professions Paramédicales (HCPP). Signe d'une forte avancée de la reconnaissance des pratiques des Iade, ce projet de modification - le texte final devrait être publié au JO d'ici peu) avait été accueilli comme un succès par les IADE, qui estimaient néanmoins que ces avancées étaient insuffisantes. Une mobilisation aura bien lieu le 24 donc...

Les Nuits blanches de la Santé

Il s'agirait, pour les professionnels concernés, d'obliger les politiques "à intégrer la santé dans leur programme autrement qu'avec des mesurettes."  L'Ufml a proposé de lancer au mois de novembre les «Nuits Blanches de la santé». Il s'agit d'un rassemblement de blouses blanches, réunies - selon les villes - avec un mouvement de policiers, de pompiers et de forces de l'Ordre, en soirée ou en journée dans les principales villes de France. Les dates et lieux sont à consulter sur le site du mouvement des policiers de France, ou sur la page Facebook de l'UFML.

Rédaction ActuSoins

 
 
 

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2016

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Formidable: logo biologie pour campagne 24 novembre
Posté par: admin le 31 octobre

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2016

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Pas d'économies sur les Anti-Alzheimer plutôt que sur la biologie ? (le blog de Christian Lehmann)
Posté par: admin le 27 octobre

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Jusqu’au bout, Marisol Touraine aura été à l’image du quinquennat de François Hollande: veule, stupide, consternante. Scrupuleusement attachée, comme ses prédécesseurs de droite, à faire de la santé publique une simple variable d’ajustement du politique.

 

#AlzheimerGate

Revenons rapidement sur le sujet des Anti-Alzheimer: ces médicaments coûteux sont inutiles. Ils n’ont aucune efficacité clinique démontrée, ne freinent pas l’évolution de la maladie, ne retardent pas l’entrée des patients dépendants en établissement.

Ces faits sont connus, de longue date. Ils sont dénoncés, par un nombre croissant de médecins. Mais le poids de l’évidence, les études scientifiques qui s’accumulent, ne sont rien par rapport à l’inertie du système, la frilosité des agences, et l’incompétence des politiques. Rien, enfin, vis à vis du pouvoir des firmes pharmaceutiques et des lobbies qu’elles génèrent et entretiennent.

En 2011, déjà, la Haute Autorité de Santé avait publié un avis négatif sur cette classe de médicaments, mais les tiraillements internes entre experts pas pressés de déjuger brusquement leur enthousiasme passé avait abouti, malgré le travail titanesque fourni par l’un des experts, le docteur Philippe Nicot, médecin généraliste, à une recommandation ambigüe: à mots couverts, tout en reconnaissant l’inutilité clinique de ces médicaments pour les malades, et leur risque, il n’a pas été recommandé de les dérembourser au motif ubuesque qu’ils permettaient à la filière gériatrique qui en dépendait… de survivre. Tout au plus était-il conseillé aux médecins généralistes… de ne pas initier de nouveaux traitements!!! D’éminents gériatres s’étaient exprimés dans les colonnes des journaux, plaidant pour leur chapelle. Traduisons le fond de leur pensée: « Si nous révélons que nous n’avons pas de traitement efficace, si nous cessons de prescrire des molécules inutiles voire potentiellement dangereuses, pourquoi les patients continueraient-ils à nous consulter, pourquoi les familles continueraient-elles à amener leurs proches malades aux consultations mémoire? » On peut y voir, au choix, du pur cynisme, ou cette forme de paternalisme médical qui consiste à mentir au patient pour son bien.

Cinq ans plus tard, la HAS publie un nouvel avis, et celui-ci est plus tranché. L’inutilité des traitements est reconnue, et le maintien de leur remboursement est considéré comme très problématique, dans un environnement financier contraint où la ministre fait semblant de courir après les économies, où l’antienne « chaque euro dépensé doit être un euro utile », est psalmodiée rituellement, après Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot, par Marisol Touraine.

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L’avis de la HAS « fuite » dans Libération, ou un Eric Favereau très bien inspiré interviewe longuement Olivier Saint-Jean, membre de la Commission, et l’un des spécialistes les plus critiques sur ces traitements depuis longtemps. Celui-ci décrypte toute l’histoire, les manipulations des firmes, la très faible qualité scientifique des études de départ ayant amené à survendre ces produits inutiles, puis l’accumulation de preuves de leur inefficacité. Sans jamais dénoncer clairement le fonctionnement des agences, il explique que les temps ont changé, que les informations ont amené la HAS à revoir son avis. En français, cela signifie simplement que certains des experts ont, avec le temps, été obligés de constater l’évidence: leur position n’était plus tenable, d’autant que leurs liens d’intérêts avec les firmes avaient entre-temps été révélés. Dans cette affaire, comme dans plusieurs autres affaires touchant des médicaments soudain sur la sellette, il n’y a jamais de coupable. On attend, on tergiverse, on dilapide l’argent public, on fait courir des risques aux malades, et puis un jour du bout des lèvres on lâche le médicament en cause, en expliquant qu’il est maintenant obsolète, et que de toute façon on ne le prescrivait plus, depuis longtemps, ou si peu.

Rapidement, la contre-attaque s’organise. Le lobby se met en branle. Sur les réseaux sociaux, on fustige Olivier Saint-Jean, cet ayatollah opposé aux médicaments, ou bien encore les liens d’amitié supposés entre le journaliste et sa source. Relayant l’information après avoir déjà fréquemment bataillé sur ce dossier, j’ai la surprise de voir un confrère psychiatre ( dont les liens d’intérêts, éclairants, sont consultables sur transparence.sante.gouv.fr ) expliquer que je suis un écrivain de talent, mais certainement pas un pharmacologue. Sempiternelle ritournelle des experts de l’expertise, qui eux savent, mieux que le clampin moyen, même s’ils n’ont en main aucun élément scientifique, aucune étude, pour appuyer leurs dires. 
Dans le flou persistant pendant quelques semaines, tandis que la HAS tarde à publier son avis, que le ministère fait le dos rond, voici qu’apparaît France-Alzheimer, qui s’inquiète du possible déremboursement de médicaments inutiles aux effets indésirables potentiels gravissimes. Avec des défenseurs de patients aussi zélés, les laboratoires ( qui, généreux mécènes, financent l’association) n’ont qu’à bien se tenir!

Le courage, c'est maintenant

La balle est maintenant dans le camp de l’intrépide, de la perspicace, de la courageuse Marisol Touraine. Celle qui porte le bilan sociââââââl de François Hollande, essentiellement un tiers-payant généralisé à la charge des médecins, pour le plus grand bien des assurances complémentaires. Tiers-payant totalement virtuel, d’ailleurs, puisque retoqué par le Conseil d’Etat, et pas prêt de s’appliquer en France, au grand dam des « mutuelles » qui avalent vos cotisations pour refaire la pelouse de leurs stades gigantesques, sponsoriser des catamarans, ou beurrer les épinards d’ex-comiques de répétition.

Marisol Touraine, donc, se retrouve devant un choix simple. Acter l’inutilité et la nocivité de ces médicaments, ordonner leur déremboursement ( dans un premier temps) puis les modalités de leur arrêt de commercialisation ( puisqu’il en va de la santé des malades). Ou bien satisfaire les lobbies, maintenir un statu-quo déclinant, ne pas faire de vague, surtout, ne pas ouvrir une nouvelle brèche dans le pédalo en voie de submersion de François Hollande.

Et Marisol Touraine tranche:  pas question de dérembourser ces médicaments, dans l’état actuel des choses. Pas tant que ne sera pas mis en place « un protocole de soins en accord avec les scientifiques et les associations de patients ». Traduisons-la: il n’est pas question, même en s’appuyant sur des données scientifiques accablantes, de désespérer Billancourt et de mettre un terme à une affaire qui marche. Pas question de dire la vérité aux malades, à leurs familles, ce qui nécessiterait du courage, ouvrirait la porte à des questionnements aussi légitimes que dangereux pour les pouvoirs en place: « Depuis combien de temps saviez-vous? Quels éléments nouveaux font basculer la décision? Qui a payé le prix de votre lâcheté, de votre malhonnêteté intellectuelle? » Non, rien de tout ça. On attendra un « protocole ». On se cachera encore pendant quelques années derrière les apparences, derrière un modèle obsolète, honteux, où on n’imagine pas un instant qu’un soignant a envers un patient et sa famille un devoir d’accompagnement, un devoir de vérité, plutôt qu’une obligation à prescrire, à prescrire n’importe quoi pour faire fonctionner la filière et cultiver des espoirs qui sont autant de supercheries.

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Cela coûtera au pays encore quelques centaines de millions d’euros( 180 millions par an en 2016, 300 millions par an à la grande époque)Encore quelques centaines ou milliers d’accidents vasculaires, de troubles du rythme cardiaque, de chutes, de fractures du col du fémur. Cet argent qui aurait pu, qui aurait du, financer depuis des années des milliers de postes d’aidants, d’aides-soignants, de kinésithérapeutes, d’orthophonistes, continuera d’être dilapidé en pure perte. Mais avec un peu de chance personne ne fera le lien avant longtemps. Et les ministres qui se sont succédés éviteront le box des accusés. Ou pas.

Mais puisque les politiques ont choisi la lâcheté, que les médecins qui hésitaient encore le comprennent bien: avec l'avis de la Haute Autorité de Santé, ils ont le droit d'arrêter des médicaments inutiles et dangereux. Certains diraient même, mais le concept fera sourire en ces temps, que c'est un devoir.

 

La Boîte Noire:

En  Septembre 2003, un groupe de médecins généralistes suédois m'avait demandé d'animer un séminaire indépendant sur le système de santé français. A la fin de celui-ci, gênés, à voix basse, certains d'entre eux étaient venus me demander: "Est-ce que vous aussi, en France, vous avez l'impression que les médicaments contre l'Alzheimer ne servent strictement à rien?"

Je n'ai aucun lien avec des firmes pharmaceutiques. Je n'ai jamais prescrit de médicaments anti-Alzheimer, je n'ai jamais accepté de renouveller une ordonnance de ces médicaments, arguant de ma responsabilité médicale, civile, éthique. C'était possible. Ca l'est aujourd'hui plus encore. Et dans ce combat, l'aide de revues indépendantes comme la Revue Prescrire, l'aide de confrères ou de consoeurs "droits dans leurs bottes", m'a été particuièrement précieuse. Je tiens à les en remercier.

2016

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Report officiel des dates d’accréditations au 31 décembre 2017
Posté par: admin le 25 octobre

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Report officiel des dates d’accréditations au 31 octobre 2017

 

Le décret vient d’être officiellement publié au Journal officiel mardi.

La date limite pour les laboratoires qui ont déposé une demande d'accréditation, mais qui n'ont pas encore été vus par le COFRAC, l'organisme chargé d'accréditer, pourront continuer à fonctionner jusqu'au 31 décembre 2017. 

Ce délai permet de voir venir, et de combattre une réforme qui n’est qu’une opération  «  car jacking » visant à expulser les biologistes de leur profession au profit des financiers, en servant du prétexte des normes.

Il va nous permettre également de demander une alternative à l’accréditation, car par son cout et ses obligations délirantes constitue une altération des droits de chacun.

Nous renouvelons  notre appel à tous les biologistes dans ce combat, car la victoire est possible  compte tenu de la conjoncture, et nous rappelons la grande journée des soignants le 24 novembre regroupant toutes les professions de santé en révolte contre les décisions de ce gouvernent, dans toute la France  et nous en donnerons le détail sur notre site.

Enfin, nous rappelons le comportement scandaleux des agents des ARS qui n’ont pas hésité à outrepasser leurs rôle, et  à harceler avec menaces  de fermeture certains confrères, alors qu’ils savaient très bien qu’un report de la date butoir du 31 décembre était en cours de discussion.   Contre un tel comportement et un tel manque de respect pour notre métier, là aussi nous lançons un appel à nous rejoindre  pour nous défendre becs et ongles.

www.bioprat.com

Biologie médicale : la date limite d'accréditation des laboratoires reportée au 31 décembre 2017

Le quotidien du médecin

 

Biologie médicale : la date limite d'accréditation des laboratoires reportée au 31 décembre 2017

 

Le quotidien du médecin

 

Marie Foult

 

| 25.10.2016

 

  • ·         

 


 

La date limite pour les laboratoires qui ont déposé une demande d'accréditation mais qui n'ont pas encore été vus par le COFRAC, l'organisme chargé d'accréditer, pourront continuer à fonctionner jusqu'au 31 décembre 2017. Le décret vient d'être officiellement publié au Journal officiel ce mardi.

 

 

 

 

 

2016

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Appel à la journée des soignants ( UFML)
Posté par: admin le 24 octobre

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2016

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Réponse d’Alain JUPPE sur la remise en question de la réforme de la biologie médicale
Posté par: admin le 30 septembre

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2016

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Revenus des professions de santé
Posté par: admin le 29 septembre

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2016

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Bioprat interpelle Nicolas SARKOZY sur la réforme de la biologie médicale après ses déclarations sur les normes (communiqué de presse)
Posté par: admin le 27 septembre

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cliquez ici pour lire 

2016

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Déficit de la SS : entre mensonges et manipulations ( UFML)
Posté par: admin le 26 septembre

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2016

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UFML devient un syndicat :INTW de Jérôme MARTY
Posté par: admin le 22 septembre

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(Bioprat adhère à  l'UFML depuis 4 ans , cette transformation peremettra une meilleure lisibilité et champ d'action de notre syndicat NDLR)

 

Vous souhaitez représenter "les soignants", l'UFML sera donc un syndicat pour toutes les professions médicales ou pour les médecins seulement ? 

L'UFML aura deux entités : un syndicat de médecins qui s'inscrira dans une confédération: l'UFML pluripro. 
Se retrouveront au sein de cette confédération des syndicats d'autres professions du soin mais également des associations et des coordinations. 
Il est temps de dépasser les clivages , nous vivons un effondrement, et il est de notre devoir que de tout mettre en oeuvre pour le stopper et reconstruire. 
depuis plus de 30 ans la France à fait le choix du centralisme en matière de santé et peu à peu les soignants ont été écartés de la sphère décisionnelle. 
La gouvernance et le financement du système sanitaire se sont construits sans eux alors qu'un simulacre de démocratie sanitaire tentait de masquer cette realité . 
Déserts médicaux, crise démographique, effondrements des installations, expatriations, déplaquages en nombre , dépots de bilan, burn out, suicides ne sont que conséquences directes du modèle politique choisi par les gouvernements successifs. 
Du secteur public au secteur privé , de l'hopital à la ville aucun "territoire" de soin qui ne soit impacté. 
Face aux dérives d'une médecine sous influence et demain marchandisée face aux drames annoncés nous avons décidé d'unir nos différences et de changer les règles du jeu.

Le changement de statut de l'UFML est-il synonyme de rupture avec la FMF ? 

Le changement de statut de l'UFML se veut une rupture avec l'ordre établi. Nous entendons revoir la conception du syndicalisme, le modele conventionnel, la gouvernance, le financement, la politique sanitaire. Aucun sujet n'est trop grand, la médecine est chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls politiques. 
La FMF s'est battue avec nous depuis 2012, la structure a fait le choix de la signature conventionnelle. C est une erreur politique, on ne contractualise pas avec un système qui a légalisé la fin de votre modèle d'exercice , mais surtout , on ne prolonge pas l'existence d'une politique qui construit sa force sur le mépris des soignants et sur la priorité du dogme et de l'économie sur le soin. 
Ceci étant posé , nous appelons à l'union afin que , soignants, demain soit notre. 

Quelles vont être vos premières actions vers votre représentativité ? 

Une action , primordiale, respecter les soignants. 
Aller à leur rencontre , les réunir, ouvrir une voie pour porter leur voix, leur redonner confiance. 
Nous avons porté haut la défense de la liberté d'exercice et de l'indépendance professionnelle , celle des valeurs de la médecine et du soin , très loin de la parcellisation du combat. C'est cette vision globale , ce soignant décideur de son avenir et coresponsable de celui du système sanitaire qui rendra aux soignants une vrai représentativité.

2016

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Bioprat interpelle Nicolas SARKOZY sur la réforme de la biologie médicale après ses déclarations sur les normes ( le figaro)
Posté par: admin le 20 septembre

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cliquez ici pour lire l'article du figaro en ligne

 

À Franconville, Sarkozy annonce un grand plan «Médecine libérale 2020»

Nicolas Sarkozy en visite dans un centre de radiologie, lundi à Franconville (Val-d'Oise).
 

L'ex-président se pose en défenseur de la médecine de ville. Il promet une grande loi pour le prochain quinquennat.

En déplacement à Franconville (Val-d'Oise) dans la ville du sénateur-maire LR, Francis Delattre, un de ses soutiens, Nicolas Sarkozy est venu visiter un centre d'imagerie médicale avant de rencontrer des professionnels de santé, et de développer sa vision de la santé au cours d'un meeting. «Les journalistes vont dire: “il va faire un cadeau aux médecins, il va voir la clientèle électorale!”», ironise le candidat à la primaire de la droite en préambule. Un important congrès des médecins se tiendra en fin de semaine à Marseille. Le candidat glisse d'ailleurs qu'il «n'a jamais eu de problèmes avec le milieu de la santé. Tout le monde ne peut pas dire ça…», allusion à son rival Alain Juppé, mais aussi à Marisol Touraine, ministre de la Santé, dont le nom revient à plusieurs reprises dans la conversation. «Mme Touraine, elle n'aime pas les médecins. Mais qu'elle fasse autre chose! On se demande qui elle aime…», introduit-il au cours de la table ronde, au milieu d'une quinzaine de médecins, radiologues, dentistes, pharmaciens en blouses blanches.

À Franconville, Nicolas Sarkozy est venu annoncer un grand plan «Médecine libérale 2020» engagé dès l'été 2017 «qui sera une grande loi du prochain quinquennat, pour redonner confiance aux jeunes médecins, infirmières, sages-femmes ». Nicolas Sarkozy affirme que ce sont «des vrais choix politiques structurants » enjeu du «débat des présidentielles », dont l'objectif est la refondation du modèle social. «La vérité oblige à dire que, faute de réformes notre modèle social est aujourd'hui à bout de souffle.» Dès lors, le candidat qui souhaite «redonner toute sa place » à la médecine libérale, prône la revalorisation de la rémunération des médecins, notamment dans les zones de désert médical, le développement des maisons pluridisciplinaires, l'allégement des «paperasseries ». «On va finir par en crever, des normes, des rapports, de demandes en dix exemplaires!», commente le candidat devant ses interlocuteurs. «Il faut alléger tout ça pour que vous retrouviez du temps médical .» La remarque recueille l'assentiment de son public. Mais pour Nicolas Sarkozy, l'évolution du système ne peut aller sans «responsabiliser davantage les gens ». «La société ne peut pas être responsable de votre santé dont vous n'avez pas pris soin », prenant l'exemple de ces fumeurs «addicts ». Dès lors, s'il est élu, Nicolas Sarkozy abrogera le tiers payant généralisé, mesure phare de la loi Santé mise en place par Marisol Touraine, qui conduit selon lui à «la déresponsabilisation » des Français et à «la fonctionnarisation des médecins ». «Je refuse cette illusion qui consiste à faire croire que tout serait gratuit avec le tiers payant généralisé. C'est le contraire de la responsabilité des patients », justifie-t-il en meeting, recueillant une ovation du public.

«Je voudrais qu'on fasse pour les hôpitaux ce qu'on a fait pour les universités»

Nicolas Sarkozy

Comme corollaire à la médecine libérale, Nicolas Sarkozy pose le principe de l'autonomie des hôpitaux. «Je voudrais qu'on fasse pour les hôpitaux ce qu'on a fait pour les universités.» Une référence à la réforme portée par Valérie Pécresse pendant son quinquennat. «On reconnaît l'autonomie aux hôpitaux, ça veut dire qu'ils choisissent eux-mêmes la durée hebdomadaire du travail, le nombre de lits, leurs médecins.»

Enfin, Nicolas Sarkozy rappelle l'importance de la problématique de la dépendance. «La civilisation se joue et se juge au moment où on est le plus faible », affirme-t-il pendant le meeting. Le candidat entend préparer un grand plan de création de places dans les maisons de retraites, à partir de 2025. La prise en charge de la dépendance était une des mesures phares du projet du candidat Sarkozy en 2007. Une réforme qui avait été plusieurs fois reportée du fait de la crise, venue bousculer les priorités du quinquennat.

Après ce discours thématique, Nicolas Sarkozy conclut sur une note plus politique à l'attention de ses adversaires. «Le combat que nous avons engagé est extraordinairement difficile. Car nous aurons à combattre la gauche qui naturellement fera de moi son adversaire habituel. Ils ont raison. L'extrême droite qui fera de moi son adversaire privilégié. Elle (Marine Le Pen, NDLR) a compris que j'étais le plus dangereux », sourit le candidat à la tribune sous les «Sarko président ».

 

Le syndicat BIOPRAT rappelle que NS  a promu en 2010   une réforme de la biologie médicale par ordonnance, donc sans débat parlementaire et qui a été  reprise  quasiment à l'identique par la gauche en ...procédure express.

 

Cette  réforme a imposé  un tissu de  normes intenables copiées de façon absurde sur le  monde industriel. Ella a  de plus imposé un  organisme privé aux honoraires exorbitants, le COFRAC pour vérifier leur  application, sans la moindre recherche d’une solution de contrôle alternative adaptée aux capacités financières des structures de proximité.

Le syndicat  BIOPRAT rappelle que cette réforme brandie au nom de l'exemplarité n’est qu’une ubérisation et  une expropriation forcée au  profit des plus importantes  structures et groupes financiers.

 

Ces derniers ont mis en place  des usines  à analyses dont le personnel passe son temps à rédiger des fiches de non-conformité, et reste complètement coupé du patient.

En deux ans, presque toutes les structures de proximité indépendantes ont disparu à cause des obligations de normes  et n'ont eu comme seule issue que de vendre,.

Une fois  rachetées par les financiers, elles ont été    transformées souvent  à coup de licenciements et de suppression de matériel, en  centres de prélèvements désignés sous le terme   trompe l’œil  de  "laboratoires multisites", incapables de réaliser la moindre analyse sur place.

 BIOPRAT  rappelle qu'en 5 ans, aucun des  ministres    de la santé  de Nicolas SARKOZY n'a voulu revenir sur ces obligations, malgré les alertes et  mises en garde  venues de toutes parts.

2016

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La France est le pays européen le plus touché par le suicide (RFI)
Posté par: admin le 13 septembre

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La France est le pays européen le plus touché par le suicide

Les hommes représentent 75% de suicidés en France.

Selon une étude IFOP, commandée par la fondation Jean Jaurès, un groupe de réflexion proche du gouvernement, il apparaît que la France est le pays d'Europe où il y a le plus grand nombre de suicides. Loin devant l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Chaque année, entre 10 000 et 15 000 personnes se donnent la mort en France. Un drame de santé publique, notamment dans l'entreprise.

La vague de suicides au technocentre Renault, ou chez Orange en 2007 et 2009, a fait éclater au grand jour un mal-être que l'on pensait réservé à ces deux seules entreprises. En réalité, selon une étude IFOP, 40% des actifs avouent connaître stress majeur, épuisement au travail, et les idées noires qui vont avec.

« La France connaît une intensification du travail avec un transfert du travail de la sphère professionnelle à la sphère privée, explique Jean-Claude Delgenes, qui dirige Technologia, un cabinet d'études spécialiste de la qualité de vie au travail. Il y a aussi une influence énorme de la précarité avec un taux de chômage qui impacte les actifs. Ces derniers intègrent une précarité virtuelle et ont donc peur du déclassement. Ils s’investissent alors énormément dans le travail. Et lorsque vous êtes en épuisement professionnel, vous pouvez commettre un passage à l’acte. »

En matière de précarité, de conditions de travail difficiles, de chômage de masse, la France ne fait pourtant pas exception. En Italie et en Espagne, un quart des actifs sont au chômage, mais le tissu social, lui, est tout autre.

« L’Italie et l’Espagne ont une structuration familiale, une structuration religieuse… des facteurs qui sont pondérants, qui sont des amortisseurs de crise suicidaire, affirme Jean-Claude Delgenes. Notre pays est caractérisé par le fait que les mécanismes de prévention ne se substituent pas à ces amortisseurs naturels qu’est, par exemple, la famille. »

La prévention du suicide ne doit pas être seulement médicale. La société tout entière doit se sentir concernée.


Auteur: RFI - RFI

 
   
 
2016

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Réponse de Bruno LEMAIRE
Posté par: admin le 29 juillet

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Nous ne ferons aucun commentaire sur les réponses des candidats à l'election présidentielle.

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2016

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Une gauche prête à suivre la droite par utopie d'une pseudo-modernité (Marianne)
Posté par: admin le 11 juillet

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Que  ce soit pour le Tiers Payant ou la réforme de la biologie médicale,

c'est cette utopie que suit la gauche 

 

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Quatre pharmaciens se sont donné la mort ces deux derniers mois.(LE FIGARO)
Posté par: admin le 07 juillet

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Les fermetures de pharmacies s'accélèrent en France

  • Par Guillaume Dussourt
  • Mis à jour le 06/07/2016 à 07:43
  •  
  • Publié le 06/07/2016 à 06:00

 

Depuis dix ans, près d'un millier a disparu et le rythme s'accélère chaque année. Il y a déjà 50 pharmacies de moins lors du premier trimestre 2016, soit plus d'une fermerture tous les deux jours.

En 2015, une pharmacie fermait tous les deux jours contre une tous les trois jours l'année précédente. Les différents syndicats craignent que plus de 200 officines, sur 22.221 en activité, baissent le rideau en 2016, entraînant à chaque fois des licenciements. Depuis dix ans, près d'un millier a disparu et le rythme s'accélère chaque année. Il y a déjà 50 pharmacies de moins lors du premier trimestre 2016, soit plus d'une fermerture tous les deux jours.

Globalement, la situation est compliquée. Le chiffre d'affaires des pharmacies baisse de 2% et la relève semble difficilement assurée: les étudiants se détournent de l'officine pour lui préférer des postes dans l'industrie pharmaceutique.

Le poste avancé du système médical

Pour Gilles Bonnefond, président de l'USPO, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officines, «il s'agit d'un phénomène qui touche toute la France». Avec le départ de plus en plus de médecins des zones rurales, Gilles Bonnefond estime que le rôle du pharmacien doit évoluer: assurer un suivi du patient et communiquer auprès des clients dans des zones où la pharmacie reste le poste avancé du système médical.

Pour la première fois, l'ensemble des syndicats de pharmaciens, ainsi que l'Ordre des pharmaciens et l'ANEPF, le syndicat des étudiants, ont présenté mardi leur Manifeste pour la pharmacie française. D'autant que la situation difficile des pharmacies s'accompagne parfois d'une grande détresse sociale qui peut déboucher sur des drames. Quatre pharmaciens se sont donné la mort ces deux derniers mois.

2016

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Son discours est notre discours ( E.FABER directeur de DANONE à HEC)
Posté par: admin le 04 juillet

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Parce que nous avons parlé de valeurs de solidarité et d'humanité, de bénévolat, parce que nous avons défendu le rôle  des biologistes responsables de leurs laboratoires créant des emplois et maintenant une activité analytique de proximité,  notre syndicat a été qualifié de ringard, passéiste,corporatiste, n'ayant rien compris à rien.

Ceux qui le qualifiaient ainsi s'autoproclamaient de façon aussi bête qu'orgueilleuse, détenteurs d'une modernité qu'eux seuls avaient compris,   et  à laquelle il fallait absolument se soumettre . Ce discours pseudo-moderne dissimulait en réalité la plus  cynique soumission à la vénalité, le tout  bien bien dissimulé derrière   l'obligation de normes absurdes et des labos-décor, histoire de bien clore tromperie et les bonnes affaires.

Cette philosophie financière que d'autres décideurs  veulent décliner à toute la société aboutit aujourd'hui à une France en grave crise morale, parfois  incontrôlable et intolérante, avec des révoltes  et instants   dignes d'une guerre civile.

Face à cette situation et aux déclarations bien huilées de tous ceux vantant la financiarisation comme inexorable au nom de cette fameuse modernité, le discours du directeur de DANONE à HEC a frappé depuis quelques jours le monde financier,  tel  un électrochoc salutaire.

Ce directeur   rappelle   une vérité essentielle perçue au travers d'un drame familial, à savoir que sans humanité et sans solidarité une société ne peut exister.

C'est cet esprit qui anime notre discours et motive  notre combat  depuis le début  de notre syndicat, tenu contre vents et marées  face à ceux  qui provoquent aujourd'hui le délabrement de notre société et de notre profession .

On ne peut que regretter que ce directeur de DANONE  ne se soit pas exprimé plus tôt... Même si certains dans ce discours ne verront que sensiblerie, démagogie,paternalisme,on ne peut nier que se dégage malgré tout la neccessité d'une vision humaine si on veut maintenir une société en état de vivre...

 

2016

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Brexit : le splendide isolement des élites ( le FIGARO)
Posté par: admin le 28 juin

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Brexit : le splendide isolement des élites

 

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Les réactions de contestation du Brexit s'apparentent à la «révolte des élites» théorisée par Christopher Lasch, vivant dans leur isolement du reste du peuple, estime le professeur Jacques de Saint Victor.


Jacques de Saint Victor est historien du droit et professeur des Universités (Paris XIII/CNAM). Ses derniers ouvrages parus sont Via Appia (Les Equateurs, 2016) etBlasphèmeBrève histoire d'un crime imaginaire (Gallimard, prix du livre d'histoire du Sénat, 2016).


LE FIGARO. - A l'issue du référendum sur le Brexit, les partisans du camp du maintien ont réagi de diverses façons, allant de l'abattement à la combativité marquant leur attachement à l'Union européenne. Une pétition - comportant plusieurs centaines de fausses signatures - a atteint les 3 millions de signataires. Certains réclament l'indépendance de Londres membre de l'UE d'un Royaume-Uni hors UE. Comment analysez-vous ces réactions?

Jacques de SAINT VICTOR. - On peut penser dans un premier temps qu'il s'agit juste d'une réaction de mauvais perdants ou de désespoir d'une partie de l'élite urbaine, souvent jeune, qui se sent trahie par les campagnes, les vieux et les gens modestes. Il y a dans ce rejet de la démocratie une sorte d'illustration de ce que le grand penseur anglais, Christopher Lasch, appelait la «révolte des élites» (par opposition à la «révolte des masses» d'Ortega y Gasset). Dans ce livre très visionnaire, publié en 1995, Lasch notait que ce sont aujourd'hui les élites, et non plus les masses, qui vivent dans un splendide isolement, satisfaites d'elles-mêmes, rejetant tout ce qui échappe à leur bien-être personnel, coupées des réalités du monde commun qui les entoure. C'est la solidarité des surclasses globales qui, de Londres à Singapour ou Paris, sont indifférentes au sort de leurs voisins locaux. Elles ont développé une sorte d'irresponsabilité et d'immaturité qui les prive de toute forme de «sensibilité pour les grands devoirs historiques», disait déjà Lasch. Lorsqu'elles sont confrontées à un retour brutal du réel, comme le résultat d'une consultation démocratique, elles n'hésitent pas à se déclarer contre la démocratie. Lasch soulignait d'ailleurs ce déclin du discours démocratique chez des «élites qui ne font que se parler à elles-mêmes».

Peut-on y voir la marque d'un refus du jeu démocratique? La «construction européenne» est-elle, pour certains, supérieure à l'expression de la volonté populaire?

C'est vrai et c'est un élément, parmi d'autres, dans cette réaction anti-démocratique. L'Europe a échappé au

Dans certains cercles, on est pour l'UE ou on est pour l'UE. Un point c'est tout.

discours historique. C'est une sorte de nouvelle religion laïque qui n'est plus fondée sur un socle réel mais sur un système de croyance. Etre eurosceptique relève pour certains d'un crime de lèse-majesté. Cela échappe au débat démocratique. Dans certains cercles, on est pour l'UE ou on est pour l'UE. Un point c'est tout. «Bruxelles a toujours raison». Cet unanimisme antidémocratique est aux origines mêmes des dérives du processus. Dès 1992, on l'a oublié, mais les Danois avaient dans un premier temps voté contre Maastricht à 50,7% (alors que les sondages prévoyaient 59% de oui). Bruxelles leur rappela sèchement qu'un petit peuple ne pouvait pas se permettre d'entraver le «rêve» de tout un continent. On les traita à part et avec hauteur. Il faut relire les déclarations de certains grands dirigeants à l'époque qui se demandèrent si les Danois étaient vraiment dignes de la démocratie. Montrés du doigt, ils furent contraints de revoter en 1993 et, à 56% cette fois-ci, ils firent le choix de Maastricht. On peut s'interroger si les profondes traditions anglaises se laisseront prendre à une telle mascarade de second vote. C'est peu probable car, en outre, l'Europe de Bruxelles n'est plus aussi attrayante qu'en 1992. Quand on a vu la façon dont MM Juncker ou Schäuble s'adressaient à la Grèce, le visage de Bruxelles a changé, même pour de nombreux europhiles de la première heure.

Comment qualifier l'attitude des zadistes de Notre-Dame des Landes qui continuent leur combat au nom de la résistance, malgré la victoire du «oui» au référendum sur la construction de l'aéroport?

Aujourd'hui, sous l'influence du modèle libéral anglo-saxon, c'est le triomphe des volontés particulières. Il n'est pas sûr que notre démocratie y gagne beaucoup en sérénité.

C'est la preuve que quelque chose de plus grave se dessine derrière ces refus du verdict des urnes, même si les valeurs juridiques de ces référendums ne sont pas toutes du même ordre. On peut, comme Alain Juppé, considérer que l'époque est trop tendue pour procéder à des consultations référendaires. C'est un point de vue. Nous payons le prix - sévère il est vrai - d'un hyper-individualisme et d'une vision contestable de la démocratie qui ne se conçoit plus que sous la forme du respect des droits des minorités. Par conséquent, quand une minorité s'estime bafouée par une consultation démocratique, elle a de plus en plus tendance à remettre celle-ci en cause. Pendant deux siècles, la démocratie était associée en France au rêve jacobin et unanimiste de la Volonté générale. Aujourd'hui, sous l'influence du modèle libéral anglo-saxon, c'est le triomphe des volontés particulières. Il n'est pas sûr que notre démocratie y gagne beaucoup en sérénité.

Sur la loi travail, entre l'usage contesté de l'article 49.3, inscrit dans la Constitution, la diffusion de multiples pétitions opposées au texte et les nombreuses manifestations, où se trouve la légitimité démocratique?

Sur ce point, l'opposition à la loi travail, en dehors des dérives des casseurs, reste dans le jeu démocratique. Les opposants estiment qu'ils ont été pris par surprise par un gouvernement qui n'avait jamais évoqué dans son programme cette loi d'inspiration néolibérale (ou social-libérale, sur ce point il n'y a pas de différence), qui fait irruption en fin de mandat et dont l'efficacité n'a pas été bien expliquée. Il y a débats chez les spécialistes sur le lien entre créations d'emplois et transformation du contrat de travail. Comment être surpris qu'un tel projet écornant, selon les spécialistes, certains totems de la gauche fasse l'objet d'un refus radical des socialistes et des sociaux-démocrates qui rejettent l'évolution social-libérale de la présidence Hollande? Les opposants ont tort de considérer que l'usage du 49.3 est antidémocratique mais ils ont le droit de s'opposer à un projet par ailleurs imposé par Bruxelles. Les impérieuses injonctions de M. Juncker, déclarant que «la loi travail, c'est le minimum de ce qu'il faut faire», en sont la triste illustration. Il vaudrait mieux que les dirigeants de Bruxelles arrêtent de s'inviter dans les débats internes des peuples européens s'ils ne veulent pas que le Brexit fasse tâche d'huile.

Le pacte démocratique, qui semble sans cesse remis en cause, est-il devenu obsolète en Europe?

C'est une question très grave et, heureusement, encore prématurée. Mais il est vrai qu'il y a là quelques signes avant-coureurs. Tout régime repose sur un postulat. On connaissait celui de la monarchie de droit divin. Le roi tirait son pouvoir de Dieu et parlait pour la nation. Quand en 1789, même les porte-paroles du parti aristocrate ne défendaient plus le droit divin, parlant de «faux principe», on pouvait se douter que les heures de ce régime étaient comptées. On connaît le postulat fondamental du régime démocratique. Rousseau nous l'a enseigné. C'est la Volonté générale qui s'exprime par l'équation: 50 + 1. On peut exiger des majorités qualifiées (comme les 2/3). Mais il faut le faire et le dire avant la consultation. Si on remet en cause ce postulat fondamental parce qu'un vote déplaît une partie de l'électorat, cela signifie qu'il existe désormais une partie des électeurs qui ne partagent plus la croyance dans la légitimité du pacte démocratique. Ce qui n'est guère rassurant pour l'avenir. Par quoi le remplacer? Au XVIIIe siècle, le despotisme éclairé avait une doctrine: «Tout pour le peuple, rien par le peuple», défendue notamment par ceux qu'on appelait les «économistes». Est-ce le rêve de ceux qui pétitionnent et rejettent les consultations qui ne leur conviennent pas?

2016

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Modification de la loi sur la biologie en 2017, BIOPRAT interpelle les candidats à l’élection présidentielle
Posté par: admin le 15 juin

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Preuves  à l'appui, le syndicat  BIOPRAT interpelle tous  les candidats à l'élection présidentielle sur une proposition de la modification de la loi sur la biologie médicale en 2017, avec la mise en place d'une solution alternative à l'accréditation compatible avec les capacités des structures de proximité  qui ne soit pas utilisée comme moyen détourné  de soumission et d'expropriation  forcée.

BIOPRAT appelle tous les biologistes et techniciens une nouvelle fois à agir dans ce sens.

 

 

2016

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UFML Pluri-Pro :après le succès de TOULOUSE, en Novembre, on y retourne ! Ensemble !
Posté par: admin le 14 juin

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Rejoignez BIOPRAT affilié à l'UFML pour gagner face à l'expropriation forcée de nos laboratoires


Si nous ne devions retenir qu'une chose de la réunion unitaire de Toulouse, lancement de #novembrevivant ce serai celle là. 

Des professions de santé, différentes, complémentaires, chacune indispensable à l'autre. Des professions et ...Un seul corps ! 
La médecine c'est ce corps, et ce corps est la médecine. 

L'union au dessus de tout , une Union basée sur la défense de valeurs communes : 

Liberté de pratique 
Indépendance professionnelle 
Juste Reconnaissance 
Considération 
Ethique ... 

Une union qui nous transcende, symbole d'un combat qui nous dépasse et impose un nouveau regard, une révolution, notre révolution. 

Je suis infirmier, médecin, kinésithérapeute, dentiste, orthophoniste, biologiste pharmacien, opticien, podologue...Je suis un professionnel de santé , je suis le corps de santé... 

L' UFML Pluri-Pro doit se consacrer entièrement à #Novembrevivant L'UFML Pluri-Pro aura son propre bureau ou chaque profession sera représenté. 

Attaquer une profession de l'UFML Pluri-Pro sera attaquer l'UFML Pluri - pro dans son ensemble ! 


Je remercie tous les intervenants de Toulouse to Win, tous les participants, ceux qui se sont déplacés et ceux qui ont regardé la réunion en direct sur Périscope " Ils y étaient" et demain, vous tous.... 

REJOIGNEZ NOUS! 

Plus nombreux que jamais, riche de nos différences , fort de la compréhension de l'autre, nous reposerons mains sur notre avenir. 

En Novembre on y retourne !!!! 

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À Toulouse, l'UFML et les soignants en colère repartent en guerre contre la loi Touraine (QDM)
Posté par: admin le 13 juin

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A Toulouse, l'UFML et les soignants en colère repartent en guerre contre la loi Touraine

Béatrice Girard
| 13.06.2016
 
 
  • Toulousetowin
Crédit Photo : DRZoom

L’Union française pour une médecine libre (UFML) ( soutenue par BIOPRAT NDLR)et la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL) sont repartis au front, samedi 11 juin à Toulouse, en exhortant médecins et chirurgiens mais aussi dentistes, pharmaciens, opticiens, kinés, infirmiers, podologues et orthophonistes à former une grande union des soignants en colère contre la loi de santé.

2016

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DUFLOT révèle la menace de mort politique venue de l'Elysée ( europe1)
Posté par: admin le 13 juin

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Bien sûr, il s'agit d'une image et d'une boutade, et tout le monde l'aura  bien compris, verrait-on le président porter plainte pour diffamation contre Cécile DUFLOT  parce qu'elle a dévoilé cette expression forte souvent employée pour marquer la puissance d'une pression ?

Quelque -soit l'opinion  que  l'on ait  sur Cécile DUFLOT, il assez désolant de voir  ce comportement d'abus de pouvoir ...

voici l'article europe1:

 

Cécile Duflot révèle la menace de mort politique que lui a adressée l'Élysée

Publié à 10h31, le 10 juin 2016 , Modifié à 10h33, le 10 juin 2016

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Cécile Duflot révèle la menace de mort politique que lui a adressée l'ÉlyséeCécile Duflot © ALAIN JOCARD / AFP
Image Etienne Baldit

Etienne Baldit

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Cécile Duflot veut que vous compreniez bien une chose : la disparition du groupe écolo à l'Assemblée nationale et la situation moribonde d'EELV plus globalement, c'est la faute de François Hollande. Commentant la fin de son groupe parlementaire fin mai, la députée de Paris avait déjà dénoncé la "tentative d'assassinat" de "l'écologie libre" par le chef de l'État. Une affirmation incendiaire certes, mais sans faits concrets pour l'appuyer. Cette fois, elle va plus loin.

Pour démontrer le bien-fondé de son analyse, l'ancienne patronne d'EELV raconte en effet à France Info, vendredi 10 juin, comment l'Élysée l'a, en substance, menacée de la "tuer" politiquement si elle poursuivait sa stratégie d'alliance avec le Front de gauche plutôt qu'avec le PS. L'histoire se passe début 2015, juste avant les élections départementales. Cécile Duflot et EELV annoncent que, dans la plupart des cas, leurs candidats se présenteront soit seuls, soit alliés à l'ancienne formation de Jean-Luc Mélenchon. Et beaucoup moins souvent avec le PS, son ancien partenaire électoral pour 2012.

L'Élysée et la majorité ne sont évidemment *pas ravis* de ce choix. Et décident de faire pression sur l'ancienne ministre du Logement, comme le raconte France Info :



Un proche conseiller du président lui écrit : 'Il faut qu’on te voit d’urgence', puis en substance : 'Tu rentres dans le rang ou on te tue !'

Brutal, donc. Mais Cécile Duflot ne bougera pas d'un iota et ne se rabibochera pas avec le PS, bien au contraire. François Hollande a-t-il ensuite décidé "d'assassiner" EELV en représailles et afin de se dégager un espace à gauche pour la prochaine présidentielle ? C'est ce que pense et affirme la députée écolo.

Les preuves de cette stratégie délibérée du chef de l'État seraient donc à trouver d'abord dans les débauchages de trois anciens cadres du parti écologiste (Jean-Vincent Placé, Emmanuelle Cosse et Barbara Pompili), entrés au gouvernement un an après ces menaces - et moins de deux ans après le départ fracassant des écolos de l'équipe gouvernementale au moment de l'arrivée de Manuel Valls à Matignon. Puis dansl'implosion du groupe écologiste à l'Assemblée au mois de mai, après que plusieurs de ses membres pro-gouvernement ont rejoint les rangs socialistes.

Cette stratégie atteindrait son terme aux législatives de 2017, puisque les Verts élus avec le soutien du PS dans le cadre de l'accord électoral de 2012 devront se passer de l'appui de Solférino dans un an. À moins, peut-être, qu'ils ne se déclarent soutiens de Hollande et de la majorité ? Sauf énorme surprise, ce ne sera pas le cas de Cécile Duflot elle-même. Élue sur la 6ème circonscription de Paris, acquise à la gauche, elle sait qu'elle devra faire face à un candidat PS pour sa réélection.

"Dans 12 mois je serai au chômage", dit-elle à France Info, précisant toutefois sur Twitter qu'elle "fera campagne et [que] ce seront les électeurs parisiens qui décideront". Bien décidée à ne pas se laisser "tuer" sans rien faire.

2016

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Interview choc UFML
Posté par: admin le 24 mai

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Ca va vous rappeller quelque chose ! 

Quelle est donc cette association 1901 qui ne veut pas dire son nom?

 

 

2016

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Qualité mon Q en vidéo ( D Dupagne)
Posté par: admin le 24 mai

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Réunion des professionnels de santé à Toulouse le samedi 11 juin : venez-y nombreux !
Posté par: admin le 23 mai

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 Face à la crise dans la santé : grande réunion des preofssionnels de santé le samedi 11 juin

venez-y nombreux ( nous confirmer votre evue par mail)

 

 

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Ces idées néo-libérales qui risquent de nous mener à la catastrophe (palme d'or festival de Cannes)
Posté par: admin le 22 mai

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 La réforme de la biologie médicale avec la mise en  vente des laboratoires, est l'illustration de ces idées et de leur danger .

On tape sur les plus fragiles par des normes où l'absurdité est érigée en règle pour qu'ils vendent.

Le COFRAC pousse les biologistes à inspecter leur confrères, pendant que les copains rachètent la profession et là, sans le moindre  inspecteur.

 L'appel à changer le monde de Ken Loach

 

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Qualité mon Q !: Apprenez à résister à la domination déguisée en « Démarche Qualité » ( Dominique DUPAGNE)
Posté par: admin le 16 mai

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Après avoir lu ce livre, vous ne verrez plus la Démarche Qualité du même œil ! 
Lorsqu’elle se mue en outil de pouvoir, la Qualité dévoyée trahit ses objectifs. Elle devient un véritable cancer social qui infiltre les entreprises et les administrations.
Mais comment résister, alors que le sens du mot Qualité constitue à lui seul un rempart contre toute critique ? 
Qui oserait remettre en cause la Qualité avec un grand Q ? 
Ce livre vous donne les clés pour mieux comprendre cette manipulation et pour la tourner en ridicule, car l’humour reste l’arme ultime contre le désespoir.

 Téléchargez-le pour 3,99 euro au format kindle* en cliquant ici

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Extrait en cliquant ici

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Votre voisin comme inspecteur ! (communiqué de presse)
Posté par: admin le 29 avril

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 Devenez auditeurs du COFRAC  en 4 mois

et inspectez-vos confrères légalement 

 Votre voisin comme inspecteur ! 

 

la Ministre de la santé vous dira qu'avec les auditeurs, le COFRAC ne fait que contrôler  l'accréditation et " la valorisation des activités",  mais dans les faits les ARS n'interviennent plus comme avant et font confiance au COFRAC pour valider les dossiers...  CQFD

 

cliquez ici pour lire le communiqué de presse 

ou ci-dessous à diffuser sur vos réseaux sociaux

 

 

Communiqué de presse

Vendredi 29 Avril 2016

     
 

 

Le syndicat BIOPRAT dénonce les risques de conflits d'intérêts induits par les conditions de recrutement des auditeurs COFRAC

 

Le syndicat BIOPRAT interpelle la ministre de la santé sur les conditions mises en place par le COFRAC, association 1901 ayant délégation de service public, concernant le recrutement de leurs auditeurs, considérant que celui-ci entretient une situation intenable dans laquelle des biologistes jugent leurs confrères sans le moindre garde fou quant à d'éventuels conflits d'intérêts.

 


"On ne peut pas être à la fois juge et partie"

Sans douter de leur valeur professionnelle ni morale, le syndicat BIOPRAT rappelle que les biologistes sont des scientifiques et pas des juges, même après une formation spéciale de quelques mois délivrée par le COFRAC.

Il précise par ailleurs que les règles de recrutement établies par le COFRAC permettent à des biologistes installés appartenant à de groupes marchands de contrôler de biologistes indépendants, ce qui va à l'encontre du principe de confraternité et introduit un risque majeur de conflit d’intérêts, discréditant une nouvelle fois la valeur de ces contrôles.

A titre de comparaison, le syndicat BIOPRAT rappelle que les inspecteurs des pharmacies suivent eux un cursus de plusieurs années après leur diplôme de pharmacie, les conduisant à un poste fonctionnarisé, qui sera souvent leur carrière unique. Tandis que les auditeurs du COFRAC exercent, pour la plupart  sous le simple statut de l'auto entreprenariat, sans cadre spécifique clairement défini.

Le syndicat Bioprat dénonce une nouvelle fois une réforme qui d’un coté étrille et infantilise des professionnels de santé par des normes absurdes sous prétexte d'efficacité et de transparence, et de l’autre livre le secteur à l'amateurisme d'une structure issue du monde industriel et  très éloignée de la culture santé.

 

Il considère que le risque de conflits d’intérêts révèle  une  faille  de plus dans une  réforme déjà  très permissive,  et constitue une injonction    à sa remise à en question.

C’est pourquoi il demande à la Ministre de la Santé de surseoir aux contrôles en cours pour mettre en place une véritable structure alternative à l’accréditation et un contrôle sur le mode des pharmaciens d’officine.

 

 

 

2016

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Marisol TOURAINE louvoie et répond à côté
Posté par: admin le 29 avril

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La ministre ne répond pas aux questions et  louvoie, car dans les faits c'est bien le COFRAC qui contôle les laboratoires au nom de la vérification de l'accréditation et "de la valorisation des activités", les ARS n'intervenant plus de la même façon qu'avant. 

 

 

lire normes et non mornes:

 

 

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Début de révolte contre la réforme de la biologie: les anapath portent plainte contre X( le QDM)
Posté par: admin le 28 avril

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Ce qui arrive, ça fait 5 ans que le syndicat BIOPRAT le dénonce en vain, et parcequ'il a osé le dire on l'a catalogué de ringard opposé à la modernité,  présenté comme celui qui n'avait rien compris à rien !

Pendant se temps la on autorise des financiers à racheter des labos en toute tranquillité ( pour eux point d'accréditation !) sans gardes-fous, et on étrille les professionniels de normes absurdes avec l'appui du COFRAC, en les poussant à contrôler leur voisin !

Enfin une lueur de rébellion semble s'organiser et pourquoi les biologistes ne font pas autant que le SMPF plutôt que de refuser de réagir, et surtout prendre enfin conscience de ce pourquoi la réforme a été promue ?

 

 Début de l'article:

à lire en ligne en cliquant ici

 

L’exercice médical sous pression des groupes financiers Les anapaths se rebiffent contre le rachat de leurs cabinets -

 

Le syndicat des médecins pathologistes français (SMPF) s’alarme de la dynamique de rachat des cabinets médicaux libéraux, menaçant selon lui l’indépendance et l’expertise de la profession.

 

L’inquiétude est de plus en plus palpable chez les médecins spécialistes en anatomie et cytologie pathologiques (ACP). Plusieurs groupes financiers – dont des fonds de pension, d’investissement ou groupement de laboratoires de biologie – lorgnent les cabinets médicaux afin d’agréger les deux compétences, celles des anapaths et des biologistes médicaux.

Face à ce mouvement jugé très préoccupant, le SMPF a décidé de porter plainte contre X auprès du procureur de la République afin de dénoncer les pratiques de ces groupes. « En 2012, seulement 5 % de l’activité ACP était réalisée dans les laboratoires de biologie regroupés ou sociétés appartenant à des fonds d’investissement, un chiffre qui a bondi à 20 % en 2015 », confie au « Quotidien » le Dr Frédéric Staroz, président du SMPF. Actuellement, la France compte moins de 300 structures libérales d’ACP. Environ 30 % des cabinets d’anapaths auraient été approchés courant 2015 par des financiers, estime le Dr Staroz. « Nous sommes dans une situation démographique compliquée, des médecins anapaths partent à la retraite mais ne trouvent pas de successeurs, ils se voient offrir une somme importante », souligne-t-il, amer.

Le risque principal de ces rachats de cabinets d’ACP est la perte d’indépendance des médecins pathologistes et la remise en cause de leur cœur de métier – le diagnostic médical des cancers sur biopsies ou autres prélèvements de tissus – à la jonction de la clinique et de la biologie.

À cet égard, un rapport de la DGOS (ministère de la Santé) publié en 2012 préconisait que l’exercice en cabinet médical se maintienne pour l’ACP et qu’elle reste distincte de la biologie. Mais aucune loi n’a empêché le rachat de cabinets par des groupes financiers. Or, « la biologie est devenue de plus en plus industrielle alors qu’en ACP, le diagnostic dépend pleinement de l’expertise médicale », relève le Dr Staroz, rappelant que 95 % des diagnostics de cancer sont réalisés par les anapaths.

L’Ordre alerté aussi

Si le mouvement de rachat se poursuit, l’exercice même de la spécialité sera fragilisé, insiste le SMPF. Les anapaths libéraux ne pourront plus choisir le laboratoire avec lequel ils souhaitent travailler. Le médecin perdra sa qualité libérale au profit d’un statut « pseudo-salarié ». De leur côté, les centres hospitaliers pourraient se tourner vers ces groupes financiers pour sous-traiter à la fois leurs examens de biologie et d’ACP à des prix défiant ceux des cabinets libéraux.

Face à ces menaces, le SMPF a alerté l’Ordre, qui n’aurait pas été à la hauteur. « Ils n’agissent pas, pourtant cela pose un problème déontologique », déplore le président. Les directions concernées du ministère (DGOS, DGS) ont été prévenues mais aucune action concrète n’a été programmée. Le temps presse. « Ce mouvement de rachat est rapide, prévient le Dr Staroz. Nous devons nous concerter avec les professionnels, l’assurance-maladie et les pouvoirs publics afin de trouver un vrai statut juridique à la spécialité, en dehors de celle de la biologie médicale ».

 fin de l'article

2016

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PARTICIPEZ AU DÉBAT
Posté par: admin le 24 avril

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PARTICIPEZ AU DÉBAT

« On ne  peut être à la fois juge et partie »

Le  syndicat BIOPRAT s’indigne du  recrutement de biologistes  comme auditeurs de leurs confrères dans le cadre du contrôle de l’accréditation. Il  rappelle  que les biologistes sont des  scientifiques et pas des juges, même si les candidats suivent une formation spéciale de quelques mois au COFRAC et qu’il ne s’agit pas pour autant  de douter de leur valeur professionnelle ni morale.

Le syndicat BIOPRAT  se demande comment il a été possible de laisser au COFRAC, association 1901 ayant une  délégation de service public,  le droit de contrôler une profession médicale. Il met en parallèle le  statut des inspecteurs des pharmacies qui suivent  un cursus  de plusieurs années après le diplôme de pharmacien, les amenant un poste fonctionnarisé, qui sera souvent leur carrière unique, tandis que les auditeurs du COFRAC sont  souvent de simples auto -entrepreneurs.

Même si le COFRAC se défendra en disant qu’on peut réfuter un auditeur, nous considérons que le contrôle une profession par cet organisme  pose des  problèmes extrêmement graves, sur:

  • La pression abusive de ce dernier qui  semble incapable de réaliser  les difficultés humaines et financières de l’absurdité qu’il impose,  confondant le  monde industriel  d’où il vient et le monde médical qu’il ignore, comme le prouve sa réaction dans le    Quotidien Du Médecin à mon encontre.
  • Les  conflits frontaux lors d’un audit entre deux biologistes ne  partageant  pas la même vision professionnelle, dont l’un pourra imposer sa vision à l’autre.
  • Des conflits d’intérêts lorsque  l’auditeur pourra être proche d’un  groupe marchand.
  • Les 4 mois de formation qui  ne peuvent pas permettre  une appréciation objective d’une situation.
  • Le devenir de  la  confraternité entre deux biologistes en situation de jugement.
  • La dualité scandaleuse  d’une réforme qui au travers du monopole du COFRAC, étrangle  des biologistes au point de les obliger aller   contrôler leur confrère de proximité, et  qui de l’autre transforme très facilement une profession médicale en placement financier.  
  • Le  fait que les jeunes biologistes et tous   ceux qui ont vendu sous influence, faute de  débouchés, n’auront plus d’autres espoirs que de travailler pour le  COFRAC, augmentant la pression sur les biologistes.

Le syndicat BIOPRAT répond à ceux    vantant au nom de  la qualité  leur engagement au COFRAC, qu’on peut développer  la qualité sans mettre sa profession en vente ni  provoquer des   charrettes  de licenciements. Il leur rappelle qu’avant la réforme existaient des associations  bénévoles qui donnaient toutes satisfactions,  et que la biologie médicale n’a jamais provoqué d’accident sanitaire grave.

Le  syndicat BIOPRAT  met ces problématiques  en  débat en publiant ce texte  sur son site, rubrique les news,  et en invitant tous les biologistes inscrits ou non, à y participer en cliquant sur la touche « commenter » à la fin du texte.  Il invite tous les biologistes à lui transmettre les informations sur les contrôles et auditeurs  du COFRAC et  publie également un sondage situé sur la partie gauche du  site « trouvez-vous  normal ou scandaleux  que votre confrère  voisin juge  votre capacité à exercer »

Patrick LEPREUX, président du syndicat BIOPRAT, qui n’auditera jamais un confrère.                                           www.bioprat.com      sbioprat@gmail.com

2016

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Réponse au groupe ACCOLAB, suite à sa mise au point
Posté par: admin le 14 avril

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Réponse au groupe    ACCOLAB, suite à sa mise au point

 

 

 

Le groupe ACCOLAB, après avoir été détenu pendant des années par le fond d’investissement ALLEGRO situé aux iles Caïmans, a été revendu récemment par ce dernier à  des biologistes adossés à des investisseurs présentés comme plus sûrs, ce dont nous prenons acte.

Nous avons voulu par notre dernier communiqué prouver la véritable intention d’une réforme, qui permet à un groupe financier situé dans un paradis fiscal, de contrôler  un pan entier d’une profession de santé.On avait brandi une réforme au nom de l'amélioration de la qualité d'une profession,son but réel apparait ici en plein jour : c'est celui de " faire de l'argent".

Le groupe communiste de l’Assemblée nationale s’était ému avant nous de cette situation, comme le prouve ses déclarations accessibles sur internet, et notre site rubrique les news.

Et qu'en est-il des autres groupes financiers qui rachètent allégrement toute la profession ? Compte tenu de  l'actualité, et de ce que nous avons mis en lumière, nous demandons au ministre du Budget un contrôle de ces groupes.

N’est-il pas légitime face à la vénalité et le laxisme financier d’une telle loi, de demander au Ministre d’enquêter sur eux, surtout quand on voit en même temps les exigences  absurdes  imposées  par l’accréditation, tout ça finalement pour obliger à vendre?

Nous ne voulons nullement attaquer ACCOLAB, mais nous voulons prouver  que  la réforme  de la biologie  permet à un groupe off shore, à un moment donné, en toute légalité, d’acquérir en totalité un groupe de laboratoires.

Et pendant que les affaires ont lieu,  des normes absurdes et un organisme privé, le COFRAC,  sont utilisés comme rabatteurs  pour obliger les  biologistes désemparés à vendre, et  permettre à ces groupes de constituer rapidement un "patrimoine"... qu’ils revendront ensuite, comme pour ACCOLAB.

Car voici un autre mal, celui   d’une réforme qui transforme  une profession de santé en un vaste espace marchand où de nombreux laboratoires passent tous les 2 à 3 ans, de mains en mains en fonction des opportunités économiques ou des soucis de transparence. Demain, à qui le tour ?

On ne peut s’interroger sur ces opérations répétées, et leurs conséquences au sein d’une profession de santé, son éthique, l’emploi et l’ambiance de travail, et surtout l’indispensable attention au patient qui pour s’exercer a besoin de  la stabilité d’entreprise. 

www.bioprat.com

2016

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Panama Papers : comment s'organise la riposte judiciaire et diplomatique ( JDD)
Posté par: admin le 13 avril

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Panama Papers : comment s'organise la riposte judiciaire et diplomatique

Dix jours après la révélation du scandale des Panama Papers, les Etats et les organisations internationales commencent à préparer leur réponse judiciaire et diplomatique, à commencer par la France.


 

Les hauts responsables fiscaux du monde entier réunis à Paris

De hauts responsables d'administrations fiscales de pays du monde entier se sont réunis mercredi à Paris sous l'égide de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), dix jours après les révélations des Panama Papers. Cette rencontre se tient à huis clos et devrait se clôturer en fin d'après-midi. Le but est, selon l'OCDE, "de réfléchir aux possibilités de coopération et d'échange d'informations, d'identifier les risques de fraude fiscale et de décider d'une action conjointe". "De nombreux pays ont des informations", assure-t-on. "Il s'agit donc de voir qui a quoi, et comment nous pouvons les mettre en commun pour commencer à travailler ensemble."

Mardi, la Commission européenne a présenté à Strasbourg de nouvelles mesures pour lutter contre l'opacité fiscale des multinationales. "Nous voulons que le Parlement Européen puisse faire toute la lumière dans le cadre d'une commission d'enquête", a plaidé Manfred Weber, président du groupe PPE (droite). "Pour nous, c'est la tolérance zéro face à ce scandale", a renchéri Gianni Pittella, chef de file des eurodéputés socialistes et démocrates.

Les demandes de régularisation en hausse

Conséquence collatérale du scandale des Panama Papers : une hausse des demandes de régularisation fiscale a été constatée ces derniers jours par le ministère des Finances. Selon Europe 1, trois dossiers liés au scandale des Panama Papers ont déjà été traités par l'administration fiscale, via son service de traitement des déclarations rectificatives (STDR). "Ce que nous avons remarqué sans pour autant pouvoir le comptabiliser à ce stade, c'est qu'à chaque fois qu'il y a un événement médiatique autour de la question des comptes cachés, il y a un élan de générosité vis-à-vis de l'Etat qui est amplifié", a ironisé Michel Sapin.

Vers les premières poursuites?

Si pour l'heure, aucune poursuite judiciaire n'a été officialisée en France, il appartiendra au procureur de la République financier de les engager. "Classiquement, [il] poursuit les clients", rappelle le juge d'instruction financier Guillaume Daïeff dans une interview auFigaro. "Aujourd'hui, il s'interroge aussi sur les prestataires. Va-t-il rechercher, par exemple, celles de Mossack Fonseca?" Les enquêteurs panaméens, eux, n'ont pas traîné. Mardi soir, la police locale a perquisitionné les locaux du cabinet d'avocats. D'autres actions de ce type ont aussi eu lieu au Pérou et à San Salvador, dans des filiales de Mossack Fonseca.

Déjà des conséquences pour le Panama

Le président du Panama Juan Carlos Varela s'est engagé la semaine dernière auprès de François Hollande à collaborer avec la communauté internationale pour lutter contre le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale. Depuis, la France a annoncé sa volonté de réinscrire le pays sur la liste des paradis fiscaux. L'exposition médiatique de ces dernières semaines pourrait aussi entraîner une fuite des capitaux, ou du moins décourager ceux qui seraient tentés de placer de l'argent dans le pays.

2016

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Réponse d'ACCOLAB
Posté par: admin le 08 avril

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Démenti du groupe de laboratoires d’analyses médicales Accolab suite à une communication du site Internet Bioprat.com Dr. Alain Dalleac, Président d’Accolab Invest, dément catégoriquement les allégations publiées sur le site Internet www.bioprat.com le jeudi 7 avril 2016 et envoyées par fax à de nombreux laboratoires. Alain Dalléac, médecin biologiste, est actionnaire aux côtés d’autres biologistes et du groupe d’investissement français LFPI depuis mars 2015 du groupe Accolab. LFPI , dont le siège est à Paris et dont les activités d'investissement pour compte de tiers et notamment de caisses de retraite françaises sont régulées par les autorités françaises depuis plus de quinze ans, dispose de ressources importantes afin de nous accompagner dans la constitution d’un groupe de biologie à taille humaine. Accolab a ainsi pour ambition de continuer de s’associer à de nouveaux actionnaires biologistes désireux de rejoindre ce projet de développement à l’instar des opérations d’association qui ont été réalisées début 2016. Alain Dalléac a déclaré : « Depuis ma prise de fonction au sein d’Accolab, concomitante à l’arrivée de LFPI, j’ai le plaisir de mener à bien un projet médical focalisé sur les besoins du patient et la qualité de services, dans un environnement d’excellence opérationnelle, d’innovation et de haute technologie, avec l’appui d’investisseurs de long terme français et bénéficiant d’une solide et longue expérience dans la santé. Nos structures bénéficient ainsi d’un niveau d’investissement significatif dans leur outil de production, sont toutes accréditées et nous nous réjouissons par ailleurs à l’idée d’accueillir très prochainement de nouveaux laboratoires au sein de ce projet. » Pour plus d’informations : Alain Dalléac, Président d’Accolab Invest : alain.dalleac@accolab.com / 06 80 01 50

2016

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Fonds de pensions aux îles caïmans et biologie
Posté par: admin le 08 avril

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Le syndicat Bioprat dénonce la mainmise de groupes financiers basés dans des paradis fiscaux sur le secteur de la biologie médicale

 
Depuis le vote de la réforme de la biologie médicale en 2013, le syndicat Bioprat dénonce la financiarisation rampante du secteur, conséquence directe de la loi. Venant étayer ces inquiétudes, il constate aujourd'hui qu'Accolab, l'un des groupes les plus actifs dans le rachat des laboratoires français, est détenu par Allegro investissement, fonds de pension américain basé aux Iles Caïmans.
 


Votée en 2013 malgré l'opposition d'une grande partie de la profession, la réforme de la biologie médicale a pour conséquence directe de livrer l'ensemble d'un secteur médical à l'avidité de groupes financiers, par la mise en place d’obligations techniques intenables qui poussent les biologistes indépendants à vendre leur laboratoire.

Pour répondre aux objectifs de profit à court terme des groupes financiers, les laboratoires rachetés sont ensuite vidés de leurs moyens techniques et humains, pour être transformés en simple centre de collecte, mettant en danger à la fois le principe même de proximité médicale et la santé du patient en cas d'urgence.

Au rang des grands groupes de laboratoires qui se sont engouffrés dans la brèche depuis 2013 pour attaquer le marché français, figure ACCOLAB. Or, contrairement  à la vision défendue par la Ministre, pour qui le groupe n'est qu'un acteur du secteur médical comme un autre, ACCOLAB est en réalité détenu par Allegro investissement, fonds de pension américain dont le siège est installé aux Iles Caïmans et dont les objectifs de rendement financier 
semblent en totale contradiction avec la mission sanitaire à laquelle est liée la biologie médicale.

Dans le contexte actuel, le syndicat Bioprat s'interroge ainsi sur la validité d'une réforme qui place l'un des maillons essentiels du système de santé entre les mains de sociétés basées dans des paradis fiscaux et demande une nouvelle fois à la Ministre de se prononcer en faveur d'une rediscussion du texte de loi, en concertation avec l'ensemble des acteurs de la profession.


Pour plus d'informations :  

www.bioprat.com
www.allegroinvestment.com/portfolio_print.cfm

( lien supprimé le 11 avril 2016  par ALLEGRO suite communiqué de presse voir ci-dessous la copie)
www.allegroinvestment.com/about.cfm
http://www.groupe-communiste.assemblee-nationale.fr/expressions/cmp-pn-r%C3%A9forme-de-la-biologie-m%C3%A9dicale

La situation d'ACCOLAB jusqu'en 2015 était la suivante, en toute légalité :

accolabalegro1.jpg

 

allegro2.jpg

2016

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Témoignage du DR Catherine Lucas-Clerc ( Hal RENNES) sur www.jim.fr
Posté par: admin le 11 mars

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Harcèlement et mesquineries aussi au laboratoire...

Le 17 février 2016

Tout à fait d'accord avec ces observations. Par contre j'observe une aggravation considérable des pratiques de harcèlement depuis la loi HPST et surtout depuis l'obligation d'Accréditation des laboratoires. Le COFRAC veut au travers de nos tutelles, nous transformer en véritables esclaves de la "Qualité" souvent au détriment d'une vision intelligente des priorités et de nos vraies missions (en particulier le travail de dialogue et de gestion des équipes). Triste constat auquel j'ai su personnellement résister car j'ai continué de croire à la qualité foncière de mon travail. 

Catherine Lucas-Clerc

Ce témoignage est issu de l'article suivant:

(vous pouvez le  lire en ligne en cliquant ici)

 

 

 

 

Exclusif : le harcèlement professionnel

est monnaie courante dans les hôpitaux

Paris, le jeudi 11 février 2016 – Au lendemain du suicide du professeur Jean-Louis Mégnien à l’hôpital Georges Pompidou le 17 décembre dernier, les témoignages ont afflué sur les situations de "harcèlement professionnel" qui seraient nombreuses au sein des établissements hospitaliers. Celles-ci auraient des aspects divers : des agissements inappropriés pourraient être soit le fait des directions administratives, soit émaner des "confrères" et collègues. La forme prise par ces harcèlements et plus encore leur origine demeurent imprécises. Cependant, dans un communiqué diffusé fin janvier, le Mouvement de défense de l’hôpital public (MDPH) donnait quelques exemples : « humiliations en public répétées, mises au "placard" sanctions arbitraires apprises par mail sans entretien préalable, espionnage du courrier, non-réponse aux lettres et aux demandes de rendez-vous, réduction des personnes à leur production de T2A » énumérait l’organisation.

Le harcèlement comme mode de management

Combien sont-ils, les médecins, mais aussi infirmiers, pharmaciens, aides-soignants, étudiants à subir de telles brimades et mises à l’écart, qui chez certains peuvent conduire à la révélation ou à l’aggravation de troubles psychiques, parfois graves ? Dans son essai intitulé Le harcèlement au travail, mémoire au combat, publié en 2013 et tiré en grande partie de son expérience, le docteur Elisabeth Dès, ancien urgentiste à l’hôpital Purpan et aujourd’hui installée en libéral affirmait dans un entretien à La Dépêche du Midi avoir découvert que « le harcèlement moral est un mode de management, couramment pratiqué dans le milieu médical ».

Phénomène généralisé

Ces observations, qui rejoignent les constatations établies par plusieurs syndicats, semblent confortées par les résultats du sondage réalisé sur notre site du 10 au 25 janvier. Invités à indiquer s’ils avaient connaissance, dans leur entourage, d’un confrère hospitalier victime de harcèlement professionnel, une large majorité de lecteurs du JIM, à hauteur de 74 %, a répondu positivement. Ils ne sont que 20 % à affirmer ne pas compter parmi leurs confrères hospitaliers de professionnel subissant un comportement inapproprié de la part de sa direction ou de ses collègues. Enfin, 7 % de nos lecteurs, peut-être incertains quant à la définition, il est vrai imprécise, de la notion de "harcèlement" professionnel ont préféré ne pas se prononcer, hésitants probablement à qualifier ainsi des faits, pourtant dérangeants, dont ils ont connaissance.

Sondage réalisé du 26 janvier au 8 février 2016

La France, mauvaise élève dans toutes les disciplines

Ces résultats, même s’ils ne permettent pas de distinguer les cas dans lesquels le harcèlement provient de la direction ou des pairs, confirment la fréquence de pratiques totalement inadaptées et non respectueuses de chacun. Cette situation est très certainement le fruit de phénomènes multiples : inexpérience managériale de nombreux responsables hospitaliers, pression des nouvelles contraintes tarifaires et budgétaires, principes de nomination qui continuent à favoriser les relations personnelles aux dépens des compétences, absence de médecine du travail pour les praticiens et de représentation syndicale forte…

Par ailleurs, d’une manière générale, comme le constate dans la réédition de son ouvrage sur le stress au travail, le docteur Patrick Légeron, la France demeure dans tous les secteurs très mal armée face à la prévention du stress et du harcèlement dans le monde professionnel.

Le monde hospitalier n’échappe nullement à cette règle.

Aurélie Haroche

Copyright © http://www.jim.fr

  
 
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 VOS RÉACTIONS (7)

  • Causes du harcelement moral à l'hopital

    Le 14 février 2016

    Le mandarinat et la politique du passe droit est à l'origine du harcèlement professionnel dans le milieu medical et dentaire...la recherche de la démission des candidats aptes à suivre le cursus universitaire d'une carrière hospitalo universitaire est la première priorité pour ceux qui sont en place légalement ou illégalement...Je suis passé par là mais ma force de caractère et mon intégrité m'ont permis de survivre...je sais donc très bien de quoi l'on parle ici...

  • Les auteurs ont changé mais c'est presque une tradition

    Le 14 février 2016

    Chacun d'entre nous a le souvenir d'un praticien (voire d'un agrégé) soumis à la mauvaise volonté de son supérieur hiérarchique, anciennement certains chefs de service, dans le but de l'écarter et la solution était alors de partir dans un autre établissement. Toutefois, le chef en question était un peu limité par son devoir de confraternité. Rien de tel actuellement. Notamment la prise de pouvoir de l'administration avec la loi Bachelot a entraîné certains comportements décrits dans Le Prince de Machiavel : on commence à isoler le médecin (voire à le discréditer et tous les moyens sont bons) et on le met au placard. Celui-ci s'aperçoit très vite que la solidarité confraternelle est un vain mot et que les administrations peuvent très bien compter sur les autres confrères pour l'écharper à partir du moment où la récompense est suffisante. 

    Dr CK

  • Les complices du Prince

    Le 14 février 2016

    Qu'il soit à l'école, dans l'entreprise, à l'hôpital ou dans la pratique médicale de ville, le harcelement et sa prévention sont l'affaire de chacun. Le mécanisme du harcelement est en effet parfois initié par le Prince mais il ne produirait pas d'effet si une confraternité digne et responsable remplaçait l'attitude servile et carriériste de ceux qui se font complices du Prince. 
    Chaque harcelement appauvrit la valeur morale des acteurs et des complices malveillants. 

    Dr Alain Huvenne

  • Effet de groupe

    Le 14 février 2016

    Il y a 20 ans j'étais médecin aux urgences. J'étais victime de harcèlement sexuel de la part du chef de service, que je repoussais tous les jours. Un matin, il m'a annoncée que je devais laisser ma place à une autre médecin. S'en est suivi, curieusement, une cabale contre moi, de la part des autres médecins, prétendant que je ne voulais pas prendre suffisamment de gardes et que je gênais le fonctionnement du service. J'ai fait sortir les anciens tableaux de garde qui montraient à contrario que j'en faisais plus que les autres ... et pourtant j'ai du quitter le service... Le personnel infirmier et soignant m'a fait une belle fête de départ. Rien de la part de mes confrères...Je n'ai jamais compris pourquoi. Je me suis réadaptée tout de suite ailleurs, mais j'ai trouvé cette histoire lamentable et mes collègues bien lâches. 

    Dr X 

  • Harcèlement et mesquineries aussi au laboratoire...

    Le 17 février 2016

    Tout à fait d'accord avec ces observations. Par contre j'observe une aggravation considérable des pratiques de harcèlement depuis la loi HPST et surtout depuis l'obligation d'Accréditation des laboratoires. Le COFRAC veut au travers de nos tutelles, nous transformer en véritables esclaves de la "Qualité" souvent au détriment d'une vision intelligente des priorités et de nos vraies missions (en particulier le travail de dialogue et de gestion des équipes). Triste constat auquel j'ai su personnellement résister car j'ai continué de croire à la qualité foncière de mon travail. 

    Catherine Lucas-Clerc

  • Demande d'avis

    Le 21 février 2016

    Je souhaite soumettre un dossier d'un proche (sur sa demande)victime d'un harcèlement moral (HM)à tout médecin ou groupe de médecins qui le demande à condition de donner son avis avec impartialité et neutralité. Ceci permet d'avoir différents avis sur le HM et par conséquent notre collègue sera rassuré par vos réponses objectives qui le soutiendront ou lui éclaireront ses éventuelles erreurs 

    Dr H Mzali (hayettoumi@gmail.com)

  • Droits de l'homme

    Le 23 février 2016

    Sans revenir sur les détails d'un harcèlement moral violent qui a laissé des traces indélébiles 15 ans après, et ceci malgré une reconstitution de carrière exemplaire "ailleurs", je voudrais témoigner à tous ceux qui seraient tentés par l'action judiciaire que le tribunal Administratif de l'époque a osé prendre ses décisions iniques au motif que "les droits de l'homme" invoqués par la défense, preuves à l'appui, "ne s'appliquaient pas dans une commission médicale d'établissement" ! 
    Il aurait fallu aller jusqu'au Conseil d'Etat ou à la Cour Européenne des droits de l'Homme... mais quand on est seul, même avec un avocat et une assurance professionnelle, face à un Tribunal Administratif, c'est sans espoir ! Bon courage à tous ! 

2016

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COFRAC :la biologie médicale n'est pas la seule à se plaindre
Posté par: admin le 10 mars

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IL s'agit d'autres professions, il faut comprendre la situation et les termes qui les régissent,mais c'est le même abus de pouvoir 

 

 

CLIQUEZ  ICI POUR LIRE   lisez la 2eme partie concernant Hacène BEZOUAOUI

 

 CLIQUEZ ICI POUR LIRE

 

 

2016

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Question à MST sur la financiarisation et réponse ( député D TIAN)
Posté par: admin le 07 mars

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2016

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Sondage sur le COFREXIT
Posté par: admin le 03 mars

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Il est  disponible sur le côté du site

 

2016

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Coup de colère d'un biologiste sur les "Attestations de lecture" des feuillets de biologie
Posté par: admin le 26 février

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Nous retranscrivons le coup de colère d'un biologiste

face aux feuillets de biologie et leur "attestation de lecture"

 

"Bonjour,
 
Je suis abonné depuis 30 aux "feuillets de biologie",  depuis toujours j'apprécie la qualité vos articles.
J'ai découvert votre site hier et je voudrais vous faire part de mon profond mécontement sur votre option "attestation de lecture".
Vous prenez donc vos lecteurs pour des imbéciles et vous vous transformez en "pion" du Cofrac.
Je trouve cela particulièrement dégradant pour un professionnel de santé, réfléchissez un moment comment ce "flicage" peut être mal vécu et participer au harcèlement au travail.... 
Einstein a dit “Ce qui peut être compté ne compte pas toujours, et ce qui compte ne peut pas toujours être compté.”: je peux cliquer sur tous vos articles sans rien comprendre et le Cofrac sera content de mon attestation bidon.
Une revue médicale digne de ce nom ne doit pas avoir l'option "STASI".
 
Cordialement"
 
2016

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Le buzz : un fonctionnaire du ministère de la santé démissionne et dénonce le système ( économie matin)
Posté par: admin le 23 février

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lisez l'article en ligne en cliquant ici

 

Dans la semaine qui vient de s’écouler, un évènement que les instances politiques voudraient garder secret a été découvert. La démission à grand bruit de Thomas Dietrich, haut fonctionnaire du ministère de la santé, dénonçant dans son courrier les dysfonctionnements de ce ministère.

« Permettez-moi, Monsieur le directeur général, l’ultime honneur de ne pas vous saluer ! » c’est en ces termes que Thomas Dietrich termine sa lettre de démission, reflétant sa colère contre l’institution. Cette lettre  datée de vendredi dernier, 19 février,  met un terme aux fonctions de secrétaire général de la conférence nationale de santé (CNS) de l’auteur. En l’adressant au directeur général  de la santé Benoit Valley, ce diplômé de sciences po mais aussi « romancier »  jette un énorme pavé dans la mare. Cette courte lettre de démission était en effet accompagnée d’un rapport de 28 pages dénonçant les dérives de cette organisation appelée « conférence nationale de  santé » (rien à voir avec la conférence de santé ayant eu lieu la semaine précédente.) Le nom porté sur la première page de ce rapport est édifiant :


Démocratie en sante, les illusions perdues 

Dans ce rapport, daté lui aussi du 19 Février, et que j’ai pu consulter, Thomas Dietrich dénonce l’absence de toute démocratie au sein du ministère de la santé. Les propos utilisés sont étonnants, il dénonce « une mascarade de démocratie de la santé montée de toute pièce par les politiques. » Affirmant que le ministère de la santé n’attache aucun intérêt a ce que pensent les Français sur les grands sujets que sont la vaccination, la fin de vie ou bien l’e -santé.


La conférence nationale de santé est un organisme crée en 2004 par une loi, constitué de 120 membres représentant d’une façon globale le paysage de la santé en France. Professionnels de la santé, élus, usagers, assureurs, laboratoires, ayant pour mission de rendre des avis « éclairés » et totalement indépendants  aux parlementaires et au ministère de la santé, d'organiser des consultations nationales et de rendre un rapport annuel public. Il est facile de comprendre la colère de ce haut fonctionnaire, dépendant directement d’un  ministère de la santé qui ne « supporte pas » les avis donnée par ces spécialistes. La conférence  nationale de santé est entrée en disgrâce de façon plus totale avec les avis donnés sur la fin de vie qui, d’après la ministre,  «n’allaient pas assez loin.» Le couperet tombant lorsque cet organisme proposa une grande consultation sur la vaccination, effrayant le ministère.


Se comparant à Don Quichotte, l’auteur du rapport écrit en préambule : «  j'ai sans doute chargé autant de moulins à vents que l'hidalgo de la Manche et leurs  grands bras chargés de toiles m'ont à chaque fois précipité dans la boue. » Croyant a cet idéal de démocratie,  permettant à tous ceux qui œuvrent ou bénéficient de la  santé en France,  de participer à la co-construction des politiques de santé publique. Sa déception fut a la hauteur de ses espérances, ce qui lui fit écrire ce terme de « mascarade » voyant que tous ceux qui donnent de leur temps pour faire avancer cette démocratie de la santé en sont les  dindons de la farce.  Affirmant que le CNS  n’est que le faire valoir des  politiques  laissant croire à une horizontalité des décisions alors qu’elles n’ont jamais été autant verticales.


La suite de ce rapport important est dans la même veine, regrettant que ses écris aient été rayés d’un trait de plume avec la mention « pas assez administratif » Qualifiant son supérieur  de « censeur soviétique » La suite de cet édifiant rapport,  très intéressant et très bien écrit, passe en revue tout ce qui ne fonctionnait plus dans cet organisme voué à la désintégration. Dénonçant les pressions dont il fut victime, obligé de faire relire ses rapports par le cabinet du ministre, avant censure bien entendu. Etant même convoqué pour se faire interdire une lettre d’information de la CNS sur l’éventualité  d’une grande consultation nationale sur la vaccination.  Suite à cet « incident » la ministre confiât un rapport sur la vaccination à une député socialiste assistée pour une éventuelle consultation des Français par Alain Fisher, membre du comité de campagne de Martine Aubry lors des primaires de 2011. On voit là toute l’importance du CNS, censuré même dans ses lettres d’informations prévues pour être envoyées aux parlementaires et à la presse.


Il est aisé de comprendre que cette démission fracassante est une pierre dans le jardin du ministère de la santé qui n’a que très moyennement apprécié. On a même pu lire une réponse de la hiérarchie à cette lettre de démission et à ce rapport. Réponse grave car ne contestant nullement la  vérité des faits, faisant  juste un rappel a l’interdiction de diffuser ce texte ailleurs que dans le sérail de l’administration. Réponse venue bien sur beaucoup trop tard la diffusion de la lettre et du rapport ayant été faite par internet.


Inutile de dire que pour l’instant la réaction des médias est plus que silencieuse, il  est certain que ce silence ne pourra pas durer. Parallèlement à cela l’union Française des médecins libéraux (UFML) par le biais de son président Jérôme Marty s’est emparée du sujet.  Affirmant sur leur site internet et dans les réseaux sociaux que ce rapport éclaire ce que les médecins libéraux dénoncent depuis trois ans. L’absence de concertation avec les professionnels de santé, le refus de toute démocratie, prenant pour exemple la conférence de santé organisée après que la loi ait été passée en force. C’est donc avec force et sérieux que l’UFML a pris le problème en mains. Suite à ce rapport, Jérôme Marty demande aux députés et sénateurs d’opposition de se saisir de cette affaire dans une commission d’enquête parlementaire. Ceci afin de faire toute la lumière,  ce qui pourrait bien déboucher sur la démission forcée de Marisol Touraine et,  pourquoi pas, sur l’abrogation d’une loi qui a été votée en l’absence de toute démocratie. L’UFML d’ailleurs, force de mobilisation et de proposition des médecins libéraux dans leur ensemble, s’apprête à publier une liste de réformes nécessaire à la santé en France.

Censurer et couper les vivres d'une organisation crée par la loi de 2004, voila ce que nos politiques ont trouvé de mieux pour tuer la démocratie de la santé. Espérons qu'il existe encore une opposition. 

 

 

2016

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Les ARS menacent
Posté par: admin le 15 février

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Ben voyons !

Il faut bien que le business  du rachat  des labos continue, on ne sait jamais ce qui va se passer en 2017...

 

En effet les ARS, après la  télé-déclaration  annuelle d’activité, adressent un émail de confirmation accompagné de  menaces à peines  dissimulées, sachant pertinemment qu’elles rappellent une obligation dont le montant et les moyens nécessaires (150 000 euros/an/labo) sont au-delà des capacités des petites et moyennes structures. 

Bien entendu, nous alertons députés et sénateurs,

et nous vous appelons à en faire autant.

Voici le texte

 

début:

 

Bonjour,

Nous avons bien reçu votre déclaration d'activités 2015 pour votre établissement juridique et vous en remercions.

Les exigences législatives de l’article 8, III de la loi n°2013-442 du 30 mai 2013 portant réforme de la biologie médicale Imposent que :  

•    votre taux d’accréditation soit supérieur ou égal à 50 % des examen que vous réalisez; 
•    et que vous ayez au moins  un examen de biologie médicale accrédité par famille d’examen pratiquée au sein de votre laboratoire conformément à l’Arrêté du 4 novembre 2015 modifiant la liste des familles du domaine de la biologie médicale prévue en annexe I de l'arrêté du 17 octobre 2012 modifié définissant les conditions justificatives de l'entrée effective d'un laboratoire de biologie médicale dans une démarche d'accréditation 

Si votre laboratoire n’est pas conforme à ces exigences à la date du  01/11/2016, il perdra l’autorisation de fonctionner, conformément à la loi du 30 mai 2013 (notez qu’en conséquence, à compter de cette date, les actes de biologie médicale cesseront d’être légalement remboursables par les organismes de sécurité sociale). Nous vous invitons donc à faire compléter votre accréditation.

Vous pouvez imprimer votre déclaration en vous connectant à l'adresse suivante :

 

fin du texte 

2016

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Question à MST du député Elie ABOUD: la coupe est pleine
Posté par: admin le 10 février

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2016

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MST: la qualité quand ça m'arrange, d'agrément à simple évaluation (les experts)
Posté par: admin le 08 février

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Santé : le secret médical est mort

  •  
    Les Experts
    On compte 92 hébergeurs de données de santé agréés par le ministère de
    la Santé en France.
    92
     
 
 

La procédure d’agrément des hébergeurs de données de santé à caractère personnel vient d’être entièrement refondée par la loi santé promulguée le 26 janvier 2016 au bénéfice d’une procédure de certification.


C’est en ces termes que les décrets de  loi de modernisation de notre système de santé n°2016-41 viennent  d’être publiés au journal officiel le 27 janvier 2016. Il est nécessaire de rappeler que la loi « Kouchner » de 2002  imposait aux hébergeurs de données de santé à caractère personnel et confidentiel un agrément. Cet agrément imposé par la loi  vise à assurer la sécurité, la confidentialité et la disponibilité des données de santé à caractère personnel, lorsque leur hébergement est externalisé.


C’est l’ASIP Santé qui surveille l’application de la loi par les hébergeurs de données en particulier cet article :  
       -    Cet hébergement de données, quel qu'en soit le support, papier ou informatique, ne peut avoir lieu qu'avec le consentement express de la personne concernée" (art. L.1111-8 Code de la Santé Publique).


Cet organisme (L’ASIP Santé) dans son interprétation du texte de la loi Kouchner, applique ces règles à toute structure de traitement de données (selon les règles de la CNIL)  incluant les mutuelles et les assurances. Les agréments sont délivrés après une instruction de maximum 8 mois du dossier remis par l’ASIP. Ces dossiers comportent  six principaux formulaires détaillant les caractéristiques techniques, juridiques et économiques de la prestation d’hébergement. C’est donc une surveillance extrêmement sévère effectuée sur les hébergeurs et leurs sous traitants, qui doivent remplir la totalité des conditions pour obtenir cet agrément.


La loi de modernisation de la santé, qui portera rapidement le nom de loi Touraine, modifie considérablement l’article de la loi Kouchner concernant ces agréments. En effet  un de ses article (96 I 5° a) est rédigé en ces termes : "Toute personne qui héberge des données de santé à caractère personnel recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social, pour le compte de personnes physiques ou morales à l'origine de la production ou du recueil desdites données ou pour le compte du patient lui-même, doit être agréée à cet effet. Cet hébergement, quel qu'en soit le support, papier ou électronique, est réalisé après que la personne prise en charge en a été dûment informée et sauf opposition pour un motif légitime".


Ajoutant dans un autre article que la loi  habilite le gouvernement, par voie d’ordonnance, dans un délai d’1 an à compter de la promulgation de la loi, à remplacer l'agrément par une "évaluation de conformité technique".


Comme on peut le constater, le consentement de la personne concernée par les données est présumé si elle est « dûment informée » ce qui ne veut rien dire ou presque. Sauf que, comme pour le don d’organe, si vous ne vous opposez pas à ce recueil de données, ils se passeront de votre consentement. L’opposition doit de plus présenter un motif légitime, il est à craindre que le secret médical pour les assurances ne soit pas un « motif légitime »


En clair pour les patients que nous sommes tous, notre dossier médical par le biais du DOSSIER MEDICAL PARTAGE sera communiqué à qui le voudra. Ce n’est pas faute d’avoir été informés par les syndicats médicaux qui se sont battus, sans succès, contre les effets de cette loi de santé. Nous ne pouvons pas dire « nous n’étions pas au courant »
Les médecins ont expliqué que le Tiers payant tant désiré par les assurances était le moyen officiel de mettre les médecins aux ordres. Si un médecin refuse de remplir ce dossier médical partagé il ne sera pas payé, c’est clair. Peut être qu’il ne restera aux cabinets médicaux pour vous protéger que de supprimer l’informatique. Un vrai progrès !


En attendant, le partage de ces données médicales et médico-sociales permettra a tous ceux que le voudront de savoir vos maladies chroniques ou pas, si vous êtes porteur de VIH par exemple. Plus aucun secret sur votre santé ne sera possible y compris pour vos enfants. Penser que toute notre classe politique, dans son ensemble, participe à cette destruction du secret médical est inquiétant. Le silence total des députés et des sénateurs aussi bien socialistes que d’opposition sur ce secret médical détruit est très grave. On peut même déplorer que le conseil national de l’ordre des médecins, garant de la déontologie, ait été si peu actif pour informer les patients.


La CNIL qui est censée protéger les citoyens (avec souvent beaucoup de difficultés) sur les données numériques, les fichiers, la confidentialité sera a terme supprimée (fusionnée dit-on) après le vote de la « soi disant » grande loi numérique, présentée par Axelle Lemaire et appelée « La république numérique »


On peut donc constater que l’énergie folle de nos ministres est totalement dirigée par ces sujets de numérisation des données et leurs divulgations. On peut se demander pourquoi, dans une France où les difficultés sont si grandes, les ministres ne sont pas plus actifs pour ce qui devrait être la priorité. Une France ou la croissance est morte, où nos agriculteur et éleveurs meurent. Une France où notre industrie est au mains des étrangers et où le chômage atteint des records. Quelques pistes de réflexion ne sont pas à négliger, les grand traité transatlantique que l’Europe veut signer contre les peuples, la grande mondialisation de tous les commerces les banques et les assurances. Tous cela passe impérativement par un contrôle systématique de toutes et tous. La santé ne serait  qu’un des éléments de ce « Big data »

2016

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Quand on se bat ,on peut gagner !
Posté par: admin le 28 janvier

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Mon message sur la page FB de CARREFOUR,devant cette attitude :

Elle optimisme !
et je vais boycotter CARREFOUR markett de  ********* pendant un mois

 
Parce qu’elle a oublié de scanner un pack de bières et deux sacs en plastique, une caissière du supermarché Carrefour Market de...
LEPARISIEN.FR
 
réponse de CARREFOUR
 
Carrefour Bonsoir,
Après examen de la situation et compte tenu de l’ensemble des éléments, la Direction de Carrefour Market a décidé de proposer à Madame Vanessa V. sa réintégration dans l’entreprise. Un rendez-vous est organisé avec elle demain matin.
Bonne soirée,
Marc
2016

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Suicide du Pr Mégnien : les quatre derniers jours de la vie d'un homme ( le JDD)
Posté par: admin le 26 janvier

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Suicide du Pr Mégnien : les quatre derniers jours de la vie d'un homme

Un mois après le suicide de Jean-Louis Mégnien, cardiologue de l’hôpital Georges-Pompidou, ses proches cherchent toujours à comprendre.

Le professeur Jean-Louis Mégnien, cardiologue à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, s'est suicidé le 17 décembre *Paru dans leJDD
 

Le professeur Jean-Louis Mégnien, cardiologue à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, s'est suicidé le 17 décembre. (Pinel)

Le 17 décembre, le professeur Jean-Louis Mégnien, cardiologue à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, s'est défenestré depuis son bureau du 7e étage. Un mois a passé. Un rapport a révélé des failles dans l'organisation hospitalière. Des proches de la victime accusent son ancien chef de service de harcèlement moral et la directrice de l'hôpital d'avoir fermé les yeux. Martin Hirsch a répliqué en dénonçant des "comportements accusatoires faux". Alors que la veuve du médecin a porté plainte et qu'une enquête préliminaire pour harcèlement moral a été ouverte, le JDD a reconstitué la semaine du drame.

Lundi 14 décembre

Jean-Louis Mégnien, 54 ans, reprend le travail après neuf mois d'arrêt maladie. Cet homme autrefois jovial, décrit comme un fêtard par ses amis le jour de ses obsèques, militant PS, père de cinq enfants, passionné d'informatique et de pilotage d'avion, n'est plus que l'ombre de lui-même. "Méconnaissable", "précipité dans le tourbillon de la dépression", comme l'écrira une consœur et amie. Des couloirs de son hôpital jusqu'au sommet de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), toute la chaîne hiérarchique connaît son affaire. Le poste de chef du service - qu'il briguait - lui a échappé et il s'est brouillé avec Alain Simon, son ancien mentor, celui qui a longtemps occupé le poste de ses rêves, aujourd'hui vacant. Depuis trois ans, il est placardisé, tenu à l'écart de la vie collective et des projets de recherche.

«J'ai vu tout de suite qu'il ne transpirait pas la joie…»

"Dans tous les hôpitaux parisiens, on compte une dizaine de situations aussi difficiles, de blocage humain comme celui-là", soupire Martin Hirsch. Mais ce lundi, aucun responsable ne semble avoir connaissance de ce retour à haut risque. La directrice de Pompidou, Anne Costa, l'ignore tout comme le professeur Gérard Friedlander, doyen de la faculté de médecine Necker-Pompidou. Comme les autres professeurs, Jean-Louis Mégnien ne dépend pas de la médecine du travail de son établissement mais de celle de l'université. Pourtant, c'est la première qui lui donne le feu vert. Malgré le certificat d'aptitude, il est noté dans le dossier : "À revoir dans dix jours."

Au 7e étage, le bureau de Jean-Louis Mégnien jouxte celui d'Alain Simon, en cumul emploi retraite. Ce lundi, Jean-Louis Mégnien a une surprise désagréable au moment d'ouvrir sa porte : la clé ne fonctionne plus, il lui faut appeler un agent d'entretien. La serrure a été changée durant son absence par une décision du Pr Éric Thervet, chef du département auquel il est rattaché. Ce dernier, proche d'Alain Simon, est le troisième protagoniste du "trio conflictuel", selon les mots du Pr Philippe Ménasché, chercheur et chirurgien cardiaque dans le même établissement.

Aux alentours de 13 heures, Jean-Louis Mégnien se rend dans le bureau de son ami Philippe Halimi, patron du service de radiologie. Là, il retrouve Rachid Zegdi, chirurgien cardiaque, qui s'estime lui aussi "harcelé". "J'ai vu tout de suite qu'il ne transpirait pas la joie…"

Mardi 15 décembre

Inquiet pour son copain Jean-Louis Mégnien, Philippe Halimi s'arrange pour le voir chaque matin. "Il va lui falloir des années pour se reconstruire", pense-t-il. Un sentiment partagé par Sophie, l'épouse de la victime. Médecin dans l'industrie, cette femme dynamique vient d'accepter un poste à responsabilité à Boston, où elle a emmené ses trois filles cadettes, encore mineures. Les aînés poursuivent leurs études à Paris. "Elle lui a demandé de revoir le psychiatre, ce qu'il a fait. Le médecin ne s'est pas opposé à la reprise du travail", indique Philippe Halimi.

«Quand il revient, (...) c'est comme si rien ne s'était passé. Le poste qu'il aurait pu avoir est toujours vacant»

Philippe Ménasché admet que le retour à Pompidou "a dû être terrible" pour Mégnien. "Quand il revient, son pire ennemi Alain Simon est toujours là. C'est comme si rien ne s'était passé. Le poste qu'il aurait pu avoir est toujours vacant." Il s'en est fallu d'un cheveu que la place soit prise : en novembre, Éric Thervet a proposé au chef des médecins du siège de l'AP-HP, qu'il soit attribué à une autre médecin du service. Alors patron de la commission médicale d'établissement locale (CMEL), c'est-à-dire chef des médecins, Philippe Ménasché n'a pas compris qu'une telle nomination signifiait la mise à l'écart définitive du cardiologue. "Je n'ai pas percuté : Mégnien, en arrêt maladie, était sorti de mon radar."

Mercredi 16 décembre

À l'ère du numérique, neuf mois, c'est une éternité, tout se périme si vite… Ce matin, Jean-Louis Mégnien confie à Philippe Halimi qu'il a du mal à maîtriser la nouvelle version de DX Care, un logiciel médical dédié à la gestion des dossiers des patients. Ce dernier n'est pas dupe du stress qui gagne le cardiologue : ce mercredi, Éric Thervet est élu président de la CMEL. Son supérieur est désormais le représentant des médecins de tout l'hôpital, l'interlocuteur clé de la directrice.

Jeudi 17 décembre

Ce jeudi matin au café, Rachid Zegdi trouve Jean-Louis Mégnien "lointain", "perdu dans ses pensées". Occupé à la fac, Philippe Halimi n'a pas le temps d'emmener Jean-Louis Mégnien déjeuner. Ce qu'il regrette aujourd'hui amèrement. "Que s'est-il passé ce midi-là?" C'est la principale énigme de ce décès, celle à laquelle les enquêteurs devront tenter de répondre pour établir s'il y a eu "harcèlement" ou même "homicide involontaire" comme le redoute sa veuve Sophie Mégnien. Les proches, eux, commencent à recueillir des témoignages. Philippe Halimi a appris que le cardiologue avait pris un rendez-vous, ce jeudi en fin de matinée, pour mettre à jour ses connaissances informatiques le lendemain. "Il n'avait sans doute pas l'intention de se tuer à ce moment-là", estime-t-il.

«Jean-Louis Mégnien prenait des notes sur tout, chaque rendez-vous était consigné dans des carnets»

Une femme de ménage a également raconté avoir trouvé Jean-Louis Mégnien la tête entre les mains sur son bureau, une bouteille d'eau renversée par terre. Quand celle-ci lui a demandé si ça allait, le cardiologue aurait répondu : "Non, ça ne va pas." "Lui a-t-on annoncé une mauvaise nouvelle? Que s'est-il passé entre 13 heures et 15h30? Les bandes des caméras de vidéosurveillance ont-elles été saisies par la police?" Le mystère interroge aussi l'avocat de son épouse, Me Bernard Fau, un habitué des dossiers de santé publique. "Jean-Louis Mégnien prenait des notes sur tout, chaque rendez-vous était consigné dans des carnets. Il avait par exemple retranscrit en détail tous ses entretiens avec la directrice. Or, on n'a rien retrouvé dans son bureau." En fin d'après-midi, Jean-Louis Mégnien se jette par la fenêtre de son bureau.

Il n'échappe pas à Martin Hirsch que ce suicide est un point d'interrogation adressé à la "communauté humaine" des hôpitaux parisiens : "Toute la lumière sera faite sur ce drame. L'AP-HP n'a pas le déni des suicides mais la doctrine inverse : si un tel acte est commis sur le lieu de travail, il y a forcément une présomption de lien." 

Anne-Laure Barret - Le Journal du Dimanche

 

dimanche 24 janvier 2016

 
 
 
 
 
2016

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Une symbole et un bon augure: le tiers payant censuré ( LE FIGARO)
Posté par: admin le 22 janvier

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 La remise en question du tiers payant
ouvre la porte forcément à d'autres...
 
 
Voici l'article du FIGARO

"La généralisation du tiers payant censurée

Publié le 21/01/2016 à 23h34

Le Conseil constitutionnel a invalidé, ce jeudi, le dispositif dispensant les patients d'avance de frais pour les complémentaires.

Le Conseil constitutionnel a retoqué en partie la principale mesure de la «loi de modernisation du système de santé» portée par Marisol Touraine, à savoir la généralisation du tiers payant. Les Sages ont censuré «les dispositions qui rendent obligatoire, à compter du 1er janvier 2017, le dispositif du tiers payant pour les organismes d'assurance-maladie complémentaires, au motif que le législateur n'a pas suffisamment encadré ce dispositif». Ils estiment que le législateur n'a pas assez garanti les «droits et obligations» des médecins et des complémentaires santé sur le sujet.

En clair, le tiers payant ne sera pas généralisé sur la partie complémentaire, les médecins n'ayant aucune obligation de le faire. La mesure ne s'appliquera donc que sur la part remboursée par la Sécurité sociale, c'est-à-dire 16,10 euros pour une consultation de 23 euros.

Marisol Touraine minimise cette décision

Dans un communiqué, la ministre de la Santé minimise la portée de la décision. À l'issue de la montée en charge de la généralisation du tiers payant, au 30 novembre 2017, «les professionnels de santé pourront proposer le tiers payant pour la partie remboursée par les complémentaires santé, rappelle-t-elle. Celles-ci auront l'obligation de le proposer aux assurés dans le cadre des contrats responsables (plus de 90 % des contrats)».

Les médecins, eux, applaudissent. «Pour nous qui appelons à ne pas appliquer le tiers payant généralisé, c'est une victoire», se félicite Jean-Paul Ortiz, président du premier syndicat de médecins, la CSMF. «Le Conseil constitutionnel confirme tous les points de difficulté technique dont nous avons parlé au gouvernement», réagit Claude Leicher, son homologue de MG France. Jean-Paul Hamon, de la FMF, quant à lui, se désole: «Nous serions heureux si nous n'avions pas perdu trois ans à faire une réforme dont les Français n'ont pas besoin.»

Jeudi soir, le Conseil constitutionnel a en revanche validé le paquet neutre pour les cigarettes.

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 22/01/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici "

La rédaction vous conseille :
2016

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Uberisation de la société
Posté par: admin le 14 janvier

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Formé grâce à l'argent public...

Aucun contrôle...

 

naturopathe.jpg

2016

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Meilleurs voeux 2016
Posté par: admin le 04 janvier

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 Nous  souhaitons  à toutes et tous une bonne année 2016 pour vous-mêmes, vos familles et vos amis, sans pour autant délaisser notre combat en  préservant les valeurs qui ont construit  notre  profession,  et nous apportent  notre plaisir d'exercer dans l'intérêt du patient. Nous continuerons à nous battre pour des valeurs éthiques et morales qui constituent le socle de notre syndicat, face à une réforme vénale qui est à l'opposée de ces valeurs, et nous feront tout pourqu'elle soit remise en question dans cette année pré-electorale.

2016

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Enquête ouverte pour harcèlement après le suicide du médecin à Georges-Pompidou ( le figaro)
Posté par: admin le 31 décembre

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Enquête ouverte pour harcèlement après le suicide du médecin à Georges-Pompidou

 

article en ligne en cliquant ici

Un cardiologue s'était jeté jeudi dernier d'une fenêtre du prestigieux établissement parisien. Sa veuve a porté plainte et des investigations autour d'un harcèlement moral sont menées.

Plusieurs éléments vont être passés au crible après le suicide par défenestration, le 17 décembre dernier, d'un cardiologue sur son lieu de travail, à l'hôpital Georges-Pompidou. De fait, une enquête a été diligentée sur fond d'accusations de «luttes claniques» au sein du prestigieux établissement hospitalier, et d'un avertissement qui n'aurait pas été pris en compte sur la souffrance de ce médecin.

Après avoir porté plainte, sa veuve a été entendue mardi. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la PJ parisienne, a précisé une source judiciaire.

Dans une lettre rendue publique, un chef de service de psychiatrie, le Pr Bernard Granger, avait interpellé le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch. Pour ce membre de la Commission médicale d'établissement (CME), «la complexité d'un acte suicidaire sur le lieu de travail» ne doit pas être «un prétexte pour occulter la façon dont ce collègue a été objectivement maltraité».

Une maltraitance qui venait «de ses pairs et de l'administration»

Mail envoyé par un confrère du cardiologue

Le Pr Granger faisait notamment état d'un mail envoyé par un confrère du cardiologue il y a plus d'un an et resté sans réponse. Selon lui, il mettait en garde contre le «risque suicidaire» de ce médecin, qui s'est jeté jeudi dernier par une fenêtre de l'hôpital Pompidou. Affirmant que la maltraitance venait «de ses pairs et de l'administration», il ajoutait: «Ces médecins et vos subordonnés auront des comptes à rendre. Vous aussi sans doute. Le devoir du directeur général est de protéger ses personnels, et sauf à vous rendre complice de cette maltraitance, il vous appartient de prendre les décisions qui s'imposent pour préserver ceux qui se plaignent d'en être victimes», poursuivait-il, évoquant des «luttes claniques» au sein de l'hôpital Pompidou.

Pour l'heure, la direction de l'AP-HP n'avait pas souhaité réagir à ce courrier.

Un CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) extraordinaire s'était tenu après le suicide en présence de Martin Hirsch, qui avait annoncé «la saisine» de la commission d'analyse des suicides. Le directeur général de l'AP-HP avait ensuite adressé un courrier au personnel leur annonçant, entre autres, le lancement d'une autre commission, composée de trois personnalités «extérieures à l'hôpital, pour procéder à une mise à plat des sujets conflictuels dans l'établissement, des problématiques mal résolues, de tous les éléments de contexte d'un hôpital qui a connu plusieurs crises au cours des dernières années». Leur mission se déroulera en janvier et février.

2015

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Suicide å l'hôpital Pompidou:la colère s'amplifie (le figaro)
Posté par: admin le 27 décembre

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Colère et émoi après le suicide d'un médecin à l'hôpital Pompidou

  • SOCIÉTÉ
  •  
    • Mis à jour le 26/12/2015 à 13:00
L'hôpital Georges-Pompidou connaît depuis plusieurs années un profond malaise

L'hôpital Georges-Pompidou connaît depuis plusieurs années un profond malaise Crédits photo : Alain AUBERT/Le Figaro

Huit jours après la mort du Pr Jean-Louis Megnien, cardiologue à l'hôpitalGeorges Pompidou situé à Paris, la colère monte parmi ses collègues et amis. L'hôpital Georges-Pompidou connaît depuis plusieurs années un profond malaise.

Jeudi 17 décembre, le Pr Jean-Louis Megnien, 54 ans, cardiologue à l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris XVe) s'est suicidé en se jetant, la tête la première, par la fenêtre d'un étage de l'établissement, côté cour.

Si certains de ses collègues et amis sont profondément choqués, d'autres sont en colère. «Nous sommes beaucoup à très mal vivre cette histoire», résume un chirurgien. Après un long arrêt-maladie pour dépression, le Pr Megnien avait repris le travail lundi mais l'ambiance au sein de l'hôpital était devenue très pesante pour ce père de cinq enfants. Il y a quelques mois, plusieurs de ses collègues avaient d'ailleurs alerté la directrice de l'hôpital, Anne Costa, ainsi que le patron de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch. Ainsi ce mail adressé en novembre 2014 à Anne Costa: «Vous allez recevoir aujourd'hui le Pr Jean-Louis Megnien. Sachez, Madame la directrice, qu'il est actuellement en très grande souffrance. Vous en connaissez la cause (harcèlement moral…) mais vous en ignorez son degré d'affliction! Le Pr Megnien a une vision très noire de son avenir immédiat et à moyen terme. Il a clairement exprimé son ‘envie d'en finir'».

Au lendemain du drame, une réunion extraordinaire du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a été convoquée en urgence à Pompidou en présence de Martin Hirsch et du directeur des ressources humaines de l'AP, Gérard Cotellon. «La direction a expliqué que, quand on se suicide sur son lieu de travail, l'acte a un lien avec le travail», rapporte un médecin présent à la réunion. Une commission va être formée pour auditionner les personnels au courant des conditions de travail de Jean-Louis Megnien. Une enquête policière est également en cours. Ses collègues ont d'ailleurs commencé à être entendus par les services de police du XVe arrondissement. Le soir du drame , la directrice de l'hôpital évoquait, dans un mail adressé à l'ensemble du personnel, un«décès accidentel». Une expression particulièrement mal vécue par certains en interne. «Il serait scandaleux de faire passer ce suicide pour autre chose qu'un accident professionnel», confie l'un des proches du Pr Megnien. Cette qualification donne lieu au versement de prestations ou d'indemnités au titre de la législation sur les accidents du travail.

L'hôpital Georges-Pompidou connaît depuis plusieurs années un profond malaise. En avril 2014, sept médecins, s'estimant surveillés notamment par la comptabilité pour leur temps passé au bloc, avaient porté plainte contre la direction pour fichage illégal. L'enquête préliminaire a été classée sans suite. Par ailleurs, une enquête des affaires sociales avait été diligentée après des accusations de paiement au noir d'actes chirurgicaux mais sans aboutir.

En cas de suicide sur le lieu de travail, l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) note que: «les raisons d'un suicide sont toujours complexes à démêler. Mais il faut accepter de rechercher d'éventuels facteurs liés au travail et adresser ainsi aux salariés le signal que des actions pour améliorer les conditions de travail sont possibles».

Contactée parLe Figaro la direction de l'hôpital Pompidou n'a pas donné suite.

2015

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Suicide après harcèlement: les subordonnées auront à rendre des comptes (le figaro)
Posté par: admin le 24 décembre

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Déchéance:  Hollande prend son camp à 

Suicide à l'hôpital Pompidou : Martin Hirsch montré du doigt

  • SOCIÉTÉ
  •  
    • Mis à jour le 23/12/2015 à 13:40
Le suicide du cardiologue de 54 ans, père de cinq enfants crée un émoi considérable chez ses amis et collègues.

Le suicide du cardiologue de 54 ans, père de cinq enfants crée un émoi considérable chez ses amis et collègues. Crédits photo : Alain AUBERT/Le Figaro

INFO LE FIGARO - Dans une lettre ouverte adressée mercredi matin au patron de l'Assistance publique, Martin Hirsch, le Pr Bernard Granger dit son émotion et sa colère après le suicide du cardiologue de Pompidou. Selon lui, l'ancien Haut-commissaire à la Jeunesse doit rendre des comptes.

Jeudi dernier dans l'après-midi, le Pr Jean-Louis Megnien se donnait la mort en se jetant par la fenêtre du 7e étage de l'établissement dans lequel il travaillait, l'Hôpital européen Georges Pompidou, vitrine de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). Le suicide de ce cardiologue de 54 ans, père de cinq enfants crée un émoi considérable chez ses amis et collègues. Ils rapportent que le médecin faisait l'objet de harcèlement de la part de sa hiérarchie comme en attestent les nombreux mails que nous avons pu lire. Ses amis en ont déjà transmis une partie aux policiers en charge de l'enquête. Tous doivent être entendus prochainement. Et tous mettent en cause la directrice de Pompidou, Anne Costa, et ses méthodes de management. Mais directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, alerté régulièrement depuis plusieurs mois de l'état de souffrance au travail du Pr Megnien est à présent, lui aussi, montré du doigt.

«Vos subordonnés auront à rendre des comptes»

Le Pr Bernard Granger, personnalité respectée à l'AP-HP vient en effet d'écrire à son directeur général. Professeur de psychiatrie à l'université René Descartes, il dirige l'unité psychiatrique de l'hôpital Tarnier, et est également membre de la commission médicale d'établissement, autrement dit, l'instance représentative de la communauté médicale. Dans ce courrier envoyé ce matin, le Pr Granger explique avoir été «bouleversé» par l'annonce du suicide du Pr Megnien. Il ne faut pas «occulter la façon dont ce collègue a été objectivement maltraité, non seulement par certains de ses pairs, mais aussi par l'administration, écrit-il. Ces médecins et vos subordonnés auront à rendre des comptes. Vous aussi sans doute», écrit-il solennellement à Martin Hirsch. ll évoque, concernant le Pr Megnier, le «message prémonitoire» reçu par le directeur général, envoyé par un chirurgien de l'hôpital Pompidou en date du 27 novembre 2014 et intitulé «risque suicidaire». Courrier électronique resté sans réponse. D'après ses collègues, le harcèlement dont était victime le Pr Megnien a même perduré.

Le Pr Granger insiste: «le devoir du directeur général est de protéger ses personnels, et sauf à vous rendre complice de cette maltraitance, il vous appartient de prendre les décisions qui s'imposent pour préserver ceux qui se plaignent d'en être les victimes». Enfin, il rappelle qu'en tant que fonctionnaire, le rôle du patron de l'AP est d'informer le procureur de la République s'il a connaissance d'un «délit» (article 40 du code de procédure pénale). Le harcèlement moral constituant bien un délit.

La ministre de la Santé va-t-elle soutenir Martin Hirsch? Pas sûr, d'autant que Marisol Touraine se méfie du patron de l'AP dont elle sait qu'il rêve de son portefeuille.

2015

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17 milliards d'euros de fraudes à la TVA par an : la note secrète de Bercy (LE PARISIEN)
Posté par: admin le 22 décembre

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Qu'on arrête de taper sur le médical pour lui imposer des baisses tarifaires pendant que des milliards s'en vont en fumée...

17 milliards d'euros de fraudes à la TVA par an : la note secrète de Bercy

 

 

 

 

LE FAIT DU JOUR. Un document confidentiel rédigé par le service de la gestion fiscale de Bercy estime que la fraude à la TVA s'est envolée. Elle est évaluée à 17 milliards d'euros alors que le fisc récupère difficilement à peine 3 milliards par an.

B.C. et M. Pe. | 22 Déc. 2015, 04h03 | MAJ : 22 Déc. 2015, 11h34
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EXCLUSIF
Quelque 46 000 contrôles fiscaux sont réalisés chaque année par les fonctionnaires du ministère des Finances.Quelque 46 000 contrôles 46000 contrôles fiscaux sont réalisés chaque année par les fonctionnaires du ministère des Finances. (LP/Matthieu de Martignac.)

 

C'est une note de quelques pages. Très documentée. Jamais rendue publique. Ce document repose depuis plusieurs mois dans les tiroirs de l'administration à Bercy. Rédigé par le service de la gestion fiscale, un des plus puissants départements de la Direction générale des finances publiques (DGFIP) et transmis à la délégation nationale de lutte contre la fraude (DNLF), il est quasiment mis sous clé. 

Seul un petit nombre de personnes l'a eu. Même aux membres du conseil des prélèvements obligatoires « la DGFIP n'a pas souhaité communiquer les résultats de ces travaux », déplorent-ils dans un rapport publié la semaine dernière. Des travaux pourtant « importants » puisque « les plus aboutis jamais réalisés en matière d'estimation de la fraude à la TVA. »

Mais qu'est-ce qui embarrasse tant Bercy ? Peut-être une phrase glissée dans cette note que « le Parisien » - « Aujourd'hui en France » a pu consulter : « Un montant de fraude estimé à 17 Mds€ en 2012*. » Or, rappellent les fonctionnaires de Bercy dans ce document interne, « ce montant de manque à gagner de TVA apparaît plus élevé que celui présenté lors des précédentes évaluations (entre 10 et 12 Mds€) ». A l'origine de cette réévaluation, un changement de méthode de calcul. Utilisant de nouveaux modèles mathématiques, les fonctionnaires se sont replongés dans les conclusions des quelque 46 000 contrôles fiscaux réalisés chaque année. Constatant que « 1,2 % des entreprises concentrent plus de la moitié des rappels » de TVA, ils ont cette fois-ci mieux pris en compte les fraudes de grande ampleur.




Un aveu d'échec
 
« Ce n'est qu'un document de travail interne réalisé par un chef de bureau. Ce n'est pas une note officielle, elle n'est pas validée », démine-t-on au ministère des Finances, où l'on rappelle que « les estimations de fraude peuvent, par nature, être erronées ». « Pour certains dirigeants de Bercy, communiquer sur une estimation de la fraude, c'est presque un aveu d'échec, rétorque un agent bien renseigné du fisc. Délicat, en effet. D'autant qu'à en croire les membres du conseil des prélèvements obligatoires, « les résultats financiers du contrôle fiscal en matière de TVA présentent des marges de progrès ». Mais encore ? « Ces résultats connaissent en effet une stagnation depuis une dizaine d'années autour de 3 Mds€, soit un niveau relativement faible si on le compare au montant de fraude estimé. » Et plus le montant de l'estimation de la fraude augmente, plus l'écart avec les performances réelles de l'administration se creuse...

2015

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Malaise à l'hôpital Pompidou après le suicide d'un médecin ( lefigaro)
Posté par: admin le 18 décembre

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Voilà où mènent les pressions de plus en plus insupportables sur le médical.

 

Malaise à l'hôpital Pompidou après le suicide d'un médecin

L'hôpital européen Georges Pompidou.

 

Un cardiologue de 54 ans s'est jeté par la fenêtre jeudi en fin d'après-midi, à l'hôpital parisien. Ses collègues et amis entendent faire revêtir à ce suicide un motif professionnel.

Jeudi après-midi, le Pr Jean-Louis Megnien, 54 ans, cardiologue à l'hôpital européen Georges Pompidou, à Paris, s'est suicidé en se jettant, la tête la première, par la fenêtre d'un étage de l'établissement, côté cour. Ses collègues et amis sont profondément choqués.

Après un long arrêt maladie pour dépression, le Pr Megnien avait repris le travail lundi mais l'ambiance au sein de l'hôpital lui était devenue très pesante, comme il nous l'avait confié à maintes reprises. Il y a quelques mois, plusieurs de ses collègues avaient d'ailleurs alerté la directrice de l'hôpital, Anne Costa, ainsi que le patron de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, de «risques suicidaires» en raison, selon eux, de «harcèlement moral».

Réunion d'urgence

«Il faut accepter de rechercher d'éventuels facteurs liés au travail»

Institut national de recherche et de sécurité

Ce vendredi matin, une réunion extraordinaire du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a été convoquée en urgence à Pompidou en présence de Martin Hirsch. Une enquête policière est en cours. Ses collègues, qui doivent être entendus par les services de police du XVe arrondissement, espèrent bien faire revêtir à ce décès un caractère professionnel même si jeudi soir, la directrice, dans un mail adressé à l'ensemble du personnel, évoquait un «décès accidentel». Une expression particulièrement mal vécue en interne. En cas de suicide sur le lieu de travail, l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) note qu' «une communication interne forte doit souligner la gravité de l'événement et prendre en compte la part éventuelle du travail dans sa survenue». Et d'ajouter: «Les raisons d'un suicide sont toujours complexes à démêler. Mais il faut accepter de rechercher d'éventuels facteurs liés au travail et adresser ainsi aux salariés le signal que des actions pour améliorer les conditions de travail sont possibles». Contactée par Le Figaro, la direction de l'hôpital n'a pas donné suite.

2015

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Evasion fiscale : le couac du gouvernement ( LIBERATION)
Posté par: admin le 16 décembre

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Pendant qu'on oblige, par exemple, les médecins à déclarer s'il ont reçu des cadeaux des laboratoires, qu'on fustige les dépenses de la biologie et que l'on culpabilise le premier venu, le gouvernement retoque sous la pression du ministre du budget un amendement visant à supprimer l’optimisation fiscale !!!


Les entreprises auraient eu l’obligation de donner des informations aussi basiques que le chiffre d’affaires, le bénéfice, le nombre d’employés, les impôts payés dans chaque pays où elles ont une filiale. De quoi permettre de détecter des anomalies. De quoi permettre aux Etats de demander des comptes pour récupérer les impôts dus...
Les affaires continuent, visiblement les leçons des élections ne sont pas tirées...

 

Evasion fiscale : le couac du gouvernement

Par Vittorio De Filippis — 16 décembre 2015 à 14:44 (mis à jour à 15:48)

 

Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget, a interrompu la séance et est parvenu à faire retoquer l'amendement permettant de lutter contre l'optimisation fiscale. Photo Jacques Demarthon. AFP

Les députés avaient voté un amendement permettant de lutter contre l'optimisation fiscale. Le gouvernement a exigé dans la nuit un deuxième vote pour retoquer la mesure.

C’est une grande leçon de démocratie parlementaire. Et une belle occasion manquée. C’est aussi la sempiternelle séquence qui risque d’alimenter les déçus de la politique pour qui le gouvernement se paie de mots mais se passe d’actions marquées à gauche. En cette période de disette budgétaire, la lutte contre l’évasion fiscale a pourtant bonne presse, notamment du côté du gouvernement. L’Etat veut s’attaquer à cette mécanique financière par laquelle une poignée de multinationales s’en mettent plein les poches au détriment du plus grand nombre de contribuables qui, eux, paient leurs impôts là où ils travaillent.

Vendredi 4 décembre, dans le cadre du projet de loi de finances rectificatif, les députés franchissent un pas décisif. Cette fois, la manne financière des multinationales est à portée des caisses de l’Etat. Les députés adoptent une mesure de transparence fiscale, la publication du reporting pays par pays : il sera bientôt possible de savoir si les entreprises payent leurs impôts là où elles exercent leurs activités, et non dans des paradis fiscaux où leur présence se réduit souvent à des boîtes aux lettres.

Les entreprises auront l’obligation de donner des informations aussi basiques que le chiffre d’affaires, le bénéfice, le nombre d’employés, les impôts payés dans chaque pays où elles ont une filiale. De quoi permettre de détecter des anomalies. De quoi permettre aux Etats de demander des comptes pour récupérer les impôts dus.

Adopté à l’Assemblée, l’amendement prend la navette vers le Sénat. Qui siffle la fin de récréation et le rejette.

Qu’à cela ne tienne : il revient à l’Assemblée pour une seconde lecture, dans la nuit de mardi à mercredi. Rares sont les fois où l’hémicycle compte autant de députés sur ses bancs. Cette nuit-là, ils sont 52. Un amendement, un deuxième, un troisième et puis un dernier. Justement celui qui a trait à l’évasion fiscale. 28 mains se lèvent. 28 députés qui l’adoptent contre une minorité de 24 opposants fâchés que ces gros grains de sable puissent gripper la belle machine de l’optimisation fiscale, grâce à laquelle des Google et autre MacDo mettent au régime minceur l’impôt qu’ils versent en France.

C’est là que le gouvernement intervient. Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, est furax. Il demande, sans justification aucune, une suspension de séance. Ce sera dix minutes, comme le prévoit la règle du jeu parlementaire. Dix minutes qui se transforment en quarante minutes. «Le temps de faire pression sur les députés qui ont voté pour, explique Marion Aubry, responsable de plaidoyer "justice fiscale" au sein d’Oxfam France. Et d’en mobiliser de nouveaux qui ont rappliqué d’un seul coup pour voter contre.» 

Il est environ 1 h 30 du matin quand les députés lèvent la main pour un nouvel amendement qui supprime celui adopté un peu plus d’une heure plus tôt. Et ça marche : 25 mains se lèvent en faveur de cette nouvelle délibération contre 21 qui s’y opposent. Résultat : la France ne sera pas le fer de lance de la lutte contre l’évasion-optmisation fiscale. Une grande leçon de démocratie parlementaire.

Vittorio De Filippis

 

 

2015

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Nomination politique au Conseil d’administration de la Matmut? ( blog F BIZARD)
Posté par: admin le 16 décembre

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Aurait-on une nomination politique de complaisance au Conseil d’administration de la Matmut?

L’ancienne Ministre des gouvernements Ayrault et Valls, Valérie Fourneyron, vient d’être nommée au sein du Conseil d’administration de la Matmut, société d’assurance mutualiste basée à Rouen. Les justifications officielles avancées de cette nomination sont son«engagement sur le territoire rouennais de longue date », sa qualité de« députée de la première circonscription de Seine-Maritime depuis 2007 »et son « attachement à développer le développement économique de la ville de Rouen, ville dans laquelle est implanté le siège social de la Matmut depuis sa création il y a plus de 50 ans » (voir ici).

 

Ne saisissant pas très bien les vraies raisons de cette nomination et pensant qu’il y a un risque de conflit d’intérêts, nous nous sommes permis d’interpeller l’ancienne Ministre sur twitter.

Capture d’écran 2015-12-10 à 17.12.28

Il est utile de rappeler la liste non exhaustive des mesures prises ou incitées par les gouvernements Ayrault et Valls en assurance santé, toutes activement recommandées par la Mutualité française :

  • Octobre 2012 : signature de l’avenant 8 sur les compléments d’honoraires et la création du contrat d’accès aux soins.
  • Octobre 2012 : décret repoussant l’obligation de transparence des frais de gestion des organismes de complémentaires santé
  • Mai 2013 : loi sur la modernisation du travail comprenant la généralisation à tous les salariés des contrats collectifs
  • Décembre 2013 : Loi Le Roux sur les réseaux de soins conventionnés mutualistes avec remboursements différenciés.
  • Octobre 2014 : décret sur le plafonnement du remboursement des nouveaux contrats responsables
  • Décembre 2015 : loi santé de Marisol Touraine avec la généralisation du tiers payant généralisé (avec des flux différenciés de financement entre AMO et AMC, demande insistante de la Mutualité) et un accès facilité aux données de santé pour les Ocam.
  • Décembre 2015 : vote du PLFSS 2016 avec la labellisation des contrats séniors comme promis au Congrès de la Mutualité de Juin 2015 par le Président Hollande…

Pas une année sans son évolution législative conforme aux vœux de la Mutualité française, sachant que Valérie Fourneyron est redevenue députée depuis le 4 Juillet 2014 et a voté l’ensemble des textes de loi concernés.

Valérie Fourneyron a donné suite à notre tweet précédent avec cette réponse.

Capture d’écran 2015-12-10 à 17.33.42

Ce à quoi nous avons répondu juste après ceci

Capture d’écran 2015-12-10 à 17.25.00

Suivant les conseils de Valérie Fourneyron, nous nous sommes « renseignés » sur la saisie de cette délégation chargée de la mission de l’élu. L’action à bien été réalisée et le dossier aurait été classé sans suite, ie que la fonction de Valérie Fourneyron à la Matmut serait compatible avec sa fonction de député. Le problème est que notre question ne porte pas sur la compatibilité mais sur l’existence d’un risque de conflit d’intérêts. Ces deux notions sont très bien expliquées sur le site de l’Assemblée Nationale:

« La situation de conflit d’intérêts est à distinguer des situations d’incompatibilités, qui sont prévues aux articles L.O. 141 à L.O. 151-3 du code électoral.

Les incompatibilités portent sur toute une série de fonctions ou de professions dont le cumul avec le mandat parlementaire est interdit. Ces situations d’incompatibilités font l’objet d’un examen par le Bureau, après instruction d’une Délégation chargée de l’application du statut du député qui décide, au vu de la déclaration d’activités professionnelles remise par le député, de classer la fonction comme compatible avec le mandat parlementaire. En cas de doute sur cette compatibilité, le Bureau saisit le Conseil constitutionnel qui doit statuer.

Les incompatibilités parlementaires relèvent donc du domaine de l’autorisation ou de l’interdiction.

La situation de conflit d’intérêts est différente puisqu’elle porte sur une activité qui autorisée par le code électoral, mais dont l’exercice au quotidien peut susciter des interrogations au regard de la déontologie. »

Voici la définition donnée du conflit d’intérêt par l’Assemblée Nationale:

« une situation d’interférence entre les devoirs du député et un intérêt privé qui, par sa nature et son intensité, peut raisonnablement être regardé comme pouvant influencer ou paraître influencer l’exercice de ses fonctions parlementaires ».

La saisie du déontologue de l’Assemblée s’impose donc dans le cas de Valérie Fourneyron pour la Matmut. Nous ne doutons pas qu’elle l’ait fait mais nous nous étonnons qu’elle ne nous parle que de la décision de la délégation chargée de l’application du statut de l’élu et pas du déontologue. Quelle a été la décision du déontologue, Valérie Fourneyron ?

En outre, la déclaration d’intérêts et d’activités de cette ancienne Ministre (datée du 24/8/2014) ne mentionne pas ce nouveau poste récent. Nous ne doutons pas non plus qu’une mise à jour sera faite en temps utile, indiquant les émoluments prévus pour cette prestigieuse fonction.

D’ailleurs, la Matmut, dotée d’un statut mutualiste dont la gouvernance est revendiquée comme étant démocratique, devrait rendre publique cette information financière pour l’ensemble de son conseil d’administration, y compris pour son Président passionné de voitures , d’art et très actif dans la vie locale.

Suite à notre précédent tweet, Mme Fourneyron nous a envoyé une autre réponse qui n’a pas manqué de retenir notre attention.

Capture d’écran 2015-12-10 à 17.16.49

Notons que ce tweet a été supprimé peu de temps après sa parution, sur les conseils probablement de l’entourage de Valérie Fourneyron, tant il est dévastateur. Nous n’avons cette fois pas eu besoin de nous renseigner.

Ignorer les activités d’une société aussi notoirement connue dont vous aller devenir administrateur ne manque pas d’étonner. La santé est en effet une activité à part entière (voir ici) de cette mutuelle. De plus,son Conseil d’administration comprend Etienne Caniard, Président de la Mutualité française, acteur clé de l’assurance santé, et Jean-Martin Cohen-Solal de cette même Mutualité française. Cette négligence démontre que Valérie Fourneyron ne s’est jamais préoccupée des activités d’une société dont elle est membre de la plus haute instance de direction ou alors que sa présence dans ce groupe faisant de la santé est inavouable (ou les deux). Ceci laisse penser que cette nomination pourrait être une nomination politique de complaisance, d’où la nécessité d’une clarification de sa part!

Cette question est plus importante qu’elle ne le paraît car le laxisme dans la régulation et le contrôle de ce secteur économique clé, l’assurance complémentaire santé, est une raison majeure de son dysfonctionnement. Sans parler de la gouvernance éthique des élus dont chaque citoyen est en droit de s’assurer qu’elle fonctionne bien !

Frédéric Bizard

Twitt
Publié le10 décembre 2015Catégoriesle blog santéÉtiquettes,,,

3 pensées sur “Aurait-on une nomination politique de complaisance au Conseil d’administration de la Matmut?”

  1. TYPHONdit :

    merci de votre riposte, elle est la bienvenue. Enfin, des personnes ayant le courage de prendre la cognée. Comme vous, j’attends de savoir qu’elle le montant perçu par Fourneyron pour sa prestation. Son entrée au Conseil d’Administration chez la Matmut cache autre chose.
    Par contre, quand allez-vous dire aux sociétaires qu’ils paient les indemnités à Fourneyron et l’impôt sur la fortune, et la contribution sociale ? Continuez à dire la vérité.

  2. Serge Contarddit :

    Je suis assuré de longue date et j’ai essayé d’entrer.. Les élections sont très opaques, organisées par les salariés de la MATMUT elle-même qui établissent les listes de délégués invités à voter dans un second temps. Impossible d’entrer.. Et de plus, je ne suis pas FM, donc pas possible de me faire rentrer..

    1. Yeguiayandit :

      #conflitdinteret
      C est tout simplement insupportable pour les petites gens de voir une telle situation
      La gauche du fric liee â la loi sàte de mst
      A vomir

 
 
2015

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EUROFINS ( réseau de laboratoires ) chute en bourse ou la folie financière dans le médical ( Boursorama)
Posté par: admin le 11 décembre

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Cette information montre bien la folie de la réforme de la biologie qui met les laboratoires sous la pression et à la merci  des chocs financiers.

Et demain d'autres groupes, ou même des biologistes ayant racheté des laboratoires seront-ils en dépôt de bilan ?

Quelles conséquences alors pour l'emploi, le personnel, la qualité des analyses et donc le  patient dans de telles conditions?



 Eurofins a investit dans un réseau de laboratoires

cliquez ici pour  les connaitre 

 

 

BREF-BOURSE-Eurofins chute de 9% à sa reprise de cotation, placement annulé

eurofinggogle.gif

Eurofins chute lourdement après une levée de fonds manquée

Le Revenu le 11/12/2015 à 12:50
0
Le projet d'augmentation de capital d'Eurofins a échoué. Laboratoire Eurofins. (© )DR
  1. Les dirigeants d’Eurofins ont tenté une augmentation de capital éclair d’un million d’actions auprès d’investisseurs institutionnels. L’opération aurait été réalisée sans maintien du droit préférentiel de souscription et probablement avec une décote très limitée voire nulle. La famille Martin, actionnaire de référence, avait indiqué qu’elle ne participerait pas à cette levée de fonds. L’objectif de la levée de fonds était d’augmenter les capacités du groupe à capter des «opportunités créatrices de valeur»
  2. Mais ce projet a échoué. Le 10 décembre, la société a indiqué que «la situation de marché est devenue (…) volatile, et la direction a estimé que poursuivre le placement dans des conditions défavorables pénaliserait les actionnaires existants». Le lendemain, l’action a ouvert en forte baisse. Selon nous, l’abandon de l’opération pourrait en effet signifier qu’Eurofins n’a pas trouvé d’investisseurs prêts à entrer au capital pour un prix proche de 339 euros (cours du 9 décembre 2015).
  3. Pour rappel, le titre a bondi de 15% entre le 25 novembre et le 2 décembre dernier après que les dirigeants ont relevé légèrement leurs objectifs annuels pour la troisième fois cette année tout en tenant un discours très positif sur les perspectives pour 2016. Le 11 décembre à 12h, l’action était retombée sous son prix du 24 novembre.
  4. Source

 

2015

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ARS porte-parole du COFRAC?
Posté par: admin le 04 décembre

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Mais qu'on arrête de harceler cette profession qui travaille, crée et maintient des emplois et que l'on rappelle à l'ordre comme si elle était perpétuellement fautive   !

Quelle est la séparation entre les ARS et le COFRAC ?

 

Voici le message envoyé par les ARS

 

Message à l'attention de mesdames et messieurs les biologistes exerçant leur profession à titre libéral

et de mesdames et messieurs les représentants légaux des structures privées ou publiques disposant d'un laboratoire en leur sein

 

Madame, Monsieur,

 

Suite à la parution de l’arrêté du 4 novembre 2015 modifiant la liste des familles du domaine de la biologie médicale prévue en annexe I de l'arrêté du 17 octobre 2012 modifié définissant les conditions justificatives de l'entrée effective d'un laboratoire de biologie médicale dans une démarche d'accréditation, il nous est demandé d'appeler votre attention sur l’importance de transmettre au Cofrac le formulaire de mise à jour, en tant que de besoin,de votre demande d'accréditation pour être en mesure de répondre aux exigences attendues au 31 octobre 2016.

Au cas où vous rencontreriez des difficultés pour ce faire, je vous remercie de nous en informer sans délai par message électronique, de préférence, ou par tout autre moyen à votre convenance.

  

A toute fin utile, vous trouverez ci-joint les informations relatives à ce réajustement, informations également accessibles sur le site www.cofrac.frnotamment.

 

Cordialement,

2015

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Honteux ! Les responsables de la tuerie du 13 novembre selon Macron ( l'humanité)
Posté par: admin le 25 novembre

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Les responsables de la tuerie du 13 novembre selon Macron

L'humeur de Gérard Le Puill
GÉRARD LE PUILL
MARDI, 24 NOVEMBRE, 2015
HUMANITE.FR

 

Photo : Charles Platiau/Reuters
Photo : Charles Platiau/Reuters
 
 
Devant les Gracques, le 21 novembre, le ministre de l’Economie a suggéré que les travailleurs qui défendent leurs conditions de vie et leur emploi avaient une part de responsabilité dans la radicalisation des auteurs de la tuerie du 13 novembre.

Grâce à Emmanuel Macron , nous savons désormais qui a armé mentalement les tueurs de la soirée du 13 novembre à Paris. Devant une assemblée des Gracques -ces sociaux démocrates plus libéraux que les sarkosystes en économie- il a suggéré le 21 novembre  que les hommes et les femmes qui se battent pour travailler dans des conditions dignes de l’époque dans laquelle nous vivons empêchaient certains jeunes de trouver leur place dans une  société où l’emploi devient chaque jour plus rare et plus précaire du fait des politiques gouvernementales de soumission au libéralisme.

Parlant des assassins, il a donc déclaré : « Nous avons une part de responsabilité, parce que ce totalitarisme  se nourrit de la défiance. Il se nourrit de cette lèpre insidieuse qui divise les esprits, et, si demain nous n’y prenons garde, il les divisera encore». Et le ministre dont la politique économique crée un peu plus de chômage chaque mois de plaider  pour « changer cette société en l’ouvrant ». Comment ?  « Je pense, a-t-il dit, que ce sont des fermetures dans notre économie, dans notre société, les pertes d’opportunités, les plafonds de verre qui sont mis, les corporatismes qui se sont construits  qui à la fois nourrissent de la frustration  sur le plan individuel et créent de l’inefficacité sur le plan économique».

Décoder le langage d’Emmanuel Macron est relativement facile en dépit de l’ambiguïté du propos. On peut raisonnablement penser qu’il ne visait pas un homme comme Philippe Varin  qui  a supprimé 11.000 emplois chez PSA Peugeot-Citroën , fermé l’usine d’Aulnay en 2012, jeté son personnel dehors  et fermé toute perspective d’embauche à bien des jeunes du 9-3  sur ce site  où travaillaient parfois leurs parents avant d’être licenciés. Non. Varin a été reclassé comme président du conseil d’administration d’Areva  en janvier 2005. Il a aussi été récompensé par les actionnaires, avec la caution  de Macron et des autres membres du gouvernement,  pour avoir supprimé ces 11.000 emplois dans l’industrie automobile. Il bénéficie à ce titre, d’une retraite chapeau d’un montant annuel brut de 299.000€ jusqu’à la fin de sa vie. Il a suffit pour cela, que son successeur,  Carlos Tavares , lui bricole un CDD de quelques mois  afin qu’il puisse justifier de 5 ans à la tête de Citroën, condition  d’ancienneté  permettant d’accéder à ce cadeau auquel il disait avoir renoncé en 2012.

Mais ce n’est pas ce « plafond de verre » que Macron visait devant les Gracques. En revanche, à supposer qu’un ouvrier d’Aulnay , licencié en 2012 ait utilisé ses indemnités de licenciement  et contracté un emprunt pour acheter une licence de taxis , on peut penser que, s’il a fait grève en 2015 pour tenter de préserver son métier contre la dérégulation engagée par Uber avec ses travailleurs précaires, ce chauffeur de taxis a, aux yeux de Macron, défendu « les corporatismes » qui « à la fois nourrissent de la frustration sur le plan individuel et créent de l’inefficacité sur le plan économique ».

Ainsi donc , le ministre le plus protégé de François Hollande , l’homme dont des journalistes de l’Express du Monde et de quelques autres titres ont dressés ces derniers jours des portrait ridiculement élogieux, se conduit de plus en plus comme un esclavagiste dont l’obsession permanente est  le nivellement par les bas de toutes les conquêtes sociales du siècle passé avec la volonté  de les faire disparaître dès le début du siècle en cours.
Faut-il s’en  étonner? Non dans la mesure où  cet homme a été le rédacteur final du rapport Attali remis au président Sarkozy  en 2009 par Attali lui-même. Au point que  Sarkozy, qui a plus de flair politique que Macron, n’osa point à l’époque reprendre à son compte les propositions les plus libérales du tandem Attali-Macron.

Voilà la réalité. A supposer qu’il subsiste encore des doutes sur les intentions actuelles de ce ministre, il est possible de l’interroger sur ses propos du 21novembre demain à l’Assemblée nationale, lors de question au gouvernement.

Fin de l'article 

Notre commentaire: comment peut-on s'extasier comme on le fait sur une telle personne? On pourrait ajouter bien sûr l'exemple de la réforme de la biologie qui provoque licenciements et dégradation de la profession mais surtout, cette pensée dont on  se demande si elle n'est pas sortie d'un cerveau dérangé à savoir "vous voulez travailler correctement, donc vous créez un plafond de verre et entravez la vigueur d'une jeunesse qui ne veut que s'exprimer!!!

E MACRON nous prépare à nous culpabiliser et nous faire payer les frais de la guerre, au même moment, dans son blog JF COPE propose de récuperer  les frais de la guerre sur les dépenses sociales !

Simple coincidence, ou futur plan com pour nous faire passer le coût des dépenses de la guerre?

2015

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Loi de santé: léger recul du gouvernement? ( avis du pdt du syndicat des ophtalmos SNOF)
Posté par: admin le 25 novembre

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Pour ce qui est de la loi Santé, outre le retard de quelques jours de son examen, surtout pour des raisons techniques, il y a une évolution majeure. Cette loi devait initialement être validée définitivement avec le vote en 2è lecture à l’Assemblée Nationale cette semaine, c’était la procédure dite accélérée. Or, on est revenu à une procédure normale avec une 2è lecture au Sénat, puis une CMP et une 3è lecture à l’AN si échec de cette CMP. Le vote présent n’a donc rien de définitif. C’est une première marche arrière du gouvernement, discrète, mais réelle.

Le passage au Sénat se fera sans doute après les élections régionales avec un nouveau ministre qui pourrait avoir pour mission de "calmer le jeu » et de trouver une sortie honorable pour le gouvernement. Le Sénat joue un rôle plus important qu’on ne croît, c’est souvent un lieu de concertation et de recherche de compromis. Donc rien n’est perdu, M. Touraine restera inflexible sur le tiers payant jusqu’à son départ, après ça sera plus ouvert.

2015

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Les financiers dans la biologie, comme ceux du lobby du tabac ( cash investigation)?
Posté par: admin le 24 novembre

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Quand on visionne le reportage sur le lobby du tabac on ne eut s'empecher de penser à la réforme de la biologie, quand on voit une telle  mise en  vente d'une profession de santé complètement assumée par certains politiques.

attention cette video est disponible 6 jours à partir du 24 .11 .15

 

cliquez ici pour lire

 

 

2015

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Report de l'examen du projet sur la loi de santé
Posté par: admin le 19 novembre

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La ministre de la Santé a annoncé le report de l'examen du projet de loi de santé d'une semaine compte tenu des événements tragiques.

2015

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Réforme de la biologie et reunion au ministère : la preuve par les coiffeurs
Posté par: admin le 10 novembre

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Plus besoin de diplome pour ouvrir un salon de coiffure !

Cet exemple résume la philosophie du gouvernement insufflée par E MACRON.

Plus besoin d'être biologiste pour posseder un laboratoire !

Voila l'explication de l'esprit des réunions du ministère de la santé:  un biologiste est  réduit à celui qui valide, toute   ce qui  appartenait à son domaine de compétences lui est retiré ( proprieté, gestion de l'entreprise).

Une personne non-biologiste peut posseder un laboratoire, et l'accréditation est le moyen utilisé pour réduire  les attributions du  biologiste au  strict minimum.

Les bonnes affaires pourront continuer...

 

EXPERT ZONE » LE GOUVERNEMENT VEUT SUPPRIMER L'OBTENTION OBLIGATOIRE DU BP POUR OUVRIR UN SALON !

Le gouvernement veut supprimer l'obtention obligatoire du BP pour ouvrir un salon !

Publié le 04/09/2015 par Thibaut Le Pellec
Une nouvelle qui est tombée ce matin, et qui va faire grincer des dents une fois de plus les coiffeurs... En effet, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron souhaite aller plus loin dans ses réformes de libéralisation du marché. Il s'est exprimé ce matin au micro d'Europe 1, et a indiqué travailler sur un 2e projet de loi Macron allant encore plus loin dans l'ouverture des marchés. Et le ministre a pris pour exemple le monde de la coiffure... 

"Aujourd'hui pour ouvrir un salon, il faut que le patron ou au moins un de ses salariés aient un diplôme précis. Demain, cette obligation pourrait disparaître, avec l’espoir que cela incite de nouveaux acteurs à tenter l’aventure et donc à créer de l’emploi." a déclaré le ministre, quitte à s'attirer les foudres des acteurs de la profession... Vous l'aurez bien compris, Emmanuel macron est favorable à la suppression de l'obtention obligatoire du Brevet professionnel pour exercer en tant que coiffeur. 
Une nouvelle qui risque bien d'affaiblir davantage le secteur, qui est au bord de l'implosion. En effet, la coiffure connaît une crise sans précédent dans son histoire, accentuée par l'avènement du DIY et la concurrence déloyale de coiffeurs sous le statut d'autoentrepreneur, ou ne disposant pas des diplômes nécessaires pour effectuer leur métier. 

Si la dérégulation des marchés est en soi une bonne chose, il ne faut pas oublier que les coiffeurs manient des produits dangereux, et qu'une dérégulation complète du métier pourrait apporter son lot de catastrophes. Si le projet n'en est pour le moment qu'au statut d'embryon, une chose est sûre, le gouvernement va s'engager dans un bras de fer sans précédent vis-à-vis de la profession. Affaire à suivre !
2015

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Le syndicat des biologistes bioprat soutient le mouvement d’opposition à la loi de santé porté par l'UFML (communiqué)
Posté par: admin le 09 novembre

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Le syndicat des biologistes bioprat soutient le mouvement d’opposition à la loi de santé porté par l'ufml

 

 

 

 

 

Le Syndicat des Biologistes Praticiens BIOPRAT apporte son soutien au mouvement d’opposition à la loi de santé porté par l’Union Française pour la Médecine Libre, l’UFML et qui entamera à partir du vendredi 13 novembre une série d’actions sur le terrain et auprès des politiques.

 

Le syndicat BIOPRAT dénonce une loi liberticide qui fragilise le secret médical, asservit le médecin en lui ôtant sa liberté d’installation et de prescription, tout en lui imposant le surcroit de travail du tiers payant.

Le syndicat rappelle que le médecin sera alors sous le contrôle des mutuelles, ce qui ouvre le secteur médical aux financiers et à toutes les dérives que cela impliquera.

 

Pour cette raison, BIOPRAT apporte son soutien total au mouvement d’opposition à la loi de santé, porté par l’Union Française pour la Médecine Libre.

 

Plus d'informations : www.bioprat.com

 

 

Contact presse : sbioprat@gmail.com

2015

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Rideau de fumée
Posté par: admin le 08 novembre

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Quand on lit le compte-rendu des récentes  réunions au ministère de la santé, on a du mal à y voir clair, tout comme quand on  lit le texte de la réforme.
 L'explication est simple: les réseaux influents qui ont   mis en place la réforme utilisent  la même technique  du rideau  de fumée pour dissimuler leur intention, quelque soit l'occasion.

Que se passe –t-il ?

En clair, il y a un problème de plus en plus important sur  la biologie,  et il y a même   des politiques directeurs d'hôpitaux qui se disent  floués par une réforme vendue comme exemplaire, quand ils voient la montée exponentielle des dépenses de biologie et paradoxalement ,la dégradation de  ce service…


Le ministère est donc coincé, il doit montrer qu’il  réagit,  mais les réseaux sont là, n’oublions pas d’où ils viennent…

 

Donc le ministère organise des réunions  et    affirme  d’emblée  qu'il n'est pas possible de revenir sur l'accréditation parce que la réforme est votée, alors qu’il  est tout à fait possible de revenir  sur une loi par différentes techniques législatives…

Ensuite, il enchaine réunion sur réunion, beaucoup de palabres, d’opinions contraires, de confusion sur ce qui va en résulter,  pour donner l'impression aux politiques qui se plaignent de les  écouter....Par exemple il propose  la diminution du nombre de familles pour diminuer les frais, allège le COFRAC,  mais par contre le cap est conservé : nous faire disparaître.

En effet, Il faut supprimer  les biologistes surtout les «  multi casquettes, », ceux qui  gèrent leur laboratoire à 100%, et donnent toute la noblesse de la profession et la justification d’avoir fait de si longues études.

Le ministère doit obéir aux ordres des réseaux qui sont de réduire  au maximum le  pouvoir du biologiste en  le limitant grosso modo  à la validation, tout le reste ( emplois, organisation générale)  étant pris par les financiers .

Cela permet de  justifier qu’il n’y ait plus le prorata 1 biologiste, 1 labo,d'autant plus que la loi autorise les  laboratoires vides de moyens,qui  sont en réalité des centres de prélèvements...

C'est à la  dégradation du statut du biologiste  qu'est dédiée l'accréditation. Il est dommage que beaucoup de biologistes semblent avoir le cerveau lavé  par les 6 années de cette  débilité     pour ne pas se rendre compte qu'on détruit purement et simplement leur métier.

 

Bien sûr, pas question pour  le ministère  de lâcher  l’accréditation, car  elle permet d' obliger les biologistes  à vendre, et ensuite de  les soumettre   une fois qu'ils sont salariés dans des réseaux.

Les financiers sont rassurés...Ils pourront faire des économies de salaires et accroitre leur rentabilité en toute tranquillité  avec des biologistes complètement infantilisés.

Bien joué, non ?

Il devient urgent d'entamer des actions envers les ARS le COFRAC et l'Autorité de la Concurrence pour maintenir l'influence du Biologiste

            - en demandant la possibilité de pouvoir créer des laboratoires dans les zones ou le quota n'est plus respecté de par les concentrations successives, les ARS ayant semble il accepter les situations de fait

          - en  favorisant la possibilité aux biologistes de gérer et créer des laboratoires à 100%, depuis le personnel jusqu'au choix des techniques,  plutôt que  de les infantiliser, et en limiter leur pouvoir en les cantonnant dans des rôles d’évaluateurs.  C'est la meilleure défense face à la financiarisation.

          - en s'opposant (action politique action juridique ?)  À  l'Autorité de la Concurrence (qui reconnait tous les montages en s'appuyant sur les exigences des ARS.

 





2015

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Panique au ministère
Posté par: admin le 06 novembre

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Panique au ministère

Plusieurs réunions ont eu lieu au mois de septembre au ministère de la Santé,  devant l’échec de la réforme de la biologie médicale, sans que, comme d’habitude la profession en soit informée au jour le jour…

Cet échec, c’est aussi le  fait nouveau des  politiques de terrain qui   voient  ce qui se passe au niveau local avec la dégradation de service de la biologie et paradoxalement  la  hausse faramineuse des couts.

 

En résumé, il aurait été décidé de  décharger le Cofrac, en ne lui laissant  que le contrôle de la norme, et la réglementation (la loi, l'ordonnance) seraient contrôlées (ou pas) par l'ARS c'est-à-dire, le nombre de sites, le nombre de biologistes.

 

D'autre part, il y a une  réduction du nombre de familles à accréditer à 3 (biochimie, hémato comprenant aussi les groupes, bactériologie  comprenant la sérologie) ce qui  faciliterait le travail des contrôleurs pour l'étape de 2016.

 

Tout cela n’est que du replâtrage, car la réforme avec la toxicité de l’accréditation  est maintenue. Durant ces réunions, personne, ministère et majorité des  biologistes,  n’a affirmé  vouloir lâcher la loi, chacun voulant   protéger son égo et son business, quitte à faire complètement disparaitre la profession.

 

Bioprat est le seul syndicat qui veut le retrait de la loi et sa réécriture,  mais Bioprat n'est pas invité aux discussions alors que LABAC qui n'est représentative de rien, est invitée.

 

 

Rejoignez notre syndicat, il  faut remettre cette loi à plat,  et cela n’a rien d’impossible, il suffit de voir ce qui se passe dans l’actualité.

Nous sommes le seul à le proposer,  alors que la majorité des acteurs de la biologie semble pris par la folie de maintenir une  réforme dont ils voient le désastre produit.

 

La situation  politique aujourd’hui est incertaine et dans ce contexte, nous pouvons paradoxalement être mieux entendus par des élus qui ont peur de perdre leur pouvoir.

Nous devons les alerter en leur demandant la remise à plat, et nous vous demandons d’agir  en allant voir votre député pour qu’il agisse en ce sens.

 

 

 

www.bioprat.com

2015

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Le ministère de la santé assure le SAV du COFRAC, societé privée
Posté par: admin le 03 novembre

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Est-il normal qu'un ministère   se comporte comme l'agence de recrutement  d'une entreprise privée, le COFRAC, même si cette dernière à une délégation de service public ?

 

 "Je vous engage..." Au nom de quoi ce directeur se permet-il  cette injonction ?

Cela donne une idée de la puissance et de l' insistance des appuis  du  COFRAC  qui visiblement sera  défendu au ministère contre vents et marées au détriment des biologistes.

N'y a t-il à  pas, au Ministère, des sujets  plus urgents et importants qu'une  lettre  pour aider le COFRAC à trouver du personnel ?

Pourquoi le COFRAC  dont les honoraires sont scandaleusement élevés ( 1500 euros TTC pour le simple fait de déposer un dossier,15 000 euros   pour une inspection sur site) ne pourrait-elle pas financer ce recrutement, en faisant appel à une entreprise spécialisée ?

Qui évaluera  les postulants, et verrait-on chez les praticiens cliniciens,  des confrères   venir  inspecter leur  capacité à examiner et prescrire conformément  à un cahier des  charges ?

La lecture de ce courrier donne l'impression que l'accréditation est l'unique objet de la biologie, que tout tourne autour d'elle,  et n'évoque que modéremment le patient.

lettre_DGS_nov2015_0001A3.jpg

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2015

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Faut-il sauver le soldat COFRAC, le SDB fait du BIOPRAT
Posté par: admin le 02 novembre

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Le premier qui dit la vérité, il doit être excécuté ( Guy BEART)

 

Le SDB fait du BIOPRAT, et affirme qu'il ne veut pas sauver le soldat COFRAC, dans la conformation actuelle...

Combien de temps aura-il fallu pour qu'il comprenne ?

Bien sûr qu'il ne faut pas sauver le soldat COFRAC, il fallait d'abord ne pas être son bras armé...

 

2015

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la Crétinisation de l' accréditation : faites vous aussi des propositions au COFRAC
Posté par: admin le 28 octobre

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Faudra-t-il aussi un détecteur de mouvement des yeux pour verifier qu'on a bien lu?

Vérifira-t-on aussi qu'on a mis nos blouses, qu'on a timbré nos lettres ?

Pourra-t-on differencier une lecture attentive d'une lecture rapide?

Peut on vérifier l'identité du lecteur derrière l'écran?

Pendant ce temps là, on simplifie le code du travail pour faciliter  le travail précaire !!!

Faites vous aussi des propositions au COFRAC 

 

 

 

feuilletsdebiologie102015.jpg

 

2015

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Annulation du TPG : peut-on croire F.FILLON?
Posté par: admin le 23 octobre

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F FILLON affirme vouloir revenir sur le TPG, on peut alors  aussi espérer que cette "compréhension" aille aussi vers l'absurdité absolue qu'est la réforme de la biologie?

Est-ce sincère, ou essaie-t-il le premier de séduire le corps médical et est-il le premier à se rendre compte de son énorme potentiel de conviction ?

S'il arrive au pouvoir, changera-t-il d'avis comme l'a fait François HOLLANDE sur la réforme de la biologie,comme le prouve le document ci dessous, et  se mettra-t-il à opposer "un principe de réalité"  et imposera-t-il  de force le TPG ?

 

hollande2011.jpg

2015

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NUMÉRO 23 interdite de diffusion,là on invoque la spéculation mais pas pour le système de santé( LE POINT)
Posté par: admin le 22 octobre

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On met en vente la biologie médicale au profit des groupes financiers et plus généralement tout  le système de santé qui est un  bien collectif, mais là, on ne dit rien.

 

 

 

 

cliquez ici pour lire l'article en ligne

 

TNT : le CSA retire l'autorisation de diffusion de Numéro 23

La chaîne créée par Pascal Houzelot "a cherché avant tout à valoriser à son profit l'autorisation obtenue", a assuré mercredi le gendarme de l'audiovisuel.

SOURCE AFP
Publié le 14/10/2015 à 22:16 - Modifié le 15/10/2015 à 06:22 | Le Point.fr
Pascal Houzelot, le créateur et président de la chaîne Numéro 23.

Pascal Houzelot, le créateur et président de la chaîne Numéro 23.©IBO/SIPA

 

2015

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MACRON assassin, TAUBIRA m'a tuer, MST tue les buralistes et les médecins , le pays s’enflamme et crie sa colère
Posté par: admin le 20 octobre

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À force de vouloir détruire  et mépriser les professions réglementées à coup de prétextes comme l'accréditation, à force de vouloir déréguler certaines activités pour grappiller des emplois précaires, le pays s'enflamme de toutes parts et crie légitimement sa colère contre des pouvoirs qui eux  franchissent  la ligne jaune en permanence et poussent à bout...

 

Avocats :cliquez ici pour lire l'article du FIGARO

Buralistes: cliquez ici pour lire article  du monde du tabac

Salariés:  cliquez ici pour lire

Médecins: cliquez ici pour lire

taubiramatuer.jpg

 

 

Manifestante à LYON: MACRON ASSSASSIN ET POT DE YAOURT

Bourse-du-Travail_medium.jpg

2015

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Black friday le 13 novembre ( déclaration UFML)
Posté par: admin le 19 octobre

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La guerre...

Hollande renforce son soutien à la loi de Modernisation de la Santé !

Pas d'autre solution que de bloquer le pays .
13 Novembre 2015 Black Friday signera le début d'un mouvement d'arrêt total d'activité avec rassemblement à Paris au cours du WE et le lundi avec rassemblement devant l’assemblée nationale. Reconduction du mouvement de jour en jour jusqu’au retrait.
François Hollande,  comme Marisol Touraine, a fait le choix de notre disparition.
Crève médecine libérale, crève liberté et indépendance, crève secret médical ! Voila leur dogme!
Et on accepterait ça ?
J'appelle à la résistance et au combat jusqu'à la victoire !
Nous sommes médecins nous sommes debout !

2015

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Élections aux URPS: les opposants à la loi de santé ont gagné
Posté par: admin le 19 octobre

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Les URPS sont les structures mises en place pour favoriser la régionalisation de la santé et donc sa soumission aux politiques.

Les adhérents UFML étaient sur les listes FMF, BLOC, et SML et ont  fait progresser les listes partout où l'UFML était présente.
Le camp du retrait de la loi de santé  est en mesure de renverser la majorité par les scores réalisés sur le plan national et d'écarter la CSMF de toute gouvernance dans 10 régions sur 12.
La carte syndicale est profondément remaniée. La très grande majorité des UFML en position éligible est élue, tous les membres du bureau sont également élus.
Le gouvernement peut toujours annoncer une CSMF en tête des résultats globaux, cela ne veut plus rien dire au regard de la très sévère défaite subie et de son incapacité aujourd'hui de diriger les URPS, il en va de même de MGFrance qui a vu, même si il progresse dans certaines régions, sa capacité à diriger fortement diminuée.
L’Union entre les forces du retrait doit être en capacité de porter demain les orientions des URPS.

Ce moment est très important, car il donne les pouvoirs la constestation et ne pourra que donner un élan à des combats collatéraux comme celui sur la réforme de la biologie.

2015

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Ce que sont les biologistes de BIOPRAT
Posté par: admin le 14 octobre

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  1. Qui sont les biologistes de BIOPRAT ?

    1. Les biologistes médicaux praticiens de Bioprat ne sont pas, comme on le dit trop souvent contre l’assurance qualité, mais contre les délires de la loi de 2013 qui est un échec.                                       Ils dénoncent  une réforme réalisée sans études préalables (faisabilité, coût, emploi, etc.)  hormis le rapport à charge de l’IGAS, et sans  répondre à  deux  questions essentielles :
    • Qu’est-ce qu’un laboratoire ?
    •    Comment adapter la qualité de façon cohérente   en respectant  l’intégrité totale  du laboratoire ?

    Les biologistes de BIOPRAT dénoncent le fait que certains décideurs de l’accréditation n’ y aient vu que   le moyen de canaliser leur mentalité administrative  et obsessionnelle. Ces derniers se sont vautrés dans   une surenchère  de normes  délirantes considérant leurs confrères comme de médiocres exécutants à traiter comme de perpétuels étudiants.

    1. S’il est légitime de contrôler la qualité du travail, la multiplication de contrôles obsessionnels  est absurde  dans un contexte où la qualité  technique des analyses ne cesse de s’améliorer,  et dans celui de rationalisation des enjeux  économiques et écologiques.
    1. Les biologistes de BIOPRAT considèrent  que la première qualité  d’un laboratoire c’est d’être  un lieu où on effectue des analyses et non un décor. Ils considèrent que si  les décideurs de l’accréditation  ne voient pas le  danger laboratoires « vides » mis en place par la réforme, cela  prouve  leur totale déconnexion avec la réalité et des risques qu’ils font encourir au patient.
    1.  Les biologistes médicaux praticiens de Bioprat sont contre l’accréditation obligatoire sous le monopole du COFRAC et certains d’entre eux, déjà accrédités à plus de 80%, ayant subi déjà 2 ou 3 audits, savent de quoi ils parlent et pourquoi ils sont toujours contre !
    2.  Les biologistes médicaux praticiens de Bioprat, comme bon nombre de biologistes, ne supportent plus les harcèlements de cet organisme qui n’arrive même pas à assumer la tâche qui lui a été confiée.
    3.  Les biologistes médicaux praticiens de Bioprat, comme bon nombre de biologistes, ne supportent plus ces audits d’un cout exorbitant, d’une longueur exagérée, aux exigences délirantes, réalisés par des qualiticiens qui ne connaissent pas la médecine et la biologie médicale de soin que nous pratiquons, et des auditeurs biologistes qui s’arrogent en censeurs de leurs confrères, et qui au passage, arrondissent leurs fins mois ou leurs pensions de retraite. Imagine-t-on une telle ignominie chez nos confrères cliniciens ??
    4. Les biologistes médicaux praticiens de Bioprat constatent que la mise en œuvre de  cette réforme a abouti à la mainmise des groupes financiers sur plus de 30% de la biologie médicale française.
    5.  Les biologistes médicaux praticiens de Bioprat qui ont accrédité leurs laboratoires n’ont constaté aucune amélioration de la qualité de leur travail, au contraire, et les sondages effectués auprès des médecins montrent une insatisfaction patente de la nouvelle organisation de la biologie médicale.

    Les biologistes médicaux praticiens de Bioprat proposent :

     Une assurance qualité censée, intelligente, non basée sur l’inspection obligatoire et couteuse et on développés plusieurs dites internet en ce sens.

    1.  Un contrat d’assurance qualité basé sur la confiance et non sur la défiance, basée sur les CIQ, les EEQ, le contrôle national de qualité, une prestation de conseil reconnue et honorée, et des exigences communes avec les différents acteurs concernant la phase préanalytique. 
    2. Une autorisation d’installation des jeunes confrères ré instaurée car impossible aujourd’hui à cause de cette loi.
    3.  Une interdiction totale et rétroactive de la possession des laboratoires par des groupes financiers.

     En conclusion: une biologie  HUMAINE construite autour de biologistes et non d'usines à analyses et surtout autour du patient et non de tubes !

2015

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Un décret pour décourager encore plus les biologistes
Posté par: admin le 14 octobre

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À la lecture du  récent  décret sur les modalités de remplacement d’un biologiste suivant qu’il soit médecin ou pharmacien, on se demande comment il peut exister des esprits aussi tordus pour aller perdre du temps et formuler deux articles  D.6213-13 et D.6213-14 qui semblent instaurer  une discrimination entre interne en médecine ou pharmacie pour remplacer un biologiste en fonction de son diplôme de médecin ou pharmacien.

 Mais lorsqu’on met en perceptive ces articles avec une réforme  qui vise à une pure et simple  mise  en vente grace à des artifices, cela devient clair.

 

Ces deux articles sont tout à fait dans la lignée d’autres artifices comme :

 

  • ·         « Laboratoires  multisites » terme  spécialement inventé par la réforme pour tromper  les références  lexicales des patients, en  leur présentant   des laboratoires factices qui sont en fait des centres de prélèvements.
  • ·         « Biologistes responsables » qui font  place aux «  directeurs de laboratoire  »  termes  qui résument  à eux  seuls l’intention marchande.
  • ·         « Notes de doctrines »  du COFRAC, là aussi terme complètement artificiel et inventé, utilisé pour dissimuler le détournement d’un texte légal.

 

Le but  final étant  in fine  de décourager les biologistes installés et les jeunes   à emprunter cette filière de toutes les façons possibles, par le coût pharaonique de l’accréditation, ou par une mesure   vexatoire comme ici.

 Les financiers auront beau rôle d’invoquer  hypocritement  le manque de diplômés, et demanderont à ce que des BAC+3 gèrent un laboratoire, ce qui leur permettra des économies de salaires importantes et améliorera la rentabilité actuelle qu’ils jugent décevante.

 

Ce sera  peut être l‘objet du prochain décret…

 

Le SDB fait un recours contre ces mesures auprès de la ministre de la Santé, nous lui souhaitons sincèrement bonne chance. Mais quand on sait que la ministre a signé un décret pour rapprocher les dates d’accréditation, et  que  Diane CAHUZAC visiblement veille au grain comme le prouve ce décret, ce n’est pas gagné …

 Le SDB aurait dû avant tout ne pas soutenir cette réforme qui ruine  la biologie médicale et écouter tous ceux qui  comme nous sonnaient le tocsin devant ce soutien suicidaire.

Mais rien n'est perdu pour autant, et c'est pourquoi nous vous  appelons une fois de plus  à vous  mobiliser vigoureusement  auprès de vos  élus pour demander une modification de ce décret  comme de la réforme de la biologie : la situation politique actuelle avec les peurs des politiques,   sont  un terreau fertile à une écoute.

 

cliquez ici pour lire le texte légal du décret 

 

 

2015

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La revanche du rameur sur les experts en vidéo
Posté par: admin le 13 octobre

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Une société demande à une autre entreprise la réalisation d'un projet :

dessiner 7 lignes rouges.

 

2015

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Campagne UFML contre la loi de Santé en vidéo
Posté par: admin le 10 octobre

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2015

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la loi de santé en BD
Posté par: admin le 07 octobre

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bd_loi_sante_episode_1 (1).pdf

2015

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Solidarité biologie
Posté par: admin le 06 octobre

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SOLIDARITÉ BIOLOGIE

 

 

Face aux intempéries qui ont touché le sud est, nous appelons à la solidarité en créant une plate forme de communication pour permettre aux biologistes touchés d’exprimer  leur situation  et de permettre la mise en relation avec d’autres qui pourront les aider.

Par mail pour nous faire savoir vos besoins ou vos capacités d’aide : solidaritebiologie@gmail.com et répondeur téléphonique cout appel local 09 72 47 77 77

Page FB :solidaritébiologie

Par twitter : #solidaritébiologie

Sur notre site :forum dédié ( bloc de gauche) à ce sujet « solidaritébiologie »

 

N’hésitez-pas à consulter ces pages tant  pour envoyer un message d’appel à l’aide que de proposition pour  aider vos confrères.

 

 

 

www.bioprat.com

 

2015

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Une première: clip de l'Ordre des médecins, à quand la biologie médicale?
Posté par: admin le 02 octobre

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2015

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ÉCONOMIE SOLIDAIRE
Posté par: admin le 01 octobre

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ÉCONOMIE SOLIDAIRE

 

L’économie solidaire  par le partage des moyens s’impose comme  une alternative économique et écologique, de plus en plus  indispensable pour faire face aux enjeux économiques.

La reforme de la biologie a été pensée à l’opposé de cette valeur, en  dévoyant  une norme ultra-coûteuse pour obliger  les biologistes à dégager, et générer le juteux marché de la formation.

 Notre  syndicat s’est construit sur la  valeur de solidarité, et grâce aux cotisations  a développé l’idée d’une structure alternative, appelant à un référentiel plutôt qu’une norme destructrice, et  une auto surveillance, dans l’esprit des préparations de l’internat.

Nous pensons qu’il faut  faire confiance à une profession BAC +10, plutôt que l’infantiliser et la soumettre à coup d’écarts critiques en laissant planer en  permanence   la menace de fermeture.

 Deux sites ont été mis en ligne :

La réforme de la biologie médicale aboutit   à une telle situation  qu’une   commission ministérielle a été mise en  place devant ce qui arrive (dégradation de service, mécontentement des patients et médecins, licenciements, financiarisation, comportement scandaleux  du COFRAC). Nous pensons qu’il faudra obligatoirement  y revenir ainsi que sur l’obligation de  l’accréditation, pour  mettre en place une structure alternative.

La plupart de ceux qui soutiennent la réforme le font  par pur  intérêt financier autour du rachat des laboratoires et organismes de formations, et se sont bien gardés de répondre   à notre proposition, ce qui confirme notre opinion sur eux.

Nous appelons ceux qui ont d’autres valeurs à nous soutenir et continuer d’adhérer à notre syndicat et aider au développement de notre structure de qualité, débutante certes, mais qui permettra d’assurer la survie des structures de proximité.

Nous appelons  à  ne pas hésiter à écrire à leurs élus et à la ministre pour dénoncer la situation sur le terrain, ainsi que le comportement scandaleux du COFRAC.

Cela permettra  à la  commission mise en place de réaliser l’urgente nécessité  évolution probable de la réforme par la mise en place d’une solution alternative.

 

WWW.BIOPRAT.COM

2015

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Test rapide HIV faux négatif: réponse du laboratoire MYLAN
Posté par: admin le 29 septembre

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Effectivement, comme indiqué dans la notice de l’autotest VIH rubrique précautions et mises en garde présente dans les boites, le résultat de l’autotest VIH peut être faux positif ou faux négatif (0.2% selon l’étude spécificité) dans les cas suivants : exposition supposée au VIH, dans les 3 mois précédents la réalisation du test (fenêtre sérologique), dans les situations d’immunodépression profonde ou d’infection par un variant rare et pour les personnes séropositives sous traitement antirétroviral. La notice mentionne également que l’autotest n’est pas destiné au suivi thérapeutique de patients recevant une thérapie antirétrovirale. Si la notice ou les instructions d’utilisation ne vous paraissent pas claires, contactez immédiatement Sida Info Service au 0 800 840 800 (24h/24 et 7j/7).

2015

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AVEZ VOUS CONFIANCE ? ( source facebook UFML)
Posté par: admin le 24 septembre

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AVEZ VOUS CONFIANCE ?

 

 

récit du medecin ( source facebook UFML)


Ci-joint le résultat d'un test TROD VIH récemment mis à la disposition du public (auto test du SIDA promu par la ministre). Cette patiente séropositive HIV connue et traitée depuis > 2 ans (Hôpital XXXXXX) a voulu 'par curiosité' tester les performances de l'autotest. Comme vous pouvez le constater la bande contrôle est parfaitement visible alors qu'il n'y a aucune bande témoignant d'une séropositivité. Le test a été effectué le 17/09. Devant ce résultat, la patiente a donc souhaité un contrôle sérologique dans ce laboratoire (Laboratoire XXXX, dont le résultat ci-joint a bien évidemment confirmé sans ambiguïté (cf index très élevé en Chimiluminescence Abbott) la séropositivité de cette patiente.
> Nous nous sommes rendus ce jour à la "Grande Pharmacie XXXXX) où la patiente a répété devant LE MEDECIN (+ le pharmacien responsable) l'auto-test sur le même lot (le seul lot disponible dans cette très importante pharmacie) qui s'est de nouveau révélé parfaitement négatif (avec bande contrôle parfaitement visible permettant de valider la négativité).
> Comme vous le savez, un test de dépistage de masse ne doit souffrir d'aucun défaut de sensibilité. Je vous invite donc à prendre toutes les mesures nécessaires pour revoir l'opportunité de mettre à disposition du grand public ce test compte-tenu de ce résultat extrêmement préoccupant.

hivposneg.jpg

2015

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Apres CASH INVESTIGATION: la finance a pris le pas sur le malade ( LA PROVENCE )
Posté par: admin le 18 septembre

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 Toujours pareil, on ne parle que d'argent 

                                                                          cliquez ici pour lire en ligne

 

Martigues : malaise à l'hôpital après un reportage télévisé
Mercredi 16/09/2015 à 11H15 MartiguesTags : Reportage télé Hôpital Cash investigation réactions

Deux témoignages de "Cash Investigation" (France2) jettent le trouble sur certaines pratiques

 
Les équipes de France 2 étaient venues tourner à l'hôpital lors d'une manifestation de la CGT, il y a quasiment un an.PHOTO A.L.
 
 
 

La diffusion, même tardive, lundi soir sur France 2, du magazine d'information Cash Investigation intitulé "Santé : la loi du marché", présenté par Élise Lucet, a fait l'effet d'une bombe pour le personnel de l'hôpital de Martigues, et sans doute aussi, pour ses milliers de patients.

On y découvre deux témoignages martégaux édifiants sur les travers de "la course à la rentabilité."

Ainsi, une infirmière du service de réanimation, présentée comme "ne faisant partie d'aucun syndicat", visage dissimulé et voix déformée, révèle que, parfois, les choix financiers dictent certaines décisions. Ainsi, des actes de décès, au lieu d'être notés à l'heure dite, seraient repoussés de quelques dizaines de minutes pour permettre, le cas échéant, de facturer une journée supplémentaire.

Cette dernière assure également qu'on demande aux infirmiers(e)s "de maintenir le patient en vie au maximum, même quand il est en fin de vie, par exemple 48 heures d'affilée, alors qu'on devrait simplement faire des soins palliatifs et attendre la fin de vie du patient, on nous demande de mettre en place des produits pour remonter la tension, pour permettre encore une activité cardiaque alors qu'il n'y en aurait pas sans ce traitement." Et l'infirmière d'assurer qu'elle et ses collègues "perçoivent cela comme un moyen de faire rentrer de l'argent." Et de regretter que le patient soit "oublié" alors qu'il est "au coeur du système." On y apprend que "chaque jour passé dans le service de réanimation rapporte 800 euros à l'hôpital." L'infirmière confie qu'elle-même et certains de ses collègues "sont en souffrance mais ne le disent pas tout haut par peur de ce qui peut se passer par la suite."

"Le système nous pousse à ça"

Pour ce reportage, l'hôpital a accepté de laisser entrer les journalistes qui en ont profité pour interviewer le Dr Patrick Courtin, chef du service de réanimation. Avant même de prendre connaissance du témoignage de l'infirmière, ce médecin chef admet que son service procède "à des actes dont on pourrait se passer mais on sait que ça va rapporter donc on le fait. Par exemple, on n'hésite pas à mettre des drogues, qu'il faut mettre mais dont on sait que, compte tenu de l'état de la personne, elles ne serviront à rien parce que le pronostic est effroyable. Mais même pour deux ou trois heures on va mettre ces drogues parce qu'on sait que c'est un acte qui va rapporter de l'argent. Je vous le dis franchement, le système nous pousse à ça." Et, quand il découvre le témoignage de l'infirmière, il ne se dérobe pas : "Là on est en plein dedans. La finance a pris le pas sur le malade." Ce qu'il déplore car "aspects financiers et soignant sont incompatibles."

C'est aussi ce que dénonce depuis fort longtemps la CGT, syndicat majoritaire parmi le personnel hospitalier, au point de manifester désormais presque tous les mois.

Attention néanmoins, Martigues est loin d'être un cas isolé. Si l'établissement est mis en exergue dans ce magazine, c'est essentiellement parce qu'une infirmière et surtout un médecin à visage découvert, y témoignent.

La loi Bachelot de 2007 sur la tarification qui rémunère les hôpitaux en fonction des actes réalisés aurait donc eu de néfastes conséquences. Le documentaire s'appuie sur de nombreux autres exemples pour étayer ses affirmations. Au bout de la chaîne, il y aurait donc deux grands perdants : la Sécurité Sociale et les patients.


Les réactions:

"Un maintien en vie pour des raisons financières n'a jamais existé"

Nous avons tenté, hier, de joindre la direction de l'hôpital pour connaître sa réaction à la diffusion de ce numéro de Cash Investigation. En fin de journée, nous avons reçu un communiqué, non pas du directeur, Barthélémy Mayol, mais du Dr Patrick Courtain, qui témoigne dans le reportage télévisé : "Suite à l'émission de France 2 Cash Investigation, l'équipe médicale et paramédicale du service de Réanimation se sent blessée par les propos tenus par l'agent interviewé, car elle n'a jamais été confrontée aux cas de figure évoqués par cet agent. L'existence d'un groupe éthique "fin de vie" depuis plusieurs années, les discussions autour de la loi Léonetti, les décisions collégiales des Limitations ou Arrêts des Thérapeutiques Actives (LATA) prises chaque jour lors du staff du matin avec les médecins, infirmier(e)s et aides-soignants(e)s, l'accompagnement des familles, l'aide ponctuelle de l'équipe mobile de soins palliatifs (présence d'une psychologue) sont le lot quotidien de notre équipe qui a porté très loin l'accompagnement humain des malades en fin devie et de leurs familles. Je n'ai pas retrouvé dans le reportage diffusé l'ensemble des réponses que j'avais faites en commentant l'interview floutée et les contre-vérités alléguées. Je tiens à préciser formellement qu'un maintien en vie pour des raisons purement financières n'a jamais existé dans le service de réanimation. Ceci est tout à fait conforme à l'éthique et à la politique du service."

Gaby Charroux, député-maire, également président du conseil de surveillance de l'hôpital des Rayettes et ardent défenseur du service public a aussi réagi sur ce qu'il a vu de l'émission : "Indépendamment de ce que donne à voir une émission qui s'appelle Cash Investigation, il y a la réalité des hôpitaux publics en grande difficulté financière du fait de la tarification à l'acte. L'hôpital est un service public et c'est une faute de l'avoir engagé sur une telle organisation. Après, il y a ce qui permet de faire des sujets et où on sacrifie au secret, aux inepties et aux mensonges. J'ai eu les gens de ce service au téléphone et ils sont atterrés. D'autres exemples dans d'autres hôpitaux ont été cités ; les gens qui sont contraints à ce qu'on voit dans le reportage le sont à cause de ce dispositif."

Nous avons également contacté le syndicat CGT qui rappelle simplement qu'il dénonce, depuis cette loi de ratification de 2007, "la marchandisation de la santé". Un nouveau mouvement social est d'ailleurs organisé ce jeudi à 11 h 30 au rond-point de l'hôpital.

Audr

2015

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On n'a jamais autant parlé d’argent dans la biologie médicale que depuis la réforme!
Posté par: admin le 17 septembre

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Bio-Access (Labazur )  a réalisé le 22/07/2015 l’acquisition du laboratoire d’analyses médicales SARRO, Rambla de Catalunya à Barcelone ; cette acquisition marque la première étape de l’implantation des laboratoires Labazur dans un pays européen.

2015

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La Cour des comptes prescrit le contrôle des infirmiers et des kinés ( France Info)
Posté par: admin le 15 septembre

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cliquez ici pour lire en ligne 

 

La Cour des comptes prescrit le contrôle des infirmiers et des kinés

par Isabelle Chaillou mardi 15 septembre 2015 06:44, mis à jour le mardi 15 septembre 2015 à 11h10
La Cour des comptes épingles les dépenses des kinés et des infirmiers libéraux © MaxPPP

Dans son rapport annuel présenté ce mardi, la Cour des comptes pointe notamment l’explosion des dépenses de soins dispensés par les infirmiers libéraux et les kinés, très peu contrôlés.

Une hausse des dépenses de santé plus forte que la moyenne, des contrôles trop rares, la Cour des comptes épingle dans son rapport présenté ce mardi deux professions du secteur de la santé qui ne seraient pas assez surveillées. Les magistrats,  experts en matière de dépenses publiques, préconisent de placer les infirmiers et les kinés sous surveillance financière. 

Des dépenses en hausse rapide

Le premier constat de la Cour des comptes porte sur la colonne des dépenses pour les soins pratiqués par les infirmiers libéraux et les kinésithérapeutes. Ils ont pesé à hauteur de dix milliards d’euros sur les comptes de l’Assurance maladie en 2014. En plus, ces dépenses augmentent beaucoup plus rapidement que les autres dépenses de santé, soit une hausse de près de 6% par an. Une progression trop importante selon la Cour des comptes qui considère que cette évolution est en partie déconnectée des besoins réels de la population.

Rareté des contrôles

Les deux professions ciblées sont-elles des électrons libres ? La Cour des comptes n’est pas loin de cette conclusion quand elle met en avant l’absence quasi totale de contrôle. Seulement 87 procédures ont été engagées pour des infirmiers libéraux en 2013. Et pourtant les risques de fraudes sont nombreux souligne la Cour des comptes en évoquant des indemnités kilométriques gonflées pour les infirmiers ou encore des séances de kiné non effectuées par les patients mais bien facturées.

Surveillance réclamée

Pour maîtriser les dépenses, les magistrats délivrent une prescription. Ils préconisent en priorité un net renforcement des contrôles. La Cour suggère surtout de s'inspirer du modèle allemand. L’idée serait de fixer un montant maximal des dépenses pour ces deux professions. En cas de dépassement de l’enveloppe, les tarifs des actes de soins seraient alors revus à la baisse.

2015

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CASH INVESTIGATION du 14 septembre dans la santé
Posté par: admin le 10 septembre

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Bien sûr, on parlera médicaments et hôpitaux, mais surtout il y aura confirmation de l'esprit financierr qui s'implante et détruit le système de santé, comme nous le constatons au travers de la réforme de la biologie médicale.

 

cliquez ici pour lire

27 Août 2015

Publié par Pascal 27/08 14h35

Cash Investigation le 14 septembre : Santé, la loi du marché.

Longtemps érigé en modèle, notre système de santé est aujourd’hui au bord de l’asphyxie. En 2014, le trou de la sécurité sociale a atteint plus de 11 milliards d’euros, 2 milliards de plus que prévu.

En 15 ans, la dette des hôpitaux publics a été multipliée par trois. Pour sortir de cette situation catastrophique, une dangereuse course à la rentabilité s’est engagée. Multiplication des actes inutiles mais rémunérateurs, recours aux sociétés d’optimisation, médicaments à l’efficacité contestée…

Pendant un an, Elise Lucet et l’équipe de Cash Investigation ont mis le système de soins français sur la table d’opération. Et le diagnostic est effarant.  A découvrir le lundi 14 septembre à 23 heures sur France 2.

Pour combler leur déficit et toucher plus d’argent de la sécu, certains établissements n’hésitent plus à pratiquer des opérations inutiles sur des patients, quitte, parfois, à jouer avec la santé des Français.

Cash a réalisé un travail inédit sur l’ensemble des données des établissements français et révèle le classement des hôpitaux publics qui opèrent le plus, pas toujours pour de bonnes raisons. De plus en plus d’établissements n'ont plus d'autre choix que de troquer le serment d’Hippocrate contre la loi du marché. Ils ont recours aux services de sociétés privées pour optimiser leurs recettes et vont même jusqu’à…frauder la sécu. Une pratique généralisée, symbole d’un système à bout de souffle.

Pourtant si l’argent de l’assurance maladie manque cruellement aux établissements de santé, d’autres s’enrichissent avec. Chaque année, les laboratoires pharmaceutiques multiplient leurs bénéfices en faisant rembourser par la sécu des médicaments dont la nécessité est largement contestée. Elise Lucet et l’équipe de Cash ont enquêté sur les traitements anti-cholestérol, les statines, que 7 millions de français avalent tous les jours. Avec les statines, les firmes ont réussi le hold-up du siècle. Un coup de maître réalisé avec l’aide d’experts qui n’ont pas hésité à tronquer des courbes et de médecins très influents, grassement rémunérés par les labos, qui n’ont pas peur des conflits d’intérêt.

 

2015

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La bulle gonfle encore:la réforme c'était uniquement pour ça, sous le prétexte des normes
Posté par: admin le 10 septembre

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La réforme de la biologie médicale c'était bien  pour eux...

 

Feu vert de l'UE à l'acquisition de synlab(analyses médicales) par Cinven

AWP

Bruxelles (awp/afp) - La Commission européenne a donné son feu vert jeudi à l'acquisition du groupe médical allemand synlab par le fonds européen Cinven, qui a récemment acheté le réseau français de laboratoires d'analyses médicales Labco.

Gardienne de la concurrence en Europe, la Commission a examiné ce dossier via une procédure simplifiée et a conclu qu'il n'y avait pas de problème de concurrence entreCinven et synlab.

Basé à Augsburg en Bavière, synlab est prestataire de services d'analyses médicales humaines, vétérinaires et environnementales. Présent dans 23 pays européens, le groupe a généré en 2014 un chiffre d'affaires d'environ 756 millions d'euros.

Selon l'agence de presse Bloomberg, Cinven a déboursé 1,7 mrd EUR pour achetersynlab, après l'acquisition fin mai de Labco, valorisé alors 1,2 mrd EUR. Le fonds avait alors estimé que "la combinaison des activités de Labco et synlab sur le marché européen de l'analyse médicale obéit à une logique industrielle incontestable".

Les deux laboratoires ont annoncé courant juillet leur rapprochement et la nomination du Dr. Bartl Wimmer (actuellement directeur Général de synlab) et de Philippe Charrier (directeur général de Labco), respectivement aux postes de directeur général et président exécutif.

2015

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Audit dans la jungle ( J.F SCHVED) ou l'absurde du COFRAC par l'humour
Posté par: admin le 01 septembre

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Voila une preuve supplémentaire par l'humour de tout ce que nous dénonçons sur le COFRAC et que nous diffusons largement.

 

audit dans la junglea.jpg

audit dans la jungleb.jpg

2015

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TEMOIGNAGE ÉDIFIANT SUR LE COMPORTEMENT DU COFRAC (blog du DR DUPAGNE)
Posté par: admin le 26 juillet

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Le Docteur DUPAGNE avait publié   la vidéo "la revanche du rameur " sur la comparaison entre deux  barques en compétition, l'une étant accréditée et l'autre pas.

 
Il s'interesse et dénonce depuis longtemps l'aberration et le danger de l'assurance qualité quand elle est appliquée à un service humain.
L’intérêt de ce blog c'est qu'il explique de façon claire l'absurdité de l’accréditation, en détaillant le témoignage d'un biologiste accrédité.
 
Ce document établi par un non-biologiste montre que  nous avons eu raison de nous battre et que nous avons vu juste: le problème de l'accréditation, son inutilité, son danger,ainsi que le comportement du COFRAC commencent  à se savoir de tous côtés.

cliquez ici pour lire l'article en direct

 

Qualité et santé, vécu d’un biologiste accrédité

 

En janvier 2008, Roselyne Bachelot commande à son conseiller Michel Ballereau une étude sur la situation de la biologie médicale et l’opportunité de réformes structurelles. Les analyses médicales sont alors pratiquées par plusieurs milliers de laboratoires, essentiellement privés, répartis sur le territoire français.

PDF - 587.5 ko

Le rapport Ballereau, rendu en quelques mois, aboutit à une réforme de la biologie médicale d’une ampleur inégalée en Europe, imposant une démarche Qualité exemplaire pour certains, délirante pour d’autres... Malgré quelques amendements, cette révolution aboutira à la disparition progressive de 80% des laboratoires d’analyses, transformés en "sites de prélèvement" ; les analyses elles-mêmes sont alors réalisées dans des laboratoires géants tandis que des coursiers font la navette entre les sites de prélèvement et les nouveaux laboratoires/usines qui traitent les examens de plusieurs sites.

Face à cette révolution, de nombreux biologistes jettent l’éponge et vendent leur laboratoire à des sociétés spécialisées. D’autres (souvent l’élite de la profession) se mobilisent pour obtenir l’accréditation qualité qui leur permettra de continuer à pratiquer leur métier, quitte à se regrouper.

Cette accréditation est obligatoirement délivrée par une structure spécialisée, le COFRAC. Le coût de cette accréditation, qui se compte en dizaines de milliers d’euros, est à la charge de chaque laboratoire.

Comme souvent, la mise en oeuvre de la Qualité ignore les principes qu’elle prétend défendre. C’est une vieille histoire, mais j’ai décidé de publier, avec l’accord de son auteur, le récit de l’accréditation d’un laboratoire d’analyses rural. C’est terrifiant, mais c’est le quotidien d’une profession tombée sous les fourches caudines de la norme ISO et de ses impératifs tragicomiques.

Pour bien comprendre le témoignage qui suit, sachez que les analyses médicales sont regroupés en "familles", que l’accréditation sera à terme indispensable pour chacune de ces familles d’examens, et qu’elle devra être renouvelée régulièrement.

Ce récit décrit un an de relations chaotiques entre le COFRAC et un laboratoire de biologie médicale déjà partiellement accrédité. C’est le récit authentique du parcours d’un biologiste féru de qualité, mais désabusé par l’organisation kafkaïenne de l’accréditation.

Décembre 2013 : après 5 mois d’attente suite à notre évaluation de 2013 nous recevons le sésame : le diplôme d’accréditation. À ce diplôme est jointe la planification des prochaines évaluations fin 2014.

6 mars 2014 : je reçois un email du COFRAC me prévenant que ma prochaine évaluation aura lieu en septembre 2014. Je dois remplir le FORMULAIRE 38 pour noter les modifications concernant mon organisation. Si je souhaite formuler une demande d’extension de mon accréditation initiale (pour d’autres familles d’examens de laboratoires) je dois remplir le FORMULAIRE 05 (que j’ai rempli déjà deux fois : une fois pour la demande d’accréditation initiale et une fois pour prouver mon entrée dans la démarche d’accréditation). J’ai 15 jours (soit jusqu’au 22 mars) pour envoyer ces documents qui représentent beaucoup de travail.

09 mars 2014 : j’envoie tous les documents demandés à mon nouvel ATA (AssistantTechnique d’Accréditation, le 3e en 18 mois !). Nous sommes dans les temps au prix d’un gros effort de travail.

01 mai 2014 : je reçois ma nouvelle portée d’accréditation, avec son extension, que je signe et renvoie le jour même. Deux mois pour envoyer un courrier c’est long mais le COFRAC a modifié son Règlement d’accréditation et ne s’impose plus de délai pour répondre (le délai était auparavant d’un mois). Avec l’afflux des demandes c’est plus raisonnable...

02 aout 2014 : mail du COFRAC qui m’annonce : "Pour faire suite à l’accord des évaluateurs sollicités pour réaliser l’évaluation de surveillance S1 et d’extension de votre laboratoire, je vous informe que celle-ci sera organisée entre le 2 et le 16 novembre prochain".

Le COFRAC a donc décidé de manière unilatérale de ne pas respecter son planning, et de m’en informer moins d’un mois avant la date prévue initialement. De plus la période est large : 15 jours pour 4 jours d’audit prévu. Peu importe si en interne nous avions planifié l’évaluation en septembre, que nous avions refusé des vacances durant cette période pour le personnel afin qu’il soit disponible durant I’audit. Cette pratique est quelque peu cavalière. Néanmoins, le responsable des plannings de mon laboratoire est content, il a une estimation de la période d’évaluation et va pouvoir organiser les présences et congés.

8 aout 2014 : j’appelle mon ATA au COFRAC pour l’informer de mon départ en vacances (pendant 3 semaines) et pour lui demander d’éviter de m’envoyer des courriers importants durant cette période. Je l’informe que serai disponible a partir du 1 septembre 2014. Je confirme ma demande par mail le même jour

13 aout 2014 : soit 5 jours après, mon ATA me demande par email des documents (17 dossiers de vérification de méthodes) pour le 1 septembre 2014.

1 septembre 2014 : je prends connaissance de mes emails avec stupeur (et oui je ne travaille pas durant mes vacances) : mon ATA ne doit pas comprendre le français car ma demande du 8 aout est restée lettre morte. Mécontent j’envoie un mail lui disant que je ne prends connaissance que ce jour de sa demande et que je me donne 15 jours pour répondre. Mon email n’aura pas de réponse,

6 septembre 2014 : mes dossiers étant déjà prêts, j’envoie par email mes 17 dossiers de vérification de méthodes. En espérant que mon ATA les a bien reçus car je ne reçois pas d’accusé de réception,

3 octobre 2014 : courrier du COFRAC m’informant qu’une équipe d’évaluation a été créée, On me demande mon accord. J’envoie mon accord pour cette équipe le jour même par mail à mon ATA.

10 octobre 2014 : mon ATA me demande un nouveau dossier de vérification de méthode, et j’ai 2 jours pour lui envoyer, Ce que je fais le jour même par mail,

16 octobre 2014 : mail de mon ATA m’informant que l’équipe d’évaluation change, Bizarre j’avais pourtant donné mon accord pour l’ équipe précédente. La raison du changement : inconnue ! Je redonne mon accord par mail le jour même.

20octobre 2014 : nouveau courrier du COFRAC me confirmant le changement d’équipe d’évaluation.

23 octobre 2014 : la responsable d’évaluation me confirme par mail les dates du 17 au 20 novembre 2014, C’est bon, on a les dates précises ! On va pouvoir préparer sereinement l’audit. En réponse à sa demande je lui envoie une dizaine de documents.

26 octobre 2014 : l’un des évaluateurs techniques me demande une dizaine de documents supplémentaires, dont certains paraissent un peu déplacés, Je m’exécute sans réfléchir.

3 novembre 2014 : la responsable dévaluation me fait parvenir le plan d’évaluation prévisionnel. Je donne mon accord par mail

10 au 13 novembre 2014 : réalisation de l’évaluation dans "un climat très agréable et en toute transparence", Au cours de l’audit l’un des évaluateurs a demandé de nombreux documents par écrits dont certains nécessitaient une longue réflexion de notre part ; il a justifié ses demandes par la nécessite d’avoir des éléments objectifs pour étayer son rapport vis-à-vis du COFRAC

12 décembre 2014 : le responsable de l’équipe d’évaluation transmet au COFRAC et à moi-même le rapport de l’évaluation, Le délai d’un mois est respecté . J’ai 8 jours pour émettre des remarques éventuelles.

13 décembre 2014 : après lecture attentive du rapport je note 42 incohérences ou imprécisions dont certaines sont dues à des copier-coller avec un rapport ne concernant pas mon laboratoire, Bizarrement toutes ces erreurs incombent au même évaluateur, celui qui m’a demandé tout un tas de documents. La nécessité pour le COFRAC de recruter a tout prix des évaluateurs techniques pour respecter les délais imposes par la loi de juin 2013, a pour conséquence le recrutement de personnes insuffisamment compétentes. J’en suis l’une des victimes, Apres discussion avec mon nouvel ATA (le 4eme en 2 ans), je décide de porter plainte auprès du COFRAC

2 mars 2015 : mail du COFRAC me prévenant que ma prochaine évaluation aura lieu en septembre 2015. Cette fois ci j’ai pris les devants j’ai préparé mes FORMULAIRES 38, 05 et 06. J’envoie tous les documents le jour même.

Entre-temps, j’ai enfin une réponse, non officielle, à ma plainte. On m’informe qu’il a été estimé que "ces interprétations ne modifiaient pas l’intégrité de votre rapport et ne nécessitaient pas la modification du rapport", L’évaluateur que j’incrimine n’admet qu’une dizaine d’erreurs et justifie ou ignore les autres. Quasiment 3 mois pour cette réponse méprisante ! Le COFRAC protège ses troupes ! Combien de fois cet évaluateur va-t-il encore sévir ? Et dire que sa prestation m’a couté plus de 5000 euros !

1 avril 2015 : aucune réponse du COFRAC pour que je sache si mon accréditation est maintenue, le délai de 3 mois est dépassé (conformément au réglement interne du COFRAC). Encore une fois le COFRAC ne respecte pas les référentiels qu’il impose aux laboratoires.

3 mai 2015 : toujours pas de réponse du COFRAC. J’appelle mon ATA qui m’annonce que mon gestionnaire de dossier est en partance, Il en profite pour m’informer que le COFRAC a décidé de changer les règles des évaluations de surveillance et d’extension ; par conséquent ma demande du 2 mars 2015 ne sera pas prise en compte. Il m’informe également que mon évaluation de prolongation aura bien lieu en septembre mais que mon évaluation d’extension pour les autres familles aura lieu a une date indéterminée, en attendant que l’équipe d’évaluation soit complète. Stupéfaction ! Comment peut-on changer encore les règles comme cela. Deux évaluations, cela signifie double coût, garder la motivation du personnel etc... Comment notre profession est-elle tombée si bas pour accepter ce diktat ?

Mon bilan d’une année d’accréditation :

Très peu de respect pour le travail accompli par les biologistes et leurs équipes, qui restent avant tout des professionnels de sante et non des professionnels de la qualité.

La cellule permanente du COFRAC impose des référentiels et délais qu’elle n’estime pas devoir appliquer ni respecter.

La valse des ATA, ne permet pas un suivi correct du dossier et d’instaurer un dialogue efficace

Les tarifs sont prohibitifs au vu des prestations fournies. Pour l’année 2014 : plus de 20 000€ de factures COFRAC, soit presque 1% de mon chiffre d’affaire.

Il se trouve que La norme ISO 15189 nous impose I’ évaluation des fournisseurs (4.6 services externes et approvisionnement). En cas de manquement d’un partenaire nous devons aller jusqu’a son exclusion de notre liste de fournisseur. Si l’on considère que la COFRAC est notre “fournisseur accréditation”, c’est impossible car nous n’avons aucune alternative par absence de concurrence.

Donc durant les 25 prochaines années que va durer mon exercice professionnel je vais devoir composer avec le COFRAC. Vais-je pouvoir résister ?

PDF - 339.2 ko
Lettre François Blanchecotte

Vous pensez que ce biologiste n’a pas eu de chance ? Détrompez-vous. Son calvaire représente le quotidien de ceux qui tentent d’obtenir l’accréditation de leur laboratoire. La situation est si grave que le président de leur syndicat a adressé un courrier urgent à la Ministre pour la mettre en garde contre cette réforme ubuesque qui pourrait mettre en danger la santé publique.

Maintenant, je vais poser les questions qui fâchent et vous donner les réponses.

Sur quoi se fondait l’idée que les examens de biologie réalisés en France étaient d’une qualité insuffisante ?

Vous pensez sans doute que des tests sérieux étaient pratiqués régulièrement, avec des échantillons normalisés soumis anonymement aux laboratoires pour vérifier la qualité de leurs résultats ?

PDF - 1.5 Mo
Rapport IGAS 2006 Biologie

Raté. Pour mettre en doute la qualité du travail des biologistes avant la réforme, les rapports s’appuient sur le résultats d’inspections, qui mettent surtout en évidence le non-respect de normes de qualité et non des erreurs de résultats. C’est un peu comme si on vous accusait d’être un conducteur dangereux parce que vous avez simplement réalisé avec retard le contrôle technique de votre voiture ou que vous n’avez pas contrôlé récemment votre niveau d’huile.

Donc, dès le départ, cette réforme combat un problème qui n’est pas clairement établi. C’est d’autant plus vrai qu’il existe une auto-régulation de la qualité des laboratoire : indépendamment de leur conscience professionnelle, les laboratoires dépendent des prescripteurs, et ces derniers ont vite fait de "changer de crèmerie" lorsque la qualité réelle des analyses n’est pas au rendez-vous. Cela n’empêche pas le rapport Ballereau de parler de "Qualité prouvée", alors que ce concept ne concerne que le respect des procédures et constitue donc un abus de langage manifeste.

Quelle a été la croissance des tarifs des biologistes depuis 15 ans ?

En fait, ces tarifs ont baissé. Dans un contexte d’augmentation continue des charges, des salaires, et de la diminution du temps de travail légal des employés, les biologistes ont développés avec leurs fournisseurs des outils permettant d’augmenter leur productivité et de faire face à des baisses de tarif autoritaires. Dans le même temps, l’Assurance-maladie qui a dématérialisé la facturation en la reportant sur ses partenaires a régulièrement augmenté ses coûts de fonctionnement.

La réforme prévoit que la centralisation de l’activité d’analyse au sein de sociétés internationales cotées en bourse va permettre de baisser les coûts. Faut-il en rire ou en pleurer ?

Quelle est la procédure prévue pour vérifier que la qualité réelle (cfs question 1) s’est améliorée grâce à la réforme ?

Vous commencez à comprendre : il n’y en a pas. La Qualité porte un nom qui la dispense d’être évaluée... Ne seront notamment pas étudiés : 
- L’impact sur la santé des malades de la raréfaction des laboratoires capables de traiter rapidement des analyses urgentes en milieu rural. 
- L’impact du transport des prélèvements et des délais de traitement imposés par la nouvelle organisation sur la qualité des résultats. 
- Et bien sûr la qualité des examens réalisés, c’est à dire la fiabilité des résultats.

En pratique, jusqu’à preuve du contraire, les seuls véritables bénéficiaires de cette réforme sont les groupes industriels ou financiers qui étaient, avant la nouvelle loi, empêchés juridiquement en France de faire main-basse sur les laboratoires d’analyse français. Tout va bien pour eux. Merci Roselyne !



 

 

 

 

 

2015

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Dérive de la biologie médicale: question de Monsieur le député joêl GIRAUD
Posté par: admin le 23 juillet

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Question écrite de Mr le député joêl GIRAUD

téléchargez la :joelgiraud.pdf

joelgiraud072015b.jpg

2015

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Là, point d'indignation sur leurs revenus et on parle même de d'augmenter les buralistes
Posté par: admin le 20 juillet

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 Le lobby du tabac sait faire un tabac en se servant des buralistes 

Le JDD a pu consulter le classement des cinquante plus gros buralistes de France. Des revenus dignes des grands patrons.

C'est un tabou dans la profession. Sur chaque paquet de cigarettes vendu, les buralistes perçoivent une rémunération nette de 6,85% du prix de vente. Plus ils vendent, plus ils gagnent. Depuis toujours, leur confédération brandit en étendard les petits bureaux de tabac, souvent en zone rurale, parfois derniers commerces de proximité des villages désertés. Ceux-là représentent la moitié des 26.000 buralistes de France. Jamais démarchés par les fabricants de tabac car ils ne vendent pas assez. Ils sont en Ariège, en Auvergne, dans les Ardennes ou à la frontière belge où ils souffrent du commerce frontalier. Ils gagnent entre 18.000 et 40.000 euros par an. Des recettes sur lesquelles ils doivent retrancher leur loyer, leur salaire et leurs charges. Au bout du compte, des petits salaires pour la plupart.

Lire aussi : Le paquet neutre voté par l'Assemblée

Cliquez pour agrandir l'image.

 

Aux antipodes de ces buralistes des champs, leurs collègues des villes s'en sortent bien, voire très bien. Le JDD s'est procuré la liste des 50 plus gros buralistes de France, réalisée à partir de chiffres collectés par le secteur. L'élite de la profession gagne à elle seule plus de 16 millions d'euros par an et vend pour 240 millions d'euros de cigarettes. Le leader, un parisien proche de Roland-Garros et du Parc des Princes vend pour 8 millions d'euros de cigarettes et touche 545.000 euros de rémunération annuelle. "À Paris, leur loyer est cher et ils ont plus d'employés", défend le patron de la Confédération des buralistes Pascal Montredon, toujours mal à l'aise avec ces "riches buralistes". C'est aussi l'argument de Cyrille Geiger, jusqu'à récemment administrateur du syndicat et défenseur des petits commerçants. Son point de vente, proche des Champs-Élysées, lui rapporte près de 300.000 euros par an. Il est le seul à répondre. "J'ai beaucoup investi dans une grosse entreprise et je travaille pour la rendre performante en créant des emplois", livre-t-il, ne souhaitant pas "collaborer à une enquête à charge".

La civette la plus rentable est place de Clichy à Paris

Souvent, ces bureaux de tabac ne sont tenus que par deux ou trois personnes. Les autres employés sont dédiés au restaurant attenant. Et ils sont ouverts tous les jours jusque tard le soir. C'est le cas du troisième de ce classement, bien connu des Parisiens, situé place de Clichy. Dans sa petite "civette" de 15 m2, il vend pour 6,8 millions d'euros de cigarettes dont il retire 464.000 euros. Peu de place, peu de loyer et peu de personnel, c'est la plus rentable de France.

Lire aussi : Un député veut augmenter les revenus des buralistes de 10%, pour les sauver

Mais nombre d'entre eux sont aussi présents dans le Sud-Est. Un buraliste de Porto-Vecchio enregistre ainsi le record des ventes en France, avec 1,22 million de paquets. Il bénéficie de prix 25% moins chers en Corse (les taxes sur le tabac sont plafonnées à 66%) ce qui provoque l'achat massif des vacanciers et les trafics avec le continent. La région profite surtout d'une surpopulation en été. Le mieux loti en la matière reste un débitant de Saint-Tropez (41e) qui vend un demi-million de paquets et gagne 281.000 euros en quelques mois.

Plus d'actu finance/économie avec Boursier.com
2015

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Un député veut augmenter les buralistes pendant le temps là, les pharmacies ferment et les biologistes trinquent
Posté par: admin le 20 juillet

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Rappelons-nous du rapport de l'IGAS pointant les revenus des biologistes, tout comme les articles des journaux de consomateurs.

Mais là le lobby du tabac sait faire un tabac en se servant de la cause des buralistes qui, rappelons-le vendent un produit dangereux pourla santé

 

cliquez ici pour lire

Un député veut augmenter les revenus des buralistes de 10%, pour les sauver

Un député socialiste planche sur l’avenir de la profession. Pour protéger les débitants, il préconise l’augmentation de leur rémunération de 10% sur cinq ans.

Ils seront près de 2.000 buralistes à manifester mercredi devant le Sénat. Des cortèges fleuriront aux quatre coins de la France. Ce jour-là, les sénateurs entameront l'examen de la loi de santé de la ministre Marisol Touraine. Les 26.000 débitants de tabac protestent contre l'instauration du "paquet neutre" qui banalise les marques en réduisant leur affichage. Pendant ce temps, l'Assemblée nationale continuera à plancher sur de nouveaux coups de pouce à cette profession, préposée de l'administration, qui rapporte chaque année 14 milliards d'euros de taxes à l'État.

Lire aussi : Les géants du tabac mettent le paquet sur la e-cigarette

Le député socialiste du Doubs, Frédéric Barbier, dirige depuis trois mois un groupe de travail sur "l'avenir des buralistes", avec une dizaine d'autres parlementaires. Il présentera ses conclusions en septembre pour jeter les bases du futur contrat d'avenir entre la profession et l'État, fin 2016. Il livre déjà ses pistes au JDD. Au cœur du sujet : l'augmentation de la rémunération pour compenser la baisse des ventes de tabac. "Le marché a perdu 20% en dix ans et perdra encore 10 % d'ici 2020 avec le paquet neutre, explique le député. Il faut poursuivre la revalorisation de leur rémunération si on veut qu'ils ne ferment plus." Depuis 2009, 4.000 bureaux de tabac, dont 1.000 l'an passé, ont mis la clé sous la porte. Mais depuis le gel des prix en janvier, les ventes se sont stabilisées au premier semestre (+ 0,3%).

Inciter à vendre moins de tabac

Frédéric Barbier vise à relever la commission des buralistes de 9% à 10% sur le prix d'un paquet d'ici à 2020. Ce qui conduirait à une progression de 10%, sans compter les inévitables hausses de prix à venir. "Un gros point de vente profitera plus d'une hausse de la commission, reconnaît le député. Il faudra aider les petits pour éviter qu'ils ne ferment." Ces mesures existent déjà depuis dix ans et ont été lourdement critiquées par la Cour des comptes. Dans un rapport au vitriol publié en 2012, l'institution pointait les 2,6 milliards d'euros d'aides que la profession a perçus entre 2004 et 2011. Fustigeant au passage leur rémunération qui avait bondi de 50% sur la même période.

Le député socialiste souhaite aussi introduire une incitation financière à la baisse des ventes. Sa collègue bordelaise Michèle Delaunay, fervente antitabac, va plus loin. "À terme, leur rémunération doit être inversement proportionnelle aux ventes", pour diminuer la consommation. Refus catégorique de la Confédération des buralistes, éberluée. "Demander à un entrepreneur de vendre moins? On marche sur la tête!", s'agace son président Pascal Montredon. Frédéric Barbier souhaite aussi inciter les buralistes à moins dépendre du tabac. Il propose qu'une part de leur commission soit liée à la diversification de leurs activités, notamment avec la Française des jeux. Un amendement soutenant cette idée sera déposé mercredi par la sénatrice écologiste Aline Archimbaud. "Nous savons que nous vendrons moins de tabac mais on veut surtout que les prix n'augmentent plus pour éviter d'accroître l'écart avec nos voisins européens", argumente Montredon.

Toute la question est là. L'État souhaitant maintenir 80% de taxes sur les cigarettes, si la commission des buralistes augmente de 9% à 10%, celle des fabricants de tabac baissera de 11% à 10%. Il leur en coûtera 200 millions d'euros sur cinq ans. Pour se rattraper, ils souhaiteront relever fortement leurs prix, au risque de provoquer une baisse des ventes. Un subtil équilibre à trouver pour l'État qui doit aussi protéger ses précieuses recettes.

 

2015

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Ces normes qui empoisonnent notre vie professionnelle et notre vie tout court ( VActuelles)
Posté par: admin le 16 juillet

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2015

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Syndrome MIRAMAS
Posté par: admin le 08 juillet

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Un vol d'explosifs et détonnateurs a été perpétré dans l'enceinte d'une caserne militaire à peine surveillée ( pas de caméras...)

De plus, il faut savoir que des vols ont DEJA eu lieu plusieurs fois de suite.

Pendant ce temps là on contraint de façon délirante une profession de santé qui n'a JAMAIS provoqué le moindre accident sanitaire  grave, en lui imposant l'absurdité d'un  système de qualité comme des réfrigérateurs avec 9 points  de mesure et un organisme privé aux honoraires exhorbitants, imposé de force  ( 1500 euro TTC pour  le simple fait de déposer un dossier et le reste à l'avenant)   et de plus grand inquisiteur de ces normes, le COFRAC.

Certains  trouveront cette comparaison incongrue et la balairont  au nom de l'exigence de  la santé, mais force est de constater que les exigences imposées à la biologie sont absurdes et contre-productives au point d'asphyxier cette  profession et dégader sa mission sanitaire de proximité avec comme première victime le patient.

Pendant ce temps là, on dérobe des explosifs, et pas grand monde ne sera  vraiment inquiété, mais si un congélateur passe à - 15° pendant une heure, houlala !

Et gnagnagna  les fiches, et gnagnagna les fiches de non-conformité...

 

2015

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Dégradation de la biologie : un médecin alerte ( QDM)
Posté par: admin le 25 juin

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2015

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Réforme de la biologie après LABCO,BIOMNIS et le monopoly continue ( LES ECHOS)
Posté par: admin le 25 juin

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la réforme de la biologie c'est 100% pour l'assurance qualité des comptes bancaires.

Merci à certains  syndicats, ainsi qu'aux biologistes qui ont vendu leur âme et leur profession derrière le paravent de l'accréditation 

cliquez ici pour lire en ligne

EUROFINS SCIENTIFIC : Eurofins va acquérir la société de tests de diagnostics Biomnis pour 220 mlns d'euros

22/06/15 à 07:55 - Dow Jones 0 Commentaire(s)

PARIS (Dow Jones)--Le groupe d'analyse des produits pharmaceutiques et alimentaires Eurofins Scientific a annoncé lundi la signature d'un accord d'exclusivité avec la société Financière Bio Alfras en vue d'acquérir le groupe Biomnis pour un prix d'environ 220 millions d'euros.

Biomnis est un des principaux laboratoires indépendants de services de diagnostic clinique spécialisé en France et en Irlande. Le groupe, qui emploie environ 1.200 personnes, a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de plus de 220 millions d'euros.

L'acquisition de Biomnis, qui devrait être finalisée au cours de l'été, permettrait à Eurofins de conforter son offre dans le domaine des services génomiques et pharmaceutiques et de consolider sa présence dans le secteur des tests de diagnostic spécialisés, après l'acquisition de ViraCor, Boston Heart et Diatherix aux États-Unis.

Biomnis permettrait également à Eurofins de renforcer sa présence en France dans les tests de diagnostic spécialisés après l'annonce, la semaine dernière, d'une prise de participation dans la société Bio-Access.

L'acquisition de Biomnis constitue la septième opération de croissance externe d'Eurofins depuis le début de l'année. L'an dernier, le groupe de bio-analyse avait racheté 17 entreprises.

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; 33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com (ed/VV)

Dow Jones Newswires

June 22, 2015 01:55 ET (05:55 GMT)

2015

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Pourquoi les députes ont ils si facilement modifié la loi EVIN et pas celle sur la biologie?
Posté par: admin le 11 juin

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Selon nos informations, certains députés rencontrés par des médecins  lors de l’opération"tous enfants d'Hippocrate" auraient affirmé que  les viticulteurs du sud-ouest avaient  fait marcher le lobbying à fond en rappelant que si l' l'amendement sur l'alcool n'était pas  retiré,  le sud-ouest basculerait  à droite aux prochaînes élections...

Il n'y a plus qu'à rappeler que le sud-ouest est une des rares régions à être réstée à gauche aux départementales ...

Alors pourquoi ces mêmes députés, capables d'aller contre l'avis du gouvernement, ne modifieraient-ils  pas la loi  sur la biologie?

 

cliquez ici pour lire en ligne

 

 

Par Francetv info

Comment les députés ont mis de l'eau dans la loi Evin en quatre actes

Mis à jour le 11/06/2015 | 15:56 , publié le 11/06/2015 | 15:18

Marisol Touraine ne décolère pas. Contre l'avis du gouvernement, les parlementaires ont refusé, en commission, dans la nuit de mercredi à jeudi 11 juin, de modifier un amendement à la loi Macron, proposé par le sénateur de Gironde, qui assouplirait la loi Evin, datant de 1991. Une évolution de la loi que regrette profondément la ministre de la Santé. Retour sur les évènements qui ont permis de modifier les règles encadrant la publicité pour l'alcool.

Acte 1 : le sénateur de Gironde propose un amendement à la loi Macron

Début mai, dans le cadre d'une loi Macron décidément pleine de surprises, le sénateur de Gironde, Gérard César, propose de mieux distinguer la publicité de l'information. Et ainsi permettre aux médias de parler plus librement de vin sans risquer d'être poursuivis. Un impératif, selon lui, tant les contours juridiques seraient flous en matière de presse. "Toute évocation du vin, par exemple, dans un contenu journalistique, culturel, artistique, de divertissement ou encore œnotouristique peut être désormais condamnée", explique l'objet de l'amendement, adopté le 6 mai par la chambre haute de l'Assemblée.

Comme le révèle notre enquête, cet amendement est fortement influencé par les lobbies du vin. Coïncidence ? Pas vraiment. Gérard César connaît bien le groupe d'intérêt viticole, dont il a signé le manifeste"L'amendement a été réalisé par mes collaborateurs et en partenariat avec les organisations viticoles", admet d'ailleurs le sénateur à francetv info.

Acte 2 : Claude Evin s'inquiète de cette initiative (et le gouvernement avec)

Mardi 8 juin, l'ancien ministre de la Santé Claude Evin accorde un entretien auParisien, dans lequel il confie son inquiétude face à cette initiative. "Même s'il semble technique, cet amendement libérera de facto la possibilité de faire de la publicité en faveur de l'alcool, et ce quasiment sans limite. On pourra faire n'importe quoi en matière de pub", s'inquiète-t-il. Et de conclure : "Ce sera la fin de la loi Evin, adoptée voilà vingt-cinq ans."

Dans la foulée, le gouvernement est monté au front pour défendre la loi. La ministre de la Santé Marisol Touraine, puis Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, s'expriment tour à tour pour demander le statu quo concernant les règles encadrant la publicité pour l'alcool.

Acte 3 : contre l'avis du gouvernement, les députés votent pour

Lors de l'examen en commission du projet de loi Macron, les députés ont modifié la loi Evin, en refusant de revenir sur un amendement du Sénat distinguant information et publicité sur l'alcool. Le gouvernement avait pourtant demandé la suppression de cet amendement du sénateur Gérard César.

Pas de quoi effrayer l'ensemble du groupe viticulture de l'Assemblée nationale, qui a appuyé à cet amendement. Sa présidente, la députée socialiste et viticultrice Catherine Quéré (Charente-Maritime), a, par exemple, appelé "en conscience et en responsabilité" à soutenir ce texte, au motif qu'"il garantit un cadre clair pour la survie de notre viticulture, pour le développement des projets œnotouristiques locaux". Le député PS de la Gironde, Gilles Savary, avait dénoncé, mardi 8 juin, quant à lui la "surréaction du lobby hygiéniste".

Acte 4 : Marisol Touraine regrette un "coup porté à la santé publique"

"Le vote de cette nuit est un coup dur porté à la santé publique. Je regrette que la loi Macron serve à détricoter la loi Evin", a réagi la ministre de la Santé, jeudi 11 juin. Marisol Touraine espère toutefois que "la suite du débat parlementaire permette de rétablir la loi Evin".

La ministre a répété les mérites de cette loi, "qui permet depuis trente ans d'encadrer, et non pas d'interdire, la publicité pour l'alcool""Cet équilibre entre les intérêts de santé publique et les intérêts économiques fonctionnait bien. Il ne fallait pas y toucher", estime-t-elle, en évoquant les "50 000 personnes qui meurent chaque année des conséquences d'une consommation excessive d'alcool".

 

2015

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L' infographie qui montre combien l'attaque de la biologie médicale est scandaleuse
Posté par: admin le 10 juin

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2015

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CAHUZAC-LABCO et la réforme des labos, le scandale s'amplifie ( blog MEDIAPART)
Posté par: admin le 08 juin

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CAHUZAC-LABCO et la réforme des labos, le scandale s'amplifie, enfin !!!

Notre syndicat avait raison comme le prouve cet article

cliquez ici pour lire en ligne ou sinon dessous.

 

LABCO: LA CONFUSION DES GENRES?

 

LABCO : LA CONFUSION DES GENRES ?

Peu de jours après queLABCO ne renonce à son introduction en bourse, que nous avions évoquée dans un précédent billet  (http://www.google.fr/url?url=http://blogs.mediapart.fr/blog/hugues-lemaire/090515/labco-quand-un-ancien-client-de-macron-se-met-hors-la-loi ), la nouvelle annoncée récemment  d’une reprise de LABCO par le fonds  CINVEN  (http://www.google.fr/url?url=http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/02194296151-cinven-acquiert-labco-pour-12-milliard-deuros-1122914. )  ne change rien au problème, ou plutôt elle confirme que l’opération qui sera finalement réalisée est parfaitement illégale, puisque la quasi-totalité ( 90% dans un premier temps et la totalité à terme) de la société sera détenue par des non biologistes.

Nous ne reviendrons pas sur les liens entre la banque ROTSHILD , dont l'actuel Ministre de l'Economie a été successivement employé, associé puis gérant, avec la société LABCO (http://www.google.fr/url?url=http://www.wagramcorporate.com/wp-content/l-agefi-hebdo_dossier-fusions-acquisitions-acquisitions-a-effet-de-levier-la-fete-est-finie_08012009.pdf&rct=j& ), mais notons quand même que cette banque est très impliquée dans la biologie médicale, en disposant ou en sollicitant de nombreux mandats de vente de la part de LBM indépendants ou non. Tout ceci se fait dans une certaine confusion des genres, quand on sait également que le fond PAI qui détient le CERBA, gros opérateur de marché  et dérogataire pour le 5.1 de la loi Murcef (rachat de Novescia pour 275 m €) est également dirigé par Lionel ZINSOU un ancien partenaire de ROTSCHILD,et que les sociétés LABCO et CERBA ont un administrateur commun, en la personne de M TARANTO (http://french-leader.com/report.php?siret=49048536400023 ).

Revenons sur les données de ce dossier, où se croisent biologistes, banquiers d’affaires, politiques et juristes.

 

- La société LABCO : cette société a été créée en 2004, entre quelques médecins biologistes qui lui ont vendu leurs laboratoires au prix fort. Le projet à l’époque était de gérer au mieux les laboratoires ainsi acquis par LABCO.

La société a ensuite connu une bonne expansion, suite à des rachats successifs de laboratoires d'analyses médicales systématiquement réalisés à un prix supérieur au prix moyen du marché.

Compte tenu de la baisse de valeur des laboratoires, et de leur rentabilité, la situation financière de la société LABCO est de plus en plus tendue.

C'est la raison pour laquelle la société détenant la plus grande participation, à savoir la société 3I, souhaite sortir du capital, et ce depuis un certain nombre d’années.

Plusieurs projets de cession au profit d'investisseurs institutionnels ayant échoué, la société LABCO a donc imaginé une entrée en bourse, ce qui permettait d'une part à la société 3I de céder sa participation, et d'autre part à la société LABCO de trouver une nouvelle source de financement.

- Bref rappel historique sur les sociétés de participation dans les laboratoires d'analyses médicales :

L'article 5 de la loi dite loi Murcef de 1990 prévoit que dans une société d'exercice libéral les professionnels doivent être majoritaires en capital et en droit de vote.

L'article 5-1 de la même loi prévoyait que, par dérogation à l'article 5, des investisseurs extérieurs peuvent être majoritaires selon des conditions déterminées par décret en conseil d'état, profession par profession.

Le gouvernement n'ayant pris aucun décret pour les laboratoires de biologie médicale, la société LABCO (ainsi que d'autres sociétés d'exploitation de laboratoires) a prétendu que les prises de participations extérieures étaient totalement libres, sans condition, et a donc ouvert son capital sans aucune réaction de la part du gouvernement de l’époque.

A l'occasion du vote de la loi de 2013, les biologistes donc ont demandé que l'article L6223-8 du code de la santé publique  confirme que les biologistes sont exclus du champ d'application de l'article 5-1, remettant ainsi en cause les prises de participations contraires à l’article 5 de la loi de 1990.

Le constitutionnaliste Guy CARCASSONE  a alors établi une note sur l'applicabilité de cette nouvelle disposition aux situations acquises. Cette note  précise  que, d'un point de vue constitutionnel, la nouvelle disposition ne pouvait s'appliquer aux droits acquis, qui ne pouvaient donc être remis en question. Elle avalise donc  les situations acquises, même si elles l'avaient été de façon illégale.

L'article L 6223-8 CSP  a donc été complété par un alinéa 2 précisant que les SEL de biologistes médicaux qui ne respectent pas cette interdiction bénéficient d'une dérogation.

En conséquence, l'ouverture du capital par LABCO aux investisseurs extérieurs n'était pas remise en cause.

Sur cette note, deux observations :

  -  Guy CARCASSONE, décédé depuis, était alors ami personnel de Jérôme CAHUZAC (c’est lui qui a fait entre CAHUZAC en politique), lequel avait des intérêts familiaux dans la société LABCO  ( http://www.bioprat.com/print.php?sid=531 ) et (http://www.bioprat.com/article.php?sid=538 )

CAHUZAC avait d'ailleurs pour parrain, en maçonnerie (http://www.bioprat.com/article.php?sid=283 )  Adrien BEDOSSA, ancien président de l'UNAPL  et  grand militant de la financiarisation de la biologie , également consultant de la Générale de santé, qui a vendu son activité labo à UNILABS, groupe suisse qui procéde, comme LABCO, au rachat de LBM. Il eut donc été préférable, afin d'éviter tout soupçon de mélange des genres, que cette note soit établie par une autre personne, et ce d'autant plus que certaines voix laissent entendre qu'elle aurait été établie à la demande expresse de LABCO.

                                                                   - cette note, établie pour les laboratoires d’analyses médicales, mais qui aurait dû être applicable aux pharmacies, compte-tenu de la similitude de leurs domaines d’activité (même si cette similitude n'est pas retenue par la CJUE), a été reconnue comme n’étant valable que pour les seuls laboratoires d’analyses médicales.

 

 

-LA QUESTION DE LA LEGALITE DE L’INTRODUCTION EN BOURSE DE LABCO :

Même si LABCO a fianlement renoncé à son introduction en bourse, il est utile d'étudier cette question, puisque certaines similitudes existent entre l'opération avortée et celle retenue de cession à un fonds financier.

 D'une part, cette entrée en bourse contrevenait  aux dispositions de l'article L6223-5 du code de la santé publique qui réglemente les personnes ne pouvant participer au capital des LBM comme les médecins, les établissements de soins, les assureurs, les fournisseurs. Une société de LBM côtée en bourse ne peut garantir que des membres de ces professions interdites ne vont pas détenir des actions, et donc automatiquement contrevenir à la loi.

                                                             D'autre part, les dispositions de l'article L6223-8 du code de la santé publique prévoient qu’en cas de cession d’actions, par des actionnaires de sociétés dérogeant aux dispositions de l’article 5-1,  priorité pour le rachat est donnée aux biologistes en exercice dans la société, ou extérieurs. Ce dispositif est fort logique, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de tenter de recentrer l'actionnariat sur les biologistes.

-L' AVIS DE L’AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS (AMF) :

La société LABCO justifie le caractère légal de l’opération en s’appuyant sur l’avis rendu par l’AMF.

Comme il se doit, préalablement à son entrée en bourse, la société LABCO a adressé une note à l'AMF afin de présenter les opérations.

Dans sa réponse, l'AMF note simplement que les risques résultant des dispositions de l'article L6223-5 du code de la santé publique ont été examinés et portés à la connaissance du public, mais sans qu'à aucun moment l'AMF ne valide l'opération d'un point de vue juridique par rapport aux dispositions de cet article, puisqu'elle valide simplement le fait que l'obligation d'information a bien été effectuée.

Par ailleurs, la consultation du site de l'AMF nous apprend que "l'AMF accorde son visa lorsque le document examiné à l'occasion d'une opération financière est complet, compréhensible et si les informations qu'il contient sont cohérentes. Autrement dit, le document doit vérifier la règle dite des 3C. Le visa atteste que les éléments essentiels qu'un investisseur doit connaitre pour décider s'il participe ou non à une opération figure bien dans le prospectus ou dans la note d'information. Il n'atteste en aucune façon de l'opportunité de l'opération ou de l'authentification des éléments comptables et financiers présentés". L’AMF statue donc sur la validité du document présenté au public préalablement à l’introduction en bourse au regard de la réglementation applicable aux opérations de bourse, et non sur la validité juridique de l’opération.

CONFUSION DES GENRES ?

A chacun donc de juger s’il y a confusion des genres, et dans l’affirmative, de quel côté elle est pratiquée.

Et comme dit ci-dessus, le fait que LABCO ait renoncé à son introduction en bourse et que l’opération se fasse sous forme de rachat par le fonds de pension CINVEN  ne change rien au problème. On peut au contraire s’interroger sur la rapidité de ce plan B, et certains ne manqueront pas d’imaginer que cette introduction en bourse ratée avait pour seul objectif de forcer la main de ceux des associés qui, ayant acquis leurs titres sur la base de 15€ l’action, éprouvent quelques difficultés à accepter  une baisse à 6,24€.

Sur les dangers de la financiarisation des laboratoires d'analyses médicales ( http://www.polemia.com/les-dangers-de-la-financiarisation-de-la-biologie-medicale ) et (http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/16/525134-fonds-pension-veulent-faire-main-basse-labos-pharmaceutiques.html)

2015

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Accréditation et COFRAC, la ministre répond à côté
Posté par: admin le 08 juin

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2015

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Quand les médecins non syndiqués se fâchent : Ca va secouer !
Posté par: admin le 02 juin

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Quand les médecins non syndiqués se fâchent : Ca va secouer !

Télécharger la chartre ici:charte comeli13 (1).pdf

Après le printemps de Roanne, créé de manière spontanée, des mouvements de médecins non syndiqués voient le jour partout en France sur le modèle de leurs confrères roannais. Des manifestations et journées de grève s'organisent, chacune de leur côté. Une réunion prévue le 13 juin devrait coordonner tous les mouvements et aboutir à un mouvement dur et national au moment du vote final de la loi de modernisation de la santé.

Les médecins ne sont pas prêts à se laisser abattre. Après la grogne des syndicats, place au soulèvement de la base des médecins. Partout en France, des mouvements, coordinations ou collectifs non syndiqués et apolitiques se créent pour lutter contre la loi Touraine. 14 départements sont déjà sur le pied de guerre. L'Ain, l'Ardèche, le Vaucluse, les Bouches du Rhône, la Haute-Loire, le Rhône, le Val d'Oise, le Nord, la Saône-et-Loire mais aussi la Corse ou la Bretagne, organisent chacun de leur côté des actions pour signifier leur ras le bol généralisé. Et ce n'est pas tout. La Picardie, l'Ariège, le Lot, le Nord, la Côte-d'Or ou encore l'Alsace se préparent à rentrer dans les rangs. "D'ici septembre, tous les départements se seront soulevés", prédit le Dr Éric Blondet, secrétaire général de l'Union française pour une médecine libre (UFML).

Initié à Roanne

Si les mouvements se sont créés en dehors de syndicats, ces derniers et notamment la FMF, le SML et le Bloc les soutiennent, légèrement en retrait. De son côté, l'UFML, qui est une association, offre une aide logistique aux médecins qui en font la demande. "Notre rôle est de coordonner les coordinations. Nous avons mis en place un google group (forum de discussion) pour qu'elles puissent échanger entre elles. Notre objectif n'est pas de mettre la main sur les coordinations. Cela serait totalement contre-productif car pour fonctionner elles ont besoin de venir de la base", explique le Dr Jérôme Marty, président de l'UFML.

Initié à Roanne où un mouvement spontané avait abouti à trois jours de grève suivis par plus de 95% des généralistes, ces soulèvements de médecins...

concrétisent le malaise profond de la profession et son rejet de la loi de santé."Cette loi a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Nous voulons montrer aux politiques que nous sommes capables de nous rassembler et de nous réunir. Nous disons tous merci à nos confrères roannais car ils ont permis le réveil des médecins", confie le Dr Brice Duraffourg, porte-parole du Printemps des Ainsoumis qui rassemble près de 50% des généralistes de l'Ain. Ces derniers seront en grève les 3 et 4 juin prochain.

"Les patients nous soutiennent tous"

 

"Nous espérions que le mouvement s'étende en France mais nous n'imaginions pas que cela arriverait vraiment", avoue, enchanté le Dr Philippe Mottet, l'un des initiateurs du Printemps Roannais. Et après le succès de la grève, le mouvement roannais ne s'arrête pas là. Une manifestation de médecins est prévue le 3 juin devant la sécurité sociale. Chaque praticien déposera à la caisse un courrier de demande de modalité de déconventionnement. Une grève des gardes reconductible de semaine en semaine est également en cours. Une manifestions de médecins et de patients est prévue le 13 juin. "Les patients nous soutiennent tous", constate le Dr Mottet.

En Bretagne, la grogne gronde depuis déjà trois mois. Dans plusieurs villes se sont créés des Collectif pour l'Organisation et la Défense d'un Territoire de Santé (CODTS). Mis en place par le généraliste quimpérois Nikan Mohtadi, ils ont pour objectif de fédérer les praticiens autour d'objectifs communs, avec une conduite commune aux médecins d'un secteur, et une solidarité en cas d'attaque injustifiée d'un confrère. "Nous sommes unis en associations asyndicales et apolitiques avec la volonté de ne pas accepter la loi même si elle était votée. Nous avons tous signé une charte de solidarité et nous seront prêts à aller jusqu'au déconventionnement s'il le faut....

En attendant nous faisons pression, en relais du Printemps de Roanne. A Quimper, 40 médecins (sur les 44 que compte la ville) fermeront leur cabinets pendant au moins deux jours lors de la deuxième quinzaine de juin", annonce le Dr Nikan Mohtadi. D'autres villes bretonnes devraient suivre le mouvement.

"S'il faut se fâcher, on va le faire", avertit le Dr Mohtadi avant d'ajouter, "on espère que les politiques se poseront des questions sur le refus de cette loi. Personne ne discute l'idée d'une réforme de la santé mais nous voulons qu'elle soit faite avec et non contre les médecins."

 

"Un mouvement fort, plus puissant même qu'une grève"

 

Même point de vue dans les Hautes-Pyrénées, où les trois quart des médecins ont également signé une charte de désobéissance. Une manifestation est prévue d'ici une dizaine de jours devant la sécurité sociale de Tarbes. Elle sera suivie "d'un mouvement fort, plus puissant même qu'une grève", annonce, énigmatique, le Dr Patrick Guenebeaud à la tête du mouvement.

Le 13 juin prochain, à 15h dans un amphithéâtre de l'hôpital Cochin à Paris se tiendra une vaste réunion organisée à l'initiative de l'UFML, et en présence de la plupart des mouvements et coordinations. Une grève nationale devrait être décidée à l'issu de ce rendez-vous. "Nous pensons à arrêt d'activité total de plus d'une semaine", lâche le Dr Marty. La date du mouvement sera fixée en parallèle au vote final de la loi de modernisation de la santé, soit d'ici la fin de l'année. "D'ici là, nous allons en profiter pour organiser les coordinations et faire de la guérilla en permanence", prévient le président de l'UFML. Affaire à suivre…

2015

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Ça n'a pas trainé,CINVEN acquiert LABCO pour 1,2 milliard d’euros ( les échos)
Posté par: admin le 28 mai

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Le buisiness continue,LABCO se rattrape ...

 

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Cinven acquiert Labco pour 1,2 milliard d’euros

NINON RENAUD / CHEF DE SERVICE FINANCE | LE 27/05 À 19:21, MIS À JOUR À 19:32
  • Labco poursuivre développement contrats sous-traitance hôpitaux société pourrait racheter laboratoires Europe.

    Labco devrait poursuivre le développement de contrats de sous-traitance avec des hôpitaux mais la société pourrait aussi racheter des laboratoires en Europe. - shutterstock

    1 / 1

EXCLUSIF. Selon nos informations, le fonds anglo-saxon se porte acquéreur de 90 % du capital du groupe paneuropéen de laboratoires d’analyses médicales. Il espère avoir convaincu tous les actionnaires d’ici la bouclage de l’opération dans deux mois.

Il n’aura pas fallu beaucoup de temps à Labco pour trouver une alternative à son introduction en Bourse . Selon nos informations Cinven se porterait acquéreur de la quasi totalité du capital (90 %) du groupe paneuropéen de laboratoires d’analyses médicales pour un montant global de 1,2 milliard d’euros. D’ici la finalisation de l’opération, - dans deux mois environ une fois obtenues les autorisations réglementaires -, qui a été menée par son équipe santé basée à Londres et celle de Paris, le fonds anglo-saxon espère convaincre la totalité des actionnaires.

De cette façon, Cinven mettra fin à une situation actionnariale très complexe pour Labco. Jusqu’ici en effet, le capital était réparti de manière équilibrée entre quatre catégories d’actionnaires : des financiers (3i, TCR Capital, NiXen Partners, CM-CIC Investissement), les fondateurs du groupe, les managers et des biologistes et leurs familles, dont les intérêts n’étaient pas toujours alignés. Pour mettre un terme à cet actionnariat éclaté, Cinven a mis au point un financement innovant qui permet de garantir que le prêt obligataire finançant actuellement Labco à hauteur de 50 % soit maintenu même si certains actionnaires décident de faire jouer leur clause de changement de contrôle. Si certains d'entre-eux demandaient ainsi le remboursement de leur dette, la banque JP Morgan s’engage ainsi à les rembourser et à garder ladite part du prêt sur ses livres.

L’équipe de direction de Labco est maintenue

A moyen terme, Cinven pourrait donner la possibilité aux biologistes et aux managers de réinvestir au capital. Mais pour le fonds d’investissement, la priorité était de réduire l’aléas lié à l’éclatement du capital. En en prenant le contrôle, il escompte réduire les circuits de décisions et donner ainsi les moyens à l’équipe en place, dirigée par Philippe Charrier, d’accélérer le rythme de sa stratégie de croissance . Labco devrait notamment poursuivre le développement de contrats de sous-traitance avec des hôpitaux mais la société pourrait aussi racheter des laboratoires tant le marché du diagnostic est encore fragmenté en Europe, y compris au niveau national.

 

Le fonds anglo-saxon connaît bien le secteur du diagnostic pour y avoir déjà fait deux investissements fructueux. Il avait ainsi acquis par le passé le suédois Phadia et le français Sebia, revendant le premier en 2011 pour un montant 3,4 fois supérieur à sa mise de départ et le second à la fin de l’année dernière pour une somme représentant 2,4 fois son investissement. Le secteur affiche en outre une croissance structurelle liée au vieillissement de la population et aux besoins croissant de diagnostic pour prévenir et mieux accompagner des pathologies de façon à en réduire le coût pour la société.

Ninon Renaud


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/02194296151-cinven-acquiert-labco-pour-12-milliard-deuros-1122914.php?Jgy2rE3YKHl2bTX6.99#xtor=EPR-3-[envoi-ami]

2015

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L'état doit 300 millions à la SS (les échos)
Posté par: ADMIN le 27 mai

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Economies : la Cour des comptes pointe les tours de passe-passe de Bercy

FRÉDÉRIC SCHAEFFER / JOURNALISTE | LE 27/05 À 11:30, MIS À JOUR À 11:37
  • image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/05/27/1122806_economies-la-cour-des-comptes-pointe-les-tours-de-passe-passe-de-bercy-web-tete-02192750417_660x352p.jpg

    La cour Comptes présenté rapport l’exécution budgétaire l’Etat.

    La cour des Comptes a présenté son rapport sur l’exécution budgétaire de l’Etat. - SIPA

    1 / 1

Les dépenses de l’Etat se sont stabilisées en 2014. Mais les magistrats de la Cour des comptes dénoncent les opérations de débudgétisation « importantes » réalisées par Bercy pour tenir ses objectifs.

« Le temps de la redistribution est venu », a récemment assuré François Hollande. Le temps de l’effort n’est pas terminé, lui répond en substance ce mercredi Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes, à l’occasion de la présentation de son rapport sur l’exécution budgétaire en 2014 . Amorcée depuis 2010, « la réduction du déficit de l’Etat a été interrompue en 2014 », ce dernier s’élevant à 85,6 milliards d’euros, soit 10,7 milliards de plus qu’en 2013 et « plus de deux fois supérieur à celui d’avant la crise ». La faute à des recettes fiscales qui ont baissé de près de 10 milliards « pour la première fois depuis 2009 », tandis que les dépenses sont juste stabilisées sans « économies structurelles significatives ». En conséquence, la dette a continué de progresser à un « rythme soutenu », atteignant 1.528 milliards fin 2014.

Les chiffres ne sont pas nouveaux. Mais en les alignant les uns derrière les autres, la Cour des comptes vient largement tempéré le satisfecit de Bercy devant des résultats meilleurs que ceux attendu.

Débudgétisations importantes et reports de charges accrus

L’absence de reprise et la très faible inflation avaient contraint le gouvernement à revoir ses prévisions de déficit et de recettes lors de son « opération vérité » sur les comptes publics l’été dernier. Mais pas à renoncer aux économies et aux strict respect de la norme des dépenses de l’Etat. Des « économies » que relativise largement la Cour des comptes : si les dépenses du budget général « ont été stabilisées par rapport à 2013 », c’est « notamment grâce à la diminution de la charge de la dette (-1,73 milliard) ». Or dans le même temps, « certains postes de dépenses croissent de nouveau », constate la Cour (masse salariale, retraite...). Et si « les normes de dépenses, plus strictes qu’en 2013 ont été respectées », c’est « au prix toutefois de débudgétisations importantes et de reports de charges accrus ».

 

La Cour des comptes dénonce ainsi les tour de passe-passe de Bercy pour tenir ses objectifs de dépense. Dans la ligne de mire des magistrats, les crédits du programme d’investissement d’avenir (PIA) : une rallonge de 12 milliards d’euros avait été décidée pour 2014 par le gouvernement Ayrault : « le dispositif dérogatoire mis en place dans le cadre des PIA a eu pour conséquence d’effectuer 3,3 milliard de dépenses hors du budget de l’Etat. En outre il a été largement utilisé pour combler des insuffisances de crédits budgétaires en contradiction avec son objectif initial ».

Nouveaux décalages de paiement

La Cour des comptes pointe également de nouveaux décalages de paiement. « A la fin de 2014, l’Etat a constitué des dettes à l’égard d’entités, qui vont peser sur 2015 et sur les gestions suivantes », indique-t-elle. Par exemple, la dette de l’Etat à l’égard de la Sécurité sociale a augmenté de près de 50 % en 2014 (368 millions d’euros) ! Qui plus est, la cour des comptes déplore l’usage récurrent de la technique du rabot pour rogner les crédits des ministères et « l’absence d’économies structurelles significatives ». 

 
 
 
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2015

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LABCO: QUAND UN ANCIEN CLIENT DE MACRON SE MET HORS LA LOI (blog MEDIAPART HUGHES LEMAIRE)
Posté par: admin le 19 mai

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On ouvre la porte au COFRAC et aux financiers, et au même moment  on rend insupportable l'excercice de  biologie aux professionnels ....

Exemple:

lire en ligne en cliquant ici

LABCO: QUAND UN ANCIEN CLIENT DE MACRON SE MET HORS LA LOI

 

Alors qu'il travaillait pour le comptearrow-10x10.png de la société ROTSCHILD, l'actuel ministre de l'Economie, Emmanuel MACRON, s'était occupé du dossier de la société LABCO.

Cette société, spécialisée dans le rachat de laboratoires d'analyses médicales, fait partie des plus grands groupes mondiaux d'analyses médicales.

En 2012, l'un des associés majoritaire, la société 3I, a souhaité sortir du capital et pour cela a tenté de céder sa participation.

Ne trouvant aucun acquéreur au prix souhaité, la société LABCO a donc envisagé son introduction en bourse (pour une analysearrow-10x10.pngboursière, voir article  http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/conseil-du-jour/un-reseau-de-laboratoires-d-analyse-d-envergure-1048546.php ).

 

Or, les articles L6223-5 et L6223-8 du code de la santé publique s'opposent à une telle opération, les effets de l'introduction en bourse contrevenant à leurs dispositions qui limitent la qualité des détenteurs de parts.

 Qu'à cela ne tienne, la société LABCO a décidé de faire fi de ces dispositions légales, et a engagé le processus d'introduction en bourse, en modifiant notamment ses statuts qui prévoient maintenant dans un article 8.2 intitulé "Transferts libres" que n'est pas soumis à l'article 8.3, qui limite la libre transmission des parts, tout transfert par un actionnaire (k) "dans le contexte d'une introduction en bourse".

Bien évidemment, cette modification s'est accompagné des modifications habituelles concernant le droit de préférentiel de souscription.

Et si LABCO a pris la précaution de se faire couvrir par les autorités ministérielles compétentes (budget, santé et justice) en demandant confirmationarrow-10x10.png vraisemblablement par voie de circulaire que l’interprétation de l’article L 6223-5 du Code de la Santé publique «  ne peut en aucune façon donner lieu à l’application des sanctions prévues en cas de violation de ce texte » (voir l’excellent article http://www.labster.fr/index.php/blog/item/35-analyse-aebm-1409  qui développe tous ces points), il est surprenant de constater que les démarches nécessaires à cette entrée en bourse aient pu être engagées avant que réponse à cette question ne soit donnée.

Surprenant également de constater que des extraits de procès- verbaux datant de 2005, 2008 (concernant l’émission de Bons de Souscription d’Actions) et 2012 ( possibilité d’émettre des actions ordinairesarrow-10x10.png et augmentation de capital) ne sont déposés au greffe du tribunal de commerce que le 13 avril 2015.

On peut donc s'interroger sur les raisons qui poussent la société LABCO à ne pas respecter la loi et ce au vu et au su de la Ministre de la santé, laquelle a été destinataire d'une lettre en date du 28 avril 2015, adressée par l'AEBM, le Syndicat des Biologistes ayant par ailleurs édité un communiqué de presse auquel était joint copie d'un courrier qu'il avait adresséarrow-10x10.png au président de l'Autorité des Marchés  Financiers le 17 avril 2015.

Dans ces documents, le Syndicat des Biologistes, après avoir rappelé que "le Code de la Santé publique est incompatible avec l'entrée en bourse d'une société détentrice de participations dans de nombreuses sociétés exploitant des laboratoires de biologie médicale" explique cette introduction en bourse par l'échec de "la stratégie de développement de la société LABCO », consistant en « l'acquisition continuearrow-10x10.png de laboratoires de biologie médicale à des prix artificiellement gonflés », et une course en avant qui «  l'a conduite, en 2014, à connaitre une dette brute de 649 millions d'euros pour un chiffre d'affaires annuel d'environ 500 millions d'euros » ( sur ces points, voir  article de l'AGEFI du 25 août 2014,  LABCO avance vers son introduction à la bourse de Paris ).

L'objectif de l'entrée en bourse est donc évident : la société 3I ne trouvant aucun preneur institutionnel pour le rachat de saparticipationarrow-10x10.png, la direction a décidé de faire porter le risque sur les investisseurs privés non institutionnels.

Ainsi qu'il est par ailleurs exposé dans le courrier adresséarrow-10x10.png à la Ministre de la santé, si dans le dossier adressé à l'AMF l'argent levé en bourse devrait en principe être destiné à racheter des structures libérales, il n'en sera rien, puisque selon la règlementation la société "LABCO ne peut donc plus, en principe racheter de façon majoritaire des sociétés de laboratoires où le capital est détenu en majorité par des biologistes en exercice, soit 70% du marché en France…" (courrier adressé le 28 avril 2015 par l’ AEBM à Madame Marissol TOURAINE).

"Cette fuite en avant de LABCO démontre par ailleurs l'échec du modèle financier poursuivi par LABCO depuis de nombreuses années : ce dernier occasionne un endettement colossal de 650 millions d'euros pour un chiffre d'affaires annuel de 500 millions d'euros, niveau d'endettement assez similaire aux autres sociétés financières investies dans la biologie comme CERBA, NOVESCIA, UNILABS. Ce parcours de LABCO est symptomatique d'une société financière qui, arrivant au bout de ses LBO, est obligée de se retourner vers le petit actionnaire pour assumer des risques de plus en plus élevés (endettement quasi égal au chiffre d'affaires) quand les opérateurs financiers classiques ne veulent plus adhérer à la démarche"(courrier susvisé).

La consultation du procès-verbal des délibérations du conseil d'administration de la société LABCO du 23 février 2015 nous apprend qu'à l'ordre du jour de cette délibération étaient notamment prévues

 -l'approbation du principe d'un dépôt du nouveauarrow-10x10.png projet de document de base auprès l'AMF avant fin février

- la confirmationarrow-10x10.png de la suspension des acquisitions significative ou structurantes à court délai après l'IPO (et notamment BIOMNIS), décision en totale contradiction avec le document adressé à l’AMF qui précisait que l’argent collecté par cette entrée en bourse serait réinvesti dans le développement externe de la société

Dans la discussion il est indiqué : "Patrick BONVARLET rappelle que le tunnel d'acquisition présenté à l'AMF lors de la réunion du 12 février dernier est de 63 413 000 euros. Il est donc important pour la bonne instruction du dossier de la société auprès de l'AMF, de ne pas initier des opérations non comprises dans cette enveloppe. Il rappelle également que la société ne pourra, dans les mois suivantarrow-10x10.png son introduction en bourse, réaliser des opérations de fusion acquisitions importantes, de façon à ce qu'il ne puisse pas lui être reproché d'avoir trompé le marché."

Il est indiqué un peu plus loin : "il rappelle qu' Eric SOUETRE a eu accès, en sa qualité de membre du comité de pilotage de l'introduction en bourse, à de l'information confidentielle et sensible et que la large diffusion de son e-mail est très délicate pour la suite de son processus d'introduction en bourse." Il serait donc intéressant de connaitre le contenu de ce mail.

Il serait surtout intéressant de savoir pourquoi et comment une société soumise à des obligations et interdictions légales, compte-tenu de son activité particulière, peut s’affranchir aussi librement de respecter la législation qui lui est applicable, et engager un processus qu’elle sait contraire à la loi, en toute sérénité.

Il ne faudrait pas que la réponse tienne au fait qu’elle se fait conseiller par ROTSCHILD dans cette opération.

 

2015

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La France continue à créer des normes inutiles ( LE FIGARO)
Posté par: admin le 15 mai

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La France continue à créer des normes inutiles

En mars 2013, Alain Lambert et Jean-Claude Boulard avaient remis au premier ministre Jean-Marc Ayrault un rapport sur «l'inflation normative».

Par Cyrille Pluyette 
Mis à jour le 15/05/2015 à 10h09 | Publié le 14/05/2015 à 19h46

Deux ans après un rapport choc sur «l'inflation normative», peu de progrès ont été réalisés.

Le pays aux 400.000 normes en tous genres n'en a pas fini avec son délire réglementaire. Deux ans après la publication d'un rapport choc sur «l'inflation normative», «le paquebot bouge un peu, mais il reste beaucoup à faire si on veut éviter l'iceberg», reconnaît Jean-Claude Boulard, le maire PS du Mans, coauteur avec Alain Lambert, président UDI du conseil général de l'Orne et ancien ministre, du document remis fin mars 2013.

Principale difficulté, «la culture normative est tellement ancrée dans la culture française qu'elle est très difficile à changer», poursuit le sénateur socialiste. Or ces règles, souvent trop rigides, voire inutiles, concernant la construction, l'environnement ou le travail, paralysent la France et participent à l'augmentation des dépenses. Le gouvernement a ainsi chiffré à 1,2 milliard d'euros le coût des nouvelles normes pour les collectivités locales en 2013, après une hausse de plus de 2 milliards de 2008 à 2011.

Sur le podium des normes absurdes qu'avait dressé le rapport, une seule a été amendée, assure Jean-Claude Boulard. Elle concerne l'obligation de surveiller périodiquement la qualité de l'air dans certains établissements publics comme les écoles. Le projet d'arrêté qui devait définir les techniques de mesure a été retiré. L'élu de la Sarthe a aussi bon espoir de faire vaciller les normes sismiques là où la terre n'a jamais tremblé. Pas question de prôner une dérégulation sauvage, mais «on est au-delà du raisonnable: c'est se prémunir du risque avec ceinture, bretelle et parachute», ironise-t-il

2015

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Réforme de la biologie : 68% des médecins estiment que la relation avec les laboratoires s'est dégradée
Posté par: admin le 28 avril

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Réforme de la biologie : 68% des médecins estiment que la relation avec les laboratoires s'est dégradée

 
 
Une récente enquête parue dans la revue Option Bio intitulée "L'urgence médico biologique menacée par la concentration des LBM" vient corroborer un sondage mené en juillet 2014 par le syndicat Bioprat auprès de 18 000 médecins portant sur l'évolution de la qualité de leur relation avec les laboratoires d'analyses depuis la réforme de la biologie. Celui-ci indiquait que 68% des praticiens interrogés observaient une dégradation des services de la biologie médicale. Devant la répétition de ce constat, le syndicat demande une nouvelle fois à Marisol Touraine une remise à plat du texte de loi.
 


En juillet 2014, une enquête menée auprès de 18 000 médecins* par le syndicat BIOPRAT révélait que plus des deux tiers des prescripteurs constatait une dégradation dans l'exécution de la mission sanitaire des biologistes médicaux depuis la réforme des laboratoires, et notaient, entre autres, une perte du contact avec le biologiste ainsi qu'une baisse de la fiabilité des résultats.

Des conclusions confirmées par un récent article paru dans la revue Option Bio intitulé "L'urgence médico biologique menacée par la concentration des LBM", relayant une étude menée auprès de 1384 médecins, dans le cadre d’une thèse de DES de biologie médicale, dénonçant l'augmentation des délais de rendu des résultats induite par la transformation des laboratoires de proximité en centres de prélèvement.

Ces témoignages répétés prouvent de façon incontestable que la dangerosité de cette réforme, qui laisse planer sur les patients le risque d’accident sanitaire par défaut de biologie médicale de proximité, est concrètement ressentie par les professionnels sur le terrain.

Le syndicat  BIOPRAT estime que ces éléments constituent une injonction urgente à revoir la réforme et demande à Madame la Ministre des Affaires sociales et de la Santé de mettre en place très rapidement une action en ce sens tant dans l'intérêt du patient que celui de la profession elle même.


*sondage réalisé du 6 juin au 6 juillet 2014 par questionnaire fax, ayant abouti à un échantillon représentatif de 300 personnes


 

"Qu’avez-vous constaté, depuis la mise en place de la réforme"

 

image bioprat


 

Les 3 plus grandes causes d'insatisfaction sur 100 avis exprimés

image bioprat

 

 

2015

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COFRICFRAC (édito Pr JF SCHVED CHRU MONTPELLIER)
Posté par: admin le 11 avril

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EXTRAIT DE LA REVUE A D H E T

(Association pour le Développement de l'Hématologie et de la Transfusion)

Téléchargez-le au format pdf en cliquant ici: Cofricfrac (2).pdf

 

Cofricfrac1a.jpg

Cofricfrac2a.jpg

2015

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La réforme des labos d'analyses c'est pour LABCO (le FIGARO)
Posté par: admin le 09 avril

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C'est scandaleux, mais n'est-ce pas étonnant quand on sait que cette réforme est initiée par jérome CAHUZAC, que sa fille travaille au ministère de la Santé  et veille à l'application   de la réforme de papa  et que son mari,gendre de papa,  travaille pour...LABCO...

 

Labco lèvera 320 millions en Bourse

 

cliquez ici pour lire l'article en ligne

La réduction de sa dette permettra à Labco de poursuivre les rachats de laboratoires. Crédit Photo : Dr

Avec cette introduction en Bourse, le groupe de biologie médicale, dirigé par Philippe Charrier, entend avant tout réduire son endettement.

En s’introduisant en Bourse, le groupe de laboratoires de biologie médicale Labco a un double objectif. Il permettra à ses actionnaires financiers, 3i (17,2 % du capital), CIC (6,6 %), Vikings (6,2 %), TCR (4,81 %) et Ixen (3,2 %) d’alléger, comme certains en avaient manifesté le souhait il y a déjà deux ans, leur participation dans Labco. Mais aucune décision n’a été prise pour l’instant «sur la part des actions qui pourraient être cédées lors de l’introduction», prévue d’ici à la fin du mois de juin, a toutefois précisé mercredi le directeur général de Labco, Philippe Charrier.

Restructurer son bilan

Simultanément, la cotation permettra au champion européen de la biologie médicale de restructurer son bilan. Labco lèvera 320 millions d’euros qui seront «entièrement» affectés au remboursement de sa dette, qui s’élevait à plus de 600 millions d’euros fin décembre, pour un chiffre d’affaires de 650 millions. De cette façon, Labco ramènera le poids de sa dette à 3,25 fois l’Ebitda (excédent brut d’exploitation) contre près de cinq fois aujourd’hui et le coût des intérêts financiers, de l’ordre de 60 millions d’euros, baissera «de façon significative», détaille Philippe Charrier. L’entreprise pourra alors continuer d’investir dans des équipements plus modernes et de nouveaux tests.

En Espagne, il a déjà lancé l’agrandissement du site de Barcelone, qui dessert notamment l’Amérique latine pour des tests sophistiqués. Le nouveau laboratoire deviendra bientôt capable de réaliser 100.000 tests par jour. Un chiffre sans comparaison avec la capacité moyenne d’un laboratoire français, de l’ordre de 600 tests par jour.

Labco a, par ailleurs, pris la majorité du laboratoire lyonnais Alpigène, afin de se spécialiser en France, comme il l’a déjà fait, ailleurs en Europe, sur le marché en forte croissance, de la biologie génétique.

Devenir numéro un en Europe

Labco, dont la croissance est largement due aux 160 acquisitions de laboratoires de biologie médicale réalisées depuis sa création en 2003, ne s’arrêtera pas là. D’ici à fin 2017, 275 millions d’euros seront consacrés à de nouveaux achats, a annoncé mercredi son directeur général. Société holding, qui détient en France des laboratoires via des sociétés d’exercice libéral (SEL), Labco est détenu à hauteur de 53 % par des biologistes travaillant dans son réseau de 160 laboratoires et 1000 centres de prélèvements. Il réalise 150 millions de tests par an en biologie médicale, en anatomo-pathologie et en imagerie médicale, dont 40 % en France. Mais Philippe Charrier vise plus loin. Déjà numéro deux dans l’hexagone (derrière Cerba) et en Italie, numéro un en Espagne, et numéro trois en Grande-Bretagne, où il sous-traite les tests de plusieurs hôpitaux publics, Labco lorgne la première place en Europe et la quatrième marche sur le podium mondial.

2015

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L'UFML toute la semaine devant l'assemblée nationale contre la loi de santé
Posté par: admin le 02 avril

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Ils se battent.

 

 

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2015

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Interview d'une biologiste révoltée contre la réforme,les pressions du COFRAC et ARS et les dates butoirs
Posté par: admin le 16 mars

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2015

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Manifestation de Paris en vidéo : une démonstration de force contre la politique de santé du gouvernement
Posté par: admin le 16 mars

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BIOPRAT était le seul syndicat de biologistes visible lors de cette manifestation...

Etonnant, non?

No comment...

Continuez à nous aider par vos inscriptions à notre syndicat et nous adresser  vos dons, nous sommes les seuls à vouloir faire bouger les choses et à vous donner directement la parole.

2015

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Comment le COFRAC détruit des entreprises et emplois
Posté par: admin le 13 mars

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Cette technicienne qui a 20 ans de vie professionnelle, très attachée à son métier et au patient, nous a contactés et nous reproduisons son texte avec son accord.

Elle est dans un état de desespoir profond et nous explique pourquoi.

 

début du texte 

"Je suis technicienne dans un laboratoire de proximité indépendant, qui doit comme tous les autres se soumettre aux mesures d’accréditation du COFRAC.

Au nom de ces mesures, la biologiste de notre laboratoire a vu  les dépenses de fonctionnement  exploser, tout ceci pour avoir le droit d’arborer fièrement le logo « raccordé COFRAC »

Les coûts pour obtenir cette accréditation ont été exorbitants et aujourd’hui nous en tirons un bilan extrêmement négatif. Certes, nous sommes peut être accrédités COFRAC mais nos emplois sont directement menacés car les  frais engagés ont déséquilibré le bilan de notre laboratoire au  point que la seule issue soit sa mise en vente pure et simple, qui aboutira certainement à des licenciements.

Quel organisme peut prétendre vouloir notre bien être quand il menace directement notre profession d’extinction ?

Il est temps que le grand public sache qu’en prétextant vouloir améliorer la qualité dans notre façon de travailler, le COFRAC se livre à un véritable racket légalisé des laboratoires médicaux."

fin du texte

 

2015

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Suicide et burn-out chez les médecins (FR2 27.02.2015)
Posté par: admin le 01 mars

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2015

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lettre ouverte à Marisol TOURAINE
Posté par: admin le 26 février

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                                                               Madame la Ministre,

                                                              

 

                                                               Le récent décret que vous venez de publier est un acte de destruction massive  envers   la biologie médicale.

                                                               En rapprochant les dates de 2016 à 2015 vous savez pertinemment  que vous plongez des entreprises  et leurs salariés  dans une situation dramatique en signant leur pure et simple mise en vente, car elles ne peuvent faire face au cout de l’accréditation, qui commence je vous le rappelle par une facture de 1500 euro pour simple   dépôt du dossier et dont le cout total est de 150 000 euro par an et par laboratoire.

                                                               Car depuis des mois vous êtes alertée  sur l’impossibilité de faire face à de telles obligations, les souffrances psychologiques engendrées, les menaces de suicides, et la situation de rachat massif par les groupes financiers qui installent des trompe l’œil  dangereux pour le patient .

                                                               Aussi, aller publier dans ces conditions un tel décret sans aucune empathie envers ces souffrances, ni les patients mis en danger, tandis que vous même restez à l’abri, et que vous n’aurez jamais à rendre compte du tort que vous faites à des personnes, est un acte irresponsable.

                                                               De quel droit divin vous considérez-vous  investie pour aller publier ce  décret  dont vous savez pertinemment qu’il va réduire à néant une profession et faire disparaitre son savoir ?

                                                               Pourquoi un tel acharnement absurde  sur une profession qui n’a jamais provoqué d’accidents sanitaires graves, qui travaille, crée des emplois et que vous poussez dans le vide ?

                                                                Nous vous demandons solennellement de revenir sur ce décret par un autre, comme cela ce fait souvent, qui au contraire éloignerait les dates compte tenu de la difficulté financière de l’ensemble de la profession.

Si vous désirez que nous vendions à des groupes financiers au plus vite, ayez le courage d’avouer le but réel de ce broyage professionnel systématique.

Puisque 300 000 patients viennent tous les jours dans nos laboratoires, nous  leur  expliquerons cela,  et ils pourront en tirer     les conséquences pour  leur santé et l’emploi .

Nous attendons de vous un comportement conforme aux   idéaux sociaux et humains que vous brandissez médiatiquement par ailleurs, et nous restons à votre entière disposition pour établir un dialogue de respect de notre travail, de nos entreprises et de nos emplois.

Je vous laisse à votre conscience et à vos responsabilités.

Veuillez agréer, madame la ministre, l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

 

PATRICK LEPREUX,

Président du Syndicat BIOPRAT

2015

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Marisol TOURAINE assassine la biologie médicale par un récent décrêt
Posté par: admin le 25 février

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MOBILISONS-NOUS  EN URGENCE

contre un décret assassin

 

La ministre de la Santé vient de signer un décret  rapprochant au 30 avril 2015  les dates de mise en place de l’accréditation à 50% .

C’est un arrêt de mort  pour notre profession alors que la ministre sait très bien le coût intenable de l’accréditation et qu'elle a reçu de très nombreuses alertes de toutes parts  sur l'impossibilité de tenir une telle contrainte, même en 2016.

Nous lançons un appel d’urgence à tous pour nous opposer à ce décret qui  visiblement  fait écho au harcèlement  du COFRAC et des ARS qui n’arrivaient pas à leurs fins de mise en vente totale de la profession.

Nous demandons à tous les biologistes de  nous rejoindre pour mettre en place et coordonner une stratégie de défense : appelez vos députés(cette semaine ils sont en congé) et sénateurs, médias, le plus vite possible

Nous appelons à venir manifester nombreux avec nous le 15 mars à PARIS avec toutes les autres professions de santé contre ce décret et la destruction de notre profession au nom de normes insupportables.

Nous rappelons les menaces de suicide de confrères à bout à force d’être harcelés par le COFRAC.

Agir avec nous maintenant est très important pour protéger notre bien et le fruit de nos années d’études et d’efforts qui sont saccagés, et beaucoup plus efficace que de rester dans son laboratoire en disant que la situation est perdue.

Informez-nous de votre présence à cette manifestation  par mail : sbioprat@gmail.com

Adhérez en ligne  à notre syndicat qui n’ est plus que le seul rempart contre une telle folie destructrice, qui informe en temps réel, et nous rappelons à ceux déjà inscrits de nous soutenir en renouvelant leur cotisation  de  200 euros afin de nous donner les moyens nécessaires.

 

 

  

 

WWW.BIOPRAT.COM

2015

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Suicide de biologiste: autre témoignage
Posté par: admin le 17 février

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Le rouleau compresseur ne s' arrête pas , il s' accélère, les labos  de 100 dossiers ou moins sont tous passés à la trappe, accréditation impossible avec leur chiffre d' affaire et souvent 1 seul bio, ils sont donc fusionnées avec des groupes multisites,financiers ou pas.

Maintenant le curseur passe à 200 dossiers, c' est mon cas, 2 bios, on s' met, on va tenir, on fait un DU, on envoie le premier dossier, premier audit qui se passe bien, çà va on a sauvé la boutique pour l' instant, on est content, on a mis le papier orange dans la salle d' attente

Et puis arrivent les factures indiscutables du COFRAC, un mail= une facture avec ces gens là, et puis 2 baisses de NABM dans le même temps, et puis ils reviennent tous les ans, et puis après la norme 2012, il faut faire de l' approche processus,allez on recommence tout, on s' épuise.

Et puis ils avancent d' un an le passage au 50%, et là je crois qu' on va craquer, un labo de 200 dossiers va craquer et après ce seront les petits regroupements, et ils auront gagné, ils ont déjà gagné, ballereau l'a dit, il ne voulait que 400 LBM en France, çà va pas tarder, ne vous leurrez pas c' était l' unique but de cette réforme soutenue par les syndicats "officiels". La prétendue "qualité prouvée" n' est qu' un paravent.


C' est une honte, la biologie a été tuée par les bio eux mêmes!!!
Les notaires, eux vont peut être mourir, mais ils auront au moins exprimé leur refus

2015

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Le coût mortel de l'accréditation
Posté par: admin le 16 février

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cliquez ici pour lire

2015

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Pressions du COFRAC et ARS: deux biologistes menacent de se suicider
Posté par: admin le 11 février

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La réforme de la biologie médicale brandie au nom de l’amélioration de la qualité des soins, provoque  strictement le contraire sur le terrain.

 

                                               Les mesures qu’elle impose dissimulent   un formatage marchand  et une expropriation forcée  au profit des  groupes financiers très influents tant  au ministère du Budget et de Monsieur MACRON qui a travaillé pour eux, qu' au ministère de la Santé.

                                                                La fille de jérome CAHUZAC tarvaille au ministèrede la Santé et s'occupe des laboratoires d'analyses médicales, et son mari travaille pour LABCO  qui rachète les laboratoires grace à cette réforme.

                                                 Mais c'est un pur hasard.

                                               Face à ces  inquiétudes légitimes la ministre de la Santé   répond de façon hautaine en vantant  la modernité d’une réforme éthique, pendant qu’au même moment les financiers vident les laboratoires rachetés de tous leurs moyens, trompant les patients et les mettant  en danger.

 

Les pressions du COFRAC et des ARS qui agissent ensembles, sont maximales en ce moment sur la biologie médicale : il faut obliger les labos à vendre, vendre, vendre vite.

Ce qui explique  un déferlement  d'injonctions sous forme de mails harcelants, rappelant les obligations légales et dates butoirs arbitrairement rapprochées ,avec menaces de fermeture administrative.

Il faut pousser à bout et décourager pour expulser au plus vite.

Est-ce ministère du Budget qui fait pression sur celui de la Santé pour imposer le prétexte légal et  mettre en place définitivement la dérégulation libérale tant souhaitée par E MACRON ?

On voudrait le faire qu'on ne s'y prendrait pas autrement...

 

Deux biologistes menacent de se suicider devant ce déferlement d'obligations intenables, sans compter les burn-out,et biologistes sous antidépresseurs et anxiolytiques.

 

Dans une grande ville, une biologiste est morte d'un AVC.

 

 

2015

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Le Ministère de la Santé n'a pas à faire le recrutement pour le COFRAC
Posté par: admin le 11 février

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Le COFRAC est une association privée ayant une délégation de mission de service public.

L'accreditation imposée de force à la biologie lui apporte un marché de plusieurs millions d'euros ( 4500labos x15 000 euros annuels tarifs COFRAC =6,75 millions d'euros) 

C'est une des raisons qui font que le service public du   Ministère de la Santé n' a pas à faire le travail de recrutement du COFRAC, car le COFRAC  a largement les moyens de le faire .

De l'argent public ne doit pas servir à  une structure privée,même si elle a une délégation de puissance  publique, c'est au COFRAC à s'adapter compte tenu du cadeau immense qu'on lui fait.

Les agences privées de recrutement existent, et le COFRAC n'a pas à se servir de moyens publics qui seront bien plus  utiles ailleurs.

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2015

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Le syndicat BIOPRAT demande un report de l'accréditation ( communiqué de presse)
Posté par: admin le 04 février

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Le syndicat BIOPRAT demande un report de la mise en application de l'accréditation imposée par la réforme de la biologie

 
 

Devant la situation de crise provoquée par la mise en place de la réforme de la biologie et la fragilisation des laboratoires indépendants, le syndicat BIOPRAT demande un report des dates de mise en application de l'accréditation imposée par la réforme de la biologie.

 


Le syndicat Bioprat dénonce depuis 2010 une réforme fruit d’un intense lobbying, imposant des contraintes insupportables pour les structures indépendantes, liées une accréditation qui se révèle être un prétexte pour éradiquer les laboratoires de proximité au profit des groupes financiers.

Alors qu’aucun décret d’application n’a encore été publié, il dénonce par ailleurs le harcèlement constant, accompagné de menaces de fermeture, dont sont victimes les laboratoires, de la part du COFRAC, avec l'appuie des ARS et de certains organismes de formation, pour anticiper à 2015 les dates de mise en place de l‘accréditation initialement prévues
en 2016.

Il s’étonne que certains ARS outrepassent le cadre de leurs attributions légales en intégrant dans leurs courriers de menaces des mentions proposant aux biologistes de rejoindre le COFRAC et inspecter leurs confrères.

Alors que les récents événements tragiques ont révélé l’importance de la cohésion d’une nation, il apparaît criminel de détruire une profession qui  participe à son niveau au maintien de cette cohésion, par la proximité de la mission sanitaire qu’elle apporte au soin.

D'autre part, le syndicat BIOPRAT recense déjà plus de 2000 emplois perdus sur toute la France, dont 350, sur la seule ville de Lyon, résultat direct de l'application de cette réforme.

Afin de cesser ce jeu de massacre, le syndicat BIOPRAT demande en urgence à la ministre de la Santé de reporter les dates de l’accréditation et mettre en place un système de qualité alternatif géré par la profession qui permettra ainsi le maintien d’un service sanitaire indispensable.

 

 

 

 

www.bioprat.com

 

 

2015

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CERBA NOVESCIA Info ou intox?
Posté par: admin le 03 février

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Voici une illustration que la réforme de la biologie et de toute sa vénalité.

 

Voici une information qui nous a été communiquée et que nous laissons à vos commentaires et informations:

 

Cerba (PAI) qui souhaite participer activement en ce moment à la vague de consolidation de son secteur (rachat de Novescia en cours) va être confronté au respect du code de la santé publique et de son article L6223-5 3°*

Selon nos informations,Les fonds de PAI (  présentant des souscripteurs communs) sont également actionnaires de Domus Vi depuis l'été 2014 (Opérateur de maisons de retraite) ce qui rend toute acquisition de laboratoire d'analyse sur le marché français incompatible avec le respect de la réglementation française.

 

*"ne peuvent détenir directement ou indirectement une fraction du capital social une société exploitant un laboratoire de biologie médicale privé (...) une personne physique ou morale qui détient, directement ou indirectement, une fraction du capital social d'une société de professionnels de santé autorisés à faire des prélèvements dans les conditions mentionnées à l'article L6211-13 et ne satisfaisant pas aux conditions du chapitre II du titre 1er du présent livre."

Pour s'assurer du respect de la réglementation française, des biologistes indépendants se sont assurés les services d'un cabinet d'avocat anglosaxon et ont acquis récemment de la dette High Yield Cerba. En étant porteur de cet instrument, ils ont techniquement la possibilité de s'opposer (devant la juridiction de l'Etat de New York) au financement de l'opération Novescia. Les banques de financement (JP Morgan - G Sachs - Natixis - CACIB) qui organisent le financement de l'opération pourraient elles aussi se retrouver au centre de la discussion...

2015

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Oups!
Posté par: admin le 30 janvier

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Petit soucis technique  pendant 24 heures suite à une maintenance  vite rétabli 

2015

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Amende infligée à l'ordre des pharmaciens par Bruxelles,BIOPRAT dénonce un coup de pouce aux financiers
Posté par: admin le 13 janvier

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Communiqué de presse

Condamnation de l'ordre des pharmaciens : le syndicat bioprat dénonce un nouveau coup de pouce de Bruxelles à la financiarisation du secteur médical

 

Après la condamnation de l'Ordre des Pharmaciens par les autorités de Bruxelles à régler une pénalité de 4,75 millions d'euros suite à une plainte du groupe de laboratoires LABCO, le syndicat BIOPRAT dénonce une décision inique et disproportionnée qui porte atteinte aux fondements éthiques d’une profession médicale et accélère encore la prise en main du système de santé français par les acteurs du secteur financier.

  

               À l'issue d'une procédure entamée en 2007 à l'initiative du groupe de laboratoires LABCO, le Tribunal de l’Union Européenne vient de confirmer la décision de la Commission Européenne de condamner l'Ordre des Pharmaciens, qui devra verser une amende de 4,75 millions d'euros pour avoir enfreint les règles de concurrence sur le marché des analyses au travers d'une application trop stricte des règles légales et déontologiques.

 

               Le syndicat BIOPRAT estime qu'il s'agit là d'un nouveau coup porté à l'indépendance du système de santé français vis-à-vis des groupes financiers.

 

               Il rappelle que LABCO, dont l'activité consiste à racheter des laboratoires dans le seul but d'en accroître la rentabilité, est l’un des plus importants lobbyistes de la réforme de la biologie médicale. Celui-ci utilise ainsi les autorités européennes, globalement favorables à l'ouverture du secteur de la santé aux capitaux, pour littéralement décapiter l'ensemble d'une profession de santé, au travers de son ordre. Et ce dans le but de réduire l'exercice de la médecine en un produit marchand, quitte à mettre le patient en danger.

               Une fois de plus le syndicat BIOPRAT dénonce les risques à la fois économiques, sociaux et sanitaires de cette financiarisation permise notamment par la réforme de la biologie médicale.

               Dans cette optique, le syndicat BIOPRAT demande l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire sur les conséquences de cette réforme ainsi que sa remise à plat dans l'intérêt de la profession et surtout du patient.

 

 

 

 

 

 

WWW.BIOPRAT.COM

 

 

 

 

2015

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Diane CAHUZAC responsable de la biologie à la Santé publie un roman érotique
Posté par: admin le 03 janvier

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Le livre est publié chez Robert LAFFONT, c'est bien d'avoir des relations...

La biologie, ça enrichit le mari et les copains de papa, et ça donne des idées...

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2015

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Tous nos voeux et de l'espérance
Posté par: admin le 03 janvier

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2014 fut une année terrible pour notre profession.

Tout ce que nous dénonçons depuis le début se révéla en plein jour et  fut porté au paroxysme: pillage éhonté, groupes financiers passant au delà des règles, collusion politico- financière notoire.

2015 sera certainement une année de conflits mais forcément aussi de discussions.

Cette nouvelle année débute par la  révolte les médecins contre une loi construite  comme la réforme de la biologie avec le prétexte-paravent  du tiers payant pour faire passer des  contraintes visant  à faire disparaître le système libéral.

A cela il faut ajouter une  faillite  économique faisant craindre le pire sur nos entreprises: plusieurs spécialistes annoncent des mesures dramatiques si la situation s'aggrave encore.

Dans ces conditions, il nous faudrait continuer comme si se rien n'était  et se soumettre à la folie d'une réforme qui apparait comme un véritable fiasco humain et sanitaire.

Notre syndicat, a vu juste depuis le début.

Il va falloir inévitablement revoir cette réforme  devant la catastrophe qu'elle engendre, ainsi que  la situation économique qui va rendre impossible toute évolution.

Nous aurons un rôle à jouer dans ces discussions ,la justesse de nos vues depuis le début contre vents et marées, sera notre meilleur argument pour être entendus sur deux points essentiels d'abord une alternative à l'accréditation et des contrats de collaboration entre petites structures de atille humaine pour maintenir service et emplois de proximité.

2015

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Le syndicat BIOPRAT solidaire de la grève des médecins
Posté par: admin le 26 décembre

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Le syndicat BIOPRAT réaffirme sa solidarité totale  avec la grève des médecins.

Au delà de la revendication tarifaire exclusive, trop souvent mise en avant par les médias, c'est la défense du  maintien  de l'humanité de la médecine libérale et de son service de proximité qui sont menacés par des contraintes  administratives absurdes venues de toutes parts.

L'obligation du tiers payant ne fera que rendre l'exercice au quotidien encore plus difficile, avec entre autres une gestion coûteuse, devalorisant l'acte médical transformé en  produit industriel de consommation ce qui paradoxalement abourira à une augmentation des dépenses de santé.

Les biologistes sont hélas trop bien placés pour voir les effets désastreux de cette politique, car ils sont touchés par une réforme ayants les mêmes inspirations, dont ils ne peuvent que confirmer  les conséquences  désastreuses, et approuver la justesse de cette grève.

 

2014

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1.7 Milliard d'économies pour la CNAM, mais là point de mesures? ( Le FIGARO)
Posté par: admin le 26 décembre

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Assurance maladie: des pistes d'économies


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Un rapport officiel de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale des finances (IGF), dévoilé par Les Echos, propose des pistes d'économies sur l'assurance maladie obligatoire et complémentaire. 
Le document suggère notamment de réduire le nombre d'organismes qui gèrent les différents régimes en confiant par exemple la gestion des fonctionnaires à la Cnam. Le rapport évoque des possibilités d'économies sur les coûts de gestion de l'assurance maladie qui "se chiffrent à plus de 1,7 milliard d'euros annuels d'ici à 2020".
Les auteurs de ce rapport soulignent que la gestion de l'assurance maladie et complémentaire a coûté 12,5 mds d'euros en 2011 aux collectivités. Ils relèvent qu'à l'heure actuelle, 86 opérateurs gèrent 14 régimes obligatoires d'assurance maladie et notent que pour les complémentaires, "l'éclatement du secteur" est "plus important encore" avec "plusieurs centaines d'organismes" (683 à fin 2011).
Interrogé sur cette idée d'un transfert de la gestion de l'assurance maladie obligatoire des fonctionnaires à la Cnam, l'entourage de la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a indiqué qu'il n'y avait "pas de décision en ce sens" en préparation.

 

 

2014

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QEG de Monsieur le député Joel GIRAUD
Posté par: admin le 19 décembre

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2014

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Ne bousculons pas trop les sociétés d'autoroutes ( les échos)
Posté par: admin le 17 décembre

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Un accord secret et antageux avec un lobby

qui se défend becs et ongles,

mais quel mépris dans les négociations tarifaires

avec les professions de santé!

 

L’accord secret du gouvernement avec les concessionnaires pour une hausse des péages

MYRIAM CHAUVOT / JOURNALISTE ET LIONEL STEINMANN / JOURNALISTE | LE 17/12 À 06:00, MIS À JOUR À 11:51
  • En cas dénonciation l'accord l'Etat, concessionnaires attaqueraient contentieux.

    En cas de dénonciation de l'accord par l'Etat, les concessionnaires attaqueraient au contentieux. - Photo Laurent Grandguillot/REA

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L’Etat a convenu en 2013 avec les sociétés d’autoroutes une hausse des péages de 1,5 % pour compenser l’augmentation de la redevance domaniale.

 
ARTICLE(S) ASSOCIÉ(S)

Voilà un accord que l’Etat garde secret depuis plus d’un an, et pour cause : c’est une bombe politique. Alors que la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal dit réclamer un gel des tarifs pour 2015, un protocole paraphé il y a un an prévoit une hausse des péages de 1,5 %, ­étalée sur la période 2015-2018, qui s’ajouterait aux hausses annuelles classiques…

Tout part de la décision du gouvernement, fin 2012, d’imposer aux concessionnaires autoroutiers une augmentation de 50 % de la redevance domaniale, une taxe dont les sociétés concernées s’acquittent en contrepartie de l’occupation du domaine public. Le rendement annuel de cette taxe est porté de 200 à 300 millions d’euros.

 
 

Mais, fin 2012, les concessionnaires ne se laissent pas faire. Ils font valoir, contrats à l’appui, que cette augmentation de la fiscalité doit être compensée. S’ensuivent plusieurs mois de discussions tendues, parallèlement aux négociations sur le plan de relance autoroutier. Les deux sujets finissent par faire l’objet d’un deal global en 2013.

Un protocole d’accord est alors paraphé entre les concessionnaires et l’Etat, avec deux volets : la répercussion sur les péages de la hausse de la redevance domaniale, et le plan de relance autoroutier, soit 3,2 milliards d’euros de travaux à la charge des concessionnaires, en échange d’une prolongation de trois ans en moyenne des concessions.

Le plan de relance nécessitait le feu vert de Bruxelles pour que le protocole puisse être officiellement signé. Un feu vert obtenu en octobre dernier. Dès lors, plus rien n’empêche une signature officielle. D’autant que les concessionnaires ont déjà décaissé cette année, pour la première fois, une redevance majorée de 50 %. Ils attendent donc la compensation promise. Selon le protocole, elle doit prendre la forme d’une hausse des tarifs lissée sur la période 2015-2018, dont une hausse de 0,5 % dès février 2015.

Marche arrière impossible

L’ennui, pour le gouvernement, c’est que depuis cet accord, resté secret mais validé par le Conseil d’Etat, il a lui-même suscité une polémique sur le niveau des péages et des profits des concessionnaires, qui rend désormais toute hausse des péages politiquement désastreuse. Il doit donc sortir de cette impasse en renégociant le protocole, dans le cadre d’un accord plus global sur les profits des concessionnaires (lire ci-dessus). Et il faut y parvenir rapidement car les péages sont révisés tous les ans au 1er février.

L’Etat ne peut revenir unilatéralement sur l’accord, les concessionnaires attaqueraient au contentieux. Ils n’ont pas le choix : renoncer aux clauses de compensation prévues par les contrats serait une atteinte à l’intérêt social de l’entreprise, avec le risque de poursuites de la part des actionnaires.

En attendant, les gesticulations politiques se multiplient. Il y a quelques jours, le traditionnel courrier de l’administration notifiant chaque année au Comité des usagers l’augmentation annuelle des péages calculée par ses soins a été présenté par Ségolène Royal comme une proposition des concessionnaires contre laquelle elle s’insurgeait. Alors même que les concessionnaires n’avaient même pas été notifiés du courrier, ont-ils amèrement ­souligné, et que la formule de calcul est contractuelle… 

 
Nouvel appel des députés à dénoncer les concessions autoroutières

Le rapporteur de la mission parlementaire sur les autoroutes, le député PS Jean-Paul Chanteguet, persiste et signe : il demande à l’Etat de dénoncer les contrats en cours avec les concessionnaires, et ce avant la fin de l’année, pour « motif d’intérêt général ». Une proposition –pluôt radicale– qui avait été dévoilée le 15 mai dernier et confirmée le 19 novembre , en avant-première de la remise du rapport de la mission parlementaire ce mercredi. Début décembre, 152 députés avaient en outre écrit au Premier ministre , Manuel Valls, pour appuyer cette idée et demander à ce que l’Etat rachète de façon anticipée les concessions d’autoroute. Ce mercredi, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a souhaité que le Parlement débatte de cette question « avant toute décision du gouvernement ».


LISEZ L'ARTICLE EN LIGNE EN CLIQUANT ICI

2014

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LABCO fait condamner l'ordre des pharmaciens
Posté par: admin le 12 décembre

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Suite à une plainte de LABCO en 2007, l'orde des pharmaciens est condamné à verser une amende de 4.75 millions d'euros.

Cette nouvelle éffarante montre le pouvoir de l'argent et de la collusions politico financière autour de LABCO dont les pressions sont à l'origine de la réforme de la biologie  et de la mise en vente de cette profession.

N'oublions pas que le gendre de jérome CAHUZAC travaille pour LABCO.

cliquez ici pour lire

 

DIFFUSEZ CETTE INFORMATION SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ET MÉDIAS,

 

 POUR DÉNONCER LE POUVOIR DESTRUCTEUR DE CETTE

 

SOCIÉTÉ FINANCIÈRE QUI PASSE SON TEMPS À BRUXELLES

 

  POUR INTRIGUER ET QUI  A RÉUSSI À FAIRE PASSER  

 

VIA SES RÉSEAUX D'INFLUENCE UNE REFORME POUR RACHETER

  

TOUTE UNE  UNE PROFESSION ET DÉTRUIRE EMPLOIS ET ENTREPRISES.

 

 

L'amende infligée à l'Ordre des pharmaciens par la Commission européenne confirmée

PAR ALFREDO ALLEGRA | LEXTIMES.FR | 10 DÉCEMBRE 2014 18:20

Le tribunal de l'Union européenne a confirmé que l’Ordre national des pharmaciens français a restreint la concurrence sur le marché des analyses de biologie médicale mais a néanmoins ramené l’amende que lui avait infligé la Commission européenne de 5 à 4,75 millions d’euros.

L’Ordre national des pharmaciens (ONP) est un ordre professionnel auquel l’État a délégué, entre autres, la mission de contribuer à promouvoir la santé publique et la qualité des soins, notamment la sécurité des actes professionnels. En France, la biologie médicale est exercée principalement par des pharmaciens, ce qui explique le rôle prépondérant de l’ONP dans ce secteur. Les analyses de biologie médicale ne peuvent être effectuées que dans les laboratoires d’analyses de biologie médicale.

Labco, un groupe européen de laboratoires actif en France et dans plusieurs autres pays européens, a déposé plainte en 2007 auprès de la Commission à la suite de décisions prises par l’ONP pour freiner son développement et de limiter sa capacité à concurrencer d’autres laboratoires sur le marché des analyses de biologie médicale. À l’issue de la procédure, la Commission a considéré que l’Ordre avait effectivement « restreint la concurrence en empêchant des groupes de laboratoires de se développer et en tentant d’imposer un prix minimal sur le marché français des analyses de biologie médicale » et l'a condamné à une amende de cinq millions d’euros.

Mécontent, l'ONP a saisi le tribunal d'un recours sollicitant l'annulation de la décision ou une diminution de l’amende et c'est ce qu'a fait le tribunal en la ramenant de 5 à 4,75 millions d’euros. En réponse à l’argument selon lequel l’action de l’Ordre était celle d’une autorité publique échappant aux règles de concurrence et était justifiée par la protection de la santé publique, le tribunal relève que, s’il est vrai qu’une activité qui se rattache à l’exercice de prérogatives de puissance publique échappe à l’application des règles de concurrence(1), l’Ordre, au cas particulier, « ne dispose pas de pouvoirs réglementaires et regroupe des pharmaciens dont certains au moins exercent une activité économique et peuvent être qualifiés d’entreprises ».

Le tribunal souligne, à cet égard, que s’agissant des comportements reprochés, l’Ordre ne pouvait prétendre agir « comme une extension du pouvoir des autorités publiques et n’était pas habilité à étendre le champ de protection légale en vue de protéger l’intérêt d’un groupe », le législateur national ayant tracé « les limites de la protection offerte et laissé la possibilité d’une certaine concurrence » et en conclut que les comportements restrictifs de l’Ordre visés par la Commission « relèvent bien des règles de concurrence de l’Union ».

S’agissant plus précisément du comportement visant à empêcher les groupes de laboratoires de se développer en France, le tribunal estime que la Commission a correctement analysé le caractère restrictif des différentes mesures adoptées par l’Ordre qui, dans le but de diminuer le risque concurrentiel que constitue le développement de groupes de laboratoires pour les nombreux petits laboratoires actifs sur le marché, a essayé d’entraver, par divers moyens, la participation de groupes au capital des laboratoires, relevant que l’Ordre a systématiquement choisi « d’imposer l’interprétation de la loi la plus défavorable à l’ouverture du marché aux groupes de laboratoires et s’est opposé à des constructions juridiques pourtant conformes à la loi ».

Ce faisant, l’Ordre a méconnu, juge le tribunal, la législation française en exigeant la communication de certains documents ou en subordonnant la prise d’effet des modifications structurelles des sociétés exploitant des laboratoires à l’obtention d’arrêtés préfectoraux et à une inscription au tableau de l’ordre. « En entravant les activités économiques des professionnels actifs sur le marché ou en empêchant les capitaux extérieurs d’investir sur le marché », l’Ordre a limité ou contrôlé la production, le développement technique et les investissements.

Quant à la politique de prix minimal pratiquée par l’Ordre, le tribunal confirme l’analyse de la Commission selon laquelle le comportement de l’Ordre a eu pour objet d’imposer un prix minimal de marché en interdisant, à compter de 2005, l’octroi de ristournes par les laboratoires au-delà d’un plafond de 10 %, estimant que la Commission a correctement interprété le cadre légal applicable, celui-ci permettant bien aux laboratoires, contrairement aux règles imposées par l’Ordre, d’octroyer librement des réductions sur le prix des services d’analyse de biologie médicale dans le cadre de conventions ou contrats de collaboration conclus entre les laboratoires ou avec des établissements hospitaliers. À l’instar de la Commission, le tribunal constate que le comportement de l’Ordre en matière de ristournes ne relève pas d’une simple application de la loi, l’Ordre ayant dépassé à plusieurs reprises les limites de sa mission légale pour imposer sa propre interprétation économique de la loi.

Le tribunal souligne que la Commission s’est basée sur des preuves documentaires suffisantes pour conclure à l’existence d’une infraction par objet consistant en un accord horizontal sur les prix, ces preuves démontrant en effet que l’Ordre a fixé, pour les acteurs du marché, un niveau maximal de ristournes de 10 % par rapport au prix de remboursement conventionnel, alors que la loi autorisait les laboratoires à pratiquer des prix inférieurs.

Bien que confirmant la décision de la Commission en tous points, le tribunal ramène néanmoins l’amende infligée de 5 à 4,75 millions d’euros en retenant l’existence d’une circulaire qui a pu laisser penser à l’Ordre qu’un agrément préfectoral était nécessaire dans certains cas de modifications structurelles des sociétés exploitant des laboratoires, la Commission aurait dû, concède-t-il, reconnaître « l’existence d’une circonstance atténuante à ce sujet », étant précisé que cette erreur de la Commission ne concerne qu’un aspect particulier du comportement de l’Ordre visant à empêcher le développement des groupes de laboratoires. C'est ainsi que le tribunal estime qu’une réduction de 250 000 euros de l’amende est tout-à-fait appropriée.
________________
(1) CJUE, 19 févr. 2002, n° C-309/99, Wouters et a. 
(2) TUE, 10 déc. 2014, n° T-90/11, Ordre national des pharmaciens et a. c/ Commission européenne.
2014

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Mais qu'avait donc fumé la députée?
Posté par: admin le 10 décembre

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C'est exactement la même attitude effarante, la négation d'une réalité catastrophique devant des preuves incontestables comme des rapports d'audits  financiers, que nous avons rencontrée chez certains élus lorque nous leur avons prouvé les dangers de la réforme de la biologie...

Parfois  leur réaction  était limite  violente devant les preuves pourtant incontestables et fallait voir comment ils ne se génaient pas pour  les réfuter!

Cela transpirait le lobbying puissant des laboratoires financiers qui étaient passés avant, exactement comme cette députée à propos du tabac.

 Elise  LUCET es-tu là pour dénoncer le scandale de la réforme de la biologie?

lire l'article en ligne avec la vidéo

 

Le présentateur du Magazine de la santé demandait à la députée de l'Aisne "[son] avis sur ces députés qui ont déposé des amendements et qui ont fini par faire geler la hausse du prix du tabac ?" (voir encadré)

Les députés ont adopté vendredi 5 décembre au soir, dans le cadre du projet de budget rectificatif 2014, un amendement de deux députés socialistes modifiant le calcul de la fiscalité des produits du tabac qui se traduira par un gel des prix des cigarettes entre 2014 et 2015.

Le 1er décembre, une vingtaine d'amendements destinés à empêcher la hausse des taxes sur les cigarettes,identiques au mot près, avaient été déposés par des députés socialistes (Jean-Louis Dumont, Razzy Hammadi), radicaux (Jérôme Lambert), UDI (Charles de Courson, Maurice Leroy) et UMP (Eric Woerth, Olivier Dassault, Claude Goasguen).

(Source : AFP et JDD)

Réponse alambiquée de Marie-Françoise Bechtel : "Je vais vous dire quelque chose de très politiquement incorrect. Personnellement, j'ai toujours eu certains doutes quand j'entends qu'une vraie politique publique, la politique anti-tabagique bien entendue, dont nul ne conteste l'opportunité – qu'une grande politique publique s'appuie parfois sur un certain nombre de données qui ne me semblent pas faciles… à avérer, si vous me passez l'expression."

Marina Carrère d'Encausse, croyant que la députée interrogel'efficacité des mesures financières sur la baisse de consommation de cigarettes, l'invite à préciser : "Sur l'augmentation du prix du tabac ?"

Réponse proprement effarante de la députée : "Non, mais la causalité entre la mortalité et le tabac, personnellement, m'a toujours laissée un petit peu sceptique, je vous le dit franchement."

C'est-à-dire ?

Michel Cymes ne peut que la relancer : "C'est-à-dire ?" Marie-Françoise Bechtel développe son raisonnement : "Mais, beaucoup de choses interviennent dans la mortalité, enfin dans la mort, ou dans le décès de quelqu'un. Alors on vient de privilégier le tabac…"

Marina Carrère d'Encausse l'interrompt : "Mais enfin, les cancers du poumon sont quand même pour beaucoup, majoritairement, liés au tabac…"

"Oui, bien sûr", concède Marie-Françoise Bechtel, "certainement, même. Mais on compte beaucoup d'autres choses, me semble-t-il, beaucoup d'autres données, qui interfèrent entre elles. Une vie, c'est quelque chose qui – il me semble, je ne suis pas médecin – il me semble que c'est un ensemble de données qui en privilégient une parce qu'on a une certaine politique, une certaine ligne, on risque de rater un certain nombre de problèmes."

Michel Cymes rebondit sur "l'appel à l'ignorance" (je ne suis pas médecin !) de son interlocutrice :

"Alors juste pour vous dire, nous qui sommes médecins et qui lisons les études scientifiques, toutes les études scientifiques prouvent que le tabac a une action non seulement sur les poumons, sur le cancer du poumon, mais aussi sur les maladies cardiovasculaires, qui sont responsables de quand même beaucoup de morts…"

Isoler les facteurs de risque, mission impossible ?

"J'entends bien cela", continue la députée, "mais il y a aussi dans la société beaucoup de choses qui sont causes de beaucoup de choses…"

Marina Carrère d'Encausse : "Oui mais on lutte contre la consommation de produits alcoolisés, on lutte contre différents facteurs…"

"C'est certain", concède Marie-Françoise Bechtel. "Mais… Il y a quand même dans le tabac un effet évasion et j'entendais l'autre jour – je crois que c'était le directeur de l'Inserm, il y a de longues années – qui disait « mais, la vie est angoissante il est normal qu'il y ait un comportement de fuite ». Ce qu'il ne faut pas, c'est qu'un comportement de fuite devienne un immense problème de santé publique, j'en conviens. Mais qu'on ait une attitude un peu… caporalisante… vis à vis de cette question…"

La présentatrice observe que l'"on n'interdit pas l'usage du tabac", mais que l'"on essaie d'éviter que les jeunes commencent à fumer."

"Il y a une mentalité d'ensemble…", débute la députée entre les deux phrases. Sur l'argument de la sensibilisation des jeunes, elle conclut : "Et malheureusement c'est un échec, il faut se demander pourquoi."

"Vous avez voté quoi, sur ces amendements ?" demande Michel Cymes. "Je n'étais pas là ce jour là", conclut la députée de l'Aisne.

Soixante ans de preuves accumulées

La rédaction d'Allodocteurs.fr se joint aux présentateurs de l'émission pour apprendre à l'élue que le caractère cancérogène du tabac est avéré depuis 60 ans. Depuis lors, les études épidémiologiques n'ont cessé de préciser les chiffres, ou d'identifier de nouvelles maladies dont le risque d'apparition est très significativement augmenté par le tabagisme. Parallèlement, soixante années de recherches n'ont cessé de révéler, d'analyser et de préciser les mécanismes par lesquels ces maladies sont directement provoquées par les molécules inhalées par les fumeurs.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le tabagisme est la cause directe de plus de 5,4 millions de décès chaque année dans le monde (plus de 60.000 en France).

Contrairement à ce que semble penser la députée, les études épidémiologiques sont conçues pour isoler les différents facteurs environnementaux étudiés. Les chercheurs n'ignorent pas que "beaucoup [de données] interfèrent entre elles". En prenant en compte de très nombreux aspects de la vie des individus qu'elles comparent (âge, catégorie socio-professionnel, lieu de vie, prédispositions génétiques), elles aboutissent à des conclusions nettes(1). Par exemple, le fait d'être fumeur est associé un risque au moins multiplié par cinq de développer un cancer de la bouche. Les risques de cancer du pancréas, du rein, sont - au bas mot - doublés. On pourrait continuer pour les cancers du sein, de l'estomac ou de la vessie… Le risque d'infarctus du myocarde est, pour sa part, triplé.

Si la causalité entre la mortalité et le tabac a "toujours laissé un petit peu sceptique" Marie-Françoise Bechtel, c'est qu'elle n'a pas pris la peine de jeter un coup d'œil à plus d'un demi-siècle de preuves formelles, accumulées patiemment par des milliers de chercheurs indépendants de par le monde, sur cette question.

Quant à celle des effets de la hausse du prix du tabac sur la consommation, nous renvoyons l'élue (et ses confrères) aux méta-analyses les plus récentes, dont les conclusions sont sans appel : "les augmentations significatives des taxes sur le tabac constituent une stratégie très efficace de lutte contre le tabagisme et conduisent à des améliorations significatives dans la santé publiqueL'impact positif sur la santé est encore plus grand quand une partie des recettes générées par la hausse des taxes sur le tabac sont utilisées pour soutenir la lutte antitabac [et/ou des actions sanitaires]."

S'exprimant publiquement sur une question de santé publique majeur, la députée semble ne pas avoir sollicité le moindre avis d'un membre de la communauté scientifique ou médicale. Surprenant.

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(1) L'étude qui a jeté le feu au poudre au début des années 1950 concernait d'ailleurs exclusivement des médecins nord-américains.

 

2014

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100 % collusion pur fric pour l’assurance qualité des comptes bancaires
Posté par: admin le 06 décembre

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Voici un article de 2011 de APM news

 

cliquez ici pour lire

2014

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Pressions et racket du COFRAC: ça suffit!
Posté par: admin le 05 décembre

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AUCUNE AUTRE PROFESSION DE SANTÉ N’EST SOUMISE À DE TELLES CONTRAINTES, DITES-LE AVEC NOUS : ÇA SUFFIT !!

AIDEZ-NOUS A LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME ALTERNATIF INDÉPENDANT ADAPTE AUX MOYENS DE LA PROFESSION

 

 

  • LE CHOC DE SIMPLIFICATION : PAS POUR LES LABORATOIRES ?

 À l’heure du « choc de simplification » et de l’allègement des normes et des couts  pour les entreprises, voulues par le gouvernement, pour les Laboratoires de biologie médicale, qui sont aussi des PME, on fait exactement le contraire, avec l’accréditation obligatoire par le COFRAC nous faisant oublier notre mission première : LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS !

 

  • LA QUALITÉ OUI, LE RACKET NON !!

Pour preuve : les prix du COFRAC sont incontrôlés, les factures s’accumulent pour n’importe quel prétexte (constitution du dossier, convention, audit, extension de portée)

Un simple courrier ou échange de mail vous est facturé plus de 1000 euros, un audit plus de 10 000.

Et si demain le COFRAC double ses prix ? Nous n’aurions rien à dire !

 

  • LA QUALITÉ OUI, LA CORRUPTION NON !!

Les frais d’hébergement, de transport et de nourriture des auditeurs sont à notre charge, ouvrant la porte à la corruption et aux conflits d’intérêts, sans oublier les auditeurs indélicats qui « se rincent sur votre dos ».

 

  • LA QUALITÉ OUI, L’INCOMPÉTENCE NON !!

Les évaluations et les exigences et donc les écarts sont totalement dépendants des auditeurs sans aucune harmonisation entre eux, l’un dit blanc, l’autre dit noir la fois suivante !

 

  • LA QUALITÉ OUI, LA DÉBILITÉ NON !!

Ils font contrôler les sondes qui étalonnent les sondes qui contrôlent… Nos frigos !!!

Ils pondent des notes de simplification incompréhensibles !!

Ils font valider et re contrôler des appareils et réactifs marqués CE donc déjà passés par des normes sévères, nous font rempli des fiches de 6 pages pour chaque paramètre !

 

  • LA QUALITÉ OUI, LA DICTATURE  NON !!

Le COFRAC se permet de légiférer en lieu et place des députés (notes de doctrine !!), il met la pression sur les biologistes en avançant d’un an les dates de dépôt des dossiers pour que les fermetures et les ventes s’accélèrent : est-il en service commandé ?

De plus, ils mettent plusieurs mois à répondre à vos questions, quand ils répondent, et nous devons toujours leur répondre sous 15 jours sous peine de suspension de l’accréditation.

 

  • LA QUALITÉ OUI, L’INCOHÉRENCE NON !!

Enfin, pendant que nous croulons sous ces normes pour avoir le droit de continuer à exercer notre métier, d’autres vont nous le prendre en réalisant des analyses (TROD ou tests rapides d’orientation diagnostique) dans leurs arrière-boutiques sans aucune formation ni embryon d’assurance qualité ou d’accréditation.

Une fois de plus, nous vous demandons d’alerter députés et sénateurs en adressant copie de ce fax.

Si vous êtes harcelés par le COFRAC ou dans le cadre de votre travail par les pressions de l’accréditation (auditeurs, DRH, qualiticiens) n’hésitez pas à nous apporter votre témoignage, formulaire sur notre site « pressions cofrac » ou mail sbioprat@gmail.com

www.bioprat.com

2014

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Lettre ouverte de l'UFML à représentation nationale.
Posté par: admin le 27 novembre

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Lettre ouverte de l'UFML à représentation nationale


4 phases : 


1) Diffusion de la lettre ouverte à presse
2 )Envois de la lettre à tous les Sénateurs, sénatrices, Député(e)s, Maires
3)Renvois aux mêmes responsables avec questions
4 )Publications des réponses

27 novembre 2014

Mesdames, Messieurs les Sénateurs,
Mesdames, Messieurs les Députés,
Mesdames, Messieurs les Maires,

Vous avez été élus au suffrage universel ou par les grands électeurs, quelle que soit votre fonction, vous représentez vos concitoyens. Issus de la république, vous êtes garants de son fonctionnement, de sa protection et responsable de la cohésion sociale. C’est à ce titre que l’UFML s’adresse à vous.
Il est des moments de rupture, dans une nation, où les choix politiques peuvent amener un bouleversement du modèle sociétal jusque-là établi. Des moments où tous les représentants du peuple se doivent de se prononcer en leur âme et conscience, face au possible changement. Le projet de loi de santé, porté par Mme Marisol Touraine, ministre de la Santé et des affaires sociales, est de ces moments.

Le projet de loi de santé propose de transformer notre modèle sanitaire fondé sur la liberté et l’indépendance de ses médecins, dans le respect de l’obligation de moyen, et d’une pratique s’appuyant sur les dernières données acquises de la science et du code de déontologie, par une médecine d’état, ou la puissance publique décide de tout :
• L’article L. 1411-1 (CSP) : « La Nation définit sa politique de santé afin de garantir le droit à la protection de la santé de chacun. » Le projet de Loi précise : « La politique de santé relève de la responsabilité de l’État. ». Auparavant le texte précisait : « L'évaluation de cette politique relève de la responsabilité de l'État. »

Le projet de loi santé élabore une étatisation du soin, ou les ARS, relais de l’État construisent le système sanitaire, où les médecins dépendent des orientations du financeur, également organisateur des pratiques et des soins : 
• Art. L. 1411-2. : « Les organismes gestionnaires des régimes d'assurance maladie concourent à la réalisation des objectifs de la politique de santé… Ils poursuivent les objectifs définis par l’État et déclinés par les agences régionales de santé, visant à la continuité, à la coordination et à la qualité des soins offerts aux assurés, ainsi qu'à la répartition territoriale homogène de cette offre. »

Faut-il vous rappeler que l’indépendance de vos médecins et leur liberté de pratique sont garantes de la protection des droits les plus élémentaires de vos concitoyens à bénéficier de la médecine et des soins dont leur état relève ?

Assujettir le médecin, prescripteur en acte comme en traitement, au financeur, au sein du tiers payant généralisé ouvre grand la porte aux dérives les plus dangereuses, dans un contexte économique difficile et au sein d’une enveloppe contrainte assortie d’un ONDAM prévu régulièrement dégressif.

Donner priorité à l’intérêt économique sur l’intérêt sanitaire, c’est construire une médecine où l’intérêt collectif prime sur l’intérêt individuel, alors même que tout doit être fait pour que l’intérêt de chacun prime sur l’intérêt collectif.
Le projet de loi de santé fait pourtant ce choix, et lie l’art médical aux décisions politiques du moment.

Le secret médical, pilier de l’éthique médicale, se voit effondré par la création d’un Dossier médical national partagé aux données médicales et administratives sous contrôle de l’assurance maladie. Le patient n’est plus propriétaire de son histoire au sein d’un modèle où son accord est seul présent au départ du transfert de ses données et jamais plus à chaque étape de leur utilisation par telle ou telle équipe.

À la menace d’une médecine assujettie à d’autres intérêts que le soin, s’ajoute donc celle de la fin du secret médical dans son modèle hippocratique que l’accès de sociétés financières privées aux données du Système national d'information inter-régimes de l'Assurance maladie (SNIIRAM) renforce de manière dramatique.

Le projet de loi santé modifie le modèle hospitalier Français. Il lie les établissements public ou privé aux décisions des ARS en matière d’implantation, de fermeture, de regroupement, d’organisation des services et des équipes hospitalières.
Il crée un service public hospitalier auquel peuvent prétendre les seuls établissements hospitaliers dont tous les médecins exercent en Secteur 1, et de fait, menace l’existence même de pans entiers de la pratique médicale qui participent à l’excellence de la médecine française du fait de l’existence d’honoraires complémentaires, face au déremboursement organisé par des années de blocage tarifaire.
Le projet de loi santé change définitivement le modèle hospitalier français fondé sur l’existence de deux secteurs d’hospitalisations pour un modèle unique, du fait de l’impossibilité organisée pour les cliniques privées de participer au service public hospitalier. C’est pour le patient la fin du libre choix de son secteur d’hospitalisation.

Médecine assujettie à l’État et au financeur organisateur du soin, atteinte au secret médical, mise sous tutelle administrative, financière et médicale des hôpitaux, perte du libre choix de son secteur d’hospitalisation, le projet de loi santé est, de fait, un projet de loi de rupture sociétale. Il entraîne donc votre responsabilité et nécessite votre plus grande attention afin de vous prononcer en conscience devant vos concitoyens.

C’est pour cela que, dans le courant des mois de décembre et de janvier l’UFML vous demandera de vous prononcer par écrit et de façon publique pour ou contre la loi de santé.

Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes sincères salutations.


Jérôme Marty,
Président de l’UFML

Lettre ouverte de l'UFML à représentation nationale.
4 phases : 
1 diffusion de la lettre ouverte à presse
2 Envois de la lettre à tous les Sénateurs, sénatrices, Député(e)s, Maires
3 Renvois aux mêmes responsables avec questions
4 Publications des réponses

27 novembre 2014

Mesdames, Messieurs les Sénateurs,
Mesdames, Messieurs les Députés,
Mesdames, Messieurs les Maires,

Vous avez été élus au suffrage universel ou par les grands électeurs, quelle que soit votre fonction, vous représentez vos concitoyens. Issus de la république, vous êtes garants de son fonctionnement, de sa protection et responsable de la cohésion sociale. C’est à ce titre que l’UFML s’adresse à vous.
Il est des moments de rupture, dans une nation, où les choix politiques peuvent amener un bouleversement du modèle sociétal jusque-là établi. Des moments où tous les représentants du peuple se doivent de se prononcer en leur âme et conscience, face au possible changement. Le projet de loi de santé, porté par Mme Marisol Touraine, ministre de la Santé et des affaires sociales, est de ces moments.

Le projet de loi de santé propose de transformer notre modèle sanitaire fondé sur la liberté et l’indépendance de ses médecins, dans le respect de l’obligation de moyen, et d’une pratique s’appuyant sur les dernières données acquises de la science et du code de déontologie, par une médecine d’état, ou la puissance publique décide de tout :
• L’article L. 1411-1 (CSP) : « La Nation définit sa politique de santé afin de garantir le droit à la protection de la santé de chacun. » Le projet de Loi précise : « La politique de santé relève de la responsabilité de l’État. ». Auparavant le texte précisait : « L'évaluation de cette politique relève de la responsabilité de l'État. »

Le projet de loi santé élabore une étatisation du soin, ou les ARS, relais de l’État construisent le système sanitaire, où les médecins dépendent des orientations du financeur, également organisateur des pratiques et des soins : 
• Art. L. 1411-2. : « Les organismes gestionnaires des régimes d'assurance maladie concourent à la réalisation des objectifs de la politique de santé… Ils poursuivent les objectifs définis par l’État et déclinés par les agences régionales de santé, visant à la continuité, à la coordination et à la qualité des soins offerts aux assurés, ainsi qu'à la répartition territoriale homogène de cette offre. »

Faut-il vous rappeler que l’indépendance de vos médecins et leur liberté de pratique sont garantes de la protection des droits les plus élémentaires de vos concitoyens à bénéficier de la médecine et des soins dont leur état relève ?

Assujettir le médecin, prescripteur en acte comme en traitement, au financeur, au sein du tiers payant généralisé ouvre grand la porte aux dérives les plus dangereuses, dans un contexte économique difficile et au sein d’une enveloppe contrainte assortie d’un ONDAM prévu régulièrement dégressif.

Donner priorité à l’intérêt économique sur l’intérêt sanitaire, c’est construire une médecine où l’intérêt collectif prime sur l’intérêt individuel, alors même que tout doit être fait pour que l’intérêt de chacun prime sur l’intérêt collectif.
Le projet de loi de santé fait pourtant ce choix, et lie l’art médical aux décisions politiques du moment.

Le secret médical, pilier de l’éthique médicale, se voit effondré par la création d’un Dossier médical national partagé aux données médicales et administratives sous contrôle de l’assurance maladie. Le patient n’est plus propriétaire de son histoire au sein d’un modèle où son accord est seul présent au départ du transfert de ses données et jamais plus à chaque étape de leur utilisation par telle ou telle équipe. 

À la menace d’une médecine assujettie à d’autres intérêts que le soin, s’ajoute donc celle de la fin du secret médical dans son modèle hippocratique que l’accès de sociétés financières privées aux données du Système national d'information inter-régimes de l'Assurance maladie (SNIIRAM) renforce de manière dramatique.

Le projet de loi santé modifie le modèle hospitalier Français. Il lie les établissements public ou privé aux décisions des ARS en matière d’implantation, de fermeture, de regroupement, d’organisation des services et des équipes hospitalières.
Il crée un service public hospitalier auquel peuvent prétendre les seuls établissements hospitaliers dont tous les médecins exercent en Secteur 1, et de fait, menace l’existence même de pans entiers de la pratique médicale qui participent à l’excellence de la médecine française du fait de l’existence d’honoraires complémentaires, face au déremboursement organisé par des années de blocage tarifaire.
Le projet de loi santé change définitivement le modèle hospitalier français fondé sur l’existence de deux secteurs d’hospitalisations pour un modèle unique, du fait de l’impossibilité organisée pour les cliniques privées de participer au service public hospitalier. C’est pour le patient la fin du libre choix de son secteur d’hospitalisation.

Médecine assujettie à l’État et au financeur organisateur du soin, atteinte au secret médical, mise sous tutelle administrative, financière et médicale des hôpitaux, perte du libre choix de son secteur d’hospitalisation, le projet de loi santé est, de fait, un projet de loi de rupture sociétale. Il entraîne donc votre responsabilité et nécessite votre plus grande attention afin de vous prononcer en conscience devant vos concitoyens.

C’est pour cela que, dans le courant des mois de décembre et de janvier l’UFML vous demandera de vous prononcer par écrit et de façon publique pour ou contre la loi de santé.

Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes sincères salutations.

 
Jérôme Marty,
Président de l’UFML
2014

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réponse du député Gilles SAVARY
Posté par: admin le 26 novembre

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2014

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Le rapport de KPMG contredit la Ministre de la santé sur la biologie
Posté par: admin le 17 novembre

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2014

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Pressions des ARS et du COFRAC
Posté par: admin le 09 novembre

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L’ARS et le COFRAC veulent obliger les laboratoires  à  déposer leurs dossiers au 30/04/2015 afin de passer en force  face à l’opposition à cette réforme.

Pourtant cette date n'est  écrite nulle part.                                                        

Cela  a entraîné un vent de panique chez les biologistes, ce qui est le but recherché, pour accélérer  la mise en vente.

Pendant ce temps là des non-biologistes rachètent en toute légalité et sans contraintes les laboratoires. 

Nous alertons médias et politiques devant cette situation et nous vous invitons à écrire à votre député et sénateur pour dénoncer ces pressions à visée marchande.

N’hésitez-pas à nous faire part, même anonymement sans être inscrit à notre syndicat des pressions que vous subissez en  commentant ce message ou en vous  cliquant sur "pressions du COFRAC" 

 

2014

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Dérégulez les professions de santé pour que les financiers paient leurs impôts ailleurs!
Posté par: admin le 05 novembre

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 Une honte.

 

A l'attention de Monsieur MACRON : dérégulez- les professions de santé,

et vous favorisez les groupes financiers qui paieront leurs impôts...ailleurs.

 

 

Cette étude est celle du groupe d'analyse financière KPNG, groupe  faisant référence dans ce domaine.

Le simple fait que ce groupe extèmement important et réputé  s'interesse au marché de la biologie, prouve l'intention réélle de la réforme et l'ampleur de de ce marché.

Cette étude contredit totalement les propos de la ministre de la Santé et des défenseurs de la réforme qui presentent cette dernière comme une arme contre la financiarisation.

Cliquez ici pour lire version française 

Cliquez ici pour lire  version anglaise ce qui donnera une légère idée du degré de financiarisation offert par la réforme ...

 

Que dit se rapport?

 

Ce rapport extérieur  issu de  KPMG, l’un des plus grands cabinets-conseils financiers, est déjà en lui seul la preuve de l’intention marchande de la réforme de la biologie et la contradiction des arguments des défenseurs de cette réforme qu’ils présentaient   comme  une protection contre les financiers !

 

S’il reconnaît en préambule  les pressions accrues avec détérioration à cause de  l’accréditation obligatoire  fragilisant les petites structures, ce rapport imagine déjà  le  marché de leur rachat    d’où son  titre de «  deuxième vague ».

 

Il  parle de « récolte  de prélèvements », «  bénéfices » « niveau de rentabilité » évoque la piste de la fermeture partielle des laboratoires pour en améliorer la rentabilité !

 

CQFD.

 

À aucun moment il n’évoque la mission sanitaire des laboratoires, le besoin d’horaires larges, la demande des patients et prescripteurs  de disposer de véritables  laboratoires réalisant sur place les analyses.

Ces besoins humains, tout comme le terme de « patient » semblent totalement étrangers à ce rapport imprégné d’un credo mercantile européiste,  présenté comme le modèle à suivre…

Visiblement les rédacteurs de ce rapport semblent à titre personnel ne pas à avoir eu souvent  de besoin de soins médicaux....

Ils ne rendent pas compte de la chance qu'ils ont d'avoir un service  de proximité performant qu'ils détruisent par la promotion d'une reconstruction marchande du système de santé.

Ils ne se rendent pas compte qu'ils mettent ainsi  en danger  leur propre vie et celle des autres, comme  le jour où ils auront besoin d'analyses urgentes, et que le système qu'il ont promu ne leur proposera  qu' un coursier bloqué dans les embouteillages avec leurs tubes dans la glacière, et une secrétaire dépassée par les évènements...

Leur  rapport considère le laboratoire  comme un placement financier, et la biologie médicale passe du stade de la  mission sanitaire à celui d'un outil industriel générateur de rentabilité  dans le contexte favorable de la réforme,   et n’évoque curieusement  que très discrètement les risques encourus par le patient avec ces structures vides, il rappelle simplement la nécessité d’avoir du personnel de qualité…

 

Il  est étonnant qu'un rapport  aussi  poussé, issu d’un organisme de conseil  aussi prestigieux  vantant aux financiers son degré d'analyse fine,  ignore paradoxalement d'évoquer  ce danger mortel  pouvant se retourner contre  les investisseurs...

 

Comme il ignore également  de rappeler que la réforme fuit promue au nom d'économies pour la Sécurité Sociale...

 

2014

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Rapport professions réglementées
Posté par: admin le 04 novembre

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2014

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On peut revenir sur tout
Posté par: admin le 31 octobre

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Vers un retrait de l'amendement sur la taxation des dividendes

Publié le 30-10-2014 à 10h10
Le gouvernement demandera au Parlement de retirer l'amendement qui assujettit les dividendes versés par certaines sociétés à des cotisations sociales, voulu par le groupe socialiste et vivement critiqué par le patronat, a annoncé jeudi le ministre des Finances Michel Sapin. /Photo prise le 26 avril 2014/REUTERS/Dado Ruvic
(c) ReutersLe gouvernement demandera au Parlement de retirer l'amendement qui assujettit les dividendes versés par certaines sociétés à des cotisations sociales, voulu par le groupe socialiste et vivement critiqué par le patronat, a annoncé jeudi le ministre des Finances Michel Sapin. /Photo prise le 26 avril 2014/REUTERS/Dado Ruvic (c) Reuters

PARIS (Reuters) - Le gouvernement demandera au Parlement de retirer l'amendement qui assujettit les dividendes versés par certaines sociétés à des cotisations sociales, voulu par le groupe socialiste et vivement critiqué par le patronat, a annoncé jeudi Michel Sapin.

Le ministre des Finances a en effet estimé que la mesure prévue par cet amendement, incompris selon lui par certains chefs d'entreprises qui y voient "une manière de taxer leurs dividendes de manière générale", nécessitait davantage d'explications.

"Un amendement qui n'est pas compris, c'est un amendement qui est mauvais", a-t-il dit sur RTL.

"Le gouvernement demandera au Parlement (...) de modifier et de retirer cette disposition pour qu'on puisse ensuite s'expliquer, qu'elle soit comprise", a-t-il ajouté.

"Le souhait du gouvernement, c'est que cet amendement soit retiré."

Le Medef a dit voir dans cet amendement une "mesure malsaine" et la CGPME "un nouveau coup" porté aux entrepreneurs.

Le vote de cette mesure par les députés alimente des tensions déjà vives entre le gouvernement et le patronat à propos de l'introduction du compte pénibilité de la réforme des retraites, ainsi que des nouvelles obligations d'information des salariés sur les projets de cession d'entreprises.

Dans un communiqué, le Medef a évoqué une "mesure idéologique sidérante" qui revient à taxer les dividendes comme les salaires alors qu'ils sont par nature instables et dépendants des résultats d'une entreprise.

L'amendement voté en séance publique à l'initiative du rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015 à l'Assemblée nationale, Gérard Bapt, aligne le régime des sociétés anonymes et des sociétés par actions simplifiées sur celui des SARL (sociétés anonymes à responsabilité limitée) en soumettant à cotisations sociales les dividendes perçus par les dirigeants majoritaires non salariés.

 

(Chine Labbé)

2014

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BIOPRAT lance un appel pour une pleine page dans LE MONDE
Posté par: admin le 29 octobre

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Répondez à notre sondage,  nous vous proposons de financer   une  pleine page dans le journal Le Monde contre les mesures MACRON  (comme l’ont fait les avocats)  avec une participation de 200 euros pour chacun, et il faudrait arriver au plus vite à environ 150 donateurs.

2014

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BIOPRAT dénonce l'entrée en Bourse de LABCO, but réel de la réforme ( communiqué)
Posté par: admin le 29 octobre

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communiqué de presse

Mardi 28 Octobre 2014

   

 

 

   
 
 

Le syndicat BIOPRAT dénonce la future entrée en bourse du groupe financier LABCO, lobbyiste notoire de la réforme de la biologie médicale

 
 

Suite à l'annonce de la future cotation en bourse du groupe LABCO, le syndicat BIOPRAT dénonce la financiarisation en cours du secteur de la biologie médicale qui illustre les véritables intention d ‘une réforme donnant toute puissance à un groupe, capable de rachat massif des laboratoires d’analyses, pouvant se comporter comme il l’entend vis-à-vis des lois, à la manière des groupes supra-nationaux.

 

 

Le syndicat considère que l'annonce de la prochaine entrée en bourse du groupe de laboratoires d'analyses médicales LABCO, qui défend une stratégie de développement par acquisition, révèle l'objectif réel de la récente réforme de la biologie médicale, permettant un enrichissement massif de acteurs financiers, au détriment de la mission sanitaire des laboratoires, tout en poussant les biologistes indépendants à céder leur outil de travail.

Le syndicat Bioprat rappelle que le texte de la réforme a été promulgué sous l'influence de Jérôme Cahuzac, alors ministre délégué au budget. Or il apparaît que des membres de la famille de l'ancien ministre ont des intérêts dans les grands groupes financiers qui tirent bénéficie de cette réforme.

Son gendre, Yannick Gontier, est ainsi avocat au sein du cabinet Weill, Gotshal et Manges, qui conseille notamment le groupe de laboratoires LABCO.

Sa fille, Diane Cahuzac, a fait partie de la délégation du ministère de la santé qui a participé au rapport de la Cour des Comptes de juillet 2013 sur la biologie médicale. 

Face à ces évidentes collusions d'intérêt dont l'objectif consiste à abattre une profession médicale essentielle au bon fonctionnement du système de santé publique et aux dangers que cela représente pour le patient, le syndicat  Bioprat demande à Marisol Touraine, de permettre de toute urgence une réécriture de la réforme de la biologie dans le sens du respect de l'intérêt général plutôt que du profit de quelques groupes financiers.


Fin du communiqué

 

www.bioprat.com

2014

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Comment les multinationales ont pris le pouvoir ( extraits Marianne)
Posté par: admin le 26 octobre

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2014

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Mesures sur les labos: pourquoi Monsieur MACRON a raison
Posté par: admin le 25 octobre

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Pourquoi Monsieur MACRON a raison

 

 

La réforme  de la biologie offre deux arguments de taille aux thèses du ministre concernant les mesures touchant la biologie dans le cas de la remise en question des  professions réglementées afin de pouvoir redonner du pouvoir d’achat .

 

 Le premier, c’est la dégradation officielle du statut du biologiste passant  de celui de  «directeur de laboratoire »  à celui de « biologistes responsable ». De plus, sa fonction est complètement déshumanisée, découpée en une suite de  taches industrielles dont certaines  peuvent être sous-traitées par des non-biologistes (qualiticiens, DRH, commerciaux, par exemple)

 La seconde, c’est que cette réforme aboutit souvent à la mise en place de laboratoires vides,  avec un biologiste intermittent  rendant au patient des résultats venus d’ usines à analyses.

 Ils proposent  d’imprimer soi-même  ses résultats, système pratique certes, mais qui rend la fonction,  déjà rétrécie,   du biologiste, encore moins visible…

 Cette situation pourtant très  dangereuse pour le patient, ne choque quasiment personne, aucun enseignant ni responsable syndical, et pire, certains biologistes  vantent ce système au nom des 35 heures ou de la qualité de vie…

Quand Monsieur MACRON  voit  des labos vides et des BAC +2 effectuant le travail du  biologiste,  pour lui à la recherche d'économies, il devient   inutile  de  maintenir et rémunérer des BAC +10.

Si on se place dans la logique du  ministre, il devient tout à fait évident qu'on peut faire des économies en  légalisant  des laboratoires sans biologistes, d’autant plus qu 'il constate  que c’est   ce qui se fait sur le terrain.

Si quelq'un regarde sous l'angle de Monsieur MACRON, il pourra dire que Monsieur MACRON a raison...

 Les syndicats qui aujourd’hui lèvent les bras au ciel devant  ces propositions,  sont les mêmes  qui depuis 4 ans imposent  une réforme qui est le faire-valoir des   thèses du ministre.

 Et au fond, ces syndicats sont-ils vraiment aussi loin de lui qu’ils le prétendent ?

 Plus on mettra en place la réforme, ses labos vides et ses usines à analyses, plus on justifiera la dégradation du statut du biologiste, plus on apportera de l'eau au moulin de Monsieur MACRON et plus grandes seront les chances que ses mesures deviennent réalité.

La réforme de la biologie  constitue un  appel d'air pour les mesures MACRON.

 Depuis 4 ans, notre syndicat ne cesse de prédire ce qui arrive et défend le statut du biologiste qui prend en charge un  laboratoire  de A à Z et qui…connaît ses patients.

 C’est une tâche ardue, qui demande des efforts pouvant  rebuter ceux qui ne rêvent que  de cocooning, mais qui constitue la meilleure contradiction  aux thèses mercantiles de  Monsieur MACRON et le meilleur justificatif de notre rémunération et de son maintien...

 C’est d’ailleurs cet argument qui est utilisé par les autres professions réglementées pour défendre leur statut, quand elles  invoquent la quantité et la qualité de travail abattu par des professionnels qui ont le courage de s’installer plutôt que de rester bureaucrates, et sont finalement générateurs  d’économies et de sécurité pour la collectivité…

 

www.bioprat.com

2014

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Tiers Payant Généralisé : le diable dans les détails.
Posté par: admin le 24 octobre

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Tiers Payant Généralisé : le diable dans les détails.


Le  Tiers Payant Généralisé  c’est  la lourdeur de gestion administrative pour les médecins, la faisabilité en termes d'organisation pour l'état, le risque de surconsommation des patients devant l'impression de gratuité sont fréquemment mis en avant.
Il existe pourtant un risque beaucoup plus important : la perte de liberté et d'indépendance des praticiens.
D'un système à trois, triangulaire entre : le médecin qui prodigue l’acte médical, le patient qui honore le médecin et  le financeur qui rembourse le  patient, le TPG institue un système en ascendance directe, entre le médecin  et le financeur en terme de jeu de remboursement.

 

Sur le plan financier, le système de soin français évolue dans une enveloppe contrainte et subi une double crise économique : crise économique nationale, crise économique de la Sécurité sociale, c’est précisément ce double état de fait qui fait tout le danger du TPG.

Avec le Tiers Payant Généralisé  le financeur devient également organisateur du soin, dès lors il a la possibilité d'imposer ses choix de soin, ou l’intérêt  économique risque de primer sur le besoin médical (nécessité fait loi) et le médecin voit dès lors, son activité impactée, guidée, dirigée par d'autres intérêts que ceux de son seul patient.


Dans ce système le patient ne saura jamais si les soins qui lui sont prodigués sont ceux auxquels il est en droit d'aspirer et dont son état relève, ou des soins qui sont déterminés et imposés par l'organisme payeur.


Le médecin sera donc, dans un conflit d’intérêts permanent entre le respect d’une déontologie basée sur une obligation de moyen et de respect des dernières données acquises de la science pour les soins à prodiguer au patient et la pression économique imposée par le financeur qui le rétribue.


Un exemple simple concerne les arrêts de travail, déjà soumis à des indicateurs. Si le médecin a dépassé un taux de prescription défini, alors le financeur pourra pénaliser le médecin par des retards de paiement (phénomène bien connu chez les pharmaciens avec les retards de remboursements relatifs à des taux de génériques trop faibles) et le patient perdra ses droits sociaux, ne pouvant bénéficier de l'AT auquel il a droit.


En impactant la liberté du médecin, on impacte toujours la liberté des patients.


Le système du TPG est un changement total de paradigme pour le système de soin français, il introduit une médecine aux ordres d’intérêts autres que le soin.
C'est un système extrêmement dangereux dans un contexte de crise.
Il est un des éléments d'une loi de santé dont quasi chaque article impose aux médecins et donc aux patients des pertes de libertés.


C'est pour cela, contre cette perte de liberté et d'indépendance que les médecins et au-delà les professionnels de santé vont se lever.

Dr Jérôme Marty
Président UFML
association de 4500 médecins
www.ufml.fr

UFML - Union Française pour une Médecine Libre

 

2014

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LABCO dit un grand merci à Jérôme CAHUZAC et aux députés et sénateurs d'avoir voté la réforme des labos d'analyses
Posté par: admin le 23 octobre

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LABCO remercie du fond du cœur Jérôme CAHUZAC et  tous les députés et sénateurs qui ont voté la réforme des labos d'analyses.
 Grâce à eux et Jérôme CAHUZAC ,LABCO  peut  désormais compter sur une une formidable  entrée en bourse.

Un grand merci, donc de leur part .

 Le gendre de Jérôme CAHUZAC, Yannick GONTIER   qui travaille lui aussi pour LABCO via son employeur WEILL GOTSHAL doit remercier  tous les députés et sénateurs de cette future entrée en bourse.

 cliquez ici pour lire et aussi document labco0713.pdf

Diane CAHUZAC qui travaille au ministère de la santé et s'occupe... des laboratoires d’analyses médicales, est ravie...

Avouez que faire  dénigrer   une profession sans problèmes, pour la noyer sous un fatras de normes insupportables appuyé par le harcèlement du copain-COFRAC et le clan  CAHUZAC, le tout pour  la racheter en toute légalité tout en  empêchant  les jeunes de s’installer,  n’est-ce pas  bien joué de la part de LABCO ?

Par contre, les biologistes qui n'ont plus comme possibilité que de vendre leur laboratoire,et dont on détruit  ainsi la vie,  eux ne  remercient les députés et sénateurs,  ni Jérôme CAHUZAC dont ils connaissent sa détestation de leur profession qu'il a réussi a exprimer grâce à son réseau .

 
Article AGFI 08014:

"Labco avance vers son introduction à la Bourse de Paris

Partiellement détenu par 3i, le groupe de laboratoires d'analyses médicales vise une cotation d'ici à la fin de l'année pour appuyer son plan de croissance

Par Olivier Pinaud le 25/08/2014 pour L'AGEFI Quotidien - Edition de 7H

 
 
 
 
 
Labco avance vers son introduction à la Bourse de Paris

Labco avance vers son introduction à la Bourse de Paris

A moins d'une rentrée chamboulée sur les marchés financiers, Labco devrait prochainement faire partie des nouvelles têtes de la Bourse de Paris. Le groupe de laboratoires d'analyses médicales avance dans son processus de cotation en Bourse, a appris L'Agefi de plusieurs sources. L'opération pourrait avoir lieu dans le courant du troisième trimestre 2014. Rothschild travaille sur le sujet depuis plusieurs mois avec l'appui de Deutsche Bank et de Morgan Stanley. En préparation de cette mise en Bourse, le groupe a puisé au printemps dernier 24,3 millions d'euros dans sa prime d'émission pour les redistribuer à ses actionnaires.
Cette mise en Bourse doit donner à Labco des moyens supplémentaires pour poursuivre sa stratégie de déploiement en Europe par acquisitions. Le groupe a par exemple dernièrement acquis les laboratoires napolitains SDN dont le chiffre d'affaires annuels est proche de 50 millions d'euros. La Grande-Bretagne fait également partie des pays visés. En 2013, Labco a dégagé 547 millions d'euros de chiffre d'affaires, en hausse de 6,4%. Son Ebitda a atteint 106 millions d'euros, contre 103 millions un an auparavant. Sa dette brute s'élevait à 649 millions d'euros, dont 593 millions d'obligations high yield émises en janvier 2011 et arrivant à échéance en 2018.
Labco avait failli changer de mains il y a deux ans. Le fonds 3i, premier actionnaire avec 17,8% du capital, avait engagé mi-2012 un processus de cession. Plusieurs offres avaient été déposées mais 3i et la direction de Labco avaient préféré renoncer à la cession en raison d'un prix insuffisant. La valorisation visée approchait le milliard d'euros.
La mise en Bourse ouvrirait une porte de liquidité aux différents actionnaires. Après les 17,8% détenus par 3i depuis 2008, pour un investissement de 115 millions d'euros, les fonds d'investissement Viking Limited, CM-CIC Investissements, TCR Capital et Ixen Investissement se partagent 23,6%. Viennent ensuite les associés-fondateurs, Eric Souêtre, Stéphane Chassaing et Luis Vieira, avec 17,6%. 189 médecins qui ont réinvesti une partie du montant de l'acquisition de leur laboratoire en actions Labco se partagent 17,4% du capital. Le solde est réparti entre différentes parties liées aux médecins actionnaires."

 
 
2014

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Les cabinets médicaux fermés du 24 au 31 décembre 2014
Posté par: admin le 23 octobre

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Bonjour,

 

Les différentes structures de défenses des médecins appellent à la fermeture des cabinets médicaux du 24 au 31 décembre 2014.

Les revendications tournent autour du TPG mais aussi plus globalement  de la loi de santé.

Nous ne savons pas si les autres professions de santé vont en profiter pour des actions, nous vous conseillons de vous rendre sur le site rubrique les news régulièrement.

Ceci étant cela maintient un climat favorable à l'expression des revendications de toutes les professions de santé donc celles de la biologie 

 

Voici en copié collé le message de Jérôme MARTY président de l'UFML qui résume la situation et fait quelque part écho à la biologie.

 

début du message

 

"L'UFML a donc décidé d'appeler à la participation du mouvement de grève de décembre.

Pleinement conscient du trouble que cela crée , je vais m'en expliquer.

Tout d'abord ,je vous rappellerai que nous ne sommes évidemment pas dupes de la capacité des responsables syndicaux des centrales signataires , à s'opposer un jour, pour discuter le lendemain et signer le surlendemain.

Les faits sont têtus et en matière conventionnelle, l'histoire repasse souvent les plats, et ce sont souvent des plats de lentilles!

Nous savons également que les adhérents de ces syndicats sont en grande majorité déçus par le comportement passé de leurs dirigeants, et nous savons plus que tout que l'immense majorité des médecins non syndiqués ne se reconnaissent en rien dans ces dirigeants co responsables du bilan et de l'état actuel de la profession.

Nous devons participer à ce mouvement pour faire entendre un autre son , une autre voix!
Nous devons participer à ce mouvement pour oser exprimer les attentes et les besoins légitimes de la profession!

Notre discours est clair :

La loi santé est un outil de démolition de la médecine libérale et au-delà un outil d'éradication du pouvoir décisionnel des médecins , de leur indépendance professionnelle et de leur liberté de pratique.

C'est un fait, incontournable, c'est ainsi que l'on ne peut accepter de négociation.

Or certains responsables syndicaux, ce jour sur RTL expliquaient les dangers du TPG en terme d'inflation des coûts, de surcharges de travail, et de complexités administratives...
Uniquement des causes "négociables"
Aucun n'abordait le point crucial : l'assujettissement direct du médecin à l'organisme payeur!

Plus fort Claude Leicher président de MGFrance citait des exemples de bon fonctionnement du TPG et rappelait comme Michel Chassang en son temps que sous certains aménagements, bien sûr , le TPG Globalisé était possible...
Nous savons que MGF s'est prononcé il y a quelques mois pour le TPG et que la CSMF dans la bouche de son président n'était pas fondamentalement contre (sous certains aménagements...)

La position de ces dirigeants à t'elle changée? nous vous laissons juge .

La nôtre est claire , c'est NON, quelque soit les aménagements c'est non!

Dans une enveloppe contrainte , au sein d'un système déficitaire et dans un pays en crise économique, le TPG Globalisé signifiera , immanquablement, et quoiqu'en dise nôtre ministre Marisol Touraine , la perte de la liberté et de l'indépendance des médecins.

Impacter la liberté des médecins impactera la liberté des patients qui perdront de fait leurs droits les plus élémentaires : accéder aux soins ou aux besoins que leur état justifie, pour des soins que le financeur aura imposés sous des critères purement comptables!

Nous savons également que la loi de santé va donner tous les pouvoirs aux ARS sur les exercices et sur les établissements de soin.

Que le secteur privé hospitalier va être enfermé dans des contrats territoriaux de santé imposés. Contrats qui comprennent la suppression de toutes pratiques d'honoraires complémentaires!

Ce point est gravissime, et n'est rien moins que la remise en cause du modèle hospitalier français. Là encore , les responsables syndicaux n'en parlent pas , et limitent leur discours à la médecine de ville qu'ils sectorisent, priorisant les besoins, en posant déjà des limites à leurs demandes tarifaires vers un C à 25 euros...

Pour l'UFML le danger est global , et , la loi de santé frappera de plein fouet , médecins de tous secteurs d'activités, du public comme du privé, médecins ....et patients!

La loi de santé attaque le secret médical, la liberté d'installation, le pouvoir syndical et donc la défense des médecins.

La loi de santé est une loi idéologique et dogmatique, dangereuse pour la médecine de France , sans raison médicale, sans fondement économique.

Elle doit être combattue par l'ensemble de la profession, jusqu'à son retrait total et à l'ouverture de discussions en rupture avec les conventions précédentes.

À nous de nous battre pour cela .
À nous de porter la voix des médecins non syndiqués. 
À nous d'oser exprimer les besoins réels de la profession.
À nous de choquer. 
À nous de bousculer. 
À nous de provoquer la rupture idéologique. 
À nous de nous battre pour le retrait total de la Loi de santé .

On ne négocie pas la liberté , on ne marchande pas l'indépendance.
NO NEGO

-- "

 

fin du message

 

2014

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Professions réglementées : Le syndicat BIOPRAT dénonce les mesures visant la biologie médicale (communiqué de presse)
Posté par: admin le 17 octobre

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Réforme des professions réglementées : Le syndicat BIOPRAT dénonce les risques induits par les mesures visant la biologie médicale
 
 
Un an après une réforme qui a ouvert la porte à la financiarisation du secteur de la biologie médicale, le syndicat BIOPRAT interpelle le premier ministre sur la suite donnée aux mesures concernant les laboratoires indépendants dans le cadre du projet de réforme des professions réglementées.
 

 

Le syndicat Bioprat rappelle que la réforme de la biologie promue il y a un an a déjà été accompagnée de mesures de déréglementation ouvrant la profession aux financiers, tout en rendant l’exercice de la biologie insupportable pour les laboratoires indépendants, le tout sous le couvert de normes intenables destinées à libéraliser leur capital.

Ces dispositions aboutissent à un pillage en règle du secteur par les financiers qui, à des fins de rentabilité et de profit, transforment les laboratoires rachetés en coquilles vides, privés à la fois de moyens et de compétences, et incapables de réaliser la moindre analyse sur place, devenant de bombes à retardement sanitaires en cas des urgences.

La seconde vague de mesures envisagées dans le cadre du projet de réforme des professions réglementées ne fait qu’accroître ce pillage et expose de façon encore plus dramatique la santé du patient, puisqu’il est envisagé d'autoriser l'ouverture de laboratoires sans biologistes.

Le syndicat rappelle son opposition non seulement à ces nouvelles mesures, mais aussi à la réforme de la biologie qui ne peut être que néfaste en matière de santé publique. Il continue ainsi à demander sa modification dans l’intérêt du patient et de la profession.

Le syndicat Bioprat s’interroge sur les objectifs réels de réformes succesives qui, d'un côté, facilitent l’entrée de financiers sans qualifications au sein d'une profession médicale, et de l’autre imposent des normes drastiques rendant insupportable l’exercice des professionnels diplômés.



 

2014

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BIOPRAT demande à être reçu par monsieur MACRON
Posté par: admin le 16 octobre

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Nous pensons que BIOPRAT correspond tout à fait à ceux auxquels le ministre fait référence et nous proposons à tous ceux qui sont dans notre cas de venir avec nous, comme le collectif de Mars.

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2014

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Pourquoi nous battons-nous? ( J. MARTY UFML)
Posté par: admin le 15 octobre

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Pourquoi sommes-nous là ?

Pourquoi nous battons-nous ?


Depuis des mois, monte une colère que jamais la France n’a connue. Une de ces colères que seul notre pays sait exprimer lorsque l’on s’attaque à ses valeurs.


Beaucoup d’entre nous ne peuvent l’expliquer, et même s’ils perçoivent que l’orage pointe, les mots pour qualifier sa présence leur manquent.
Tous, que nous soyons professionnels du soin ou patients, savons que la liberté et l’indépendance sont au plus haut de ces valeurs.


Tous, nous avons conscience que le système de soin français, public ou privé, ne doit sa qualité qu’à la hauteur de l’engagement de ses femmes et de ses hommes, qu’à leur savoir, leurs responsabilités, leur humanisme, leur liberté de pratique et leur indépendance. 


Chacun d’entre nous, médecin hospitalier, médecin libéral, de clinique ou de ville, infirmier, pharmacien, sage femme, dentiste, biologiste, kinésithérapeute, sait la fragilité de son exercice, de sa profession, du système…sanitaire.
Chacun d’entre nous a vu depuis la loi HPST grandir la puissance administrative, et baisser ses possibilités organisationnelles.


Tous nous avons assisté à la multiplication des agences et à l’encadrement des activités.
Tous nous avons perçu l’alourdissement des tâches et des responsabilités, l’extension permanente des temps de non-soin, et le transfert continu du pouvoir décisionnel jusqu’à la dépossession de son mode d’exercice.


Tous nous savons que la loi Macron comme la loi de santé, vont porter le coup de grâce au modèle sanitaire français, étatiser le soin sur le plan dans son organisation, tout en livrant ses acteurs à la finance. Chacun d’entre nous sait que soigner ne peu dépendre d’injonctions économiques et que l’éthique et la déontologie des pratiques ne peuvent être à la merci d’intérêts autres que ceux des patients !


Tous ou presque nous dénonçons l’assujettissement des praticiens aux financiers et la perte de la liberté de soigner au sein du Tiers payant généralisé, la main mise sur les entreprises médicales, de groupes, mutuelles , assurances , fonds de pension. La perte d’indépendance et les risques pour les Français.


Aucun de nous n’accepte d'obéir d’autres intérêts que l’humain, le soin à tous, selon les dernières données acquises de la science et le respect de l’éthique et de la déontologie.
La loi de santé et la loi Macron menacent les fondements même de ce qui fait l’essence de nos professions, de nos engagements, de nos vies. 


Nous ne pouvons, nous ne devons pas laisser faire !


C’est ensemble que nous devons nous lever, ensemble que nous devons nous battre.
Menacer une profession de santé, c’est nous menacer tous.
S’attaquer à la liberté et l’indépendance d’un acteur de soin c’est nous attaquer tous.


Menacer et attaquer les soignants c’est menacer et attaquer les patients, les priver de leur liberté de soigner, c’est à terme impacter la liberté des patients.
C’est pour cela que nous sommes là, pour cela que nous nous battons, pour cela que nous allons ensemble, participer aux combats contre ces deux lois.

 

Chaque action, chaque manifestation, doit voir l’engagement solidaire de tous.
Il est temps de faire tomber les barrières. Nous sommes médecins, infirmières, pharmaciens, biologistes, sagefemmes dentistes, kinésithérapeutes, radiologues… du secteur public ou du secteur privé, nous avons la responsabilité du système, nous allons la garder ! 


Dr Jérôme Marty,
Président de l’Union Française de la Médecine Libre (UFML)

2014

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Contre pub Leclerc
Posté par: admin le 08 octobre

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2014

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Téléchargez la fiche sur la maladie à virus Ebola
Posté par: admin le 07 octobre

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cliquez ici:ficheebola.pdf

2014

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Plan pour livrer la santé aux financiers
Posté par: admin le 06 octobre

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2014

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Une réussite et le début d'une victoire
Posté par: admin le 02 octobre

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la manifestation de mardi a été une réussite,médiatiquement  et humainement, et nous avons été avec le SJBM les deux seuls syndicats à être présents.

Je trouve navrant que les syndicats institutionnels n'aient pas été présents, et ils ont loupé le coche de la communication, comme d’habitude.
Résultat: même si on a parlé des biologistes, comme sur RTL où nous avons eu un passage, on a plus parlé des orthoptistes et dentistes que de la biologie, alors que nous aurions dû être en première ligne car la réforme était l'exemple même de la déréglementation sauvage avant l'heure.
Ceci étant, ces mesures ont permis au médias   de mieux comprendre ce qui apparaissait jusque là comme un OVNI et de permettre à notre combat d'avoir une grande lisibilité et d'être enfin compris .
 
Nous allons pouvoir forts de la réussite de cette manifestation et de cette lisibilité, pouvoir avancer dans le combat contre notre  mise en vente professionnelle programmée.
Bien sûr ce combat va être long, mais cette manifestation a ouvert une porte d'autant plus grande que le gouvernement est dans une posture très défavorable.
 
Nous vous rappelons que nous avons mis en ligne deux vidéos dont une n'était pas lisible pour des raisons techniques et qui l'est désormais, nous avons aussi posté des photos sur les rassemblements en province.
La vidéo en direct a aussi été une réussite par son audience et nous allons désormais multiplier les directs afin que l' information  sur nos actions soit immédiate.

 

2014

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Images des manifestations
Posté par: admin le 01 octobre

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A Bordeaux,

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A Nice,

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A Rennes,

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A Paris

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2014

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Petit résumé vidéo de la manifestation
Posté par: admin le 01 octobre

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Ce qui ressort de cette manifestation, c'est l'écœurement devant des mesures d'un gouvernement à l'agonie qui ne sait plus quoi faire et attaque des professions de façon dogmatique et clivante , sans chercher à étudier de façon réaliste s'il y aura in fine des économies réélles.

 

Ce qui apparait aussi c'est la détermination de professions traditionnellement discrètes, mais qui en ont assez d'être présentées comme fautives quand des milliards d'euros s'envolent quasiment en silence politique dans la gabegie de la fraude fiscale (20 milliards), de la formation  professionnelle (30 milliards) ou des concessions autoroutières très favorables (7 milliards) aux sociétés privées qui les gèrent.

Sans oublier les délocalisés fiscaux en Belgique où en Suisse, qui sont certainement moins inquiétés et démolis, que les professions réglementées, alors qu'elles créent des emplois et paient leurs impôts en France...

 Sans oublier enfin que ces mesures sont globalement favorables non pas à ceux qui travaillent, mais uniquement à ceux qui disposent  de moyens financiers et cherchent à élargir leur périmètre d'investisement.

 

 

 

2014

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Le syndicat Bioprat appelle à la manifestation ( communiqué de presse)
Posté par: admin le 28 septembre

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Le syndicat Bioprat appelle à la grève des biologistes et à la fermeture des laboratoires le mardi 30 septembre
 
 
Le syndicat Bioprat, qui manifestera le mardi 30 septembre à Paris avec le Collectif de Mars contre les mesures touchant la biologie, appelle à la grève des biologistes et à la fermeture des laboratoires d'analyses médicales.
 


Le syndicat Bioprat dénonce les mesures prises dans le cadre de la remise en question des professions réglementées par le gouvernement.

Il estime qu’un an après une loi de réforme de la biologie médicale meurtrière pour les laboratoires indépendants, ces décisions constituent en fait  la seconde partie d’un plan de destruction de la biologie médicale.


Il rappelle qu’en vidant les laboratoires de leurs moyens techniques et humains et en les contraignant à envoyer les échantillons par courisers à des usines à analyses à la main des  financiers, ces mesures mettent en danger le patient notamment dans le cadre des prises en charge en urgence.

Le syndicat Bioprat appelle ainsi à la fermeture des laboratoires le mardi 30 septembre 2014 et annonce sa participation, ce même jour, à la manifestation organisée par le Collectif de Mars, afin de demander au gouvernement de revenir sur ces mesures et de rappeler qu’il est urgent de revoir la réforme de la biologie pour l’adapter aux biologistes plutôt qu’aux financiers.

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2014

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Les manifs de mardi en détails
Posté par: admin le 25 septembre

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manif300914.jpg

2014

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Le Mardi 30 septembre
Posté par: admin le 24 septembre

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Le Mardi 30 septembre à 13 heures,  à l’appel de la FSDL, de l’UFML, de syndicats de pharmaciens, médecins, le Syndicat des Jeunes Biologistes Médicaux SJBM, et  nous-mêmes, une manifestation est organisée à PARIS, au départ de la place Edmond Rostand au pied du Sénat avec pour cible le Ministère de l’Économie, afin qu’une délégation puisse rencontrer le ministre.

« Dress code » : blouse blanche et brassard noir

Cette manifestation sera largement médiatisée et il faut que les biologistes y soient nombreux pour affirmer leur visibilité. Si vous voulez, vous pouvez nous signaler votre venue grâce  à un formulaire « manifestation du 30 septembre ».

Nous appelons tous les biologistes   à la grève avec fermeture ce jour là, et surtout  à  participer à cette manifestation, véritable chance d’être vus, et surtout écoutés et  n’hésitez-pas à y venir avec des banderoles.

Vous pourrez suivre en direct vidéo, dès 12 heures 30, cette manifestation sur notre site (rubrique « en live ») grâce à des points toutes les demi- heures.

N’hésitez pas à vous reporter à notre site rubrique « les news » pour être tenus au courant des détails d’ici là.

www.bioprat.com

2014

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Le labo d'analyses vu par Monsieur MACRON: la mort au bout du tube?
Posté par: admin le 19 septembre

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Après une réforme votée en 2013 et qui préparait à la mise en vente de cette profession, voici la partie finale au travers des mesures proposées dans le cadre de la remise à plat des professions réglementées.

Voici la légalisation  de  labos vides de moyens, sans biologistes, remplacés des livreurs vers de usines à analyses situées... quelque part.

Et si c'étaient vos analyses ou celle d'un de vos proches et qu'elles soient urgentes, vos tubes perdus dans les embouteillages?

La mort au bout du tube.

 

 

 

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2014

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Ils pillent la biologie
Posté par: admin le 18 septembre

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Une ancienne vidéo au début de la réforme de la biologie et qui anticipe la situation actuelle

2014

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lettre à envoyer à vos élus
Posté par: admin le 18 septembre

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téléchargez-la en cliquant ci-dessous

lettreelu (1).doc

 

 

voici le texte

 

Vo

Nous voulons attirer votre attention sur le danger sanitaire et social que représente le projet de loi « Croissance et pouvoir d’achat », particulièrement dans son volet sur les professions dites « réglementées » dans le domaine de la santé.

 

Dans la partie concernant les laboratoires de biologie médicale, une douzaine d’articles du code de la santé publique qui garantissent notre indépendance sont purement et simplement supprimés.

 

Cette dérèglementation  prend quasiment le contrepied de la loi votée en mai 2013 sur la biologie médicale, par la même majorité politique.

 

Elle entrainerait une mainmise totale de ce secteur-clé  de la santé publique par des groupes financiers, dont l’essence même est la recherche de la rentabilité, entrainant par là même une catastrophe sanitaire (laboratoires devenant des simples sites de prélèvements sans médecin ou pharmacien biologiste, urgences non assurées, voire délocalisations…). La deuxième conséquence serait l’aggravation des déserts médicaux, les médecins étant plus enclins à s’installer dans les grands centres où il restera quelques laboratoires pour la sécurité de leurs patients.

 

Savez-vous qu’en plus, les biologistes vont quotidiennement collecter gratuitement des prélèvements réalisés dans les campagnes par les infirmières à domicile ?

 

Savez-vous qu’en plus, les biologistes, interprètent tous les jours, gratuitement, à de nombreux patients, leurs résultats d’analyses, évitant bien souvent une nouvelle consultation médicale.

 

Croyez-vous que tous ces services rendus aux patients resteront gratuits quand la finance aura mis la main sur la totalité du secteur ? Non, car ils seront les maitres du jeu et fixeront les tarifs face à l’assurance maladie.

 

Ce projet  entrainerait une catastrophe sociale, avec de nombreux licenciements dans ce secteur qui emploie 60000 personnes (techniciens, secrétaires) en France, et la quasi disparition de la profession de médecin ou pharmacien biologiste. Que deviendraient alors les facultés de pharmacie Françaises, ne pouvant orienter leurs étudiants vers leurs 2 principales filières que sont la pharmacie d’officine (durement touchée également par ce projet) et la biologie médicale ?

 

Pour la biologie, le projet de loi prévoit de plus une baisse de 30% des tarifs de remboursement des analyses médicales, alors que ces tarifs viennent déjà de subir 8 baisses annuelles consécutives.

 

Ce serait assurément la mise en faillite de la quasi-totalité des médecins et pharmaciens biologistes propriétaires de leurs laboratoires par une disparition pure et simple de la majorité de leurs revenus.

 

Parlons d’ailleurs de ces revenus, que le ministre Montebourg nous accusait sans rire de voler à nos compatriotes !

 

Avec ces revenus, le professionnel libéral rembourse les frais de son installation ou de rachat de clientèle sur 10 à 15 ans, après s’être installé souvent tard vers 30-35 ans vu la longueur des études.

 

Avec ces revenus, vers l’âge de 50 ans, après avoir remboursé ses emprunts professionnels, le professionnel libéral va pouvoir commencer à se constituer une retraite, car les régimes de retraite par répartition des libéraux sont devenus très insuffisants.

 

Avec ces revenus, le professionnel libéral, va alimenter l’économie en consommant et en payant une forte imposition, en France, ce qui n’est pas toujours le cas des sociétés financières qui pratiquent l’optimisation fiscale par l’intermédiaire de filiales étrangères.

 

Et ces revenus, il ne les obtient en général qu’après avoir payé les salaires d’une quinzaine de salariés, en général, et un impôt sur les sociétés à près de 30% du bénéfice, car payé en France et non pas à l’étranger, comme bon nombre de sociétés financières.

 

Monsieur le Président de la République entendait lutter contre les abus de la finance, et maintenant il veut lui livrer des pans entiers de la justice et de la santé publique, mais quelle est cette société que l’on veut donner à nos enfants ?

 

Car il est un fait certain ; les professions libérales constituent encore dans notre société, un espoir d’ascenseur social, car elles sont accessibles par l’Université (droit, médecine, pharmacie, dentaire), études encore très peu couteuses et présentes dans de nombreuses grandes villes par rapport aux écoles privées.

Ne pensez-vous pas que les jeunes aimeraient encore avoir l’espoir de s’installer à leur compte, diriger leur cabinet et créer des emplois, plutôt que de devenir des salariés  précaires des grands groupes multinationaux ? N’enlevez pas un dernier espoir à notre jeunesse.

 

Il faudrait maintenant que le gouvernement s’occupe de faire fonctionner ce qui ne va pas en France plutôt que de s’attaquer à ce qui marche !

 

C’est pourquoi nous vous demandons le retrait de ne pas voter ce projet s’il est présenté au Parlement.

 

 

2014

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Action pour le 30 septembre
Posté par: admin le 17 septembre

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Une action est décidée au sein du "collectif de mars" qui sera la grève avec fermeture le 30 septembre.


Il y a aura une action à PARIS ce jour là sous forme d'une manifestation ou un rassemblement devant un lieu en cours de détermination.
N'hésitez-pas à vous informer sur le site rubrique les news et surtout mobilisez-vous en vue de cette journée tant auprès des patients que des élus.
2014

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Quand une élue socialiste dénonce les politiques "hors sol" ( LEPOINT)
Posté par: admin le 16 septembre

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Quand une élue socialiste dénonce les politiques "hors sol"

Le Point - Publié le 15/09/2014 à 15:45

Sur son blog, la députée et ancienne ministre Michèle Delaunay décrit comment les politiques peuvent faire carrière sans jamais avoir connu la "vraie vie".

Michèle Delaunay face aux questions des députés à l'Assemblée en octobre 2012.Michèle Delaunay face aux questions des députés à l'Assemblée en octobre 2012. © Jacques Demarthon / AFP

 
 
 
  • Par Benoît Duteurtre

Michèle Delaunay est médecin, spécialiste de cancérologie et de dermatologie. Elle est aussi députée de Gironde et a été ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Elle a publié samedi sur son blog un billet qui fait un peu de bruit. Intitulé "Le tunnel, ou comment faire carrière sans mettre un pied dans la vraie vie", elle décrit le parcours de la majorité de nos hommes et femmes politiques. Un concours à 20 ans, un premier job comme attaché parlementaire ou, mieux encore, dans un cabinet ministériel, puis quelques années plus tard, le baptême du feu de l'élection. Au bout du tunnel, un parcours de professionnel de la politique "hors sol", coupé des réalités.

Avec en tête, sans jamais le nommer, le parcours sans accroc et la sortie de route brutale de Thomas Thévenoud, né en 74, diplômé de Sciences Po, entré au cabinet de Laurent Fabius alors qu'il n'avait que 26 ans, élu l'année suivante premier adjoint au maire de Montceau-les-Mines, on connaît la suite... Ce texte "n'a d'autre objet que de répondre à un questionnement" maintes fois entendu, dit-elle : "Comment cela est-il possible ?" Cela, c'est dire : perdre "le sens commun (...) Agir comme si l'on était au-dessus de la règle la plus élémentaire, ne plus savoir entendre raison ou n'en plus avoir."

 
 

"Ce que payer une facture veut dire"

"L'explication la plus plausible est la plus simple : ces élus n'ont jamais connu la vie réelle. Entrés tôt dans le tunnel, ils n'en sont jamais ressortis. Compter pour savoir si l'on pourra payer ses deux employés à la fin du mois, si l'on aura soi-même assez pour assumer la scolarité du petit, le loyer... . Suivre de près météo, récoltes et prix des matières premières pour maintenir son exploitation agricole, répondre aux appels les nuits de garde (...), toutes ces heures et ces jours où le réel est dur comme ciment et/ou il faut le coltiner sans échappatoire possible, tout cela, ils n'en savent rien."

Et la ministre de plaider pour une plus grande diversité à l'Assemblée nationale, citant en exemple son voisin dans l'hémicycle, "un des deux seuls exploitants agricoles qui y siègent. Il s'y sent sur une autre planète et raisonne d'une manière différente. Pour sûr, il sait ce que payer une facture veut dire ou répondre à une échéance." Elle prend aussi ses distances avec l'idée que les "jeunes" apporteraient de l'air frais en politique. Ils sont, au contraire, les plus exposés au risque qu'elle dénonce.

Michèle Delaunay conclut sa mise en garde par un conseil aux électeurs : "Dans le choix que vous aurez à faire de l'un ou l'autre candidat à l'une ou l'autre élection, il peut n'être pas inutile de regarder s'il est passé par la case Réalité."

2014

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Modifications prévues par le texte sur les professions réglementées
Posté par: admin le 12 septembre

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Modifications prévues par la réforme des professions réglementées: 
 
- Plus besoin d'un biologiste  sur chaque site
- Liberté de création de sites en contradiction avec le discours sous tendu actuel  (alors que jusque là les autorités de tutelle  disaient vouloir une diminution du nombre des laboratoires pour obtenir les 1.4 milliards sur 3 ans,)
-Ouverture aux financiers, libéralisation des échanges, ristournes
 
Selon nous , il y a  piège dans lequel il ne faut pas tomber :
 
1)nous demandions la liberté d'installation, ils nous la donnent!!
2)nous demandions les contrats de coll, ils libéralisent les échanges!
 
Le plus gros problème, c'est les financiers , les ristournes et la suppression des biologistes
 

  

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2014

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Tout est dit : une vidéo très importante
Posté par: admin le 12 septembre

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2014

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Ce que prévoit le projet ( le quotidien)
Posté par: admin le 11 septembre

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Professions réglementées : ce que prévoit le projet de loi pour les officines, biologistes et ophtalmologistes 

 10/09/2014
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téléchargez la totalité du  projet en cliquant  ici
 

Le projet de loi « croissance et pouvoir d’achat », relatif à la réforme des professions réglementées, a été dévoilé aujourd’hui sur le site des Echos. Le texte, qui n’est qu’une ébauche susceptible de modifications, écorne notamment le monopole officinal, ouvre le capital des SEL (sociétés d’exercice libéral), et modifie les conditions de prescription de l’optique.

Les pharmacies d’officine dans le collimateur

Le projet de loi prévoit la fin du monopole officinal de délivrance pour les médicaments à prescription facultative, mais aussi pour un certain nombre de produits comme les antiseptiques, les lecteurs de glycémie ou les produits de sevrage tabagique.

Le capital des SEL, qui devait jusqu’à présent être détenu à au moins 75 % par l’officinal, serait ouvert à d’autres professions à concurrence de 50 %. Un pharmacien pourrait détenir autant de SEL qu’il le souhaite, et non trois seulement comme aujourd’hui. Enfin, le texte prévoit l’assouplissement des conditions de regroupement des pharmacies« pour augmenter les gains de productivité ».

Biologie médicale : ouverture du capital

Le projet prévoit d’élargir l’ouverture du capital des laboratoires de biologie médicale à des investisseurs privés, et de supprimer les obstacles à l’ouverture d’un site, à l’extension géographique des activités d’un laboratoire, et à la concentration financière.

Optique : ouverture de la prescription aux optométristes

Le texte propose de confier certains actes, telle la prescription de lunettes correctrices ou de lentilles de contact à des opticiens lunetiers spécialement formés à la réalisation de ces actes. « Une telle profession existe déjà, précise le projet, il s’agit des optométristes qui sont formés sur deux ans ».

 

2014

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Premières actions des professions réglementées
Posté par: admin le 10 septembre

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pharmacienspigeons.jpg

 

Pour les médecins

article du quotidien du médecin:

Grève, déconventionnement : ulcérées par la loi de santé, l’UFML et la FMF menacent

 10/09/2014
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Drs Jean-Paul Hamon et Jérôme Marty. - Crédit photo : S. TOUBON

Le projet de loi santé rencontre une hostilité de plus en plus franche des médecins libéraux. Ce mercredi, deux organisations de médecins libéraux ont successivement menacé d’entrer en conflit avec le gouvernement dans les prochaines semaines tandisque les généralistes de la Confédération des syndicats médicaux français (UNOF-CSMF) dénonçaient des « mesures vexatoires » et demandaient des actions concrètes en faveur des médecins de famille.

L’Union française pour une médecine libre (UFML) estime que le texte défendu par Marisol Touraine est une « attaque frontale contre la médecine libérale française » en menaçant la liberté d’installation, en généralisant le tiers payant et en donnant les « pleins pouvoirs » aux agences régionales de santé (ARS). « Ces dispositions marquent une rupture conventionnelle de la part de l’État », affirme l’organisation présidée par le Dr Jérôme Marty.

L’appel à la fronde

L’UFML va lancer une grève de la télétransmission à compter du 1eroctobre. Dans ce cadre, l’Union lance une initiative particulière puisqu’elle invite les médecins intéressés à renvoyer à un huissier de justice au début du mois prochain leur carte de professionnel de santé (CPS), indispensable à la télétransmission« Cela nous permettra de garder la main sur l’action et de connaître en détail le nombre de praticiens impliqués dans le mouvement », explique au « Quotidien » leDr Marty.

L’UFML va lancer également à une grève des gardes en week-end à partir du 1er octobre et en semaine à partir du 1er novembre.

Le Dr Marty envisage d’appeler à un arrêt d’activité illimité des médecins lorsque la loi de santé sera examinée au Parlement.

La menace du déconventionnement

La Fédération des médecins de France (FMF) est également très remontée contre le projet de loi santé et la ministre de la Santé « sourde et aveugle ». « Le gouvernement envisage d’hospitaliser la médecine de ville », vitupère le Dr Jean-Paul Hamon.

Parmi les motifs de courroux, le président de la FMF cite la possibilité offerte aux médecins de l’hôpital d’intervenir en maison de santé ou en cabinet de groupe là où l’offre est insuffisante, l’exclusion des missions de service public des établissements privés dont les médecins pratiquent des dépassements, la vaccination déléguée aux infirmières...

Boycott de l’interpro

Furieux de la chasse aux gros prescripteurs d’IJ lancée par l’Assurance-maladie dans toute la France, la FMF a décidé de boycotter les négociations interprofessionnelles sur la rémunération des équipes de proximité. Le syndicat entend mener une bataille juridique pour demander aux directeurs de caisses d’expliquer le mode de calcul utilisé pour procéder aux contrôles selon des « activités comparables ».

La FMF, qui réunira ses cadres en congrès à Marseille les 10 et 11 octobre, entend durcir le ton.

« Il y a aura une AG à l’issue du congrès et la question sera posée d’appeler au déconventionnement des médecins. » Le président de la FMF garde la nostalgie des mouvements de déconventionnement de plusieurs centaines de médecins des coordinations (principalement dans le Calvados et la Mayenne), en 2002 lors du conflit avec l’Assurance-maladie sur les gardes et les tarifs.

« Les médecins doivent mesurer le pouvoir dont ils disposent », affirme le Dr Hamon, qui ne s’inquiète pas outre mesure du déremboursement des patients*. « L’Assurance-maladie serait obligée de les rembourser, sinon ce serait l’émeute », conclut-il.

 

Pour les huissiers:

les huissiers d'Ile-de-France ont décidé d'entamer une grève illimitée à partir de lundi prochain, menaçant de "paralyser le système judiciaire".

                                                      Pour les notaires 

Après, les notaires, ont prévu de manifester le 17 septembre

2014

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Reprise du communiqué dans la presse
Posté par: admin le 09 septembre

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20 minutes: cliquez ici

l'entreprise.l'express: cliquez ici

 

2014

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Communiqué suite à la réunion des professions réglementées
Posté par: admin le 09 septembre

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Le lundi 08 septembre 2014

 

Les professions réglementées se mobilisent pour rétablir la vérité sur leur métier et lutter contre la libéralisation sauvage engagée par le Gouvernement

 

Administrateurs judiciaires, biologistes, chirurgiens dentistes, commissaires priseurs judiciaires, greffiers des tribunaux de commerce, huissiers de justice, mandataires judiciaires, notaires, opticiens, et pharmaciens ont décidé d'engager des actions communes afin de rétablir la vérité sur le sens et les conditions d'exercice de leur métier et lutter contre la libéralisation sauvage engagée par le Gouvernement.

 

Leur engagement commun, déterminé et sincère, a pour objectifs d'expliquer concrètement les conséquences économiques, financières et sociales des projets en cours et à venir du Gouvernement pour les consommateurs, les patients, les justiciables et les chefs d'entreprise français, sans oublier les salariés de ces professions.

 

Ces actions de mobilisation seront communiquées très prochainement, en particulier dans le cadre de l'élaboration du projet de loi relatif à la croissance et au pouvoir d'achat porté par le Président de la République et son Premier Ministre.

 

 

 

 

 

www.bioprat.com

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Devines qui vient déjeuner?
Posté par: admin le 05 septembre

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No comment ...

 

elyseerdv.jpg

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Soirée verte des Pharmaciens à quand la soirée rouge? ( Le moniteur des Pharmacies)
Posté par: admin le 03 septembre

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« Soirée verte » : mission accomplie !
La « Soirée verte » menée ce lundi 1er septembre dans toute la France a mobilisé des pharmaciens qui ont joué le jeu en laissant leur croix allumée ou répandant de la fluorescéine dans les fontaines et cours d'eau. Reportage de nuit, avec les « activistes »
parisiens.

Le vert comme fil rouge de l’action menée ce lundi 1erseptembre par « Ma pharmacie ne fermera pas » et les Pigeons Pharmaciens pour dénoncer l’attaque du modèle officinal par le gouvernement.

Du vert aux croix des pharmacies restées allumées toute la nuit dans les villes et villages de France. Du vert, comme celui de l’eau des fontaines, bassins, rivières, bras de mer, dans lesquels des pharmaciens ont déversé quelques grammes de fluorescéine, dès la fin d’après-midi et plus encore après 20 heures.

Rapidement, des photos de la nappe fluorescente se répandant dans l’eau ont afflué sur les réseaux sociauxFacebook et Twitter, attestant de la mobilisation de la profession. Ce fut le cas à Aix-en-Provence, Avignon, Marseille, Montpellier, Charleville-Mézières…

A Paris, les pharmaciens se sont répartis la tâche pour tacher de vert la Seine et les fontaines de la capitale. Cette véritable opération commando a vu une cinquantaine de personnes se rendre sur les ponts de Bercy, d’Austerlitz ou encore du Pont-Neuf. Pendant que des étudiants « prennent en charge » la fontaine de la place Saint-Michel ou de la République, une grappe de pharmaciens activistes se retrouvent comme convenu à la Concorde aux alentours de 21 heures. Eparpillés, se faisant passer pour des touristes, ils craignent une intervention policière les empêchant d’opérer. L'équipe ne se rassemblera qu’au moment de disperser la fluorescéine dans la majestueuse fontaine plantée au centre de la place. Le top départ est donné lorsqu’elle est rejointe par une vingtaine d’étudiants et de jeunes adjoints, pour la plupart avertis de l’opération quelques heures plus tôt via les réseaux sociaux.

 

C’est le cas de Clémence, en fin d’études. « Une intervention de la police, cela aurait permis de faire un peu plus de bruit », estime t-elle. Pour Sarah, adjointe de 26 ans, « la veille de la rentrée scolaire, cela n’est peut être pas bien choisi. Ma titulaire est très remontée. Un dimanche, elle serait venue. Et puis un après-midi, cela aurait certainement eu plus d’impact au niveau des médias. »

Rapidement, la discussion s’engage sur le fond. Manon, diplômée de 28 ans, s’insurge : « moi, je ne comprends pas l’argument du prix. C’est le même dans toutes les pharmacies pour des médicaments incontournables comme Doliprane ou Spasfon. »Pour Christophe, 26 ans, « il y a eu un âge d’or que nous ne connaîtrons pas. Et aujourd’hui, on en demande beaucoup plus aux jeunes pharmaciens. » Il ne comprend pas que les officinaux soient attaqués, « alors que nous ne sommes pas rémunérés pour notre conseil. » A ses côtés, Sarah le relance sur la qualité du service en pharmacie, parfois contestée. « Moi, je répète la posologie même si je me fais envoyer bouler. Et souvent, vendre un médicament sans donner de conseils, cela passe très mal.»

Pas le temps de discuter plus longtemps. La fontaine luit et il faut passer à la suivante. Direction le Trocadéro. En s’engouffrant dans le métro, la conversation s’engage entre Nathalie, Solène et la mère d’une préparatrice qui mène les opérations. Elle travaille depuis 25 ans pour un grand groupe de distribution. « Leclerc est connu dans le secteur pour être très offensif. Personnellement, je n’irai pas acheter mes médicaments en GMS. Je n’y vais même pas pour acheter un ordinateur, parce j’ai toujours des questions à poser à un spécialiste ».

Un peu plus tôt dans la soirée, Nathalie a grimpé dans la fontaine du Châtelet, pieds nus dans l’eau froide, pour disperser la fluorescéine au niveau de l’arrivée d’eau. « Aujourd’hui, il y a déjà de nombreux accidents avec les médicaments. S’ils passent en grande distribution, cela serait 10 ou 100 fois pire ! », s’inquiète-t-elle. Encore étudiante - elle est en 3e année - Solène travaille deux jours par mois en officine. « J’aime le comptoir. Mais si la loi passe, cela ne sera plus la même chose, je me demande si je vais pas m’orienter vers l’industrie. Si le médicament le plus vendu aujourd’hui, le paracétamol, file en GMS, cela peut vraiment plomber l’économie des officines. »

Arrivée du groupe au Trocadéro. Les vastes fontaines, pour lesquels cinq pots de fluorescéine étaient prévus, ont été mises à l’arrêt. « C’était pareil à la Pyramide du Louvre, devant l’Hôtel de ville ou au Rond-point des Champs-Elysées, pointe une organisatrice. Mais de manière générale, la Préfecture de police, que nous avions prévenue, ne nous a pas posé de problème ». Tout en passant des coups de fils et envoyant des photos sur les réseaux sociaux, celle-ci tire un premier bilan de la soirée : la moitié des officines parisiennes auraient laissé leur croix allumée. Au niveau national, l’opération aurait mobilisé près de 2000 pharmaciens, étudiants et sympathisants. « Nous irons plus loin pour nous faire entendre du grand public, si nous ne sommes pas entendu du gouvernement », promet l’organisatrice.

 

 

 

2014

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BIOPRAT interpelle Manuel VALLS ( communiqué)
Posté par: admin le 02 septembre

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Communiqué de presse

Le syndicat Bioprat interpelle Manuel Valls sur la situation des biologistes, entrepreneurs en danger

 
 

Suite aux propos tenus par Manuels Valls lors de l'Université d'été du MEDEF, le syndicat Bioprat rappelle au Premier Ministre que, derrière leur mission de santé, les biologistes sont aussi des chefs d’entreprises, mis en danger par une réforme en totale contradiction avec son attachement récemment affiché envers les entrepreneurs en tant qu'acteurs majeurs du tissu économique du pays.

 


Dans un climat où le chômage explose, le syndicat BIOPRAT estime que plus de 2000 emplois ont déjà disparu des suites de l'application de la réforme de la biologie. En cause, des normes insupportables pour les laboratoires indépendants dont l'application aboutit à la financiarisation du                 secteur, au détriment de l'emploi et de la santé publique.

Le syndicat rappelle que derrière leur mission de santé, les biologistes sont aussi des chefs d’entreprises et que l'esprit et les effets de cette réforme sont en totale contradiction avec l’attachement récemment affiché pour ces derniers par le premier ministre lors de l'Université d'été du MEDEF.

Il rappelle par ailleurs que les modifications récemment apportées à la loi DUFLOT prouvent qu'il est possible de réviser une réforme votée dans le cas où elle est perçue comme contre-productive, voire nocive, par les acteurs de terrain.

Dans ce cadre, et devant la gravité de la situation, le syndicat BIOPRAT demande un moratoire sur la réforme de la biologie, un report des dates butoirs et une renégociation du texte de loi qui permette aux biologistes d’exercer normalement leur mission sanitaire.

 

 

 

 

www.bioprat.com

 

 

2014

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BIORAT interpelle Manuel VALLS
Posté par: admin le 02 septembre

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Le programme de mesures préconisées par l’ l’IGF pour  les professions réglementées, signe la disparition  notre profession.

Annoncées un an après la réforme de la  biologie, ces mesures  prouvent que  cette réforme  n’était en fait que la première partie  de ce programme, visant  d’abord à  l’expulsion-spoliation des biologistes, juste avant ce   coup de grâce …

Ce qui arrive était pourtant largement  prévisible,  ce qui n’a pas empêché certains syndicats irresponsables d’  imposer  cette réforme à tout prix, complètement inconscients qu’en réalité ils allumaient la mèche de cette bombe.

Tout cela,  nous l’avons annoncé et dénoncé tous azimuts, depuis 4 ans, et devant le danger qui se rapprochait nous avons vite compris qu’il fallait s’unir à d’autres.

Nous avons rejoint  l’UFML (Union Française pour la Médecine Libre) qui a proposé fin 2013  la création d’un collectif (collectif de mars)  regroupant   la plupart des spécialités  médicales et para médicales.

 Ce collectif est la seule structure en ordre de marche actuellement et elle est en alerte depuis deux mois dans l’attente du détail des mesures gouvernementales qui conditionneront la riposte.

 Aujourd’hui nous publions un communiqué demandant la remise à plat de la réforme de la biologie en argumentant   au travers des  déclarations du premier ministre sur les entreprises, et à la modification de la loi DUFLOT qui n’apporte pas satisfactions aux professionnels.

 Nous appelons tous les biologistes à nous rejoindre, en s’inscrivant à notre syndicat,  et surtout, surtout,  à se mobiliser en allant voir et revoir leurs élus.

 

Nous les invitons également  à visionner   en cliquant ici: la vidéo « la revanche du rameur » qui démontre de façon claire  le danger de l’assurance qualité industrielle lorsqu’elle est appliquée à l’humain.

 

Nous invitons aussi tous nos confrères  à suivre régulièrement la page Facebook de l’UFML ainsi que notre site.

 

 

Communiqué de presse

Le syndicat Bioprat interpelle Manuel Valls sur la situation des biologistes, entrepreneurs en danger

 
 

Suite aux propos tenus par Manuels Valls lors de l'Université d'été du MEDEF, le syndicat Bioprat rappelle au Premier Ministre que, derrière leur mission de santé, les biologistes sont aussi des chefs d’entreprises, mis en danger par une réforme en totale contradiction avec son attachement récemment affiché envers les entrepreneurs en tant qu'acteurs majeurs du tissu économique du pays.

 



Dans un climat où le chômage explose, le syndicat BIOPRAT estime que plus de 2000 emplois ont déjà disparu des suites de l'application de la réforme de la biologie. En cause, des normes insupportables pour les laboratoires indépendants dont l'application aboutit à la financiarisation du                 secteur, au détriment de l'emploi et de la santé publique.

Le syndicat rappelle que derrière leur mission de santé, les biologistes sont aussi des chefs d’entreprises et que l'esprit et les effets de cette réforme sont en totale contradiction avec l’attachement récemment affiché pour ces derniers par le premier ministre lors de l'Université d'été du MEDEF.

Il rappelle par ailleurs que les modifications récemment apportées à la loi DUFLOT prouvent qu'il est possible de réviser une réforme votée dans le cas où elle est perçue comme contre-productive, voire nocive, par les acteurs de terrain.

Dans ce cadre, et devant la gravité de la situation, le syndicat BIOPRAT demande un moratoire sur la réforme de la biologie, un report des dates butoirs et une renégociation du texte de loi qui permette aux biologistes d’exercer normalement leur mission sanitaire.

 

 

 

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Des analyses effectuées hors du labo en toute légalité
Posté par: admin le 26 août

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La dérégulation est en route, puisque désormais on peut effectuer des analyses hors d'un laboratoire  en toute légalité.

Officiellement c'est pour les cas extèmes, car nous vous inquiétez-pas on met les formes pour dissimuler la manoeuvre, on vous  en brandit  la gravité des urgences pour faire écran de fumée et  contrer toute contestation.

Voila encore un scandale qui touche la biologie, sous forme d'un décret dont le sujet  est tellement inattendu qu'il faut être naïf pour imaginer qu'il n'ait pas été écrit autrement que par des réseaux privés extrêmement influents .

 

On imagine en lisant ce décret tous les coups de fils,les copinages, les  pressions de groupes financiers pour faire passer une telle décision et  là, comme c'est étrange point de grandes envolées lyriques sur la qualité, les contrôles, et tout le toutim.

Tout cela bien entendu est publié dans le climat habituel d'une absence totale de communication et d'information qui caractérise la biologie.

Ce décret   autorise la partie analytique à se faire de faon extériorisée dans les cas urgents qui , nous n'en doutons pas vont devenir légion désormais.
Les financiers se frottent les mains, Ah!  business quand nous nous tient !
 
le décret en question :decana.pdf
 

 

2014

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Les dentistes se mobilisent, eux
Posté par: admin le 23 août

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Pourtant, les prothèses et soins dentaires sont moins chers dans d'autres pays d'europe, mais ils se mobilisent et ne se soumettent pas, comme au travers de cet exemple symbolique et  humoristique.

Nous vous invitons à vous connecter sur facebook et rechercher les "pigeons dentistes".

 

dentistes0814.jpg

2014

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Les prothésistes dentaires se défendent, eux
Posté par: admin le 23 août

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LES 3 800 LABORATOIRES 


DE PROTHÈSE DENTAIRE 


ET LEURS 18 850 ACTIFS 


ONT ÉTÉ ENTENDUS GRÂCE À LEUR ACTION

 

prothesistes.jpg

 

 

Un raz de marée… Des milliers de dents ont été reçues par le Ministère de l'Economie. La réaction du Cabinet du Ministre Arnaud Montebourg ne s'est pas fait attendre, M. Bernard Detrez, Président de l'UNPPD, M. Michel Bastide, Secrétaire général de l'UNPPD et Mme Céline Le Sec'h (Chargée de communication UNPPD), ont été conviés hier en fin d'après-midi à l'Hôtel des Ministres.

En présence du Conseiller chargé des réformes structurelles de la consommation et de la concurrence, M. le Ministre Arnaud Montebourg a également souhaité en personne nous entretenir de son projet de loi.

Même si le discours est encourageant, nous avons pu avoir une discussion ouverte sur l'élaboration et les orientations du projet de loi sur la croissance et le pouvoir d'achat concernant notre profession.

L'UNPPD a réaffirmé la place réelle du prothésiste dentaire dans la relation tripartite, patient / chirurgien-dentiste / prothésiste et dans l'économie française. Tout en ne négligeant pas de faire la lumière sur les difficultés que nos confrères rencontrent dans leur quotidien.

M. Detrez et M. Bastide ont pu se rendre compte des dispositions positives que M. le Ministre leur a assurées. Mais à l'orée d'une rentrée qui s'annonce bien chargée, elles nous incitent à rester vigilants sur les mesures qui seront prises et à préparer de nouvelles actions en perspective.

Cette accroche a ainsi pu révéler tout son sens : 
TOUS ENSEMBLE, NOUS POUVONS ÊTRE ENTENDUS.

 

2014

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Qui c'est celui-là ?(texte issu des pigeons dentistes FB) Portrait de Michäel FRIBOURG
Posté par: admin le 23 août

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MAIS QUI C'EST CELUI-LÀ, VOUS  DEMANDEZ-VOUS ?

 

Ne vous moquez pas...C'est qu'il a travaillé dur...


Ni plus ni moins qu'un inspecteur des finances chef de mission du rapport de l'IGF qui accable 1 millions et demi de professionnels

Au programme de son rapport vous aurez le plaisir de lire page 23 que les pharmaciens n'ont aucune légitimité a dispenser des médicaments d'automédication , qu'une caissière peut le faire aussi bien et que vu les tests effectués par UFC dans quelque pharmacies ...cela veut bien dire qu'on peut généraliser en disant que tous les pharmaciens sont des bons a riens inutiles

Ce petit homme , qui se prétend banquier senior ...alors qu'il a même pas 30 ans a vécu bien pépère dans ces banlieues huppés parisiennes ou papa maman paie les études de fiston ...
D'un lycée de la banlieue de Neuilly , notre bonhomme fit Henry 4 , l'ENS , science po , l'ENA ...devint directement inspecteur et se dit que du haut de sa petite vie et de sa petite expérience il pourrait insulter , mépriser autant qu'il le souhaiterait des centaines de milliers de professionnels qui ne demande pas a être acclamé mais au moins 1 peu respectées.

Michael Fribourg , sacré bonhomme , toi qui aura vécu sur la solidarité nationale , à qui tes longues études inutiles auront coûté bien cher aux français ...tu t'en va après avoir craché dans la soupe,devenir banquier ...

Banquier qui comme chacun le sait n'est pas un boulot d'assisté, aux marges demesurées , parasite d'un système qu'il étouffe jusqu’à faire la mendicité (souvenez vous de ces dizaines de milliards d'euros prêtés gracieusement a ces pauvres petits banquiers )

LIEN du rapport : http://paris-pharmacies.fr/content/67-rapport-de-l-igf-inspection-generale-des-finances-sur-les-professions-reglementees-juillet-2014-

2014

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Les opticiens se mobilisent, eux
Posté par: admin le 23 août

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Allez voir le site exemplaire des  opticiens  en cliquant ici 

 

slide

 

dentiste1.jpgslide

slide

 

2014

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Face aux attaques les pharmaciens se défendent, eux ( challenge.fr)
Posté par: admin le 23 août

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À LA UNE

Challenges > Entreprise > Les pharmaciens enragent contre les "aberrations" du rapport de Bercy

Les pharmaciens enragent contre les "aberrations" du rapport de Bercy

Challenges.fr

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Publié le 22-08-2014 à 10h52Mis à jour à 17h17

L'Ordre des pharmaciens conteste point par point un rapport de l'inspection général des finances sur lequel se base le gouvernement pour réformer la profession. Extraits des deux rapports.

Photo d'illustration : enseigne de pharmacie à Luchon (31) Paul TianPhoto d'illustration : enseigne de pharmacie à Luchon (31) Paul Tian

 

À LIRE AUSSI

L'Ordre des pharmaciens démonte point par point un rapport de l'inspection général des finances (IGF) sur lequel se base le gouvernement pour réformer la profession, dans une réponse mise en ligne vendredi 22 août.

Ni Bercy ni l'IGF n'ont souhaité communiquer à Challenges.fr le rapport concerné, mais la partie du rapport de l'IGF concernant les pharmaciens est consultable ici (cliquer sur "Réponse de l'Ordre des pharmaciens à l'IGF", Annexe 1, à partir de la page 45).

 
 

L'organisation a en effet mis en ligne ce rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), remis en mars 2013 mais gardé secret: "contrairement à l'IGF et au gouvernement, nous nous situons dans la transparence", justifie sa présidente Isabelle Adenot.

Contacté par Challenges, le cabinet d'Arnaud Montebourg indique également que le ministère de l'Economie "ne commente pas ce rapport, dans la mesure où la concertation se poursuit, notamment avec d'autres professions réglementées comme les professions juridiques ou d'autres professions de santé".

Le ministre de l'Economie doit présenter en septembre un projet de loi sur le pouvoir d'achat, qui doit libéraliser 37 professions réglementées: huissiers, kinésithérapeute, auto-école, notaires, architectes, plombiers, etc. Et François Hollande a promis vendredi de faire des "annonces" la semaine prochaine en la matière.

Ces professions, dont l'accès est limité par des diplômes ou la nécessité de racheter des charges existantes, pratiquent des tarifs réglementés et/ou ont un monopole pour certains actes.

Des médicaments sans ordonnance en grande surface?

Bercy s'appuie sur les conclusions de l'IGF qui, pour baisser les prix, suggère entre autres d'étendre aux grandes surfaces la vente de médicaments sans ordonnance ou non remboursables - réservée actuellement aux pharmacies. Une ouverture qui permettrait de "rendre" 400 millions d'euros de pouvoir d'achat aux Français.

Faux, assure l'Ordre dans une réponse publiée vendredi sur son site, affirmant que le prix de ces médicaments a progressé moins vite que l'inflation.

Une note, produite en annexe, analyse l'évolution des prix des produits non remboursables entre 2009 et 2013. Parmi les 20 premières références vendues en 2013, 19 ont eu une augmentation moyenne annuelle inférieure à la hausse du coût de la vie depuis 2009, relève l'Ordre.

Par exemple, le prix moyen du citrate de Betaïne a baissé de 0,3% en moyenne par an, celui de l'Humex Rhume de 0,7% et celui de l'Efferalgan Vitamine C de 0,2%. En outre, délivrer des médicaments à ordonnance facultative ailleurs que dans les pharmacies représente un "danger pour la population", fait valoir l'Ordre.

Un rapport "obsolète"

Plus globalement, le rapport "est entaché par des erreurs dont le nombre et l'ampleur est édifiant et oblige à se poser la question du sérieux du travail de l'IGF", selon lui. L'IGF indique par exemple que les médicaments non remboursables ont un taux de TVA de 5,5%, alors que ce taux a été porté à 7% en 2011, rappelle l'organisation de pharmaciens. De même, le rapport de l'inspection recense 25.107 officines en 2010 alors qu'elle en recense 22.386. L'ordre souligne également  que les pharmacies partagent déjà leur monopole sur certains produits. C'est par exemple le cas pour les pansements ou le sérum physiologique.

En mars, la loi sur la consommation a permis aux grandes surfaces de vendre des tests de grossesse ou des solutions pour lentilles de contact. Quant aux médicaments non remboursés, l'Autorité de la concurrence s'était montrée favorable en décembre à une ouverture du marché mais le gouvernement avait refusé de briser le monopole des pharmaciens sur ce point.

"Le problème du rapport de l'IGF, c'est qu'il est obsolète car il a été écrit à l'automne 2012. Depuis, le gouvernement a réalisé un nombre important de réformes" qui ont transformé les pharmacies, a expliqué à l'AFP, Philippe Besset, vice-président de la FSPF, syndicat majoritaire, sans remettre en cause les remarques de l'Ordre.

Outre l'autorisation récente de la vente de médicaments sur internet, la rémunération des pharmaciens a aussi évolué: moins dépendante des prix des médicaments, elle valorise désormais leurs missions de conseil.

En juillet, le ministère avait demandé aux organisations de pharmaciens de réagir au rapport de l'Igas. Après l'Ordre, la FSPF transmettra à son tour ce vendredi sa réponse, contenant 20 propositions, selon Philippe Besset, qui espère une prochaine réunion au ministère pour en discuter.

(Avec AFP)

 

 

Extraits des rapports:

 

1/ Rapport de l'IGF concernant les pharmaciens (évolution des prix des médicaments)

2/ Rapport de l'Ordre des pharmaciens concernant le rapport de l'IGF

 

 

COMPARAISON DU PRIX D’UNE BOITE DE NUROFEN 200 mg
Grande Surface Leclerc en Italie versus Pharmacies françaises

 

 PRIX DU NUROFEN 
  200 MG     

NOMBRE DE COMPRIMES       
PAR BOITE 

PRIX 
 PAR BOITE 

   PRIX
    PAR COMPRIMES

  Grandes surfaces 
   Leclerc italienne

     Boite de 24 COMPRIMÉS 

     5,22 
    euros
           21,75 
  centimes d’euros 

       Pharmacies 
        françaises

     Boite de 30 COMPRIMÉS 

    4,11 
   euros 
           13.70
  centimes d’euros 



pharmaciens0814.jpg

2014

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Professions réglementées : communiqué de presse du SJBM
Posté par: admin le 18 août

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PRESS

RELEASE

DIFFUSIONIMMÉDIATE

 

 

 

 

 


Contact presse: Dr Thomas Nenninger

Contact presse: Dr Thomas Vallotton

 

SJBM

SJBM

 

06 03 08 64 47 06 15 93 37 06 president@sjbm.fr thomas.vallotton@sjbm.fr

 

 

EXCELLENCEÉTHIQUE CONSCIENCE

 

Le gouvernement s'attaque aux professions libérales à grands coups de chiffres partiaux et de battage médiatique. Les professionnelsdeSantés'insurgentetluirépondent,révélant au passage les réels motifs de cette attaque et surtout à qui profite le crime...

  

PROFESSIONS RÉGLEMENTÉES : PARLONS VRAI !

Haro sur les professions libérales. Mais les effets de manche autour des rémunérations cachent une toute autre vérité.

  LES PROFESSIONS MÉDICALES SONT-ELLES RÉELLEMENT LES NOUVEAUX AFFAMEURS DU PEUPLE ?

 Alors que les dérives de la financiarisation de tous les secteurs de l'économie font exploser les inégalités et dégradent chaque jour un peu plus le pouvoir d'achat des français (en dépit des déclarations politiques prononcées au plus fort de la crise financière), le gouvernement désigne aujourd'hui un nouvel ennemi fantasmé comme unique responsable de tous les maux de notre société. Les professions libérales seraient cet ennemi !

Pour un gouvernement aux abois car incapable de faire face à la crise, quoi de mieux qu'un nouvel écran de fumée pour tenter de masquer son incompétence ! Les attaques répétées contre les professions réglementées ne sont destinées qu'à manipuler l'opinion en stigmatisant une “victime expiatoire” car cette catégorie socioprofessionnelle est souvent perçue, à tort, comme privilégiée.

Mais que reproche-t-on exactement aux professions libérales, ces femmes et ces hommes qui sauvent des vies, règlent des successions litigieuses, sécurisent les transactions immobilières, dispensent les médicaments, font les soins à domicile... ? D'être trop rémunératrices ?

Rappelons dans ce cas, à toutes fins utiles, que contrairement à leur dénomination, les professions libérales sont les plus réglementées de France, et soumises à des tarifications fixées... par l’État depuis plus de 60 ans ! Ce même État qui leur reproche aujourd'hui de percevoir des rémunérations superlatives, des prébendes abjectes, des rentes de situations intolérables —reproches que nos énarques ne semblent pas résolus à s'appliquer à eux-même : salaires, chauffeurs et personnels dédiés, avantages, retraites exceptionnelles....—.

Pour ne parler que des professionnels de Santé, puisque nous sommes médecins et pharmaciens spécialistes, et afin de rétablir une part de vérité face aux chiffres avancés, apportons quelques éléments bien volontairement occultés de tout rapport :

- Notre métier c'est 10 années d'études minimum (garantissant la qualité des soins français) qui sont non rémunérées ou très peu tout au long de l'externat (250 euros pour 35h hebdomadaires pendant 5 ans, des gardes de 12h payées 24 euros) puis de l'internat (1600 euros brut). On ne commence donc à être réellement rémunéré que vers 30 ans voire plus.

 

 

- Notre exercice quotidien comporte des gardes et des astreintes obligatoires de jour comme de nuit, y compris les jours fériés...

- Le travail hebdomadaire des professions libérales n'est pas réduit à 35h, et dépasse le plus souvent les 50h.

- Le statut libéral est caractérisé par sa protection sociale minimale (montant des pensions retraite réduit au minimum, absence d'assurance chômage, de congé maternité, de congés payés, protection très précaire en cas d’arrêt maladie de longue durée, responsabilité civile illimitée sur l'ensemble du patrimoine, garantie par de coûteuses assurances professionnelles, responsabilité pénale lourde...)

- Les professions libérales sont des contribuables émérites: la progressivité de l'impôt en fait de grands contributeurs de la solidarité nationale, et ils font vivre directement et indirectement une fraction non négligeable de la population par le travail qu'ils induisent à leurs côtés. Au contraire des multinationales qui rêvent de s'emparer du monopole de la santé, dont les bénéfices iraient nourrir les paradis fiscaux, et les fonds de pension anglosaxons, et qui délocaliseraient au plus vite les emplois.

- En tant que contribuables émérites, nous sommes exclus pour tout ou partie de la plupart des prestations sociales qui sont plafonnées suivant les revenus (APL, PAJE, etc...)

- Les professions libérales sont aujourd'hui bien souvent de véritables dirigeants d'entreprise, employant souvent des dizaines voire plus d'une centaine de salariés dans le cas des laboratoires de biologie médicale. Si les rémunérations doivent être comparées, c'est par rapport à celles des dirigeants des PME françaises qu'elles doivent l'être. Car pour le reste, soit l'immense majorité, notamment des jeunes professionnels, les biologistes médicaux sont des salariés ou assimilables (contrats TNS ultraminoritaires le plus souvent contraints qui n'est autre que du salariat déguisé en profession libérale pour mieux frauder les cotisations salariales), et leurs rémunérations sont bien inférieures aux chiffres qui agitent en ce moment le landerneau politique...

D'après l'OCDE, l'efficacité du système de santé en France est optimal, avec un coût autour de 4000 dollars par habitant pour une espérance de vie autour de 82 ans. Au contraire, le coût explose dans les pays qui ont libéralisé le secteur de la santé, tels que les USA où le coût de la santé est de plus de 8000 dollars par habitant, conduisant nombre de patients à renoncer à se soigner. Ainsi, l'espérance de vie est significativement raccourcie à 78 ans aux USA.

Les jeunes professionnels de Santé, outrageusement stigmatisés comme des nantis, n'ont ni peur, ni honte de parler ouvertement de leurs métiers (ou plutôt de leur vocation) et de leurs rémunérations, que notre gouvernement pointe honteusement du doigt ! Interrogez-nous !

Car derrière le discours vantant de théoriques économies, se cache le véritable but de la manœuvre : vendre ou plutôt offrir notre système de Santé aux appétits capitalistiques de la finance comme s'il s'agissait d'un banal marché comme les autres ! Nous vivons à une bien triste époque, uniquement dirigée par des lobbys financiers, et il est bien triste que des personnalités aussi intelligentes que Mr Montebourg —qui ne peut ignorer qu'il est en train d'offrir en sacrifice à l'Europe de la finance et à la mondialisation de l'OMC qu'il n'avait de cesse de dénoncer il y a encore quelques mois dans ses écrits— la qualité des services publics d'intérêt général opérés dans un cadre libéral sous le contrôle strict de l'Etat français dont il est pourtant l'un des représentants. Mais l'État français semble ne plus rien avoir de souverain, a fortiori face aux puissances d'argent internationales.

Comment expliquer autrement que par une pression de la grande industrie et du commerce international, la volonté de vendre des médicaments même qualifié “d'auto-médication” en grande surface ? Quelle belle idée en effet dans le pays qui consomme déjà le plus de médicaments que d'en augmenter la surface de vente en faisant de plus baisser leurs prix ? Comment être plus certain d'augmenter ainsi le volume des ventes et donc la consommation de tels médicaments ? C'est une aberration au même titre que celle de faire perdre leur indépendance d'exercice aux professionnels de Santé, seule garante de leur éthique médicale, en offrant leurs outils de travail à la finance mondiale ? Baisse de la qualité des soins et même des revenus

 

 

pour l'Etat (car ces capitaux étrangers ne sont pas imposables en France) voilà les seules garanties de toute cette mascarade pourtant perpétrée par un gouvernement dit “socialiste”. Pauvre Jaurès! Pauvre De Gaulle!

Il y a une raison si en 45, nos aînés, autrement plus courageux que nos gouvernants actuels, ont sanctuarisé ces professions. C'est parce que toutes ont en commun le service public, l'intérêt général, et sont à ce titre hautement politiques —au sens noble du terme si tant est qu'il existe encore— et portent les valeurs de compétence, d'indépendance, de déontologie, de respect du secret professionnel et médical mais aussi et avant tout l'empathie, l'altruisme et le don de soi. Ces valeurs sont bien éloignées du nouveau paradigme promettant déreglementation et amateurisme, organisant la fuite sociale et fiscale des capitaux...

Offrir ces professions en sacrifice à la finance internationale au prétexte d'améliorer le pouvoir d'achat des français (alors que les financiers ne se gêneront pas pour sacrifier la qualité de service et augmenter les prix cette fois déréglementés) est d'un cynisme et d'une outrecuidance qui nous donne envie d'entonner les refrains de 1789.

Les vrais aristocrates du capitalisme et de la finance, ceux qui nous gouvernent, doivent rendre des compte !

En matière de Santé, la finance déréglementée est un véritable cancer. Cancer qui semble gagner les organes vitaux de notre société en s’attaquant à nos cellules politiques déjà bien immunodéprimées et ce quelle que soit leur appartenance : droite ou gauche peu importe, le cancer est métastasé et se répand inexorablement ! Contre ce mal qui ronge la France, même les professionnels de Santé “sur-rémunérés” que nous sommes n'ont pas de remèdes miracle, mais savent au moins poser lucidement et honnêtement le diagnostique. Et cela fait toute la différence!

 

 

2014

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Article de Jérome MARTY (UFML) suite aux attaques sur les professions réglementées
Posté par: admin le 04 août

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Professions réglementées , le gouvernement rend les professions libérales responsables de la baisse du pouvoir d'achat des Français :
Face à ce constat dogmatique, une dé-réglementation est imposée avec diminution autoritaire de tarifs de prestations de certains, autorisation d'entrée d'investisseurs (fonds de pension ou organismes complémentaires ) au capital de structures ( ex pharmacies) etc ...

Dans le même temps, des procédures de certifications coûteuses et déstabilisantes économiquement sont imposées aux laboratoires, (demain à d'autres) comme aux établissements de soin, ce qui oblige les petites structures à se regrouper et à faire appel à ces mêmes financiers (boucle bouclée).

Toujours au même moment l'INVS envoie aux médecins généralistes une plaquette en papier glacée pour apprendre à reconnaître un patient en difficulté économique, le tout sous le merveilleux motif de la lutte contre "les inégalités sociales en santé" . Question: qui est responsable de la persistance endémique et du développement des inégalités sociales en santé, si ce n'est les politiques en responsabilité? Cette action réfléchie rentre dans le cadre de ce qu'il faut considérer comme du "blanchiment de responsabilité"! Les professionnels de santé deviennent responsables d'une partie de la gestion des patients en difficultés sociales et, le politique pourra demain, à loisir, les désigner comme responsables de la persistance de ces inégalités !
Le gouvernement rejoue ainsi, à la note près, la partition des déserts médicaux, avec désignation des médecins comme responsables de leurs extensions, pour masquer leur origine véritable: l'échec de la politique sociale et économique d'un gouvernement avec son lot de "desaménagement" du territoire !

Les professionnels du soin assistent, médusés, depuis quelques jours à une accélération des attaques à leur encontre. Attaques dont l'importance et la gravité n'ont pas de comparaison dans toute l'histoire de la 5 e république.

Tout ce passe comme si, face à un état de déliquescence politique il n'y avait plus de pilote dans l'avion, et que les orientations politiques soient décidées en fonction du plan de carrière politique de celui ou celle qui les porte !

Le Tiers Payant Généralisé Globalisé, imposé par Mme Marisol Touraine Ministre des Affaires sociales et de la santé, participe du même constat:
L'immense majorité des experts du système sanitaire, (plus de 85 % des praticiens libéraux) y sont opposés.

Si Aucune justification économique ne peu raisonnablement étayer la nécessité de cette réforme, au sein d'un pays au système de soin socialisé, de nombreuses justifications politiques l'expliquent, dont : * L'assujettissement des professionnels au financeur permettra l'encadrement de la dépense, du fait de la définition du panier de soin, des pratiques et des prescriptions par ce même financeur désormais organisateur du soin.
* Les réseaux de soin fermés pourront se mettre en place (demande récurrente de la mutualité Française ou d'instituts de prévoyance) avec remboursement différencié, définition de soin low cost et apparition de sur-complémentaire, dans le cadre d'un désengagement de la sécurité sociale bénéfique sur le plan de la dette publique et des critères de Maastricht !

C'est donc l'existence même du modèle libéral qui est jeu! Un modèle basé sur l'indépendance entreprenariale, la liberté de pratique dans le cadre de la déontologie et dans le respect des dernières données acquises de la science, et la responsabilité individuelle.

Face à une volonté affirmée d'imposer un modèle sanitaire contraint et dangereux pour les patients, nous devons nous unir!

Les Pharmacies sont attaquées : Nous sommes tous des Pharmaciens!
Les Biologistes sont attaqués : Nous sommes tous des biologistes!
Les Dentistes sont attaqués : Nous sommes tous des dentistes !
Les Médecins libéraux sont attaqués : Nous sommes tous médecins libéraux!
Les Etablissements de soins sont menacés : Nous sommes tous des professionnels du secteur hospitalier!

La résistance et le combat ne pourra être qu'unitaire, et l'action dure, difficile, longue, et sans concession!

Ne les laissons pas détruire le système de soin Français par l'idéologie, le dogmatisme, l'égo et le carriérisme politique!

Profession réglementés , le gouvernement rend les professions libérales responsables de la baisse du pouvoir d'achat des Français :
Face à ce constat dogmatique, une dé-réglementation est imposée avec   diminution autoritaire de tarifs de prestations de certains,  autorisation d'entrée d'investisseurs (fonds de pension ou organismes complémentaires )  au capital de structures ( ex pharmacies) etc ...

Dans le même temps, des procédures de certifications coûteuses et déstabilisantes économiquement sont imposées aux laboratoires, (demain à d'autres) comme aux établissements de soin, ce qui oblige les petites structures à se regrouper et à faire appel à ces mêmes financiers (boucle bouclée).
 
Toujours au même moment l'INVS envoie aux médecins généralistes une plaquette en papier glacée pour apprendre à reconnaître un patient en difficulté économique, le tout sous le merveilleux motif de la lutte contre
2014

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Le JDD
Posté par: admin le 03 août

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L'article paru ce matin dimanche dans le JDD est la suite intolérable de la déclaration de guerre et du plan de destruction de notre profession orchestrés par la réforme et l'accréditation.
Désormais tout est clair sur la réalité de la réforme et plus personne ne doit être dupe.
 
Bien sûr nous réagissons immédiatement en écrivant à ce journal partial qui a reçu pourtant depuis des semaines  des dossiers explicatifs sur ce qui nous  arrive et qui visiblement en a ressorti des informations tronquées, et nous publions un communiqué  de presse ce mardi et mardi prochain.
Comme d'habitude, nous sommes les seuls à réagir immédiatement...
Et cela grâce à vos dons et inscriptions, c'est pour cela qu'il est important de nous aider et de vous inscrire à notre syndicat...
 
Devant ces attaques médiatiques, comme les pressions du COFRAC nous appelons à un comité de salut public pour sauver notre profession, et préparons un plan de défense qui neccessite des moyens et c'est pour cela que nous vous demandons de nous aider.
 
Bien entendu , nous vous invitons à répondre à ce journal  et à diffuser ce message à  vos contacts, quelque soit  votre mode d'exercice c'est votre propre avenir que vous défendez.
2014

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La revanche du rameur
Posté par: admin le 01 août

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Réaliser  une analyse , ce n'est pas fabriquer un boulon et faire comme si n'est que pure folie 

Comment l'excès de  normes peut détruire un individu, ce qui correpond tout à fait aux retours de confrères qui se trouvent dans des états de souffrances épouvantables.

 

2014

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Comme ce confrère, écrivez vous aussi à Thierry MANDON et aux autres ministres
Posté par: admin le 30 juillet

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Voici la lettre d'un confrère adréssée à Thierry MANDON,  et téléchargeable et modifiable  si vous voulez vous aussi vous en  inspirer pour lui écrire, ainsi qu'au premier ministre, ministre de la santé, ministre du budget:mandon0714b.doc

SURTOUT AGISSEZ POUR DEFENDRE VOTRE BIEN

DONT ON VEUT VOUS SPOLIER !

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2014

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Catherine LEMORTON suprenante?
Posté par: admin le 29 juillet

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Il est remarquable  qu'elle évoque  le sens du métier et de ce que doivent être des professionnels de santé, étanches aux conflits d'intérêt.

Plus conformité avec ce qu'on attend d'elle, peut être aussi parcequ'elle  possède une pharmacie, sa problématique rejoint celle  des biologistes et l'aidera peut être à comprendre pourquoi il faut revenir sur la réforme.

Espérons que ce discours préfigurera une attitude constructive et nous avons demandé à être reçus par la commission des affaires sociales qu'elle préside pour étudier en urgence une modification.

Cette déclaration  est peut être un tournant.

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2014

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L'accréditation :démolition d'entreprises et d'emplois à coûts de 145 000 euros ( document SNMB)
Posté par: admin le 28 juillet

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Voici le coût de l'accréditation estimé par le syndicat des médecins biologistes. (SNMB).

Quelle entreprise peut surmonter cela?

Comment un jeune biologiste peut-il s'installer quand il sait qu'il aura d'emblée, avant même d'avoir le premier patient, une telle somme à payer tous les ans?

A part vendre, que reste-t-il  comme possibilité à ceux qui font des prévisions de budget ?

Déjà 2000 emplois détruits,  directement et indirectement, à   cause de cela et n on à cause d'une baisse d'activité, et cela en pleine période d'augmentation du chomâge !

Comme ne pas expliquer le désespoir de biologistes quand  ils voient  ces chiffres juste pour avoir le droit  pour continuer à travailler?

Ils devront faire face à de telles dépenses avec en plus  des baisses tarifaires en guise   de  remerciements.

 

Document à télécharger 

coutsaccreditation.pdf

 

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2014

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Suicide de la technicienne à LYON ( 2012)
Posté par: admin le 26 juillet

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La réforme de la biologie et le poids financier  de l' accrédiation pour les hôpitaux, a engendré  des bouleversements complets, des restructurations de services drastiques,  avec en conséquences  des souffrances du personnel ayant abouti à ce geste sur son lieu de travail.

Une laborantine de la Croix-Rousse à Lyon s’est suicidée sur son lieu de travail

 27/11/2012
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Crédit photo : AFP

Une technicienne d’un laboratoire d’un des plus grands hôpitaux Nord des hospices civils de Lyon, la Croix-Rousse, s’est donné la mort hier matin, lundi 26 novembre, à l’âge de 44 ans. Elle s’est défenestrée sur son lieu de travail. Vers 8 h 30, l’une de ses collègues l’a retrouvée grièvement blessée en bas de l’immeuble. Elle est décédée deux heures plus tard aux urgences de l’hôpital, selon la directrice adjointe de l’hôpital, Jacqueline Barthélémy-Bougault. Elle était mère de 2 enfants.

La laborantine n’aurait pas laissé de lettre expliquant son geste. Une enquête de police est en cours. « C’est un choc pour le personnel et pour la direction. On est dans la compassion et on observe une grande vigilance et une grande présence vis-à-vis des personnels », a déclaré Mme Barthélémy-Bougault.

Souffrance au travail ?

En l’attente des conclusions de l’enquête de police, il est impossible de lier formellement l’acte suicidaire aux conditions de travail. Mais les syndicats de la Croix-Rousse estiment que « se suicider sur son lieu de travail n’est pas anodin », selon les mots de la secrétaire générale de la CGT, Catherine Bonnet. La laborantine était confrontée à un changement de service prévu d’ici au 15 décembre, dans le cadre de la restructuration de l’ensemble des laboratoires des HCL. Elle avait émis 3 vœux, conformément à la procédure en place dans le plan d’accompagnement social. Mais aucune réponse favorable ne lui avait été clairement rendue. « C’est une grande pagaille : les personnels de laboratoires transférés d’un hôpital à un autre ne savent pas encore où ils vont aller. Certains vont se retrouver à l’opposé de leur logement. Les laboratoires qui les accueillent ne sont pas forcément préparés. Sans compter qu’il y aura une perte de la qualité des prélèvements et des examens », explique au « Quotidien » Mme Bonnet. Selon la CGT, une centaine de postes seraient menacés (contractuels, départs à la retraite non remplacés, prime au départ...).

Au lendemain du drame, l’équipe de la laborantine reste prudente sur les raisons du geste, tout en reconnaissant des « tensions » en terme de conditions de travail.

À la demande des syndicats, la direction a convoqué un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire ce jeudi.

› COLINE GARRÉ

2014

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Ce que nous demandons en urgence
Posté par: admin le 26 juillet

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Face à la catastrophe produite par la réforme nous nous adressons à la ministre en urgence et lui demandons:

 

 

    • d'abord que le délai du 31 octobre soit repoussé à une date ultérieure compte tenu de l'impossibilité de nombreux biologistes d'être prêts face au coût intenable tant professionnellement que financièrement.
    • Un moratoire sur la réforme de la biologie devant  la dégradation engendrée sur le terrain  (emploi et mission auprès du  patient) et la détresse psychologique des biologistes.

                 - la mise en place d'une alternative  à l'accréditation, gérée par la profession dont l'empreinte soit  compatible avec  les  moyens des biologistes tant en disponibilité de temps que financière.

                 - la possibilité de maintenir des contrats de collaboration pour permettre à de laboratoires conformes à la définition    sanitaire de réaliser les analyses sur place, et de se regrouper pour des analyses nécessitant plus de moyens.

 

 

 Ce que nous demandons n'a rien d'extraordinaire, ni de passéiste, de corporatiste, nous  voulons simplement qu'un laboratoire soit CONFORME  à sa définition sanitaire à savoir un lieu où sont réalisées de analyses, et non aux intérêts des groupes financiers qui le détournent pour en faire   l'unique   objet de rentabilité.

Nous voulons que des biologistes puissent continuer à TRAVAILLER plutôt que de vendre leur laboratoire, et que les emplois soient préservés alors que près de 2000 ont déjà disparu à cause de cette raison, et non pour la moindre  diminution  d'activité.

Ce n'est pas la première fois que le gouvernement reviendrait sur une réforme comme il l'a fait pour la loi rehaussant les immeubles ensuite abrogée, ou la taxe de séjour annulée.

2014

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Nous ne sommes pas le seul syndicat à dénoncer l'accréditation
Posté par: admin le 26 juillet

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Article du Syndicat National  des Médecins Biologistes (2009)

 

 

Article du Syndicat Des Biologistes (2013)

2014

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Quelques remarques
Posté par: admin le 24 juillet

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Plusieurs remarques 

1) Sur notre sondage: Nous avons reçu 1975 réponses et tiré un échantillon de 300.Pour information, un sondage sur la popularité du président de la république, ce sont  environ 2500 personnes interrogées.

Nous renvoyons nos contradicteurs (que nous apprecions car ils nous font évoluer) dans leurs cordes en leur rappelant qu’un tel sondage aurait du être une priorité  dans le cadre  de cette   réforme, et dans ces conditions  pourquoi sommes nous les premiers à le faire ?

Pourquoi  la profession, qui  part la tête la première dans l’application  d’une telle   absurdité, ne se pose-t-elle pas un seul instant  la moindre question en  demandant tout simplement  leur avis à ceux qui sont  concernés?

Ce sondage a le mérite de   poser  cette question essentielle, à savoir « si cette réforme apporte un  mieux» en interrogeant les médecins, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps.

Leur  réponse est : NON.

À la limite, un sondage serait  inutile, il suffit de réfléchir un peu   en se disant que les labos vides et des livreurs de pizza tubes vers des usines à analyses, des  CBU prélevées à MENTON et traitées à Marignane, c’est NUL, écarts type de sondage  ou pas.

IL ne faut pas croire que les médecins  et les patients sont dupes devant cette baisse de qualité dissimulée derrière le paravent de normes, des secrétariats entièrement refaits… 

2) Le pathos : dès la mise en place de « biologistes en colère » qui a précédé BIOPRAT, nous avons eu des retours alarmants sur l’impact psychologique de la réforme sur nos confrères. Cela nous a même beaucoup bouleversés, d’autant plus que notre structure était naissante, et nous ne nous attendions pas à  découvrir une telle souffrance.

À ce moment-là, deux confrères s’étaient  suicidés, ils avaient aussi des problèmes personnels auxquels s’est ajouté le drame de la réforme, donc on ne saura jamais la cause exacte de  leur geste, passé sous silence à l’époque. Et il y a eu également une technicienne de labo cliquez ici pour lire qui s’est suicidée  sur son lieu de travail dans un hôpital de Lyon : il n’est pas interdit de penser qu’un tel geste hautement symbolique  était en rapport avec la réforme.

Nous avons reçu depuis 4 ans des appels en souffrance de confrères inspectés par le COFRAC, ou face à aux contraintes insupportables tant sur le plan humain que financier de l’accréditation. Depuis  4 ans, nous savions, mais n’avons rien dit, d’abord nous voulions être sûrs de  l’ampleur du problème et ne pas jouer du « pathos ».

Nous avons pensé que les choses s’arrangeraient, fait confiance au COFRAC en pensant qu’il s’adapterait, mais plus le temps avançait et les dates butoirs aussi, plus le COFRAC accentuait ses pressions, sûr du pouvoir de vie ou de mort qu’on lui avait donné en toute légalité et qu’il n’hésitait pas à rappeler de façon plus qu’ appuyée. Mais aujourd’hui  les retours sont trop nombreux : pleurs, menaces de suicides, burn-out, biologistes sous antidépresseurs.

Beaucoup de confrères n'osent pas dire leur nom quand ils nous appellent, un peu par amour propre en avouant leur dépression, mais surtout  par peur de subir les represailles du COFRAC qui jouera sur du velours et n'hésitera une seule seconde  pas à fermer leur laboratoire en invoquant la loi, rien que la loi.

L'enfer  de   ces confrères, est absolument abyssal.

C’est pour cela que nous avons  pris le risque de lancer  cet appel, sachant la critique inévitable de qu’on nous ferait,  mais nous avons passé outre, car  nous estimons qu’il y a un péril.

Nous sommes le seul syndicat qui aborde ouvertement ce problème, passé sous silence par le reste de la profession qui le prend de haut, exactement comme nos contradicteurs,  quand d’autres professions  s’en alarmeraient légitimement.

Cela  nous semble inadmissible d’un simple point de vue humain, et  en plus pour une profession de santé !

 

3) A propos de la publication des revenus par le journal LE MONDE, il faut dire qu’une profession, ça se défend sur le terrain au coude à coude.

La preuve nous avons eu un passage récent dans que choisir, un de nos pires « ennemis ».Nous l’avons obtenu car nous nous sommes mobilisés, et que nous n’avons pas écouté les poncifs véhiculés par la profession.

Dans les commentaires sur ces chiffres, Il est à noter que les avis  les plus durs ne sont pas allés à la biologie. Même le FIGARO, a sous-entendu que compte tenu de nos années d’études notre rémunération était plus faible que les notaires qui sont énormément ciblés par ces chiffres.

Depuis « biologistes en colère » nous ne cessons de maintenir la classe politique et médias  une pression constante d’informations tant  sur la réalité de la réforme que de notre profession, par des courriers et communiqués de presse réguliers.

  • d’une part pour prouver qu’il faut revoir la réforme
  •  mais aussi  pour neutraliser le plus possible  l’impact de ce genre de  publication qui peut surgir à tout moment

Les autres professions mises en cause  par la publication dans LE MONDE  ont vivement réagi, ils n’ont pas dit « c’est foutu » et ne se sont pas repliés sur eux-mêmes.

Ils ont discrédité avec un succès certain,  l ‘utilisation de la démarche de ces chiffres, en invoquant un gouvernement qui monte les  professions  les unes contre les autres avec le risque de faire sombrer le pays  dans le chaos.  Et d’affirmer haut et fort, que si on se met à comparer les professions autant le faire sur toute la ligne et en tenant compte de tous les éléments.

Nous continuons notre combat, nous ne disons pas que les autres ne font rien, mais  nous voulons aussi affirmer à nos contradicteurs que nous avons  depuis 4 ans énormément communiqué, et que nous avons été surpris de découvrir à chaque  fois  combien les problèmes de notre profession étaient méconnus  et que son image était quasi archaïque...

Ce ne peut s’expliquer que pas un déficit de communication  et des années et des années passées à se complaire dans le  trop souvent entendu « c’est foutu ».

Je reçois dans mon laboratoire tous ceux qui appartiennent aux  catégories  fustigées pour leurs redevenus, je suis très surpris de constater qu’AUCUN ne courbe l’échine l’air coupable,  ne fait  comme les biologistes c'est-à-dire de l’auto-flagellation, bien au contraire, ils se défendent et se gardent bien de culpabiliser sur leurs revenus...

 

Nous proposons encore une fois à nos contradicteurs de combler ce déficit en se BOUGANT, et en sortant de leur laboratoire pour rencontrer leurs élus et écrivant à leurs journaux.

Vu le nombre de biologistes,  il y a forcément ceux qui connaissent des journalistes donc  qu’ils fassent idem, ça sera un pas énorme de fait, un bouclier salutaire.

2014

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Un sondage dramatique sur la dégradation de la biologie auprès des médecins
Posté par: admin le 22 juillet

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Un sondage dramatique qui montre la destruction d'entreprises et la mise en  danger gravissime de la vie du patient 

 

téléchargez-le en cliquant ici:sondage230714.pdf

 

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2014

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Menaces de suicides, burn-out, dépressions,ulcères devant les pressions de l'accréditation
Posté par: admin le 18 juillet

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Explications:

  • Voila, vous travaillez comme un fou 12 heures par jours,
  • vous avez fait 10 ans d'études,
  • vous avez un diplome validant comme les autres professions de santé et d'autres professions libérales qu'on ne remet pas en question, sauf pour la biologie !!!
  • vous subissez une baisse tarifaire de 3% chaque année,
  • vous êtes à découvert bancaire à cause de cela,
  • vous vous battez pour  maintenir un service  et des  emplois de proximité
  • vous developpez un système de qualité en rapport avec vos moyens

et... vous recevez ce genre de courrier  AR accompagné d'une facture de 1500 euro TTC  ou de 10 000 euro si vous voulez accréditer 3 paramètres, et d'une dénonciation ( pardon,"une copie" aux ARS).

 Imaginez le choc que cela peut provoquer  et ses conséquences pour la santé...

 

 

Que peut-on faire devant une telle pression  EXCLUSIVEMENT  mise en place pour la biologie?

Notre sydndicat est le seul qui écoute les biologistes qui appelent en larmes en décrivant cette situation, déclarant  leur envie d'en finir, ou n' ayant plus qu'une envie, celle de vendre bien évidemment devant ces souffrances immenses que ce genre de courrier engendre.

 

Pourquelle raison étrange s'attaque t-on  à une  profession qui n'a JAMAIS provoqué de problème sanitaire et dont les patients étaient satisfaits ( 2ème position de confiance après les pompiers, sondage LCI)?

 

Pour quelle raison étrange  a-t-on fait appel au service d'une entreprise privée très peu implantée dans le médical, aux tarifs exhorbitants pour contrôler la biologie qui dispose pourtant  des facultés de médecine et de pharmacie pour  assurer  ses besoins de formation- contrôle, comme TOUTES LES AUTRES PROFESSIONS DE SANTE ?

Pour quelle raison  la mise en place des contraintes de l'accréditation ont elles, par un étrange hasard,  abouti à la mise en vente de près de la moitié du réseau des laboratoires à des groupes financiers dont certains , comme par hasard, sont domiciliés dans les îles caimans et comme par hasard ont désormais le droit d'acheter des laboratoires ?

 

Pour quelle raison étrange n'y a t il eu un chiffrage précis du surcoût de l'accreditation, en terme d'emplois,d'investissements,de réjet d'effluents, et d'impact sur la stabilité des  entreprises?

 

 

 

 

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2014

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Témoignage dramatique d'un biologiste épuisé par le poids de l'accréditation
Posté par: admin le 18 juillet

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"J'avais décidé tôt de tenter d'accréditer notre laboratoire d'analyses médicales selon la Norme NF EN ISO 15189 qui actuellement est devenu obligatoire pour tous les laboratoires français.
Nous sommes une PME de 12 personnes en zone semi rurale ce qui faisait de nous un laboratoire "classique" (car la réforme de 2013 a particulièrement modifié notre paysage professionnel).
 
Nous avons , après 10 ans de travail régulier en assurance qualité,  réussi à accréditer 70 % en volume de notre activité : MAIS A QUEL PRIX !
 
- déterioration des conditions de travail :
    Stress sur les salariés qui ont maintenant des objectifs à tenir : je vous rappelle que notre secteur est la santé !!!
    Evaluation récurente et inutiles des postes de travail (obligation de la norme).
    Incessante obligation de faire mieux : ce n'est jamais assez bien et plus les auditeurs reviennent , plus les exigences sont tatillonnes ( la dernière inspection annuelle a duré 10 heures alors que     le champ d'accréditation était identique à l'année précédente )
 
    Stress sur les dirigeants qui ont peur de voir leur outil de travail détruit : la perte de l'accréditation c'est la fermeture du laboratoire.
    Comment motiver vos salariés à faire mieux , alors que vous avez l'impression que tout est en place ???
 
- déterioration du service rendu aux patients:
    L'attention des biologistes et des techniciens est focalisée sur l'assurance qualité et non plus sur les patients, car tous les process sont très chronophages.
    Diminution drastique du nombre de "vrais laboratoires" (unités analytiques) sur le territoire donc délais de rendu de résultat s'allongeant dangereusement
    Diminution de l'offre des laboratoires due aux concentrations(nécessaire gain de productivité due aux dépenses d'assurance qualité) entrainant une absence de concurrence donc une dégradation     du service : le monopole de certaines structures regroupées leur permet de fermer des laboratoires qui ne seront jamais réouverts.
    Impossibilité d'installation des jeunes biologistes (comme je l'ai fait il y 20 ans) car les laboratoires doivent être accrédités à l'ouverture !!! 
 
- coût prohibitif de l'accréditation selon la norme 15189
    1.5 temps plein pour la cellule qualité sans compter les heures du biologiste qui est "de facto" le responsable de la cellule qualité ( nombreuses formations)
    changement de tous les frigos et congélateurs
    changement de toutes les centrifugeuses
    changement pour la deuxième fois des 2500 coffrets de prélèvements sanguins pour respecter une autre Norme: La UN 3373 catégorie B (matière biologique).Les premiers coffrets fabriqués en
    Chine sont tous inutilisables ( un coffret coûte 10 euros TTC)
    Changement des étuves
    Mise en place d'un logiciel assurance qualité pour les laboratoire (différent du sytème informatique d'exploitation du laboratoire) : prix actuel 30 000 euros   
    Frais du COFRAC ( redevance annuelle, audit, transport , hébergement, nourriture tout est à notre charge).
    Contrôles de qualité interne et externes devenus  permanents et prohibitifs .
    .................
 
 Je ne crois pas avoir amélioré mes pratiques professionnelles mais je suis sûr que les conditions de travail se sont dégradées dans mon unité depuis que la normalisation a été votée au parlement dans la loi sur la réforme de la biologie : le parlement avait demandé 80 % de l'activité acréditée COFRAC selon la norme NF EN ISO 15189 de façon réglementaire (aucun pays européen n'a pris une telle décision !!!). Le sénat a demandé 100 % : c'est impossible à atteindre à moins d'abandonner certaines analyses peu fréquentes : dans notre laboratoire les marqueurs cardiaques ont été identifiés comme non accréditables !!!
 
Il est plus que temps d'arréter de vouloir être le premier de la classe quand les autres pays européens ne nous suivent pas ! la normalisation à outrance nous détruira , mais en respectant toutes nos procédures ( notre laboratoire contient une banque documentaire de près de 250 procédures, documents d'enregistrement...tous revus annuellement)."
 
2014

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Autre témoignage alarmant sur le comportement du COFRAC
Posté par: admin le 17 juillet

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Ce témoignage prouve le terrorisme qui anime les auditeurs du COFRAC et qui rendra notre exercice professionnel encore plus épouvantable et notre profession irrespirable pour les jeunes qui ne voudrons plus s'engager dans  une telle folie avec en prime des baisses tarifaires en guise  de remerciement....

 
Et que sous-entend ce confrère en concluant de façon sombre et funèbre  "plus pour longtemps",?
 
Très alarmant.

 

"L'existence d'une loi inventée par des humains ne veut pas dire qu'elle est juste, et comme partout, il y a plusieurs façons d'appliquer les lois.

Nous avons bénéficié d'un auditeur COFRAC qui cherchait les erreurs possibles avec un grand zèle, c'était stressant et épuisant et nous avons réussi en téléphonant ,et par courriel, en obtenant des "preuves" à faire supprimer des écarts, ce sont bien les auditeurs qui dictent...les fiches.

Nous ne sommes là que pour subir,recevoir des leçons, et payer!

Plus pour longtemps."

2014

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Article QUE CHOISIR JUILLET 2014
Posté par: admin le 07 juillet

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téléchargez en cliquant ici:quechoisir0714.pdf

 

quechoisir0714b.jpg

2014

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Accident de Brétigny , l'abus de normes est une des causes de l'accident
Posté par: admin le 07 juillet

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Accident de Brétigny : les experts judiciaires pointent un «état de délabrement jamais vu»

Brétigny-sur-Orge.

 

INFO LE FIGARO - Un an après la catastrophe, les conclusions des rapports commandés par les juges en charge de l'instruction sont édifiantes pour la SNCF et ses procédures de maintenance.

 
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L'italien ?Apprenez l'italien avec Babbel et LeFigaro

Démarrer
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La catastrophe ferroviaire du 12 juillet 2013 dernier à Brétigny-sur-Orge (Essonne), qui avait fait sept morts et une trentaine de blessés, est définitivement due à un problème d'entretien. C'est ce que dévoilent les rapports d'expertise ferroviaire et métallurgique que s'est procurés Le Figaro et que le procureur de la République d'Évry doit rendre publics lundi. Dans ces rapports extrêmement sévères pour la SNCF, envoyés aux juges d'instruction le 25 juin dernier, les ingénieurs experts (cour d'appel de Douai) Michel Dubernard et Pierre Henquenet notent que «les examens métallurgiques qui ont été effectués permettent d'établir que nous ne sommes pas en présence d'un acte de malveillance, et que le processus ayant abouti à la désagrégation complète de l'assemblage s'est bien au contraire étalé sur plusieurs mois et a concerné l'ensemble de l'appareil de voie incriminé, sur lequel ont été relevées plus de 200 anomalies de divers degrés de criticités. La plupart de ces anomalies étaient connues de la SNCF ou de ses agents sans pour autant qu'ils soient remédiés de façon adéquate». Le constat des experts est sans appel et évoque un «état de délabrement jamais vu par ailleurs». Et d'ajouter: «l'armement a péri par fatigue, vibrations, battement, défauts de serrage, usure, etc. Tous dommages relevant de la qualité de la maintenance.»

Le train numéro 3657 Intercités était composé de sept voitures Corail. Il y avait à son bord 385 voyageurs. Il avait quitté la gare d'Austerlitz à 16 h 53. À 17 h 11, alors qu'il s'apprête à traverser la gare de Brétigny sur la voie 1, des passagers ressentent un choc lors du franchissement d'une traversée jonction double. Le train déraille et se sépare en deux parties entre les voitures 4 et 5. Celui-ci roule alors à 137 km/h alors que la vitesse limite autorisée sur cette voie est de 150 km/h. En raison de l'état du réseau, les experts mandatés par les juges d'instruction notent dans leur rapport qu'«il serait souhaitable de limiter à 100 km/heure la vitesse des trains à l'approche de la gare de Brétigny».

Une surveillance inadaptée du réseau

Ils relèvent par ailleurs que «les prescriptions actuelles de maintenance» des traverses jonction double sont «inadaptées car insuffisantes». Actuellement, la SNCF démonte les liaisons éclissées pour les vérifier tous les trois ans car celles-ci sont classées dans la catégorie «éléments de confort». Les experts conseillent vivement de les démonter chaque année pour les vérifier. Selon eux, les tournées de vérifications menées sur les voies doivent amener les agents à «la remise en conformité immédiate», ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. L'état du réseau à Brétigny «aurait logiquement dû conduire la SNCF à une surveillance accrue, et surtout adaptée», écrivent-ils.

Les experts mettent clairement en cause la SNCF dans l'organisation de la maintenance: «Il reste aussi important à dire que le personnel SNCF chargé de la mise en œuvre de la maintenance des voies et appareils devrait être choisi, tout d'abord selon des critères de solide formation à la construction mécanique et de surcroît avoir reçu une formation spécialisée approfondie.» Une allusion à la jeunesse de l'agent qui avait fait la dernière tournée d'inspection le 4 juillet 2013, soit huit jours avant l'accident. Il s'agissait d'un cheminot de 25 ans, fraîchement diplômé d'une école d'ingénieurs. En février 2013, il devenait dirigeant de proximité voies à Brétigny. Il encadrait 19 agents voies chargés de faire de la maintenance sur le réseau ferré du secteur. Lors de cette dernière inspection, aucune anomalie n'avait été signalée.

Des anomalies insuffisamment prises en compte

«Les prescriptions de maintenance de la SNCF, complexes, parfois difficiles à interpréter ou à appliquer par des hommes de terrain n'ont pas été parfaitement respectées (…). Ceci a conduit à une insuffisance de prise en compte et de traitement des anomalies rencontrées ; on notera dans ce sens que de nombreuses observations faites au cours des tournées de surveillance se sont trouvées reportées d'une opération à l'autre, pour finir parfois par disparaître sans pour autant qu'on ait eu la certitude qu'elles aient été traitées.» Et les experts de conclure en retenant parmi les trois facteurs ayant conduit à l'accident par une maintenance inadaptée «des référentiels de maintenance volumineux, surabondants, parfois inadaptés voire contradictoires donc contre-productifs».

Enfin les ingénieurs judiciaires qui ont procédé à des tournées d'inspection de voies le 28 janvier dernier alertent sur l'état du réseau en gare de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Ils le jugent inquiétant.

2014

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Pour les financiers grâce au COFRAC, la qualité, c'est "ce je fais ce que je veux"
Posté par: admin le 02 juillet

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Le but de l’accréditation c'est de faire disparaître le biologiste et le remplacer par des outils robotisés ou des services informatiques automatisés, car le salaire du biologiste est un poids trop lourd financièrement et plombe la rentabilité de leurs investissements. 
 
La qualité elle aussi a un coût d'où cette nouvelle modification  pour diminuer encore les frais et augmenter la rentabilité.

 

Pourquoi un laboratoire monosite serait-il contrôlé alors que 8 laboratoires sur 10 d'un groupement de laboratoires ne seraient pas contrôlés?

téléchargez le document:cofrac0614.pdf

cofrac0614.jpg

 

 

2014

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Sondage sur la biologie à télécharger
Posté par: admin le 30 juin

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cliquez ci-dessous:

sondagebio300614.pdf

 

2014

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BREAKING NEWS L'UFML appelle à la démission de Mme Catherine Lemorton
Posté par: admin le 27 juin

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BREAKING NEWS 

L'UFML appelle à la démission de Mme Catherine Lemorton

Lors de l’émission « Carrément Brunet » du 19 Juin 2014 sur RMC, Madame Catherine Lemorton, députée socialiste et présidente de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a tenu des propos et lancé des insinuations* portant non seulement atteinte aux équipes soignantes des établissements de santé privés, mais aussi de nature à jeter l’opprobre sur ces professionnels dévoués, disponibles, dont les qualités ne sont plus à démontrer, comme en témoigne la confiance que les Français leur renouvellent chaque année.

Suite à cet épisode, et loin de s'excuser, la présidente de la commission des affaires sociales continue** de ré-exprimer son mépris à l'égard des professionnels libéraux de santé et des établissements privés sous l'emprise de son aveuglement et de son l'idéologie. Mme Lemorton ne dispose pas du recul, de la sagesse et du discernement qu'il convient de démontrer à ce poste majeur dans la construction de l'avenir de la santé. L'UFML demande la démission de Mme Lemorton de son poste de présidente.

"Alors que le la ministre de la Santé affiche son mépris des professionnels de santé libéraux en construisant une loi de Santé sans tenir compte de leur avis, la présidente de la commission des affaires sociales, député socialiste, elle-même, se permet d'insinuer que des médecins libéraux pourraient être des assassins. Ces comportements, dans un climat où la colère monte, ne pourra qu'entrainer demain l'échec de la loi de Santé. " déclare Jérôme Marty, président de l'UFML.

* Question d'Éric BRUNET : " mais quand même les médecins soignent les gens, ils n'ont jamais laissé mourir personne ! " Réponse de Catherine LEMORTON : " Dans les l'hôpitaux publics , oui. Je n'en dirai pas plus..."
**Echanges de mails entre Mme Lemorton et des praticiens qui réagissaient directement auprès d'elle.

2014

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Offre d'emploi d'un groupe financier pour biologiste: effarant ça ne parle que d'argent
Posté par: admin le 25 juin

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teléchargez-la en cliquant ici:fiches emploi.pdf

 

fiches emploi1.jpg

2014

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Pourquoi la réforme des laboratoires d'analyses met le patient en très grave danger
Posté par: admin le 24 juin

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Voici des précisions  sur la réforme de la biologie médicale qui vous expliquent pourquoi la vie des patients est mise en très grave danger.

  • En quoi consiste-t-elle ?

C’est une expropriation  forcée sous le couvert de normes industrielles,  dont le montant  de 175 000 euro par an et par laboratoire  oblige quasiment tous  les biologistes à vendre tôt ou tard  à des financiers.

 

  • Que se passe- t-il alors ?

Le laboratoire racheté est vidé de ses moyens techniques et humains. Il devient un «  laboratoire multi site » terme  inventé spécialement  pour  dissimuler  un leurre sanitaire, puisque  tous les  prélèvements sont acheminés par livreurs  vers des usines à analyses.

 

  • Comment est traité l’échantillon ?

Les financiers recherchent l’hyper rentabilité,  c’est pourquoi  ils ont mis en place des usines ultra robotisées dont ils se servent pour impressionner et convaincre. À titre d’exemple, dans ces usines, 3 ou 4 techniciens réalisent les analyses de  50 à 60 laboratoires avec un biologiste qui valide les résultats en aveugle.

En effet, le plus souvent  le personnel ne connaît rien du patient et de sa clinique.

Le service humain entre le biologiste et le prescripteur est  quasiment supprimé car trop coûteux,  pour être remplacé par des services informatiques automatisés (fax, résultats à  partir d’internet, sms, mails)

Tout cela par contre, est soigneusement dissimulé et passé sous silence pour ne pas attirer l’attention...

 

  • Cette nouvelle   organisation  met-elle  les  patients en danger ?

Oui, gravement, et sans qu'ils en aient  conscience .

 

À cause de laboratoires trompe-l’œil qui ne peuvent réaliser ma moindre analyse sur place.

À cause du  transport des échantillons ballottés des heures dans des glacières de livreurs .

À cause de la quasi-suppression du garde-fou humain autour du   biologiste, son personnel, son secrétariat,  et de la deshumanisation générale du système.

 

  • Quels dysfonctionnements ont déjà été   signalés ?

Des « épidémies » d’hyper kaliémies, des retards de résultats urgents, des résultats incohérents sans possibilité de contacter le biologiste, des secrétariats déshumanisés, des biologistes absents dans les laboratoires « multi sites », des hospitalisations pour faire une numération en urgence !

 

  • Pourquoi n’avez- vous rien su de cette réforme ?

Tout est fait pour que cette réforme passe en silence. Elle a été rédigée en secret,  promue en 2010 par ordonnance (sans débat) et reprise sous forme de loi express en 2013 pour faciliter  un rachat rapide par les financiers, mettant  tout le monde devant le fait accompli.

 

  • Pourquoi la presse a très peu parlé de cette réforme ?

À cause de son aspect très  technique qui l’a rebutée,  empêchant toute  prise de conscience du danger.

 

  • Que pouvez-vous faire ?

Si vous avez constaté une dégradation de notre mission sanitaire,  aidez-nous à faire revoir cette réforme en alertant les ARS , alertant votre entourage, et nous adressant des journalistes si vous en connaissez.

 Vous voulez en savoir plus ?

Là aussi, allez à la rubrique  les news et faites défiler l’historique…

 

 

2014

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Continuez à répondre à notre sondage sur la réforme des labos
Posté par: admin le 24 juin

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 Téléchargez, imprimez  et faxez nous ce sondage, nous vous en remercions.

 

Cliquez ci-dessous pour télécharger le sondage sur la réforme des laboratoires :

sondage24062014.pdf

 

 

 

 

 

2014

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VERITAS comme le COFRAC?
Posté par: admin le 16 juin

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Encore et toujours le lobbying  de ce type d'organisme (LNE, COFRAC,VERITAS) à la fois juge et partie, qui cherche à faire de la norme un marché juteux sur toutes les professions ayant des gestes techniques ou recevant du public.

 

article du quotidien:

UFML ne veut pas que les médecins financent le diagnostic d’accessibilité de leurs cabinets

 12/06/2014
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Crédit photo : S. TOUBON

Le gouvernement a repoussé à 2018 la date limitepermettant aux établissements recevant du public (ERP) de procéder aux aménagements afin d’accueillir les personnes handicapées (le projet de loi est en discussion au Parlement). Mais tous les médecins devront cependant s’affranchir d’une formalité administrative en réalisant d’ici à la fin de l’année 2014 un diagnosticd’accessibilité auprès d’un groupe spécialisé dans l’évaluation de la conformité et la certification.

285 euros l'expertise

L’Union française pour une médecine libre (UFML) souligne que certaines unions régionales de professionnels de santé (URPS) ont passé des partenariats avec des enseignes à l’instar de la Bretagne avec Bureau Veritas. Ce groupe propose une expertise 285 euros, précise l’UFML pour aider les praticiens à faire de leur cabinet un « ERPde 5e catégorie ».

L’association estime « inconcevable » que les médecins assument les frais de mise aux normes. « Il n’est pas acceptable qu’une société d’audit s’enrichisse aux dépens de ceux que la loi contraint à payer, affirme le Dr Jérôme Marty, président de l’UFMLC’est à l’Etat de prendre en charge ses frais. »

 
2014

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Réforme des labos d'analyses : déjà 2000 emplois détruits sciemment
Posté par: admin le 16 juin

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2000 emplois détruits sciemment

 

C’est le chiffre qui ressort de notre sondage auprès de tous les professionnels de la biologie

 et ce n'est qu'un début

  • 2000 emplois  détruits, sciemment  pour que des gens riches le soient davantage, tandis que ceux qui n’ont que leur diplôme et leur travail ne peuvent plus s’installer.
  • 2000 emplois détruits sciemment, une profession vendue aux fonds de pensions dont certains sont aux iles caïmans.
  • 2000 emplois détruits  sciemment et des labos vides de moyens,  véritables leurres et bombes à retardement sanitaires, mettant en danger la vie du patient.

Une fois de plus nous alertons l'opinion publique, les patients, et les ministres, qui annoncent vouloir défedre les entreprises .

 

 

 

 

www.bioprat.com

2014

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Après 21700 suppressions d'emplois, est-ce bien le moment de la réforme de la biologie? ( la tribune)
Posté par: admin le 13 juin

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On sait bien que les concentrations entraînent  des licenciements, alors est-ce bien le moment de promouvoir une reforme pourvoyeuse de concentrations, de plus souvent en faveur de groupes financiers dont certains sont aux îles caïmans et qui échapperont à l ’impôt, alors que  des biologistes indépendants y auraient été assujettis?

article la tribune 

Emploi: 21.700 postes détruits en France au premier trimestre

TRAVAILPour stabiliser le chômage, il faudrait 100.000 créations d'emplois par an. (Photo: Reuters)Pour stabiliser le chômage, il faudrait 100.000 créations d'emplois par an. (Photo: Reuters)latribune.fr  |  13/06/2014, 8:50  -  236  motsSelon l'Insee, qui vient de publier ses données définitives, tous les secteurs d'activité sont concernés, mais l'intérim l'est particulièrement.

Après une légère interruption fin 2012, la destruction de postes reprend en France. Dans le secteur marchand. Au premier trimestre, 21.700 postes (-0,1%) ont disparu, révèle l'Insee vendredi, publiant des données définitives.

Dans son estimation provisoire, publiée mi-mai, l'Institut de la statistique avait évalué que 23.600 postes avaient été perdus au 1er trimestre.

L'intérim particulièrement frappé

Si tous les secteurs d'activité sont concernés par ces pertes d'emploi, l'intérim est particulièrement frappé. La baisse atteint 0,2% dans l'industrie, 0,3% dans la construction et 0,1% dans le tertiaire, où sont comptabilisés tous les emplois en intérim.

Dans le secteur du travail temporaire, considéré comme précurseur des évolutions du marché de l'emploi, 26.200 postes ont été détruits (-4,8%).

Sur un an, 44.400 postes détruits

Sur un an, 44.400 postes ont été rayés de la carte (-0,3%), malgré une légère reprise des créations d'emplois à la fin de l'année dernière. Pour la première fois depuis début 2012, l'économie française s'était en effet remise, bien que modestement, à créer des emplois au quatrième trimestre 2013, essentiellement grâce à une hausse de l'intérim: 21.000 créations nettes d'emplois avaient été enregistrées.

Or, chaque année, plus de 100.000 nouveaux actifs arrivent sur le marché de l'emploi: ce sont donc plus de 100.000 créations d'emplois qui seraient nécessaires pour stabiliser le chômage.

2014

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Le syndicat Bioprat interpelle à nouveau Arnaud Montebourg ( communiqué de presse)
Posté par: admin le 05 juin

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communiqué de presse

 

Le syndicat Bioprat dénonce la casse sociale et industrielle provoquée par la réforme de la biologie et interpelle Arnaud    Montebourg


Le syndicat des biologistes praticiens, Bioprat, dénonce la menace que fait peser la réforme de la biologie sur des milliers d’emplois, en favorisant, à terme, la mise en vente des laboratoires indépendants au profit de groupes financiers internationaux. Le syndicat en appelle à l'arbitrage du ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, afin d'éviter la disparition de l'ensemble d'un secteur médical.

Le syndicat BIOPRAT rappelle son opposition à une réforme issue du réseau de Jérôme Cahuzac qui dissimule en réalité une mise en  vente forcée. Elle  s’appuie sur une structure de contrôle privée, le COFRAC dotée désormais du droit de vie ou de mort sur les acteurs indépendants du secteur, exerçant un véritable dictat, communicant à coups de courriers recommandés en menaçant les biologistes de fermeture s’ils ne se plient pas aux injonctions absurdes de la réforme et aux tarifs exorbitants.

Ces situations insupportables, sciemment engendrées par une réforme taillée sur mesure pour les groupes financiers, aboutissent à une véritable opération d’expropriation en obligeant les biologistes indépendants à vendre leurs laboratoires.

Devant le risque de démantèlement qui menace le secteur, le syndicat Bioprat interpelle Arnaud Montebourg quant aux conséquences d'une réforme en complète contradiction avec le patriotisme industriel qu’il défend.

Il dénonce une situation inique, réservée à cette seule profession de santé au travers du pouvoir absolu attribué de façon arbitraire à une structure privée, le COFRAC, alors que la biologie dispose déjà des facultés de médecine et pharmacie pour sa formation, et des Agences de santé pour le contrôle de son activité.

Au-delà des problématiques économiques et sociales, le syndicat Bioprat dénonce par ailleurs la perte d'un savoir scientifique jusque-là développé en France, induite par la financiarisation du secteur, qui vide les laboratoires rachetés de leurs moyens techniques et humains.

Il dénonce enfin une loi qui entraine par voie de conséquence la disparition ou le regroupement d’entreprises de diagnostic implantées en France, abandonnant l’innovation et le développement au profit de la seule rentabilité, au détriment à la fois de l‘emploi et de la santé du patient.

Pour toutes ces raisons, le syndicat BIOPRAT demande la remise à plat de cette réforme promulguée au nom de l’excellence et qui produit sur le terrain strictement l'opposé.


www.bioprat.com

2014

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L'UMP va-t elle enfin changer ?
Posté par: admin le 05 juin

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Voila ce que propose l'UMP  en plein scandales financiers et alors que les français attendent plus de moralité politique, donc s'ils reviennent au pouvoir ça sera la même chanson...

"Sur les dépenses de l'UMP et l'affaire Bygmalion comme sur l'amendement à la réforme pénale déposé par l'UMP, qui vise à alléger les peines pour les crimes financiers"

Il faut bien que les affaires continuent...

cliquez ici pour lire l'article du Point.fr en ligne 

 

Sinon, article ci dessous

Bourdin à Jacob : "Est-ce que vous voulez que j'arrête cette interview ?"

Le Point.fr - Publié le 04/06/2014 à 13:09

VIDÉO - Le journaliste n'a guère apprécié que Christian Jacob élude ses questions sur les comptes de l'UMP comme sur la réforme pénale, mercredi matin sur RMC-BFM TV.

Christian Jacob Christian Jacob "incapable" de répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin. © Capture d'écran RMC/BFM TV
 
 
 

Sur les dépenses de l'UMP et l'affaire Bygmalion comme sur l'amendement à la réforme pénale déposé par l'UMP, qui vise à alléger les peines pour les crimes financiers, le président du groupe UMP à l'Assemblée Christian Jacob n'était guère à son aise mercredi face à la pugnacité de Jean-Jacques Bourdin.

Sur Bygmalion, le journaliste égrène les chiffres : en 2007, alors que Jean-François Copé préside le groupe parlementaire, la dotation d'argent public s'élève "à 10 millions d'euros". Jacob esquive : "Je ne l'ai pas en tête." Puis de parler de la situation actuelle : "Aujourd'hui, on a 180 députés, 190 députés. La dotation liée au nombre de parlementaires se monte à 250 000 euros par mois."

"En 2008, poursuit Bourdin, des plaquettes ont été réalisées par Bygmalion pour 320 députés." Jacob acquiesce : "Oui, il y a eu les plaquettes de mi-mandat. Bon, euh, c'était en 2008..." "En 2012, continue Bourdin, Bygmalion touche 700 000 euros du groupe." Jacob a l'air très perplexe : "Écoutez, je n'en sais rien. "Vous présidiez le groupe ?" "Oui, mais, euh... Écoutez, je n'en sais absolument rien, répète Jacob. Je suis incapable de répondre à ce genre de questions..."

Lire aussi notre enquête exclusive : Bygmalion, révélations sur une machine à cash

"Mais je n'en sais absolument rien" (Jacob)

Puis il tente la contre-attaque : "Arrêtez la démagogie et le populisme." Bourdin explose : "Mais quelle démagogie ?" "Vous êtes dans ce registre", assène Jacob. Qui se bat pour répondre maintenant : "Je vais répondre à votre question, ne cesse-t-il de répéter. Bygmalion était un un prestataire comme un autre."

Mais Bourdin ne lâche rien : "En 2012, les dépenses de communication de l'UMP ont été de 33 millions d'euros", s'exclame-t-il. "Mais je n'en sais absolument rien", rétorque une nouvelle fois Christian Jacob. Nous étions prestataires de cette société comme des dizaines de villes en France de droite comme de gauche, comme le ministère de la Jeunesse et des Sports l'était encore il y a quelques semaines. Moi j'ai arrêté il y a quelques mois. Mais bien entendu qu'on a travaillé avec. C'était un prestataire qui en aucun cas n'était blacklisté nulle part."

 

La société Bygmalion, fondée par des proches de Jean-François Copé, a récemment reconnu avoir facturé à l'UMP des dépenses liées à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 afin de ne pas dépasser le plafond de dépenses autorisé par la loi, des affirmations confirmées par Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé.

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les labos comme les restaurants?
Posté par: admin le 28 mai

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Aujourd'hui on indique le nom du préleveur sur les résultats.

Ca fait bien,sérieux, et tout et tout.

Ca donne un petit côté "fait maison" et permet d'éviter  des questions  génantes   comme le nom du technicien qui a effectué  l'analyse et le lieu  où elle a été réalisée ...

Si tel était le cas, cela ferait prendre conscience des failles abyssales de la réforme au patient qui   se rendrait compte  que le technicien qui  réalise ses analyses ne  le connait pas, et  que le labo où il va  n'en est pas un en réalité .

 

 

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Le syndicat BIOPRAT interpelle Arnaud MONTEBOURG sur la casse de la biologie française
Posté par: admin le 21 mai

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Le syndicat Bioprat dénonce la casse sociale et industrielle provoquée par la réforme de la biologie et interpelle Arnaud Montebourg

 

Le syndicat des biologistes praticiens, Bioprat, dénonce la menace que fait peser la réforme de la biologie sur des milliers d’emplois, en favorisant, à terme, la mise en vente des laboratoires indépendants au profit de groupes financiers internationaux.

Le syndicat en appelle à l'arbitrage du ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, afin d'éviter la disparition de l'ensemble d'un secteur industriel médical. Devant le risque de démantèlement qui menace les laboratoires indépendants, le syndicat Bioprat interpelle Arnaud Montebourg sur les conséquences d'une réforme des laboratoires en complète contradiction avec le patriotisme industriel qu’il défend. Ainsi le texte impose aux biologistes des contraintes intenables qui les poussent à vendre leurs outils de travail à des groupes financiers.

Au-delà des problématiques économiques et sociales, le syndicat Bioprat dénonce par ailleurs la perte d'un savoir scientifique jusque là développé en France, induite par la financiarisation du secteur, qui vide les laboratoires rachetés de leurs moyens techniques et humains.

Il dénonce une loi qui entraine par voie de conséquence la disparition ou le regroupement d’entreprises de diagnostic implantées en France, abandonnant l’innovation et le développement au profit de la seule rentabilité, au détriment à la fois de l‘emploi et de la santé du patient. Le syndicat demande la remise à plat de cette réforme promulguée au nom de l’excellence et qui produit sur le terrain strictement l'opposé.

www.bioprat.com

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EST-IL NORMAL ?
Posté par: admin le 30 avril

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Vu que nous avons un Président "normal" qui a fait voter une réforme voulue par son prédécesseur "anormal" et que nous devons travailler selon la "norme" :

EST- IL NORMAL?

  • Que la biologie médicale soit la seule profession médicale soumise à l’accréditation obligatoire, et la seule la biologie française soit concernée ?
  • Que vous deviez payer cet audit à un prix exorbitant alors qu’on vous l’impose ?
  • Que lors d’un audit d’accréditation par le COFRAC, c’est l’auditeur qualiticien qui mène le jeu, rédige le rapport, laissant au biologiste évaluateur le rôle de supplétif ?
  • Que l’on puisse être audité par des biologistes qui n’exercent plus la profession ?
  • Que l’on vous demande d’être « habilités », alors que vous et vos techniciens avez obtenu des diplômes d’état ?
  • Qu’aucune publication scientifique n’ait pu prouver que l’accréditation augmentait la qualité du service rendu au patient dans un laboratoire de biologie médicale ?
  • Qu’un jeune diplômé ne puisse plus s’installer librement, alors que dans le même temps des non-biologistes se voient autorisés par la loi à leur prendre les postes en CHU ?
  • Que depuis la réforme rendant cette accréditation obligatoire, tant de biologistes vendent, dégoutés, leurs laboratoires et que nombre de médecins biologistes abandonnent la spécialité pour repartir vers la clinique ?
  • Que dans certaines facultés, les études de pharmacie soient délaissées au point qu’il suffise d’une moyenne de 7/20 pour  être reçu au concours ?
  • Est-il normal qu'en urgence à 18 h, dans un "site périphérique", terme pudique pour désigner  un lieu sans moyens techniques, on vous dise « désolé, le dernier coursier est parti, on ne pourra traiter votre numération »L’appendicite attendra…

             Si vous trouvez tout cela normal, alors  n’adhérez  pas au syndicat des biologistes praticiens « Bioprat ».

Sinon, aidez-nous à vous défendre, en adhérant nombreux à notre syndicat pour promouvoir une biologie médicale, praticienne et éthique.

N’hésitez pas à participer à notre nouveau forum « tout ce qui ne va pas depuis la réforme » sur la page d’accueil où vous pourrez, même anonymement témoigner et vous nous permettrez ainsi d’agir encore mieux.

 

WWW.BIOPRAT.COM

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Nouveau Forum: tout ce qui ne va pas depuis la réforme
Posté par: admin le 29 avril

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Afin de récolter toutes les informations  sur la dégradation engendrée par la réforme, nous avons mis en place un nouveau forum libre d'accès où il est possible même anonymement de le faire.

N'hésitez-pas à y répondre afin d'agir encore mieux contre cette réforme.
 
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Jérome CAHUZAC: je n'ai jamais été un homme d'argent (VANITY FAIR/JM MORANDINI)
Posté par: admin le 23 avril

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C'est ça, en plus qu'il nous prenne  pour des imbéciles...
Et son gendre qui travaille dans une société qui conseille  LABCO qui rachète les labos grâce à la réforme qu'il a initiée?
 
 

Cliquez ici pour lire l'article du site (VANITY FAIR/JM MORANDINI)

Cliquez ici pour lire la collusion que nous suspectons de l'entourage de Jérome CAHUZAC concernant la réforme de la biologie.

2014

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Réforme des labos: 5 biologistes accrédités COFRAC interdits d'exercice ( Ouest France )
Posté par: admin le 23 avril

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                   Rappelons-nous des drapeaux brandis  au nom de l’excellence pour nous imposer la  réforme.

               Rappelons-nous ces remarques dénigrantes sur un ton pincé, des autorités de tutelle  et même de certains syndicats, évoquant le  rapport à charge de l’IGAS contre la biologie, toujours dans le but de nous imposer la réforme.

On se demandait au passage, pourquoi  un tel organisme pouvait s’acharner étrangement contre une profession qui n’avait jamais provoqué de problème sanitaire majeur pendant que d'autres scandales sanitaires étaient à peine éffleurés...

Mais aujourd’hui après  la démission du conseiller du président de la République Aquilino MORELLE, qui, en tant que membre de l’IGAS  proposait ses services à l 'industrie pharmaceutique  pour du lobbying, on ne peut que s'interroger sur la pertinence d'un tel rapport, miraculeusement si synchrone avec  la réforme …

Aujourd’hui voici ce qui arrive avec des biologistes accrédités  COFRAC interdits d’exercer.

Certains diront qu’il y aura toujours des tricheurs, mais à un tel degré, c'est du jamais vu et  de surcroît au début d'une réforme vantant l'exemplarité.

Cela  prouve que nous avons raison de dénoncer la vénalité inscrite dans les gènes mêmes de la réforme de la biologie et tout ce qu'elle dissimule derrière  l'accréditation et le  COFRAC.

Demain, dans des groupements parfaitement accrédités avec parfois certains de leurs biologistes auditeurs du COFRAC nous verrons   toutes sortes de dérives de la part de ces nouveaux marquis qui  tripoteront  la balance sans états d'âme.

Sûrs de leur pouvoir et de leurs appuis politiques, ils  proposeront sans hésiter des   «participations de services rendus » ou  « dédommagements forfaitaires », bref, utiliseront  des termes  opaques   pour dissimuler des ristournes, et fermeront les yeux quand un seul biologiste gérera plusieurs laboratoires.

Voici l'article de Ouest France, cliquez ici pour le lire en ligne ou ci-dessous:

 

Justice : Cinq pharmaciens rennais suspendus

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photo cinq pharmaciens biologistes rennais seront suspendus à compter du 1er juin et pendant cinq mois, sur décision de l'ordre national des pharmaciens. © photo d'illustration: denis balibouse / reuters

Cinq pharmaciens biologistes rennais seront suspendus à compter du 1er juin et pendant cinq mois, sur décision de l'Ordre national des pharmaciens.© Photo d'illustration: Denis Balibouse / Reuters

C'est l'ordre national des pharmaciens qui a infligé cette sanction, à la suite de commissions illégales versées à des infirmières.

Cinq pharmaciens biologistes rennais seront suspendus à compter du 1er juin et pendant cinq mois, sur décision de l'Ordre national des pharmaciens. Cette décision rarissime a été prise en février dernier.

Il est reproché à ces cinq praticiens, regroupés au sein des Laboratoires de biologie réunis (LBR), d'avoir versé 123 000 € de commissions illégales à des infirmières de la région rennaise. Cela, dans le but d'inciter les patients de ces infirmières à faire appel aux LBR.

Au pénal, le tribunal correctionnel avait condamné les LBR, ainsi que les infirmières, à des peines d'amende, en juillet 2012.

Ouest-France  

 

2014

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La remise en question de la réforme de la biologie est inévitable
Posté par: admin le 15 avril

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Sur  RMC  matin vers 7h40, le 14/04/2014  Thierry Mandon était l'invité de JJ Bourdin.

En écoutant le lien ci-après,on comprend que la remise en question est inévitable..( déplacer le curseur de lecture  vers 34 mn 20')

 cliquez ici pour écouter

 

Sinon vous pouvez prendre le podcast : RMC 14/04 - "Le compte de pénibilité crée des obligations pour les entreprises - Thierry Mandon. t déplacer le curseur vers 34 mn 20'. JJ Bourdin présente le sujet puis une petite pose pub et ensuite Thierry Mandon. Il faut aller jusqu'au bout de l'intervention.

podcast cliquez ici

 "à partir de janvier 2015,on ne pourra plus légiférer  ( décrets ,arrêtés) si ces décisions on un impact sur l’activité de l'entreprise, ceci étant validé par des experts indépendants".

2014

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Reportage licenciements BIOMNIS
Posté par: admin le 10 avril

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Biomnis va supprimer 53 postes à Lyon par TLM

2014

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Racket du COFRAC
Posté par: admin le 10 avril

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Voila le délire de la réforme de la biologie mis en pratique avec le devis du COFRAC pour accréditer seulement trois paramètres.

Face à cela, nous appelons à la création d'un système de formation  alternatif géré par la profession, indépendant des syndicats.

Il est révoltant que l'adaptation à l'évolution d'une profession  soit  l'occasion d 'imposer des normes   intenables qui  dissimulent l'autre grand business de la réforme après le rachat des labos,  celui de la formation et de persuader  le biologiste qu'in fine il ne devra plus réaliser d'analyses tant il est un incapable  et n'a plus qu'à devenir une boite aux lettres.

 il est tout à fait possible de faire un système solidaire et dont les contraintes allégées et adaptées  permettront un exercice apaisé et aux jeunes de s'installer.

Nous rappelons que  notre syndicat a developpé un service de qualité associatif appuyé par notre site qualifree.fr et publié 6 logiciels gratuits dont qualistok téléchargé 1500 fois.

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2014

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145 salariées BIOMNIS spoliés de leur emploi à cause de la réforme des labos (LYON MAG)
Posté par: admin le 09 avril

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Photo Lyonmag.com

Rhône : le laboratoire Biomnis annonce la suppression de 72 postes

Photo Lyonmag.com

 

Parmi eux, 53 sont à Lyon, et 19 à Ivry. Lors de l'annonce d'une restructuration pour le groupe, en septembre 2013, le nombre de licenciements prévus était de 93. Cependant, d'après le Progrès, il pourrait désormais être porté à 145, avec 111 pour Lyon, dans le cas où aucune mutation ou changement de poste n'a été acceptés par les salariés.  Selon la direction, "la procédure d'information-consultation a bel et bien eu lieu, elle est à présent terminée, et un accord sur les mesures sociales du plan de sauvegarde de l'emploi a été signé à la majorité avec les instances représentatives du personnel".

Lyon, avec cette réorganisation programmée, deviendra un site dédié aux activités spécialisées, tandis qu'Ivry se recentrera sur les analyses dont le rendu des résultats est immédiat. 

A ce jour, Biomnis compte 735 salariés.

 
 
   
 

 Biomnis, Lyon-Gerland : réorganisation en vue... avec moins de monde 


Depuis le printemps dernier, les salariés du laboratoire d'analyses médicales Biomnis étaient en attente d'un plan de restructuration : il vient d'être annoncé.

Sur 754 emplois, ce laboratoire doit en supprimer 79 à Lyon-Gerland et 14 à Ivry-sur-Seine. En réalité, cela fera davantage à Lyon car, en plus, 42 personnes doivent être mutées de Lyon à Ivry, et il est vraisemblable que toutes ne pourront pas partir. Les causes de ces licenciements ? D'après la direction, ce seraient des difficultés financières.

Suite à la baisse des cotations des analyses médicales par la Sécurité sociale, on assiste depuis plusieurs mois à un regroupement de nombreux laboratoires pour faire des économies. Jusque-là, les petits laboratoires faisaient appel à Biomnis pour des actes complexes, mais leur concentration leur a permis de ne plus passer par lui. Ajouté à cela, le prix des produits qui servent aux analyses, et qui sont fournis par les trusts de la pharmacie, grimpe d'année en année. Le choix de la direction de Biomnis est donc de spécialiser chacun des sites : Ivry dans les analyses dites de routine, et Lyon dans les analyses plus complexes. Et, au passage, les salariés en feront les frais. Ils n'ont pas particulièrement moins de travail et ils ont même plutôt tendance, actuellement, à devoir en faire plus, en moins de temps.

Ce laboratoire, anciennement détenu par Mérieux, une des plus grosses fortunes lyonnaises, avait été racheté en 2008 par un fonds d'investissement anglais, qui vient de le céder pour un euro symbolique à un nouveau groupe. Ce dernier veut bien reprendre l'affaire... s'il y a restructuration, car les « marges » ne sont pas assez grandes. C'est toujours le même chantage. Mais combien ont touché les actionnaires ? Combien ce labo a-t-il généré de profits jusque-là, même s'il en fait moins maintenant ?

Il n'y a aucune raison pour que ce soient les salariés, eux qui font tourner le labo, qui supportent les conséquences de la réorganisation. Plusieurs débrayages ont déjà eu lieu qui ont regroupé la majorité du personnel, qui tient à dire qu'il ne veut pas se laisser faire.

 

Déposé le 08/04/2014 à 19h04   
Par dyderCiter

 

 Nous sommes malheureusement les naufrager de biomnis au détriment du profit es ce que biomnis deviendra t il un laboratoire de référence ? Avec des actionnaire comme dirigeant !!! A méditer pour info le laboratoire cerba principale concurrent de biomnis réalisé un chiffre d affaire de 310 MF environ a méditer sur un seul site parisien !! De plus en plus dePSE visité le site blog des licenciés économique nombreuses entreprises de toutes les secteurs à lire ça fait peur

 

Déposé le 08/04/2014 à 18h18   
Par BiomnCiter

 

 Ta oublier les syndicats qui ont empocher des sous contre la signature.

 

Déposé le 08/04/2014 à 17h01   
Par dyderCiter

 

 Voila comment biomnis remerci les salariés licencié honte au actionnaires et a la direction bientôt pôle emploie pour nous c est déguelasse

 

D

2014

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200 pertes d’emplois référencées en 24 heures !
Posté par: admin le 07 avril

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200 pertes d’emplois référencées en 24 heures !

 

 

Voilà  le constat effarant après avoir demandé aux biologistes et professionnels de la biologie  combien ils avaient vu disparaître d’emplois  chacun dans le cadre de leur  propre activité à cause de la mise en place de la réforme de la biologie.

Ce chiffre  obtenu en si peu de temps confirme la casse monstrueuse  d’  emplois pérennes que nous ne cessons de dénoncer depuis le début.

Il confirme les effets de la cupidité, l’inhumanité et le cynisme de ceux qui ont promu une réforme  vénale, sachant qu’ils allaient pertinemment spolier des salariés de leurs emplois. .

À cette destruction il faut ajouter les emplois dégradés comme techniciens devenus livreurs de tubes, ou robotisés dans des taches aliénantes et …surveillés par des caméras.

N’hésitez- pas à nous apportez tous les témoignages (sbioprat@gmail.com)  et continuez à alimenter le sondage ouvert à toutes professions de la biologie.

En témoignant sur ce qui se place dans les plateaux industriels, ou remplissant notre sondage, c’est  protéger les emplois que les financiers s’apprêtent sans aucun état d’âme à faire disparaitre.

Nous organisons deux autres sondages pour montrer la dégradation de service de la biologie depuis  la mise en place de la réforme.

 

Dans une situation électrique sur le plan politique, où l’emploi est à juste titre revendiqué comme facteur essentiel, nous pourrons ainsi redemander la nécessité  d’une  remise à plat de cette réforme, preuves à l’appui.

 

 

ww.bioprat.com

 

 

 

 

 

2014

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Grève de la faim de la biologiste de Nice (Nice Matin)
Posté par: admin le 07 avril

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2014

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Sondage pour les patients sur la qualité de service des laboratoires après la réforme
Posté par: admin le 05 avril

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2014

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Après ceux de BIOMNIS les licenciements de TSA ?
Posté par: admin le 04 avril

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TSA est vendu par BIOMNIS.

 
 
Y aura t-il des licenciements comme souvent?
Auront -ls lieu en douce dans 1 ou 2 ans pour ne pas qu'on puisse dire que c'est à cause de la réforme?
A suivre...

 

2014

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Sondage sur les pertes d'emplois estimées par les professionnels de la biologie
Posté par: admin le 03 avril

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Alors que le gouvernement est interpellé au travers des elections municipales sur son échec de sa politique de l’emploi, nous lançons  un grand sondage vers  tous les professionnels de la biologie pour estimer les emplois perdus par la réforme, afin
d 'en demander la remise à plat .
 
 
 
La lecture de notre précédent sondage montre qu'avec 700 votants nous obtenons des résultats dans la même lignée ceux du sondage du SNMB réalisé par un institut spécialisé en 2010, sur la réforme de la biologie et qui montrait un rejet majoritaire  de l’accréditation.
 
 

 

2014

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Soutenez Michèle
Posté par: admin le 02 avril

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Ce qui arrive à cette biologiste de Nice fermée par les ARS n'est que le prélude de ce qui va arriver demain à tous les biologistes indépendants pour les pousser à vendre 

Ils verront   les  ARS appuyés par le  COFRAC  débarquer dans leur labo   sans crier gare et se comporter comme des cows boys...
Pendant ce temps, les même ARS   fermeront le yeux sur des laboratoires vides sans biologistes,mais appartenant à des multinationales situées aux Iles caïmans...

Soutenez Michèle en  lui envoyant des emails à  michelemiege@hotmail.fr
C'est très important non seulement pour elle mais aussi pour toute la profession.
 
Transférez ce message à vos contacts pour amplifier ce soutien.

 

2014

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Une biologiste fait grève de la faim
Posté par: admin le 01 avril

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Notre consœur Michele MIEGE biologiste dans les alpes maritimes fait grève de la faim pour obtenir la réouverture de son laboratoire fermé par les ARS.
En effet ces derniers   n’avaient pas reçus à temps son   dossier du COFRAC,  car ce dernier l’avait égaré...
Ce combat révèle un peu plus les dérives et l'absurdité d'une réforme vénale qui donne le droit de vie ou de mort à une entreprise de contrôle privée, le COFRAC.
Il révèle aussi le poids de normes et des contraintes mises en  par place  cette réforme qui finissent à avoir raison de la santé et du moral des biologistes, les poussant à vendre leur outil de travail à des groupes financiers.
Il révèle enfin  la solitude et la précarité de biologistes cernés par des laboratoires revendus à des groupes financiers, qui ne peuvent plus compter sur leurs confrères pour sortir de situations difficiles, comme c'était  le cas jusqu'à la mise en place de la réforme de la biologie.
Ci joint son message adressé à la presse dont MEDIAPART

 

2014

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Les syndicats qui vont vous représenter
Posté par: admin le 20 mars

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Le 11 mars, a été publié au journal officiel  l’avis relatif à l'enquête de représentativité sur la biologie, dont le but est de  référencer les  structures qui vous défendront  auprès des autorités de tutelle.

Cet avis précise  les conditions auxquelles il faut répondre pour y participer, et donne un délai de 6 semaines à partir de cette date pour remplir le dossier d’inscription.

Selon nos informations, ce serait Diane CAHUZAC qui serait le relais de cette opération   au ministère de la santé…

Les affaires politiques récentes nous montrent  l’outrecuidance et le cynisme des gens de pouvoir, ainsi que  les  influences sous lesquelles sont prises certaines  décisions.

Les informations que nous avons publiées récemment sur les conflits d’intérêts pour des décrets en cours, prouvent que les syndicats partisans de la financiarisation sont prêts à tout.

Dans le cadre de cette démarche de  représentativité, forts de leurs appuis,  ils utiliseront toutes les ficelles    possibles pour paraître les authentiques représentants de la profession, afin de la piller et  d’en prendre le total contrôle.

Dans ces conditions il est très important d’adhérer au plus vite et massivement  à notre syndicat qui défend des valeurs de sincérité et d’honnêteté, afin que nous représentions une force capable de s’opposer à cette  collusion politico-financière, et obtenir la remise en question d’une réforme catastrophique.

 

Patrick lepreux

 

www.bioprat.com

2014

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Elus qui approuvent la réforme de la biologie, ceux qui s'opposent, ceux qui ne répondent pas
Posté par: admin le 18 mars

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Voici la liste de ceux qui ont répondu et ceux qui peut être approuvent cliquez ici.

Chaque élu aboutit à une page html qui sera référencée par google d'ici une semaine: en pointant sur le nom vous tombez sur la page html correspondante.

 Attendez juste quelques jours que le référencement se fasse par google avant de le faire.

 

N'hésitez pas à dire  vos patients à en faire autant avant les elections pour les élus qu'ils connaissent.

 

 

Faites un test en tapant jean lassalle (déjà référencé)  et bioprat

 

 

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Article du QUOTIDIEN
Posté par: admin le 18 mars

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Collectif de mars : des fumigènes à Paris pour dénoncer « l’enfumage des mutuelles »

 17/03/2014
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Les manifestants devant le siège de la Mutualité française, lundi 17 mars. - Crédit photo : S. TOUBON

Ce devait être une opération d’envergure, marquant le lancement d’une « semaine blanche » dans les cabinets, entre arrêt d’activité et grève des télétransmissions.

L’« opération flash » du collectif de mars, sous la houlette de l’Union française pour une médecine libre (UFML), s’est traduite ce lundi par l’allumage de quelques fumigènes sur les marches parisiennes de la Mutualité Française, devant des banderoles clamant : « les mutuelles nous enfument », « santé à terre, soignants solidaires »...Une cinquantaine de professionnels s’étaient déplacés.

En tête des praticiens mécontents, le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML, le Dr Jean-Paul Hamon, chef de file de la Fédération des médecins de France (FMF), Nicolas Cabarrou (« les dentistes ne sont pas des pigeons »), le Dr Jean-Alain Cacault, de la chambre syndicale des Hauts-de-Seine, ou encore Patrick Lepreux, au nom des biologistes de BIOPRAT, se sont transmis le mégaphone.

S’ils soutiennent le mouvement protestataire, les représentants des cliniques de la FHP-MCO (qui viennent de négocier avec le gouvernement un protocole de sortie de crise après le boycott des stages infirmiers) et les chirurgiens de l’UCDF n’étaient pas présents in situ.

Étatisation, complaisance, réseaux...

Sans surprise, la Mutualité Française « ministère de la santé bis » a concentré toutes les attaques.

« Les réseaux de soins et le tiers payant généralisé signent la perte de la liberté et de l’indépendance des médecins », a déclaré le Dr Marty.

Les manifestants ont dénoncé la complaisance du gouvernement à l’égard des mutuelles accusées d’opacité. « Les frais de gestion représentent 20 % des contrats et pourtant, voilà 18 mois que les comptes ne sont pas publiés ! » tempête le Dr Hamon. « Le gouvernement a cédé au lobbying d’Étienne Caniard [président de la Mutualité] sur les dépassements d’honoraires ! », poursuit le président de la FMF. Il réclame que le revenu moyen des praticiens libéraux français soit aligné sur celui de leurs confrères européens.

Parmi les médecins venus apporter leur soutien à cette grogne médicale, l’anesthésiste Olivier Canet, de la fédération des médecins libéraux (FML), déplore une discussion de dupes avec la Mutualité qui« s’impose » dans les relations tripartites État, assurance-maladie, syndicats. Dans la même veine, le chirurgien dentiste Nicolas Cabarrou s’est dit témoin des conséquences, néfastes à ses yeux, des réseaux de santé. « Cela aboutit à la désinformation des patients, auxquels les mutuelles déconseillent des dentistes soi-disant trop chers, afin de mieux les inscrire dans leurs structures ».

Biologistes « étranglés »

Le Dr Gérald Kierzek (fer de lance de l’opposition à la réorganisation de l’Hôtel-Dieu) s’est élevé contre des stratégies de « divisions pour mieux régner » : « le gouvernement monte les libéraux contre les hospitaliers, les patients contre les médecins ». Il s’insurge aussi contre la tentative de faire des professionnels de santé « des ouvriers spécialisés » sous la tutelle de l’administration et des financeurs. Enfin, Patrick Lepreux, président de BIOPRAT, a plaidé la cause des biologistes « étranglés »par la réforme de la biologie médicale.

Le collectif de mars ne désarme pas. Il devrait se rendre cette semaine aux meetings des candidates parisiennes Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo pour porter la santé au cœur du débat politique.

Coline Garré

 

2014

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Article UNIVADIS
Posté par: admin le 15 mars

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CERBA, ou les aventures d'un opérateur Financier au LUXEMBOURG
Posté par: admin le 14 mars

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APRÈS PLUSIEURS DÉPARTS

12 mars 2014 10:00; Act: 12.03.2014 10:36Print

Ketterthill rencontre des déconvenues

LUXEMBOURG - Depuis son rachat par Cerba European Lab, Ketterthill subit quelques remous.

storybild

Les laboratoires Ketterthill ont été repris en 2011 par Cerba European Lab, pour 62,3 millions d’euros. (photo: Editpress)

 
 

Remue-ménage chez Ketterthill. Suite à l’éviction de l’administrateur délégué Jean-Luc Dourson, à la mi-janvier, de nouveaux départs à des postes-clés ont été enregistrés au sein du laboratoire privé d’analyses médicales luxembourgeois. Le directeur administratif et financier avait démissionné quelques jours après la révocation de Jean-Luc Dourson. C’est maintenant au tour du responsable comptable et du directeur informatique de jeter l’éponge, a annoncé Paperjam.

Autant de signes qui traduisent un climat pesant depuis le rachat de Ketterthill par le groupe Cerba European Lab (CEL), en 2011, pour un peu plus de 60 millions d’euros. Les visions différaient visiblement trop entre le cédant, l’entrepreneur Jean-Luc Dourson, et les nouveaux propriétaires, perçus comme des financiers. Jean-Luc Dourson a d’ailleurs saisi le tribunal de commerce de Paris pour pouvoir faire annuler la vente.

La présidente du directoire de CEL s'est voulue rassurante en indiquant que le groupe procédait à des investissements au Grand-Duché, notamment en créant un pôle à Esch-Belval. Contactée, la direction de CEL ne veut pas faire de commentaires supplémentaires. En coulisses, on affirme que l’initiative de Jean-Luc Dourson fait prendre des risques à l’entreprise et à ses salariés.

(Mathieu Vacon)

 
2014

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Manifestation du lundi 17 mars contre la réforme et les baisses tarifaires ( communiqué)
Posté par: admin le 13 mars

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L'ex-épouse de Cahuzac avait un compte sur l'île de Man
Posté par: admin le 13 mars

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2014

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Tract à télécharger et à diffuser à vos patients et vos élus
Posté par: admin le 12 mars

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cliquez ci-dessous :

tract0314.doc

N'hésitez-pas à le diffuser largement et vous pouvez le modifier pour y ajouter vos propres explications et vos coordonnées.

 

 

2014

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Enfin, une prise de conscience officielle de la catastrophe de la réforme de la biologie ?
Posté par: admin le 11 mars

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FRANCOIS BOUCHON

En ville et à l'hôpital, la biologie médicale participe pour 70 % aux diagnostics et emploie plus de 60.000 collaborateurs spécialisés. Ici un laboratoire médical, rue de Turbigo à Paris.


Les laboratoires de biologie médicale de quartier vont-ils disparaître ?

Mots clés : Biologie médicale
Par figaro iconJean-Gérard Gobert - le 10/03/2014
AVIS D'EXPERT - Le professeur Jean-Gérard Gobert, biologiste médical et membre de l'Académie nationale de pharmacie, répond à cette question.

 

La biologie médicale n'avait pas été réformée depuis près de quarante ans. C'est chose faite depuis la loi adoptée le 30 mai 2013, une loi d'autant plus importante qu'il devenait urgent de préserver la spécificité de la biologie médicale française par rapport à celle des autres pays européens. En effet, la France se distinguait, encore récemment, tout d'abord par le nombre de ses biolo­gistes (16,5 pour 100.000 habitants), largement supérieur à la moyenne des autres États membres de l'Union européenne (5,8 en moyenne) ; ensuite, par un nombre important de structures de proximité (3 700) avec près de 60 % de petites structures de moins de dix salariés.

En France, les laboratoires de biologie médicale, hospitaliers et privés, et les 10.000 pharmaciens ou médecins biologistes médicaux hautement qualifiés (bac + 10/12) qui y travaillent tiennent une place centrale dans le parcours de soins des patients, puisqu'en ville et à l'hôpital cette disci­pline participe à 70 % des diagnostics médicaux et emploie plus de 60.000 collaborateurs spécialisés, les techniciens de laboratoire médical.

Connaissance biologique des maladies

Les biologistes médicaux acquièrent au cours de leurs études la maîtrise des techniques diagnostiques et la connaissance biologique des maladies, dans tous les domaines, des plus classiques à ceux qui demandent des connaissances de pointe: bactériologie, virologie et hygiène hospitalière, biochimie, biologie de la reproduction, génétique, hématologie, immunologie, parasitologie, mycologie et risques environnementaux, pharmacologie-toxicologie, thérapie cellulaire, thérapie génique. Ils permettent à l'équipe de soins de cibler les traitements pour chaque patient en fonction de son âge, de son sexe, de sa maladie, au stade précis de son évolution, selon qu'il prend tel traitement, tel régime alimentaire, tel régime liquide et par rapport aux résultats d'examens antérieurs. Il faut savoir aussi que la France est l'un des rares pays occidentaux où les résultats des examens de biologie médicale sont rendus très vite, alors qu'il faut compter souvent plusieurs jours en Allemagne, par exemple.

Proximité géographique pour le patient, présence de professionnels hautement compétents, rapidité dans le rendu des résultats sont des atouts que la France entendait préserver pour l'avenir. Chez nos voisins européens, une autre logique a prévalu, plus industrielle, avec la progression de «plateaux techniques» moins nombreux, dotés d'automates de très grande capacité, installés dans des locaux de type industriel, mais privant le patient de tout dialogue et d'un suivi personnalisé avec «son» biologiste médical. Et, de même que le patient se retrouve réduit à un simple code-barres sur un tube, les biologistes ne sont considérés que comme de simples prestataires de service. La France pouvait-elle accepter pour autant de s'aligner sur ce système au nom de la liberté d'installation en Europe? Mais, pouvait-elle empêcher laCommission européenne de l'obliger à ouvrir le capital des laboratoires d'analyses médicales privés à des non-biologistes alors qu'elle-même n'avait pas pris la précaution d'affirmer juridiquement que les biologistes étaient bien des professionnels de santé?

La biologie médicalisée peut être un facteur de maîtrise des dépenses

C'est donc finalement en poussant la France à porter le débat devant la Cour de justice européenne que, désormais loi à l'appui, la France peut affirmer le caractère médical de la discipline: l'analyse en biologie devient un examen de biologie médicale qui apporte une réponse à une question clinique par un examen approprié. C'est aussi reconnaître que la biologie médicalisée peut être un facteur de maîtrise des dépenses de santé. Dorénavant, le biologiste médical interprétera l'ensemble des résultats des examens qu'il réalise et tout patient peut demander à s'adresser à un biologiste médical sur tous les sites d'un Laboratoire de biologie médicale (LBM multisites) pour commenter son bilan biologique. Le biologiste médical pourra aussi, si nécessaire, entamer un dialogue avec le prescripteur en vue de modifier la liste des examens à réaliser, et ainsi lui proposer, en fonction des référentiels publiés par la Haute Autorité de santé, des examens adaptés à la question posée. Il pourra même réaliser des examens à la demande du patient, à condition de formaliser son accord par écrit et de l'informer que l'examen ne sera pas remboursé.

Même si la loi est censée aider les biologistes à maîtriser leur outil de travail face au mouvement de concentration et de financiarisation du secteur de la biologie médicale, même si le rôle des agences régionales de santé est renforcé sur les opérations d'acquisition et de fusion des laboratoires, la biologie de proximité est désormais soumise à une série de contraintes administratives et financières auxquelles les biologistes médicaux n'auront peut-être pas les moyens de répondre.

Encourager la mutualisation

En effet, en faisant le choix ambitieux de faire reposer la médicalisation sur l'accréditation obligatoire d'ici à 2020 des laboratoires pour l'ensemble des examens qu'ils pratiquent, la loi place très haut le niveau d'exigence pour que tous les patients bénéficient de la meilleure prestation sur l'ensemble du territoire. Car la mise en place d'un tel système suppose un même investissement financier et humain, qu'il s'agisse d'un laboratoire de 10, 50 ou 100 personnes! C'est pourquoi il faut encourager la mutualisation entre biologistes médicaux avec des solutions partagées pour leur permettre de rester concurrentiels tout en assurant un ser­vice de qualité mais aussi de proximité au patient.

Sans vision straté­gique d'ensemble de la place de la biologie médicale dans le système de soins, le risque n'est pas négligeable de voir la situation ne pas être maîtrisée. Il faut donc que l'État s'attelle maintenant à ce chantier, aux côtés des professionnels, et s'applique les mêmes exigences de «management de la qualité» que celles que l'on entend exiger des professionnels eux-mêmes.

2014

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Réforme des labos:désobéissance face aux nouvelles pressions du réseau CAHUZAC ( communiqué)
Posté par: admin le 05 mars

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Plans de licenciements chez les fournisseurs de laboratoires
Posté par: admin le 04 mars

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  • Plusieurs plans de licenciements ont lieu  chez les fournisseurs de la biologie ( pre retraite, départs volontaires) dont nous ne citerons pas le nom pour ne pas aggraver leur situation.
  • Plan de licenciements à BIOMNIS à LYON ( 200 emplois).
  • La Societé HYCELL a fermé.
  • Beaucoup de commmerciaux ont peur que des plans "secs " ne soient en préparation.

 

 

2014

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Un reportage de France 2 qui ne sert à rien et qui culpabilise
Posté par: admin le 04 mars

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Hier,lundi 3 mars  à 20h sur France 2 un reportage dans la série "mais comment trouver 50 milliards d'économies".

Bien sûr, après avoir curieusement éludé les économies sur les collectivités locales, voici brandi le chiffon rouge " les économies sur les prestations sociales".

Donc voici le sujet :combien coûte un accouchement?

Et nous voila partis dans une belle addition, au travers d'un cas concret filmé sur le terrain.

Nous avons donc:

  1. les jours d'hospitalisation (et  oui, il les faut...)
  2. les frais de personnel(et oui...)
  3. les honoraires de l accoucheur et ou de la sage femme (et  oui...)
  4. les frais d hotellerie (et oui, on n ' apporte pas son tupperware,mais qui sait, un jour peut être... )

Au final les reflexions d' un chef de service sur la durée raccourcie de l'hospitalisation et un commentaire sur de possibles économies sur la restauration....

Au final une petite culpabilisation sur le  montant d'un acte indispensable pris en charge par la sécu et rien d'autre...

revoici le coup du chiffon rouge à propos de  "ces dépenses qui nous foutent en l'air...."

Journalistiquement, nul, parceque sans esprit de contradiction, et sans intention de faire avancer le débat.

Une satisfaction: nous avons échappé à "on aurait pu économiser sur les dépenses de laboratoire".

Question: combien coûte la couronne des rois au conseil général d'un département?

 

 

 

2014

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Contre les coups en douce en préparation, question du sénateur Bruno gilles
Posté par: admin le 03 mars

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cliquez ici:qe1.doc

cliquez ici :qe2bgilles.doc

2014

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Démarche qualité et risque de contre-productivité
Posté par: admin le 28 février

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cliquez ci-dessous pour télécharger:

 

contrequalite.pdf

2014

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Modèle de lettre pour surseoir à l'envoi du contrat avec le COFRAC
Posté par: admin le 28 février

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Cliquez ci-dessous pour le télécharger, il est modifiable en fonction de votre cas.

refcofrac.doc

Nous vous conseillons vivement de l'envoyer au maire de votre ville dans le cadre de l'élection municipale, accompagné d'une explication sur ce qui se passe avec la réforme de la biologie

2014

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Comité de salut public pour sauver la biologie, face aux manipulations du COFRAC et de certains syndicats
Posté par: admin le 25 février

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Les groupes financiers sont déçus par la réforme de la biologie qui ne leur apporte pas la rentabilité souhaitée, et  cherchent à diminuer les frais de fonctionnement comme ceux des salaires des biologistes.

Pour y arriver, Ils agissent  par   COFRAC  et  syndicats hospitaliers interposés , afin  d' imaginer  tous les   prétextes normatifs  possibles:

  • à la fois pour démobiliser un peu plus la profession
  • et surtout  pour ne plus rendre obligatoire a présence du biologiste, ni  la validation des résultats.

Ils essaient de dissimuler cette  intention en valorisant   l'obligation de permanence 7/7 jours  et

24 h /24 h, poussant par la même occasion  dans le sens le plus industriel et donc le plus rentable possible.

 

 

Devant cette démarche imprégnée de la plus grande vénalité, nous réagissons par cet appel  à tous les biologistes et alertons tout le corps médical devant le grand danger sanitaire d'une telle transformation.

D'un point de vue pratique, nous demandons aux biologistes de ne signer la convention avec le  COFRAC prévue par la loi, ni d'accepter ses audits lourdement facturés d'autant plus que les décrêts d'application de la réforme de la biologie ne sont pas parus.

 

Voici le texte 

 

Debout !

Tout ce que nous avons prédit, arrive…

 

Notre avenir et celui des jeunes est gravement hypothéqué par une réforme initiée par un réseau privé influent, qui ne vise à rien d’autre que de nous spolier au plus vite de notre outil de travail et de notre indépendance : vendre, devenir salarié, voilà ce qui nous reste.

 J’appelle à la création d’un comité de salut public de notre profession devant ce qui se passe  grâce à l’union de tous.

 Nous demandons aux  biologistes de surseoir à la signature d’une convention avec le COFRAC et de refuser tout audit,  devant ce qui se trame en douce.

 Nous demandons que cette réforme soit reconsidérée, devant les abus de pouvoir pratiqués en son nom par le COFRAC et sa  courroie de transmission syndicale,  pour imaginer tous les prétextes normatifs qui permettront  d’achever notre profession.

 Nous relayons médiatiquement cette action et dénonçons une fois de plus cette réforme auprès des politiques.

 Patrick LEPREUX

www.bioprat.com

 

2014

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Résumé en vidéo de la manifestation du 18 fevrier sur le burn out
Posté par: admin le 21 février

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Résumé en video 

 

 

 

ET CELUI DE tf1

 

 

2014

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Bilan financier de la société BIOFORMATION
Posté par: admin le 18 février

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Nous laissons ces chiffres à votre réflexion...

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2014

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Folie normative du réseau CAHUZAC pour tuer au plus vite les labos: à quand une tente QUETCHUA devant les labos?
Posté par: admin le 18 février

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Communiqué de presse

 

Le syndicat BIOPRAT lance l'opération

« une Quetchua devant chaque laboratoire »

 

Dans le cadre de la réforme de la biologie, qui place les laboratoires d'analyses médicales sous l'autorité du COFRAC, organisme privé sans représentativité professionnelle, les projets de décrets visant à contraindre, voire décourager l'exercice indépendant de la biologie médicale se multiplient. Dernier en date, l'obligation pour les laboratoires d'être disponibles 24 heures sur 24. Pour souligner l'aberration de ces projets, le syndicat Bioprat lance l'opération "une Quetchua devant chaque laboratoire".

 


Depuis le vote de la réforme de la biologie médicale, le syndicat BIOPRAT dénonce les pressions tous azimuts du COFRAC, dans le but d’accélérer la mise en vente des laboratoires. Celles-ci se traduisent par la mise en place de normes insupportables.

Par ailleurs, par l'intermédiaire de syndicats de biologistes lui étant favorables, le COFRAC tente de faire passer en catimini des décrets servant ses stricts intérêts.

Dernier projet en date, porté par un syndicat issu du secteur hospitalier, l'obligation de maintenir un service 24 heures sur 24. Une disposition aberrante pour les laboratoires privés, qui ne pourront jamais disposer des moyens humains nécessaires pour y satisfaire.

Afin de dénoncer cette politique de la terre brulée, qui signe à terme la fin des structures indépendantes, garantes du bon fonctionnement d'un système de soin de proximité, le syndicat Bioprat lance l'opération "Une Quetchua devant chaque labo". Une opération visant à alerter les patients et à dénoncer une situation ubuesque, qui pourrait potentiellement contraindre les biologistes à vivre sur leur lieu de travail pour répondre à des normes improductives, absurdes et inadaptées.

Plus généralement, et afin que les dispositions touchant la biologie cessent d’être guidés par des petits arrangements entre amis, le syndicat BIOPRAT demande à être associé aux syndicats institutionnels dans le but d'informer la profession démocratiquement et de porter la voix des structures indépendantes, jusqu'ici entièrement exclues de prises de décisions qui concernent directement leur avenir. 


Le syndicat BIOPRAT rappelle que cette réforme est rejetée par la majorité des biologistes, mais que les autorités de tutelle s'obstinent à l’imposer, quitte à pratiquer le secret et la  désinformation, comme ce fut le cas  lors de la présentation du texte aux assemblées.

Le syndicat BIOPRAT rappelle que la biologie est la seule spécialité médicale à subir les délires d’un tel acharnement normatif, alors qu’elle était appréciée de tous et n’a jamais provoqué d’accident sanitaire majeur.




 

2014

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Réforme des laboratoires: pressions insupportables du réseau CAHUZAC
Posté par: admin le 15 février

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Parce qu’il faut que la mise en vente des laboratoires aille encore plus vite le COFRAC, imposé par le réseau CAHUZAC, exerce des pressions insupportables  sur la biologie déjà tétanisée par cette situation.

D’abord  cet organisme privé agit sur les biologistes eux-mêmes par des relances insupportables et menaçantes en rappelant les impératifs d’une réforme dont pourtant aucun décret d’application n’est paru,  et en accompagnant ses injonctions de notes d’honoraires d’un cout intenable.

Ensuite en favorisant la promulgation de décrets issus de certains syndicats  qui servent ses intérêts de machine à broyer une profession, et  faciliter sa  mise en vente.

Tout cela bien sûr sans la moindre concertation ni information préalable, conformément au gout du secret qui caractérise cette réforme et le réseau CAHUZAC depuis sa prépartion.

Le syndicat BIOPRAT dénonce une fois de plus une réforme qui n’est qu’une suite de petits arrangements entre amis, et curieusement  en complète contradiction avec les injonctions de modernité et transparence  invoqués par  cette réforme.

Le syndicat BIOPRAT demande à faire partie des syndicats institutionnels afin que les décisions  en préparation soient d’abord présentées et expliquées à une profession qui a droit a l’information  et au débat autour de son futur, surtout quand celui consiste à l’empêcher d’exister par le poids des contraintes insupportables promues par des esprits terroristes.

2014

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BURN OUT
Posté par: admin le 13 février

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BURN OUT*

* Syndrome d’épuisement professionnel

 

Nous manifesterons le  mardi 18 février  à 13 heures avec le " collectif de mars " devant le ministère de la santé à PARIS, contre le burn-out  qui menace toutes les professions médicales.

Nous appelons tous nos confrères à venir ce jour-là manifester avec nous.

Notre profession n’échappe pas à ce syndrome engendré par les pressions d’une réforme imposant de force  de normes insupportables.

Aujourd’hui le COFRAC, comme les ARS ou certains organismes de formation, outrepassent leur rôle, harcèlent notre profession en rappelant les injonctions d’une réforme votée en 2013 alors que les décrets d’applications ne sont pas publiés et que nous les combattrons.

Si vous êtes victimes de ces harcèlements, n’hésitez-pas à nous en communiquez les preuves (courriers, date des appels téléphoniques, nom des personnes)  afin que nous alertions les médias et autorités de tutelles.

Après nos dernières révélations, plus personne n’est dupe sur la réelle motivation de la réforme de la biologie : mise en vente forcée  derrière les drapeaux brandis de la qualité, faisant croire à une profession que c’est dans son intérêt, tout en l’infantilisant pour lui ôter toute velléité de contestation et en empêchant les jeunes de s’installer.

 Suite à nos alertes, beaucoup de politiques commencent aujourd’hui à le réaliser, et demandent que cette réforme soit revue, enfin plusieurs journalistes d’investigation enquêtent désormais sur elle.

 

 

www.bioprat.com

2014

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Les dentistes se mobilisent ( Journal la Provence)
Posté par: admin le 11 février

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dentistes0214.jpg

2014

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Bruno LEMAIRE, langue de bois,Jean LASSALLE soutient
Posté par: admin le 11 février

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En pratique tous les députés et sénateurs ont  reçu notre lettre papier  de demande de  revoir la réforme de la biologie .
Nous allons générer par informatique  autant de pages" html" que de députés et sénateurs ( soit 1000 pages environ).
Chacune avec la position de cet élu sur la réforme( approuvent, s'opposent, langue de bois).
Ceux qui n'auront pas répondu d'ici le 1er mars,seront considérés   comme approuvant cette réforme et nous ferons une relance par mail pour éviter un oubli de leur part.
 
Ce type de page électronique "html" sera publiée sur internet, et va  entraîner automatiquement au bout de qq jours un référencement par GOOGLE , de sorte qu'en tapant le nom de l'élu on tombe à un moment sur notre page.
De plus cette page devient un lien qu'il est  très facile de faire diffuser sur tous les supports et à tous les opposants de l'élu...
 
Voici les deux premières réponses: Bruno LEMAIRE et jean LASSALLE dans lesquelles on note une prise de conscience...
 
cliquez ici pour Bruno LEMAIRE
 
voici l'adresse "html" de la  page : http://www.bioprat.com/static/lemaire0214.html et il en aura une par élu. N'hésitez-pas à la diffuser 
 
cliquez ici pour jean LASSALLE
 
voici l'adresse "html" de la page : http://www.bioprat.com/static/lassalle0214.html et il en aura une par élu.N'hésitez-pas à la diffuser 
 
Page récapitulative : cliquez ici et c'est sur le site bloc de gauche "MUNICIPALES"
 
D'ici 10 jours, début campagne des municipales, ces pages seront référencées par GOOGLE ...
 
Nous vous rappelons enfin que devant le ministère de la santé Mardi prochain 18 février  à 13 heures aura lieu une manifestation du COLLECTIF DE MARS contre le burn-out des professions médicales.
Bien entendu nous y participerons en dénonçant  les pressions ( COFRAC, ARS,organismes de formation), contre notre profession au nom d'une réforme dont le seul but est de nous pousser à vendre.
La volonté forcenée de ses promoteurs  à l'imposer de force, est directement proportionnelle aux intérêts personnels qu'ils y ont...
 
Nous vous invitons à  participer à cette manifestation, entre 13 et 14 heures,juste devant le ministère de la santé  et elle constitue un  point de départ d'actions à venir en mars.
 

 

2014

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La France sclérosée par les normes
Posté par: admin le 10 février

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« Dératisation » 09/02/2014 à 18h35

Rats et toilettes : la vie d’une commune « sclérosée » par les normes


Au premier étage de la mairie de Mazères-Lezons, l’armoire à dossiers (Emilie Brouze/Rue89)

(Des Pyrénées-Atlantiques) Branchez un élu sur l’inflation normative et vous risquez de le tendre des lombaires jusqu’au ras du cou. Ça fonctionne avec Monique Sémavoine, maire de Mazères-Lezons, 2 046 habitants, qui s’époumone : « On est sclérosés ! » L’édile en campagne, qui termine son premier mandat, ne s’arrête plus :

« On croule sous les normes, ça devient débile. Ce sont elles qui plombent nos budgets. »

Les normes – la France en a 400 000 en stock – s’empilent toujours plus, changent tout le temps, se contredisent parfois. Le chasseur de normes et maire du Mans Jean-Claude Boulard résumait d’une jolie formule ce « mal français » :

« Il en est des normes comme du poivre et du sel. Leur absence comme leur excès rend le tout inconsommable. »

« Divagation d’animaux »


La mairie, rue Général de Gaulle à Mazères-Lezons (E.B./Rue89)

La mairie de Mazères-Lezons, petite commune collée à Pau, a un intérieur un peu vieillot, égayé de quelques plantes vertes et d’un tapis rouge. Le dégradé moutarde du carrelage est assorti à l’imprimé à carreaux de la tapisserie – on dirait le manteau de Sherlock Holmes au mur.

Dans l’armoire en fer, les dossiers sont rangés comme des sardines dans une conserve. S’y trouve notamment la pochette « frelons asiatiques », « dératisation » ou encore « divagation d’animaux ».

Alain Domenech, le « monsieur juridique » de Mazères-Lezons, dit qu’il comprend les élus qui se sentent « désarmés ». Il a vu ce mardi matin un reportage sur BFM-TV où un maire du Maine-et-Loire veut tout plaquer à quelques semaines des élections : la fonction, estime-t-il, est devenue écrasante et trop complexe.

Le directeur général des services (DGS) est « toujours à l’affût » : la veille juridique, même dans une petite commune, est une affaire quotidienne. « Quand il y a un texte de loi, il donne lieu à des décrets d’application et des circulaires interprétatives pour les comprendre », détaille-t-il.

« Avec une telle profusion de textes, on passe plus de temps à remettre aux normes qu’à construire. »

 

Les placards à la mairie (Emilie Brouze/Rue89)

Une habilitation pour changer une ampoule

Dans une mairie, pour changer une ampoule, l’agent qui visse le bulbe doit obligatoirement avoir une habilitation. A Mazères-Lezons, une personne a été formée pour avoir quelques notions d’électricité. « Mais tout le monde le fait, même moi », balaie Alain Domenech.

« Un simple curage d’un cours d’eau peut devenir toute une aventure », ajoute le DGS. Ça pose problème : une fois, il a fallu attendre deux-trois mois l’autorisation administrative pour enlever les branches et la boue qui obstruait un ruisseau. Alors, au moment des dernières pluies, Madame la maire n’a rien demandé à personne pour curer l’exutoire du canal du moulin :

« J’ai dit “Je m’en fous, on va le faire”. »

Monique Sémavoine insiste :

« Je ne dis pas qu’il faut faire n’importe quoi mais qu’il faut faire preuve de bon sens. »


Monique Sémavoine, le 4 févier 2014 (Emilie Brouze/Rue89)

« Les normes, ça part souvent d’un bon sentiment », affirme Alain Domenech. « Mais on a l’impression que ceux qui décident manquent un peu de terrain. » Monique Sémavoine explique que c’est la « technocratie toute puissance » de ceux qui posent rarement un soulier vernis dans une salle communale. Ceux-là aussi qui ont changé l’intitulé de toutes les fonctions.

Normes

Bien que les gendarmes doivent être physiquement aptes, les logements de gendarmerie sont soumis aux normes en faveur des handicapés.

Autre exemple qui illustre la tendance à tout vouloir normer : les agents qui assurent les cérémonies funéraires doivent être titulaires d’un diplôme national.

En mars dernier, le maire PS du Mans Jean-Claude Boulard et Alain Lambert, président de la Commission consultative d’évaluation des normes, remettaient au Premier ministre un rapport [PDF] sur le trop-plein de normes en France.

Avec dedans la palme des normes les plus absurdes : celle de la taille des œufs durs et des nuggets à la cantine, de l’obligation d’aérer les bâtiments publics en ouvrant la fenêtre (si, si) ou encore sur les normes sismiques là où le sol n’a jamais tremblé (logique).

« Ça nous paralyse »

La chasse au normes est une promesse de François Hollande qui a engagé son « choc de simplification ». Le coût des normes nouvelles supporté par l’Etat est estimé à 728 millions d’euros en 2011.


Dans la mairie (Emilie Brouze/Rue89)

« Ça nous paralyse », estime Alain Domenech. Pour Monique Sémavoine, l’inflation normative handicape davantage les plus petites communes, « au point de rendre des projets irréalisables ». Car les coûts grimpent, pas les budgets (Mazères-Lezons compte environ 1,5 million d’euros de recettes par an).

« Il faut faire un peu plus confiance aux élus locaux », appuie la maire qui envisage de défier l’administration pour la rénovation de la mairie, programmée pour 2014. Monique Sémavoine admet avoir déjà filouté les textes plusieurs fois. Et détaille à Rue89 trois cas de casse-tête normatif.

1

« La mairie raisonnable » : avec ou sans ascenseur ?

 

En grimpant l’escalier de la mairie pour l’accueil, le visiteur fait face au « mur des Présidents » (c’est l’expression de la maire). Monique Sémavoine a récupéré les photos des anciens : de Gaulle, Pompidou ou Sarkozy prenaient la poussière dans le grenier.

« Hollande est dans la salle des mariages », rassure-t-elle.


Le « mur des Présidents » à la mairie de Mazères-Lezons (Emilie Brouze/Rue89)

Cet escalier incarne le « cas de conscience » de la maire et de ses cinq adjoints. Logiquement, il n’est pas conforme à la loi d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, applicable au 1er janvier 2015 : il n’y a pas d’ascenseur à la mairie et l’accueil, comme les bureaux, se trouvent pour l’instant au premier étage. Les toilettes et les portes de la mairie ne sont pas non plus adaptées. Il faudrait aussi refaire le comptoir de l’accueil avec une partie basse à la hauteur des personnes en fauteuil.


L’armoire des clés, à la mairie (E.B./Rue89)

Ça va faire un an que l’équipe municipale prépare l’étude technique et financière de la réhabilitation du bâtiment. Monique Sémavoine :

« La mairie de nos rêves coûtait 1 million d’euros. On a ri jaune quand on a regardé combien on pouvait mettre : 350 000 euros. »

« Sinon, ils me le paient ! »

Ils ont alors enlevé le superflus pour opter pour « la mairie raisonnable ». Mais l’ascenseur plombe le budget du projet.

« C’est pas gagné », mais la maire a un plan : déménager l’accueil dans l’espace garage du rez-de-chaussée et réaménager le premier étage pour les bureaux du personnel et des élus, en prévoyant l’espace nécessaire pour l’ascenseur. Puis attendre de « renflouer les caisses » pour l’installer.

Les demandes de subventions sont envoyées et les travaux pourraient commencer à l’automne. Mazères-Lezons serait quasiment aux normes début 2015. Monique Sémavoine :

« Je vois énormément de mairies qui n’ont pas engagé d’études, qui ne sont pas prêtes pour 2015 car il faut de l’argent. Je verrai si les autorités sont conciliantes avec mon dossier. Sinon, ils me le paient à 100%, l’ascenseur, et je le fais tout de suite ! »


Dans la mairie, la salle des mariages et du conseil au rez-de-chaussée (Emilie Brouze/Rue89)

2

Les poteaux du trottoir : « Enlevez-moi ça ! »

 

Les 600 mètres de voirie, derrière l’église, ont coûté 600 000 euros, réfection du réseau, piste cyclable et palmiers compris. On la surnomme « la promenade des Anglais », plaisante un homme qui passe sur un vélo.

Au niveau des passages cloutés, une fine bande podotactile (BEV dans le jargon, pour bande d’éveil et de vigilance) recouvre le trottoir pour indiquer aux non-voyants le passage protégé. Elle doit bien sûr être conforme aux normes en vigueur.

Des poteaux ont également été plantés de chaque côté des bandes et positionnés à 30 cm du bord. Sauf qu’à la sortie du rond-point, la piste cyclable est plus étroite et le poteau gênait le passage. Madame la maire les a fait déplacer au ras du trottoir.

« Un enfant sur un vélo à toutes les chances de se prendre le piquet », argumente-t-elle.


La piste cyclable et les poteaux, déplacés au bord du trottoir (Emilie Brouze/Rue89)

Plus loin, Monique Sémavoine a carrément demandé à enlever ces petits poteaux sur un côté du passage piéton. Fixés au milieu du trottoir, ils empêchaient poussettes ou fauteuils roulant de passer.


Sur ce côté du trottoir, il n’y a plus de potelets (Emilie Brouze/Rue89)

La maire dit avoir demandé au chef du chantier de lui montrer les textes relatifs aux positionnements de ces piquets. Il est noté qu’ils sont pour l’instant « recommandés » et non obligatoires. Pour Monique Sémavoine, les ôter étaient « une question de bon sens ».

Les potelets et le trottoir

Elle montre ensuite du doigt le panneau carré bleu qui indique la fin de la voie cyclable, au bout de la rue. Elle a demandé qu’il soit fixé au lampadaire, pour éviter un pilier supplémentaire sur ce morceau de route. La maire sourit :

« Sur les chantiers, ils vont au plus efficace : je les oblige à s’ébouriffer la tête. »

3

La salle polyvalente : ni vu, ni connu

 

La mairie avait confié à un cabinet le dossier de réhabilitation de la salle polyvalente, construite en 1984. Et là, « patatras » : « Nous découvrons que nous sommes dans une zone de neige. » Conséquences : il faut renforcer la toiture ; refaire les murs pour supporter la toiture ; refaire les fondations pour élever les murs.


La maire dans la salle polyvalente (E.B./Rue89)

« Bref, tout refaire. Tout ça pour répondre à un risque de neige alors qu’on n’en a jamais vu une telle épaisseur. »

Mais Alain Domenech découvre une subtilité : en cas de rénovation, une municipalité peut s’affranchir de certaines normes techniques imposées à des bâtiments neufs. Monique Sémavoine :

« Alors on a repris tout le document, effacé le mot réhabilitation pour mettre rénovation. Le projet est exactement le même et il passe. »

« On attend la neige »


La salle polyvalente (E.B./Rue89)

Pour la « rénovation », la mairie a conservé le toit, a fait faire une isolation phonique et thermique en respectant les normes de désenfumage. Inaugurée en septembre dernier, les travaux de la salle ont coûté 550 000 euros hors taxe. L’élue note :

« Si le projet avait été dans la ville de Pau, ils auraient sûrement voté ce qu’il fallait et ça aurait coûté deux fois plus cher. »

« On attend la neige », ironise la maire.

Si elle est réélue en mars, Monique Sémavoine a le projet de s’atteler à la salle Marcelle Courtois, située face à la salle polyvalente. Il faudrait entre autres refaire la cuisine, qui n’est plus aux normes : quand il y a des locataires pour des évènements, ceux-ci ne peuvent pas l’utiliser. La maire précise en souriant :

« Ce sera une rénovation. »


La salle Marcelle Courtois à Mazères-Lezons (Emilie Brouze/Rue89)

 
2014

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LA REFORME DE LA BIOLOGIE ET DU CLAN CAHUZAC :COMMUNIQUE DE PRESSE
Posté par: admin le 28 janvier

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2014

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Réponse du préfet des BDR suite à notre alerte sur la réforme et le COFRAC
Posté par: admin le 24 janvier

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CLIQUEZ ICI pour télécharger:reponseprefetdbr.pdf

2014

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Réforme des labos :une collusion autour de CAHUZAC qui ne pense jamais à l'argent?
Posté par: admin le 23 janvier

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Voici trois  informations que nous laissons à votre réflexion et à diffuder si vous le jugez utile.

cliquez sur les liens en bleu

 
1) Diane CAHUZAC, fille de Jérôme CAHUZAC  travaille au ministère de la santé et a participé en tant que représentante officielle   de ce ministère,  au  rapport sur la biologie médicale réalisé par la cour des comptes en juillet 2013 (en pièce jointe le rapport voir page 149 ).rapport_biologie_medicale (1) (1).pdf .
 

Nous y avons participé nous aussi, mais visiblement pas écoutés quand on lit le jugement très critique et péremptoire  de ce rapport, qui de plus presse à des baisses tarifaires avec restructurations importantes.

 

2)Son mari, Yannick GONTIER travaille lui même chez Weill, Gotshal et Manges qui conseille le laboratoire financier  LABCO grand bénéficiaire de la réforme et qui évoque sans gène dans les pages saumon  du figaro la part de marché qu'il espère ainsi récupérer.
 
 
3) Voici le rappel des liens de Jérôme CAHUZAC avec la biologie ainsi que et sa détestation notoire  sur cette  profession : « nous allons vous couper la tête » qui font comprendre la genèse de la réforme et son but réel .

 

  

2014

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Opération MUNICIPALES 2014 en pratique
Posté par: admin le 20 janvier

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2014

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Réforme de la biologie: les biologistes veulent peser dans les élections municipales(communiqué)
Posté par: admin le 20 janvier

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Réforme des laboratoires :

les biologistes veulent peser dans le débat des élections municipales

 
 
Le syndicat BIOPRAT interpelle députés et sénateurs candidats aux municipales, en leur demandant d'exprimer publiquement leur position sur les enjeux de santé publique et plus particulièrement sur la question de la réforme de la biologie, qui pose les bases d'un véritable démantèlement d'un pan entier du système de soin et condamne à terme l'ensemble d'une profession médicale.
 


A l'occasion des élections municipales, le syndicat Bioprat invite les députés et sénateurs, dont beaucoup briguent le fauteuil de maire, à exprimer leurs engagements par écrit sur la question de la réforme de la biologie médicale. Les biologistes de leur circonscription diffuseront par la suite aux patients les réponses apportées par chacun des élus.

Ces réponses seront également consultables sur le site www.touchepasamonlabo.com qui mettra en ligne l'ensemble des courriers regroupés par département.

Le syndicat Bioprat souhaite porter la question de la réforme au coeur du débat électoral, car elle menace un rouage essentiel du système sanitaire local.

Le syndicat  Bioprat rappelle que derrière la réforme de la biologie, qui n’a jamais posé de problèmes sanitaires majeurs, se cache en réalité une mise en vente forcée, orchestrée par le réseau de Jérôme Cahuzac, mettant  en danger la santé du patient.

En pesant sur les scrutins, les biologistes souhaitent inciter les élus locaux à prendre leurs responsabilités devant leurs administrés et à agir pour défendre l'idée d'un système de santé de proximité au sein de leurs circonscriptions. 


Plus d'informations : www.bioprat.com

COMMUNIQUE EN LIGNE CLIQUEZ ICI POUR LE LIRE

2014

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550 000 signatures de patients contre la réforme de la biologie
Posté par: admin le 08 janvier

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2014

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Bonne année 2014
Posté par: admin le 02 janvier

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Bonjour,

 

Je vous présente tous mes voeux pour l'année 2014.

La  santé d'abord, car c'est le plus important  pour tenir  debout, pour nous mêmes et ceux qui nous sont proches, et aussi de  pouvoir vivre une vie professionnelle moins effroyable en se  libérant de la folie d'une réforme destinée à nous obliger à vendre.

Ce n’est pas impossible.

En 2013 notre syndicat s'est battu et a énormément communiqué : c'est une base d'information qu'il fallait mettre en place pour pouvoir expliquer notre combat  blacklisté et  complètement illisible de ce fait.

Alors qu'arrivent des échéances électorales futures, plus personne ne pourra nous faire croire "qu'il ne savait pas" ou que cette réforme est une réussite.

Nous leur rétorquerons les dizaines de courriers accompagnés  de témoignages indiscutables, de mails et de communiqués de presse que nous avons envoyés.

Plus personne n'est dupe aujourd'hui grace à tout cela: la réforme de la biologie consiste en la mise en  vente pure et simple orchestrée par jérome CAHUZAC, grand détestateur de notre profession, grace à l'appui d'un réseau occulte et puissant.

L'accréditaion et le grand copain-COFRAC sont le moyen pour y arriver servant à la fois de paravent d'exellence, d' outil de destruction et de soumission-infantilisation de la profession mettant à l'abri de toute rébellion...

Dans le contexte électoral fragile ainsi que celui qu'une crise de pouvoir, et donc d'une bascule toujours possible, la chance d'action est plus forte. Notre union au « collectif de mars » s’avère alors un choix judicieux qui va amplifier notre actions, d’autant plus que le gouvernement juste en ce début d’année  commence à réattaquer sur les dérives des dépenses de santé. (articles du FIGARO et journaux économiques parus ce matin jeudi 2 janvier)

On sait ce que cela veut dire…

L’union fait la force.

Réjoignez-nous.

PATRICK LEPREUX

2014

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BIOMNIS et réforme des labos: les raisins de la colère
Posté par: admin le 17 décembre

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Suite à la restructuration  de BIOMNIS,  une partie des salariés montre sa  colère face aux propositions de la direction qui valide la suppression de 182 emplois.

 Merci à la réforme de la Biologie initiée par  Monsieur CAHUZAC avec son réseau aussi privé que puissant.

biomnis161213.jpg

 

2013

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Merci la réforme des labos: ils font leur pub pleine page LEQUOTIDIEN
Posté par: admin le 10 décembre

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Ils ne pensent qu'à l'argent et ça se voit, certainement pas à la déontologie.



Il n’y a pas que dans la région sud que certains font leur pub. En témoigne le quotidien du médecin du lundi 9 décembre dont une page entière (page 4) est consacrée à un groupe de laboratoire qui n’hésite pas à divulguer son nom, le nombre de laboratoire, son chiffre d’affaire 2012 …

 

 

 

2013

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D'autres Mr SAMPOL font leur pub pleine page LE QUOTIDIEN
Posté par: admin le 10 décembre

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Ils ne pensent qu'à l'argent et ça se voit, certainement pas à la déontologie.



Il n’y a pas que dans la région sud que certains font leur pub. En témoigne le quotidien du médecin du lundi 9 décembre dont une page entière (page 4) est consacrée à un groupe de laboratoire qui n’hésite pas à divulguer son nom, le nombre de laboratoire, son chiffre d’affaire 2012 …c'est le groupe PARIS OUEST emmené par Thierry Bouchet président d'un syndicat récent .

 

 

 

 

2013

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Question d'André CHASSAIGNE à Marisol TOURAINE sur la réforme des laboratoires
Posté par: admin le 07 décembre

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Cliquez ici pour le lien direct 

 

Sinon lisez cette question ci-dessous dont on attend la réponse.

14ème législature
Question N° : 44816 de M. André Chassaigne ( Gauche démocrate et républicaine - Puy-de-Dôme ) Question écrite
Ministère interrogé > Affaires sociales et santé Ministère attributaire > Affaires sociales et santé
Rubrique > santé Tête d'analyse > politique de la santé Analyse > biologie médicale. réforme. perspectives
Question publiée au JO le : 03/12/2013 page : 12475

Texte de la question

M. André Chassaigne attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les difficultés des biologistes indépendants confrontés aux difficultés de mise en place de l'accréditation par le Cofrac. En effet, l'ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010, modifiée par la loi du 30 mai 2013, oblige les praticiens à se soumettre à une accréditation obligatoire selon la norme ISO 15189 par un organisme unique, le Comité français d'accréditation. Le 17 octobre 2012, un arrêté modifiant cette ordonnance a fixé les délais d'entrée dans l'accréditation et la date-butoir de notification par le Cofrac au 31 octobre 2013. Ce système d'accréditation impose des normes lourdes, inadaptées aux petites structures, et son coût met de nombreux laboratoires en grande difficulté financière, poussant certains à fermer. Les conséquences seront particulièrement négatives en termes d'emploi et de maintien d'un service de proximité souple et réactif. D'autres laboratoires pourraient décider de se vendre au plus offrant, souvent à des groupes financiers, suscitant ainsi l'émergence de structures très importantes, voire en situation monopolistique. La réforme actuelle pourrait donc faire basculer le secteur des laboratoires de biologie médicale dans la financiarisation et l'industrialisation, avec de graves conséquences éthiques et d'implantation territoriale. Des représentants de la profession souhaitent donc le report d'un an de la date butoir de mise en place de l'accréditation, dans l'intérêt de la profession et des usagers. En conséquence, il lui demande comment elle prendra en compte les inquiétudes des biologistes indépendants et de proximité, face aux contraintes réglementaires et à la pression des grands groupes financiers du secteur.

Texte de la réponse

 

2013

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Collectif de mars
Posté par: admin le 05 décembre

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voici le texte  de ce collectif au format pdf manifestemars.pdf que vous pouvez imprimer vous mêmes.collectif22b.jpg

 

 

collectif2b.jpg

2013

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Rejoignez-nous pour faire bouger les choses
Posté par: admin le 04 décembre

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Le lundi 2 décembre à PARIS, lors d’une conférence de presse a été annoncée la création du « collectif de mars » emmené par l’UFML,  à laquelle  nous appartenons.

 

voir document vidéo en cliquant ici

 

 

Ce collectif regroupe la plupart des professionnels de santé désireux de défendre la médecine libérale, plus respectueuse du patient que  le système carcéral que  ce gouvernement tente   d’imposer.

 Face à ce danger,  beaucoup de professionnels  ont  constaté qu’ils n’étaient  plus défendus par leurs pairs, et très spontanément ont alors rejoint  ce collectif.

 Ce dernier prépare une série d’actions en mars 2014, afin d’obtenir  une redéfinition des choix de santé qui ont été pris par ce gouvernement, en écoutant les professionnels  plutôt que les   diktats politico-financiers.

 Compte tenu de la situation, ceci n’a rien d’impossible…

 Cette « union fait la force » constitue une chance, car elle construit une force d’opposition, là où ne se donnait  que le bal des soumis, laissant   libre voie à la  politique destructrice du gouvernement.

 Cette union puissante  va permettre  à tous ceux qui  l’animent  de se faire plus facilement entendre, tant  auprès des médias que des  politiques, et  dans notre cas  de demander  la remise à plat d’une réforme catastrophique.

 Rejoignez-nous dans cette action positive et porteuse d’espoir face à certains syndicats qui ont livré notre profession aux marchands et au COFRAC.

 Ils ont démoli notre  profession, sacrifié impunément l'avenir des jeunes, et cherchent aujourd’hui à retrouver leur crédibilité en jouant les indignés  aux JIB. 

  • S’inscrire   et soutenir notre syndicat, c’est rejeter leur  «  pensée unique » et aussi   leur               « politiquement correct  »  dont ils nous  abreuvés depuis  4 ans, et dont on voit aujourd’hui  les sordides méfaits.
 
  • S’inscrire et soutenir notre syndicat, c’est s’unir  face au « chacun pour soi  » que certains syndicats ont fini par instaurer à force de nous avoir écœurés.
 
  • S’inscrire et soutenir notre syndicat, c’est pouvoir modifier cette réforme  là où certains syndicats  jouent les  courroies de transmission du COFRAC, tout en cherchant au passage les bonnes affaires, pour ne laisser la place à aucun espoir.

 

 

www.bioprat.com

                                                                 www.ufml.fr
2013

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Création du collectif de mars
Posté par: admin le 04 décembre

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création du collectif de mars: voici la vidéo

 

 

 

 

 

2013

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Réunion de l'UFML le lundi 2 Décembre
Posté par: admin le 30 novembre

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 Collectif de Mars 2014

Une réunion avec les médias pour présenter l'action de mars 2014, aura lieu le lundi 2 décembre devant l'hôtel dieu à PARIS à 14 heures.

N'hésitez-pas à venir y représenter les biologistes et témoigner sur la catastrophe de la réforme.

2013

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Voilà où mène le business des analyses du sang comme de l'eau et des gros labos " COFRAC"
Posté par: admin le 25 novembre

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http://corse.france3.fr/2013/11/12/greve-l-office-hydraulique-de-la-corse-355811.html

 

La grève à l'Office Hydraulique de la Corse menace l'alimentation en eau potable de la ville de Bastia

Un recours en annulation du marché public a été déposé le 13 novembre au Tribunal Administratif. Depuis trois jours il n'y a plus aucune analyse de l'eau. A Bastia, les coupures d'eau menacent. Jeudi 15, l'intersyndicale a investi les locaux de  l'Agence régionale de la Santé.

  • Par Jean Crozier
  • Publié le 12/11/2013 | 11:24, mis à jour le 14/11/2013 | 19:50
 
© FTViastella Opération escargot et rassemblement devant l'ARS à Bastia, le 13 novembre 2013
  •  
Au 15 novembre, les salariés de l'Office Hydraulique  sont toujours en grève.
Les personnels et la direction contestent l'attribution par l'Agence Régionale de la Santé du marché du contrôle de l'eau potable à un laboratoire privé.
Il s'agit d'un laboratoire adossé à un géant du secteur basé à Lyon.
 
Opération escargot et rassemblement devant l'ARS à Bastia, le 13 novembre 2013 © FTViastellaVoir la vidéo
 
OEHC: la guerre de l'eau en Corse
Jean-Michel Vialle Directeur du laboratoire Vigilab Dr François Santoni Directeur du laboratoire O.E.H.C. Reportage: Antoine Albertini et Philippe Villaret

La direction a déposé un recours en annulation devant le Tribunal Administratif.
 
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Nouvelle journée d'action pour l'Office hydraulique
Jean-François Gandon Porte-parole de l' intersyndicale O.E.H.C. Jean-Michel Viale Directeur du laboratoire Vigilab Reportage: Jean Pierre Leca et Grégoire Bezie


Les syndicats qui ont saisi le Préfet, organisaient le 13 novembre  une opération escargot à Bastia.

Les syndicats de l'Office Hydraulique de la Corse (OEHC) qui avaient déposé un préavis de grève pour le mardi 12 novembre, avaient rencontré le 8 novembre le préfet et le directeur de l'ARS à Ajaccio.
Ils demandent que l’appel d’offres soit déclaré sans suite.
 
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Géraldine Marazzi-Andreani Secrétaire du CE OEHC


 
Voir la vidéo
 
Mobilisation des syndicats et des personnels de l’Office hydraulique
Emmanuelle de Gentili Présidente de l'Office d'Equipement hydraulique de la Corse Jean-François Gandon Porte-parole de l'intersyndicale REportage: Jean Pierre Leca et Benjamin Savart

Le marché du contrôle de l'eau attribué depuis plusieurs années à l’OEHC a été remporté par un laboratoire privé, le groupe Carso et Vigilab, une structure installée à Bastia.

Il est attribué par l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Conséquences selon les syndicats: « une perte de technicité et de savoir-faire en Corse et une lourde incertitude pour les 13 employés qualifiés du laboratoire de l’office, qui sont tous des cadres supérieurs».
Le communiqué de soutien du mouvement Rinnovu naziunali

"Rinnovu naziunali soutient totalement les salariés de l'Office d'équipement hydraulique de la Corse en lutte contre un appel d'offre de l'ARS qui exclut le labaratoire d'analyse du contrôle de l'eau en Haute Corse.

La logique de libéralisation -souligne un communiqué du mouvement Rinnovu naziunali - a encore frappé au mépris de l'emploi local, du coût carbone, et de tout bon sens, car les échantillons vont franchir la mer pour être analysés à Lyon par un groupe prédateur qui a cassé les prix pour obtenir ce marché.  Les élus de l'Assemblée de Corse ont été sensibiliés, ainsi que les autorités de l'Etat, un recours est introduit devant le Tribunal administratif. Dans cette affaire, nous appelons à la plus grande détermination, car les forces de l'argent menacent  un outil public au service de l'eau, bien collectif pour les Corses."

 
2013

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Journées de biologie:la ministre du pays des schtroumpfs approuve SARKOZY avec des syndicats Tartuffes
Posté par: admin le 19 novembre

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Des confrères présents que nous avons questionnés nous ont expliqué avoir entendu une Marissol Touraine enchantée des effets de sa réforme pour la qualité prouvée et uniforme sur l’ensemble du territoire français.

Elle a félicité les biologistes qui ont formidablement suivi la démarche dans leur ensemble et ainsi défendu la réforme de Nicolas SARKOZY qu'elle  a fait voter quasiment à l'identique.

Voilà, pour elle, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais est-ce une une surprise de la part cette extrêmement compétente ministre de la santé du pays des schtroumpfs…

Les licenciements, les fermetures de laboratoires,des fournisseurs, le mécontentement des patients, elle n'en a cure dans son monde merveilleux....

 

Plus étonnant pour les confrères, fut  le discours du SDB (Blanchecotte et Benoit) très critique sur les effets de la réforme, y voyant là l’industrialisation, mais pas la médicalisation qu’ils réclamaient à corps et à cris…

En résumé, après avoir initié et soutenu cette réforme, ils aimeraient maintenant prendre le rôle de   l’opposant farouche .

Quelle crédibilité pour le SDB devant un ministre  quand on sait combien ce syndicat  a soutenu et soutient encore la réforme et TOUT FAIT pour l’imposer de force quitte à détruire sa propre profession?

 

 

2013

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Sauvons la proximité
Posté par: admin le 18 novembre

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2013

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Rejoignez le collectif de mars 2014
Posté par: admin le 17 novembre

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Pourquoi ce  collectif ?

 

 

Il s'est constitué autour de ceux  qui se sont opposés à l'avenant 8, face à la position d'acceptation de certains de leurs syndicats institutionnels. A partir de ce noyau, s'est opéré un regroupement de ceux qui se trouvaient   dans une situtation similaire, comme les biologistes avec des syndicats institutionnels complètement soumis, sauf le SNMB, à la  réforme de la biologie et qui font tout pour l'imposer alors  qu'elle aboutit à une catastrophe sanitaire...

D'autres adhérents sont moins en conflits avec  leurs syndicats, mais ressentent le besoin d'agir  plus vigoureusement  et d'entrainer leur profession à plus de réactivité.

 

La création de ce collectif sonne comme une sanction à beaucoup de syndicats institutionnels qui n'ont pas joué leur rôle de défenseur de leur profession et qui n'ont plus grand chose à proposer.

A ceux qui seraient tentés de critiquer cette initiative, on peut y répondre par la   grande adhésion dont elle fait l'objet, car s'en  dégage une  énergie  porteuse d'espérance, dans un contexte  où de nombreux  syndicats institutionnels sont complètement défaits.

 

mars2014.jpg

2013

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La catastrophe de la réforme de la biologie :le COFRAC fait sa loi
Posté par: admin le 13 novembre

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La catastrophe est partout: avec les laboratoires vides,le patient mis en danger, l'enrichissement notoire des groupes financiers, les étudiants qui désertent la biologie, et le COFRAC qui fait ce qu'il veut.

Un grand merçi à Jérome CAHUZAC.

 

voici la preuve : document tétéchargeable:lettrecofrac131113.pdf

et le voici in extenso:

le 30 octobre 2013,

 

 

 

A l'attention de

Monsieur le Directeur Général du Comité Français d'Accréditation Daniel PIERRE

 

 

 

Monsieur,

nous découvrons avec étonnement le document SH REF04 révision 01 «recueil des notes de doctrine » entrant en vigueur le 1er décembre 2013.

 

La note de doctrine n°2 – Rév.00 sur les conditions d'exercice des biologistes médicaux donne une recommandation aux évaluateurs dépassant le cadre de l'article L 6222-6 modifié par LOI n°2013-442 du 30 Mai 2013 – art.2 :

«Sur chacun des sites, un biologiste du laboratoire doit être en mesure de répondre aux besoins du site et, le cas échéant, d'intervenir dans des délais compatibles avec les impératifs de sécurité des patients. Pour assurer le respect de cette obligation, le laboratoire doit comporter un nombre de biologistes au moins égal au nombre de sites qu'il a créés. Le biologiste assumant la responsabilité du site doit être identifiable à tout moment.»

 

Ainsi cette note de doctrine n°2 précise qu' «Afin d’assurer le respect de cette disposition,

conformément au compte-rendu des travaux parlementaires, au moins un biologiste médical doit être présent sur chacun des sites du laboratoire en dehors de la période de permanence des soins. Toutefois, dans l’attente de la publication du décret relatif aux conditions de réalisation des examens de

biologie médicale qui viendra préciser les conditions d’exercice des biologistes médicaux, ...».

 

Il est très surprenant qu'une note de doctrine se permette d'interpréter les travaux parlementaires avec leur complexité. Il est encore plus surprenant que le COFRAC dicte les conditions de rédaction d'un décret qui sera relatif aux conditions de réalisation des examens de biologie médicale en l’élargissant aux conditions d'exercice des biologistes médicaux sur un site, alors que, l'article L. 6222-6 dans sa nouvelle rédaction n'attend pas particulièrement de textes complémentaires.

 

Il est manifeste que cette note de doctrine n°2 est une interprétation de l'article L 6222-6 modifié qui ne correspond en aucune façon à l'esprit de la Loi. Le Législateur signifie bien que «Le biologiste assumant la responsabilité du site doit être identifiable à tout moment. » et ne précise nullementqu'«un biologiste médical doit être présent sur chacun des sites du laboratoire en dehors de la période de permanence des soins.» mais bien que «Sur chacun des sites, un biologiste

du laboratoire doit être en mesure de répondre aux besoins du site et, le cas échéant, d'intervenir dans des délais compatibles avec les impératifs de sécurité des patients. ».

 

La Représentation Parlementaire a largement débattue du sujet tant au Sénat qu’en Commission des Affaires Sociales de l'Assemblée nationale. La rédaction adoptée de cet article est sans ambiguïté en modifiant la précédente qui prévoyait :«Au moins un biologiste

médical exerce sur chacun des sites du laboratoire de biologie médicale aux heures d'ouverture de ce site. Les conditions dans lesquelles un biologiste médical est regardé comme exerçant sur un site pour l'application du présent alinéa sont fixées par voie réglementaire. L'alinéa précédent ne s'applique pas aux heures de permanence de l'offre de biologie médicale. Toutefois, aux heures de permanence, un biologiste médical est en mesure d'intervenir dans le délai nécessaire aux besoins des patients et à la bonne organisation du laboratoire.».

Ce serait faire injure aux sénateurs et aux députés de vouloir faire penser qu'ils ont été incapables de faire la différence entre les deux rédactions de cet article.

 

Il est donc surprenant, voire inadmissible, de revenir sur ce débat, tranché par les deux assemblées, par l'intermédiaire d’une note de doctrine décidée en comité de section Santé Humaine. Ce n'est pas au COFRAC de réécrire le code de Santé Publique.

 

Les «recueils des notes de doctrine» du COFRAC ne peuvent se transformer en une tribune se substituant à la Représentation Nationale.

 

Le Législateur s'est attaché à édicter une norme juridique équilibrée ne faisant aucun compromis à l'égard de l’intérêt et de la sécurité du patient mais prenant en compte la réalité de l'exercice de biologie médicale.

 

Nous, biologistes de laboratoires accrédités pour certains depuis plus de 10 ans, montrons au quotidien notre engagement total auprès des patients dans le respect des normes et de la Loi. Le COFRAC jusqu'à présent nous a permis de valoriser l'exercice de nos responsabilités, mettant sur un pied d'égalité toutes les structures engagées dans le respect de la norme NF EN ISO 15189.

 

Cette note de doctrine n°2 ne peut correspondre, en aucune façon, aux enjeux de qualité de la biologie française actuelle et à venir.

 

Le maintien d'une telle note de doctrine risquerait d'entraîner la profession et le COFRAC dans une spirale de contentieux qui ne pourrait qu'être préjudiciable aux objectifs premiers de la norme.

 

En conséquence, nous demandons au COFRAC de rester fidèle à la Loi en suspendant l'application de cette note de doctrine.

 

 

 

Nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'expression de notre très haute considération.

 

 

Les Comités Directeurs des Laboratoires de Biologie Médicale Multisite accrédités en la personne de leurs Présidents ou de leurs représentants :

 

Monsieur Jean Pierre ARZOUNI pour ANALYS ACCRÉDITATION N°8-1439

siège social : 5 rue Edouard Amavet 13500 Martigues

Monsieur Jean Marc DUBERTRAND pour BIOESTEREL ACCRÉDITATION N°8-2592

siège social : 420 avenue de Cannes 06210 Mandelieu La Napoule

Monsieur Jacques RAVENEAU pour BIOFUTUR ACCRÉDITATION N°8-2602

siège social : 1 chemin des 3 Sources 95290 L'Isle Adam

Monsieur Benoit MARNET pour BIOPOLE 66 ACCRÉDITATION N°8-3007

siège social : rue Ambroise Croizat 66330 Cabestany

Monsieur Richard FABRE pour BIO-POLE ACCRÉDITATION N°8-2595

siège social : 335 rue du Chêne Vert 31670 Labège

Monsieur Jean CANARELLIpourCCF (C a n a r e l l i C o l o n n a F e r n a n d e z) ACCRÉDITATION N°8-3012

siège social : 65 cours Napoleon 20000 Ajaccio

Monsieur Christophe LENYSpourCENTRE ALSACE BIOLOGIE ACCRÉDITATION N°8-3115

siège social : 203 Avenue d'Alsace 68000 Colmar

Monsieur Jean Philippe BROCHETpourEXALAB ACCRÉDITATION N°8-1371

siège social : 208 avenue Pasteur 33600 Pessac

Monsieur Dominique FORTEpourGENBIO ACCRÉDITATION N°8-1736

siège social : Gravanche 8 rue Jacqueline Auriol 63000 Clermont-Ferrand

Monsieur Jean Yves BOUVIER pour GLBM ACCREDITATION N°8-1163

siège social : 3-5 petite rue des tanneries 42300 Roanne

 

Madame Annick THOREUXpourGRAM ACCRÉDITATION N°8-1437

siège social : 2 avenue Joseph Fallen 13400 Aubagne

Monsieur Georges RUIZ pour LABOSUDOCBIOLOGIE ACCRÉDITATION N°8-3109

siège social : 335 rue Louis Lepine 34000 Montpellier

Monsieur Jean Michel VIALLE pour LBMM VIALLE ACCRÉDITATION N°8-1365

siège social : Immeuble Santa Maria – Lupino 20600 Bastia

Monsieur Bruno SEBE pour LEXOBIO ACCRÉDITATION N°8-3074

siège social : 9 pl Le Hennuyer 14100 Lisieux

Monsieur Pierre SOLEILLANT pour SOLEILACCRÉDITATION N°8-3138

siège social : 29 Boulevard de la Ferrage 06400 Cannes

Monsieur Ivan MONNERET pour UNIBIO ACCRÉDITATION N°8-1851

siège social : 490 rue Yves Sigal 30900 Nîmes

 

 

 

copie à :

 

-Madame la Directrice de la section Santé Humaine Hélène MEHAY

-Madame la Responsable du Bureau qualité des pratiques et recherches biomédicales Anne-Marie GALLOT -Madame la Présidente du Conseil National de l'Ordre des Pharmaciens Isabelle ADENOT

-Monsieur le Président du Conseil National de l'Ordre des Médecins Patrick BOUET -Monsieur le Président du Syndicat des Biologistes François BLANCHECOTTE

-Monsieur le Président du Syndicat des Laboratoires de Biologie Clinique Dominique CAILLAT -Monsieur le Président du Syndicat National des Médecins Biologistes Claude COHEN

-Monsieur le Président de l'Association Réseau de Laboratoires de Biologie Médicale Accrédités Raymond ZINS

2013

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Grève : les médecins libéraux menacent de fermer leurs cabinets( article e santé et le parisien)
Posté par: admin le 12 novembre

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2013

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Réunion de l'UFML à PARIS
Posté par: admin le 10 novembre

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RÉUNION à PARIS de L’UFML

Union française pour une  médecine libre

Samedi après midi a eu lieu à l'hôpital COCHIN une rencontre de toutes les composantes de l'UFML, ouverte à tous les professionnels de santé et aussi au non médicaux, car ce mouvement considère, comme notre syndicat,  qu'il est indispensable d'ouvrir le débat avec la société civile.

Ce qui a caractérisé les interventions, c'est d'abord un  grand respect mutuel, et la sensation de partager un même combat contre le processus de destruction du système de santé,  au travers de sa technocratisation, avec la financiarisation en toile de fond.

Les biologistes, pharmaciens, opticiens, médecins généralistes et spécialistes se sont retrouvés  pour dire chacun  avec ses mots et ses maux, combien le système de santé était en péril, leitmotiv de cette rencontre, et qu’il fallait réagir.

Il a été décidé d'abord une action au 2 décembre qui célèbrera en même temps la première année d'existence de ce mouvement, et annoncera une action d'envergure pour début 2014.

Bien entendu, le combat continue au travers des actions propres à chaque  composante, qui, grâce à cette rencontre ont trouvé une cohésion source d'une meilleure action.

La situation apocalyptique sur le plan économico-politique, et la catastrophe engendrée par la réforme de la biologie vont inévitablement aboutir à une remise en question de cette dernière.

Il n’ya jamais eu autant d’insatisfaction de la part des patients et prescripteurs, autant de conflits sociaux  dans la biologie, de licenciements, que depuis que cette  réforme se met  en place, sans compter les cas de burn-out et de difficultés financières très graves pour de nombreux confrères.

Pour ces raisons, nous vous invitons à rejoindre notre syndicat et à suivre le site de L’UFML et sa page Facebook  sur lequel vous lirez les témoignages et actions de ceux qui ne se soumettent pas…

Nous vous rappelons  notre sondage sur la réforme et l’accréditation qui exprime avec près de 500 réponses, un  rejet massif de ces dernières.

 

 

 

 

 

2013

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Réforme des labos: une analyse urgente dans 45' d'embouteillages,la mort au bout du tube?
Posté par: admin le 07 novembre

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La réforme de la biologie engendre des laboratoires vides reliés à des usines à analyses via des livreurs de pizza-tubes,  et la lecture des statistiques TOM TOM  fait froid dans le dos et donne une idée des accidents ( ne vous inquiétez pas on fera des fiches de non conformité en 3 exemplaires pour se couvrir) qui vont arriver...

 

le figaro 05.11.2013

 

INFOGRAPHIE - Paris arrive en deuxième position de ce classement des 10 villes où le trafic est le plus dense, réalisé par TomTom.

Marseille reste la ville la plus embouteillée de France. Tel est le résultat du classement réalisé par TomTom qui fournit un baromètre précis de la congestion automobile par le biais de ses données analysées. Ce résultat couvre la période du 1er avril au 30 juin dernier et il s'agit d'une étude à mi-parcours avant des résultats annuels livrés en avril prochain. Depuis deux ans déjà, et selon le classement de TomTom, Marseille est l'agglomération la plus congestionnée de France.

Concernant la Cité phocéenne, l'entreprise livre un indice de congestion moyen de 40 %. Un taux qui monte à 74 % à l'heure de pointe du matin et à 81 % à celle du soir. Concrètement, cela signifie «qu'un automobiliste marseillais dont le trajet domicile/bureau serait de 30 minutes à l'heure où le trafic est le plus fluide perd en moyenne 46 minutes par jour s'il effectue ce même trajet aller et retour aux heures de pointe», indique TomTom en précisant toutefois: «Point encourageant: le temps moyen perdu a diminué de 3 minutes par rapport à la même période en 2012.»

La situation se dégrade à Paris

Paris arrive en deuxième position du classement, avec un taux de congestion moyen de 36 %. «Un automobiliste de la région parisienne dont le temps de trajet domicile/bureau serait de 30 minutes en conditions de circulation fluide perd en moyenne 44 minutes par jour s'il effectue ce même trajet aller et retour aux heures de pointe», précise encore TomTom. Cette fois, la situation s'est dégradée puisqu'il s'agit d'une augmentation de 4 minutes par rapport à l'année dernière, où Paris déjà occupait la même position.

Lyon se situe en 3e position du classement avec un taux de congestion de 31 %. «Sur un trajet de 30 minutes en conditions de circulation optimales, un conducteur perd en moyenne 39 minutes par jour lorsqu'il effectue ce trajet aller-retour aux heures de pointe du matin et du soir et comme à Paris, la situation s'est détériorée puisque ce temps a augmenté de 3 minutes par rapport à l'an dernier», commentent les auteurs de l'étude.

Suivent ensuite Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Strasbourg et Nantes. Lille arrive en queue de classement des dix agglomérations françaises: l'automobiliste lillois n'a perdu «que» 31 minutes par jour dans les embouteillages aux heures de pointe sur le dernier trimestre. 

Par ailleurs, TomTom, qui est en mesure de donner les périodes de trafic les plus denses, a analysé l'état de congestion des routes au cours de ce deuxième trimestre 2013. «Sans surprise, les plus grosses journées d'embouteillages se situent pendant le mois de mai autour des longs week-ends printaniers ainsi qu'à la fin du mois de juin pour les premiers départs en vacances», y souligne-t-on.

 
  • NFOGRAPHIE - Paris arrive en deuxième position de ce classement des 10 villes où le trafic est le plus dense, réalisé par TomTom.

    Marseille reste la ville la plus embouteillée de France. Tel est le résultat du classement réalisé par TomTom qui fournit un baromètre précis de la congestion automobile par le biais de ses données analysées. Ce résultat couvre la période du 1er avril au 30 juin dernier et il s'agit d'une étude à mi-parcours avant des résultats annuels livrés en avril prochain. Depuis deux ans déjà, et selon le classement de TomTom, Marseille est l'agglomération la plus congestionnée de France.

    Concernant la Cité phocéenne, l'entreprise livre un indice de congestion moyen de 40 %. Un taux qui monte à 74 % à l'heure de pointe du matin et à 81 % à celle du soir. Concrètement, cela signifie «qu'un automobiliste marseillais dont le trajet domicile/bureau serait de 30 minutes à l'heure où le trafic est le plus fluide perd en moyenne 46 minutes par jour s'il effectue ce même trajet aller et retour aux heures de pointe», indique TomTom en précisant toutefois: «Point encourageant: le temps moyen perdu a diminué de 3 minutes par rapport à la même période en 2012.»

    La situation se dégrade à Paris

    Paris arrive en deuxième position du classement, avec un taux de congestion moyen de 36 %. «Un automobiliste de la région parisienne dont le temps de trajet domicile/bureau serait de 30 minutes en conditions de circulation fluide perd en moyenne 44 minutes par jour s'il effectue ce même trajet aller et retour aux heures de pointe», précise encore TomTom. Cette fois, la situation s'est dégradée puisqu'il s'agit d'une augmentation de 4 minutes par rapport à l'année dernière, où Paris déjà occupait la même position.

    Lyon se situe en 3e position du classement avec un taux de congestion de 31 %. «Sur un trajet de 30 minutes en conditions de circulation optimales, un conducteur perd en moyenne 39 minutes par jour lorsqu'il effectue ce trajet aller-retour aux heures de pointe du matin et du soir et comme à Paris, la situation s'est détériorée puisque ce temps a augmenté de 3 minutes par rapport à l'an dernier», commentent les auteurs de l'étude.

    Suivent ensuite Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Strasbourg et Nantes. Lille arrive en queue de classement des dix agglomérations françaises: l'automobiliste lillois n'a perdu «que» 31 minutes par jour dans les embouteillages aux heures de pointe sur le dernier trimestre. 

    Par ailleurs, TomTom, qui est en mesure de donner les périodes de trafic les plus denses, a analysé l'état de congestion des routes au cours de ce deuxième trimestre 2013. «Sans surprise, les plus grosses journées d'embouteillages se situent pendant le mois de mai autour des longs week-ends printaniers ainsi qu'à la fin du mois de juin pour les premiers départs en vacances», y souligne-t-on.

    carte de france des embouteillages
     
2013

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Réponse au journal LE POINT et aux marronniers de l'été
Posté par: admin le 05 novembre

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"les marronniers de l'été " sont les sujets recurrents qu'affectionne la presse et qui reviennent en boucle pour faire monter le tirage( les plantes qui guerrissent, le top des hôpitaux,la chirurgie esthétique,etc etc).

le POINT nous livre donc un exemple type des" marronniers de l'été " intitulé  "les  nouveaux assistés" et met en cause la demande d'analyses.

Nous y répondons:voici la lettre que vous pouvez téléchager et envoyer vous aussi à votre entête.lepoint1013.doc

 

           Monsieur,

 

                                      Je me permets de réagir après l’article paru dans votre numéro du 24 octobre,  évoquant  le rapport de la Cour des comptes sur l’augmentation du volume des  analyses médicales depuis les années 2000, et qui conclut sur  une injonction d’en baisser fortement les tarifs.

                                      Comme tout  premier commentaire je voudrais dire qu’il serait bon mettre   ce chiffre face aux autres indices, médicaux et non médicaux, comme celui de la construction par exemple, qui témoignent d’ une forte inflation, eux aussi.

                                      Ensuite, concernant cette augmentation des analyses biologiques qui vous  interpelle, je l’expliquerais de  plusieurs façons :

  • La première c’est que  dans le cadre  l’amélioration globale du système de santé, la fiabilité des laboratoires d’analyses médicales, s’est fortement accrue.
  • La seconde, c’est l’apparition de nouveaux paramètres biologiques permettant d’éviter l‘hospitalisation (marqueurs cardiaques par exemple) ainsi que  de nouveaux dépistages et suivi  systématique de pathologies.
  • La troisième, c’est la généralisation des mutuelles sociales (CMU, AME) qui ont amené une nouvelle demande d’analyses médicales.
  • La dernière, c’est la disponibilité immédiate  d’ une profession de spécialistes, sans dépassements d’honoraires    permettant un « débrouillage » de la situation, grâce souvent à des résultats très rapides, transmis et interprétés dans la foulée  au médecin grâce un personnel aux aguets et une utilisation optimale de l’informatique.

                                      Les patients et médecins ne s’y trompent pas, surtout en ces temps de saturation médicale, et plébiscitent notre profession qui leur permet souvent, de façon simple et pratique, d’éviter les urgences et de gagner un temps précieux, parfois salutaire…Nous  ne participons pas à l’assistanat, nous l’évitons, en permettant de cibler plus vite l’acte thérapeutique idéal.

C’est peut-être pourquoi  nous sommes  classés derrière les pompiers parmi les professions de confiance. (Sondage LCI)

                                        La facturation de nos actes n’a pas été revalorisée depuis les années 90 : en termes techniques, la « lettre clef » qui se nomme le « B »  et facture nos analyses vaut toujours 0.27 euro depuis cette date. (Par exemple, une glycémie vaut 5 B soit 0.27 x 5= 1.35 euro). Ce que nous gagnons et le fruit de nos études (plus de 10 ans)  et notre travail, et pas celui de la spéculation.

                                                             

                                    

                                      De plus, nos analyses sont continuellement dévaluées depuis 20 ans par une diminution de ce  nombre de « B » attribué à chacune d’entre-elles: dans ces conditions, l’augmentation citée par la Cour des comptes correspond à des analyses effectuées, et non nos tarifs, comme ont pourrait le penser en lisant trop vite.

                                                          Depuis 7 ans, nous subissons  ainsi une baisse itérative de 4% par an soit 28% en tout,  et l’injonction de la Cour des comptes nous amènerait  presque à 40 % ! Et une baisse récurrente de 4% est prévue tous les ans durant les prochaines années !!!

                                      Quelle entreprise peut résister à cela, même si son activité augmentait beaucoup?  Votre journal pourrait-il tenir le coup dans ces conditions?

                                      À cela il faut ajouter l’imposition d’une réforme vénale qui aggrave la situation : les laboratoires ferment, ou sont vidés de leurs machines et ne sont en réalité que des centres de prélèvements incapables de réaliser une analyse, mettant en danger la santé du patient.

                                      Cette tromperie aurait dû vous interpeller bien avant le rapport de la Cour des comptes, car on fait croire désormais aux patients qu’ils se rendent dans un véritable  laboratoire, alors que c’est faux … Votre prochain titre sur notre profession pourrait être : «  allez aux nouveaux laboratoires-décor, vous en sortirez les  pieds devant »

                                        Avec les pseudo économies sur la biologie brandies par la Cour des comptes, la désertification et la dégradation des soins ont  de beaux jours devant elles, et  il faut ajouter la pénurie de biologistes, car les jeunes ne veulent rentrer dans une profession qui a la palme des dénigrements de votre type,  baisses tarifaires et de la dégradation des conditions de travail à cause de cela.

                                       Les injonctions de la Cour sont bien étranges : dans le même rapport sont exposés   d’autres sujets comme le site internet  de Carla Bruni facturé 400.000 euros, ou le sauvetage de  banque DEXIA qui a couté 6 milliards d’euros, ou le manque à gagner pour l’état d’environ 15 milliards   suite à des concessions autoroutières trop laxistes.

                                       Et dans tous ces cas, pas la moindre injonction à récupérer ces sommes, pourtant bien plus importantes que celles attendues dans la biologie (quelques centaines de millions d’euros).

                                        Car devant les groupes financiers du BTP,  ou la femme de  l’ex-président, on est beaucoup moins directif et plus feutré, que pour une profession sur laquelle on  peut frapper sans crainte, afin de mieux briller comme redresseur de torts…

                                      Les politiques, les médias, les décideurs économiques voient les professions de santé comme  des distributeurs de soins, sortes de nantis gâtés,  et les considèrent  à la façon des grandes surfaces vis-à-vis de  leurs fournisseurs.

                                          Ils ne se rendent pas compte que le corps médical va de plus en plus au-delà de ses attributions en  devenant  « la nounou » d’une société déchirée et qui   l’empêche de  s’effondrer.

                                             Passez une journée dans un laboratoire ou une pharmacie, vous en ressortirez épuisé, à force de voir ce que ces professionnels assurent et qui va bien au-delà de la pratique initiale de leur métier. Aujourd’hui, où plus personne ne parle à son voisin, le corps médical est le seul qui écoute, pourtant, c’est lui que vous dénigrez.

                                                  

                                                 

 

                                                    « L’appétence »  des patients  pour les soins de santé que vous évoquez  est l’expression d’une  véritable souffrance sociétale, sur laquelle il serait plus intéressant de vous pencher plutôt que de rabâcher les poncifs, véritables « marronniers de l’été », sur le coût des médicaments où des analyses…

                                                      Je me déplace à 6 heures du matin pour 4.75 euros de frais de déplacement, quelle profession non médicale accepterait de la faire à ce tarif ?

                                                      N’oubliez pas que l’on aide les buralistes face à la baisse de la consommation du tabac, qui est une des   causes de mortalité les plus importantes, mieux vaut étrangler un professionnel de santé qu’un diffuseur de mort…

                                                            À quoi risque d’aboutir votre article ?

                                                             À servir de caution aux autorités de tutelles, pour de nouvelles baisses tarifaires  qui entraineront des pressions supplémentaires sur les salariés, des ruptures de médicaments, car les industriels diminueront la fréquence de fabrication, des labos fermés l’après midi ou le samedi, des étudiants qui fuiront les filières médicales et la dégradation des soins de santé qui iront avec.

 

                                                   J’espère que vous aurez la courtoisie de passer ma réponse dans votre prochain numéro qui poserait un autre regard, qui s’écarte de vos poncifs convenus, sur notre profession et le grave problème de santé publique, complètement occulté, lié à  ces injonctions et la réforme de la biologie.

2013

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Effet de la réforme ? LABO CERBA BIO REUNION en grève
Posté par: admin le 05 novembre

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BioRéunion: Les salariés des laboratoires en grève




 
 
Les salariés grévistes de BioRéunion au Port ce matin
Les salariés grévistes de BioRéunion au Port ce matin
Depuis 6 heures ce matin, une partie des salariés de BioRéunion sont en grève. Ce mouvement fait suite à l'échec des négociations annuelles obligatoires (NAO) entre la direction et le syndicat CGTR. En outre, les salariés grévistes réclament de meilleures conditions de travail. 

Dans l'île, il y a 14 laboratoires d'analyses appartenant à BioRéunion. BioRéunion appartient au réseau Cerba, premier laboratoire européen de biologie médicale spécialisée. 

Les grévistes se trouvent devant le laboratoire du Port. 

Plus d'informations à venir.
 

Lundi 4 Novembre 2013 - 07:19
Julien Delarue
 
 
 
 
2013

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Le danger de la réforme de la biologie sur les résultats de bactériologie
Posté par: admin le 03 novembre

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Voici le témoignage d'un confrère travaillant sur un plateau technique n'ayant pu conserver son propre laboratoire.

 

         La pratique des analyses de biologie médicale en France était, jusqu’il y a peu, une exception au regard des pays voisins ; il semble qu’il n’était pas bon qu’elle le restât.

 

         Sous l’effet de l’adoption le 14 Mai dernier de l’Ordonnance 2010-49 (Réforme de la Biologie Médicale), on assiste désormais à l’industrialisation et à la massification de la gestion des analyses des prélèvements humains, sur des plateaux techniques totalement robotisés et automatisés ; les résultats sont a priori garantis par l’accréditation obligatoire du laboratoire par le COFRAC.

 

         Nonobstant, dans ce processus, la production des résultats se trouve évidemment totalement déconnectée du contexte clinique du patient.

 

         Dans le domaine de l’analyse microbiologique, la massification et l’automatisation du traitement des prélèvements pourrait aboutir à des effets délétères en terme de prescription et de consommation inadéquate d’antibiotiques, principale cause de l’explosion des résistances bactériennes. Le traitement de masse des analyses bactériologiques génère une abondance d’identifications bactériennes et d’antibiogrammes dont le Biologiste, obligé de gérer plusieurs centaines de prélèvements quotidiens, ne peut plus garantir absolument la pertinence.

 

         Le rôle essentiel du Biologiste dans la lutte contre l’inflation des résistances bactériennes est de rendre au Clinicien un résultat en accord avec la réalité de l’état pathologique du patient, ce qui nécessite de connaître le contexte clinique et les conditions exactes du prélèvement, sans intermédiaires plus ou moins qualifiés ni questionnaires pré-établis.

 

         Cela est absolument irréalisable sur les grands plateaux robotisés de Microbiologie que l’on voit apparaître, et qui ne sont à la pointe du progrès que pour constater la montée du péril des résistances bactériennes et non pour la prévenir !

 

         

2013

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La reprise est là
Posté par: admin le 26 octobre

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reprise2.jpg

2013

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Imprimez le carnet de suivi de TP que le patient attend
Posté par: admin le 25 octobre

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carnet_de_suivi_avk_4.pdf

2013

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Loi sur la Biologie et RED BULL les mêmes méfaits de l'europe
Posté par: admin le 24 octobre

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la loi de la biologie prend sa source bien sur, autour de jérome CAHUZAC.

Mais elle fut initiée par  la directive européenne libre concurrence des biens, car   les analyses médicales n'en n'avaient pas été exclues.

LABCO avait ainsi attaqué la France à ce sujet, ce qui avait ensuite enclenché  le projet de réforme de la biologie.

Le réseau autour  jérome CAHUZAC en avait profité  pour orienter une  réforme vers les groupes financiers et l'industrialisation.

le RED BULL lui aussi a été introduit lui aussi au nom de la directive européenne, voici le résumé de la situation.

 La société Red Bull a introduit un contentieux devant le Conseil d'Etat, fondé sur le décret n°'2006-1684 du 16 octobre 2006, qui prévoit, conformément au droit européen, qu'un produit qui circule légalement dans un Etat membre ne peut être interdit par un autre Etat membre que si ce dernier apporte la preuve de sa nocivité. ' Etant donné que la boisson est autorisée de longue date dans 25 pays de l'Union européenne, la France ne pouvait plus l'interdire sans avoir prouvé scientifiquement sa potentielle toxicité.
 

Aujourd'hui on " semble" découvrir  les effets néfastes  de cette boisson  au niveau  cardiaque et également sur le comportement vis à vis de l'alcool "Le binge drinking" anglicisme que l'on peut traduire par « hyperalcoolisation ».

Donc une directive européenne vaut plus que la santé, et bien sûr qu'une profession de santé, mais là c'est un autre débat...

 Il ne sagit pas d'euro scepticisme, mais de sceptisme vis à vis de l'utilisation  mercantile  de  l'argument européen dans  la santé publique .

2013

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Evolution des revenus des professions de santé 2011 et 2012 selon 3 AGA
Posté par: admin le 24 octobre

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2012 : revenus des spécialités médicales

selon différentes associations de gestion agréées dont le recrutement n'est pas tout à fait le même, d'où certaines variations, mais qui vont dans le même sens à savoir une baisse importante des revenus, et pour la biologie et radiologie très importante.

1)  AGAPS

revenus.jpg

 

 

 

2) UNASA

2012 : baisse de revenus pour presque tous les médecins libéraux

 

2012 : année noire pour les revenus des médecins libéraux ?

L'UNASA publie, dans Le Généraliste, une baisse quasi-généralisée de revenus pour les médecins libéraux en 2012, faute de revalorisation des actes et d'une baisse d'activité.
Ces données ont été consolidées à partir des données de 74 Associations de Gestions Agréées (AGA)


A part les pneumologues, les gastro-entérologues et les anesthésistes, seuls les psychiatres (qui ont bénéficié d'une nouvelle quotation) et les ophtalmologues, toutes les autres spécialités ont vus leurs revenus libéraux baisser.

Les plus touchés sont les radiologues (-5,8 %) qui ont vu leurs tarifs baisser, et les gynéco-obstétriciens et gynécologues médicaux (-5,2 %)


Les médecins généralistes voient quant à eux leurs bénéfices baisser de 1,7 % en moyenne.


Voici le détail par spécialité, présenté par l'UNASA :


Progression benefices medecins par spécialité

 

 

 

 

 

Cette année 2012 est donc la pire année depuis 2004 pour l'ensemble des médecins en ermes de bénéfices  :


benefices medecins

 

 

3) ARAPL

source le quotidien du 12 septembre 2013

revenuimposable_0 (1).jpg

 

2013

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CAHUZAC et INNOTHERA un coûteux contrat (MEDIAPART)
Posté par: admin le 24 octobre

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cliquez ici pour lire

2013

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Mr SAMPOL fait sa pub dans un article ambigu, subliminal et adroit à lire entre les lignes ( la Provence)
Posté par: admin le 23 octobre

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Voici un article dont certains pourraient dire qu'il est anodin et flateur pour la biologie, mais si on le regarde autrement il prend une autre tournure, celle d'un "publireportage".

Vous imaginez la profonde reconnaissance de Monsieur le Professeur   Sampol  envers la réforme et bien sur le COFRAC qui lui ont permis de créer sa petite entreprise  et d’acquérir rapidemment 40  laboratoires ...Cliquez ici pour lire

 
Comme Novescia,  lui aussi  remercie Cliquez ici pour lire 
 
Comme LABCO,  lui aussi  remercie cliquez ici pour lire
 
Comme Monsieur OGER, qui  remercie, pour 80 millions d'euro de CA, on le comprend, et lui aussi fait sa promotion  en toute illégalité  Cliquez ici pour lire  
 
Monsieur SAMPOL fait sa promo lui aussi mais plus discrètement,tout en finesse, pour ne pas s'attirer les  foudres de ses confrères, dans un  article généraliste vantant tout ce qu'on peut apprendre   grâce à  d'une prise sang : comme le taux de  cholestérol, le diabète...
Un scoop...
En citant son groupement en filigrane, il fait d'une pierre deux coups.
 
D'abord il  se rappelle aux bons souvenirs  de ses  confrères  dont certains  en difficultés par l' injonction de   l’arrêté au 31 octobre,  constituent   des proies  parfaites pour le rachat.
Ensuite il se rappelle  aux patients et  prescripteurs  de ses 40  laboratoires situés dans la zone de diffusion du journal, évidemment.
 
Pourquoi cite t-il le nom de son groupement, alors que son simple titre de professeur suffisait comme caution?
 
Ensuite pourquoi en fin d'un article très grand public, cette soudaine   précision très technique   sur la validation par le biologiste,  qui ne devrait même pas être évoquée,  puisqu'elle correspond  à la  mission basique du  biologiste, ancrée dans tous les esprits ?
 
Veut-il  éteindre les  critiques des laboratoires vides, sans biologistes, qui inquiètent les patients?
 
Pourquoi encore  cette même précision zélée  évoquant d'emblée un traitement  industriel de l'analyse ( celle qu'il pratique sur son plateau évidemment) grâce aux automates ?
Pourquoi ne parle  t-il pas des analyses qui ne sont pas forcement automatisées et de toute la mission sanitaire qui gravite autour du biologiste?
 
je vous rappelle que la publicité est interdite pour les laboratoires.
 
Par contre, pour lui ouvrir de nouvelles parts de marché et racheter des laboratoires mis de facto en difficultés par la réforme aux contraintes insupportables,Monsieur SAMPOL sait sur qui il peut compter...
 
 
Est-ce le rôle d'un enseignant censé transmettre le savoir de  parler de son un empire commercial ?
N 'a t -il pas autre chose à faire?
Est-ce le rôle d'un enseignant de parler de son activité privée et soutenir une réforme qui interdit de facto  à ses propres étudiants  de s'installer par les contraintes qu'elle impose?
 
Au final je connais mes patients, je m'investis pour eux, mais je sais, c'est mal...

Valider des résultats de patients  que l'on ne connait pas, ça c'est bien.

 

 

Il n'est pas défendu de nous aider par un don.

 

 

voici l'article

 

sampol211013ab.jpg

 

 

2013

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COFRAC le scandale d'un cadeau de 8 millions par an pour un racket en règle
Posté par: admin le 22 octobre

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1500 euro HT c'est que coûte, au minimum, les honoraires du COFRAC en moyenne chaque année ( visites des contrôleurs droits etc ) à un laboratoire soit 1800 TTC x4500 labos/france = 8.15 MILLIONS D'euros 

Rien que le simple fait d'envoyer son dossier coute 360 euro soit 360 x4500=1,6 millions d'euro !

 

Bien entendu à cela il faut ajouter la mise en place de toutes les contraintes intenables d'un coût pour chaque l'abo d'environ 150 000 euro par an

2013

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La fraude sociale de la branche maladie est massive (interview Dr Didier LEGEAIS sur RMC)
Posté par: admin le 18 octobre

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2013

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Info ou intox? Des Roumains chez NOVESCIA Tenez-nous au courant !
Posté par: admin le 17 octobre

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Une info (à vérifier ) obtenue auprès d'un confrère Parisien: 
Novescia engagerait des Biologistes Roumains, certainement diplômés et compétents, là n'est pas le problème, mais rémunérés à moins de 4000€ / mois!!!!

2013

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Dans l'opposition, l'UMP nie toujours la catastrophe de la réforme de la biologie
Posté par: admin le 17 octobre

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Voici la réponse effarante de ce député du VAR: "merci d'aller voir ailleurs " c'est ce que sa lettre semble dire. ( lettre plus bas)

Bien sur les mots "pillage"visiblement le gènent et il y répond par un discours feutré.

Classique.

Ce député s'en est alors allé consulter  son collegue biologiste ( le député JS VIALATTE) qui approuve cette réforme et récite les mêmes poncifs que ceux délivrés pas sa majorité à l'époque et aujourd'hui par le PS.

Donc, c'est la Vérité unique.

Pas question d'essayer d'écouter un autre avis et de comprendre les messages d'alerte envoyés par la profession, ni encore moins de comprendre pourquoi j'ai fait deux grèves de la faim contre cette réforme.

Son collegue "oublie " de lui parler des 400 licenciemensts chez BIOMNIS, des suicides, des fermetures de laboratoires, des fermetures de fournisseurs et des années de baisses tarifaires qui ne font qu'aggraver les choses.

 

Voici les liens cliquables vers les articles qui prouvent les" merveilles" de la réforme.
 
 

fermeture labo sud ouest 


 
 
 
conflits salariaux dans les nouveaux groupements industriels
 
 
400 licenciements à lyon dans un laboratoire financier biomnis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une réponse qui botte en touche, pour couper court à toute contradiction  face à cette situation nulle .
Elle est tout à fait symbolique d'une réforme qui se moque éperdument du patient, qui brandit les documents d'une qualité industrielle à ses contradicteurs,sorte de"carte joker", pour dissimuler sur le terrain une dégradation du service au patient, et une rentabilité forcenée.
 
 
 
 
 
voici la lettre 
 
 
ginesta3.png
2013

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Recours contre l'arrêté d’accréditation ( communiqué de presse)
Posté par: admin le 15 octobre

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communiqué de presse

Mardi 15 Octobre 2013

 

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Le syndicat BIOPRAT présente une demande de recours gracieux auprès de la Ministre de la Santé concernant les normes d’accréditations des laboratoire de biologie médicale

 
 

Le syndicat BIOPRAT présente une demande de recours gracieux auprès de la Ministre de la Santé concernant l’arrêté du 17 novembre 2012 définissant les conditions justificatives de l’entrée effective d’un laboratoire de biologie médicale dans une démarche d’accréditation auprès du COFRAC.

 



L’arrêté du 17 novembre 2012 oblige les laboratoires de biologie médicale à satisfaire à des normes d'accréditation extrêmement contraignantes, et ce sous des délais extrêmement courts. Ainsi, ces normes devant être appliquées au plus tard au 31 octobre 2013, un grand nombre de biologistes seront dans l'incapacité de s'y conformer.

A noter que cet arrêté, publié en 2012, fait référence à une ordonnance de 2010 destinée à être modifiée par la loi alors en préparation. On peut donc logiquement s’interroger sur le zèle avec lequel il a été appliqué alors qu’il eut été logique d’attendre la publication de la nouvelle loi en 2013 pour définir par la suite les arrêtés qui en découlaient.

Face à ces incohérences et aux difficultés qu'elles provoquent sur le terrain pour une large majorité de biologistes dans l'exercice de leur mission de santé, le syndicat Bioprat a présenté, lundi 14 octobre 2013, une demande de recours gracieux auprès de la Ministre de la Santé concernant les conditions et les délais d'entrée effective des laboratoires de biologie médicale dans la démarche d’accréditation.

Si les arguments de la profession ne sont pas entendus, le syndicat Bioprat se réserve le droit de porter la question devant le Conseil Constitutionnel sous les deux mois suivant sa demande. 

 

2013

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NOVESCIA Nice et LABCO à vendre : info ou intox? Voila ceux qui ont fait la réforme de la biologie
Posté par: admin le 10 octobre

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Beaucoup de rumeurs circulent en permanence de la biologie plutôt qu'une saine information.

 
Voici la dernière en date : LABCO et NOVESCIA Nice  seraient à vendre.
Beaucoup de licenciements seraient dans l'air.
Selon nos informations NOVESCIA continuerait à racoler les biologistes en montrant les merveilles de son pôle Sud et en affirmant que les laboratoires se remboursent tous seuls...
Alain LE MEUR serait toujours un de leurs dirigeants.
 
 
Si vous en savez plus et surtout de précis ( sites web par exemple) n'hésitez-pas à nous le faire savoir nous pourrons ainsi interpeller la ministre et communiquer avec la profession.
On imagine les problème sanitaires, humain, et professionnel qui seraient sous-jacents à ces ventes .

Tout cela prouve la véritable intention de la réforme de la biologie: le fric 

2013

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Reforme des labos: pressions du copain COFRAC pour pousser à vendre aux copains financiers et merci aux copains politiques
Posté par: admin le 08 octobre

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Le syndicat BIOPRAT dénonce les pressions du COFRAC et la vente programmée des laboratoires d'analyses au profit des groupes financiers

Communiqué de presse

 
 

Le syndicat des Biologistes Praticiens BIOPRAT dénonce les pressions exercées sur le secteur de la biologie médicale par le COFRAC, organisme de contrôle privé imposé de force aux laboratoires d’analyses dans le cadre de la réforme de mai 2013. Le syndicat pointe ainsi la mise en application des normes insupportables, obligeant les biologistes à céder leurs laboratoires au profit de groupes financiers qui licencient.

 



Profitant d’un décret dont la date butoir est fixée au 31 octobre 2013, le COFRAC, organisme privé chargé dans le cadre la réforme de la biologie médicale de mai 2013 de contrôler l'activité des laboratoires, terrorise littéralement la profession en multipliant les menaces de fermeture administrative en cas de non-respect de la date limite.

 

Une attitude qui provoque le désarroi d'une profession déjà durement frappée par des baisses tarifaires incessantes et une campagne de dénigrement sans fondement.


Le syndicat BIOPRAT dénonce ainsi les pressions du COFRAC et le carcan des normes industrielles utilisées comme outil d’expropriation en contraignant les biologistes, incapables de faire face à des coûts d'accréditation disproportionnés, à abandonner leur outil de travail à des groupes financiers, dont les préoccupations sont très éloignées de la mission de santé publique remplie jusqu'ici par les biologistes.

 

Le syndicat BIOPRAT rappelle que la biologie est la seule profession médicale à subir une telle remise en question. Il rappelle également que la biologie médicale n’a jamais provoqué de scandale sanitaire grave et qu’elle utilisait jusque-là naturellement tous les moyens pédagogiques mis à disposition par les facultés de médecine et pharmacie pour assurer sa modernisation, comme n'importe quelle autre profession de santé.

Le syndicat BIOPRAT  demande le report de la mise en place de l'accréditation par le COFRAC pour un délai d'un an, et ce en vue de protéger du nombre d'emplois menacés par une telle mesure.

Il dénonce une fois de plus une réforme mise en place en toute opacité sous l'égide de Jérôme Cahuzac, au profit d'intérêts privés, et qui aboutit à la mise en vente pure et simple de

l'ensemble d'un secteur de santé.

Il rappelle que tous les décideurs et défenseurs de cette réforme se trouvent impliqués dans de graves conflits d'intérêts touchant au rachat des laboratoires et la mise en place de l’accréditation et du COFRAC.

 


www.bioprat.com

 

2013

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Evolution du prix du mensuel QUE CHOISIR
Posté par: admin le 01 octobre

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Alors que ce journal tance nos tarifs regardez ce comparatif édifiant sur l'évolution des tarifs de QUE CHOISIR

 

 

 

 

 


Honoraires medicaux : la désinformation de l'UFC par ucdf

2013

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Alerte au piège mortel des laboratoires vides
Posté par: admin le 01 octobre

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1)      Ce qui se passe avec l’ouverture de magasins LEROY MERLIN le dimanche et la réaction du gouvernement,  prouve que l’on peut faire modifier une loi : dans le cas de la réforme de la biologie c’est d’autant plus possible qu’s’agit d’une  loi imposée de force par  un réseau occulte.

2)      Le danger lié aux laboratoires vides engendrés par cette réforme, fait l’objet d’une véritable Omerta engendrée par les  groupes financiers. Il  est étonnant qu’une telle dégradation d’exercice  soit légalisée dans un silence coupable  et même vantée jusqu’aux plus hautes instances de notre profession alors que patients et prescripteurs s’en  inquiètent  jusque dans la presse.

 

Devant cette situation nous publions aujourd’hui ce communiqué de presse :

 Le syndicat BIOPRAT alerte l'opinion sur le piège des laboratoires vides


Des laboratoires sans moyens techniques et parfois même sans biologistes, incapables de faire face à leur mission sanitaire et ne pouvant réaliser la moindre analyse sur place, voilà à quoi conduit la récente réforme de la biologie médicale, au risque de faire courir aux patients un danger mortel dans le cadre des situations urgentes.

Ces laboratoires post réforme sont une tromperie pour le patient puisqu'il ne s'agit en réalité que de centres de prélèvement d’où les échantillons partent vers des usines à analyses souvent très éloignées.


On peut dès lors s'interroger à la fois sur les conditions de conservation et de transport de ces échantillons, acheminés par de simples livreurs, perdus dans les embouteillages, et sur la fiabilité des résultats d'analyses effectuées dans pareilles conditions. 

Le syndicat BIOPRAT dénonce le manque d'information, voire le silence qui règne autour de ces dangers, mal dissimulés par les groupes financiers derrière les normes industrielles de leurs usines à analyses.

Le  syndicat BIOPART dénonce une réforme où l’abus des normes sert à la fois d’alibi et d’outil pour pousser les biologistes à vendre, pour laisser la place à des laboratoires vidés de leurs ressources techniques et humaines, constituant un  véritable danger sanitaire.

Il rappelle par ailleurs que la biologie n’a jamais provoqué le moindre accident sanitaire grave et que rien ne justifiait un tel bouleversement
.

Le syndicat BIOPRAT interpelle donc décideurs politiques, patients et prescripteurs sur une situation inacceptable en termes de santé publique et demande de toute urgence une réécriture de la réforme de la biologie dans le sens du respect de l'intérêt général plutôt que du profit de quelques groupes financiers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

www.bioprat.com

2013

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Hold-up de 400 millions d'euro à la Sécu ( Journal 60 millions)
Posté par: admin le 25 septembre

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Plus facile de baisser le tarif de la biologie que celle de nouvelles spécialités

Santé - 17 janvier 2013

Anticoagulants : la facture s’annonce salée

Les médecins disposent depuis peu de deux nouvelles molécules – bientôt trois – pour le traitement préventif des accidents vasculaires. Beaucoup plus chères que le traitement classique, elles sont largement prescrites en dépit des appels à la modération lancés par les pouvoirs publics.

C’est un véritable carton en pharmacie. Commercialisés depuis l’automne dernier dans le traitement préventif des thromboses (embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral), le Pradaxa et le Xarelto ont rapidement obtenu les faveurs des prescripteurs. En décembre 2012, environ 125 000 boîtes de ces anticoagulants (soit autant de personnes traitées) ont été délivrées, contre 50 000 en septembre (+150 % en trois mois).

Selon la Haute Autorité de santé (HAS), 500 000 personnes à risque accru d’accidents vasculaires pourraient se voir prescrire l’un de ces médicaments. En quelques mois, les deux fabricants ensemble ont atteint 25 % de leur cible. Dans le même temps, les prescriptions d’anti-vitamines K (AVK), la classe d’anticoagulants utilisée depuis de nombreuses années, ont évidemment chuté.

Des millions d’euros de dépenses supplémentaires pour la Sécu

Et alors ? Et alors, un mois de traitement sous AVK coûte 3 à 7 € quand la boîte de Pradaxa ou de Xarelto est facturée de 71 à 76 €. D’après nos calculs, le surcoût du transfert des prescriptions d’AVK vers ces nouveaux traitements s’élèverait pour le dernier trimestre 2012 à une vingtaine de millions d’euros – dont les deux tiers à la charge de l’Assurance maladie (*).

Ces dépenses supplémentaires sont-elles justifiées au regard de l’intérêt médical que présentent ces nouveaux médicaments ? Non, si l’on en croit les évaluations de la commission de la transparence de la HAS, qui a estimé « nulle » l’amélioration du service médical rendu par le Pradaxa et le Xarelto. Autrement dit, ces deux médicaments n’apporteraient pas de bénéfices aux patients par rapport aux AVK.

Un traitement moins compliqué

Pas si vite, rétorque une généraliste. Ces nouveaux anticoagulants sont bien moins contraignants à utiliser que les AVK : ils n’appellent pas de surveillance de « l’état de coagulation » du malade (moins de prises de sang, donc) ni d’éventuels ajustements de traitement.

Ce n’est pas rien, assure-t-elle : « J’ai une vingtaine de patients sous AVK. C’est autant de coups de fil chaque mois pour discuter des résultats et affiner la posologie, si les effets du traitement sont trop forts ou au contraire insuffisants. » Bref, avec le Pradaxa et le Xarelto, c’est moins compliqué pour le patient… mais aussi pour le médecin. « Ces médicaments,  ajoute la généraliste, présentent peu d’interactions avec les aliments, au contraire des AVK. »

Le Pradaxa présente par ailleurs une efficacité supérieure pour prévenir la survenue d’accidents vasculaires cérébraux. « Le bénéfice clinique net est démontré, je ne vois pas pourquoi je ne prescrirais pas ce médicament, y compris en première intention », estime un cardiologue.

Pas d’influence sur le taux de mortalité des patients

Revers de la médaille : sous Pradaxa, la survenue d’événements indésirables graves, parfois mortels (en particulier des événements hémorragiques), est telle qu’au final, l’intérêt de ces molécules reste modeste selon la HAS. Les études montrent d’ailleurs que les nouveaux anticoagulants n’influencent pas le taux de mortalité parmi les patients traités (taux important au sein de cette population).

Les études ? Parlons-en… Nombreux sont les experts à exprimer leur scepticisme quant à leur fiabilité. Pour eux, la façon dont elles ont été conçues avantagerait à plusieurs égards les nouveaux produits. La revue indépendante Prescrire parle ainsi de « faiblesses méthodologiques » à propos de l’étude clinique sur le Xarelto. La HAS n’est pas plus tendre quand elle commente la qualité de l’essai proposé par le labo commercialisant le Pradaxa.

Études critiquées, intérêt discuté et prix prohibitif

Un intérêt, par rapport aux anciens traitements, qui se discute ; des études, sinon caviardées, qui prêtent en tout cas le flanc aux critiques ; un prix prohibitif ; des prescriptions qui explosent… Pour l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les nouveaux anticoagulants devraient être réservés aux patients dont le traitement par AVK ne donne pas de résultats satisfaisants.

Les prescripteurs ne semblent pas tous enclins à s’aligner sur la position de l’ANSM. Confortés par les recommandations de leurs sociétés savantes, certains, on l’a vu, n’hésitent pas à conseiller le Pradaxa et le Xarelto en première intention. D’où la forte progression des prescriptions.

Face à l’engouement des médecins, on croise les doigts à l’ANSM en espérant ne pas voir grimper en flèche les cas d’effets indésirables, les hémorragies graves en particulier. Des études de suivi ont été lancées. En attendant leurs résultats, le business continue. La facture s’annonce d’autant plus salée qu’une troisième molécule est annoncée dans les prochains mois…

 
Raphaël Lacoste
 

 
 
     

Fin de prescription pour les porteurs de prothèses du cœur

Le Pradaxa ne pourra finalement pas être utilisé chez les porteurs de prothèse valvulaire cardiaque, comme l’espérait très fort son fabricant. En cause, les résultats d’un essai clinique montrant qu’au sein de cette population, on observait plus d’événements thromboemboliques (caillots sanguins) et d’hémorragies sous Pradaxa que sous AVK, rapportait l’ANSM le 17 janvier.

L’anticoagulant est désormais contre-indiqué à cette catégorie de patients. Les effets indésirables du Pradaxa chez les porteurs de prothèse valvulaire sont pourtant connus depuis le 11 décembre et l’annonce officielle, par le fabricant, qu’il abandonnait l’essai. Plus d’un mois, c’est donc le temps qu’il aura fallu à l’ANSM pour réagir.

     
 
 

 
(*) Pour leur défense, les laboratoires invoquent les économies potentielles que les nouveaux anticoagulants permettraient de générer en limitant les examens de suivi, plus lourds pour les patients sous AVK. Peut-être, mais encore faudrait-il un peu mieux documenter cet argument, estime la HAS.

2013

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Lettre ouverte à jean François COPE (texte)
Posté par: admin le 25 septembre

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cliquez ici pour la télécharger:cope.doc

Monsieur le Président,

 

Vous avez évoqué l’idée de faire l’inventaire du bilan de Nicolas Sarkozy et je pense que  proposer un débat autour de ce sujet honore  votre parti.

 

La  réforme de la biologie médicale, promue pendant son quinquennat constitue  un sujet  sur lequel il est indispensable de revenir car elle aboutit à une catastrophe sanitaire et professionnelle très grave.

 

Cette réforme  est une  mise en vente orchestrée par un puissant réseau autour de Jérôme CAHUZAC.

Pour arriver à ses fins, ce réseau privé  a réussi à  décrédibiliser notre profession au point d’en justifier un profond bouleversement préparé en secret dès 2008, promu sans débat par ordonnance en 2010.

 

Le texte met en place toutes sortes de  contraintes insupportables regroupées sous le terme « d’accréditation », validée par un organisme privé  imposé de force, le COFRAC.

La  lecture de ce texte dégage un profond mépris pour  les biologistes indépendants, et une fascination pour les réseaux de laboratoires vides, encensés  comme  le chemin de  Vérité.

 Un des d’effets   inavoués de ces pressions d’un montant annuel de 175 000 euros est d’  obliger   ces biologistes à vendre.

 En même temps,  elles ouvrent  la porte aux financiers et leurs  réseaux de laboratoires vides, leurs  usines à analyses, leurs livreurs de tubes perdus dans les embouteillages.

 Et le tour est  joué, derrière les  drapeaux brandis à l’époque au nom de la qualité  en des termes pompeux, comme : « maillage sanitaire plus diffus » « nouvelle adéquation de l’offre de soins » «  biologie euro motrice » et même, sans honte, « défense des laboratoires de proximité » !!!

Parce que ce texte met en danger le patient, il fut  violemment rejeté par notre profession et sa mise en application suivit  un parcours chaotique.

 Devant cette situation, votre  majorité se décida à proposer un nouveau texte,    sous la forme d’une loi  que  la gauche revenue au pouvoir, a validée quasiment à l’identique, preuve que le réseau de Jérôme Cahuzac opère au delà des majorités…

 Sur le terrain, cette réforme aboutit à une grave détérioration  de notre mission sanitaire  au travers de  ces  sous-laboratoires  dangereux, car devenus incapables de réaliser la moindre analyse sur place. Ceci  provoque l’inquiétude  légitime des patients, mais pas des politiques et des biologistes financiers qui continuent à crier bravo.

 L’engagement de ceux qui veulent imposer de force la réforme  de la biologie  s’explique par leur désir de s’enrichir grâce aux  marchés du rachat des laboratoires, celui des  organismes de  formation, ou des postes grassement rémunérés pour  eux-mêmes ou leur entourage.  C’est un conflit d’intérêts à tous les étages, dissimulé derrière des appels vertueux et  le dénigrement des biologistes.

 

À chaque fois que j’ai alerté  avec des  preuves incontestables de la catastrophe  les ministres  de la Santé  de l’époque comme vos élus,  j’ai droit à un   dialogue de sourds  avec les mêmes  poncifs comme les « gisements de productivité » « une profession ayant des faiblesses » et accompagnés d’un sempiternel  discours hyper libéral  justifiant cette privatisation cachée.

 

Ils refusaient  de comprendre que  des financiers tripotaient  la balance au point de pouvoir  acheter tout un secteur médical,  et  même obliger  ses  professionnels à ne plus exercer leur métier.

 

Monsieur le Président, accepteriez-vous de voir vos enfants après 12 ans d’études universitaires, considérés comme des nantis médiocres, n’ayant   comme unique horizon celui   de devenir une   caution   légale dans d’improbables  structures médicales à vocation financière ?

Et si par chance ils avaient réussi à s’installer, auriez-vous trouvé juste qu’ils soient obligés de vendre leur  outil de travail, licencier leur personnel  et ne plus exercer leur métier ?

 

Aujourd’hui près de 8000 emplois sont menacés à cause de cette réforme et à LYON, au laboratoire BIOMNIS une première charrette de 200 licenciements est en route.

Ce qu’engendre cette réforme   semble bien éloigné de vos engagements de campagne  célébrant le travail, le mérite de la proximité, la dénonciation d’une réforme scélérate.

 Ce nous attendons de vous, Monsieur Le Président, c’est de revoir votre opinion sur cette réforme.

 Nous vous demandons de prendre conscience du carnage sanitaire qu’elle engendre et de nous aider à y revenir autour de deux points essentiels :

 1.   Le premier point concerne l’obligation d’accréditation qui doit devenir facultative, remplacée par des formations comme le font   TOUTES  les autres professions de santé avec les facultés de Médecine et Pharmacie.

 

La biologie n’a aucune raison de subir le   carcan de l’accréditation, surtout si c’est pour aboutir à des laboratoires vides.

 

Prés de 1000 biologistes  n’ont pas envoyé leur dossier d’accréditation au COFRAC, chargé de nous pousser à vendre, ce dont il   se  défend en  jouant le  pauvre ( sic) et simple exécutant…

 

Peut être ces confères ont ils agi ainsi  car ils n’étaient pas prêts, ou tout simplement écœurés de voir leur profession guillotinée pendant

que les géants de l’agro alimentaire fraudent sans guère de retour de bâton.           

Devant cette situation, nous demandons à votre parti  d’appuyer le report à une date ultérieure du  délai technique du 31 octobre 2013 d’entrée en l’accréditation et  qu’un moratoire sur cette réforme soit mis en place avant qu’une solution alternative  soit définie entre tous les acteurs de la biologie.

  1. 2.   Le second point, c’est d’autoriser les laboratoires à se regrouper  partiellement pour effectuer les analyses moins rentables, tout en conservant chacun un quota  d’analyses effectuées sur place : emplois et proximité seront ainsi valorisés.

 

Ces deux mesures techniques permettront aux biologistes de retrouver le sens originel de leur mission sanitaire.

 

Nous restons à votre disposition pour une rencontre afin de vous expliquer de façon encore plus précise la catastrophe et la nécessité impérative d’appuyer la révision de cette réforme, et dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur Le Président l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

 

 

 

 

 

 

PATRICK LEPREUX, Président du Syndicat BIOPRAT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Droit d'inventaire et réforme de la biologie: lettre ouverte à jean françois COPE ( communiqué)
Posté par: admin le 25 septembre

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2013

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Ma liberté de santé
Posté par: admin le 24 septembre

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Trop c'est trop ! Quelques soient nos efforts de pédagogie, quoi que nous fassions, leMinistère de la Santé semble parfaitement sourd et aveugle lorsque nous clamons sans relâche que détruire la médecine libérale est une folie. Mais il faut sans doute augmenter d'un cran encore la pression pour contraindre ceux qui nous verraient bien disparaître à reculer. Pour cela, nous avons un outil excessivement puissant : nos cabinets de consultation et notre million de consultants quotidien.
 
Ma Liberté de Santé est une page Facebook destinée à envoyer des messages à destination des citoyens. Cette page est là pour leur faire comprendre aux français qu'ils doivent faire pression sur les politiques pour arrêter le délire actuel. En quelques mois, cette page compte déjà 3000 fans et permet de faire comprendre aux français la gravité de la situation.
 
Elle relaye également les messages de tous ceux qui partagent notre constat : il n'est pas possible de continuer avec le système actuel sans le modifier profondément. Les approches des différents contributeurs sont bien entendu variées mais le constat commun est indiscutablement le même.
 
Alors mettez le feu dans vos cabinets : apposez l'affiche jointe et distribuez un tract à chaque patient. En quelques semaines, ce seront des dizaines de milliers de français qui seront sur la page et les politiques ne pourront plus l'ignorer.
 
 
images:faites un copié collé
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Réforme de la biologie Médicale: ça a dû se passer certainement comme avec les cigarettiers
Posté par: admin le 21 septembre

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  • Quand on voit avec quelle ferveur  certains élus  ont défendu becs et ongle la réforme de la biologie alors que les signes évidents de la catastrophe leur étaient envoyés, on ne peut que s'interroger...Et peut être mieux le comprendre après  cet article...
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  • Tabac: le cigarettier Philip Morris fiche les députés européens

Par LEXPRESS.fr, publié le 21/09/2013 à  10:40

Le cigarettier Philip Morris a fiché les élus du Parlement européen pour déterminer ceux qui devaient être approchés au plus vite, selon des documents publiés ce samedi par Le Parisien

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Tabac: le cigarettier Philip Morris fiche les députés européens
 

 

Le cigarettier Philip Morris a fiché l'ensemble des députés européens selon leur proximité avec l'industrie du tabac.

 

 

Flickr- Eschipul

 

Pour défendre ses intérêts face aux initiatives des élus, le lobby du tabac semble particulièrement bien organisé. Dernière preuve en date apportée ce samedi par Le Parisien, le cigarettier Philip Morris a fiché l'ensemble des députés européens, dont les 74 élus français, en les classant selon leur proximité avec l'industrie. Une couleur leur est ensuite attribuée selon le degré d'urgence à les approcher. Les documents consultés par Le Parisiencouvriraient l'année 2012 et 2013. 

Le quotidien national explique ainsi que la couleur bleue signifie une proximité avec l'industrie du tabac. Le rouge, à l'inverse, montrerait une opposition à ses intérêts tandis que le verttémoigne de la nécessité d'approcher rapidement le parlementaire.  

Ce qui est notamment le cas de Stéphane Le Foll, ancien député européen devenu ministre français de l'Agriculture. Ce dernier a estimé que l'existence de ces fichiers constitue "une atteinte aux libertés publiques". Pour lui, Philip Morris doit désormais donner des explications.  

Les documents ne laissent pas supposer de pratiques constitutives de corruption. D'autant que l'activité de lobbying est connue et encadrée, à Bruxelles. Néanmoins, chacun des 161 lobbyistes de Philip Morris se verraient affecter une enveloppe de 548 927 euros. Ce qui pousse le quotidien à se demander à quoi cet argent est ensuite utilisé. 

"Saboter la directive européenne"

La CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a rappelé que les députés devaient être informés de l'existence d'un tel fichier. Interrogé ce samedi matin par la chaîne télévisée BFMTV, José Bové a déclaré ne jamais en avoir eu connaissance, sans pour autant être "surpris". Il explique avoir déjà été approché par des industriels du tabac.  

Pour lui, leur priorité aujourd'hui est de saboter la directivevisant à mieux protéger les consommateurs, dont l'examen doit débuter le 9 octobre prochain. Un train de mesures qui prévoit notamment le renforcement des avertissements liés au tabagisme et des restrictions apportées à la commercialisation des cigarettes mentholées et "slim"

Le cigarettier, principal intéressé, n'a pas souhaité s'exprimer. Mais dans un communiqué rendu public au début du mois, il assurait que "l'argument selon lequel nous devrions rester silencieux face à des propositions qui nous concernent directement n'a pas de sens". 

José Bové estime d'ailleurs que le travail de lobbying porte ces fruits, certains élus se montrant sensibles aux avances de l'industrie. À tel point que la discussion de ce texte pourrait traîner encore plusieurs mois. Il déplore encore la non-application par leParlement européen de l'article 5.3 de la convention cadre de l'Organisation Mondiale de la Santé, qui prône la déclaration par les élus de tout intérêt direct dans l'industrie du tabac, de même que tout travail "actuel ou antérieur" avec elle, "dans un but lucratif ou non". 

En juin dernier, le JDD affirmait que le fabricant de cigarettesBritish American Tobacco avait invité à déjeuner des parlementaires de droite et de gauche, pour une addition estimée à10 000 euros. André Santini, Patrick Balkany, François Sauvadet,Jean-Claude Lenoir, Odile Saugues et Dominique Bussereauétaient notamment cités. 

 
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2013

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Lettre au directeur du Journal QUE CHOISIR, reprenez la vous aussi
Posté par: admin le 19 septembre

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Cliquez à côté  pour lire reponsequechoisir.doc

 

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32 Milliards d'euros perdus de TVA par an en FRANCE et là, aucune injonction de la Cour des comptes!
Posté par: admin le 18 septembre

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TVA : 32 milliards d'euros perdus par la France chaque année

LE MONDE | 18.09.2013 à 10h57 • Mis à jour le 18.09.2013 à 11h10 |Par Philippe Ricard et Patrick Roger

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Près de la Banque centrale européenne, à Francfort.

 

C'est un rapport contesté par le ministère des finances français : le manque àgagner de la France sur les recettes de TVA s'élèverait à plus de 32 milliards d'euros par an, d'après une étude réalisée à la demande de la Commission européenne. Fraudes, impayés dus à la crise, optimisation fiscale, faille dans le système de prélèvement, erreurs statistiques : plusieurs raisons seraient, en France comme ailleurs en Europe, à l'origine d'un tel "trou" dans les recettes publiques.

La somme est considérable en ces temps de disette budgétaire, la TVA étant l'une des principales recettes fiscales, et un sujet extrêmement sensible pour les Etats européens. Encore plus sensible en France avec la hausse programmée de la TVA en janvier 2014. Le document obtenu par Le Monde devrait être publié d'ici à la fin de la semaine. Sa sortie a dû être reportée de deux mois en raison des réserves émises par différents pays, dont la France, l'Italie ou l'Allemagne, qui s'étonnent de la très forte hausse de leurs pertes présumées sur la collecte de la TVA.

UN CINQUIÈME DES RECETTES POTENTIELLES

Le rapport dresse un état des lieux sévère : depuis la dernière étude du genre, en 2006, les pertes sur les recettes de TVA ont progressé dans de nombreux pays de l'Union européenne, pour se monter, au total, à quelque 193 milliards d'euros, soit 1,5 % du produit intérieur brut européen. En proportion, ce sont la Roumanie, laGrèce ou la Lettonie qui sont les plus touchées par le phénomène.

Mais les quatre plus grands pays de l'Union – Allemagne (27 milliards d'euros), France (32), Royaume-Uni (19,5) et Italie (36) – représentent ensemble plus de la moitié des montants non perçus. Pour la France, ce manque à gagnerreprésenterait près d'un cinquième des recettes potentielles de TVA, estimées par le rapport à 172 milliards d'euros en 2011, pour une collecte réelle de 140 milliards cette année-là.

 

Infographie

 

Ces chiffres sont si importants qu'ils ont conduit les Etats concernés à contester, sinon les résultats, au moins la méthodologie du consortium d'experts retenu par Bruxelles pour mener cette étude, le cabinet Case à Varsovie, en association, entre autres, avec le CEPII en France. "Ce travail n'est pas sérieux", affirme un diplomate français : "La Commission se décharge sur le prestataire, qui n'a pas bien fait son travail à notre avis, mais elle endosse ses conclusions", regrette-t-il.

Le commissaire chargé de la fiscalité, Algirdas Semeta, se réjouit, en effet, dedisposer d'une telle évaluation, afin de lutter contre un phénomène considéré comme "inacceptable". Pour Bruxelles, le manque à gagner sur les recettes de TVA est dû, dans une proportion non précisée, à la fraude, mais aussi à l'impact de la crise économique, certaines entreprises en faillite n'étant plus en mesure depayer leur TVA. Sans oublier l'optimisation fiscale, qui voit certaines entreprises, comme Amazon au Luxembourgchoisir leur implantation au sein des Vingt-huit, en fonction des taux de TVA appliqués sur leurs activités.

"C'EST LE CASSE DU SIÈCLE"

Pour la Commission, un tel constat doit encourager les Etats à lutter davantage contre la fraude, tout en simplifiant leur fiscalité sur la consommation. "Plutôt que des taux trop élevés, et de multiples exemptions, il vaut mieux élargir la base de prélèvement de la TVA", préconise-t-on à Bruxelles. Des suggestions à peine suivies à l'heure où les capitales ont au contraire tendance à relever la TVA pourcombler leurs déficits.

Une mission d'information de l'Assemblée nationale sur les paradis fiscaux devraitpointer l'importance de la fraude. Pour Nicolas Dupont-Aignan, corapporteur de la mission, "la fraude à la TVA, c'est le casse du siècle". Le député (non-inscrit) de l'Essonne assure avoir découvert au cours de la mission "un véritable scandale de l'escroquerie à la TVA, qui n'est qu'une part de la fraude". Il établit en effet une distinction entre la "petite fraude" et l'escroquerie organisée. Les rapporteurs se sont notamment penchés sur le système du "carrousel", un mécanisme de dissimulation de TVA communautaire grâce à des sociétés écrans.

Selon M. Dupont-Aignan, l'escroquerie à la TVA s'élève "au minimum à 10 milliards d'euros". Il met en cause, notamment, le régime simplifié de TVA qui permet aux petites entreprises de n'établir leur déclaration de TVA qu'une fois par an. Le temps de procéder au contrôle, c'est un délai de quinze mois qui est offert aux sociétés taxis impliquées dans ce trafic à la TVA pour dissimuler les sommes soustraites. "C'est comme un braquage de banque où les enquêteurs arriveraient quinze mois après le casse", s'insurge-t-il.

COLLECTE INFÉRIEURE AUX PRÉVISIONS

Pour le ministère des finances, le sujet est sensible. D'autant plus que la Cour des comptes s'étonnait elle-même, dans son rapport annuel pour 2012, d'un effondrement des recettes de TVA non lié à la crise. D'année en année, les montants de la collecte se révèlent inférieurs aux prévisions établies par Bercy. En 2012, alors que le projet de loi initial prévoyait 137,1 milliards d'euros de recettes, l'Etat n'en a recouvré que 132,3, soit un trou inexpliqué de 5 milliards. Le gouvernement s'attend de nouveau à un manque à gagner non prévu de 3 milliards à la fin 2013.

Auditionné, mardi, au Sénat, par la commission d'enquête sur le rôle des banques dans l'évasion des capitaux, le ministre de l'économie, Pierre Moscovici, a estimé le montant de la fraude à la TVA à 10 milliards d'euros par an, et celui de la fraude à l'impôt sur les sociétés à un montant équivalent. "Des chiffres significatifs", a-

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CAHUZAC demande le remboursement de ses frais de déplacements
Posté par: admin le 18 septembre

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On savait l'ex ministre orgeuilleux et prétentieux, en voici l'illustration:

cliquez ici pour lire en direct

Cahuzac: l'ex-ministre a demandé le remboursement de ses frais de déplacement

Par LEXPRESS.fr, publié le 18/09/2013 à  09:35

Alors que la commission d'enquête sur l'affaire Cahuzac doit rendre son rapport en octobre, elle dévoilait mardi que l'ex-ministre avait demandé le remboursement de ses frais de déplacement pour ses deux auditions, selon France Inter. 

 


Cahuzac: l'ex-ministre a demandé le remboursement de ses frais de déplacement

 

La demande de remboursement de ses frais d'essence faite par Jérôme Cahuzac a "estomaqué" les députés de la commission qui, "furieux", lui ont unanimement opposé un refus.

 

Lors de sa réunion devant l'Assemblée nationale mardi, la Commission d'enquête parlementaire chargée de l'affaire Cahuzaca dévoilé que l'ancien ministre délégué au budget avait adressé une demande de remboursement de frais de transport induits par ses deux auditions devant elle, selon France Inter

La demande a surpris des députés "estomaqués" et "furieux" qui ont refusé à l'unanimité d'accéder à la demande de Jérôme Cahuzac. Parmi les deux demandes de remboursement, l'une concernait les frais de carburant d'un trajet reliant Villeneuve-sur-Lot et Paris. 

Le rapport de la Commission, qui sera rendu au mois d'octobre, devrait souligner qu'il n'y a eu ni "entrave à la justice", ni "dysfonctionnement de l'Etat" dans le traitement de l'affaire Cahuzac. 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/cahuzac-l-ex-ministre-a-demande-le-remboursement-de-ses-frais-de-deplacement_1282752.html#pyKu8s7WFbsbX7hw.99 

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Communiqué de presse pour la lettre ouverte
Posté par: admin le 18 septembre

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Diffusez-le!

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Mise en vente forcée,assassinat par le COFRAC,baisses : lettre ouverte à François HOLLANDE
Posté par: admin le 18 septembre

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(Cette lettre  est téléchargeable en cliquant à côté: hollandedefb.doc , n’hésitez-pas vous aussi à l’envoyer à en copie à vos élus et médias et pilonnez les réseaux sociaux des élus, médias, partis politiques, rdv notre groupe  FB Touche pas à mon labo et page FB Bioprat, Twitter bioencolere.

 

Une attaque du gouvernement a eu lieu hier contre les professions de santé via le rapport de la cour des comptes, c’est très métriquement orchestré, de façon très classique , n’hésitez-pas à répondre comme nous l'avons fait à la Cour des comptes et aux médias qui ont repris les poncifs du rapport en téléchargeant  notre lettre type ).

 N'hésitez-pas à alerter vos confrères en transférant ce message et aidez-nous par vos dons ou en vous inscrivant à notre syndicat  et allez régulièrement sur le site de l'UFML qui regroupe toutes les professions de santé autour d'idées et de valeurs communes.

Cette lettre fait l'objet de deux  communiqués de presse qui sont dans un second message dans la même rubrique.

  

Monsieur le Président,

En raison de  la situation intenable de notre profession, en tant que responsable syndical, je me dois de vous  alerter sur la réforme de la biologie médicale, aboutissant à une catastrophe sanitaire et professionnelle.

 Cette réforme  est une  mise en vente orchestrée par un puissant réseau autour de Jérôme CAHUZAC( articles de l’EXPRESS et Nouvel Observateur).

Pour arriver à ses fins, ce réseau privé  a réussi à  décrédibiliser notre profession au point d’en justifier un profond bouleversement préparé en secret dès 2008, promu sans débat par ordonnance en 2010.

Le  texte met en place toutes sortes de  contraintes insupportables regroupées sous le terme « d’accréditation », validée par un organisme privé  imposé de force, le COFRAC.

La  lecture de ce texte dégage un profond mépris pour  les biologistes indépendants, et une fascination pour les réseaux de laboratoires vides, encensés  comme  le chemin de  Vérité.

Un des d’effets   inavoués de ces pressions d’un montant annuel de 175 000 euros est d’  obliger   ces biologistes à vendre.

En même temps,  elles ouvrent  la porte aux financiers et leurs  réseaux de laboratoires vides, leurs  usines à analyses, leurs livreurs de tubes perdus dans les embouteillages.

Et le tour est  joué, derrière les  drapeaux brandis au nom de la qualité  en des termes pompeux, comme : « maillage sanitaire plus diffus » « nouvelle adéquation de l’offre de soins » «  biologie euro motrice » et même, sans honte, « défense des laboratoires de proximité » !!!

Parce que ce texte met en danger le patient, il fut  violemment rejeté par notre profession et sa mise en application suivit  un parcours chaotique. Devant cette situation, l’ancienne  majorité se décida à proposer un nouveau texte,    sous la forme d’une loi  que  votre parti, revenu au pouvoir, a validée quasiment à l’identique alors que quelques mois plus tôt il la dénonçait…

Sur le terrain, cette réforme aboutit à une grave détérioration  de notre mission sanitaire  au travers de  ces  sous-laboratoires  dangereux, car devenus incapables de réaliser la moindre analyse sur place. Ceci  provoque l’inquiétude  légitime des patients, mais pas des politiques et des biologistes financiers qui continuent à crier bravo.

L’engagement de ceux qui veulent imposer de force la réforme  de la biologie  s’explique par leur désir de s’enrichir grâce aux  marchés du rachat des laboratoires, celui des  organismes de  formation, ou des postes grassement rémunérés pour  eux-mêmes ou leur entourage.  C’est un conflit d’intérêts à tous les étages, dissimulé derrière des appels vertueux et  le dénigrement des biologistes.

 Enfin, à ce pillage,  il faut ajouter  l’appel récent  de la Cour des comptes à une diminution rapide  de nos tarifs « estimés » trop élevés.

Les sages de la rue Cambon, ignares du terrain, nous traitent   comme les grandes surfaces avec leurs fournisseurs.

Ils oublient  qu’il s’agit de la santé, sans prendre conscience de notre  engagement  et de notre responsabilité allant  au-delà de l’analyse, alors que nous   évitons souvent   les hospitalisations ou  la  saturation des Urgences.                    

 Pourtant, cette même Cour se garde bien d’être aussi  péremptoire  pour récupérer au plus vite  les milliards d’euros investis dans le sauvetage   de la banque DEXIA, ou  ceux non   perçus par l’état  qui  a attribué des  concessions autoroutières trop favorables aux sociétés du BTP…

 Enfin, pour couronner le tout, le PLFSS 2014 prévoit une baisse de 150 millions d’euros sur la biologie pour la nième année consécutive.

Ces baisses  tarifaires comme cette réforme semblent  l’expression d’une véritable  haine envers  notre profession et d’un plaisir quasi  sadique à la voir disparaître.

Faut-il y  voir la main    de Jérôme CAHUZAC,  flingueur notoirement  auto déclaré de la biologie « pour terminer le boulot de la réforme »,  grâce à  son réseau encore influent à BERCY et au ministère de la Santé ?

À chaque fois que j’alerte avec des  preuves incontestables  la ministre de la Santé  comme vos élus,  j’ai droit à un   dialogue de sourds  avec les mêmes  poncifs répétés en boucle.

Ils se refusent de comprendre que  des financiers tripotent la balance au point de pouvoir  acheter tout un secteur médical,  et  même obliger  ses  professionnels à ne plus exercer leur métier.

Monsieur le Président, accepteriez-vous de voir vos enfants après 12 ans d’études universitaires, considérés comme des nantis médiocres, n’ayant   comme unique horizon celui   de devenir une   caution   légale dans d’improbables  structures médicales à vocation financière ?

Et si par chance ils avaient réussi à s’installer, auriez-vous trouvé juste qu’ils soient obligés de vendre leur  outil de travail, licencier leur personnel  et ne plus exercer leur métier ?

Aujourd’hui près de 8000 emplois sont menacés à cause de cette réforme et à LYON, au laboratoire BIOMNIS une première charrette de 200 licenciements est en route.

Ce qu’engendre cette réforme   semble bien éloigné de vos engagements de campagne  célébrant le travail, le mérite de la proximité, la dénonciation d’une réforme scélérate.

C’est pourquoi Il est nécessaire d’y   revenir  au travers deux points essentiels :

 1.   Le premier point concerne l’obligation d’accréditation qui doit devenir facultative, remplacée par des formations comme le font   TOUTES  les autres professions de santé avec les facultés de Médecine et Pharmacie.

 La biologie n’a aucune raison de subir le   carcan de l’accréditation, surtout si c’est pour aboutir à des laboratoires vides. 

Prés de 1000 biologistes  n’ont pas envoyé leur dossier d’accréditation au COFRAC, chargé de nous pousser à vendre, ce dont il  se défend en  jouant le  pauvre ( sic) et simple exécutant…

 Peut être ces confères ont ils agi ainsi  car ils n’étaient pas prêts, ou tout simplement écœurés de voir leur profession guillotinée pendant que les géants de l’agro alimentaire fraudent sans guère de retour de bâton.             

Allez vous demander que ces  professionnels de santé BAC +12 soient mis en examen, n’exercent plus et soient  incarcérés ? 

Devant cette situation, nous demandons que le délai technique du 31 octobre 2013 d’entrée en l’accréditation soit reporté à une date ultérieure, qu’un moratoire sur cette réforme soit mis en place avant qu’une solution alternative  soit définie entre tous les acteurs de la biologie.

2.   Le second point, c’est d’autoriser les laboratoires à se regrouper  partiellement pour effectuer les analyses moins rentables, tout en conservant chacun un quota  d’analyses effectuées sur place : emplois et proximité seront ainsi valorisés.

Ces deux mesures techniques permettront aux biologistes de retrouver le sens originel de leur mission sanitaire.

Ce que nous attendons de vous, Monsieur Le Président, c’est d’unir vos engagements  à vos actes en vous rappelant que l’état doit défendre les individus avant  les lobbys.

 Nous restons à votre disposition pour une rencontre afin de vous expliquer de façon encore plus précise la catastrophe et la nécessité impérative de revoir cette réforme, et dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur Le Président l’expression de nos salutations distinguées.

 

  

Patrick Lepreux 
Président du Syndicat des Biologistes Praticiens
10 rue de Cassis
13008 Marseille
Tel: 06.51.38.70.60
2013

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Face aux attaques du gouvernement dans les médias voici une lettre-type à télécharger
Posté par: admin le 17 septembre

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Une attaque du gouvernement se fait aujourd'hui sur notre profession grâceau  rapport de la cour des comptes.

Tous les journaux reprennent les mêmes poncifs.

N'hésitez-pas à reprendre notre  lettre et à l'envoyer aux médias qui auront repris cette info.

lettretype0913d.doc

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Zéro
Posté par: admin le 13 septembre

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Selon le journal le Quotidien du médecin, c'est le nombre d'étudiants qui à Paris ont choisi la la biologie dans les spécialités accessibles dans le cadre des poste d'internat.

Preuve que la réforme dela biologie est une catastrophe.

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20 % une saine désobeissance
Posté par: admin le 13 septembre

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c'est le pourcentage de  laboratoires qui on refusé d'envoyer leur dossier au COFRAC, organisme privé imposé de force pour terrosier les biologistes et les pousser à vendre dans le cadre de la réforme  orchestrée par le réseau de jérome CAHUZAC.

Finiront-ils en prison?

2013

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Scandaleuses pressions du COFRAC assassin pour pousser les biologistes à vendre au plus vite
Posté par: admin le 12 septembre

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C'est vraiment le sujet urgent...

La réforme votée, il faut engranger.

Maintenant il faut  pousser les laboratoires à  vendre au plus vite aux groupes financiers, d' autant  plus que cela sent le roussi avec une réforme  de plus en plus contestée, un gouvernement à la dérive, et  même la Cour des Comptes  pourtant pas tendre avec les biologistes qui  reconnait l'inutilité de l'accréditation.

Alors vite, le  rouleau compresseur du COFRAC ( qui joue les innocents en disant que ce n'est pas lui, mais la réforme et  qui agite un spectre tout en évitant de nommer effectivement ce qui va se produire, parce qu'il n'en sait rien vraiment ) se met en place sous la pression des groupes financers et du ministère de la Santé, sa courroie de transmission,  et donne une idée de l'enfer que va faire vivre cet organisme privé issu du monde industriel au biologistes pour les pousser à vendre au plus vite, ce qui est le but réel de cette réforme.

 

cofra0913.jpg

2013

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Réponse complètement à côté de Marisol TOURAINE
Posté par: admin le 07 septembre

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Verra-t-on un jour un politique reconnaître ses erreurs : visiblement, avec Marisol TOURAINE, c'est mal parti...

  • Alors que LABCO affirme vouloir acquérir le TIERS des laboratoires d'analyses en France , ( cliquez ici pour lire)  grace à la réforme, soit un CA de 1 milliard d'euro,alors que des laboratoires ferment (cliquez ici pour lire) .
  • Alors que les patients se PLAIGNENT de cette réforme et de la dégradation des soins,  via les médias(cliquez ici pour lire).
  • Alors que les techniciens se plaignent eux aussi de cette réforme (cliquez ici pour lire).
  • Alors que les jeunes biologistes ne peuvent plus s'installer à  cause de la contrainte délirante de l'accréditation et ne servent désormais que de caution aux structures financières.

Madame la Ministre de la Santé,  répète en boucle les mêmes arguments lénifiants comme celui que cette réforme  PROTÈGE  les laboratoires de proximité et maintient la qualité des soins !!!

Effarant...

Lisez la réponse, et téléchargez- la, à ce niveau d'auto-suffisance, de manque de  compréhesion, de manque de lucidité, ça vaut le coup de la diffuser! mst0913.pdf

 

 

mst0913c.jpg

2013

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Lettre au Président de la Cour des Comptes
Posté par: admin le 03 septembre

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                                      Monsieur Le Président,

 

                                      Je me permets de réagir après   le rapport de la Cour des comptes sur l’augmentation du volume des  analyses médicales depuis les années 2000, et qui conclut sur  une injonction d’en baisser fortement les tarifs.

                                      Comme tout  premier commentaire je voudrais dire qu’il serait bon mettre   ce chiffre face aux autres indices, médicaux et non médicaux, comme celui de la construction par exemple, qui témoignent d’ une forte inflation, eux aussi.

                                      Ensuite, concernant cette augmentation des analyses biologiques qui peut interpeller, je l’expliquerais de  plusieurs façons :

  • La première c’est que  dans le cadre  l’amélioration globale du système de santé, la fiabilité des laboratoires d’analyses médicales, s’est fortement accrue.
  • La seconde, c’est l ‘apparition de nouveaux paramètres biologiques permettant d’éviter l‘hospitalisation (marqueurs cardiaques par exemple) ainsi que  de nouveaux dépistages et suivi  systématique de pathologies.
  • La troisième, c’est la généralisation des mutuelles sociales (CMU, AME) qui ont amené une nouvelle demande d’analyses médicales.
  • La dernière, c’est la disponibilité immédiate  d’ une profession de spécialistes, sans dépassements d’honoraires    permettant un « débrouillage » de la situation, grâce souvent à des résultats très rapides, transmis et interprétés dans la foulée  au médecin grâce un personnel aux aguets et une utilisation optimale de l’informatique.

                                      Les patients et médecins ne s’y trompent pas, surtout en ces temps de saturation médicale, et plébiscitent notre profession qui leur permet souvent, de façon simple et pratique, sans surcoût non remboursé, d’éviter les urgences et de gagner un temps précieux, parfois salutaire…

Ne seriez-vous pas   vous même soulagé d’avoir en cas d’urgence, en quelques minutes, un résultat fiable qui vous permette tout de suite de savoir où vous en êtes et d’agir plus vite, plutôt que d’attendre un résultat industriel aux urgences ?

C’est peut-être pourquoi  nous sommes  classés derrière les pompiers parmi les professions de confiance.

 

                                       La facturation de nos actes n’a pas été revalorisée depuis les années 90 : en termes techniques, la « lettre clef » qui se nomme le « B »  et facture nos analyses vaut toujours 0.27 euro depuis cette date. (Par exemple, une glycémie vaut 5 B soit 0.27 x 5= 1.35 euro).

De plus, nos analyses sont continuellement dévaluées depuis 20 ans par une diminution de ce  nombre de « B » attribué à chacune d’entre-elles: dans ces conditions, l’augmentation citée par la Cour des comptes correspond à des analyses effectuées, et non nos tarifs, comme ont pourrait le penser en lisant trop vite.                     

                                      Depuis 7 ans, nous subissons  ainsi une baisse itérative de 4% par an soit 28% en tout,  et l’injonction de la Cour des comptes nous amènerait  presque à 40 % !                                               Quelle entreprise peut résister à cela, même si son activité augmentait beaucoup?  Vous rendez-vous compte de l’impact de votre injonction sur les  décideurs de Bercy et de l’UNCAM  qui, courageux mais pas téméraires, se feront un plaisir de taper sur une profession sur laquelle il est de bon ton de s’acharner, plutôt   que demander à SERVIER le rembourser les milliards d’euro, liés aux années de prise en charge du MEDIATOR ?

                                      Pourquoi ne pas avoir , en tant que Cour des comptes demandé de façon aussi pressante qu’à nous-mêmes, au Laboratoire SERVIER  de rembourser RAPIDEMMENT le trop perçu pour ce  médicament pris en charge  pendant des années  alors qu’il était notoirement inefficace et dangereux?

                                      À vos mesures, cela il faut ajouter l’imposition d’une réforme vénale qui aggrave la situation : les laboratoires ferment, ou sont vidés de leurs machines et ne sont en réalité que des centres de prélèvements incapables de réaliser une analyse, mettant en danger la santé du patient.

                                      Avec les pseudo économies que vous brandissez, la désertification et la dégradation des soins ont  de beaux jours devant elles, et  il faut ajouter la pénurie de biologistes, car les jeunes ne veulent rentrer dans une profession qui a la palme des baisses tarifaires et de la dégradation des conditions de travail à cause de cela.

                                       Les injonctions de la Cour sont bien étranges : dans le même rapport sont exposés   d’autres sujets comme le site internet  de Carla Bruni facturé 400.000 euros, ou le sauvetage de  banque DEXIA qui a couté 6 milliards d’euros, ou le manque à gagner pour l’état d’environ 15 milliards   suite à des concessions autoroutières trop laxistes.

                                       Et dans tous ces cas, pas la moindre injonction à récupérer rapidement  ces sommes, pourtant bien plus importantes que celles attendues dans la biologie (quelques centaines de millions d’euros).

                                         Car devant les groupes financiers du BTP,  ou la femme de  l’ex-président, on est beaucoup moins directif et plus feutré, que pour une profession sur laquelle on  peut frapper sans crainte, afin de mieux briller comme redresseur de torts et crier victoire .

                                         Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

 

 

 

 

 

 Patrick LEPREUX   Président du Syndicat BIOPRAT                                                       

2013

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Article de l'UFML pour la défense de la biologie face aux injonctions de la Cour des comptes
Posté par: admin le 03 septembre

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Nous ne serions vous conseiller de suivre l'UFML qui défend nos valeurs et se mobilise en permanence.

 

cliquez ici pour lire

2013

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Réponse au Journal 60 Millions
Posté par: admin le 28 août

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                                                                          Journal 60 MILLIONS

                                                                          

 

                                

 

                                      Je me permets de réagir après l’article paru dans votre numéro de septembre,  évoquant  le rapport de la Cour des comptes sur l’augmentation du volume des  analyses médicales depuis les années 2000, et qui conclut sur  une injonction d’en baisser fortement les tarifs.

                                      Comme tout  premier commentaire je voudrais dire qu’il serait bon mettre   ce chiffre face aux autres indices, médicaux et non médicaux, comme celui de la construction par exemple, qui témoignent d’ une forte inflation, eux aussi.

                                      Ensuite, concernant cette augmentation des analyses biologiques qui peut interpeller, je l’expliquerais de  plusieurs façons :

  • La première c’est que  dans le cadre  l’amélioration globale du système de santé, la fiabilité des laboratoires d’analyses médicales, s’est fortement accrue.
  • La seconde, c’est l ‘apparition de nouveaux paramètres biologiques permettant d’éviter l‘hospitalisation (marqueurs cardiaques par exemple) ainsi que  de nouveaux dépistages et suivi  systématique de pathologies.
  • La troisième, c’est la généralisation des mutuelles sociales (CMU, AME) qui ont amené une nouvelle demande d’analyses médicales.
  • La dernière, c’est la disponibilité immédiate  d’ une profession de spécialistes, sans dépassements d’honoraires    permettant un « débrouillage » de la situation, grâce souvent à des résultats très rapides, transmis et interprétés dans la foulée  au médecin grâce un personnel aux aguets et une utilisation optimale de l’informatique.

                                      Les patients et médecins ne s’y trompent pas, surtout en ces temps de saturation médicale, et plébiscitent notre profession qui leur permet souvent, de façon simple et pratique, d’éviter les urgences et de gagner un temps précieux, parfois salutaire…

C’est peut-être pourquoi  nous sommes  classés derrière les pompiers parmi les professions de confiance                                       

                                       La facturation de nos actes n’a pas été revalorisée depuis les années 90 : en termes techniques, la « lettre clef » qui se nomme le « B »  et facture nos analyses vaut toujours 0.27 euro depuis cette date. (Par exemple, une glycémie vaut 5 B soit 0.27 x 5= 1.35 euro)

                                      De plus, nos analyses sont continuellement dévaluées depuis 20 ans par une diminution de ce  nombre de « B » attribué à chacune d’entre-elles: dans ces conditions, l’augmentation citée par la Cour des comptes correspond à des analyses effectuées, et non nos tarifs, comme ont pourrait le penser en lisant trop vite.

                                    Depuis 7 ans, nous subissons  ainsi une baisse itérative de 4% par an soit 28% en tout,  et l’injonction de la Cour des comptes nous amènerait  presque à 40 % ! Et une baisse récurrente de 4% est prévue tous les ans durant les prochaines années !!!

                                      Quelle entreprise peut résister à cela, même si son activité augmentait beaucoup?  Votre journal pourrait-il tenir le coup dans ces conditions?

                                      À cela il faut ajouter l’imposition d’une réforme vénale qui aggrave la situation : les laboratoires ferment, ou sont vidés de leurs machines et ne sont en réalité que des centres de prélèvements incapables de réaliser une analyse, mettant en danger la santé du patient.

                                      En tant que journal de défense des consommateurs, cette tromperie aurait dû vous interpeller bien avant le rapport de la Cour des comptes, car on fait croire désormais aux patients qu’ils se rendent dans un véritable  laboratoire, alors que c’est faux … Votre prochain titre « saignant » sur notre profession pourrait être : «  allez aux nouveaux laboratoires-décor, vous en sortirez les  pieds devant »

                                        Avec les pseudo économies sur la biologie brandies par la Cour des comptes, la désertification et la dégradation des soins ont  de beaux jours devant elles, et  il faut ajouter la pénurie de biologistes, car les jeunes ne veulent rentrer dans une profession qui a la palme des baisses tarifaires et de la dégradation des conditions de travail à cause de cela.

                                       Les injonctions de la Cour sont bien étranges : dans le même rapport sont exposés   d’autres sujets comme le site internet  de Carla Bruni facturé 400.000 euros, ou le sauvetage de  banque DEXIA qui a couté 6 milliards d’euros, ou le manque à gagner pour l’état d’environ 15 milliards   suite à des concessions autoroutières trop laxistes.

                                       Et dans tous ces cas, pas la moindre injonction à récupérer ces sommes, pourtant bien plus importantes que celles attendues dans la biologie (quelques centaines de millions d’euros).

                                         Car devant les groupes financiers du BTP,  ou la femme de  l’ex-président, on est beaucoup moins directif et plus feutré, que pour une profession sur laquelle on  peut frapper sans crainte, afin de mieux briller comme redresseur de torts…

                                        J’espère que vous aurez la courtoisie de passer ma réponse dans votre prochain numéro qui poserait un autre regard, qui s’écarte des poncifs convenus, sur notre profession et le grave problème de santé publique, complètement occulté, lié à  ces injonctions et la réforme de la biologie.

                                      Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Madame La Directrice, l’expression de mes salutations distinguées.

 

 Patrick LEPREUX   Président du Syndicat BIOPRAT                                                       

2013

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Le Quotidien du médecin parle de BIOPRAT suite rapport Cour des comptes
Posté par: admin le 09 août

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2013

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TOP SANTE parle de BIOPRAT suite rapport de la Cour des comptes
Posté par: admin le 09 août

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2013

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Témoignage d'une techicienne
Posté par: admin le 31 juillet

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Au labo où je travaille, les conditions de travail se sont tellement dégradées qu'on a déjà eu plusieurs arrêts de travail longue durée, un arrêt pour burn out...et des syndromes dépressifs...mais tout va bien...une de mes collègues prend un xanax tous les matins avant de venir; une autre se déchausse les dents à force de serrer les mâchoires...
2013

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le site de Carla BRUNI SARKOZY a coûté 410 000 euro à l'état
Posté par: admin le 26 juillet

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Accepterait-on de voir la biologie à surfacturer des actes effectués de façon bâclée?

cliquez ici pour lire sur le site du journal

 

Le site web de Carla Bruni a coûté 410 000 euros à l'État

L'argent du pouvoir · 18 juil. 2013 à 07:50 · imprimer  Imprimer l'article

CarlaBruniSarkozy.org

Incroyable. L'information était passée inaperçue, elle vient d'être confirmée par la Cour des comptes : lorsque Nicolas Sarkozy était à l'Élysée, le coût du site web de la fondation de Carla Bruni était assumé par l'État. Soit une facture totale de 410 000 euros pour les années 2011-2012.

Comment le sait-on ? Dans son rapport de juillet 2013, la Cour des comptes a insisté sur les économies réalisées par l'Élysée s'agissant de ses dépenses internet. Ainsi, du 1er janvier au 15 mai 2012, l'Élysée a dépensé 373 809 euros pour sa cellule internet. Dans les six mois suivants, sous François Hollande, la dépense a été fortement réduite et ramenée à 180 000 euros. Parmi les économies réalisées, la suppression du site web de la première dame : "Il n'y a plus de site internet spécifique dédié à la conjointe du président, financé par le budget de la présidence (pour un coût de 0.33 million d'euros en 2011 et de 0.08 million d'euros en 2012) : il existe aujourd'hui une rubrique au nom de la compagne du Président sur le site de la présidence", écrit le Premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud.

En creux, la Cour des comptes indique donc que le site de la fondation de Carla Bruni, mis en ligne dès 2009 et toujours disponible à l'adresse Carlabrunisarkozy.org, a été pris en charge par l'État pour un montant total de 410 000 euros ! Si ce chiffre tient compte de la conception graphique et technique, Carla Bruni a donc fait une bonne affaire vu que le site est toujours en ligne et actualisé (cette fois, à ses frais).

Site web de Bruni et Trierweiler

Ce chiffre exorbitant de 410 000 euros confirme donc une information, elle aussi largement passée inaperçue, et qui date de mai 2013 : à la suite d'une question écrite par un député UMP et adressé à Matignon sur "le coût, pour les finances de l'État, des collaborateurs affectés au service de Mme Valérie Trierweiler", les services du Premier ministre avaient effectué une comparaison des coûts entre Trierweiler et Bruni. A cette occasion, Matignon avait glissé qu'auparavant, deux prestataires externes assuraient la gestion du site de Carla Bruni, pour un coût de... 25 714 euros par mois ! Des chiffres qui laissent sans voix.


*** Sources
- Rapport de la cour des comptes sur les services de la présidence, Ccomptes.fr, 15.07.2013
- "Trierweiler coûte moins cher à l'État que Bruni", Lefigaro.fr, 03.05.2013

_____________________________________________________

www.lafranceforte.fr

>> Coût du site Lafranceforte.fr : Sarkozy a oublié d'intégrer 175 453 euros dans ses comptes de campagne

Elysee.fr, 50 000 euros

>> Elysee.fr : le nouveau site web de François Hollande a coûté 50 000 euros

www.elysee.fr

>> Elysee.fr : les différentes versions du site depuis 2004

 

2013

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Autoroutes: la cour des comptes dénonce, et là, pas d'injonction pour verser plus à l'état
Posté par: admin le 25 juillet

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Il y aurait 24 milliards de manque à gagner et là,devant VINCI, on s'écrase.

pourquoi aucune injonction à récuperer cette somme?

 

cliquez ici pour lire

2013

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Le Figaro parle de BIOPRAT
Posté par: admin le 20 juillet

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Les laboratoires d'analyse s'opposent à une baisse de leurs tarifs

La Cour des comptes propose 7,5% de réduction, afin de faire économiser 500 millions d'euros à l'Assurance maladie.

Vent de panique dans les laboratoires d'analyse médicale. Alors qu'ils négocient avec les autorités de santé pour tenter de ralentir la baisse des tarifs qui leur est imposée depuis plusieurs année, la Cour des comptes vient de jeter un pavé dans leur mare. Dans un rapport rendu public jeudi, elle estime que les analyses de biologie médicale, qui ont coûté 7,2 milliards d'euros en 2011 (dont 60 % en ville et 40 % à l'hôpital) sont trop onéreuses. L'institution chargée de contrôler les comptes publics suggère de les réduire de 7,5 % afin de faire économiser 500 millions d'euros par an à l'Assurance-maladie.

Pour la biologie médicale de ville, la Cour suggère une baisse de revenus de 316 millions d'euros pour la profession, ce qui entraînerait une économie de l'ordre de 220 millions d'euros par an pour l'Assurance-maladie, le reste profitant aux mutuelles.

A l'hôpital, où les examens déjà pratiqués en ville sont trop souvent refaits, «une réduction de 10 % à 15 % du nombre d'actes permettrait une économie de 200 à 300 millions d'euros». La baisse des prix des actes de biologie (analyses de sang, urine, sperme...) ne suffit pas, estime en effet la Cour. Le nombre d'analyses ne cesse de progresser. Il a bondi de 63 % en onze ans, alors que l'indice de volume de l'ensemble des soins de ville n'a progressé que de 35 % sur la même période.

«8000 emplois menacés»

L'annonce a provoqué la colère des biologistes, qui rappellent les sept années de baisse continue des tarifs qu'ils viennent de subir et, pire, le recul de leurs honoraires de 1,6 % l'an dernier. «La profession a contribué, à hauteur de 697 millions d'euros ces dernières années, à la réduction des dépenses de santé», souligne François Blanchecotte, président du SDB, le Syndicat des biologistes. «Demander plus est excessivement dangereux. Cela entraînerait inéluctablement des fermetures et des licenciements. Près de 8000 emplois sont aujourd'hui menacés dans notre secteur», assure-t-il.

Le rapport pointe les dépenses de la biologie, alors que «les coûts exorbitants liés à l'obligation d'accréditation imposée par la réforme sont à peine évoqués», souligne de son côté le syndicat Bioprat.

Une loi contraint en effet actuellement les biologistes à développer des normes de qualité plus exigeantes, sous forme d'accréditation. Cette réforme entraîne de lourds investissements et accélère la concentration des laboratoires.

Un contre-argument pour la Cour des comptes. Cette réorganisation permet aussi de dégager des marges de productivité, dont la Sécurité sociale devrait mieux profiter, pointe son rapport.

2013

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Et là, que propose la Cour des comptes?
Posté par: admin le 18 juillet

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Le sauvetage raté de Dexia a coûté 6,6 milliards à la France

Le Monde.fr avec Reuters | 18.07.2013 à 16h00 • Mis à jour le 18.07.2013 à 16h01

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Le sauvetage raté de la banque franco-belge Dexia a coûté à ce jour 6,6 milliards d'euros à l'Etat.

 

Que propose la cour des comptes, là?

 

Des sanctions?

Des regroupements?

Des accélérations des réformes?

Utilise t elle les termes  sentencieux dont elle gratifie  nos tarifs soit disant excessifs?

 

Lisez le texte de la cour des comptes

La Cour des comptes estime dans un rapport publié jeudi 18 juillet que le sinistre de la banque franco-belge Dexia a déjà coûté quelque 6,6 milliards d'euros à l'Etat français, et que la facture totale pourrait s'avérer encore plus lourde.

La Cour souligne la responsabilité de l'ancienne équipe dirigeante, qui a accentué les prises de risques dans les mois précédents la crise financière de 2008, le manque de vigilance du conseil d'administration et l'absence d'alerte des régulateurs, ainsi qu'une recherche tardive et incomplète des responsabilités. Outre les 6,6 milliards d'euros dépensés pour le sauvetage raté de la banque (2,7 milliards pour l'Etat lui-même et 3,9 milliards pour son bras armé financier, la Caisse des dépôts), "des risques élevés et durables persistent pour les financespubliques", selon le premier président de l'institution, Didier Migaud.

Lire : Dexia, une faillite au prix fort

DEUX RISQUES À L'HORIZON

La Cour ne chiffre pas le risque pour les finances publiques à l'avenir, qui vient surtout selon elle d'un éventuel décalage entre le scénario macroéconomique et le scénario financier retenu au moment du démantèlement de la banque, qui suppose le retour à des conditions normales en Europe, ce qui est loin d'être certain.

Ces risques reposent sur deux éléments. Premièrement, l'extinction prévue de Dexia, dont le modèle reste très sensible à une augmentation des taux d'intérêt, aura selon la Cour un horizon bien plus lointain que celui de 2020. Par ailleurs, les contentieux dont font l'objet le financement des collectivités locales par des"emprunts toxiques" sont susceptibles de provoquer des défauts de paiement. Les risques liés aux garanties apportées à la banque par l'Etat français sont quant à eux jugés faibles.

2013

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE et RAPPORT COUR DES COMPTES
Posté par: admin le 18 juillet

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

cliquez ici pour visualiser ce rapport :Rapport de la CC 2013 (3).pdf

 

cliquez ici pour lire le communiqué de presse  complet 

 

Rapport de la Cour des comptes : le syndicat BIOPRAT dénonce un rapport à charge, aveugle sur les pressions que l’on impose à cette profession pourtant plébiscitée par les patients  et médecins, qui n’a jamais provoqué de problème sanitaire grave, et qui ne pratique quasiment  pas le dépassement d’honoraires.

 

Le syndicat BIOPRAT dénonce une attaque en règle et se demande ce qui motive un tel acharnement contre la biologie,  que l’on a pu constater tant au niveau d’une réforme vénale  induite par le réseau d’influence de  Jérôme CAHUZAC, que de ce rapport lui-même.

 

Ce dernier  ne prend en compte les chiffres que lorsque cela  arrange ces rédacteurs, comme sur le coût exorbitant de l’accréditation à peine évoqué, alors que ceux liés à la dépense de la biologie sont mis en avant.

La baisse de 2 centimes d’euro proposée n’est que pure folie et ne fera que dégrader  l’emploi et la qualité de la mission sanitaire auprès du patient, au travers des pressions  qu’elle va engendrer.

Les économies engendrées seront englouties dans des dépenses qui ne feront jamais l’objet de la moindre surveillance par la Cour des comptes.

 

 

 

www.bioprat.com

2013

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ABUS DU COFRAC : DONNEZ-NOUS VOTRE TÉMOIGNAGE
Posté par: admin le 15 juillet

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ABUS DU COFRAC : DONNEZ-NOUS VOTRE TÉMOIGNAGE

 

 

  • Les politiques nous contactent de plus en plus nombreux, car ils ont compris qu’ils ont été manipulés pendant des années par un réseau qui leur a brandi un pseudo problème, pour mieux leur  faire voter   la réforme qui allait avec.

Ils comprennent que ce n’était qu’en mise en vente déguisée, et veulent désormais y revenir,  afin de proposer une modification de la loi.

Dans ce cadre, ils nous demandent de leur adresser les preuves liées aux pressions et intimidations du COFRAC.

N’hésitez pas si tel est votre cas, de nous adresser toutes vos preuves et  vos documents par mails à sbioprat@gmail.com et par fax au 09.72.39.77.73

Vos documents seront anonymisés et  transmis aux politiques : il  est très important qu’un grand nombre d’entre- vous témoignent.

 

  • Info ou intox ? Nous préférons que ce soit une intox ! Nous serons les premiers à la démentir, mais des « bruits » circulent comme quoi la Cour des Comptes dans son prochain rapport  publié jeudi 18 juillet à 9  h 30,  proposerait une baisse de 7 à 8 % du B.

Compte tenu de la situation de la profession, nous pensons que nous devons prendre le risque de  la divulguer, en l’ accompagnant d’un principe de précaution, quitte à revenir sur cette  information (suivez nous sur twitter « bioencolere »  ou sur notre site rubrique « les news ».

Nous  sommes en alerte maximale pour vous informer, confirmer ou non cette information et nous vous invitons à  la vérifier, alerter vos élus et nous tenir au courant,   par mail sbioprat@gmail.com et par fax au 09.72.39.77.73

 

 

 

 

www.bioprat.com

2013

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Représentativité syndicale
Posté par: admin le 12 juillet

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Selon nos informations, Mr Fabrice Masi, chargé à la direction de la Sécurité Sociale de la relation avec les professions de santé  serait  en charge du dossier de la représentativité syndicale.

 

Le dossier serait ensuite transmis à Mlle Diane Cahuzac pour une application de la procédure  fin Août début septembre…

 

Dans ces conditions, Il est donc très important de s’inscrire massivement  à notre syndicat comme vous l’aurez compris, sinon ce seront toujours les mêmes qui poursuivront dans un but vénal  le massacre  de notre profession et sa soumission au COFRAC.

 

2013

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Voulez- vous des obligations LABCO, qui remercie grandement les politiques d'avoir voté la réforme de la biologie.
Posté par: admin le 10 juillet

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Qu'on arrête de nous faire croire que la réforme c'était pour la qualité, sauf celles comptes bancaires de certains.

 

Par définition une obligation est un emprunt sur une période courte assortie d'un intérêt. elle est de 7,715% sur 5 ans avec des obligations de 100000 +1  euro.

Une obligation rapporte à celui qui l'achète un taux d'intérêt fixe, le même chaque année, appelé coupon obligataire et versé par l'emprunteur qui a réalisé l'émission obligataire. Grâce à ce revenu fixe, elle est considérée comme moins risquée qu'une action, dont les revenus sont variables et souvent difficiles à prévoir.

Sachez que tout investissement présente un risque pour le capital, ce qui est très grave car ici c'est la santé du patient qui est en jeu.

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2013

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Chronique d'un "crash de la santé" annoncé : Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (UFML)
Posté par: admin le 10 juillet

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Par le dr dominique thiers-bautrant, gynécologue, vice présidente de l'ufml

Dominique Thiers

Dans une société en pleine mutation, nous médecins peinons à trouver notre place.

Nous ne voulons ni ne pouvons nous réduire à des "producteurs de soins" régulés par les marchés et acceptant les ajustements en fonction d'impératifs économiques.

Pour comprendre la révolte actuelle, il faut admettre qu'elle correspond davantage au ras le bol d'une profession excédée par des années de désastres conventionnels dont le résultat imminent en est sa disparition. La campagne médiatique et politique lancée contre les médecins depuis plusieurs mois, d'une rare violence, ainsi que l'arrogance et le mépris de notre ministre de tutelle, ont fini de mettre le feu aux poudres.

 marisol touraine

Notre système de protection sociale ne fonctionne plus : les raisons en sont multiples, la principale étant que les ressources de ce système solidaire reposent sur les revenus du travail, et que la protection sociale, loin de concerner seulement la branche maladie, s'attache aussi aux prestations sociales telles que indemnités, retraites, allocations, sans compter d'autres financements tels que les signatures conventionnelles des syndicats.

De fait le médecin qui n'est qu'un acteur de soin, se trouve au cœur d'un système qui le dépasse largement, tout autant que le travailleur qui doit participer à alimenter des ressources de plus en plus variées et exigeantes.

Le terme de "Santé" recouvrant un domaine de plus en plus large dont les branches financières ne sont pas les moindres, le soin lui même s'y dilue, tout autant que le soignant et le patient, au profit d'un concept plus large que le politique entend lisser par des dénominations communes. C'est ainsi que médecins, infirmiers, kiné, pharmaciens, manip radios, ASH deviennent des effecteurs de soin, et les patients des usagers.

Cette vision n'a toujours cours que parce que depuis les années 1973-74, l'Etat n'a de cesse que de vouloir gérer la santé par la réduction des dépenses, contre toute logique et malgré la mécanique augmentation des besoins de la population de par son accroissement, son vieillissement et les avancées scientifiques.

Or, si les gouvernements changent, les lois de l'arithmétique perdurent et lorsque les entrées stagnent, que les sorties augmentent, le produit se négative.

Il est décevant et d'une incroyable légèreté que les gouvernants successifs ne se soient attaqués qu'à la partie visible de cet énorme iceberg, que sont les dépenses conjoncturelles de l'assurance Maladie : médicaments, indemnités journalières, transports, honoraires, confondant coût réel des soins et capacités de prise en charge. Tandis que les médecins sont tous des nantis inconscients des difficultés du pays, les assurés sont des fraudeurs en puissance et on trouve ainsi un directeur de l'Assurance Maladie réduit au rôle de Père Fouettard, gardien des clés du trésor, pourfendant l'abus sous toutes ses formes.

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Faisant le choix politique de ne pas réformer l'assurance Maladie, il n'y a plus d'autre recours que trouver des fonds supplémentaires tout en taillant dans les dépenses. Tout naturellement les complémentaires sont les heureux élus.

Faisant le choix politique de ne pas modifier le système de financement, le politique décide alors de transformer le soin.

Tout comme, pour réduire les dépenses d'énergie, en un temps, on avait décidé de modifier le temps avec les horaires d'été-horaires d'hiver, affirmant ainsi la toute puissance de l'homme, la domination de la culture sur la nature.

Depuis 30 ans, ce système se construit patiemment sur l'absence de réactivité des médecins de plus en plus accablés de travail, la complaisance des syndicats, et la démagogie des gouvernements.

La transformation du soin fait passer la relation singulière patient-médecin à une vision protocolisée et fléchée de la santé où les items deviennent des critères et les prescriptions relèvent de quotas, selon un parcours pré déterminé. Dés lors, ces protocoles peuvent être appliqués par des non médecins, permettant aux gouvernants de réduire le coût des actes et de créer de "nouveaux emplois". La démagogie consistant aussi à proposer une voire imposer, une médecine open-bar à toute heure, urgent ou pas et gratuite ou prétendue telle (cf les propositions de transformation de l'Hôtel Dieu à Paris).

Mais l'idée maitresse de ce système qui en permet la perversion jusque boutiste est la création d'une administration de contrôle et de gestion "à la française" : mille feuille administratif au coût prohibitif mais moins apparent que les "dépenses de la sécu" associées dans l'esprit des gens aux revenus des soignants, et dont le rôle essentiel est de poursuivre son auto justification par des décisions aussi arbitraires que brutales avec droit de vetos, sanctions et confiscation de l'outil de travail aussi bien sur les établissements que les praticiens. La conscience de cette toute puissance instaure ainsi un climat de peur et de méfiance chez les soignants, les amenant par obéissance plus que par conviction à appliquer ces protocoles, tous absurdes fussent ils.

Le transfert du financement de l'assurance solidaire vers les organismes privés est plus difficile à faire passer sur le plan politique : les complémentaires doivent recevoir un "bébé" docile et peu coûteux afin de ménager les marges de rentabilité. Le législatif transforme alors le statut des mutuelles en autorisant les remboursements différenciés, instaure des réseaux de soins permettant une clientèle captive, bloque les tarifs, enfermant les "effecteurs de soin " dans un système coercitif où leur survie, là encore, tient à l'obéissance.

Le bilan politique est présenté comme positif : soins peu coûteux, lutte contre la fraude tous azimuts, victoire contre l'élitisme médical et les revenus scandaleusement élevés, développement d'une médecine sociale.

Combien de temps le mirage perdurera t'il avant que la réalité de ces systèmes étatisés, déjà connue à l'étranger, ne se révèle au public : baisse de la qualité, paupérisation des personnes et des équipements médicaux, développement de réseaux parallèles coûteux (cf ce qui se passe en Roumanie, et les raisons réelles de l'afflux de médecins roumains chez nous, dans des conditions honteuses).

Nous médecins de terrain n'avons jamais été consultés ou écoutés.

Nous médecins de terrain, unis, sans distinction de mode d'exercice avons des solutions à proposer aux problématiques des déserts médicaux, des nouveaux modes de rémunération, de la réorganisation des urgences, de la réforme des études médicales.

Nous savons que les ressources du soin ne sont pas utilisées pour le soin et nous voulons y remédier, nous voulons que soignants et patients reprennent le contrôle de la santé tandis que les économistes auront à plancher sur des solutions conservant aux français la qualité des soins qu'ils connaissent actuellement, en tenant compte des impératifs de terrain que l'on tente aujourd'hui de nier au profit d'intérêts financiers très sélectifs.

 

Adhérer à l'UFML, c'est adhérer à l'idée d'une médecine juste, solidaire et forte qui saura défendre ses valeurs historiques et l'intérêt des patients.

2013

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Les LBO: une nouvelle menace sur l'Europe et... la biologie
Posté par: admin le 10 juillet

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Les LBO: une nouvelle menace sur l'Europe

 Louis Amar publié le 01/06/2012 à 10:59

Beaucoup d'entreprises rachetées avec effet de levier (LBO) pourraient faire défaut d'ici 2015, selon Moody's. Une mauvaise nouvelle pour l'emploi et l'économie en Europe.

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Les LBO: une nouvelle menace sur l'Europe
Un passant regarde les cours de la Bourse de Tokyo en mars 2011.
Reuters/Issei Kato

Les Etats ne sont pas les seuls à faire face à un véritable "mur de la dette". De nombreuses entreprises aussi. L'agence de notation Moody's a ainsi lancé mardi, un avertissement. Sur 254 entreprises rachetées par LBO (acquisitions avec effet de levier), un quart pourrait faire défaut d'ici 2015, quand les emprunts faits pour les acquérir arriveront à échéance et qu'il faudra les renouveler. Ces dettes, d'un montant global de 133 milliards d'euros, concernent au premier chefs des entreprises britanniques (pour 54 milliards), suivies par des allemandes et des françaises. C'est une nouvelle menace sur l'équilibre économique européen.

Qu'est-ce qu'un LBO ?

Il s'agit d'acquérir une entreprise "avec un effet de levier". En clair, acheter une boîte en déboursant le moins possible de son propre argent mais en s'endettant via des montages financiers éventuellement très complexes. Les créances sont ensuite remboursées par les profits de la société acquise. Tout repose donc sur la rentabilité de l'entreprise rachetée et sur sa capacité à "faire remonter du cash": d'où les restructurations qui accompagnent fréquement les LBO menés par des fonds d'investissement afin de réduire les coûts de production et de dégager suffisamment de bénéfices. L'objectif pour le repreneur, quand il ne s'agit pas d'une reprise par le management ou les salariés, étant de céder l'entreprise dès qu'une occasion de plus-value se présente.

Ce schéma a prospéré au début des années 2000. La croissance mondiale, les taux d'intérêt bas, la libéralisation de l'économie et la bonne santé des banques poussaient à ce type d'opération. Si bien qu'en 2008, 1500 entreprises étaient rachetées en France par LBO. Mais, depuis la crise, la martingale s'est transformée en bombe à retardement.

Quel est le problème aujourd'hui ?

Pour un LBO réussi, il faut une entreprise qui génère des profits et des banques susceptibles de prêter beaucoup et à taux faibles. Or, depuis le krach de 2008, ces conditions ne sont plus réunies. La contraction de l'activité économique a amputé les bénéfices des entreprises, rendant le remboursement plus difficile. Or en 2014, quand les dettes arriveront à échéance, beaucoup d'entreprises devront se refinancer et chercheront à le faire en émettant des obligations à haut rendrement. Et c'est là que ça risque de coincer car elles devront être suffisamment rentables pour y parvenir. L'accès aux marchés européen et américain leur sera-il ouvert? Moody's estime qu'elles devront être capable de profiter des "fenêtres de tir" favorables. Et l'agence s'attend de toutes façons à ce que les nouvelles obligations émises restent chères. Elle prévient donc: "Ce pic de refinancement est inquiétant étant donné la faiblesse de l'environnement macroéconomique et la qualité généralement faible de ce type de dette". Résultat, plusieurs sociétés pourraient être poussées à faire défaut. Parmi elles figurerait Alliance Boots, la plus grande acquisition avec effet de levier de l'histoire européenne.

Quelles seraient les conséquences ?

Des défauts, ou des difficultés à rembourser, auraient avant tout de lourdes conséquences sur l'emploi. Cela entrainerait des fermetures d'entreprises ou, à tout le moins, des suppressions de poste. Une telle situation aggraverait donc sérieusement le climat économique européen. Pour l'éviter, d'autres solutions peuvent être envisagées, comme le souhaitait, dans un entretien au Monde en 2009, Jean-Louis de Bernardy, Président de l'Afic (Association Française des Investisseurs en Capital) et fondateurs de l'un des premiers fonds de LBO en France : " s'il y a une "bombe LBO", les victimes doivent être les banques et les fonds et surtout pas les entreprises et leurs employés. Le LBO est un jeu entre adultes consentants, les fonds et les banques savent les risques qu'ils prennent. " Les fonds acquéreurs pourraient, afin d'éviter la faillite, renflouer l'entreprise menacée à condition que la banque s'asseye sur une partie de la dette contractée. L'autre option serait un rééchelonnement de la dette sur plusieurs années, pour soulager l'entreprise et lui laisser le temps de se redresser.

Et la France dans tout ça ?

Comme partout en Europe, les LBO ont connu un essor en France au début du 21ème siècle. Des entreprises comme Desjonquères, Monier, ou Materis ont connu des difficultés à rembourser ces dernières années. Mais la donne pourrait changer. Durant la campagne présidentielle, François Hollande avait déclaré vouloir encadrer la procédure LBO. En visite, le 18 avril, à l'usine Still-Saxtby, dans l'Oise, où 255 salariés sont menacés de perdre leur emploi, il considérait que " le législateur devra revenir sur cette procédure de façon à le réserver exclusivement aux salariés et aux cadres d'une entreprise, et pas à des groupes financier qui viennent prendre la substance d'une entreprise et la vendre après ". Mais le nouveau président n'a pas encore précisé les modalités de cette réforme.


En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-lbo-une-nouvelle-menace-sur-l-europe_296455.html#YlZjzjVSbZGfyRWr.99

2013

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Nouvelle proposition de loi pour la biologie?
Posté par: admin le 01 juillet

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2013

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Lettre ouverte d'un confrère aux députés et sénateurs
Posté par: admin le 27 juin

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  • Explications:

La catastrophe est en route, le COFRAC s’en donne à cœur joie comme  auprès de ce confrère, qui a décidé de réagir en diffusant   sa réponse.

Si vous faites vous aussi l’objet de pressions du COFRAC, comme de toute autre structure, n’hésitez pas à nous le faire savoir, ce qui nous permettra de mieux   contre-attaquer sur le texte de la réforme.

 

  • Voici le texte :

 

« Je permets de vous écrire afin de vous alerter sur  la réforme de la biologie au travers de l’exposé de  ma situation personnelle.

Le 13 janvier 2010, une ordonnance a été votée pour améliorer la qualité de nos laboratoires, en les accréditant selon la norme ISO 15189, accréditation réalisée par le COFRAC (Comité français d’accréditation).

Le 17 octobre 2012, un arrêté modifiant cette ordonnance a été publié : il  fixe  des délais d’entrée dans l’accréditation au 31 mai 2013, et ouvre la porte  aux tarifs abusifs du  COFRAC.

 

Personnellement, je suis rentré dans cette démarche d’accréditation bien avant, et j’ai déposé mon dossier le 30 octobre 2012. Par cet arrêté, le COFRAC a trois mois pour valider mon dossier, et me contacter, c’est pourtant au bout de sept mois (le 30 mai 2013) que le COFRAC me répond par mail :

 

« J’accuse réception de votre dossier de demande initiale d’accréditation pour le LBM xxxxxxx au titre de divers examens de Biologie médicale selon la Norme NF EN ISO 15189.

Suite à l’examen préliminaire de ce dossier, je vous informe que votre demande n’est pas jugée recevable administrativement.

Afin de compléter votre dossier, je vous remercie de bien vouloir nous communiquer les éléments suivants  pour le 15 juin prochain.

Toutes les pièces demandées ont été fournies par retour de courrier.

La date buttoir est le 30 octobre 2013, les laboratoires aux dossiers administratifs incomplets devront fermer et licencier »

 

Le COFRAC viendra ensuite inspecter le Laboratoire tous les 15 mois, et facturer lourdement mon entreprise qui travaille dans les règles de l’art, et fournit un travail à mes salariés et à moi-même.

 

Voici les questions aux conséquences  dramatiques  auxquelles je dois faire face :

 

  • Se retrouver dans une position instable, avec un projet de fermeture au 30 octobre 2013 ?
  • Se retrouver avec des projets de licenciement ?
  • Se retrouver avec des factures d’accréditation, d’inspection, sans contrôle et sans recours ?
  • Se retrouver dans les griffes d’un organisme privé à qui on a donné un droit de vie ou de mort ?
  • Se retrouver dans une situation où il devient impossible d’investir et de penser avenir ?

 

La  situation actuelle de cette réforme pose  à tous mes confrères comme à moi-même, un problème grave menaçant  notre exercice professionnel, et notre mission auprès du patient, dont vous devez prendre conscience.

 

Je livre ces questions à votre réflexion sur la justesse d’une telle  réforme, qui  enrichit les groupes financiers ainsi que  les bancs du pôle emploi… »

 

Fin du texte

 

Ce qui arrive à ce confrère   donne  une idée du  futur, pour nous rendre la vie impossible et nous pousser à vendre. Un grand merci à certains syndicats complètement inconscients qui, jusqu’au bout,  auront appuyé la folie de cette réforme carambouille.

 

Face à cela, rejoignez- nous, et soutenez notre combat.

 

 

2013

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Face à la catastrophe de la réforme, un appel aux patients pour témoigner
Posté par: admin le 26 juin

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Continuez à faire signer la pétition  contre cette réforme, et  participez à notre sondage permanent   sur notre site dont les premiers résultats confirment le rejet  massif de l’accréditation et du COFRAC.

 

Nous lançons le site www.patientspascontents.com où nous proposons aux patients de témoigner sur la dégradation qu’ils observent depuis la mise en place de la réforme dans leur laboratoire.

Nous transmettrons comme nous le faisons déjà toutes  les informations reçues, à la ministre de la Santé et aux élus .

2013

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Le vent de la révolte: l'UFML résume notre propre situation
Posté par: admin le 24 juin

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Par le dr jérôme marty, president de l'ufml

 

A tous,

Les réunions de l'UFML drainent toujours plus de monde, et l'auditoire se diversifie de plus en plus. Il est le reflet de ce pourquoi nous nous battons : l'union de tous les médecins face à une politique conventionnelle destructrice et un bilan catastrophique et mortifère pour la profession, fruit des errements conventionnels, d'une médecine sur-administrée, d’intérêts particuliers ou de groupes de pression, d'idéologie, de méconnaissance des réalités, de bêtise, ...

Face à cela, il est temps que la profession se réveille, il est temps d'aller chercher nos confrères, il est temps de les renseigner sur le système sanitaire qu’« ils » ont pensé pour nous.

Parce que l'on ne combat bien que ce que l'on connait !

La réunion de Lyon a montré ce besoin de savoir et, surtout, a montré le besoin, l'absolue nécessité pour notre profession de relever la tête !

Une profession debout qui, dans l'union, ose se battre, et ose ce mot, abandonné depuis des années par les syndicats signataires, "pas de politique de la chaise vide", "mieux vaut un mauvais accord qu'une loi", "il faut être pragmatique", "on sait ce que l'on a, on ne sait pas ce que nous aurions eu sans signer", "il faut maintenir notre place aux négociations", "l’état économique du pays ne permet pas autre chose", "c'est une grande victoire au regard de la crise", "les Français n'accepteraient pas que...", etc., etc., … Bref, ce mot que les syndicats signataires n'utilisent plus, essence même du syndicalisme, et base ensuite de propositions : NON !!!

Un NON symbole de résistance et de réveil d'une profession qui a trop longtemps tout accepté, de part ses divisions entretenues souvent par ceux-là mêmes qui se devaient de la défendre ...

Un NON symbole de fierté retrouvée face à l'ensemble des structures qui entendent mettre la médecine au pas !

Un grand mouvement d'union se prépare, nous entrons dans le temps de l'action.Nous demandons ici aux plus actifs d'entre vous de prendre exemple sur leurs confrères des villes déjà visitées par l'UFML : Nice, Aix, Paris, St Quentin, Lyon...et de vous porter volontaire pour l'organisation de réunions identiques dans vos villes. Les délégués et le bureau de l'UFML se tiennent à votre disposition pour vous aider dans cette entreprise face à une actualité qui s'accélère :

  • Des réseaux de soin soumis à une procédure d'urgence (pas d'amendement de la part du sénat), aucune audition de médecins ou de syndicats de médecins, pas d'audition de fédérations hospitalières, mais des représentants de mutuelles et des lobbyistes de ces mêmes mutuelles ! Si, pardon !, un médecin reçu par le Sénat ! Le Dr Cohen Solal, responsable médical de la Mutualité Française ! Donc des réseaux de soins votés au mois de juillet.

  • Des tribunaux d'exception prêts à tourner, où nos confrères jugés ne pourront ni bénéficier d'un avocat, ni avoir accès aux pièces du dossier, et auront la chance d'être défendus par ceux-là mêmes qui ont signé leur désignation comme coupables, les représentants des syndicats signataires !!!

  • Une coercition à l'installation qui sera la règle du fait de la mise en place par les ARS de SROS ambulatoires opposables avec des DARS tout puissants, seuls maîtres à bord, qui décideront de votre avenir, de votre projet de vie (strict copier coller du fonctionnement des autorisations d'installations, créations de services, obtention de matériel pour les établissements).

  • Un remboursement différencié demain en place qui fléchera le parcours des patients vers une médecine à autant d'étages que de hauteurs de contrats. Où le médecin ne sera que l'effecteur du responsable du réseau et devra appliquer à la lettre les abaques définis par une direction devenue dès lors financeur et organisateur du système.

  • Des établissements de soins passés sous contrat avec ces mêmesmutuelles qui contrôleront avant signature les niveaux de certification des établissements... et les tarifs des médecins qui y exercent, créant de fait un conflit d’intérêt majeur pour les directions de ces établissements, fragilisant la position des médecins jusque dans le maintien de leur exercice.

  • La numérisation prochainement obligatoire des prescriptions (avenant 11) avec filtre des ordonnances, contrôle, avant délivrance, des pratiques et son corollaire, la mise en place de systèmes de pré-autorisation par l'organisme qui gérera le système.

  • Des CPOM (contrat pluri annuel d'objectif et de moyen) que les établissements sont en train de signer avec un indicateur : défense de l'accès aux soins dans lequel les directions se doivent de diminuer la proportion de S2, conflit d’intérêt là encore, entre l'obtention de la contractualisation avec l'ARS et le maintien de la qualité des soins au sein de l'établissement.

  • La désertion toujours plus importante des installations et l'impossibilité de trouver un successeur.

  • La probable faillite du système de retraite et la réalité de versements à fonds perdus.

Ce ne sont que quelques exemples de ce que nous vivons déjà et de ce que nous allons vivre.

Quelques exemples traceurs en ces temps "d'indicateurs" des échecs d'hier des responsables d'aujourd'hui !

L'UFML dit NON, cela suffit et appelle donc au rassemblement de tous, au réveil de tous .

Il est temps de nous mettre en ordre de marche, préparons ensemble la mobilisation, soyons acteurs de la reprise en main de notre profession, reposons main sur notre avenir.

 

 

Docteur Jérôme Marty, Président de l’UFML

 

2013

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Manifestation à Paris contre la politique de santé (Le Parisien) du gouvernement
Posté par: admin le 16 juin

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2013

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Prise de sang aux USA,et c'est ce modèle qu'on veut imposer par la réforme des laboratoires!
Posté par: admin le 15 juin

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2013

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UFML:le gouvernement se casse les dents sur le contrat d'accès aux soins
Posté par: admin le 10 juin

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BANNIERE WEB 2

Le dimanche 9 juin 2013

 Chers adhérents,

 

Le Grand Projet politico-financier de la refonte du système de financement du soin, vient de connaître un revers sérieux : voilà que les médecins ne signent pas le Contrat d'Accès aux Soins !!

Des médecins dont pourtant l'obéissance et l'inertie ont été régulièrement achetées auprès des syndicats signataires de conventions de plus en plus contraignantes, relevant davantage d'une incarcération que d'un partenariat, des médecins que l'on savait plus préoccupés de leurs patients que du fonctionnement du système de soins.

Des médecins dont on murmurait dans les couloirs des ministères et les salons des Caisses qu'on pouvait les acheter pour quelques euros.

Des médecins que l'on jugeait trop stupides pour négocier des accords et qu'il fallait pousser à la pique dans les enclos successifs des conventions, comme du bétail.

Des médecins livrés depuis des années à la vindicte populaire et médiatique et qui bénéficient pourtant de la confiance de plus de 90 % des patients.

Des médecins qui ont du mal à descendre dans la rue et réclamer mais qui, dos au mur , ont choisi la liberté plutôt que les promesses.

Des médecins qui s'éveillent, nous voulons le croire.

La convention médicale française est une des plus contraignantes au monde : les caisses ont un pouvoir répressif inégalé, la volonté d'un directeur de caisse supplantant l'avis paritaire, seulement consultatif. Le système de santé français est sans doute un des plus performants en terme de qualité de soins, mais aussi le plus répressif pour les médecins une atmosphère délétère de défiance mutuelle. Ces soins de qualité sont distribués au tarif le plus bas d'Europe, mais le système n'en est pas moins déficitaire en raison d'une gestion technocratique dogmatique d'une rare rigidité et dont le renforcement aboutira inéluctablement à la disparition de la médecine libérale et médiocrisation du soin.

L'UFML le clame depuis le début, depuis le vote de l'avenant 8 qui restera un épisode honteux du syndicalisme médical français où l'on aura appris que les leaders syndicaux doivent faire appliquer le programme d'un candidat politique...

Où l'on aura appris que, comme souvent, ce ne sont que quelques hommes qui ont décidé pour tous les autres, dans une opacité coupable. Et si le SML semble émerger de sa torpeur, mais un peu tard, la CSMF et MG France confirment et re-signent…

Les médecins ébahis ont alors découvert la myriade de petits syndicats catégoriels atomisés, rattachés aux "grosses" centrales par un jeu de verticalité le plus souvent impénétrable, surtout la CSMF d'ailleurs.

Avec moins de 8% des médecins syndiqués, chiffres malheureusement courants dans le monde professionnel tous secteurs d'activité confondus, CSMF, SML, MG Franceet la FMF (non signataire) siègent aux URPS, aux tables conventionnelles, existent aux yeux du législatif. C'est dire combien le choix de ces représentants est capital ..

Car le bilan est bien triste d'une lutte syndicale qui n'a pu ni parfois voulu empêcher cette dégradation de l'image, des conditions de travail, de l'honneur d'une profession, par une attitude constamment et résolument soumise et défaitiste, se satisfaisant de si peu que l'homme-médecin est devenu transparent devant "l'effecteur de soin" analysable par multi-critères.

Il y a pourtant eu par le passé de dures luttes, Christian Lehmann les rappelle dans " Les fossoyeurs" : histoire humaine, histoire d'idées, de convictions, de passion, de rivalités, de trahisons, où les destins basculent. C'est vrai, mais cela n'a jamais empêché l'histoire de continuer à s'écrire dans la lutte.

Parmi les dernières actions syndicales de poids, MG France a pesé, il faut le dire, et, par le passé, a permis aux généralistes de remporter certaines batailles, une représentativité forte à partir de 1994, les coordinations en 2002.

Mais il paraît difficile de se prévaloir aujourd'hui d'un bilan positif lorsqu'on considère la place réelle du médecin généraliste dans le système de soins : chair à pâté pour lesARS, les caisses, cible privilégiée pour l'instant des "contrôles d'activité". Son activisme en faveur des forfaits et de la généralisation du tiers-payant dénote une confiance à notre sens excessive dans l'évolutivité et la réactivité d'un système que nous savons moribond et dont la renaissance ne se ferait, dans ces conditions, qu'au détriment du soin, des patients et des médecins.

Alors sans doute, les médecins sont-ils lassés des promesses des uns et des autres, les combattants d'hier sont fatigués ou déçus, les autres se disent que rien de neuf ne se produira, qu'on ne peut rien, qu'on n'a pas de choix.

L'UFML pense différemment : si quelques uns ont pu mettre à terre la médecine, alors quelques uns peuvent la relever et unis, en faire une forteresse inexpugnable.

C'est en ce sens que l'UFML soutient Syndicaction, le moyen de reprendre la main dans la représentation syndicale et d'être enfin entendus.

L'UFML exprime, nous en sommes convaincus, la voix de la majorité silencieuse : silencieux jusqu'à ce que nous décidions, tous, de ne plus l'être, face à l'insulte faite à notre métier, face aux réquisitions, condamnations, comparutions, face au désastre sanitaire qui s'annonce et se précise chaque jour dans l'actualité : hier des épidémies imaginaires, aujourd'hui des erreurs d'étiquetage de génériques.

Et demain ?

Aujourd'hui l'UFML sillonne la France à la rencontre de ces médecins, ceux qui savent mais aussi ceux qui ne savent pas, ceux qui ne se sentent pas vraiment concernés mais qui savent l'être après nous avoir écoutés, dans les grandes villes, mais aussi dans les déserts médicaux.

L'UFML s'invite partout où l'on parle de médecine, et surtout si les médecins ne sont pas conviés.

Aujourd'hui la liberté a remporté une première manche avec cet échec politique majeur qu'est l'accueil glacial réservé au CAS, et qu'il faudra confirmer au cours des mois qui viennent.

C'est un soufflet pour le monde politique, pour les responsables des caisses, mais aussi et surtout pour les syndicats signataires.

L'avenir n'est jamais écrit d'avance, aujourd'hui nous devons le rédiger.

 

Aujourd'hui adhérez à l'UFML, rejoignez notre combat.

 

Dr Dominique Thiers-Bautrant, Vice Présidente UFML
 
 
2013

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Communiqué de presse: les médias s'alertent sur la réforme de la biologie
Posté par: admin le 03 juin

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Après plusieurs mois de mobilisation de la profession, les médias s’emparent du sujet de la réforme des laboratoires d’analyses médicales
 
 
Après avoir dénoncé depuis plusieurs mois les danger économiques et sanitaires induits par la réforme de sla biologie, votée au Sénat le 16 mai 2013, le syndicat Bioprat poursuit son action d'information. Un combat qui commence à faire échos dans les médias, comme le prouve la récente interview donnée par Patrick Lepreux dans la matinale de Jean Jacques Bourdin, sur les ondes d'RMC.
 


 

Interviewé le 29 mai 2013 par Jean Jacques Bourdin sur les ondes d'RMC, Patrick Lepreux, président du Syndicat des Biologistes Praticiens BIOPRAT continue d'alerter l'opinion sur les dangers économiques et sanitaires portés par la réforme des laboratoires d'analyse, votée au Sénat le 16 mai 2013. Un message qui commence à être relayé par les médias, qui prennent conscience à la fois du poids de la réforme en terme de santé public, et des conditions troublées dans lesquelles le texte a été élaboré, au seul profit des grands groupes financiers.


Pour écouter l'interview de Patrick Lepreuxcliquez ici


A noter que le Syndicat BIOPRAT va déposer un recours en conseil constitutionnel contre cette réforme sous forme de "Question  prioritaire de Constitutionnalité" et des recours contre les décrets qui pourraient suivre.

2013

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Question Prioritaire de Constitutionnalité QPC
Posté par: admin le 31 mai

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La collusion politico-syndicale-financière qui a orchestré la réforme de la biologie autour de Jérôme CAHUZAC, visiblement fait réagir les médias et journalistes d’investigations, comme le prouve le  récent entretien sur RMC avec Jean JACQUES BOURDIN (vous pouvez l’écouter sur notre site rubrique les news).
Et ce n’est qu’un début, n’hésitez pas vous aussi à  communiquer grâce au lien de cet interview.
 

 

  • La réforme de la biologie a été  promue, nous allons déposer contre elle  un recours dit « Question  prioritaire de Constitutionnalité » et des recours contre les décrets qui pourraient s’en suivre.

 

  • Maintenant que les choses sont claires, il faut nous désintoxiquer des idées promues par les syndicats qui ont ourdi cette réforme par des réseaux occultes, tout en nous écrasant pendant des années par  leurs poncifs habituels, pour mieux y arriver.

 

 

  • Il faut détricoter ce texte en amenant les politiques à y revenir, ce qui sera forcément le cas compte tenu de la catastrophe sanitaire et sociale  qu’il  produit, et parce qu’il a été préparé dans le secret sans l’avis  de toute la profession. Ceci n’a rien d’impossible, ni d’illusoire quand on voit le nombre de lois faites et défaites.

 

 

Rejoignez notre combat et aidez nous par vos dons, pour continuer à communiquer et à vous défendre.

 

 

Patrick LEPREUX

 

WWW.BIOPRAT.COM

 

2013

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Plus de 40 000 chômeurs de plus en avril ( LE FIGARO), et avec la réforme combien en plus?
Posté par: admin le 30 mai

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On doit défendre l'emploi,

On doit alleger le contraintes,

On doit alleger le poids de normes,

Favoriser la création d'emploi,

 

Ca, c'est pour les caméras,

Sur le terrain on tue une profession en appliquant le contraire de ces règles

 

cliquez ici pour lire

2013

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CAHUZAC-labos d'analyses: l'info s'amplifie RMC JJ BOURDIN 6 h 40 le 29 05 2013
Posté par: admin le 29 mai

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Cliquez  ci dessous pour lire

2013

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Pourquoi-pas la guillotine ou Cayenne!!!
Posté par: admin le 28 mai

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Ce titre démesuré face au message des ARS qui  rappellent la sanction démesurée pour les laboratoires qui n'auront pas déposé leur dossier le 31 mai au COFRAC.
Ils se réfèrent à une date limite,  issue d’une ordonnance qui n'a plus lieu, puisqu'elle est remplacée par une récente loi qui justement retarde ce délai à novembre 2014 et que nous combattons tout autant.

En plein scandale du MEDIATOR, des prothèses PIP, des médicaments contrefaits vendus en France sur internet ou saisis à nos frontières, des surgelés, l’urgence et la mobilisation  sanitaires sont-elles  là ?
Est-ce encore Jérôme  CAHUZAC  et son  réseau occulte qui ont  agi une nouvelle fois ?

Quand on voit un tel acharnement, on ne  peut que se  poser cette question.


"Bonjour,

Je me permets d'appeler votre attention sur les délais impartis aux laboratoires de biologie médicale (LBM) pour l'entrée effective dans la démarche d'accréditation.

Le texte de l'ordonnance n°2010-49 du 13 janvier 2010 est formel et la loi de ratification ne modifie pas ces dispositions de nature législative : "Aucun laboratoire de biologie médicale ne peut fonctionner après le 1er novembre 2013 sans respecter les conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé justifiant de son entrée effective dans une démarche d'accréditation".

La preuve d'entrée dans la démarche d'accréditation s'obtient en respectant les formalités prévues par l'arrêté du 17 octobre 2012 ci-joint. Il faut donc, si vous ne l'avez pas déjà fait, adresser un dossier au COFRAC au plus tard le 31 mai 2013, soit en fin de semaine, en vue d'une validation par le COFRAC de ce dossier au plus tard le 31 octobre 2013.

Je vous rappelle qu'un laboratoire de biologie médicale déjà accrédité doit également se soumettre à cette procédure de dépôt de dossier au plus tard le 31 mai 2013 de même que celui titulaire d'une qualification "bioqualité" dans les conditions prévues par l'arrêté susmentionné.

Je vous rappelle enfin qu'un LBM qui n'aurait pas obtenu sa preuve d'entrée effective dans la démarche d'accréditation au 31 octobre 2013 et qui continuerait à fonctionner dans ces conditions illégales, est passible d'une amende administrative pouvant atteindre 2 millions d'euros et d'une astreinte journalière de 5000 euros (ne pouvant fonctionner, son autorisation devient caduque et le V de l'art 7 est dès lors applicable).

Je vous invite donc vivement à transmettre votre dossier dans le délai réglementaire.

Bien cordialement

Dr Anne-Marie Gallot et Jean-Yves Lacoste"

www.bioprat.com

2013

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CAHUZAC et les labos d'analyses: l'info s'amplifie
Posté par: admin le 27 mai

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2013

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Communiqué de l'UFML: avenant 8 et réforme de la biologie même combat
Posté par: admin le 24 mai

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Depuis la parution de cet avenant 8 qui a cristallisé la colère des médecins, le paysage a changé, les forces en présence se font plus distinctes. D’un coté un corps médical atomisé, plus ou moins replié sur des syndicats ultra catégoriels, un Conseil de l’Ordre, garant d’une déontologie, devenu objet de raillerie, sans pouvoir ni fédérateur ni décisionnel ; dans ces structures, la profession ne se reconnaît plus. En face, l’Etat. Ni plus ni moins. L’Etat, avec ses moyens, ses raisons, ses objectifs.

L’Etat qui a tiré avantage de cette division, l’Etat qui s’est fait toujours plus intrusif dans la gestion de la Santé, puis dans les pratiques médicales, l’Etat qui raisonne en Santé Publique, santé de masse, lorsque le médecin est et reste dans la relation individuelle. La maitrise comptable de la médecine a plus de 30 ans, elle s’est imposée inexorablement. Malgré quelques soubresauts et poches de résistance parfois violentes, le corps médical s’est relativement « laissé faire », d’une part en raison de l’absence de vision globale et large de nos syndicats, d’autre part en raison de cette « déontologie » un jour tournée en dérision, l’autre agitée sous le nez du médecin afin de l’inciter à accepter règles et contraintes en son nom ». Depuis plusieurs décennies, les gouvernements entrent régulièrement en conflit avec le corps médical, toujours sur les mêmes thèmes : financement de la santé, rémunérations, répartition géographique, liberté. Au fil du temps, la représentation médicale s’est effilochée en sous groupes qui ont subi de plein fouet l’effet Janis, bien connu des sociologues, définissant l’effet de « pensée groupale ». Groupes à forte cohésion, isolés, convaincus d’être dans leur droit, ils sont plus enclins aux compromis faussement consensuels, qu’aux véritables alternatives ou propositions innovantes, ils n’ont aucun pouvoir de changement profond, ni aucune force d’opposition. N’acceptant ni l’opposition ni les débats internes, ils excluent les dissidents au prétexte de « protéger » les membres du groupe, appauvrissant de fait la réflexion et réduisant d’autant les champs d’action possible d’une opposition. L’effet Janis a ainsi permis aux leaders syndicaux de s’inclure dans un autre groupe, venant ainsi à la communion sur le dos d’une profession maintenue artificiellement dans la crainte de l’autre, « ç’aurait été pire, vous ne savez pas »… autant d’argutie aux seules fins d’étouffer une éventuelle opposition dès son premier souffle, tout en acceptant le moule des partenaires, et ainsi se rendre plus forts, par l’accroissement ressentie du groupe d’appartenance.

Quant à la masse silencieuse, quelles que soient ses idées, elle n’a pu rester que silencieuse, ayant acquis la conviction que tout était joué d’avance…

Le paradigme actuel se meurt, celui qui nous est proposé est une médecine de tutelle uniquement : tutelle d’Etat et tutelle de financiers. Point n’est besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que les développements de demain, les équipements, les choix thérapeutiques seront à l’aune d’objectifs économiques définis par des technocrates, au cours d’innombrables réunions dont les médecins seront absents ou en figuration, devenus de simples effecteurs de soins.

Aujourd’hui, le corps médical est au bord du Rubicon : le franchir ainsi que l’on nous y contraint, c’est renoncer à toute liberté de prescription, d’installation, de type d’exercice, accepter la maitrise comptable absolue à des tarifs non viables économiquement, accepter que la médecine soit une fonction « régalienne » et devienne donc un corps d’Etat. Ne pas le franchir ne peut signifier « rester comme avant ». D’abord parce que le présent n’est plus acceptable, avec une sur-administration étouffante, des tarifs inadaptés au coût de la pratique en public comme en privé, une profession divisée et incapable de se regrouper autour de valeurs communes et de se projeter dans l’avenir, ensuite parce que l’on ne peut imaginer répéter les erreurs des dernières décennies. La singularité de la relation avec le patient qui est le fondement de notre métier a dérapé en un individualisme forcené mortifère.

 

Cette union dont le métier a cruellement manqué, voilà ce que propose l’UFML. Mais l’union ne se donne ni ne se prend, elle se construit. On ne peut confondre union et unanimité, union et identité ; avec le philosophe Ricoeur nous savons que le « soi » n’est pas le « même ». Cette réalité, nous l’expérimentons chaque jour dans notre exercice médical et, si nous vivons chacun notre exercice différemment, cette conviction de l’identité, la nôtre, celle du patient, est notre dénominateur commun. C’est dans l’acceptation de la différence de l’autre, dans son éventuelle contradiction, que l’on progresse, en tolérance, acte avant tout de refus d’intolérance ; cette acceptation de la différence est à l’opposé de cette relation nivelée, normée, lissée aux coins des tableurs comptables que d’aucuns tentent de nous imposer.

De cette union forte, car construite dans l’échange et non achetée par un bulletin d’adhésion, naitra un nouveau paradigme rétablissant d’une part les places respectives de chacun au sein du système de soins entre acteurs du soin et assureurs du soin, d’autre part une gouvernance rationnelle et adaptée des pratiques médicales pilotée par des médecins de terrain.

Ainsi pourrons nous établir les règles d’une médecine de qualité respectant aussi l’identité singulière du patient, jamais le « même », dans l’intérêt de la société tout entière.

Ces huit mois de révolte ont forgé les volontés, aiguisé les arguments, éveillé les consciences, fait tomber les masques.

Face au déni de la personne, face aux restrictions de liberté, face à une dérive totalitaire, nous devons sortir de nos habitudes, de nos préjugés, accepter le regard de chacun mais, sans hésitation et sans faiblesse, nous opposer.

Sur les pages des réseaux sociaux, les débats sont vifs, parfois acerbes, mais toujours constructifs : s’affronter, se poser en s’opposant, transgresser, innover, telles sont les « méthodes UFML », bien loin des tristes consensus arrachés en comité réduit par des leaders en manque de gloire. C’est par la mise en commun des intelligences, des idées et talents de chacun en parfaite connexion avec les réalités extérieures, que l’UFML est une force de changement incontournable.

A présent l’UFML sort des réseaux sociaux pour s’imposer comme un interlocuteur privilégié, dans la presse spécialisée et générale, sur le terrain, dans toutes les réunions ou colloques où il est question de médecine, pour que plus jamais, la médecine ne se construise, ne se déconstruise ou ne se reconstruise sans les médecins.

Rejoignez nous.

 

Dr Dominique Thiers-Bautrant, Vice Présidente UFML

 

2013

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La réforme de la biologie, c'est Jérôme CAHUZAC
Posté par: admin le 21 mai

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Le tout récent vote de la réforme de la biologie constitue un véritable meurtre professionnel.


Cette réforme oblige les biologistes à vendre à des groupes financiers, en imposant des contraintes intenables regroupées sous le terme d’accréditation validées par un organisme privé, le COFRAC, issu du monde industriel.
Les laboratoires, une fois rachetés, deviennent des vitrines, car le personnel est licencié, les machines sont supprimées, et ils ne peuvent plus jouer leur rôle sanitaire, mettant en péril la santé du patient et l’emploi (déjà 200 licenciements ont eu lieu au laboratoire BIOMNIS).

On se demande le pourquoi de l’approbation de cette réforme, alors les récents articles de presse démontrent qu’elle est une carambouille orchestrée par un duo constitué de Jérôme Cahuzac et d’ un syndicaliste lobbyiste financier influent, dans le cadre d’une association privée extrêmement puissante et souterraine.

D’un côté, le syndicaliste instillait dans la profession l’idée d’une inéluctable évolution vers l’industrialisation, et de l’autre, le politique utilisait son « savoir-faire » qui a fait sa réputation dans le médicament, pour prendre ou faire prendre toutes les décisions officielles ou privées pour aller dans ce sens, avec d’autant plus délectation qu’il a toujours avoué publiquement sa haine des biologistes.

C’est pourquoi, pour préparer le terrain à cette réforme, dès les années 90 la biologie a vu fleurir contre elle des baisses tarifaires tous les deux ans, des rapports à charges, des attaques régulières dans les médias, le tout sur un fond de dénigrement permanent, les laboratoires étant présentés comme des professionnels à qui on pouvait à peine faire confiance.

En 2007, ce fut l’apothéose de cette collusion occulte, une profession livrée à leur caste, grâce à une réforme sur mesure, rédigée, et ensuite promue en 2010 dans la confidentialité par ordonnance, conformément au gout du secret des deux compères.

L’accréditation portée par le COFRAC était le coup de poignard pour arriver à leurs fins, tout en constituant un argument lisse et parfait vu de l’extérieur, véritable incantation à la modernité, répétée en boucle par tous les politiques pour dissimuler cette pure et simple mise en vente, tout en neutralisant les contradicteurs.

Bien entendu, cette réforme a été chaleureusement approuvée par le syndicat auquel appartient le fameux biologiste lobbyiste, et tous les syndicats qui attendaient impatiemment les bonnes affaires ou une place de consultant au COFRAC…
Les autres syndicats opposés à ce projet, comme nous, ont été ignorés ou ringardisés.

Le résultat ne s’est pas fait attendre, avec des pans entiers de la profession vendus aux financiers dont certains se trouvent aux iles Caïmans ! Et on voit alors des biologistes harcelés par ces mêmes financiers, qui anticipent déjà le vote de votre réforme rappelant qu’avec les contraintes qu’elle comporte, il n’y a plus qu’une seule solution : vendre.
Face à cette situation intolérable engendrée par la réforme qui vient d’être approuvée et transformée en loi, nous allons faire un recours en conseil constitutionnel, .

La dernière trouvaille de ce puissant réseau d’influence, ce sont les injonctions étrangement zélées, des ARS à se mettre en conformité à dates limites du 31 mai, alors que la réforme en cours de discussion prévoit de modifier cette date.


Cette grosse artillerie lancée de façon désordonnée et brouillonne suivant les régions, est-elle l’expression de la panique de certains devant les révélations de la presse, inquiets de voir le magot leur échapper ? Que vont-ils inventer dans les prochains jours et appeler à la rescousse, pour nous soumettre au plus vite ?


Font-ils le forcing pour que tout soit bouclé et qu’on ne puisse revenir en arrière même si on le décidait?
Il est d’autant plus scandaleux de voir que ces injonctions viennent de madame Catherine CHOMA, mise en cause par une collusion d’intérêt notoire autour de médicaments de la DMLA, où les moins chers ont été écartés.
(Voir notre site, les news)

Nous demandons à la ministre de la santé Marisol TOURAINE de retarder les dates de l'entrée dans l'acréditation compte tenu de la situaion dramatique de la profession alors que les dates en sont retardées par la nouvelle loi.

 

 

 

Patrick LEPREUX, Biologiste,Président du syndicat des biologistes praticiens, BIOPRAT.

2013

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Lettre type pour demande de recours constitutionnel
Posté par: admin le 21 mai

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cliquez ici pour télécharger la lettre ( elle peut être modifiée)votrenom.doc

 

voici la lettre 

Votre nom

Adresse1

Adresse2

CP VILLE

 

Objet : demande pour

              Recours constitutionnel                                                                                                                  

              (Réforme de la biologie)

                                                                                                                Sénateur /Député»

                                                                                                             

                                                                                                            Sénat / Assemblée Nationale

 

 

 

 

Monsieur le Député,Sénateur

 

Le tout récent vote de la réforme de la biologie constitue  un  véritable meurtre professionnel.

Cette réforme  oblige les biologistes à vendre à des groupes financiers, en imposant des contraintes intenables regroupées sous le terme d’accréditation validées par un organisme privé, le COFRAC, issu du monde industriel.

Les laboratoires, une fois rachetés, deviennent  des vitrines, car le personnel est licencié, les machines sont supprimées, et ils  ne peuvent plus jouer  leur rôle sanitaire, mettant en péril  la santé du patient et l’emploi (déjà 200 licenciements ont eu lieu au laboratoire BIOMNIS).

 

On se demande le pourquoi de l’approbation de cette réforme, alors  les récents articles de presse démontrent qu’elle est une carambouille orchestrée par un duo constitué de Jérôme Cahuzac et d’ un syndicaliste lobbyiste financier  influent, dans le cadre d’une association privée extrêmement puissante et souterraine.

 

D’un côté, le syndicaliste instillait dans la profession l’idée d’une inéluctable évolution vers l’industrialisation, et  de l’autre, le politique utilisait son « savoir-faire » qui a fait sa réputation dans le médicament,  pour  prendre ou faire prendre  toutes les décisions officielles ou privées pour aller dans ce sens, avec d’autant plus délectation  qu’il a toujours avoué publiquement sa  haine des  biologistes.

 

C’est pourquoi, pour préparer le terrain à cette réforme, dès les années 90  la biologie a vu fleurir contre elle  des baisses tarifaires tous les deux ans, des rapports à charges, des attaques régulières dans les médias, le tout sur un fond de dénigrement permanent, les laboratoires étant présentés comme des professionnels à qui on pouvait à peine  faire confiance.

 

En  2007, ce fut l’apothéose de cette collusion occulte,  une profession livrée à leur caste, grâce à une réforme sur mesure, rédigée, et ensuite promue  dans la confidentialité par ordonnance, conformément au gout du secret des deux compères.

 

L’accréditation portée par le COFRAC était le coup de poignard pour arriver à leurs fins, tout en constituant    un  argument lisse et parfait vu de l’extérieur, véritable  incantation à la modernité,  répétée en boucle  par tous les politiques pour dissimuler cette pure et simple mise en vente, tout en neutralisant  les contradicteurs.

 

Bien entendu, cette réforme  a été  chaleureusement  approuvée par le syndicat auquel appartient le fameux biologiste  lobbyiste, et tous les syndicats qui attendaient impatiemment  les bonnes affaires ou une place de consultant  au COFRAC…

Les autres syndicats opposés à ce projet, comme nous,  ont été ignorés ou ringardisés.

 

Le résultat ne  s’est pas fait attendre, avec des pans entiers de la profession vendus aux financiers dont certains se trouvent aux iles Caïmans ! Et on voit alors  des biologistes harcelés par ces mêmes financiers, qui anticipent déjà le vote de votre  réforme rappelant  qu’avec les contraintes qu’elle comporte, il n’y a plus qu’une seule solution : vendre.

Face à cette situation intolérable engendrée par la réforme qui vient d’être approuvée et transformée en loi, nous voudrions faire un recours en conseil constitutionnel, que nous vous proposons d’appuyer dans le cadre du  quota nécessaire de 60 élus.

Dans le cas où vous seriez d’accord pour soutenir cette démarche, nous  vous fournirons l’argumentaire rédigé par notre avocat, et restons à votre disposition pour toute explication complémentaire.

Si cela est le cas, merci de nous confirmer votre accord par mail à : sbiobrat@gmail.com

 

Veuillez agréer, Monsieur le Député,l’expression de mes sentiments  distingués.

Votre signature

 

 

2013

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Rejoignez-nous
Posté par: admin le 15 mai

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REJOIGNEZ-NOUS

Récentes injonctions des ARS et la panique qu’elles provoquent, ou le COFRAC qui change les règles à sa guise, montrent bien combien  nous avons vu juste, et dès le début.

Cela  montre la folie et l’inconscience de ceux qui ont appuyé une  réforme qui ruine notre profession, refusant d’écouter ceux qui  comme nous sonnaient le tocsin.

Nous rappelons que le 1er juin2012 nous manifestions pour la troisième fois et avions choisi  les locaux du  COFRAC symboliquement pour dénoncer le danger, pendant que d’autres se répandaient sur les merveilles de cette réforme et nous dénigraient.

 

Nous ne laisserons pas faire face à cette carambouille occulte qui donne sa chance ceux qui sont des « héritiers de » plutôt qu’à ceux qui travaillent,  et supprime tout ascenseur social au sein de notre profession.

 

Continuez à nous adresser vos lettres, c’est très important, tout comme le fait d’aller voir vos élus pour faire comprendre la situation. Même si vous avez la sensation que ça ne sert à rien, ce travail de fourmi finira par payer.

Lors de notre rencontre au ministère de la Santé, nous apporterons vos lettres, preuves  de  la folie de ce jeu de massacre.

 

Rejoignez- notre syndicat pour attaquer cette réforme, ce qui est tout à fait possible, de plus dans une situation politique explosive qui peut  amener des ouvertures inattendues pour gagner.

 

PATRICK LEPREUX

 

 

 

 

WWW.BIOPRAT.COM

2013

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Communiqué de presse: lettre ouverte à Marisol TOURAINE
Posté par: admin le 14 mai

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Réforme de la biologie : lettre ouverte du Syndicat Bioprat à Marisol Touraine


A la veille de la discussion sur le texte de la réforme de la biologie, Patrick Lepreux, président du syndicat des biologistes BIOPRAT, interpelle une nouvelle fois la Ministre de la santé au travers d'une lettre ouverte, rappelant les dangers portés par cette réforme tant sur le plan social que sanitaire.


"Réforme de la biologie : pourquoi faut-il la revoir ?

 

Madame la Ministre,

Les récents articles de presse démontrent que la réforme de la biologie médicale n’est que le fruit d'une collusion politico financière orchestrée par un syndicaliste influent et l’homme politique Jérôme Cahuzac.

Pendant des années, ce duo fonctionnait à merveille.

D’un côté, le syndicaliste instillait dans la profession l’idée d’une inéluctable évolution vers l’industrialisation, de l’autre, le politique prenait ou faisait prendre toutes les décisions officielles pour aller dans ce sens.

La réforme de la biologie médicale est l’apothéose de cette collusion, avec pour conséquence une profession livrée aux financiers via une réforme rédigée et promue  dans la confidentialité.

L’accréditation était le coup de poignard, mais un argument lisse et parfait vu de l’extérieur, répété en boucle par tous les politiques pour dissimuler cette pure et simple mise en vente, tout en neutralisant  les contradicteurs.

Le résultat ne s’est pas fait attendre avec des pans entiers de la profession vendus aux financiers dont certains sont basés aux iles Caïmans. On voit dès à présent des biologistes harcelés par ces mêmes financiers, qui anticipent le vote de votre réforme rappelant qu’avec les contraintes qu’elle comporte, il n’y a plus qu’une seule solution : vendre.

Le crime était presque parfait…

Aujourd’hui ces informations prouvent combien nous avons eu raison depuis trois ans, de dénoncer et nous battre contre ce texte, comme contre  l’omerta politique et médiatique qui règne autour de cette réforme.

Pour autant, afin de rendre inéluctable cette transformation, ce réseau d’influence impose à la profession de se mettre en conformité impérativement  à une date (31 mai) alors que le projet en débat à l’assemblée actuellement prévoit de la retarder.

Pourquoi un tel zèle administratif alors qu’au même moment, tant d’abus, de conflits d’intérêts sont dévoilés tous les jours, sans réelle action de rétorsion de la part des autorités sanitaires, qui s’acharnent en même temps sur une profession n’ayant jamais provoqué le moindre scandale sanitaire, plébiscitée par les patients (sondage LCI) ?

Il est absolument révoltant que ce soit Madame Catherine Choma, Directrice adjointe de la Politique des pratiques et des produits de santé à la DGS, suspectée de conflit d’intérêts dans le cadre du traitement sur la DMLA, qui ordonne cette pression au travers des ARS.

Cette injonction brouillonne puisque n’ayant pas fait l’objet d’un courrier généralisé, met la profession dans un état de tensions extrêmes tant sur le plan psychologique que financier, pouvant altérer gravement la qualité de son travail pour le patient.

Pour ces deux raisons, nous vous demandons de reporter cette injonction en fonction de la nouvelle loi en discussion, et de ne pas vous servir du prétexte de la date limite de l’ancienne ordonnance pour porter un nouveau coup à cette profession.

Enfin, nous considérons que les informations parues dans la presse sont de l’ordre à retarder le vote de cette réforme, afin de la reconsidérer avec une grille de lecture qui ne soit pas dictée par des intérêts particuliers.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez agréer, Madame la Ministre, mes salutations distinguées.

 

Patrick Lepreux
Président du Syndicat des Biologistes Praticiens BIOPRAT

2013

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Interview de Natalio Awaida
Posté par: admin le 14 mai

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Dr Natalio Awaida from bertrandbajer on Vimeo.

2013

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La gauche détruit l'ascenceur social de la biologie et pas que de la biologie ( le point)
Posté par: admin le 14 mai

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Le Point.fr - Publié le 13/05/2013 à 06:32

Pour Charles Consigny, 22 ans, la gauche au pouvoir étouffe la jeunesse, lui bouche l'horizon et asphyxie la France. Pire, elle a bloqué l'ascenseur social.

François Hollande, président de la République.François Hollande, président de la République. © Joël Saget / AFP

Par 
 

Dans Le Monde du 11 mai 2013, le grand George Steiner (84 ans, critique, philosophe) répond à la dernière question du journaliste "Quel sera, selon vous, l'avenir de la jeunesse estudiantine, avec laquelle vous êtes en contact ?" de la façon suivante : "Il m'effraie. Nous sommes en train de créer une apathie chez les jeunes, une "acédie", grand mot médiéval, sur laquelle Dante et saint Thomas d'Aquin ont écrit des choses formidables. Cette forme de torpeur spirituelle me fait peur. Le philatéliste qui est prêt à tuer pour un timbre, lui, a de la chance."

Wikipédia définit ainsi l'acédie : "Dans la religion catholique, l'acédie est un mal de l'âme qui s'exprime par l'ennui, le dégoût pour la prière, la pénitence, la lecture spirituelle. L'acédie peut être une épreuve passagère, mais peut être aussi un état de l'âme qui devient une véritable torpeur spirituelle et la replie sur elle-même. C'est alors une maladie spirituelle."

Une jeunesse plus abrutie que celle des générations précédentes

Je ne sais pas de quoi sera fait l'avenir, ni de quoi est faite la jeunesse. L'avenir est noir et la jeunesse est paresseuse. Elle est assez peu encline à sortir du cadre, assez soumise, obéissante (je parle de celle que je connais, la française), et donc obéissante à ce qui a noirci cet avenir. Idiote, finalement, incapable d'inverser le mouvement. Certains jours, j'ai l'impression que les gens de mon âge sont tous plus bêtes et incapables les uns que les autres, d'autres, je leur trouve au contraire du talent, de la poésie, de l'imagination et parfois du courage. Les progressistes estiment que la jeunesse est telle qu'elle a toujours été, je crois quand même qu'elle est un peu plus abrutie que celle des générations précédentes. Globalement, elle est inculte, franchement inculte, dotée de connaissances plus que vagues dans tous les domaines, l'histoire en particulier. Elle est mondialisée et mondialiste, ne comprend plus les discours vantant les mérites de l'existence même d'une nation, à l'intérieur de frontières, gouvernée par un pouvoir fort, etc. : tout ça la dépasse, Rio est tout proche et tellement plus vivant.

Nous vivons la fin des nations. Elles ne meurent pas parce qu'elles sont inefficaces, elles meurent parce qu'elles sont conquises, avalées par la globalisation. Les nouvelles générations se moquent absolument de toute idée patriote : pour eux, cet espace est trop étroit, il est synonyme de chômage et d'impôts, de gouvernants nuls et de mauvais temps. Les jeunes Français n'aiment plus du tout laFrance : soit ils la quittent, soit ils en brûlent les emblèmes. À cause de la nouvelle grande dépression provoquée par le socialisme, il est devenu impossible de réussir autrement que grâce à des parents ayant déjà eux-mêmes réussi. La gauche, avec ses taxes, ses règles, son désastre scolaire, sa médiocrité jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir, son discours misérabiliste et bas du front, sa haine du patron, a tellement bloqué l'ascenseur social qu'elle a fait la fortune des héritiers.

Le problème français, c'est la sécurité de l'emploi de ses dirigeants

Je crois que si la jeunesse française est acédique, c'est parce que la France ne croit plus en elle-même, et je crois que la raison à cela, c'est qu'elle est trop normée. La législation sur le travail, sur le tabac, sur la drogue, sur la sécurité routière, sur l'urbanisme, se déploie comme une gigantesque toile d'araignée tissée de fils barbelés à l'intérieur desquels le moindre mouvement est impossible à moins d'enfreindre la loi. Tout est fait pour tuer les individus par étouffement. Seul l'argent permet de sortir un peu de ça, mais il est désormais interdit d'en gagner : les héritiers sont les derniers à s'amuser un peu, et beaucoup d'entre eux préfèrent danser ailleurs.

Le grand problème français, c'est la sécurité de l'emploi de ses dirigeants. La gauche au pouvoir, que ce soit le pouvoir politique ou celui de l'administration, raisonne et gouverne comme si les entrepreneurs entreprenaient sans stress, avec le même état d'esprit que les fonctionnaires. François Hollande, qui est certain, depuis son entrée à l'Ena, d'avoir tous les mois, quoi qu'il advienne, un salaire confortable même s'il ne fait rien pour cela, ne peut rien comprendre à la création. Les créateurs, qu'ils soient peintres ou boulangers, créent avec l'angoisse au ventre ; souvent, ils doivent avoir faim pendant des années avant de pouvoir jouir des fruits de leur sueur et de leur talent. Or, ces gens sont le poumon de la collectivité. Cela ne les autorise certes pas à tous les abus, mais cela leur donne le droit à tous les excès, l'excès étant la matrice même de leur action. Puisqu'on les étouffe, c'est tout le pays qui, avec eux, est asphyxié.

Le "choc de simplification" promis par notre président ne servira à rien s'il ne s'accompagne pas d'un choc de défiscalisation, de déflation législative et réglementaire, et de créativité, d'art partout. La France a besoin d'un choc d'art partout.

 

 

2013

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lettre à Marisol TOURAINE
Posté par: admin le 10 mai

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 Téléchargez la lettre  en cliquant ici :mst1052013c.doc

Madame la Ministre de la Santé

Marisol TOURAINE

14 av Duquesne
75007 Paris

 

 

 

Madame la Ministre,

Les récents articles de presse démontrent que la réforme de la biologie médicale n’est qu’une carambouille orchestrée par Jérôme Cahuzac et un syndicaliste, lobbyiste financier  influent, dans le cadre d’une association privée extrêmement puissante et souterraine.

Pendant des années, ce duo fonctionnait à merveille.

D’un côté, le syndicaliste instillait dans la profession l’idée d’une inéluctable évolution vers l’industrialisation, et  de l’autre, le politique prenait ou faisait prendre toutes les décisions officielles pour aller dans ce sens, avec d’autant plus délectation  qu’il a toujours avoué publiquement une véritable  haine des  biologistes. (« je vais vous couper la tête »)

La réforme de la biologie médicale est l’apothéose de cette collusion occulte, une profession livrée à leur caste, avec une réforme rédigée et promue  dans la confidentialité, conformément au gout du secret de ces deux compères.

L’accréditation était le coup de poignard, mais un  argument lisse et parfait vu de l’extérieur, répété en boucle  par tous les politiques pour dissimuler cette pure et simple mise en vente, tout en neutralisant  les contradicteurs.

Le résultat ne  s’est pas fait attendre avec des pans entiers de la profession vendus aux financiers dont certains se trouvent aux iles Caïmans ! Et on voit alors  des biologistes harcelés par ces mêmes financiers, qui anticipent déjà le vote de votre  réforme rappelant  qu’avec les contraintes qu’elle comporte, il n’y a plus qu’une seule solution : vendre.

Le crime était presque parfait…

Aujourd’hui ces informations prouvent combien  nous avons eu raison depuis trois ans, de dénoncer et nous battre contre cela, comme contre  l’omerta politique et médiatique autour de cette réforme.

De plus, afin de rendre inéluctable cette transformation, ce réseau d’influence impose à la profession de se mettre en conformité impérativement  à une date (31 mai) alors que  le projet en débat à l’assemblée actuellement prévoit de la retarder !

Pourquoi un tel zèle administratif alors qu’au même moment, tant d’abus, de conflits d’intérêts sont dévoilés tous les jours, sans bien peu de  rétorsion réelle de la part des autorités sanitaires, qui s’acharnent en même temps sur une profession n’ayant jamais provoqué le moindre scandale sanitaire, plébiscitée par les patients ( sondage LCI)?

Il est absolument révoltant que ce soit Madame Choma suspectée de conflit d’intérêts  dans le cadre de médicaments sur la DMLA, qui ordonne cette pression au travers des ARS.

Cette injonction brouillonne puisque n’ayant pas fait l’objet d’un courrier généralisé, met la profession dans un état de tensions extrêmes tant sur le plan psychologique que financier, pouvant altérer gravement la qualité de son travail pour  le patient.

Pour ces deux raisons, nous vous demandons de reporter cette injonction en fonction de la nouvelle loi en discussion, et de ne pas vous servir du prétexte de la date limite de l’ancienne ordonnance pour détruire un peu plus cette profession.

Enfin, nous considérons que les informations parues dans la presse sont de l’ordre à retarder le vote de cette réforme, afin de la reconsidérer avec d’autres valeurs que le copinage de caste.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez agréer, Madame la Ministre, mes salutations distinguées.

PATRICK LEPREUX

 

 

 

 

 

2013

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Communiqué de presse
Posté par: admin le 10 mai

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Les pressions des ARS sur la biologie pour se mettre en conformité en urgence,  fin mai, en déposant un dossier au COFRAC, alors que cette date va  être modifiées par la réforme en cours de discusssion , sont dans lignée de la carambouille autour de Jérome CAHUZAC et du syndicaliste qui ont engendré de façon occulte la réforme de la biologie.

Les menaces de ne plus pouvoir vendre son outil de travail si rien n'est déposé avant la fin du mois sont scandaleuses.

Alors qu tous les jours nous apprenons des conflits d'intérêts, des praticiens laissés bien tranquilles alors qu'ils utilisent  des methodes interdites, on s'acharne sur une profession qui n'a jamais provoqué de scandale sanitaire.

cliquez ici pour lire le communiqué

2013

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Baisses desrevenus de la biologie
Posté par: admin le 08 mai

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Les statistiques de la CARMF montrent que les médecins biologistes ont essuyé une baisse de 25% en un an et 60% en 3 ans:

178 000 euro en 2008

125 000 euro en 2011

88 000   euro en 2012

2013

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Le COFRAC, la qualité c'est comme il veut et comme ça arrange les financiers
Posté par: admin le 08 mai

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Bien sûr, il n'est jamais agréable de travailler la nuit, mais la qualité le jour doit être identique à la qualité de nuit, surtout quand on sait que la nuit peuvent arriver des cas  encore plus graves que le jour....

Mais là, la qualité ça dérange, car c'est côuteux et en douce le COFRAC modifie les textes.

A terme, bien sûr, pour de nouvelles modifications amenant des labos sans biologistes...

voici l'intégralité du documents téléchargeablerévision shref02.pd

revision1.jpg

2013

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Résiste
Posté par: admin le 06 mai

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RÉSISTE

Les pressions des  ARS sont inadmissibles, beaucoup d’entre nous sont désespérés, et craignent même  pour l’altération de leur santé et leur vie  familiale.

Les sociétés  qui harcèlent de messages rappelant ces injonctions sont absolument écœurantes, tout comme l’absence de réaction défense des instances de la profession qui devrait être violente et massive.

Ne vous désespérez pas, nous avons déjà reçu de nombreuses lettres de biologistes en vue de notre rencontre à PARIS pour l’annulation de la contrainte de fin mai.

Nous rappelons notre combat tant pour nous que les jeunes biologistes:

  • Non à l’accréditation
  • Maintien des contrats de collaboration et 60/40
  • Formations alternatives comme la notre « qualifree/qualialbo », reconnues.
  • Commission d’enquête sur la réforme de la biologie et le COFRAC, dans le cadre de la commission parlementaire sur Jérôme CAHUZAC.

 

  • Allez voir impérativement vos élus, rappelez la réforme-carambouille avec le COFRIC-FRAC et nos propositions
  • Adhérez à notre syndicat, aidez-nous par vos dons pour constituer un réseau de défense solidaire  et d’informations contre cette réforme maudite malheureusement inspirée et appuyée  par certains confères et Jérôme CAHUZAC.
  • Ne vous désespérez pas, rejoignez-nous, et envoyez-nous vos lettres. Nous voulons construire avec vous un réseau de défense solidaire

Patrick lepreux

 

www.bioprat.com

2013

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lettre ouverte aux députés et sénateurs
Posté par: admin le 05 mai

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Les récentes révélations de l’EXPRESS et du Nouvel Obs  permettent d’imaginer les véritables commanditaires de la réforme de la biologie, qui ont  pris la forme d’une collusion politico-financière étalée sur des années, autour d’un syndicaliste influent, et l’homme politique  Jérôme CAHUZAC.( « je vais vous couper la tête »,disait-il )

À titre personnel, j’ai subi ce  violent dénigrement, quand,  l’ayant eu par chance au téléphone dans les années 90, je lui demandais pourquoi au cabinet de Claude EVIN, il avait imposé  des  baisses aux conséquences si dramatiques pour notre profession.

 

Voilà donc les véritables raisons à 20 ans de baisses tarifaires, de rapports à charge, dénigrements permanents, déclinés en même temps, comme un duo parfait, par le discours  syndical…     Et enfin en 2010,  l’apothéose, avec  la biologie livrée en douce par ordonnance à la caste des copains, derrière l’étendard de la qualité.

Voilà donc l’explication à un acharnement inexpliqué sur une profession sans problèmes, appréciée, et crucifiée en plus par des normes aberrantes validées par un COFRIC-COFRAC  auquel  on déroule le tapis rouge.

Désormais en  plein scandale Médiator, Prothèses PIP et prothèses de hanches retirées, personne n’est dupe…

 

La dernière trouvaille de  ce puissant réseau d’influence, ce sont les injonctions étrangement zélées, des  ARS à se mettre en conformité à  dates limites du 31 mai, alors que   la réforme en cours de discussion prévoit de modifier cette date.

Cette grosse artillerie lancée de façon désordonnée  et brouillonne suivant les régions,  est-elle l’expression de la panique de certains devant les révélations de la presse, inquiets de voir le magot leur échapper ? Que vont-ils inventer dans les prochains jours et appeler à la rescousse,  pour nous soumettre au plus vite ?

Font-ils le forcing pour que tout soit bouclé et qu’on ne puisse revenir en arrière même si on le décidait?

Il est d’autant plus scandaleux de voir que ces injonctions  viennent de madame Catherine  CHOMA, mise en  cause par une collusion d’intérêt notoire autour de médicaments de la DMLA, où les moins chers ont été écartés.

(Voir notre site, les news)

 

Le 14 mais ne votez pas cette réforme fruit d’une carambouille notoire, révélée enfin par la presse, demandez le report de son vote et de la réécriture dans des conditions saines et respectueuses du travail des biologistes et dans l’intérêt du patient.

 

Patrick lepreux

2013

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Article du NouveleObs sur Jérôme CAHUZAC et Adrien Bédossa
Posté par: admin le 05 mai

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nobs0513.jpg

2013

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AGRESSION DES ARS, RÉAGISSEZ
Posté par: admin le 05 mai

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AGRESSION DES ARS, RÉAGISSEZ

 

Les récentes révélations de l’EXPRESS et du Nouvel Obs  permettent d’imaginer les véritables commanditaires de la réforme de la biologie, qui ont  pris la forme d’une collusion politico-financière étalée sur des années, autour d’un syndicaliste influent, et l’homme politique  Jérôme CAHUZAC.( « je vais vous couper la tête »,disait-il )

À titre personnel, j’ai subi ce  violent dénigrement, quand,  l’ayant eu par chance au téléphone dans les années 90, je lui demandais pourquoi au cabinet de Claude EVIN, il avait imposé  des  baisses aux conséquences si dramatiques pour notre profession.

 

Voilà donc les véritables raisons à 20 ans de baisses tarifaires, de rapports à charge, dénigrements permanents, déclinés en même temps, comme un duo parfait, par le discours  syndical…     Et enfin en 2010,  l’apothéose, avec  la biologie livrée en douce par ordonnance à la caste des copains, derrière l’étendard de la qualité.

Voilà donc l’explication à un acharnement inexpliqué sur une profession sans problèmes, appréciée, et crucifiée en plus par des normes aberrantes validées par un COFRIC-COFRAC  auquel  on déroule le tapis rouge.

Désormais en  plein scandale Médiator, Prothèses PIP et prothèses de hanches retirées, personne n’est dupe…

 

La dernière trouvaille de  ce puissant réseau d’influence, ce sont les injonctions étrangement zélées, des  ARS à se mettre en conformité à  dates limites du 31 mai, alors que   la réforme en cours de discussion prévoit de modifier cette date.

Cette grosse artillerie lancée de façon désordonnée  et brouillonne suivant les régions,  est-elle l’expression de la panique de certains devant les révélations de la presse, inquiets de voir le magot leur échapper ? Que vont-ils inventer dans les prochains jours et appeler à la rescousse,  pour nous soumettre au plus vite ?

Font-ils le forcing pour que tout soit bouclé et qu’on ne puisse revenir en arrière même si on le décidait?

Il est d’autant plus scandaleux de voir que ces injonctions  viennent de madame Catherine  CHOMA, mise en  cause par une collusion d’intérêt notoire autour de médicaments de la DMLA, où les moins chers ont été écartés.

(Voir notre site, les news)

Nous dénonçons cette situation aux médias et  nous avons demandé à être reçus par un conseiller  de Marisol TOURAINE  et son chef de Cabinet  afin de demander l’arrêt de ces   pressions ubuesques visiblement ordonnées dans le but de déstabiliser.

 

Nous vous demandons IMPÉRATIVEMENT DE RÉAGIR et en urgence DES LA RÉCEPTION DE CE MESSAGE.

  1. 1.       De nous écrire, une lettre sur papier à en-tête, manuscrite ou non (pas de mail, ni de fax)  décrivant votre opposition à l’accréditation et votre impossibilité à vous mettre en conformité compte tenu de votre situation financière et le risque de mise en danger de vos emplois, alors que  le président de la République se répand en exhortant  à les défendre§

Nous remettrons vos  courriers reçus  en mais propres  aux responsables du ministère de la Santé. Adressez-les à :

                           SYNDICAT DES BIOLOGISTES PRATICIENS

                           OPÉRATION «  NON AUX  PRESSIONS DES ARS »

                            10, rue de Cassis 13008 Marseille

 

  1. 2.       Prenez rendez-vous avec vos élus députés et sénateurs, ne vous contentez pas de leur écrire. Essayez, s’ils sont surchargés, au moins d’avoir une explication  téléphonique avec eux.

 

Décrivez la situation et la  carambouille, surtout s’ils commencent à vous rabâcher leurs habituels poncifs.

Demandez-leur de sursoir aux  pressions  et demandez- leurs de ne pas valider cette reforme, de déplacer le vote et de la remettre à plat  compte tenu de tout ce qui est maintenant connu  et compris.

 

  1. 3.       Allez sur les réseaux sociaux des médias et politiques et postez  massivement des messages pour dénoncer cette situation et bien sûr si  vous connaissez de journalistes n’hésitez pas à les alerter.
  2. 4.       Ne tombez  pas dans l’anéantissement, même si c’est difficile, n’oubliez pas que  c’est le but recherché.
  3. 5.       La meilleure parade antistress, c’est l’action, plutôt que la prostration débilitante, ébruitez ce scandale.
  4. 6.       Ne foncez pas tête la première,  dans des dépenses pharaoniques pour jouer les bons élèves, car elles peuvent  vous faire sombrer financièrement (c’est aussi un des buts de cette manœuvre) , pensez à vos emplois et aux prévisions économiques alarmantes qui vont amener directement ou pas à des contraintes financières dont il faut se protéger .

www.bioprat.com

2013

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Près de 60 000 emplois menacés ( l'humanité )
Posté par: admin le 04 mai

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cliquez ici pour télécharger l'article  :huma310313.pdf

 

 

huma3104.jpg

 

2013

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Nouveau scandale sanitaire: les prothèses de hanches ( Par LEXPRESS.fr, publié le 02/05/2013 à 17:38)
Posté par: admin le 02 mai

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Plutôt que dépenser de l'énergie à massacer la biologie, n'aurait-on pas pu  l' utiliser pour  prévenir ce problème?

 

Prothèses de hanche Ceraver: l'AP-HP retire les produits et lance une enquête

Par LEXPRESS.fr, publié le 02/05/2013 à 17:38

Après les révélations de l'agence du médicament sur 650 patients porteurs de prothèses "en infraction avec la réglementation", l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris retire "immédiatement" les "produits incriminés". 

APRÈS LES RÉVÉLATIONS DE L'AGENCE DU MÉDICAMENT SUR 650 PATIENTS PORTEURS DE PROTHÈSES "EN INFRACTION AVEC LA RÉGLEMENTATION", L'ASSISTANCE PUBLIQUE-HÔPITAUX DE PARIS RETIRE "IMMÉDIATEMENT" LES "PRODUITS INCRIMINÉS". 

L'assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) annonce ce jeudi par communiqué qu'elle retire les prothèses de hanche non conformes fabriquées par la société Ceraver des prothèses, mises en cause par l'agence du médicament (ANSM) autour du marquage CE non autorisé. 

Selon l'ANSM650 patients sont actuellement porteurs de ces prothèses "mises sur le marché en infraction avec la réglementation applicable, puisque les marquages CE ne correspondaient pas aux produits". Ces patients ont été implantés dans une soixantaine d'établissements hospitaliers français dont certains appartenant à l'AP-HP. 

D'autre part, une enquête interne est lancée pour "répondre aux questions posées par l'ANSM" sur quatre prothèses Ceraver implantées, au marquage contesté.  

Une modification du marquage ignorée

L'enquête, lancée par Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP et le Pr Loïc Capron, président de la Commission médicale d'établissement, vise notamment l'utilisation d'un revêtement anti-adhérence bactérienne non autorisé sur quatre patients de l'hôpital Ambroise Paré à Boulogne dans les Hauts-de-Seine. 

Alors que Ceraver ne disposait pas des autorisations nécessaires pour le marquage CE, l'agence précise que la société aurait dû demander une modification du marquage après l'entrée en vigueur en 2009 d'une nouvelle réglementation européenne, ce que la société n'a pas fait. 

"Les chirurgiens de l'AP-HP n'utilisent que des prothèses avec marquage CE notifié. Le matériel en question n'ayant pas changé de référence, il n'y avait donc pour l'AP-HP aucune raison de s'interroger sur la nécessité d'un nouveau marquage CE", précise l'AP-HP. 

"Les chirurgiens de l'AP-HP sont en contact régulier avec leurs patients et leur assurent un suivi médical renforcé" conclut le communiqué de l'AP-HP. 

2013

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Contacts Chefs de groupes AN à appeler en Urgence !
Posté par: admin le 02 mai

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Voici les contacts des secrétariats des chefs de groupe des députés à l'Assemblée Nationale.

N'hésitez pas à les appeler afin de leur demander de ne pas voter le texte de loi, le 14 mai prochain.

 

telAN.jpg

2013

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Communiqué de presse suite aux pressions des ARS
Posté par: admin le 02 mai

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Le Syndicat Bioprat dénonce la mise en conformité à marche forcée des laboratoires d'analyses                 
 
 
          Patrick Lepreux, président du Syndicat Bioprat dénonce la mise en marche de la destruction des laboratoires d'analyses, au travers des pressions exercées par les Agences Régionales de Santé sur les  biologistes, pour se mettre en conformité en urgence dès la fin du mois de mai à une loi pourtant en cours de modification.       
 

 

Alors que le plus logique consisterait à attendre la promulgation de la loi sur la réforme des laboratoires médicaux ainsi que ses décrets d'application  pour mettre en marche le calendrier des mises en conformité, les ARS exigent aujourd'hui l'application anticipée d'un texte dont les contours définitifs ne sont pas encore fixés. Une nouvelle manœuvre pour accélérer la démolition d'une profession médicale déjà fragilisée par une réforme pensée pour satisfaire les appétits des groupes financiers selon Patrick Lepreux, président du syndicat des Biologistes Praticiens Bioprat.
En outre, il rappelle que, modifiée ou pas, la réforme actuellement en cours d'approbation au Parlement est le fruit d''une collusion politico-financière notoire, comme le prouvent les récents articles de l'Express et du Nouvel observateur démontrant les relations troubles entre un syndicaliste influent de la biologie et Jérôme Cahuzac.
Ces articles permettent de mieux comprendre les origines d'une réforme faisant peser des contraintes absurdes appliquées à la seule profession des biologistes médicaux.
Par ailleurs, plusieurs sénateurs ont confirmé que les injonctions des ARS proviennent du ministère du Budget, au sein duquel les idées de Jérôme Cahuzac au sujet de la biologie restent influentes.
Patrick Lepreux demande aux ARS d'attendre la promulgation de la future loi avant d'anticiper son application.
Patrick Lepreux constate que les gouvernements successifs ont mis plus d'énergie à élaborer une réforme qui met à terre une profession de santé comme la biologie qu'à surveiller les prothèses PIP et le Mediator. Il rappelle que le COFRAC, organisme réfèrent imposé par la réforme comme autorité de contrôle des laboratoires d'analyses, était notamment en charge de définir les règles de contrôles des prothèses PIP ainsi que des surgelés.
A la lumière des récentes révélations, le Syndicat Bioprat s'interroge sur les réelles motivations et les influences qui ont prévalues à l'élaboration d'une réforme qui ouvre les portes des laboratoires à une structure privée non médicale, disposant dès lors d'un droit de vie et de mort sur l'ensemble d'une profession. Et ce alors qu'il existe des facultés de médecine et pharmacie habilitées à la formation post universitaire et au contrôle des professionnels de santé.
Pourquoi la biologie est elle la seule profession qui se voit imposer des contraintes aussi absurdes et financièrement intenables si ce n'est pour la faire disparaitre?
Enfin Patrick Lepreux rappelle le danger sanitaire de la réforme de la biologie qui prive les laboratoires de leur mission sanitaire, aboutissant à terme à la mise en danger de  la santé du patient.
Faudra-t-il des morts consécutifs à des examens biologiques faussés ou trop tardifs pour que les ARS prennent conscience du désastre qu'ils engendrent en faisant appliquer avec zèle une réforme déjà néfaste sans attendre sa promulgation ?
Plus d'informations : www.bioprat.com
Contact presse : sbioprat@gmail.com

--

Patrick Lepreux 
Président du Syndicat des Biologistes Praticiens
10 rue de Cassis
13008 Marseille
Tel: 06.51.38.70.60

 

2013

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Cadeau de la réforme de la biologie au COFRAC: pour 65 millions d'euro t'as plus rien
Posté par: admin le 01 mai

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Le COFRAC affirme dans l'édito (cliquez ici  pour lire l'article ) de son directeur, où il raille notre manifestation de juin, que c'est honteux de penser qu'il recherche des parts de marché.

C'est cela,oui...

Ce dernier affirme que l'accréditation, en réalité représenterait  10% du montant total que nous invoquons de 145 000/an jusqu'à 175000 suivant le type de laboratoire    (et qui a pourtant été chiffré par le SNMB en 2011)

soit,selon lui, 14 500 euro au lieu de 145 000.

Une pécadille pour le directeur du COFRAC représentant d' une caste où ce montant est considéré comme    futile, comme on dit:" c'est pour les cigarettes "( attention fumer tue).

Alors   dans ces condtions qu'il fasse cadeau de  ce montant, pas de futilité entre-nous, enfin...

Faisons le calcul quand même pour 4500 labos de france :14500 x 4500=65.25 millions d'euro 

A part cela le COFRAC ne cherche pas de part de marché...

Et en plus, le directeur du COFRAC du haut de son orgeuil et son mépris nous donne des leçons de morale, et de nous mettre au travail !

Quelle honte, quelle fumisterie ! 

L'accréditation c'est comme un iceberg, on en voit le dixième. Nous, BIOPRAT, dénonçons le chiffre avancé (14 500 €) par le COFRAC: mise aux normes des appareils, mise aux normes des locaux, controles de qualité externes , coût de l'accréditation et des formations associées, etc.

A gerber.

 

2013

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les biologistes ne sont pas les seuls à contester le COFRAC
Posté par: admin le 30 avril

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le COFRAC s'implante dans d'autres secteurs et pose alors  des problèmes,ce qui confirme bien nos sensations d'une recherche de parts de marché intentionnelles qui s'accompagnent  plus d'une complication que d'une simplification.

Suivez cette vidéo d'un industriel dont le discours il est vrai est très technique lié à sa spécilaité .Il et en conflit avec la CNAM et des organismes comme leCOFRAC:

 

 

2013

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COFRAC et cimetières américains
Posté par: admin le 30 avril

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Notez également que le cofrac se sert des images d'un cimetière américain pour vanter son accréditation des crématoriums et des convois funéraires:il parle certainement de la biologie.

On voit vraiement que le COFRAC était fait pour s'implanter dans le secteur de la  santé où il pouvait être une référence.

cliquez ici pour lirecompetencecofrac.pdf

Comme c'est rigolo, il parle aussi de nous, en mal,of course.

IL dit que c'est honteux de penser qu'il recherche des parts de marché.

C'est cela,oui...

Il dit que l'accréditation c'est 10% du montant que nous invoquons de 145 000/an jusqu'à 175000 suivant le type de laboratoire    (et qui a pourtant été chiffré par le SNMB en 2011)

soit,selon lui, 14 500 euro au lieu de 145 000.

Une pécadille pour le directeur du COFRACreprésentant d' une caste où ce montant est considéré comme    futile.

Faisons le calcul quand même pour 4500 labos de france :14500 x 4500=65.25 millions d'euro 

A part cela le COFRAC ne cherche pas de part de marché...

2013

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Mme catherine CHOMA,conflits d'intérêts et centaines de millions d'euro
Posté par: admin le 30 avril

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le scandale du conflit d'intéret du traitement de la  DMLA
 
2 mêmes médicaments dons l'un est x fois plus cher que  l'autre, c'est la plus cher qui est choisi par lobbying
 
Y est mêlée Mmme Catherine Choma, qui a cosigné le décret  d'octobre dernier sur la preuve d'entrée dans l'accréditation deslaboratoires ce qui revient à mettre en vente cette profession.
 
intéressant non?
En ce moment Catherine CHOMA fait une énorme pression sur les syndicats de biologistes et ordre des pharmaciens section biologie pour obliger les biologistes à envoyer leur dossier d'accréditaion avant la fin du mois,alors que la loi à laquelle son injonction  fait référence va être modifiée et les délais  rallongés.
 
 
texte sur l'accréditation:entrée accrédit.pdf
ben voyons...
Toujours les mêmes.
2013

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Trop de collusion,de conflits d'intérêts,de racket,lettre ouverte
Posté par: admin le 29 avril

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  • TROP DE COLLUSIONS ENTRE UN SYNDICALISTE INFLUENT ET JÉRÔME CAHUZAC PENDANT DES ANNÉES,
  • TROP DE CONFLITS D’INTÉRÊTS,
  •   TROP DE LEÇONS DE MORALE ET DE RACKET  EN PRIME,
  •   LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

 

Si l’on remonte aux prémices de la réforme de la Biologie médicale qui a été approuvée par la Commission mixte paritaire le 10 avril dernier, on s’aperçoit qu’elle est le fruit d’une collusion politico-financière.

 

Ella a évolué sur  plusieurs années, dans une opacité totale, que l’on retrouve jusque depuis la rédaction de la réforme, faite dans la confidentialité, jusqu'à sa publication par ordonnance pour passer au plus vite, en silence.

Les articles du journal l’Express et du Nouvel Obs mettent en lumière cette situation, où on a privilégié les intérêts d’une même caste, au détriment de toute une  profession et surtout du patient.

 

Voici le communiqué de presse que nous publions suite à cela :

 

« Les révélations du journal l’Express du 24 avril 2013, évoquent  un biologiste responsable syndical voulant garder son anonymat « Armand » (en réalité Adrien BEDOSSA comme le révèle le Nouvel Obs) et Jérôme CAHUZAC , expliquent  un peu plus cette collusion qui s’est étalée sur plusieurs années, aboutissant au projet de la réforme de la biologie dès 2007 et sa promotion sous forme d'une ordonnance  en 2010.

L'un des protagonistes  prônait l'évolution ultralibérale au sein de sa profession via son poste de représentant syndical, et l'autre prenait ou faisait prendre toutes les décisions officielles ciblées méthodiquement  pour pousser cette profession dans cette voie (baisses tarifaires sans justification, rapports charges).

Voilà la vraie raison d'une réforme écrite sous de puissantes influences et surtout qui met en danger le patient à cause des labos vides qu'elle génère.

Cet article montre le peu de démocratie dans la prise de décisions concernant une profession de santé : on y voit deux personnes liées à une structure privée jouer de façon confidentielle de leur influence mutuelle.

 

A ces informations explosives, nous pouvons ajouter des vérités qui se passent sur le terrain:

 

-          Certains biologistes enseignants de faculté, grands défenseurs de la réforme, ont créé de véritables empires, rachetant les laboratoires incapables de faire face aux nouvelles obligations.

-       Certains décideurs de cette réforme n’hésitent pas à attribuer des fonctions à des personnes qui leur sont proches dans le cadre des nouvelles structures du COFRAC.

-          Certains syndicats, eux aussi grands défenseurs de la réforme sont intimement liés  à des organismes de formation proposant leurs coûteux services (3 000€/an), pour se mettre aux normes.

-          Certains enseignants de faculté, eux aussi grands commanditaires de la réforme, proposent des formations lourdement facturées pour se mettre aux normes. (4600€/An)

-          Certains directeurs de laboratoires financiers avouent ostensiblement leurs entrées au ministère de la Santé. On peut rapprocher ces déclarations des décisions qui sont prises en leur faveur, comme celle qui reporte sur les petits laboratoires, des coûts que les laboratoires financiers prenaient en charge autrefois.

 

 

 

 

-          Dans certains cas, elle a abouti à des structures illégales qui ont été validées par le COFRAC et les ARS.

-      Des groupes de laboratoires constitués sur des rachats à d'anciens biologistes appartenant  désormais à des fonds de pensions situés aux iles caïmans!!!

En conclusion, Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens, vous rappelle que mon combat ne relève pas d’un corporatisme narcissique, mais plutôt d’une mission de préserver la santé du patient.

Patrick Lepreux ne croit pas aux arguments -paravent – de la qualité qui ne sont là que pour donner bonne conscience et dissimuler le déroulement d’opérations à la limite de la légalité.

Pour ces raisons objectives et incontestables, il demande aux députés et sénateurs d’assister aux débats les 14 et 16 mai, respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat ; et de ne pas valider cette réforme les afin de la réécrire dans un souci de transparence, de démocratie et de santé publique. Contact presse : sbioprat@gmail.com »

Fin du communiqué

Il est surprenant de voir  que devant les informations explosives  de l’Express, bien peu réagissent, et  nous ne surfons pas sur l’effet CAHUZAC lorsque nous nous indignons. Simplement nous ne croyons pas  aux coïncidences, quand nous  découvrons  que deux hommes extrêmement proches, dans un réseau  d’influence notoire, s’entendent  pendant des années, comme l’explique l’article.

 

Nous ne sommes pas dupes,  quand nous constatons  que les affirmations distillées pendant des années par  ce syndicaliste et son syndicat (« les petits labos c’est fini »,« regroupez-vous », « vive l’accréditation »et «oui,  il faudra des biologistes financiers») sont   synchronisées avec des  décisions allant  dans le même  sens  (rapport à charge, baisses tarifaires permanentes, injonction des ARS, coups de « com » de la SS sur la faiblesse supposée des labos).

Pour aboutir en apothéose à une  réforme en faveur de la même caste.

 

Quand je me suis rendu au sénat, en janvier, lors de ma  grève de la faim, les sénateurs m’ont expliqué que les plus grosses pressions pour imposer la réforme venaient du….ministère du Budget où sévissait Jérôme CAHUZAC.

Alors, où sont maintenant  ceux qui nous brandissent  la qualité et la transparence ?

Pourquoi ne bondissent-ils pas  devant  l’explication, noir sur blanc, d’une collusion qui s’est étalée pendant des années  pour engendrer une  véritable  spoliation déguisée, véritable «non-conformité » à la démocratie, au respect du travail, de la santé du patient ?

 

C’est pour cela que nous vous demandons, d’alerter, comme nous l’avons fait :

  • vos élus,
  • le président de la République auquel nous envoyons une lettre ouverte
  • les médias que vous connaissez
  • le président de l’Assemblée nationale
  • le président de la commission d’enquête sur Jérôme CAHUZAC
  • la ministre de la Santé

 

En envoyant ce communiqué de presse et notre lettre ouverte  (téléchargeables sur notre site rubrique les news) pour demander un report du vote de la réforme et sa réécriture.

C’est trop grave et inacceptable, face à cela rejoignez-nous pour agir.

Patrick LEPREUX

WWW.BIOPRAT.COM

2013

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Lettre ouverte au président de la république
Posté par: admin le 29 avril

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 lettre au format pdf president0413.pdf

Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-honoré
75008 Paris                                                                                     

 

Monsieur le Président,

 

La réforme de la Biologie médicale que vous défendez est-elle le fruit de JÉRÔME CAHUZAC ?

Un récent article paru dans le journal l'EXPRESS révèle les rapports troubles qui ont existé dès 1989 et pendant des années, entre Jérôme CAHUZAC dont la détestation pour la biologie est notoire, et un biologiste syndicaliste décisionnaire très influent jusqu'à présent, dans le cadre de la franc-maçonnerie.

Lisez bien dans cet article, cette phrase terrible et emblématique de ce qui s’est passé dans notre profession depuis 1989 : « nous allons vous couper la tête ».

De quel droit ?

Ceci éclaire la situation de la biologie d'un jour nouveau.

On comprend mieux le dénigrement tarifaire ciblé sur cette profession depuis 20ans, officiellement au nom de « gisements de rentabilité », alors qu’elle représente moins de 3% des dépenses de  l’assurance maladie !

On comprend également mieux l'orientation financière qu'on a imposée à la biologie, au travers de tous les gouvernements, où Jérôme CAHUZAC restait très influent.

La réforme de cette dernière en est l’apothéose.

Elle est  conforme aux valeurs et aux castes défendues par  ce dernier, et par le précédent gouvernement, que vous reprenez à votre compte en répétant les mêmes poncifs autour de la notion de la qualité et de l’Europe…

Dans ce cadre, les petites structures sont priées  de vendre aux structures financières amies …

Et pour les  y obliger, on leur impose les contraintes intenables de  l’accréditation, qui sert de coup de massue, tout en donnant l’illusion de bien faire, vue de l’extérieur.

À cela, il faut ajouter le fait que cette réforme s'accompagne sur le terrain d'un conflit d'intérêts majeurs entre des promoteurs-serviteurs zélés de cette réforme :

  • ·        Rachat des laboratoires par des enseignants de facultés grands défenseurs de la réforme qui se constituent des empires, formations lourdement facturées par des enseignants lobbyistes acharnés de l’accréditation.
  • ·        Organismes de formation pour imposer l’accréditation  sous le contrôle du même syndicat que celui du biologiste décisionnaire !
  • ·        Copinage notoire entre décideurs de la réforme et leurs proches,  pour la désignation à des postes-clefs dans les nouvelles structures du COFRAC de plus à qui cette reforme ouvre la porte.
  • ·        Sans oublier la constitution dans certaines régions des structures illégales validées par le COFRAC et les ARS et inaugurées par les concepteurs de la réforme.
  • ·        Enfin certains laboratoires financiers à qui cette réforme ouvre les portes, sont  aux mains des fonds de pensions localisés aux …iles CAYMANS !!! (voir document joint)

Une honte que nous dénonçons à la presse et aux patients,  car cette réforme met gravement en danger leur santé en  générant   des laboratoires vides, aux mains des groupes financiers, incapables d’assurer leur fonction essentielle de proximité sanitaire.

 

Cet article montre le peu de démocratie dans la prise de décisions concernant une profession de santé : on y voit deux personnes liées à une structure privée jouer de façon confidentielle de leur influence mutuelle.

À ceux qui disent que je surfe sur la vague de l’effet CAHUZAC, je répondrais seulement que je ne crois pas aux coïncidences quand je découvre que deux hommes extrêmement proches dans un réseau d’influence notoire, développent les mêmes idées.

L’un des deux,  depuis les années 2000 essaie d’imposer en force à sa profession l’évolution ultra libérale (« les petits labos sont fichus, il faut systématiquement se regrouper avec les financiers ») et curieusement au même moment, sont promues des mesures législatives et tarifaires  qui vont strictement dans le même sens… Personne n’est dupe.

En conclusion, je vous rappelle que mon combat ne relève pas d’un corporatisme narcissique, mais plutôt d’une mission de préserver la santé du patient, et qu’à la lumière de ces évènements vous le comprendrez et m’écouterez enfin.

Bien sûr je défends en même temps mon travail, mes années d’études, tous mes efforts humains et financiers afin de faire mon métier qui me permet, en toute transparence, d’en vivre.

Je défends toute ma  profession et les emplois qu’il faut protéger et ne pas détruire, bien sûr, et je ne crois pas aux arguments -paravent – de la qualité qui n’est là que pour donner bonne conscience et dissimuler le déroulement d’opérations à la limite de la légalité.

Pour ces raisons objectives et incontestables, je vous demande  DE REVOIR et de retarder le vote de cette réforme, réforme et  afin de la réécrire dans un souci de transparence, de démocratie et de santé publique.

En espérant enfin  une prise de conscience de votre part  afin de promouvoir des amendements indispensables pour effacer la dangerosité sanitaire et sociale  de  ce projet, veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations distinguées.

 

 

P.J :        - Article de l’EXPRESS

- Laboratoire financier ACCOLAB Fonds US d'investissement basé ouvertement aux iles Cayman par Allegro Investment

2013

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Le texte de la CMP que nous combattons
Posté par: admin le 29 avril

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Cliquez  à côté pour le télé charger le texte CMP.pdf

2013

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Communiqué de presse: trop de carambouilles et de conflits d'intérêts
Posté par: admin le 26 avril

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Un meurtre prémédité

Une collusion politico-financière très grave

 

Si l’on remonte aux prémices de la réforme de la Biologie Médicale qui a été approuvée par la Commission mixte paritaire le 10 avril dernier, on s’aperçoit qu’elle est le fruit d’une collusion politico-financière grave, dans une opacité totale.

 

D’abord, elle a été rédigée dans la confidentialité et promue par ordonnance pour passer au plus vite, en silence. Lors de sa rédaction, ceux qui la préparaient n’avaient pas le droit de communiquer des informations sur ce qui était en train d’être décidé.

 

Les révélations du journal l’Express du 24 avril 2013, évoquant un biologiste responsable syndical voulant garder son anonymat « Armand », révèle un peu plus cette collusion qui s’est étalée sur plusieurs dizaines d’années, aboutissant au projet de la réforme de la biologie en 2010.

Cet article montre le peu de démocratie dans la prise de décisions concernant une profession de santé : on y voit deux personnes liées à une structure privée jouer de façon confidentielle de leur influence mutuelle.

 

A ces informations explosives, nous pouvons ajouter des vérités qui se passent sur le terrain:

-          Certains biologistes enseignants de faculté, grands défenseurs de la réforme, ont créé de véritables empires, rachetant les laboratoires incapables de faire face aux nouvelles obligations. 

-          Certains décideurs de cette réforme n’hésitent pas à attribuer des fonctions à des personnes qui leur sont proches dans le cadre des nouvelles structures du COFRAC.

-          Certains syndicats, eux aussi grands défenseurs de la réforme sont intimement liés  à des organismes de formation proposant leurs coûteux services (3 000€/an), pour se mettre aux normes. 

-          Certains enseignants de faculté, eux aussi grands commanditaires de la réforme, proposent des formations lourdement facturées pour se mettre aux normes. (4600€/an)

-          Certains directeurs de laboratoires financiers avouent ostensiblement leurs entrées au ministère de la Santé. On peut rapprocher ces déclarations des décisions qui sont prises en leur faveur, comme celle qui reporte sur les petits laboratoires, des coûts que les laboratoires financiers prenaient en charge autrefois.

-          Dans certains cas, elle a aboutit à des structures illégales qui ont été validées par le COFRAC et les ARS.

En conclusion, Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens, vous rappelle que mon combat ne relève pas d’un corporatisme narcissique, mais plutôt d’une mission de préserver la santé du patient.

Patrick Lepreux ne croit pas aux arguments -paravent – de la qualité qui ne sont là que pour donner bonne conscience et dissimuler le déroulement d’opérations à la limite de la légalité.

Pour ces raisons objectives et incontestables, il demande aux députés et sénateurs d’assister aux débats les 14 et 16 mai, respectivement à l’assemblée nationale et au Sénat ; et de ne pas valider cette réforme les afin de la réécrire dans un souci de transparence, de démocratie et de santé publique.

Contact presse : sbioprat@gmail.com

2013

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ACCOLAB Fonds US d'investissement basé ouvertement aux iles Cayman par Allegro Investment
Posté par: admin le 25 avril

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cliquez ici pour aller sur le site d'allegro

 

allegro.gif

 

2013

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Contrats de collaboration
Posté par: admin le 24 avril

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nous nous battons pour leur maintien, ceci étant ils sont tout de même maintenus  jusqu'en 2020 (article 8 a), ligne 89, si vous avez le texte.

 cliquez ici pour le lire:extrait contrat de coll.doc

2013

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CAHUZAC Comment s'y prenait-il?
Posté par: admin le 24 avril

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téléchargez l'article en cliquant ici :JC encore.pdf

JC2.jpg

2013

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« ARMAND »,peut être la vraie raison de la réforme de la biologie
Posté par: admin le 24 avril

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cliquez ici pour lire l'article en ligne

 

 

Nous vous invitons au plus vite à  la lecture de l’article de l’EXPRESS. Vous y apprendrez que « Armand », biologiste qui ne veut pas dire son vrai nom, au départ violemment opposé à J.Cahuzac, finit par le tenir en très haute estime, jusqu’à le parrainer pour entrer dans la franc-maçonnerie.

 

 Vous pourrez lire cet article en intégralité ci- dessous et aussi sur le lien au début de cet article.

 

  • Vraiment décevant de voir comment et sous quelles      influences sont prises les décisions qui touchent toute notre  profession: ce sont en fait  des      négociations d'entre-soi. 

 

  • Vraiment décevant de voir que celui qui donnait      des leçons (et sur quel ton!)  à propos des revenus des biologistes,      au même moment usait de son influence en contrepartie d’importantes      rémunérations plus ou moins déclarées et d'entrées dans  des cercles      privés.

 

 

 

Pourquoi "Armand" n'a-t-il pas claqué la porte plus longtemps?

 

Que s’est-il passé pour que :« les deux hommes finissent par négocier, et même par s'apprécier » ? En fait, il est légitime de penser que, peut-être, ils  ont décidé  un arrangement: aux dépens de qui et pour qui ?

 

Quand on connait J.Cahuzac, on sait pour quelle caste il oriente ses décisions. Cela explique l’étonnant acharnement tarifaire permanent  sur la biologie pour l’orienter dans une   direction marchande.

 

Les petites structures sont priées de vendre aux  structures financières amies … Et pour y  arriver, on donne  naissance du projet de réforme de la biologie avec l’accréditation comme bonne conscience.

 

Bien joué, non ?

 

Cela explique aussi ce gout du secret qui existe dans la biologie et que l'on retrouve jusque dans la rédaction du texte  de la réforme, où les intervenants ne devaient pas communiquer les informations.

 

  • Vraiment décevant de voir que l'on continue à      diffuser des articles donnant la parole à ceux qui vont encore       auréoler un fraudeur, et lui attribuer des vertus chevaleresques: "Armand"      affirme "c'est un très bon  maçon", premièrement qu'est ce      que ça peut nous faire et secundo, qui peut le prouver ?

 

          Nous aimerions bien avoir la même mansuétude des journalistes pour faire connaître notre combat contre la réforme de la biologie.

 

           Mais il est  vrai que nous ne sommes pas du sérail...

 

www.bioprat.com

 

 

Voici l'article de l'Express, Par , publié le 19/04/2013 à 21:59

 

Cahuzac: "Jérôme" raconté par son "frère" franc-maçon

Avant d'être emporté par le scandale de son compte en Suisse, l'ex-ministre Jérôme Cahuzac a longtemps fréquenté une obédience qui l'a aidé dans son ascension. Témoignage. 

  • Affaire Cahuzac:

Jérôme Cahuzac a quitté le gouvernement le 19 mars et avoué le 2 avril qu'il avait détenu un compte bancaire en Suisse, transféré depuis à Singapour. Son "parrain" franc-maçon raconte ce qu'il sait de son "frère".

afp.com/Patrick Kovarik

"Jérôme est un très bon maçon." L'homme qui accepte de répondre à L'Express pour évoquer le parcours de l'ancien ministre du Budget sait de quoi il parle: c'est lui qui, dans les années 1990, lui a ouvert les portes de la franc-maçonnerie, au Grand Orient de France (GODF). Il est son "parrain", une sorte de père spirituel. 

Entre eux, tout commence par une rencontre explosive, en 1989. "Armand", appelons-le ainsi, car il refuse que son nom soit mentionné, représente alors le lobby des biologistes. Jérôme Cahuzac, de seize ans son cadet, est pour sa part conseiller du ministre de la Santé, le socialiste Claude Evin. Cette différence d'âge n'empêche pas Cahuzac de lancer publiquement: "Nous allons vous couper la tête!" Le gouvernement veut en effet taxer à hauteur de 2 milliards de francs les laboratoires d'analyses médicales, dont les ressources progressent vertigineusement. 

Au début, les portes claquent. Mais les deux hommes finissent par négocier, et même par s'apprécier. Pourtant, Armand est de droite, engagé au Parti radical "valoisien" depuis le milieu des années 1950, alors que "Jérôme" est une figure montante du courant rocardien au Parti socialiste. Peu à peu, la franc-maçonnerie s'invite, elle aussi, dans leurs discussions. "Fraternité, complicité, connivence et culture commune, tout cela attirait Jérôme", témoigne Armand. L'initiation aboutit bien plus tard, puisque Jérôme Cahuzac entre en franc-maçonnerie le 29 avril 1996, dans un des temples de la rue Cadet, à Paris (IXe). "Pendant plusieurs années, poursuit Armand, il a tenu à ce que son épouse, Patricia, ignore son appartenance au GODF, sans doute craignait-il la réaction de sa belle-famille."  

Alors qu'il est conseiller du ministre de la Santé Claude Evin (ici, en 1990, à dr.), Jérôme Cahuzac (au centre) est approché par un membre du Grand Orient.

Alors qu'il est conseiller du ministre de la Santé Claude Evin (ici, en 1990, à dr.), Jérôme Cahuzac (au centre) est approché par un membre du Grand Orient.

AFP PHOTO JEAN-LOUP GAUTREAU

Si Jérôme Cahuzac s'est laissé ainsi entraîner par un parrain de droite, la loge où il commence à porter le "tablier" est, elle, bien à gauche. Locarno 28, créée en 1928 - soit trois ans après la signature des accords de paix dans cette ville suisse -, est toujours à majorité socialiste. Deux mitterrandiens célèbres l'ont fréquentée: un ministre de la Défense, Charles Hernu (1923-1990), et un conseiller aux affaires africaines de l'Elysée, Guy Penne (1925-2010). 

Pour les législatives de 1997 et son parachutage dans le Sud-Ouest radical-socialiste, l'entrée en maçonnerie de Jérôme Cahuzac tombe à pic. Le PS de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), au sein duquel le GODF est bien représenté, va l'aider. Un soutien décisif, puisqu'il l'emportera d'une courte tête. Aux municipales de 2001, il gagne la mairie contre un frère de la Grande Loge nationale française (GLNF), une obédience concurrente: un certain... Michel Gonelle, l'homme qui, onze ans plus tard, sera à l'origine de sa chute avec le fameux enregistrement. 

"Il a menti pour en protéger d'autres"

Devenu député et maire, Jérôme Cahuzac n'a plus le temps de fréquenter assidûment sa loge parisienne, où Armand ne l'accueille que deux fois par an. Malgré tout, il demeure, selon celui-ci, un "bon maçon", capable d'offrir des "planches" (exposés) brillantes et de rendre bien des services ; un jour pour la mutation d'un frère fonctionnaire, un autre pour une place dans une école. "Je tentais de le calmer lorsqu'il critiquait Nicolas Sarkozy avec une excessive violence", indique Armand à L'Express. 

Ce dernier admet avoir été "effondré" en apprenant le mensonge du ministre devant l'Assemblée nationale, représentation parlementaire si chère au coeur des maçons. Il n'entend d'ailleurs pas contester la décision du GODF de le suspendre de sa loge à partir de la fin d'avril. Mais la relation parrain-filleul semble, elle, indestructible. "Il y avait donc en Jérôme un clivage de personnalité, poursuit Armand, toujours prêt à l'aider. Il a menti pour en protéger d'autres. Arrêtez la chasse à l'homme, si cruelle pour ses trois enfants!"  

D'autres vidéos Politique
 
2013

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Réunion UFML/MÉDECINS PIGEONS à PARIS LA PITIÉ- SALPÊTRIÈRE
Posté par: admin le 24 avril

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 Réunion UFML organisée par les délégués UFML 75 Jeudi 25 à 20 h 30 à la pitié Salpétriere, salle de Garde, avec apéritif dinatoire...

En présence des présidents du BLOC et de la FMF, du SIHP, des représentant des syndicats de biologistes et de radiologues.

2013

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Conflits d'intérêts dans la réforme informez-nous sur BIOKILEAKS
Posté par: admin le 21 avril

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La réforme de la biologie est une gigantesque carambouille et des conflits d’intérêts évidents que personne n’ignore, quitte à détruire quelque chose qui marchait parfaitement.

Dans le contexte de l’affaire CAHUZAC, ces conflits d’intérêts apparaissent de façon encore plus criante et révoltante.

Si vous avez des informations précises et vérifiables, des documents à nous faire passer (même anonymement)  n’hésitez pas  à  cliquer  ici. « rubrique « biokileaks»

Cela nous permettra de mieux argumenter dans nos démarches.

2013

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Article du journal l'HUMANITE
Posté par: admin le 20 avril

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2013

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Les dates des prochaines séances publiques
Posté par: admin le 19 avril

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La version de la PPL réformant la biologie adoptée en commission paritaire mixte (CMP), le 10 Avril, sera soumise, sauf contre ordre, en séance publique, pour approbation :

  • le mardi 14 mai, à l’assemblée
  •  le jeudi 16 mai, au sénat

Sachez que de nombreuses rencontres avec les députés et sénateurs ont prouvé leur très mauvaise information, alors que notre syndicat  comme de nombreux biologistes s’étaient fortement  mobilisés auprès d’eux.

Beaucoup nous on décrit une atmosphère « flottante et indécise  » lors des conseils de votes  par les présidents de groupes, et ensuite un vote  à main levée par une poignée …

Peut être que cela s’explique par la situation politique explosive,  où cette réforme est perçue comme secondaire, peut être aussi à cause de son aspect compliqué et déroutant pour des parlementaires pressés, adeptes des situations  simples et binaires…

Il est donc très important de demander à vos élus de ne pas valider ce texte meurtrier soit  en leur écrivant, soit en allant les voir, directement, ce qui est le mieux.

Forts des constatations que nous vous avons  exposées plus haut,  nous vous conseillons d’être assez « tranchés  » dans vos explications, et ne pas trop sombrer  dans le détail sous peine de devenir complètement illisibles,  alors que vous pensez  bien faire…

Une fois votre lettre papier envoyée (c’est préférable au mail) et/ou votre rencontre effectuée,  continuez à  faire, et refaire  pression sur leur attaché parlementaire, pour savoir où en sont les  réflexions,  et qu’ils   ne vous ont pas oublié, ce qui visiblement a été le cas précédemment…

Vous ne devez pas les lâcher

  • Pour le sénat

15, rue de Vaugirard
75291 PARIS Cedex 06

Standard : 01 42.34.20.00 et demander l’attaché parlementaire ou appelez en région

  • Assemblée nationale
    126, rue de l'Université
    75355 Paris 07 SP
    Tél. : 01 40 63 60 00
     et demander l’attaché parlementaire ou appelez en région

Parallèlement  continuez à alerter les médias et à leur répondre quand il diffusent des informations dénigrantes : pour faire passer son projet le gouvernement n’a pas hésité a faire appel aux médias publics qui ont diffusé des  reportages sur les excès de demandes d’analyses biologiques.  Il faut donc s’attendre dans ce cadre à d’autres « attaques », n’hésitez pas à nous en faire part dès que vous les découvrez. Bien sûr continuez à nous aider et vous inscrire sur :

 

2013

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Question à la ministre des affaires sociales
Posté par: admin le 17 avril

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Pour lire la question d'un confrère à la Madame la Ministre Marisol Touraine, cliquer ici

2013

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Revue de presse du mercredi 17 avril 2013
Posté par: admin le 17 avril

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Adoptée, la réforme de la biologie médicale n’apaise pas les colères

15/04/2013
 

http://m.jim.fr/e-docs/00/02/1C/B6/document_actu_pro.phtml

 
 

La qualité de nos hôpitaux, malgré le dévouement de leurs personnels est-elle en train de s'effondrer ?

 
 

Santé : organismes publics trop nombreux, normes européennes et déficits menacent le système

 
 
Article LA MARSEILLAISE sur les baisses tarifaires
16/04/13
 
 
Editorial de la RFL, avril 2013 : le Ministère de la Santé s'apprêterait à la demande du gouvernement à mettre fin à la notion de territoires de santé.
 
 
 
2013

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NON AUX PRESSIONS DES ARS ET BIOQUALITE
Posté par: admin le 17 avril

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Ces deux organismes font la pression,et terrorisent les biologistes par des rappels de délais.
N'oublions pas que la réforme de la biologie c'est deux business, celui des millions d'euro autour du  rachat des labos et de la formation.
Pas question pour BQ  de le laisser passer celui de la formation , il suffit de voir aujourd'hui les conflits d'intérêt ouvertement démontrés  au niveau de l'affaire CAHUZAC  pour comprendre le pourquoi ces pressions.

La loi va être modifiée et ils continuent sur les obligations de l'ancienne réforme, histoire de créer la panique.

Nous rappelons qu'une  réforme c'est
1)une loi PROMUE ( ce qui n'est pas encore le cas) et  il faut attendre deux mois environ pour qu'elle le soit 
2)des décrets d'application parfois très longs.
3)ensuite les applications   
les contrats de collaboration sont maintenus jusqu'en 2016
 
Donc  les ARS et BIOQUALITE  font la pression sur l'ancienne loi, car on est dans une sorte de situation intermédiaire, un peu comme un vide juridique, tout à fait exploitable.
Peu de biologistes sont actuellement aux normes
J'ai suffisamment vu dans ma vie professionnelle les ARS et pouvoirs publics accorder des délais et autoriser des biologistes pas tout à fait aux normes aux niveau des diplômes, à pouvoir exercer, que je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas attendre les évolutions. 
Ils ne peuvent rien dans les faits.
Nous pourrons nous aussi demander pardon,c'est très "tendance" en ce moment 
Nous allons nous battre contre cette réforme par des recours et nous battre sur les délais et les modalités.
Nous vous signalons que le biologistes des TOM DOM sont en bonne voie pour que l’accréditation ne leur soit pas appliquée.
Enfin nous rappelons que nous avons construit un système alternatif indépendant financièrement  QUALIFREE/QUALIALBO et nous demandons que ce système soit validant.
Nous vous exhortons au calme et à ne pas céder à la panique sciemment mise en place,et surtout de penser à votre situation bancaire...
Et faites circuler ce message.

 

2013

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Ce qui se passerait chez BIOMIS et demain dans tous les autres laboratoires financiers
Posté par: admin le 16 avril

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Selon nos sources voici ce qui se passerait.

A  savoir  après différentes réunions au sein du groupe  BIOMNIS,  l’actionnaire principal  DUKE STREET  impose qu’une  restructuration de la biologie doive se faire sur une période de 3 ans,  BIOMNIS doit se recentrer  sur son cœur de métier, la biologie spécialisée.

Il souhaite transférer la biologie dit de routine  sur le site de BIOMNIS PARIS.

Le service courrier est en projet de sous-traitance, et le  service facturation qui est impacté avec les  différents arrêtés de la réforme qui ont dégradé la situation fiancière.

Apres deux AG de la direction informant le personnel de 200 suppression d’emplois dans un futur projet d’un PSE,  les salariés  attendent la réunion courant mois de mai 2013

La situation se complique encore plus pour l’emploi car les locaux a Lyon doivent être restitués  en 2016 pour l’ INSERM.

Les salariés se mobilisent auprès des médias locaux

 

Ce quoi arrive à BIOMNIS arrivera demain à tous les salariés des groupes financiers de la biologie.

 

2013

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Découvrez le Téléconseil Médical Illimité ou la déshumanisation au bout du fil
Posté par: admin le 12 avril

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tapez   1 pour le cancer, l'orthopédie

tapez   2 pour lesmaladies vénériennes et la dermatologie

tapez   3 pour la psychiatrie, l'endocrinologie, la gynécologie

tapez   4 pour analyses et radios

tapez   5 pour les autres 

 

Dans un soucis de qualité cette conversation peut être enregistrée.

 

Si vous ne visualisez pas correctement ce mail, cliquez-ici

Un enfant malade, de la fièvre, une allergie ? Que faire, faut-il aller aux urgences ?
Besoin d’explications sur un diagnostic ou une ordonnance ? 
Ou encore, besoin de l'adresse d'un établissement de santé, d'une prise de rendez-vous ?

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Mon Téléconseil Médical Illimité est un service qui vous permet d'accéder par téléphone 24 H / 24 et 7 J / 7 à une équipe de médecins pour vous accompagner et vous conseiller sur :
  • Les questions relatives à une maladie,
    médicament, une ordonance,
    un diagnostic,
  • Les numéros de téléphones et 
    adresses santé utiles,
  • La prise de rendez-vous médicaux,
  • L'aide à la préparation de 
    vos voyages à l'étranger.
 

Votre n° d’adhérent  : 282295300

Téléchargez la notice explicative

2013

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Revue de presse du 12/04/2013
Posté par: admin le 12 avril

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Conflits d’intérêts : le @snjmg interpelle Mr Jean-Marc Ayrault sur son choix de « sages » => 

http://blog.sjbm.fr/?p=6550

 
Le SJBM remercie la Sénatrice Annie David pour son soutient 

http://blog.sjbm.fr/?p=6562

 
 
 
 
2013

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Grève :que chacun fasse comme il l'entend
Posté par: admin le 11 avril

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                                                                                                 Nous ne donnons  pas de consignes de participation pour la grève et nous laissons à chacun le droit de choisir .

                                                             Nous invitons les confrères à se faire une  opinion en lisant notre  sondage et les commentaires qui le suivent.

 

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Communiqué de presse du groupe communiste
Posté par: admin le 10 avril

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Réforme de la biologie médicale : un rendez-vous raté.

 

            Lors de son examen en première lecture au Sénat fin janvier, les sénateurs et sénatrices du groupe CRC se sont abstenus sur la PPL proposée par Jacky Le Menn (PS).

 

            Alors que les ambitions affichées dans le texte allaient dans le bon sens, à savoir la lutte contre la financiarisation de ce secteur, force est de constater que les dispositions législatives prises ne sont pas suffisantes.

Les Sénateurs et Sénatrices communistes ont proposé plusieurs amendements notamment pour que les personnes morales (autrement dit des gros laboratoires) ne détiennent pas de façon majoritaire les parts du capital et des droits de vote.

 

            Le gouvernement n’a pas souhaité franchir ce pas, que ce soit au Sénat ou à l’Assemblée nationale, et le texte adopté ce matin lors la CMP reste inchangé de ce point de vue-là.

 

            Sans ce changement de conception, la biologie médicale restera une activité soumise aux intérêts marchands et financiers ce que conteste les Sénateurs/trices du groupe CRC.

 

            Ils ont néanmoins obtenu une petite avancée en CMP, lors de la réintroduction d’un alinéa, permettant que les jeunes biologistes en exercice dans un laboratoire détiennent une fraction du capital social et des droits de vote. Cette disposition va permettre de limiter le statut dit de l’associé ultra-minoritaire, mettant jusqu’ici les jeunes professionnels dans une situation de précarité et d’assujettissement.

 

            Concernant l’accréditation, bien que les sénateurs et sénatrices CRC y soient favorables pour assurer la sécurité sanitaire, il n’est reste pas moins qu’en l’état actuel du texte, elle va poser d’importantes difficultés à bon nombre de laboratoires, notamment ceux des centres de santé, qui n’auront pas les moyens financiers de l’obtenir.

C’est pourquoi, pour toutes ces raisons, les Sénateurs/trices du groupe CRC ont décidé de s’abstenir en CMP sur la globalité du texte, comme ils l’avaient fait en séance.

 

            Pour eux, la PPL s’arrête au milieu du gué sans parvenir à limiter véritablement la financiarisation de ce secteur, liée à l’hégémonie des grands laboratoires, soucieux davantage de leurs intérêts que de la santé des patients.

 

 

 

Paris, le 10 avril 2013.

2013

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Le texte de la réforme de la Biologie Médicale a été adopté par la Commission mixte paritaire, un meutre fruit de la corruption
Posté par: admin le 10 avril

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UNE REFORME QUE NOUS ALLONS COMBATTRE

Le texte de la réforme de la Biologie Médicale a été adopté par la Commission mixte paritaire.

 Il est déjà dénoncé par le groupe communiste comme un rendez-vous raté.

Le combat n’est pas fini.

Toute loi peut être remise en question, battue en brèche, inappliquée.

Nous allons continuer à lutter contre un texte criminel, en utilisant toutes les procédures possibles, en agissant au niveau des élus et continuant d’alerter  l’opinion publique sur le danger qu’il comporte.

Nos arguments sont solides et le contexte peut être vu comme favorable :

 

-          La situation  économique aboutit à une augmentation du chômage,  et il est presque impossible de retrouver du travail pour beaucoup.

Pourtant, cette réforme produit sciemment une contraction d’activité qui fait disparaitre des emplois.

-          Certaines affaires révèlent des collusions politico-financières puissantes.

Cette réforme en est l’exemple type, prouvant que les politiques accordent plus de crédit aux financiers qu’aux professionnels de santé.

-          Cette réforme apparait comme illégitime, car elle s’acharne sur une profession dont l’impact est faible dans les dépenses  de l’assurance maladie, n’ayant jamais posé de problèmes sanitaires graves.

-          Le réseau de substitution proposé aboutit à des laboratoires vides ne répondant plus à leur définition sanitaire, comme celle de réaliser des analyses sur place, en urgence.

Cela représente un danger immense, car il met en péril la santé du patient.

-          Cette réforme détruit la profession tant au niveau des biologistes installés, finalement contraints à   vendre, que des jeunes biologistes, à qui on soustrait des postes hospitaliers.

-          Une évolution vers l’amélioration de la qualité est possible, sans utilisation excessive de normes, sans être  synonyme de destruction, ni d’aliénation.

Elle peut se faire simplement grâce à l’enseignement postuniversitaire classique, comme dans toutes les autres professions de santé.

L’état est en faillite, et reporte ce poids sur chacun d’entre nous.

A cette charge, il  ajoute les contraintes délirantes d’une réforme qui apparaît alors encore plus grotesque et décalée, quasiment inapplicable. 

 

Parallèlement, l’état développe un contexte de lutte contre le chômage et de condamnation des collusions politico-financières, qui  est une véritable opportunité pour obtenir gain de cause.

Enfin, si l’on en croit l’exemple du transport des malades par les taxis, malgré un rapport accablant de la Cour des comptes, l’État est revenu en arrière alors qu’il jurait jusque là, ne pas vouloir changer d’avis !

Comme quoi, une profession qui s’exprime et se fait entendre arrive a ses fins.

C’est le moment.

 Aidez-moi à communiquer dans ce sens.

Agissons.

Patrick Lepreux

 

2013

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Communiqué de presse
Posté par: admin le 09 avril

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Cliquez ici pour le télécharger au format pdf presse080413b..pdf

 

Alors que l’actualité dévoile entre autres les collusions entre certains politiques et les structures sanitaires, la reforme de la biologie apparait aujourd’hui, comme un exemple même de cette collusion selon Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens Bioprat.

Mettre en vente une profession de santé qui satisfaisait jusque-là patient et praticien et la placer sous le contrôle d'un organisme issu du monde industriel, révèle l'influence du monde de la finance sur l'élaboration de cette réforme.

Le mercredi 10 avril 2013, la proposition de loi portant réforme de la biologie médicale sera examinée par sept Députés et sept Sénateurs, en commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion.

À cette occasion, et malgré l’arrêt de sa grève de la faim, Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens, rappelle les dangers de cette réforme et dénonce le  discours faussé des députés et sénateurs.

En effet, derrière le paravent de la qualité et de l’harmonisation européenne, ils prétendent éviter la financiarisation du secteur alors qu’ils le conduisent, en toute conscience, à celle-ci.

Alors que les deux tiers des biologistes rejettent l’accréditation (sondage CSA 2011) et que les grands groupes financiers de laboratoires l’approuvent, les élus reçoivent les lobbys de groupes financiers qui convoitent la profession et refusent tout dialogue avec le Syndicat des Biologistes Praticiens, malgré des centaines de courriers d’alerte envoyées.

À l’heure des scandales politico-financiers, le Syndicat des Biologistes Praticiens dénonce d’autant plus, le danger de la financiarisation d’une profession de santé qui n’a jusqu’ici, jamais posé de problèmes, et qui représente moins de  3% du budget de l’assurance maladie.

Depuis 30 ans, la biologie médicale s’astreint à des contrôles de qualité obligatoires dont les taux de réussite sont à plus  de 90%, qui, en cas de résultats notoirement faussés, entrainent immédiatement une inspection des contrôles de santé ; révélant ainsi une amélioration de la qualité et des performances.

Cette proposition de loi imposant la mise en place de normes définies au travers de l’accréditation n’est pas un moyen d’améliorer la qualité et les soins, c’est le moyen de vendre la profession aux lobbys des groupes financiers.

Les politiques ne sont pas dupes.

Dans les faits, cette proposition de loi impose aux laboratoires d’analyses médicales, des contraintes dont le montant est évalué à 175 000 euros par an et par laboratoire, ne laissant d'autre choix aux biologistes que de vendre à des groupes financiers.

Depuis la promulgation de l'ordonnance (en janvier 2010), 35 % de la profession est passée dans les mains des financiers.

C’est alors une catastrophe pour la profession et pour la qualité des soins: les laboratoires rachetés ne sont plus que de simples centres de prélèvement, la plus grande partie du personnel est licenciée et les biologistes qualifiés sont désormais absents des sites.

Quant aux prélèvements, ils sont destinés à être transportés par livreur jusqu'à des usines à analyses souvent très éloignées, où ils seront traités parmi des milliers d’autres tubes, ce qui multiplie le risque d’erreurs.

En plus des menaces sur l’emploi, ces nouvelles structures présentent trois grands dangers pour le patient :

- La déshumanisation avec un patient réduit au statut de code-barres sur de simples tubes

- La dégradation des prélèvements durant le transport

- L'incapacité de la biologie de faire face à des demandes d'analyses urgentes, mettant gravement en danger la santé du patient dont le diagnostic dépend de ces analyses.

Le Syndicat des Biologistes Praticiens demande solennellement au gouvernement de revoir son nouveau projet afin de renouer avec le respect du patient et de la profession, conformément aux convictions qu’il n’a cessé de défendre lorsqu’il était dans l’opposition.

Il demande également des amendements visant à rendre l’accréditation facultative en la remplaçant par des formations professionnelles, sur le modèle de ce qui se pratique déjà pour d'autres professions de santé.

Il insiste enfin sur l’importance de laisser les laboratoires collaborer entre eux, en autorisant les contrats de collaboration entre laboratoires afin de leur permettre de réaliser des analyses moins fréquentes, tout en effectuant toujours sur place les analyses essentielles.

Ces deux mesures simples permettraient aux laboratoires et à la santé de proximité de subsister, dans une optique de qualité, de préservation de la santé publique et de sa défense face aux structures industrielles.

Pour plus d’informations : www.bioprat.com

Patrick Lepreux interpelle également les députés et sénateurs sur les sites internet : www.mondeputeveutmetuer.com

Contact presse : sbioprat@gmail.com

2013

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La manifestation des internes en vidéo
Posté par: admin le 09 avril

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2013

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Bilan et photos de la manifestation des internes en Biologie, Lundi 8 Avril à Paris
Posté par: admin le 08 avril

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Chers confrères, 

Nous avons participé avec mon confrère Bruno Chauvel, à la manifestation ce lundi 8 avril à Paris, des internes en Biologie Médicale dont nous soutenons les revendications.

Nous étions environ 500 participants venus de toutes les régions de France. Les jeunes internes étaient dans un état d’esprit de profonde révolte contre la spoliation de leur avenir professionnel.

Les avancées obtenues sont légères, le dialogue est bloqué au niveau des postes hospitaliers dont l’attribution pourra être faite à des non-biologistes.

Cependant, de leur côté comme du nôtre, le combat continu chacun avec ses aspirations.

Cette manifestation a été l’occasion pour nous de rencontrer les internes engagés de notre profession et d’échanger sur nos opinions respectives.

Cela marque peut-être le début d’une belle collaboration future…

Vous trouverez les photos de la manifestation ci-dessous.

Cordialement 

Patrick Lepreux

Président du Syndicat des Biologistes Praticiens

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Photo 2

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Photo 3 

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Photo 4

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Commission mixte paritaire: écrivez votre opposition en urgence à ces élus
Posté par: admin le 05 avril

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Région Prénom  Nom  ADRESSE TEL FAX EMAIL EMAIL 2
Député des Bouches-du-Rhône Valérie BOYER Assemblée Nationale
126 rue de l'Université
75355 PARIS 07 SP
Tel: 01 40 63 60 00
04 91 06 54 33 04 91 06 54 12 vboyer@assemblee-nationale.fr vboyer@valerie-boyer.fr
Député d'Indre-et-Loire Jean-Patrick GILLE 02 47 20 25 28 02 47 20 25 29 jpgille@assemblee-nationale.fr contact@jean-patrick-gille.fr
Député des Pyrénées-Orientales Ségolène NEUVILLE     sneuville@assemblee-nationale.fr segolene.neuville@cg66.fr
Député de la Marne Arnaud ROBINET 03 26 97 00 37 03 26 06 60 00 arobinet@assemblee-nationale.fr  
Député du Val d'Oise Gérard SEBAOUN     gsebaoun@assemblee-nationale.fr gsebaoun@bbox.fr
Député du Rhône Jean-Louis TOURAINE 04 37 45 49 49 04 78 95 08 44 jltouraine@assemblee-nationale.fr jl.touraine@laposte.net
Député du Var Jean-Sébastien VIALATTE 04 94 30 57 17 04 94 34 09 03 jsvialatte@assemblee-nationale.fr jean-sebastien.vialatte@mairie-six-fours.fr
               
Sénateur de l'Isère Annie DAVID Sénat
15, rue de Vaugirard
75291 PARIS Cedex 06
Standard : +33 (0)1 42.34.20.00
04 76 46 16 21 04 76 46 16 23 a.david@senat.fr    
Sénateur du Pas-de-Calais Catherine GÉNISSON 03 21 73 51 66 03 21 22 19 26 c.genisson@senat.fr   
Sénateur des Côtes-d'Armor Ronan KERDRAON 02 96 28 29 49 02 96 28 29 51 r.kerdraon@senat.fr   
Sénateur d'Ille-et-Villaine Jacky LE MENN 02 99 19 65 34 02 99 19 65 34 jlemenn-senat35@orange.fr  
Sénateur de Vaucluse Alain MILON 04 90 83 03 15 04 90 22 55 08 a.milon@senat.fr    
Sénateur de la Marne René-Paul SAVARY 03 26 69 51 51 03 26 68 46 33 rp.savary@senat.fr   
Sénateur du Pas-de-Calais Jean-Marie VANLERENBERGHE 03 21 51 62 13 03 21 51 54 41 jm.vanlerenberghe@senat.fr    



 

2013

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Union des générations de biologistes autour de la manifestation des jeunes internes en biologie médicale
Posté par: admin le 04 avril

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Suite au vote de la proposition de loi portant réforme de la biologie médicale à l'Assemblée Nationale le 25 mars 2013, les jeunes biologistes de la FNSIP et du SJBM, alors en grève depuis le 2 avril 2013, manifesteront ce lundi 8 avril à l’appel de leur président respectifs, Sylvain Millet et Thomas Nenninger.

Cette manifestation débutera à 13heures sur la place Raoul Dautry à Paris (en face de la gare Montparnasse), en direction du ministère de la Santé.

Je serai présent pour leur exprimer mon soutien et j’invite mes confrères à se joindre à eux, en respectant leurs motivations et leurs revendications, qui sont pour l’essentiel très proches des nôtres.

Il ne s’agit pas de s’exprimer à leur place, mais de les soutenir sincèrement.

Pourquoi cette manifestation ?

Ils dénoncent  le discours des autorités de tutelle qui prétend protéger la biologie de  financiarisation, mais qui au final, pousse à s’y soumettre, et qui ne leur permet plus  de devenir les acteurs de leur profession :

-          Pas de protection vis-à-vis des contrats abusifs

-          Pas de possibilité de création de nouveaux laboratoires

-          Un risque de déqualification de leur D.E.S. en permettant des nominations de non titulaires du D.E.S de biologie médicale dans les centres hospitaliers universitaires, ce qui entraîne la rupture d’égalité dans la prise en charge des patients

-          Pas de possibilité de transmission générationnelle.

Ils manifesteront donc en faveur d’une biologie praticienne, éthique et de proximité.

Pour plus d’informations sur le déroulement de la manifestation, je vous invite à visiter le site internet  http://greve.fnsip.fr/. (Attention ne pas taper www avant « greve »)

À lundi !

Cordialement

Patrick Lepreux

 

 

PS : Nous vous rappelons que nous organisons une réunion sur la réforme de la biologie médicale le Jeudi 18 ou le mercredi 17 avril à 14h, à Paris (lieu à déterminer).

 Nous avons ajouté  le choix du mercredi suite à la demande de certains confrères, donc vous n’avez plus qu’à choisir en cliquant juste à côté à gauche sur la rubrique « réunion à Paris ».

      : j’arrête ma deuxième grève de la faim qui a permis une fois de plus de sensibiliser les patients sur  la conséquence catastrophique de cette réforme sur leur santé .

Compte tenu de la situation actuelle, ce combat supplémentaire par son impact,  va désormais nous permettre d’être entendus et de gagner.

2013

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PROJET DE RÉUNION À PARIS LE JEUDI 18 AVRIL 2013
Posté par: admin le 03 avril

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Nous avons le projet d’une réunion à Paris.

Comme vous le comprendrez, nous devons avant tout connaître le nombre de personnes intéressées, afin de choisir un local adapté .

 

L’ordre du jour :

 

  • Prise de contact avec notre syndicat
  • La situation actuelle 
  • Organiser la lutte pour remettre en question la réforme (annulation  de l’obligation d’accréditation, remplacement par des formations confraternelles, et maintien des contrats de collaboration), tout à fait possible désormais compte tenu de la situation politique et économique effroyables.
  • Organiser une campagne d’information sur le danger mortel  qu’elle représente  pour la santé des patients, et alerter sur la collusion politico-financière, dont elle est le fruit, dans l’esprit  des tout derniers  évènements …

 

Si vous comptez vous y rendre, soit vous pouvez   vous inscrire en ligne, rubrique de gauche "RÉUNION À  PARIS ", ou alors  nous faxer au 09. 72. 39. 77 .73,  le    document téléchargeable ici: reunion180413 (1).pdfdûment complété avec vos coordonnées.

 

Dès que nous pourrons nous vous indiquerons l’endroit choisi en vous envoyant un émail.

 

Sur ce site, rubrique de gauche, vous  pouvez  participer au sondage sur la grève, et bien entendu, donner votre  avis…

 

PATRICK LEPREUX

 

WWW.BIOPRAT.COM

 

 

2013

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Communiqué de presse 030413
Posté par: admin le 03 avril

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Cliquez ici pour le télécharger au format pdf CP Bioprat 030413.pdf.

Réforme des laboratoires : Convocation d'une commission mixte paritaire et troisième semaine de grève de la faim pour Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens


Lundi 25 mars 2013, les députés ont adopté la proposition de loi portant réforme de la Biologie Médicale. Ce texte sera prochainement présenté en commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion. A cette occasion, Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens, qui poursuit une grève de la faim depuis lundi 18 mars, rappelle les dangers de cette réforme et dénonce l'immobilisme des députés et sénateurs, expression d’une profonde méconnaissance du sujet.


Pourtant, après une première grève de la faim de trois semaines en janvier 2013, le biologiste marseillais avait obtenu des garanties de la part de Sénateurs quant à un amendement du texte visant à réformer le statut des laboratoires médicaux, laissant espérer une évolution positive concernant les points les plus contestés de ce projet.

Malheureusement, les députés sont revenus sur la proposition des sénateurs sous la pression des lobbys des groupes financiers et du COFRAC, aggravant même les dispositions du texte initial les plus néfastes sur le plan sanitaire et social.

Alors que ces élus reçoivent et écoutent volontiers ces lobbys, en revanche, ils refusent tout dialogue avec le Syndicat des Biologistes Praticiens, malgré des centaines de courriers d’alerte qu’il a envoyés tout comme de nombreux biologistes et patients.

Ce texte adopté maintient toute la toxicité d’une réforme ultra-libérale promue par Nicolas Sarkozy, imposant des contraintes excessives, regroupées sous le terme d’"accréditation".

Dans les faits, ces contraintes dont le montant est évalué à 175 000 euros par laboratoire et par an ne laissent d'autre choix aux biologistes que de vendre leurs laboratoires à des groupes financiers.

Sur le terrain, cette réforme est une catastrophe pour la profession et pour la qualité des soins : les laboratoires rachetés ne seront plus que de simples centres de prélèvement, aboutissant au licenciement de la plus grande partie du personnel et à un effacement de la présence sur site des biologistes qualifiés. Quant aux prélèvements, ils seront destinés à être transportés par livreur jusqu'à des usines à analyses souvent très éloignées.


En plus des menaces sur l’emploi, ces nouvelles structures présentent trois grands dangers pour le patient :

- la déshumanisation avec un patient réduit au statut de code-barres

- la dégradation des prélèvements durant le transport

- l'incapacité de faire face à des demandes d'analyses urgentes, mettant gravement en danger la santé du patient


C’est pourquoi face à ce durcissement, Patrick Lepreux a décidé lui aussi de durcir son action et accompagne sa grève de la faim, d’une interruption de ses traitements médicaux.

Par l’action de son président, le Syndicat des Biologistes Praticiens alerte une nouvelle fois l’opinion sur les risques graves induits par ce projet, tant sur le plan économique que sanitaire.



Alors que les propositions existent pour aboutir au maintien des structures de proximités indépendantes génératrices de qualité de service et d’emplois, Patrick Lepreux, en tant que président de syndicat, n’a jamais été reçu par la commission des affaires sociales et n’a pas été convié aux réunions de révision de la loi. Il dénonce le manque d’écoute et de concertation dont fait preuve le Gouvernement Ayrault qui favorise l'adoption d'une réforme permettant à des groupes financiers de prendre le pouvoir sur l'ensemble d'un secteur médical.

Il demande solennellement au gouvernement de revoir son nouveau projet afin de renouer avec le respect du patient et de la profession, conformément aux convictions qu’il n’a cessé de défendre lorsqu’il était dans l’opposition.

Il demande également des amendements visant à rendre l’accréditation facultative et la remplacer par des formes de contrôles plus adaptées, sur le modèle de ce qui se pratique déjà pour d'autres professions de santé.

Il insiste enfin sur l’importance de laisser les laboratoires collaborer entre eux .

Patrick Lepreux interpelle également les députés sur le site internet : www.mondeputeveutmetuer.com


Contact presse : sbioprat@gmail.com

 

 

2013

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Article du Midi Libre du 1er Aril
Posté par: admin le 01 avril

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Téléchargez l'article au format pdf:www-midilibre-fr.pdf

 

cliquez ici pour lire l'article sur le site du Midi Libre

 

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2013

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Sondage sur la grève:votez, et exprimez vous!
Posté par: admin le 30 mars

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Nous vous donnons la parole.

Votez sur la grève,  et donnez votre avis soit en cliquant sur la touche "commenter"

 ou allez sur les "forums" où existe un forum dédié ouvert à tous .

2013

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Nouvelle baisse de la nomenclature: le prix à payer à 20 ans de passivité et de manque de communication
Posté par: admin le 27 mars

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Une mobilisation tardive n'a pas pu enrayer une nouvelle baisse.

20 ans de passivité, d'abscence de réactions aux attaques des journaux sur les revenus des biologistes,d'auto-flagellation permanente,de discours gnangnan soumis et fataliste, voila le résultat.

Nous avons depuis 3 ans manifesté   4  fois contre les baisses de tarifs et la réforme: nous avons communiqué énormément et  créé 5 sites internet  pour expliquer la réalité de notre métier et justifier notre situation.

Nous avons fait une  pétition qui "tourne" encore  à ce jour et avec  550 000 signatures sur "www.touchepasamonlabo.com"

A chaque fois, nous avons pu constater avec effarement  combien les journalistes ne connaissaient rien de notre profession, et que très peu de choses avaient été faites par les syndicats en place pour  faire comprendre notre métier.

A chaque manifestation,  bien peu nous ont suivis,personne ne bronchait et beaucoup nous ont tancé sur un ton méprisant, alors que le danger nous fonçait dessus...

Je tiens  à rappeler que  j'ai été le premier à avoir obtenu un droit de réponse aux  articles sur nos revenus,

c'était il  y a 4 ans  (journal Capital mars 2009), aucun syndicat ne l'avait fait avant.

Vous pouvez consulter la copie  de l'article ci-dessous .

Pourquoi aura-t-il fallu que ce soit moi ( à l'époque je n'avais aucune fonction syndicale) pour qu' enfin un embryon  une réponse soit publié ?

Je ne dis pas que les syndicats  n'ont rien fait pour autant, mais certainement  pas assez compte tenu de la gravité des attaques et des moyens importants de riposte dont ils disposaient pour contre-attaquer .

Dans les années 90, il y avait eu aussi des baisses et j'avais demandé à un syndicaliste( Mr Jean BEGUE) pourquoi la profession  ne réagissait pas au travers de son syndicat, il m'avait répondu: "c'est la loi du marché".

Je dois dire que j'ai été complètement éffaré, quand j'ai lu sa réponse, et c'est là que je me suis dit deux choses:

La première, c'est qu'un jour  je devrais faire moi même faire un syndicat  .

La seconde, c'est que  nous allions payer très cher cette  attitude et ce manque de prise de conscience du danger.

P LEPREUX

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2013

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Une alternative au COFRAC et l'accréditation est inévitable et fait son chemin
Posté par: admin le 27 mars

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L'idée d'une voie alternative à l'accréditation, outre d'être inévitable compte tenu de la situation, fait son chemin parmi les députés, au grand dam du COFRAC et de certains syndicats, courroies de transmission des gros labos et  des financiers, qui veulent se servir de cette societé privée et de son monopole pour démolir leurs confrères et les obliger à vendre.

Certains considéreront avec mépris cette idée parcequ'elle vient d'un député hors méptropole qui'ls estimeront  éloigné de la Vérité, mais qu'ils réfléchissent: beaucoup de mouvements, de contestations,d'idées,de révolte,  sont nés souvent  à

" l'extérieur", là où on ne les attendait pas...

téléchargez l'article au format pdf stmartin270313.pdfstmartin270313a.jpg

2013

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Un texte honteux que nous allons combattre
Posté par: admin le 27 mars

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UN TEXTE HONTEUX  QUE NOUS ALLONS COMBATTRE

 

Pas question de se laisser faire et d’accepter le  texte adopté lundi 25 mars par les députés  qui officialise la mise  en vente pure et simple notre profession.

C’est une spoliation professionnelle orchestrée  par le lobby de  certains syndicats et du COFRAC.

C’est inadmissible.

Nous allons agir  par tous les moyens, et commencer d’abord   par  la commission mixte paritaire en demandant de revenir sur l’accréditation et de maintenir  des contrats de collaboration.

Nous allons profiter du délai (1 à 3 mois) avant la promulgation de la loi afin de mettre en place des recours politiques et actions auprès de l’opinion pour faire pression sur ces derniers.

Nous agirons également sur les décrets d’application, sésames de toute réforme.

Nous vous demandons d’alerter l’opinion publique sur le risque sanitaire induit par cette réforme qui produit   des réseaux de laboratoires vides mettant   gravement en danger la santé du patient par des résultats trop tardifs ou faux,  à cause de la dégradation des prélèvements dans le transport.

Nous allons pouvoir combattre ce texte de plusieurs façons :

  • D’abord parce que nous avons réussi à faire passer dans l’opinion publique le danger qu’il représente et qui  fait pression sur les politiques.
  • Ensuite, par ce que les décideurs  réalisent  enfin que l’  excès de normes s’avère destructeur pour   l’emploi et l’économie, pour   aboutir  en  plus à une baisse de la qualité censée pourtant s’améliorer.
  • Enfin parce que la situation cataclysmique actuelle  va provoquer des bouleversements qui  ne permettront pas d’appliquer cette réforme, et obligatoirement amèneront  à sa remise en question.

Nous vous  demandons de rester zen, de ne pas vous désarmer, de continuer à faire signer la pétition  sur le site www.touchepasamonlabo.com, et à informer  vos patients pour  développer l’impact d’une inquiétude légitime sur cette  réforme.

Continuez également à alerter l’opinion via les réseaux sociaux (facebook/twitter).

Surtout nous vous demandons  de  bien réfléchir aux conséquences d’une adhésion précipitée à ce texte, attendez  de voir, et surtout continuez d’agir avec la même pugnacité que celle des politiques contre notre profession…

Patrick LEPREUX   

2013

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Réforme de la Biologie Médicale: SéanceA.N / Lundi 25 mars 2013, 46 votantsà main levée sur 577 députés !
Posté par: admin le 27 mars

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Pour accéder à la vidéo de la séance plénière du Lundi 25 mars 2013 sur la réforme de la biologie médicale, cliquez ici.  

Pour accéder au compte rendu écrit, cliquez ici.

47 votants à main levée, et bien sûr impossible à cause de cela d'avoir leur nom dixit  l'assemblée nationale!

 

2013

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L'économie française asphyxiée par les normes ( LE FIGARO)
Posté par: admin le 27 mars

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cliquez ici pour lire

2013

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Lettre envoyée aux députés et sénateurs: envoyez la, vous aussi !
Posté par: admin le 27 mars

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Envoyez le vous aussi en le téléchargeant mailingdu270313d.pdf pour les députés

                                                                                 mailingdu270313s.pdfpour les sénateurs

 

PROPOSITION DE LOI : LA  RÉFORME DE LA BIOLOGIE 

UNE VÉRITABLE HONTE

 

  

Madame la Députée,

Monsieur le Député,

 

Le  texte de la réforme de la biologie qui vient d’être adopté par l’assemblée est une véritable destruction des laboratoires d’analyses.

Il  impose à une profession jusque-là sans problèmes,  des normes industrielles d’un coût de 175 000 euros par an et par laboratoire validé par un organisme privé, le COFRAC, qui définit les normes des surgelés et des prothèses PIP !

 

Vous rendez- vous compte que les biologistes  n’ont plus maintenant comme autre possibilité que de vendre leur outil de travail à des groupes financiers qui vont les transformer  en lieux vides reliés par livreurs de tubes à des usines analyses éloignées, et seront   incapables de faire face à leur mission sanitaire ?

Vous rendez-vous compte que vous allez provoquer le licenciement de près de 8000 techniciens et personnel des entreprises sous-traitantes ?

 

Vous rendez-vous compte des accidents sanitaires qui de ce fait vont avoir lieu à cause de structures qui ne vont plus répondre à la définition même d’un laboratoire ?

En quoi les « mesures d’accompagnement  et la progressivité », outre  d’être des termes complètement flous et vagues,  vont-elles changer quoi que ce soit à ce carnage ?

En pleine crise économique, et de restrictions budgétaires drastiques, en quoi pourrez-vous apporter une quelconque «  mesure d’accompagnement  et la progressivité » crédible et efficace ?

 

Vous rendez-vous compte que derrière le paravent de l’Europe ou la qualité vous livrez une profession à des groupes industriels qui feront du sang un « minerai » et se comporteront ensuite avec les mêmes excès que ceux  l’agro alimentaire? Aimeriez-vous que vos propres analyses soient effectuées comme cela ?

 

Pourquoi vous acharnez-vous sur une profession qui n’a jamais provoqué le moindre accident sanitaire grave ? Pourquoi faites-vous entrer et donnez-vous toute puissance à une société privée, le COFRAC issu du monde  industriel qui provoquera  les mêmes excès que ceux de l’industrie alimentaire et de la fabrication des prothèses PIP ?

 

Nous vous demandons solennellement de revenir sur ce texte en rendant l’accréditation facultative et en faisant confiance à la profession, laissant les biologistes s’organiser autour d’autres systèmes de certification, comme le font toutes les autres professions de santé.

Nous vous demandons également d’autoriser les contrats de collaboration entre laboratoires pour qu’ils puissent réaliser des analyses moins courantes et effectuer sur place l’essentiel des analyses.

 

Alors que de tous côtés on dénonce l’excès de normes qui paralyse l’activité économique et la création d’emplois, vous n’avez de cesse d’en ajouter, de surcroît à une profession sans problèmes.

 

Nous dénonçons, et dénoncerons dans le futur, sans relâche, auprès de l’opinion publique ce texte, véritable  mise en danger des patients promue au travers de vous  par le lobby de groupes financiers désireux de promouvoir  une loi-paravent  pour racheter les laboratoires d’analyses.

 

Avec ce texte, je n’ai plus qu’une seule issue, tout comme la majorité de mes confrères, celle de vendre mon laboratoire, d’arrêter de travailler et de licencier deux salariés.

 

PATRICK LEPREUX

Président du syndicat des biologistes Praticiens

 

www.mondeputeveutmetuer.com

 

2013

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Face à une telle folie il faut se battre
Posté par: admin le 26 mars

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cliquez ici dessous  pour lire la dépêche APM NEWS au format pdf

Face à cela il faut se battre.pdf

Face à cela il faut se battre

Lisez, c’est effarant

SUJET : BIOLOGIE MEDICALE PARLEMENT ACCREDITATION-CERTIFICATION CHU-CHR QUALITE DES SOINS PHARMACIENS MEDECINS FINANCEMENT D'ENTREPRISE ASSURANCE MALADIE MINISTERE-SANTE

Biologie médicale: Marisol Touraine soutient une accréditation à 100% en 2020

PARIS, 25 mars 2013 (APM) - La ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, a souhaité lundi que le processus d'accréditation des laboratoires de biologie médicale pour 100% de leurs actes soit achevé en novembre 2020.

S'exprimant en ouverture de la discussion de la proposition de loi portant réforme de la biologie médicale à l'Assemblée nationale, la ministre a donné son accord sur le calendrier de l'accréditation choisi par la rapporteure, Ségolène Neuville (PS, Pyrénées-Orientales), et approuvé le 13 février en commission des affaires sociales (cf APM HMQBI004).

Le texte doit être discuté lundi soir et éventuellement mardi après-midi en première lecture à l'Assemblée nationale. Une commission mixte paritaire entre députés et sénateurs devrait ensuite être convoquée pour parvenir à une adoption rapide par le Parlement.

Selon le schéma arrêté en commission, les laboratoires de biologie médicale devront avoir acccompli leur accréditation sur 50% des examens au 1er novembre 2016, 70% au 1er novembre 2018, et 100% au 1er novembre 2020.

La ministre a souhaité que les laboratoires soient "accompagnés dans cette dynamique" et que le calendrier comporte donc des "palliers successifs".

Marisol Touraine a également approuvé l'exception prévue par la commission pour les examens de biologie médicale innovants hors nomenclature et de recherche qui seront "maintenus hors certification".

La ministre a répondu aussi aux griefs des professionnels sur les tarifs du Comité français d'accréditation (Cofrac). "L'Etat veillera" à ce que le Cofrac garantisse "des prix strictement liés aux coûts réels". "Des contrôles externes seront réalisés pour garantir que cette règle sera bien respectée".

Marisol Touraine a également approuvé le schéma adopté en commission sur les règles de détention du capital des laboratoires, notamment le maintien du statut d'associé ultra minoritaire.

Evoquant les économies prévues dans le domaine de la biologie médicale prévues pour 2013 afin d'assurer le respect de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam), la ministre a fait un geste d'ouverture.

"J'ai entendu le souhait de la profession de s'engager dans un schéma plus négocié et mieux sécurisé [de l'évolution des tarifs]. Je n'y suis pas opposée".

POLEMIQUE SUR L'EXERCICE EN CHU

Marisol Touraine a par ailleurs pris parti pour l'ouverture à des médecins ou des pharmaciens non qualifiés en biologie médicale l'exercice des fonctions de biologiste médical dans des CHU pour des "disciplines mixtes".

Ce point, abordé à l'article 6, fait polémique entre professionnels hospitaliers.

Inscrit dans la proposition de loi initiale, il a été supprimé au Sénat en première lecture le 31 janvier (cf APM VGQB1008). La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, qui n'avait pas rétabli l'article mi-février dans l'attente d'une proposition du gouvernement, a rejeté l'amendement de Marisol Touraine lundi en début d'après-midi.

Alors que l'article sera discuté en séance publique lundi soir ou mardi après-midi, la ministre a soutenu le schéma d'un exercice de non-biologistes nommés par les ministres de la santé et de la recherche après avis d'une commission spécialisée.

Elle a estimé que ces nominations se feraient "dans l'intérêt des patients", notamment de ceux atteints de maladies rares dont les examens demandent des "compétences spécifiques" et des "techniques de pointe" dans les domaines de la génétique, de l'immunologie ou de l'hématologie, et "dans l'intérêt du bon fonctionnement des établissements de santé".

Plusieurs conditions seraient mises: exercer depuis au moins trois ans dans un laboratoire hospitalier, répondre à toutes les obligations des biologistes, notamment la participation à la permanence des soins, est-il indiqué.

hm/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com

HMQCP002 25/03/2013 18:06 ACTU

 

WWW.BIOPRAT.COM

2013

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Le PARISIEN édition nationale lundi 25 mars
Posté par: admin le 25 mars

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téléchargez l'article au format pdf en cliquant ic ileparisien25031.pdf

leparisien2503a.jpg

2013

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Prothèses PIP (suite)
Posté par: admin le 23 mars

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Dans son édition de samedi le journal LE MONDE annonce que TUV Rheinland a été assigné vendredi 22 mars devant le tribunal de commerce de Toulon par six distributeurs et près de 1500 femmes porteuses d'implants mammaires PIP, l'organisme allemand certificateur des prothèses fabriquées par la société Poly Implant .

Cet organisme lui même  faisait contrôler les prothèses par deux sociétés contrôlées par…

Devinez-qui ?

Et lisez sa réponse.

 

Voici l’extrait de la dépêche REUTERS et cliquez ici pour lire l'article en ligne

 

 

 

SMOKESCREEN"

Once the Notified Body's initial job is done and a product is on the market, it's up to national regulators to keep a look out for problems and ensure the Notified Body is keeping tabs.

In the PIP case, that national regulator was the Agence Francaise de Securite Sanitaire des Produits de Sante (AFSSAPS), which has the power to take a medical device off the market. The Notified Body that gave PIP authorization to trade was a private German firm called TUV Rheinland.

AFSSAPS - already set for an overhaul following a scandal over diet pills which France withdrew in 2009 after they were blamed for at least 500 deaths - told Reuters that responsibility for checking medical devices like breast implants lies with the manufacturer.

It said the regulatory focus should be on TUV, whose inspectors would visit PIP's headquarters once a year, assess standards, review paperwork and then report back to the company and German authorities in case of problems.

TUV said the implants themselves were tested by two French laboratories, which were in turn authorized by another French agency called COFRAC. Both labs confirmed they had tested PIP's implants. One said its tests were only mechanical, such as rupture tests; the other said it had tested the implants' contents for toxicity, but would not give details.

COFRAC, a government-funded non-profit body, said it was not responsible for the output of a lab and could not guarantee test results. COFRAC does not answer to AFSSAPS, but is audited internally and by peer review.

 

2013

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La qualité sans la norme iso machin
Posté par: admin le 22 mars

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On peut faire de la qualité sans le COFRAC et rappelons que la biologie est la seule à subir cette obligation à ce degré de contrainte.

On peut faire mieux, beaucoup moins cher,  sans infantilsation, ni aliénation psychologique et financière.

Sans faire appel un organisme qui définit les règles de contrôle des surgelés et prothèses PIP, et qui s'implante grâce à un lobbying et un copinage forcenés, comme nous le constatons en ce moment à l'assemblée .

Depuis le début, notre syndicat milite pour des alternatives à cet organisme privé, qui soient  multiples et peu coûteuses.

Avec la situation économique dramatique, c'est la seule solution,et chaque organisme de formation doit pouvoir exister sans qu'il y ait  une situation de monopole, porte ouverte à toutes les dérives...

Notre  syndicat a créé son propre système de formation gratuit  basé sur l'idée  des binomes de biologistes  signant un qualicontrat et devant suivre une ou deux journées de formation par an pour faire valider  leur collaboration.

www.qualilabo.com

Nous rappelons aussi que nous avons délivré 7 logiciels gratuits téléchargeables sur le site www.qualifree.fr rubrique téléchargements.

Le logiciel qualistock a été téléchargé plus de 1500 fois, et nous venons de sortir sa mise  à jour ( gère les états des stocks et les bons de livraisons).

Tout cela a été rendu possible, sans contraintes, grâce aux dons des biologistes et au fait aussi  que nous sommes un syndicat 100 % bénévole.

Alors continuez à nous aider par vos dons,enplus,bien sûr de vos inscriptions à notre syndicat, n'hésitez-pas pas ànous demander des évolutions de nos logiciels ou de nouveaux logiciels.

Cliquez ici pour télécharger le formulaire à joindre à votre don.

Cliquez ici pour nous adresser  vos  sugestions concernant les logiciels.

Ceci étant,  Il y existe d'autres organismes de formation que le nôtre,  comme celui évoqué dans cet article du journal LE PELICAN, journal des antilles françaises ( cliquez ici pour voir son site internet ).

Cliquez ci-dessous pour télécharger l'article  au format pdf.

lepelican210313.pdf

lepelican0313e.jpg

 

2013

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Question intelligente de Monsieur le Député Jean-Claude BUISINE
Posté par: admin le 22 mars

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cliquez ici pour télécharger le document au format pdf buisine0313.pdf

buisine0313.jpg

2013

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Qualité des eaux,des surgelés,prothèses PIP,le COFRAC c'est le bon paravent.
Posté par: admin le 22 mars

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Dans cet article, on croit comprendre que des problèmes survenus dans ce laboratoire d'analyses des eaux ont été mis à jour par la DGS.
Le Cofrac réagit ensuite: A quoi sert il ?

Téléchargez l'article au format pdf Eurofins.pdf

Eurofins1.jpg

2013

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La langue de bois du Député Jean-René MARSAC,écoeurant.
Posté par: admin le 21 mars

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Ils ne veulent ni écouter ni chercher à comprendre et on les paie avec nos impots!

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2013

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Envoyez ce document à votre député et sénateur
Posté par: admin le 20 mars

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je vous adresse ce document à envoyer à votre député.
La situation est extrêmement grave pour le pays et c'est la panique de tous côtés comme vous le constatez.
IL faut hurler face à des députés qui sont dépassés et quelque part c'est peut être ce qui va nous permettre de faire bouger les lignes.

Téléchargez-le au format pdf en cliquant à côté  et imprimez-le: articlelabco.pdf 

articlelabco2.jpg

2013

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Deuxième grève de la faim contre le massacre d'une profession Communiqué de presse
Posté par: admin le 18 mars

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Réforme des laboratoires : Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens Bioprat, entame une deuxième grève de la faim
 
 
Face au refus des députés de prendre en comptes les revendications des biologistes et leurs avertissements répétés quant aux dangers de la réforme des laboratoires médicaux en cours de discussion à l'Assemblée Nationale, Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens Bioprat, entame une deuxième grève de la faim à partir du lundi 18 mars.
 

 

Suite à une première grève de la faim de trois semaine en janvier 2013, Patrick Lepreux, Président du Syndicat des Biologistes Praticiens, avait obtenu des garanties de la part de Sénateurs quant à un amendement du texte visant à réformer le statut des laboratoires médicaux actuellement à l'étude, laissant espérer une évolution positive concernant les points les plus contestés de ce projet de réforme.

Malheureusement, les députés sont revenus sur la proposition des sénateurs sous la pression des lobbys des groupes financiers et du COFRAC, aggravant même les dispositions du texte initial les plus néfastes 
sur le plan sanitaire et social.

Ce nouveau texte maintient toute la toxicité d’une réforme ultra-libérale promue par Nicolas Sarkozy, imposant des contraintes excessives, regroupées sous le terme d’"accréditation".

Dans les faits, ces contraintes dont le montant est évalué à 175 000 euros par laboratoire et par an ne laissent d'autre choix aux biologistes que de vendre leurs laboratoires à des groupes financiers.

Sur le terrain, cette réforme est une catastrophe pour la profession et pour la qualité des soins : les laboratoires rachetés ne seront plus que de simples centres de prélèvement, aboutissant au licenciement de la plus grande partie du personnel et à un effacement de la présence sur site des biologistes qualifiés. Quant aux prélèvements, ils seront destinés à être transportés par livreur jusqu'à des usines à analyses souvent très éloignés


En plus des menaces sur l’emploi, ces nouvelles structures présentent trois grands dangers pour le patient :


- la déshumanisation avec un patient réduit au statut de code-barres

- la dégradation des prélèvements durant le transport,


- l'incapacité de faire face à des demandes d'analyses urgentes, mettant gravement en danger la santé du patient.

 


C’est pourquoi face à ce durcissement, Patrick Lepreux a décidé lui aussi de durcir son action et accompagne sa grève de la faim, d’une interruption de ses traitements médicaux.

Par l’action de son président, le Syndicat des Biologistes Praticiens alerte une nouvelle fois l’opinion sur les risques gravissimes induits par ce projet, tant sur le plan économique que sanitaire.


Pour information, en tant que président de syndicat, Patrick Lepreux n’a jamais été reçu par la commission des affaires sociales et n’a pas été convié aux réunions de révision de la loi.

Alors que les propositions existent pour aboutir au maintien des structures de proximités indépendantes génératrices de qualité de service et d’emplois, il dénonce le manque d’écoute et de concertation dont fait preuve le Gouvernement Ayrault qui favorise l'adoption d'une réforme qui permet à des groupes financiers de prendre le pouvoir de l'ensemble d'un secteur médical.

Il demande solennellement au gouvernement de revoir son nouveau projet afin de renouer avec le respect du patient et de la profession, conformément aux convictions qu’il n’a cessé de défendre lorsqu’il était dans l’opposition.


Il demande également des amendements visant à rendre l’accréditation facultative et la remplacer par des formes de contrôles plus adaptées, sur le modèle de ce qui se pratique déjà pour d'autres professions de santé.

Il insiste enfin sur l’importance de laisser les laboratoires collaborer entre eux. 


Pour plus d’informations : www.bioprat.com


Patrick Lepreux interpelle ainsi les députés sur le site internet : www.mondeputeveutmetuer.com 


Contact presse : biologistesencolere@gmail.com

 

2013

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Fausse naïveté ou vraie sincérité, à vous de juger
Posté par: admin le 14 mars

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Philippe WEBER est le biologiste à qui le journal l’EXPANSION a donné la parole dans son article présentant  la  biologie comme une  juteuse rente, ce qui a fait réagir violement toute la profession.

Aujourd’hui, ce biologiste communique au travers d’un courriel  où il explique que ses propos ont été tronqués, sortis de leur contexte, et détournés pour « démonstration trompeuse et inacceptable ».

C’est toujours possible, certains journalistes ont des idées bien ancrées sur notre profession et il est difficile de leur faire comprendre autre chose.

Ceci étant, pour ma part, ayant été très souvent interviewé, et par des journalistes pas toujours compréhensifs,je n’ai jamais  eu de distorsion, d’utilisation erronée de mes propos.Vous retrouverez sur ce site ou internet ces interviews et vous le constaterez par vous même.

Les articles publiés ont toujours reflété assez fidèlement  mon discours et mes idées.

Je tiens à signaler aussi que je ne demande jamais à relire les articles de mes interviews, confiant en l’éthique des journalistes et de la clarté de mes convictions.

Je tiens à rappeler que notre syndicat a réagi le jour même  de la publication ( le 27 fevrier 2013)  de cet article, (et pas une semaine après...),  comme l'atteste   notre commentaire   (cliquez ici pour lire)  et que le lendemain nous avons adressé un courrier  au journal dont toute la profession a eu la copie.(cliquez ici pour lire) .

Si ce biologiste s'est senti trahi,ce qui peut arriver, pourquoi n'a-t-il pas réagi sur le champ, et demandé un droit de réponse qu'il aurait  pu diffuser  illico  à toute la profession via les réseaux sociaux,ou listes de diffusion comme BIOMED, par exemple?

Pourquoi n'a-t-il pas bondi en postant un message de contre-feu  immediat  (omme nous l'avons fait)  à la suite de l'article, comme le permet l'édition électronique de ce journal?

Fort de tout cela, je ne peux que m’interroger, à titre personnel,  devant ce mail, et je vous laisse juge.

Patrick LEPREUX

Début du message réexpédié :

> De : "Philippe Weber BIO-VSM LAB" 
'
>5 mars 2013 16:48:37 UTC+01:00
> Cher Confrère, Cher Collègue, Cher Ami,
> Vous avez certainement lu ou entendu parler de cet article scandaleux de
expansion.com, pointant du doigt les biologistes comme bénéficiaires de «
rentes » octroyées par la Sécurité Sociale. Je suis d autant plus outré que mon
nom ainsi que celui de notre laboratoire y sont cités.
> La journaliste a été totalement malhonnête.
> Tout d abord, elle a rédigé son papier sous un angle d attaque bien loin de ce
qu elle m avait annoncé dans son mail de demande de rendez-vous, je cite :
> « Le mensuel L'Expansion prépare pour son prochain numéro un article sur les
évolutions technologiques en cours dans le domaine de la santé, et notamment
dans le domaine de la biologie médicale.  Je m'intéresse notamment à la création
de plate-formes comme celle que vous dirigez, et j'aurais voulu vous rencontrer
pour cet article. J'aimerais en effet en savoir plus sur les technologies mises
en  uvre dans ce type de structure et les avantages que cela représente en
termes de gains de productivité, de qualité des données, etc. »
> J avais décidé d accepter le principe de cet entretien notamment pour les
raisons suivantes :
> 1)      Le journal l Expansion avait plutôt une réputation de sérieux et non
de « presse à scandale »
> 2)      Un article dans un tel journal ne pouvait, à mon sens, qu être traité
de manière solide et approfondie en faisant appel, bien entendu, au point de vue
d autres biologistes dirigeant des laboratoires multi-sites comme le notre.
> 3)      Il aurait permis de montrer que les biologistes français avait  uvré
dans le sens voulu, à la fois par le rapport de l IGAS 2008 et par l Ordonnance
de janvier 2010, sans ménager ni leur endettement ni leur énergie.
> 4)      Il pouvait servir de tribune pour exprimer une nouvelle fois les
convictions de la plupart des biologistes et relater notre réalité quotidienne
(cf. plus bas l article paru dans « La Marne » lors des dernières journées de
protestations de notre profession.
>
> Ensuite, elle a utilisé des morceaux de mes propos pour alimenter une
démonstration trompeuse et inacceptable. Avant d accepter cet entretien, j avais
pourtant pris la peine d émettre par mail les réserves suivantes, je cite :
> « Vous êtes certainement très attachée à votre liberté d écrire et vous avez
bien raison. Je vous demanderais cependant la possibilité de relire les éléments
nous concernant dans votre papier avant publication pour 2 raisons : 1) notre
profession est assez réglementée sur le plan de la communication, nous devons
veiller notamment à éviter toute forme de publicité et 2) vous offrir la
possibilité d éviter des petites erreurs techniques susceptibles d entacher la
qualité de votre article ».
> Mes propos tronqués, coupés de leur contexte, ont donc été dévoyés dans une
logique inacceptable de dénigrement et produisent un résultat totalement à
l opposé de mes convictions et de notre réalité d autant que je suis le seul
professionnel de santé cité et je porte donc le fardeau de cette fausse
démonstration vis-à-vis de toutes les professions médicales concernées.
> J ai donc demandé à la direction du journal que paraisse le rectificatif
suivant :
> Nos « 15 laboratoires disséminés dans les communes voisines » ne sont pas de «
simples centres de prélèvement ». Ce sont de véritables sites pré-post
analytiques tels que l Ordonnance de janvier 2010 portant réforme de la biologie
médicale l exige : chacun des « anciens patrons associés dans la nouvelle
structure » reste aussi un biologiste présent 12 heures par jour dans son
laboratoire. Ce sont au total plus de 20 biologistes (associés et salariés) qui
se relaient pour assurer la permanence sur les sites et sur le plateau
technique.
> Nous sommes 18 biologistes libéraux associés, endettés sans soutien de
financiers, conscients de la nécessité de regrouper nos 15 sites pour ne pas
disparaitre du paysage actuel de la biologie en Ile de France. Sans aucun
licenciement et avec une masse salariale en hausse, nous continuons à offrir à
nos patients la qualité et la rapidité de leurs résultats au quotidien. Avec les
six baisses annuelles consécutives de nos tarifs et la septième qui s'annonce,
les exigences de l'accréditation, les investissements techniques impératifs, le
déploiement d'une logistique performante, notre endettement personnel est en
forte hausse.
> Les baisses tarifaires «   posent aussi problème aux laboratoires déjà
restructurés comme le nôtre car les économies attendues ne sont pas toutes au
rendez-vous du fait du maintien des sites de proximité ». En effet,
contrairement aux autres pays d Europe, nous devons conjuguer le développement
de plateformes technologiques avancées et le maintien de la relation directe
avec le patient, l ensemble de ces processus étant soumis à une accréditation
très sévère dont le coût est considérable. Les réductions pourtant jugées
possibles par « l IGAS et l IGF » mettent en péril toute la supériorité de la
biologie française.
> Ainsi, l  « enthousiasme » dû au fait que « Notre chaîne de biochimie traite 3
800 tubes par jour, et (que) nos automates de microbiologie analysent jusqu'à
300 échantillons par jour, dix fois plus que dans un labo classique » n a rien à
voir avec « des économies d'échelle sur ses coûts de réactif et sur ses contrats
de maintenance... ». Il s agit seulement de l enthousiasme de scientifiques
devant les prouesses technologiques modernes de nos chaines analytiques au
service de la santé.
> La mutation phénoménale que la biologie médicale vit depuis trois ans est donc
loin de constituer une situation de « rente » pour les biologistes indépendants.
>
> La malhonnêteté de cet article m affecte profondément car il touche à ce que
j ai certainement le mieux fait dans ma vie : mon métier.
> Sans attendre, je vous demande de bien vouloir diffuser largement ce mail à
tous les confrères que vous connaissez.
> Merci de votre aide, bien amicalement et confraternellement.

2013

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Plantu au rapport au pays d'UBU ROI
Posté par: admin le 11 mars

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Plantu au rapport

On va enfin rire en lisant un rapport parlementaire. Jean-Claude Boulard, maire PS du Mans et coresponsable d'un travail sur l'inflation des normes, a demandé au dessinateur Plantu d'illustrer son rapport, prévu pour la fin mars. Le célèbre dessinateur du « Monde » fut l'élève du père de Jean-Claude Boulard, fameux peintre sarthois. Le rapport demandé par Marylise Lebranchu sera donc le premier dans l'histoire de la Ve République à être illustré. Et drôle ? (Article source hebdomadaire le point)

2013

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Article RFL:un tournant dans la prise de conscience du danger ?
Posté par: admin le 09 mars

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                                                                             On est loin des discours triopmphants du début, et on se rapproche enfin d'une compréhension d"une catastrophe sanitaire.

Un progrès.

RFLb Mars 2013.jpg

2013

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Qu'est-ce que la Réforme de la Biologie médicale ?
Posté par: admin le 07 mars

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Qu'est-ce que la Réforme de la Biologie médicale ?

téléchargez le document au format pdf:Resumereforme (1).pdf

 

  • D’abord un prétexte : l’harmonisation européenne autour de la qualité.

 

  • Une préparation dans le secret et une publication sans débat parlementaire : Lors de la rédaction, aucune information ne devait filtrer, et la promulgation de cette réforme s’est faite sans débat parlementaire sous forme d’une ordonnance, par la majorité au pouvoir en 2010.

 

  • Un rejet massif de la profession suivie d’un parcours législatif chaotique : l'annulation du texte, puis son rétablissement sous une nouvelle forme, et enfin sa reprise sous forme d’une proposition de loi début 2013.

 

  • Des normes très lourdes,aliénantes éloignant le biologiste du patient et de la fonction médicale: elles sont regroupées sous le terme d’accréditation, ayant un coût de 175 000€/an/laboratoire, et sont validées par un organisme privé,non médical, le COFRAC.L'appel à cette structure implantée surtout dans le monde industriel semble davantage être le fruit d'un lobbying forcené que dicté par un réel besoin, surtout quand on sait  sait que la biologie dispose de tous les moyens possibles et imaginables pour assurer son évolution grâce aux facultés de Médecine et Pharmacie.

Le but réel de l'acrédiation est double;

1) Transformer une mission médicale en un service industriel démédicalisé et faciliter sa prise en mains par  des groupes financiers.

2 )Renvoyer  une image rassurante de qualité aux médias et politiques et faire oublier la deshumanisation .Le sang  devient comme   la viande dans l'agro alimenatire, un "minerai"...

 

  • Une mise en vente qui ne dit pas son nom : les contraintes financières et techniques liées à cette accréditation vont entraîner inexorablement la mise en vente des laboratoires de petites structures à des groupes financiers. Les laboratoires rachetés seront vidés de leurs machines, la plus grande partie du personnel sera licenciée, et tous les prélèvements partiront vers des usines à analyses.

 

  • Trois grands dangers pour le patient :

1. Tous les prélèvements de ces laboratoires seront transportés dans des glacières par des livreurs, à destination d’usines à analyses parfois très éloignées. Quelle sera la valeur du résultat de l’analyse dans ces conditions ?

2. Cette nouvelle génération de laboratoires complètement vides de moyens techniques et humains est incapable de faire face à des demandes d'analyses urgentes, mettant fatalement la santé du patient en danger.

3. La déshumanisation du patient réduit au statut de code-barres.

 

  • Un appel sans écoute, des politiques obstinés : dès le début de la parution de la réforme, la profession s’est mobilisée sur tous les terrains pour alerter l’opinion publique (manifestations, publications dans la presse, pétitions, grève de la faim, mobilisation sur les réseaux sociaux…).

Lorsqu’elle était dans l’opposition, la majorité actuelle déclarait son immense compassion pour une profession meurtrie et la nécessité de revoir cette réforme au travers de valeurs humaines.

Cette majorité aujourd’hui au pouvoir, semble vouloir renier ses engagements et ne veut pas écouter les alertes.

Pourtant, les scandales sanitaires qui impliquent des groupes agroalimentaires abusant de leur position dominante défraient la chronique, ce qui devrait interpeller le nouveau gouvernement.

En effet, cette réforme induit une situation strictement similaire qui aboutira aux mêmes excès dans la biologie médicale, avec des groupes financiers surpuissants.

Le gouvernement s’obstine à ne pas vouloir prendre conscience de la mise en danger de la santé du patient et continue à tenir le même discours,  célébrant la transformation industrielle du secteur de santé.

Le débat actuel à l’Assemblée nationale se déroule dans des conditions très tendues, où les lobbys financiers essaient d’imposer cette réforme en force, alors que la profession la rejette comme en témoigne un sondage CSA réalisé en 2011.

Les laboratoires d’analyses, n’ont jamais posé le moindre problème sanitaire majeur et constituent la profession en qui les Français ont le plus confiance après les pompiers.

Pourquoi un tel acharnement à démolir une profession saine et exposer le patient à des dangers qu’on pourrait éviter ? 

2013

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"Les contrôles se feront, sans qu'il soit besoin de les multiplier davantage" dixit F.Hollande (surtout ne froissons pas les copains)
Posté par: admin le 03 mars

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750 tonnes cheval écoulées mais surtout ne froissons pas les copains de l'agro alimentaire, juste des "contrôles"en guise de remontrance.
Par contre, pour la biologie, qui n'a jamais provoqué le moindre scandale sanitaire,elle,  on impose une réforme au nom de la qualité qui qui démolit toute une profession et la livre au pouvoir financier.
 
Regardez cette vidéo issue du supplément de canal plus le dimanche 03.03.2023. à partir de 14' 45"
 
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
2013

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Cancer du sein; personne ne brandit l'accréditation devant la qualité inégale des appareils de dépistage
Posté par: admin le 02 mars

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                              Comme c'est curieux! Point de drapeaux brandis sur la qualité, point d'accréditation sur l'impérieuse   neccessité de la qualité des soins.

Oui, mais quand il s'agit de gros groupes industriels,là,comme dans l'agro alimentaire,  les politiques s'écrasent.

Plus facile de s'attaquer aux labos pour donner  l'illusion qu'on fait quelque  chose. 

Si vous voulez  télécharger l' article au format Pdf, c'est ici: sein.pdf

 

 

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2013

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Face aux taxis le gouvernent recule
Posté par: admin le 28 février

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Bien sûr, on a pas la force de nuisance des taxis en grève mais là, le mouvement est bien lancé,alors conntinuons-le!

 

2013

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Réponse de Nicolas DUPONT-AIGNAN
Posté par: admin le 28 février

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2013

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Réponse au journal l'Expansion (par courrier papier)
Posté par: admin le 28 février

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Magasine L’expansion

À l’attention de Madame Stéphanie Benz

29, rue de Châteaudun

75 308 Paris Cedex 09

 

 

Madame,

 

J’ai lu avec effarement votre article consacré aux rentes de situation auxquelles la Sécurité sociale voudrait mettre un terme.

Je pense que votre vision est erronée, liée à un abord superficiel et partial, presque désinvolte du sujet – vous citez d’ailleurs ma grève de la faim comme une simple anecdote sans donner mon nom, ni détailler les motifs.

 

  1. Concernant les grosses structures, vous donnez largement la parole à un biologiste (là, vous citez son nom ainsi que celui de son groupe) qui s’extasie sur la réelle productivité des usines à analyses.

En revanche, vous vous gardez bien d’expliquer que pour y arriver, ces structures mettent en danger la santé du patient.

En effet, pour fonctionner, ces usines sont reliées à des laboratoires de proximité complètement vides dont le personnel a été sacrifié. Dans ces conditions, ces nouvelles structures n’assument plus leur mission de santé auprès du patient, incapables de faire face à des demandes d'analyses urgentes pouvant sauver des vies.

Ces usines à analyses sont d’autant plus dangereuses qu’elles servent de prétexte à des baisses tarifaires nuisant à toute la profession.

 

Voici donc l’équation de cette rentabilité : une usine à analyses + des labos vides + des livreurs de tubes = un grave danger pour la santé.

Et vous ne vous êtes concentrée que sur la première variable de cette équation.

 

  1. Qu’en est-il des petites structures qui maintiennent une proximité humaine et analytique ?

Vous êtes-vous renseignée sur le travail du biologiste, ses horaires, sa rentabilité (discutable dans ces conditions) ?

Enfin, à propos de ma grève de la faim, pour qu’un soi-disant « rentier » en arrive à de telles extrémités, pourriez-vous vous interroger sur sa motivation, sur les problèmes infiniment graves liés à la dégradation du système de santé suite à la mise en application d’une pensée ultralibérale ?

Visiblement vous ne l’avez pas fait. En revanche les patients eux s’en rendent compte et discernent les véritables laboratoires de ceux qui sont des décors dont nous parlions plus haut. D’ailleurs, pendant ces trois semaines de grève de la faim, ils m’ont  témoigné par centaines leur soutien, leur désespoir et la valeur qu’ils attachent à notre fonction humaine.

Madame, s’occuper des autres sera toujours considéré comme trop coûteux. Ceux qui vous disent le contraire vous tuent et c’est eux que vous célébrez.

 

En espérant une prise de conscience de votre part, veuillez agréer Madame Benz,  l’expression de mes sentiments distingués.

 

Patrick Lepreux

2013

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Réagissez à l'article de l'EXPANSION
Posté par: admin le 27 février

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Santé: la Sécu s'attaque aux rentes

 Par Stéphanie Benz publié le 27/02/2013 à 09:39

Biologistes, radiologues ou gastro-entérologues ont réalisé d'importants gains de productivité ces dernières années. Mais leurs tarifs n'ont pas diminué d'autant.

Les laboratoires d'analyses médicales recèlent encore des gisements d'économies.
Les laboratoires d'analyses médicales recèlent encore des gisements d'économies.
© Jérôme Chatin/L'Expansion

C'est une révolution discrète, dont les patients ne se rendent pas forcément compte. Un peu partout en France, les laboratoires de biologie médicale fusionnent et se restructurent : aujourd'hui, derrière les comptoirs, il n'y a bien souvent plus aucun appareil d'analyse. Ceux-ci sont regroupés sur de vastes plates-formes installées dans la banlieue des villes. Niché dans une zone industrielle de Torcy, en Seine-et-Marne, Bio-VSM Lab est l'une de ces "usines" high-tech. Ici sont réalisés, depuis près de deux ans, les examens de 15 laboratoires disséminés dans les communes voisines - à présent de simples centres de prélèvement dont les anciens patrons sont associés dans la nouvelle structure.

La majoration de 21,8 % pour "tous les actes de radiologie réalisés par des radiologues" coûte 200 millions d'euros par an à la Sécurité sociale. - 10 à 15 milliards d'euros: C'est le montant des économies qui pourraient être obtenues en rationalisant les dépenses de santé.

"Notre chaîne de biochimie traite 3 800 tubes par jour, et nos automates de micro- biologie analysent jusqu'à 300 échantillons par jour, dix fois plus que dans un labo classique", s'enthousiasme Philippe Weber, le président de Bio-VSM Lab. Il réalise ainsi des économies d'échelle sur ses coûts de réactif et sur ses contrats de maintenance...

Les biologistes ne sont pas un cas isolé : grâce aux progrès technologiques, les radiologues, les ophtalmologues et les gastro-entérologues ont aussi fait ces dernières années de substantiels gains de productivité. Une stratégie gagnante pour les médecins, comme pour les patients, qui y trouvent des soins de meilleure qualité, moins invasifs et plus rapides. Certes, ces machines dernier cri coûtent très cher, mais elles permettent de traiter plus de malades dans un temps donné, dopant les performances économiques des cabinets. Selon l'institut Xerfi, la rentabilité financière des laboratoires atteignait 18 % en 2012, et celle des structures de radiologie, 15 %.

Ces marges juteuses n'ont pas échappé aux chasseurs de coûts de la Sécu, qui y voient desgisements d'économies substantielles. "L'assurance-maladie solidaire n'a pas vocation à financer des rentes de situation évitables", résument l'Inspection générale des finances (IGF) et l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) dans un récent rapport. Depuis 2007, la Caisse nationale d'assurance-maladie baisse d'ailleurs chaque année les prix auxquels elle rembourse les examens de biologie et de radiologie, ce qui lui a déjà permis d'économiser plus de 1 milliard d'euros. "Mais ces baisses de tarifs ont été plus que compensées par les gains de productivité", constatent toutefois l'Igas et l'IGF. En clair, il y a encore un peu de marge...

260 millions d'eurosLa Sécurité sociale et les radiologues ont négocié 190 millions d'euros d'économies sur trois ans, mais, selon l'Igas et l'IGF, les dépenses d'imagerie pourraient baisser de 260 millions.

120 millions d'eurosC'est l'économie qui pourrait être réalisée sur les dépenses d'analyse médicale, au-delà des 80 millions qui viennent d'être imposés par la Sécu pour 2013 .

150 millions d'eurosC'est la somme qui pourrait être économisée sur les dépenses de pharmacie si le nombre d'officines diminuait de 10 % d'ici à 2017.

310 millions d'eurosL'Assurance-maladie réaliserait des économies de cet ordre si les tarifs des taxis étaient alignés sur ceux des véhicules sanitaires légers.

Sources: Igas, IGF

Champions toutes catégories : les ophtalmos

Un message reçu cinq sur cinq : à compter du 1er avril, les tarifs de biologie diminueront encore, avec à la clé 80 millions d'euros d'économies. D'où la grogne massive des biologistes début février, car les plus petits laboratoires sont mis en difficulté - à Marseille, le patron de l'un d'eux a même commencé une grève de la faim ! "Ces baisses posent aussi problème aux laboratoires déjà restructurés comme le nôtre car les économies attendues ne sont pas toutes au rendez-vous du fait du maintien des sites de proximité", souligne Philippe Weber, de Bio-VSM Lab. Pourtant, l'Igas et l'IGF estimaient possible une réduction d'au moins 200 millions d'euros...

Les radiologues, eux aussi sous pression, ont accepté une baisse de 190 millions d'euros étalée sur trois ans. Un montant là aussi inférieur aux préconisations de l'Igas et de l'IGF (260 millions d'euros). Et encore, les experts n'avaient pas inclus dans leurs calculs une bizarrerie pour le moins étonnante dont profite cette profession : une majoration de tarif de 21,8 % pour "tous les actes de radiologie réalisés par les radiologues" (sic). "Cela coûte 200 millions d'euros par an à la Sécu, sans aucune justification", s'indigne un expert. Mais c'est une ligne blanche pour les professionnels, au point que personne, dans l'administration, n'ose y toucher. "Cela déclencherait une grève dure", menace Jacques Niney, de la Fédération nationale des médecins radiologues.

Reste que les champions toutes catégories des gains de productivité sont les ophtalmologues, selon un autre rapport de l'IGF. "Mon chiffre d'affaires a doublé en cinq ans", confirme ainsi un médecin de l'Essonne. Un exemple : les lasers de plus en plus perfectionnés permettent d'opérer de la cataracte deux ou trois patients par heure, contre un seul il y a quelques années. Pourtant, le tarif de cet acte n'a pratiquement pas bougé en quinze ans... "Nous allons bientôt nous pencher sur ce sujet", confirme-t-on du côté de la Sécu.

Les génériques profitent aux officines

Mais les rentes de situation sont aussi dues à une organisation peu efficiente. Ainsi, selon les experts, les pharmacies sont encore trop nombreuses, surtout dans les grandes villes, où les plus petites officines ont du mal à s'en sortir. Mais comme les pouvoirs publics veulent éviter une restructuration brutale du secteur, ils maintiennent les prix à un niveau qui permet à toutes de survivre. Pour le plus grand profit des structures installées dans des zones où la concurrence est faible. "A cela s'ajoute une rémunération élevée pour les génériques. La Sécu voulait encourager la vente de ces médicaments peu chers, mais il faut maintenant s'interroger sur sa justification", souligne Emmanuel Sève, de Xerfi.

Et que dire des taxis ? S'ils ne roulent pas sur l'or, beaucoup doivent leur survie à la Sécu. Ils transportent autant de malades que les véhicules sanitaires légers, équipés d'un matériel de premier secours et conduites par un ambulancier, mais ils lui coûtent 40 % plus cher. On comprend mieux pourquoi l'amorce d'une réforme a provoqué une grève massive, début janvier...

2013

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Comme ce confère agissez auprès de votre député
Posté par: admin le 26 février

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2013

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La revanche du rameur: quand l'assurance qualité aboutit à l'aliénation
Posté par: admin le 25 février

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 Allez sur le site internet du livre en cliquant ic et surtout achetez le! Cliquez ici

 

2013

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Rémunération des praticiens-conseils excercant à la Caisse D'assurance Maladie des résponsabilités nationales Niveau C
Posté par: admin le 23 février

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 Cliquez ici pour lire ou télécharger le document

Je pense que c'est la rémunération des praticiens conseils détachés de la caisse d'assurance  pour la section humaine du COFRAC ou ceux qui décident des changements de nomenclature des actes médicaux ou de la biologie.

 

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2013

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Ne vous laissez pas faire !
Posté par: admin le 22 février

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LES LOBBYS ONT BIEN FONCTIONNÉ !

LISEZ LA PREUVE SUR LE RÉSUMÉ DE APM NEWS

AGISSEZ CONTRE CELA, NE VOUS LAISSEZ PAS FAIRE, DÉNONCEZ LA CATASTROPHE DE CE PROJET, PARTICIPEZ À NOTRE CAMPAGNE DES LETTRES DES PATIENTS QUI FAIT ENFIN  RÉAGIR CERTAINS DÉPUTÉS !

 

 

 

 

Mercredi 20 février 2013 - 09:36

Biologie médicale: la discussion à l'Assemblée nationale repoussée au 25 mars 

PARIS, 19 février 2013 (APM) - La discussion de la proposition de loi de réforme de la biologie médicale à l'Assemblée nationale, prévue vendredi, a été repoussée au lundi 25 mars, a-t-on appris mardi de source parlementaire.

Le report est dû au retard pris dans la discussion du projet de loi qui précède cette discussion et non à des difficultés propres sur le texte, même si certains points font encore l'objet d'une recherche de solution, a-t-on assuré mardi de source parlementaire.

Après la discussion à l'Assemblée nationale, une commission mixte paritaire (CMP) devrait être convoquée pour parvenir à une adoption définitive de ce texte révisant l'ordonnance du 13 janvier 2010 sur la biologie médicale. 

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté le texte le 13 février en apportant plusieurs modifications importantes par rapport à la version adoptée par les sénateurs le 5 février (cf APM VGQB5004), sur proposition de la rapporteure Ségolène Neuville (PS, Pyrénées-Orientales).

Les députés ont revu la rédaction de l'article 4 sur la phase pré-analytique. Alors que les sénateurs avaient voté pour la possibilité de transférer l'intégralité de cette phase à des professionnels de santé non-biologistes, les députés ont estimé que le terme était trop large et ont préféré mentionner "le prélèvement".

Une nouvelle rédaction a été adoptée sur le contrôle préalable par le biologiste des prélèvements faits par les auxiliaires médicaux. Ce contrôle porterait seulement sur "les procédures applicables" -et plus sur les examens à réaliser- et aurait lieu pour tout prélèvement -pas seulement pour ceux effectués au domicile.

Ils ont également estimé que l'Établissement français du sang (EFS) ne pourrait échapper aux règles sur le nombre de sites que pour les "examens d'immuno-hématologie dits receveurs" et les "examens complexes d'immuno-hématologie" (les sénateurs avaient visé toutes les activités de "qualification biologique du don").

NOUVEL ÉCHÉANCIER DE L'ACCRÉDITATION

Concernant l'accréditation (article 7), les députés ont inséré un nouvel échéancier: accréditation sur 50% des examens au 1er novembre 2016, 70% au 1er novembre 2018, 100% au 1er novembre 2020. Les examens de biologie médicale innovants hors nomenclature et de recherche seraient maintenus hors certification. 
Il est précisé que l'accréditation porte sur des "familles d'examens" "afin d'éviter qu'un pan entier de l'activité d'un laboratoire n'échappe à l'accréditation".

Ségolène Neuville a justifié cet échelonnement de calendrier par le travail et les investissements importants nécessités pour l'accomplissement de la certification.

Par ailleurs, les députés ont fixé au 1er novembre 2016 la date limite pour l'expiration des contrats de collaboration entre deux laboratoires -trois de plus dans l'ordonnance de 2010.

La commission a par ailleurs supprimé l'article 10bis qui aurait encadré les tarifs du Comité français d'accréditation (Cofrac) qui assure la procédure d'accréditation.

Les députés ont aussi rétabli, à l'article 7, le délai supplémentaire laissé aux praticiens qui souhaitent obtenir l'autorisation d'exercer les fonctions de biologiste médical après les avoir exercées dans un établissement de santé à plein temps ou à temps partiel, pendant une durée équivalente à deux ans depuis le 15 janvier 2000. La disposition a été supprimée au Sénat, contre l'avis du gouvernement et de la majorité.

A l'article 7 bis, la commission a ajouté que la liste des "examens réputés urgents" que les laboratoires doivent être en mesure de faire sera fixée par arrêté du ministre chargé de la santé.

A l'article 8, sur les règles de détention du capital des laboratoires, les députés, socialistes et UMP de concert, ont maintenu le statut d'associé ultraminoritaire, mais ont supprimé l'obligation pour chaque biologiste de détenir une fraction minimale du capital, à l'inverse de ce qu'ont voté les sénateurs, contre l'avis du gouvernement et de la majorité.

Le changement des règles aurait entraîné une obligation pour de nombreux laboratoires de modifier la structure de leur capital, ont expliqué Ségolène Neuville et l'UMP Arnaud Robinet (Marne).

La suppression de l'article 6 qui prévoyait la possibilité pour les centres hospitaliers universitaires (CHU) de reconnaître la qualité de biologiste médical à des non titulaires d'un diplôme d'études spécialisées (DES) de biologie a été maintenue en commission, mais, le gouvernement étant favorable à son rétablissement, le sujet devrait être abordé en séance publique.

Les articles 1er à 3 n'ont pas été modifiés (ratification de l'ordonnance de 2010, présence d'un biologiste sur chacun des sites d'un laboratoire, rattachement de l'ensemble des pharmaciens exerçant dans le domaine de la biologie médicale à la section G de l'Ordre national des pharmaciens, définition des examens de cytologie pathologique)

De même, les députés ont entériné la rédaction de l'article 5 autorisant des tarifs dérogatoires dans le cadre de coopérations entre établissements de santé, celle de l'article 9 sur le renforcement de la régulation territoriale des laboratoires par les agences régionales de santé (ARS), de l'article 10 sur l'octroi de la qualification en biologie médicale à des médecins et des pharmaciens autorisés à exercer en France et de l'article 11 sur l'aménagement de la procédure d'accréditation à Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon.
www.apmnews.com
redaction@apmnews.com

  •  

 

 

 

La la lettre des patients : sur notre site rubrique de gauche « affiche ou badge » téléchargez  une lettre que vous n’aurez plus qu’à mettre à disposition de vos patients et que vous enverrez à votre député.

N’hésitez-pas à en adresser une  de plus à  la Député Ségolène NEUVILLE et une lettre expliquant votre désaccord et expliquant le danger ( cf scandale sanitaire de la viande et industriels).

Son adresse :

Assemblée Nationale

126 Rue de l’université

75355 PARIS SP 07

Voici leFax de Madame la Député Ségolène NEUVILLE: 01 40 63 79 74. 

Elle est députée des Pyrénées-Orientales (3ème circonscription)

N’hésitez-pas à nous demander une affiche (sans frais) pour appuyer la communication de la lettre aux patients.

Adhérez à notre syndicat pour mieux vous informer et vous défendre.

www.bioprat.com

 

2013

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Remède contre la réforme de la biologie
Posté par: admin le 21 février

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2013

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Article du Télégramme: la FRANCE malade des normes
Posté par: admin le 21 février

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2013

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Report le 25 Mars
Posté par: admin le 21 février

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La présentation du projet de la PPL ( proposition de loi) aura leur le lundi 21 Mars pour des raisons de calendrier.

Excès de travail à la suite provoqué par le mariage pour tous, prise de conscience des députés  "qu'il y a un problème",lobbying de certains syndicats,tout est possible.

Cela nous permet d'agir d'avantage

2013

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Actes injustifiés : une dizaine de médecins « pigeons » attaquent leur confrère journaliste de France 2
Posté par: admin le 19 février

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Le gouvernement se sert-il de la chaine publique comme agence de communication  pour faire passer ses mesures de restrictions dans la santé auprès de l'opinion?

Voici un reportage qui tombe curieusement à point.

 

 

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2013

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Communiqué de presse
Posté par: admin le 19 février

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Pour PICARD,la qualité c'est si je veux!
Posté par: admin le 19 février

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 « L’arbre droit est promis à la scie, et on laisse tranquille celui qui est tordu » Proverbe hindou

 Comme c'est curieux, point de dénigrement, point de rapport à charge, ni de date butoir pour cette grande enseigne !

Point de grandes envolées lyriques sur la qualité avec  trémolos dans la voix des politiques concernés, sur l'impérieuse nécessité d'un très rapide harmonisation européenne.

Point de réforme, point d'accréditation, face au pouvoir des groupes agro alimentaire, tout le monde s'écrase, préfet y compris.

En deux mots: on est plus indulgent pour un poisson pané carré que pour un biologiste.

 

Pendant que l'ont veut   démolir la   biologie au nom de normes excessives et inadaptées, qui finalement  obligent le biologiste à vendre aux financiers, les géants de l’agro alimentaire, font ceux qu’ils veulent.

Comme agiront  demain les groupes financiers qui rachètent les laboratoires grâce à la réforme et aux contraintes mises an place.

Lisez les échanges de mails entre un internaute et PICARD.

 Message du 19/02/13 10:23
> De : "Service Client PICARD" 
> A : xxxxxxxxxx@orange.fr
> Copie à : 
> Objet : *certification

>

Bonjour,

 

Suite à votre demande, nous vous informons que nous ne sommes pas certifiés à ce jour . Une certification IFS est en cours sur notre unité de production ( conditionnement Nemours ) et un projet de certification cofrac de certaines analyses au laboratoire

 

Cordialement.

 picard.jpg

 

 

Julie

Service Information Consommateurs

Tél : 0810 13 12 11

Email : client@picard.fr

 

Dexxxxxxxxxx@orange.fr [mailto:xxxxxxxxx@orange.fr
Envoyé : mardi 12 février 2013 22:00
À : Service Client PICARD
Objet : Demande d'information produits

 

De: xxxxxxxxxxxxxxxx 
Adresse: xxxxxxxxxxxxxx
Ville:xxxxxxxxxxxxxxxxx
Code Postal: xxxxxxxxxxxxx

Bonsoir, Je souhaiterais savoir si vous vous êtes inscrit dans un processus de certification ou d'accréditation. Si oui, quel est le nom de l'organisme qui vous certifie ou accrédite (AFAQ, COFRAC, etc.) ? Je vous remercie. Salutations

> Je souhaite reçevoir d’autres informations en provenance de Picard Surgelés: non

 

2013

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Article de Marianne sur l'agroalimentaire: le petits producteurs persécutés et gros bien tranquilles
Posté par: admin le 18 février

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marianne0213b.jpg

2013

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Qui a encore agi en douce à l'assemblée ?
Posté par: admin le 17 février

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A la lecture de ce document

On repasserait à 100 % d’accréditation en 2020 au lieu de 90%

Et les contrats déjà conclus a NOV 2016

qui est à l’origine de  ces revirements?

Out également l’article règlementant les tarifs du Cofrac alors que promis par le sénat !e vrais retours en arriere !!!

cliquez ici pour lire

2013

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Article La Provence à Digne
Posté par: admin le 13 février

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laprovencedigne.jpg

2013

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Pour la Cour des Comptes les aides aux buralistes ne sont pas justifiées ( Le Point.fr)
Posté par: admin le 13 février

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Bien sûr, les buralistes ont un rôle crucial dans le maintien du tissu social et ils doivent continuer à vivre, sous peine de déliquescence de la proximité.

les laboratoires aussi font partie de la proximité alors ne les massacrons pas!
 

 

 

Pour la  la Cour des comptes, les aides aux buralistes sont injustifiées

 

 
Si les Sages notent que ces fermetures en zone frontalière sont liées à la différence de prix des cigarettes avec les pays voisins, et donc aux achats transfrontaliers, ils relèvent aussi un

Si les Sages notent que ces fermetures en zone frontalière sont liées à la différence de prix des cigarettes avec les pays voisins, et donc aux achats transfrontaliers, ils relèvent aussi un "fort repli" du nombre de points de vente dans certains départements ruraux, davantage lié à "un moindre dynamisme économique et démographique" qu'aux achats hors de France.

"Effets d'aubaine massifs", "rente de situation", dispositif "sans justification pertinente": la Cour des comptes a rendu mardi dans son rapport annuel un jugement accablant sur les aides attribuées par l'Etat aux buralistes depuis 2004.

"Il s'agissait à l'origine de compenser la baisse du chiffre d'affaires qui était attendue en raison de l'augmentation des prix du tabac. Cette baisse ne s'est pas produite: sauf dans des cas très minoritaires, la rémunération moyenne des buralistes a progressé fortement et les aides ont entraîné des effets d'aubaine massifs", a regretté Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, lors d'une conférence de presse.

Les Sages chiffrent le montant du soutien de l'Etat à 2,6 milliards d'euros entre 2004 et 2011, soit en moyenne un peu plus de 300 millions d'euros par an.

Ce calcul prend en compte les aides allouées dans le cadre des "contrats d'avenir", mis en place en 2004 pour compenser la baisse des ventes liée aux hausses de prix du tabac, mais aussi la contribution de l'Etat au régime de retraite supplémentaire de la profession, ou la subvention de sécurité, destinée notamment à sécuriser les points de vente.

Une "erreur de fond", pour la Confédération des buralistes, qui estime que ces dispositifs ne sont pas des aides et font partie intégrante de leur statut. Entre 2004 et 2011, la profession évalue ainsi le montant des aides perçues à 1,2 milliard d'euros seulement.

Les buralistes, outre leur statut de commerçants de proximité, sont des préposés de l'administration des douanes, la vente de tabac étant réglementée, ce qui explique qu'une partie de leur rémunération vienne de fonds publics.

La Cour souligne que la rémunération moyenne des débitants a progressé de 54% entre 2002 et 2011, passant de 29.070 euros à 44.725 euros, en excluant les aides de l'Etat.

Avec les aides, la rémunération moyenne des buralistes augmente de 67% sur cette même période, amplifiant une tendance spontanément "haussière", indique son rapport.

Situation contrastée selon les régions

La situation est plus contrastée par zones géographiques: hors aides, 18 départements ont vu la rémunération moyenne des buralistes reculer, notamment dans les zones frontalières, ce qui a entraîné la fermeture de certains débits.

Si les Sages notent que ces fermetures en zone frontalière sont liées à la différence de prix des cigarettes avec les pays voisins, et donc aux achats transfrontaliers, ils relèvent aussi un "fort repli" du nombre de points de vente dans certains départements ruraux, davantage lié à "un moindre dynamisme économique et démographique" qu'aux achats hors de France.

Le rapport regrette également que certaines aides n'étaient pas plafonnées, juqu'en 2012, et qu'elles aient bénéficié à des buralistes dont le chiffre d'affaires n'a pas diminué par rapport à 2002, avant la mise en place du premier contrat d'avenir.

Ainsi, "situation pour le moins contestable, quoique régulière" un débitant qui réalisait un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros en 2002 a perçu une aide de 640.000 euros en 2011 et près de 4 millions d'euros entre 2005 et 2011, "une véritable rente de situation", notent-ils.

Le contrat d'avenir en cours (2012-2016), malgré sa volonté affichée de "concentrer les aides vers les débitants les plus fragiles et réduire le montant des subventions", est en réalité inchangé par rapport aux précédents, selon les magistrats.

"La Cour appelle à une remise en cause rapide et complète des interventions de l'État, en ne laissant subsister que celles qui sont ciblées sur les débitants en difficulté ou qui contribuent à la modernisation du réseau", a conclu M. Migaud.

Dans sa réponse adossée au rapport, Bercy, qui en "nuance" les conclusions, souligne que le marché du tabac reste sous la pression de "la nécessaire politique de santé publique".

2013

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FACE À L’URGENCE, ALERTEZ VOS DÉPUTÉS PARTICIPEZ À NOTRE CAMPAGNE EN DEMANDANT LE SOUTIEN DE VOS PATIENTS
Posté par: admin le 12 février

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Bonjour,

 
merci de faire circuler ce message à vos contacts.

 

Suite à une interview, nous avons découvert que Madame la Députée Ségolène NEUVILLE avait organisé une audition autour du texte issu du Sénat en fin de semaine dernière.

Les structures suivantes y étaient présentes : le syndicat des jeunes biologistes, la fédération nationale des internes en pharmacie, la fédération hospitalière de France, la FNSPBCHU, le SNMB CHU, le SNBH, la FNSPBAH, le SNBHP, le syndicat des laboratoires de biologie clinique, l’ordre des pharmaciens, l’ordre des médecins, le syndicat des biologistes.

 

Il semblerait que tous aient fait part de leur satisfaction dans l’ensemble sur le texte, et que seulement quelques demandes de modifications aient été demandées. Il y aurait dans ces conditions probablement des modifications mineures proposées lors de l’étude du texte à l’assemblée, mais qui ne modifieront en rien l’esprit de la loi.

 

Le texte de la réforme sera examiné en commission des affaires sociales mercredi 13, et dans l’hémicycle vendredi 22 février.

 

Nous n’avons pas été conviés et nous sommes extrêmement choqués de l’absence de communication autour de cette réunion de la part de ceux qui sont sensés représenter la profession, toujours dans l’esprit des « coups en douce » qui leur est si cher, finalement responsable de la catastrophe actuelle !

 

Si nous avons en effet obtenu une écoute et un engagement des Sénateurs, ce texte ne nous satisfait pas complètement vu qu’il ne règle pas le problème de l’accréditation pour lequel nous demandons à ce qu’il fasse référence à d’autres textes comme le GBEA.

Enfin, aucun syndicat ne semble avoir évoqué les contrats de collaboration alors qu’ils sont plébiscités par la profession et que nous demandons qu’ils soient bien redéfinis dans cette réforme comme les Sénateurs l’avaient bien compris.

 

Face à cette situation, nous vous proposons d’agir au plus vite à votre niveau personnel  en sollicitant votre Député et Sénateur, afin qu’il intègre, par des amendements, ces deux propositions essentielles dans ce projet de réforme.

 

D’autre part, nous vous demandons d’interpeller vos patients pour qu’ils écrivent à leur député en soutenant les modifications que nous demandons.

 

Sur notre site internet, rubrique « Affiches ou Badges ? », vous trouverez un document d’informations destiné aux patients, que vous pourrez télécharger et imprimer.

Cliquez ici pour télécharger directement.

Ce document explique notre situation (réforme et baisses tarifaires) au patient et le motive à défendre sa santé en écrivant une lettre à son Député et Sénateur.

En accompagnement à cette démarche, nous avons préparé une lettre type que vous pourrez télécharger, imprimer pour la mettre à disposition de vos patients afin qu’ils l’envoient à leur Député et Sénateur.

 Cliquez ici pour télécharger directement

Dans cette même rubrique, vous aurez également la possibilité de nous commander (sans frais) un poster grand format qui reprend à l’identique le texte du document d’informations, que vous pourrez afficher sur la vitre de votre laboratoire, afin de sensibiliser le public.

 Cliquez pour accéder à la page

L’information nous vous avons livrée a été obtenue grâce à notre réseau.

Elle marque toute la différence entre notre syndicat BIOPRAT et les autres, ainsi que la nécessité de changer les choses en nous rejoignant pour revendiquer des valeurs éthiques telles que la transparence, la communication, dans le but de défendre les réels intérêts de notre profession.

 

N’hésitez pas à nous tenir au courant de l’impact de cette démarche (sbioprat@gmail.com)

 

 

2013

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Fermeture laboratoire Montpellier
Posté par: admin le 08 février

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labomontpellier.jpg

2013

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Article Nouvelle République 6 février 2013
Posté par: admin le 06 février

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2013

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Article La MARSEILLAISE du 05 février 2013
Posté par: admin le 06 février

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cliquez ici pour lire l'article en ligne

 

lamars050213a2.jpg

2013

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2ème Interview CADURESO
Posté par: admin le 06 février

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Interview Europe1
Posté par: admin le 05 février

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Cliquez sur Lecture pour écouter l'interview

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Article Cadureso: 4ème semaine de grève de la faim
Posté par: admin le 04 février

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Reportage La chaîne Marseille LCM 24 janvier 2013
Posté par: admin le 30 janvier

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Le lobbying financier dans LE FIGARO,bientôt dans LE MONDE (?), voici le pouvoir de l'argent en action
Posté par: admin le 30 janvier

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Le pouvoir de l'argent sera toujours le pouvoir de l'argent: le voici en démonstration magistrale, bientôt aurons nous droit à un article dans LE MONDE ou CAPITAL ?

Répondez à la journaliste et nous avons demandé un droit de réponse

cliquez ici pour acceder à l'article en ligne

 

 

lefigaro300113r.jpg

2013

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Aujourd’hui en France du 24 janvier
Posté par: admin le 28 janvier

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aujourdhui.jpg

2013

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Article LA PROVENCE 23 01 13
Posté par: admin le 24 janvier

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provence240113.pdf

2013

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2ème semaine de grève de la faim: article votre santé
Posté par: admin le 23 janvier

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Reportage chaîne locale
Posté par: admin le 23 janvier

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Patrick Lepreux, biologiste marseillais, greve... par Mlactu

2013

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Article ouest france 19.01.2013
Posté par: admin le 23 janvier

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Article ouest france du 19.01.2013ouestfrance190113.jpg

2013

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2ème semaine de grève de la faim et 2ème communiqué de presse
Posté par: admin le 22 janvier

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Patrick Lepreux entame une deuxième semaine de grève de la faim pour dénoncer la mise en péril de la santé du patient induite par la réforme prochaine des laboratoires

Patrick Lepreux biologiste marseillais et président du syndicat BIOPRAT, issu de la coordination des biologistes en colère, entame une deuxième semaine de grève de la faim pour de dénoncer le projet de réforme de la biologie, présenté en procédure accélérée au sénat le 21 janvier, sans prendre en considération le danger qu’il représente, à la fois en terme social et sanitaire.


"Désormais, faire une simple prise de sang c’est mettre sa vie en péril"

Patrick Lepreux entame une deuxième semaine de grève de la faim alors que le gouvernement présente au sénat en express une reforme qui met en péril la santé du patient en fragilisant l’accès aux soins. Ce gouvernement qui pendant deux ans a été alerté et déclarait comprendre l’urgente nécessité de revoir cette réforme, renie aujourd'hui engagements et ses convictions, au mépris du danger que ce texte représente en terme de santé publique.

C'est pour alerter l'opinion publique sur les conséquences induite par l'application de la réforme que Patrick Lepreux entame une deuxième semaine de grève de la faim. Le biologiste marseillais dénonce non seulement la vente organisée des laboratoires d'analyse au bénéfice de groupes financiers, avec la casse sociale que cela implique, mais surtout le fait que ces derniers dépouillent le laboratoire racheté de tous ses moyens techniques.

Résultat, tous les prélèvements partent par livreurs dans des glacières vers des centres d'analyses industrialisés souvent éloignées. Les laboratoires deviennent alors de simples vitrines, incapables de répondre à leur mission de santé publique. Pour le patient, cela signifie la fin d'une prestation de soin de proximité, une dégradation de la qualité de soin en raison des conditions de transport des prélèvements et une mise en danger concrète de sa santé dans le cadre d'une analyse d'urgence à cause d’analyses qui n’auront pas été effectuées à temps et pas suffisamment prises en charge dans des  laboratoires au personnel sous-qualifié.

Publiée sans débat parlementaire par le gouvernement précédent cette réforme signe la vente des laboratoires d'analyses au secteur de la finance. Utilisant les mêmes armes que leur prédécesseur, le Gouvernement actuel poursuit sur la même voie, et s'apprête à ratifier sans état d'âme un projet ultra libéral en procédure expresse, afin de ne pas risquer de contrarier les intérêts des lobbies financiers et ce en dépit des protestations et des mises en garde répétées émanant de l'ensemble de la profession des biologistes médicaux.


Moratoire et commission d'enquête

Par son action, Patrick Lepreux, demande au Gouvernement un moratoire sur la ratification du projet de réforme, annoncée en procédure législative accélérée ainsi que l'ouverture d'une véritable consultation de l'ensemble des professionnels du secteur. Dans ce cadre, deux  points  plébiscités par les biologistes doivent être abordés de façon urgente :

 - La suppression des contraintes liées aux normes industrielles sous contrôle du COFRAC et leur remplacement par les formations post universitaires classiques comme toutes les autres professions de santé.

 - Plutôt que d’imposer des usines à analyses adossées à des laboratoires vidés de leur activité première, permettre à ces derniers une mutualisation partielle de leurs moyens, tout en conservant la liberté pour chacun d'exercer une activité technique sur site.

Tout cela dans le but de préserver la qualité de soin pour le patient et de maintenir la mission de santé de la profession de biologiste médical.

Enfin, Patrick Lepreux demande que soit ouverte une commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'élaboration d'une réforme pensée dans le seul intérêt des groupes financiers, comme en témoigne la vague de rachats qui frappe actuellement le secteur ainsi que sur le statut du COFRAC, association privée répondant aux statuts de la loi 1901 en charge du contrôle total de toute une profession médicale sans représentativité de cette dernière

 

téléchargez le en cliquant à côté:cp230113.doc

2013

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Article du midi libre
Posté par: admin le 22 janvier

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ml2.jpg

2013

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reportage FR3 Provence côte d'azur
Posté par: admin le 18 janvier

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bonjour,

 

cliquez ici pour le lire

2013

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Article 20 Minutes Marseille
Posté par: admin le 18 janvier

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Grève de la faim le combat continue : article de cadureso
Posté par: admin le 18 janvier

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cliquez ici pour le lire il y a aussi un interview audio

2013

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Articles LA PROVENCE et LE QUOTIDIEN DU MEDECIN
Posté par: admin le 16 janvier

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cliquez ici pour lire pour LA PROVENCE

cliquez à côté; laprov.pdf pour le télécharger et l'imprimer.

cliquez ici pour lire pour  LE QUOTIDIEN

 

2013

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C'est déposé au sénat
Posté par: admin le 07 janvier

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Le texte officiel de la proposition de loi n°243 portant réforme de la biologie médicale(procédure accélérée) vient d’être publié et est visible ici : http://www.senat.fr/leg/ppl12-243.html
Av

2013

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lettre au premier ministre
Posté par: admin le 07 janvier

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  Monsieur Le Premier Ministre

  Jean Marc AYRAULT
Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                         Monsieur le Premier Ministre,

                                              

                                                            Au seuil de l’année 2013, face à la dégradation importante de l’emploi, vous avez fait de ce sujet l’orientation majeure de votre politique et de votre communication.

                                        

                                                       Paradoxalement, vous vous apprêtez à valider  sous une forme à peine modifiée,  une réforme de la biologie médicale issue du gouvernement précédent qui détruit l’emploi et met en danger la santé du patient.

                                                    Il s’agit au départ d’une ordonnance, fruit d’une manigance politico-financière néo libérale destinée à mettre  en vente  notre profession. Pour y arriver, elle  impose un véritable coup de massue sous forme de normes industrielles inadaptées et ultra-coûteuses amenant les biologistes à vendre tôt ou tard aux financiers.

                                                         Ces derniers  licencient alors le personnel, suppriment le matériel technique du  laboratoire racheté, et  les prélèvements s’en vont  dans des glacières vers des usines à analyses parfois éloignées.

                                                       Quelle qualité, quelle sécurité et quelle chance pour le lien social et  l’emploi !

                                                     Or le laboratoire de proximité, dont on fustige la faiblesse de la  qualité technique sous le prétexte de faibles volumes, ce qui est faux aux vues des résultats des contrôles de qualité nationaux, privilégie le patient à la rentabilité et développe les emplois de proximité spécialisés.

                                                

                                                    Pendant  plus de    deux ans, alors que vous étiez dans l’opposition, un très grand nombre de biologistes  n’ont cessé  d’alerter tous les élus votre parti dont la plupart  déclaraient alors prendre conscience de la catastrophe et la nécessité de revoir complètement cette réforme. (Voir les nombreuses copies de courriers sur notre site rubrique www.bioprat.com  section des «  les forums » et ensuite  « réponses des politiques »).

                       

                                                    Malheureusement, la  réforme que vous vous apprêtez à promulguer grâce à une procédure raccourcie, est appuyée par  certains des syndicats institutionnels que vous écoutez préférentiellement.

 

                                                       Ces syndicats  de toute évidence semblent avoir  des intérêts dans les  millions d’euro des deux grands  marchés  qui motivent cette  réforme,  à savoir  celui du rachat des laboratoires et celui de la formation professionnelle pour les normes industrielles. Ils font  fi de l’intérêt collectif pour défendre des intérêts personnels, et ignorent  le refus des biologistes, pourtant authentifié  par le  sondage CSA ci-joint.

 

                                                   

 

 

                                                         Face à cela, des biologistes comme moi se sont retrouvés dans une coordination transformée récemment en syndicat, destiné à faire entendre l’avis  de la majorité des biologistes.

                                                       Ce syndicat  compte à ce jour plus de 200 biologistes et peut se prévaloir de 500 000 signatures de patients et de 2000 signatures de biologistes opposés à cette réforme.

 

                                                         Nous demandons à ce que les aspirations de la majorité soient prises en compte, notamment la suppression de l’obligation  ces normes industrielles inadaptées, tout en permettant au  biologiste de collaborer partiellement  avec ses confrères pour assurer un service et maintenir une activité technique de proximité.

                                  

                                                          Nous vous rappelons que notre profession dispose de facultés de médecine et pharmacie largement suffisantes pour assurer l’enseignement postuniversitaire et l’amélioration de la qualité de travail à moindre coût, et c’est d’ailleurs ce que font TOUTES les autres professions de santé.

                                                      Ce système  rend absurde l’imposition de normes industrielles validées par un organisme privé le COFRAC, à qui on ouvre les portes de façon inadmissible et qui rackette littéralement notre profession au nom de normes délirantes.

                                                      Notre profession  n’a jamais posé de problème sanitaire majeur, les patients l’estiment  presque autant que les pompiers (sondage LCI) et elle était génératrice d’emplois jusque-là.

                                                          Pour enrichir une poignée de nantis, on la met en pièces en l’accusant de la rage et on la vend, on supprime et on dégrade ses emplois avec à la clef la mise en danger du patient.

                                                      

                                                         Plutôt que voter en accéléré cette  réforme néo libérale à peine retouchée et  finalement jamais vraiment  débattue, nous vous demandons  un engagement sur  sa remise à plat en faveur de l’emploi, conformément aux convictions que vous brandissez.

 

                                                         Nous espérons recevoir de votre part autre chose qu’une réponse convenue et transmise au ministre de tutelle, ou qui cherche à justifier  la reprise de cette réforme au nom de l’inexorable modernité des choses et de l’Europe, où, nous vous rappelons qu’existe le droit de « subsidiarité » pour l’organisation du système de santé.

                                                          

                                                      Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mes sentiments  distingués.

 

 

 

 

2013

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2 biologistes sur 3 contre la réforme ( sondage CSA)
Posté par: admin le 06 janvier

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cliquez ci-dessous pour télécharger

 

csa.pdf

2013

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Revenus des médecins biologistes 2010 ( source CARMF) :-18%
Posté par: admin le 06 janvier

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téléchargez le document au format pdf :carmf.pdf

 

 

 

carmf.jpg

2013

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Biologistes en colère devient un syndicat avec une innovation
Posté par: admin le 02 janvier

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BIOLOGISTES EN COLÈRE

DEVIENT LE SYNDICAT DES BIOLOGISTES PRATICIENS « BIOPRAT »

  ET PRÉSENTE UNE INNOVATION : WIKIBIO

 

Ce syndicat est issu du  mouvement créé au lendemain de la parution  de l’ordonnance, par des biologistes qui sont sentis  trahis par certains syndicats.

 

En effet, si deux biologistes sur trois n’approuvent pas cette réforme (sondage CSA),  deux syndicats sur trois affirment le contraire aux autorités de tutelle ! 

Tout simplement par ce qu’ils sont intéressés aux les millions d’euros mis-en en jeux par la réforme : celui du rachat des laboratoires et celui de la formation autour de l’accréditation.

C’est pourquoi ils acceptent  la dégradation de leur  art  médical en un « produit » industriel, faisant de la biologie un « produit»  financier, et générateur, au passage, de juteux marchés pour le COFRAC et ses acolytes.

 

Ils  ferment  les yeux sans état d’âme sur le laboratoire réduit à une glacière perdue dans les transports, sur  la santé du patient et l’emploi  menacés, et la porte ouverte au racket du COFRAC, la seule profession a subir cela !

Par contre, ils savent  bondir pour nous  empêcher  d’exprimer un avis contraire, pourtant majoritaire, auprès des  autorités de tutelles…

 

Pour que ces autorités  prennent conscience de ce décalage, depuis deux ans,  nous avons demandé aux biologistes d’exprimer leur refus et le danger de cette réforme en écrivant  aux politiques, dont ceux de  l’opposition de l’époque, qui y ont répondu favorablement et compris la manigance.

Ces derniers  aujourd’hui  proposent un texte prouvant qu’ils n’ont rien écouté, et qui  maintient toute la toxicité du projet  initial.

 

Face à cette situation, nous ne pouvions que  devenir un syndicat.

 

Ce syndicat n’est pas un syndicat de plus, mais  un syndicat différent ouvert  à tous les biologistes, pour  défendre une  biologie de proximité avec un esprit  solidaire et associatif.

Enfin une place importante est donnée à l’information  en temps réel.

 

Notre éthique ? Défendre simplement  le droit d’exercer, en conscience.

Et que l’on cesse de nous retirer ce droit, en nous poussant à vendre par des contraintes délirantes, décrétées par des biologistes  exaltés,  qui servent de  caution ministérielle à cette  pure et simple mise en  vente.

 

Face à  ce  comportement cynique et vénal,  nous  opposons une biologie de proximité gage d’humanité, d’emplois spécialisés, de lutte contre la désertification médicale et surtout de protection du patient.

Nous  proposons  une cotisation unique, peu élevée, de  200 euros par an et par biologiste qui  ne nous empêche pas d’innover une fois de plus en proposant  « wikibio » qui permet de rédiger un document en commun.

Le document apparait sur notre  site et chacun peut le rédiger et le modifier dans le cadre de petits groupes pour faciliter la rédaction.

Ce système sera étendu en janvier  à notre site axé sur la qualité  « qualilabo.com » afin de permettre de rédiger des documents de qualité.

« Wikibio » n’est accessible et n’est  visible qu’aux inscrits.

Joignez-vous nombreux à notre syndicat pour faire de 2013 une année de réussite pour modifier le projet gouvernemental  avec  nos valeurs humaines, solidaires  et non vénales.

Bonne année à toutes et tous.

Patrick LEPREUX, Président du syndicat des biologistes praticiens

WWW.BIOPRAT.COM

sbioprat@gmail.com

Appli gratuite : taper« biologistesencolere »  sur Apple store et Market androïd 

2013

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Pétition contre l'excès de normes
Posté par: admin le 26 décembre

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pétition contre l'excès de normes

 

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2012

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Le projet de la réforme de la biologie : une catastrophe
Posté par: admin le 24 décembre

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C'est une catastrophe, l'entrée en force du COFRAC et son racket, de plus en pleine période de crise économique abyssale alors que tous les experts économiques ne cessent actuellement de tirer la sonnette d'alarme.

Autre mesure alternative n'est envisagée et les anapath semblent mieux s'en sortir.

Une pure folie, une honte pour le système de santé de proximité, le patient  et l'emploi alors que les chiffres du chomâge sont catrastrophiques.

Mobilisez-vous immédiatement dès mercredi comme nous ne cessons de le répéter, alertez médias, sénateurs, députés, réseaux sociaux  et cela prouve combien  nous avions vu juste en vous alertant il y a déjà 3 semaines.

Bien sûr rejoignez notre syndicat et inscrivez-vous masivement, c'est le seul espoir de faire passer notre morale professionnelle.

         Cliquez ici pour lire le document au format google doc

         Cliquez à côté  pour lire au format .doc Ppl_Biologie_medicale.doc   

          Cliquez ici  pour lire au format pdf

 

 

Proposition de loi

Portant réforme de la biologie médicale

 

Présentée par MM. J. Le Menn, Y. Daudigny, R. Teulade, Mmes C. Genisson, A. Emery Dumas, G. Printz, P. Schillinger, MM. B. Cazeau, C. Jeannerot, J-P. Godefroy, G. Labazée, Mmes C. Demontès, M. Meunier

et les membres du groupe socialiste et apparentés

 

 

EXPOSE DES MOTIFS

 

Mesdames, messieurs,

La biologie médicale est un élément central du parcours de soins des patients, déterminant l’élaboration d’environ 60 % des diagnostics, en ville et à l’hôpital. Les biologistes médicaux jouent un rôle de premier plan, en dialogue avec les autres professionnels de santé et au contact direct de la population, pour une bonne prise en charge de celle-ci.

Plus de trente ans nous séparent aujourd’hui de la dernière réforme d’ampleur de la biologie médicale, marquée par la loi du 11 juillet 1975. Or, cette spécialité est confrontée à des changements importants.

L’exercice de la profession s’est considérablement modernisé, sous l’effet conjoint des progrès techniques, de l’exigence croissante de qualité et de traçabilité des résultats, et de la réglementation européenne. Le renforcement de la formation initiale et continue des professionnels, le respect de bonnes pratiques élaborées au niveau national et la mise en place d’un contrôle de la qualité des actes, témoignent des efforts entrepris pour maintenir une biologie d’excellence sur le territoire français. Ces efforts doivent être poursuivis et portés par l’ensemble de la profession et des pouvoirs publics, pour garantir le meilleur soin aux patients.

La biologie médicale doit répondre aussi à des mutations économiques majeures. Bien que la majorité des laboratoires de biologie médicale soient aujourd’hui des petites structures de proximité, on assiste à un mouvement de concentration des laboratoires, de plus en plus convoités par des fonds d’investissement. On comptait en 2000 4 084 laboratoires de biologie médicale, ils étaient au nombre de 3 853 en 2011. Cette financiarisation du secteur nuit à l’exercice des biologistes et présente des risques en termes de santé publique et d’accès aux soins. Si la densité des biologistes est en France de 16 pour 100 000 habitants, cette moyenne recouvre des disparités selon les territoires. A l’heure où les besoins de santé de la population sont croissants et où la lutte contre les déserts médicaux est une priorité du Gouvernement, il est essentiel de préserver le maillage territorial des laboratoires.

Face à ces défis, l’objectif de cette proposition de loi est de garantir une biologie médicale de proximité et de qualité, exigence que les professionnels de ce secteur souhaitent préserver et que les usagers plébiscitent.

Elle a été précédée d’une longue période de réflexion initiée au milieu des années 2000. Un rapport de 2006 de l’Inspection Générale des Affaires Sociales a, le premier, montré la nécessité de réformer la biologie médicale en constatant que malgré un niveau global de qualité des examens satisfaisant, il restait des insuffisances incompatibles avec les besoins en matière de santé publique. Par ailleurs, les nouvelles normes de l’organisation internationale de normalisation devaient être prises en compte ainsi que le règlement européen du 9 juillet 2008 demandant la désignation d’un organisme d’accréditation dans chaque pays de l’Union européenne.

Le rapport remis en septembre 2008 par Michel Ballereau à Madame Roselyne Bachelot-Narquin alors ministre de la santé, a jeté les bases de la réforme actuelle. Il en a résulté l’article 69 de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, habilitant le Gouvernement à réformer le secteur par ordonnance, choix privant du reste le parlement d’un débat de fond. Cette ordonnance a été publiée le 13 janvier 2010 mais n’a toujours pas été ratifiée à ce jour. Certains problèmes n’étaient pas réglés par l’ordonnance, qui méritait de plus des ajustements. Le Parlement a adopté une série de dispositions à l’occasion de l’examen de la proposition de loi dite « Fourcade » du 10 août 2011, censurées par le Conseil constitutionnel. Une proposition de loi déposée par M. Préel et Mme Boyer, reprenant le même texte, a ensuite été adoptée par l’Assemblée nationale, puis transmise au Sénat en janvier 2012, sans toutefois être inscrite à l’ordre du jour avant la fin de la législature. Or, tant que l’ordonnance n’a pas été ratifiée, elle n’a qu’une valeur réglementaire et peut donc être contestée devant le juge administratif.

La présente proposition de loi vise à mettre fin à ce véritable imbroglio législatif qui place l’ensemble de la biologie médicale dans une situation d’insécurité juridique préjudiciable aux professionnels et aux patients.

Son article 1er propose donc la ratification  de l’ordonnance du 13 janvier 2010. Les articles suivants introduisent des ajustements

Les articles 2 à 6 renforcent la médicalisation de cette profession que l’ordonnance a affaiblie. L’article 2 permet le rattachement à une même section de l’Ordre national des pharmaciens de tous les pharmaciens exerçants dans le domaine de la biologie médicale. L’article 3 précise la définition de l’examen de biologie médicale. L’article 4 sécurise le déroulement de la phase pré-analytique de l’examen de biologie médicale, en encadrant l’exercice des professionnels autorisés à y participer. Il permet également aux établissements de transfusion sanguine de déroger aux règles de droit commun de répartition des territoires, afin de tenir compte de la spécificité de cette activité. L’article 5, en cohérence avec le fait que la biologie est une discipline médicale et non technique, met fin à la pratique des dérogations aux règles de tarification des actes de droit commun, dites « ristournes », hors coopérations entre établissements. L’article 6 encadre, dans les centres hospitaliers universitaires, le recrutement dans une discipline biologique de professeurs des universités-praticiens hospitaliers et de maîtres de conférences des universités-praticiens hospitaliers non titulaires du diplôme d’études spécialisées de biologie médicale.

L’article 7 vise à la qualité des examens biomédicaux. Il procède en premier lieu à des ajustements, pour partie formelle, de l’ordonnance de 2010 en divers points, notamment sur la question de l’exercice des professionnels de santé ressortissants de l’Union européenne et non titulaires du diplôme de biologie, ou l’aménagement de dispositions transitoires relatives aux techniciens de laboratoire. Par ailleurs, cet article fixe un double objectif relatif à l’accréditation des laboratoires, qui permet de s’assurer que ces derniers ont mis en place une organisation optimale et sont titulaires d’une compétence prouvée pour la réalisation des examens : à compter du 1er novembre 2016, les laboratoires de biologie médicale ne pourront fonctionner sans disposer d’une accréditation portant sur 50 % des examens de biologie médicale. À compter du 1er novembre 2018, les laboratoires de biologie médicale ne pourront fonctionner sans disposer d’une accréditation portant sur 80 % des examens de biologie médicale qu’ils réalisent. Les accréditations portent sur toutes les familles d’examens.

Les articles 8 à 10 précisent l’organisation de la biologie médicale. L’article 8 vise à freiner la financiarisation du secteur, en rétablissant le principe d’une détention majoritaire du capital des sociétés d’exercice libéral par les biologistes exerçants au sein de cette société. Concernant la gestion des sociétés déjà constituées, il est proposé delimiter la mise en conformité aux cas de revente, avec une cession prioritaire aux exerçants lorsque le seuil des 25 % de capitaux extérieurs est d’ores et déjà atteint et lorsque les exerçants ne détiennent pas collectivement plus de la moitié du capital de la société.L’article 9 vise à renforcer le rôle des agences régionales de santé dans la régulation de l’offre de biologie médicale sur les territoires dont elles ont la charge, afin de garantir le maintien d’une biologie de proximité. Il y est précisé que le directeur général de l’agence régionale de santé peut s’opposer à une opération de fusion ou d’acquisition de laboratoire (y compris les seuls sites de laboratoire) si la part d’activité réalisée par l’entité issue de l’opération dépasse le seuil de 25 % du total des examens sur le territoire. Par ailleurs, l’interdiction de l’acquisition, par une personne physique ou morale, de parts sociales d’une société de laboratoire, si cette opération la conduit à contrôler plus de 33 % de l’offre de biologie sur un même territoire de santé, s’entend aussi des acquisitions de droits sociaux.L’article 10 prévoit de confier le soin de qualifier en biologie médicale des pharmaciens autorisés à exercer en France à une commission ad hoc composée en partie des professionnels de santé concernés.

 

 

 

 

Proposition de loi

 

 

 

Article 1er

 

L’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale est ratifiée.

 

 

 

Article 2

 

Après le mot : « pharmaciens », la fin de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 4232-1 du code de la santé publique est ainsi rédigée :

« exerçant dans un laboratoire de biologie médicale et pharmaciens exerçant la biologie médicale ou l’un de ses domaines dans un établissement de santé ; ».

 

 

Article 3

 

Le même code est ainsi modifié :

 

1° L’article L. 6211-1 du même code est complété par les mots :

«, hormis les actes d’anatomie et de cytologie pathologiques, exécutés par des médecins spécialistes dans ce domaine »;

 

2° A l’article L. 6211-23, après les mots : « et des examens d’anatomie et de cytologie pathologiques » sont insérés les mots : « effectués dans un laboratoire de biologie médicale. » ; 

 

3° Au troisième alinéa de l’article L. 6212-2, après la première occurrence des mots : « anatomie et cytologie pathologiques » sont insérés les mots : « effectué dans un laboratoire de biologie médicale » ;

 

4° Au 2° de l’article L. 6221-1, les mots : « effectués à l’aide de techniques relevant de la biologie médicale » sont remplacés par les mots : « figurant soit à la nomenclature des actes de biologie médicale, soit à la nomenclature générale des actes professionnels. » ;

 

5° L’article L. 6221-12 est abrogé.

 

6° Au 14° de l’article L. 6241-1 les mots : « une structure » sont remplacés par les mots : «  un laboratoire de biologie médicale » ;

 

7° L’article L 6241-2 est ainsi modifié :

a) Au I, les mots : « ou la structure qui réalise les examens d’anatomie et de cytologie pathologique » sont supprimés ;

b) Au II, les mots : « ou de la structure qui réalise les examens d’anatomie et de cytologie pathologique » et les mots : « ou cette structure » sont supprimés. 

 

 

 

Article 4

 

Le même code est ainsi modifié :

 

1° Avant la dernière phrase du second alinéa de l’article L. 1223-1, est insérée une phrase ainsi rédigée:

« Chaque établissement de transfusion sanguine peut disposer d’un laboratoire comportant plusieurs sites, localisés sur plus de trois territoires de santé par dérogation aux dispositions de l’article L. 6222-5, dans la limite de son champ géographique d’activité déterminé en application de l’article L. 1223-2. » ;

 

2° L’article L. 6211-13 est ainsi rédigé :

 

« Art. L. 6211-13. - Lorsque le prélèvement d’un examen de biologie médicale ne peut être réalisé dans un laboratoire de biologie médicale ou dans un établissement de santé, il peut l’être par un professionnel de santé et sous sa responsabilité, dans le respect de la procédure d’accréditation.

«Les catégories de professionnels autorisés à réaliser ce prélèvement sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé.»

 

 

3° A l’article L. 6211-17, les mots : «  au domicile du patient » sont supprimés.

 

4° L’article L. 6223-5 est complété par un 3° ainsi rédigé :

 

« 3° « 3° Une personne physique ou morale qui détient, directement ou indirectement, une fraction du capital social d’une société de professionnels de santé autorisés à faire des prélèvements dans les conditions mentionnées à l’article L. 6211-13 et ne répondant pas aux dispositions du chapitre II du titre Ier du présent livre. ».

 

 

Article 5

 

L’article L. 6211-21 du même code est ainsi rédigé :

« Art. L. 6211-21. – Sous réserve des coopérations dans le domaine de la biologie menées entre des établissements de santé dans le cadre de conventions, de groupements de coopération sanitaire ou de communautés hospitalières de territoire, et sous réserve des contrats de coopération mentionnés à l’article L. 6212-6, les examens de biologie médicale sont facturés au tarif des actes de biologie médicale fixé en application des articles L. 162-1-7 et L. 162-1-7-1 du code de la sécurité sociale. »

 

 

Article 6

 

Après l’article L. 6213-2 du même code, il est inséré un article L. 6213-2-1 ainsi rédigé :

 

« Art. L. 6213-2-1. Dans les centres hospitaliers et universitaires et dans les établissements liés par convention en application de l’article L. 6142-5, des professionnels médecins ou pharmaciens, non qualifiés en biologie médicale et recrutés dans une discipline biologique ou mixte, sur proposition des sections médicales et pharmaceutiques du Conseil national des universités, peuvent exercer les fonctions de biologiste médical, après avis de la commission mentionnée à l’article L. 6213-12, lorsqu’ils justifient d’un exercice effectif d’une durée de trois ans dans des structures et laboratoires de biologie médicale. Ces professionnels exercent leurs fonctions dans le domaine de spécialisation correspondant à la sous-section médicale ou à la sous-section pharmaceutique du Conseil national des universités dont ils dépendent. ».

 

 

Article 7

 

I-                    Le code de la santé publique est ainsi modifié :

 

1° L’article L. 6211-12 est ainsi rédigé :

 

« Art. L. 6211-12. – Lorsque le parcours de soins suivi par le patient comporte des tests, recueils et traitements de signaux biologiques ayant fait l’objet d’une prescription et nécessitant un appareil de mesure, le biologiste médical s’assure, à l’occasion d’un examen, dans des conditions fixées par décret, de la cohérence entre les données du dispositif médical ou du dispositif médical de diagnostic in vitro et le résultat de l’examen de biologie médicale qu’il réalise. » ;

 

2° Le I de l’article L. 6211-18 est ainsi modifié :

a) Au 2°, les mots : « par décret en Conseil d’Etat, sont remplacés par les mots : par arrêté du ministre chargé de la santé. » ;

b) Au dernier alinéa, les mots : « d’analyse » sont supprimés ;

 

3° La seconde phrase de l’article L. 6212-4 est supprimée ;

 

 La première phrase du 1° de l’article L. 6213-2 est ainsi rédigée :

                « 1° A compter de la date d’entrée en vigueur de la loi n° 2013-x du x 2013 portant réforme de la biologie médicale, une personne qui remplit les conditions d’exercice de la biologie médicale ou qui a exercé la biologie médicale dans un établissement public de santé, dans un établissement de santé privé d’intérêt collectif ou dans un établissement de transfusion sanguine, soit à temps plein, soit à temps partiel, pendant une durée équivalente à deux ans au cours des dix dernières années. »;

 

2° Au 2°, le mot : « précitée » est remplacé par les mots : « n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale ».

 

5° Les articles L.6213-3 et L.6213-4 sont abrogés.

 

6° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 6213-8, les mots : « privé de santé » sont remplacés par les mots : « de santé privé » ;

 

 

7° Après l’article L. 6213-10, il est inséré un article L. 6213-10-1 ainsi rédigé :

 

« Art. L. 6213-10-1. –Un décret fixe les conditions dans lesquelles, par dérogation aux articles L. 6213-1 et L. 6213-2 les biologistes médicaux peuvent se faire remplacer à titre temporaire. » ;

 

8° À la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 6221-9, le mot : « ministère » est remplacé par le mot : « ministre » ;

 

9° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 6222-1, les mots : « , public ou privé, » sont supprimés ;

 

10° À la fin de l’article L. 6222-2, la référence : « L. 1434-9 » est remplacée par la référence : « L. 1434-7 » ;

11° Au premier alinéa de l’article L. 6223-3, les mots : « personne morale » sont remplacés par le ot : « société » ;

 

12° Au 1° de l’article L. 6223-5, les mots : « autorisée à prescrire des examens de biologie médicale » sont supprimés et après les mots : « in vitro » sont insérés les mots : « , un établissement de santé, social ou médico-social de droit privé, » ;

 

13° À la fin du dernier alinéa de l’article L. 6231-1, les mots : « de l’organisation du contrôle national de qualité » sont remplacés par les mots : « du contrôle de qualité prévu à l’article L. 6221-10 » ;

 

14° Le titre III du livre II de la sixième partie est complété par un article L. 6231-3 ainsi rédigé :

 

« Art. L. 6231-3. En cas d’urgence tenant à la sécurité des patients ou du personnel, le directeur général de l’agence régionale de santé peut prononcer l’interruption immédiate, totale ou partielle, du fonctionnement des moyens techniques nécessaires à la réalisation de l’activité, dans des conditions définies par décret en Conseil d’État. » ;

 

15° L’article L. 6241-1 est ainsi modifié :

 

a) Les 2° à 23° deviennent les 3° à 24° ;

b) Il est rétabli un 2° ainsi rédigé :

« 2° Le fait, pour un laboratoire de biologie médicale de ne pas déclarer son activité telle que prévue à l’article L. 6211-19  ou d’effectuer une fausse déclaration ;» ;

c) Au 9°, après le mot : « privé, », sont insérés les mots : « à l’exception des laboratoires exploités sous la forme d’organisme à but non lucratif, » ;

d) À la fin du 11°, la référence : « à l’article L. 6221-4 » est remplacée par les mots : « au 3° de l’article L. 6221-4 ou n’ayant pas déposé la déclaration mentionnée aux 1° et 2° du même article » ;

e) Le 14° est ainsi rédigé :

 

« 14° Le fait, pour un laboratoire de biologie médicale, de ne pas faire procéder au contrôle de la qualité des résultats des examens de biologie médicale qu’il réalise dans les conditions prévues à l’article L. 6221-9 ou de ne pas se soumettre au contrôle national de la qualité des résultats des examens de biologie médicale prévu à l’article L. 6221-10 ; »

 

f) Le 15 ° est ainsi rédigé :

 

« 15° Le fait, pour un laboratoire de biologie médicale qui réalise des examens d'anatomie et de cytologie pathologiques de méconnaître les exigences mentionnées au chapitre 1er du titre II du livre deuxième de la Sixième partie du présent code (partie législative) ; »

 

g) Au 21°, après le mot : « médicale », il est inséré le mot : « privé » ;

 

16° L’article L. 6241-2 est ainsi modifié :

 

a) Au 1° du I, les « 3°, 7°, 8°, 15°, 16°, 18°, 19°, 20° et 23° » deviennent les « 2°, 4°, 8°, 9°, 16°, 17°, 19°, 20°, 21° et 24° » ;

 

 b) Au 2° du I, les « 2°, 4° » et les « 5°, 6°, 10°, 12°, 13°, 14°, et 17° » deviennent respectivement les « 3°, 5° » et les « 6°, 7°, 11°, 13°, 14°, 15° et 18° » ;

 

c) Au II, le « 2° » devient le « 3° » ;

 

d) Au III, les « 4°, 9° et 11° » deviennent les « 5°, 10° et 12° » ;

 

e) Au IV, le « 19° » et les « 21° et 22° » deviennent respectivement le «20° » et les « 22° et 23° ».  

 

17° Après l’article L. 6241-5, il est inséré un article L. 6241-5-1 ainsi rédigé :

 

«  Art. L. 6241-5-1. – Les chambres disciplinaires de l’ordre des médecins ou de l’ordre des pharmaciens sont compétentes pour statuer sur une plainte déposée à l’encontre d’une société qui exploite un laboratoire de biologie médicale privé lorsque cette société est inscrite au tableau de l’ordre des pharmaciens ou de l’ordre des médecins.

« Lorsque la société mentionnée au premier alinéa est inscrite simultanément au tableau de l’ordre des médecins et au tableau de l’ordre des pharmaciens, est saisie soit la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des médecins si les biologistes médicaux exerçant au sein du laboratoire de biologie médicale sont majoritairement inscrits au tableau de l’ordre des médecins, soit la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des pharmaciens dans l’hypothèse inverse. En cas d’égalité entre médecins biologistes et pharmaciens biologistes, le plaignant détermine la chambre disciplinaire compétente.

« Si la plainte concerne un manquement à une obligation de communication envers un ordre particulier, seules les chambres disciplinaires de l’ordre concerné sont saisies.

« Les sanctions mentionnées aux articles L. 4124-6 et L. 4234-6 sont applicables aux sociétés exploitant un laboratoire de biologie médicale privé faisant l’objet de poursuites disciplinaires, respectivement, devant l’ordre des médecins ou devant l’ordre des pharmaciens. Dans ce cas :

« 1° L’interdiction prononcée par la chambre disciplinaire de première instance mentionnée au 4° de l’article L. 4124-6 est, pour les sociétés exploitant un laboratoire de biologie médicale privé inscrites au tableau de l’ordre des médecins, une interdiction temporaire de pratiquer des examens de biologie médicale, avec ou sans sursis ; cette interdiction ne peut excéder un an ;

« 2° Les interdictions prononcées par la chambre disciplinaire de première instance au titre des 4° ou 5° de l’article L. 4234-6 sont, pour les sociétés exploitant un laboratoire de biologie médicale privé inscrites au tableau de l’ordre des pharmaciens :

« a) Une interdiction temporaire de pratiquer des examens de biologie médicale d’une durée maximale d’un an, avec ou sans sursis ;

« b) Une interdiction définitive de pratiquer des examens de biologie médicale. » ;

 

18° À la fin de l’article L. 6242-3, les références : « aux articles L. 6231-1 et L. 6232-2 » sont remplacées par la référence : « à l’article L. 6231-1 » ;

 

19° Après l’article L. 4352-3, il est inséré deux articles L. 4352-3-1 et L.4352-3-2 ainsi rédigés :

 

« Art. L. 4352-3-1. –Les personnes qui exerçaient, à la date du29 novembre 1997, les fonctions de technicien de laboratoire médical dans un établissement de transfusion sanguine sans remplir les conditions exigées mais qui justifient, à la date du 23 mai 2004, d’une formation relative aux examens de biologie médicale réalisés dans un établissement de transfusion sanguine peuvent continuer à exercer les mêmes fonctions. » ;

 

« Art. L.4352-3-2. - Les personnes qui exerçaient, à la date d’entrée en vigueur de la loi n° 2013-x du x 2013, les fonctions de technicien de laboratoire médical et ne peuvent se prévaloir d’un des titres de formation prévus par les articles L.4352-2 et L.4352-3, peuvent       continuer à exercer les fonctions de technicien de laboratoire médical. »

 

20° Les deux premiers alinéas de l’article L. 4352-4 sont remplacés par les dispositions suivantes :

 

« Sont tenues de se faire enregistrer auprès du service ou de l'organisme désigné à cette fin par le ministre chargé de la santé les personnes ayant obtenu, avant leur entrée dans la profession, un titre de formation ou une autorisation requis pour l'exercice de la profession de technicien de laboratoire médical ou relevant des dispositions du 1° de l’article L. 4352-3 et des articles L. 4352-3-1 et L. 4352-3-2, ainsi que celles qui, ne l'exerçant pas, ont obtenu leur titre de formation depuis moins de trois ans.

« L'enregistrement de ces personnes est réalisé après vérification des pièces justificatives attestant de leur identité et de leur titre de formation ou de leur autorisation ou de la preuve d’un exercice aux dates respectivement mentionnées au 1° de l’article L. 4352-3 et aux articles L. 4352-3-1 et L. 4352-3-2 Elles informent le même service ou organisme de tout changement de résidence ou de situation professionnelle. »

 

21° Le sixième alinéa de l’article L. 4352-7 est supprimé ;

 

22° Au dernier alinéa de l’article L. 1434-9 les mots : « de soins mentionnée au 1° » sont supprimés ;

 

23° Au 18° de l’article L. 5311-1, après le mot : « appropriée », sont insérés les mots : « en application du 3° de l’article L. 6211-2 ».

 

II. – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

 

1° L’article L. 145-5-6 est ainsi rédigé :

 

« Art. L. 145-5-6. Les sections des assurances sociales de l’ordre des médecins ou de l’ordre des pharmaciens sont compétentes pour statuer sur une plainte déposée à l’encontre d’une société qui exploite un laboratoire de biologie médicale privé lorsque cette société est inscrite au tableau de l’ordre des pharmaciens ou de l’ordre des médecins.

« Lorsque la société mentionnée au premier alinéa est inscrite simultanément au tableau de l’ordre des médecins et au tableau de l’ordre des pharmaciens, doit être saisie de la plainte soit la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des médecins si les biologistes médicaux exerçant au sein du laboratoire de biologie médicale sont majoritairement inscrits au tableau de l’ordre des médecins, soit la section des assurances sociales compétente de l’ordre des pharmaciens dans l’hypothèse inverse. En cas d’égalité entre médecins biologistes et pharmaciens biologistes, le plaignant détermine la section des assurances sociales compétente.

« Les sanctions prononcées sont celles prévues aux articles L. 145-2 et L. 145-4, à l’exception de l’interdiction temporaire ou permanente, avec ou sans sursis, de donner des soins aux assurés sociaux qui est remplacée par l’interdiction temporaire ou permanente, avec ou sans sursis, de pratiquer des examens de biologie médicale pour les assurés sociaux. L’interdiction temporaire, avec ou sans sursis, d’exercer des activités de biologie médicale ne peut excéder un an. » ;

 

2° À la première phrase de l’article L. 162-13-1, le mot : « exacte » est supprimé.

 

III. – L’article 7 de l’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 précitée est ainsi modifié :

 

1° Le I est ainsi rédigé :

 

« I. – Jusqu’au 31 octobre 2018 aucun laboratoire de biologie médicale non accrédité au sens de l’article L. 6221-1 du code de la santé publique ne peut fonctionner sans respecter les conditions déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé relatif à la bonne exécution des analyses de biologie médicale.

« Jusqu’à cette même date, aucun laboratoire de biologie médicale privé non accrédité ne peut fonctionner sans détenir l’autorisation administrative prévue au premier alinéa de l’article L. 6211-2 du même code dans sa rédaction antérieure à la publication de l’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010.

« L’autorisation peut être retirée lorsque les conditions de sa délivrance cessent d’être remplies.

« A compter du 1er novembre 2016, les laboratoires de biologie médicale ne peuvent fonctionner sans disposer d’une accréditation portant sur 50 % des examens de biologie médicale qu’ils réalisent.

« À compter du 1er novembre 2018, les laboratoires de biologie médicale ne peuvent fonctionner sans disposer d’une accréditation portant sur 80 % des examens de biologie médicale qu’ils réalisent.

« Les accréditations prévues aux deux alinéas précédents portent sur toutes les familles d’examens de biologie médicale. »

 

2° À la première phrase du II, après le mot : « délivrée », sont insérés les mots : « , dans les conditions définies au I , » ;

 

3° Le III est ainsi modifié :

a) Après le mot : « administrative », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « délivrée dans les conditions définies au I : » ;

b) La dernière phrase du 1° est supprimée ;

c) Le 2° devient le 3° et, à la fin de la seconde phrase, l’année : « 2011 » est remplacée par l’année : « 2012 » ;

d) Il est rétabli un 2° ainsi rédigé :

« 2° Un laboratoire de biologie médicale qui ouvre un site nouveau, dans le respect des limites territoriales définies au même article L. 6222-5, à condition de ne pas dépasser le même nombre total de sites ouverts au public ; » ;

 

4° Au IV, après le mot : « administratives », sont insérés les mots : « délivrées dans les conditions définies au I » et, à la fin, l’année : « 2016 » est remplacée par l’année : « 2018 » ;

 

5° Le V est ainsi rédigé :

« V. – Le fait de faire fonctionner un laboratoire de biologie médicale non accrédité au sens de l’article L. 6221-1 du code de la santé publique sans respecter les conditions déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé relatif à la bonne exécution des analyses de biologie médicale et, pour les laboratoires de biologie médicale privés, sans détenir une autorisation administrative telle que définie aux articles L. 6211-2 à L. 6211-9 du même code dans leur rédaction antérieure à la présente ordonnance est constitutif d’une infraction soumise à sanction administrative dans les mêmes conditions que l’infraction mentionnée au 10° de l’article L. 6241-1 dudit code. » ;

 

IV. – L’article 8 de la même ordonnance est ainsi modifié :

 

1° Après la première occurrence du mot : « ordonnance », la fin du III est ainsi rédigée : « continue de produire les effets mentionnés à l’article L. 6211-5 du code de la santé publique dans sa rédaction antérieure à la publication de l’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010. » ;

 

2° À la première phrase du V, l’année : « 2013 » est remplacée par l’année : « 2014 » ;

 

3° Au VI, après la référence : « V », sont insérés les mots : « du présent article et celles mentionnées au I de l’article 7 ».

 

V. – L’article 9 de la même ordonnance est ainsi modifié :

 

1°AAu I, après la référence : « L. 6223-1 », sont insérés les mots : « du code de la santé publique » ;

1° Au premier alinéa du II, les références : « aux dispositions de l’article L. 6223-4 et du 2° de l’article L. 6223-5 » sont remplacées par les références : « aux articles L. 6223-4 et L. 6223-5 du même code » ;

 

2° Il est ajouté un V ainsi rédigé :

« V. – Les personnes ayant déposé auprès du ministre chargé de la santé, avant la date de publication de l’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010, une demande d’autorisation d’exercice des fonctions de directeur ou directeur adjoint de laboratoire sans qu’une décision leur ait été notifiée au plus tard à cette même date peuvent présenter une demande d’autorisation d’exercer les fonctions de biologiste médical ; cette demande est adressée au ministre chargé de la santé qui prend sa décision après avis de la commission mentionnée à l’article L. 6213-12 du code de la santé publique, dans des conditions fixées par décret. ».

 

 

Article 8

 

Après l’article L. 6223-7 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 6223-8 ainsi rédigé :

 

« Art. L. 6223-8. - I. Afin de respecter les règles d’indépendance professionnelle reconnues aux médecins et aux pharmaciens dans le code de déontologie qui leur est applicable, le premier alinéa de l’article 5-1 de la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 relative à l'exercice sous forme de sociétés des professions libérales soumises à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé et aux sociétés de participations financières de professions libérales, n’est pas applicable aux sociétés d’exercice libéral de biologistes médicaux.

 

« II. Les sociétés d’exercice libéral de biologistes  médicaux, créées antérieurement à la date de promulgation de la loi n° XXXX   du XXX portant réforme de la biologie médicale et qui, à cette date, ne sont pas en conformité avec l’alinéa précédent, conservent la faculté de bénéficier de la dérogation au premier alinéa de l’article 5 de la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 précitée prévue au premier alinéa de l’article 5-1 de cette même loi.

Toutefois, la cession de leurs parts sociales ou actions se fait prioritairement au bénéfice des biologistes exerçant dans ces sociétés. Si ces derniers se trouvent dans l’incapacité d’acquérir les parts sociales ou les actions qui leur sont proposées, la cession peut avoir lieu au bénéfice de toute personne physique ou morale exerçant la profession de biologiste médical ou de toute société de participations financières de profession libérale de biologistes médicaux. Sous réserve du respect des seuils prévus en application de l’article 6 de la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 précitée, cette cession peut également avoir lieu au bénéfice d’une ou plusieurs personnes ne répondant pas aux conditions du premier alinéa ou des 1° et 5° de l’article 5 de la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 précitée. ».

 

 

Article 9

 

Le code de la santé publique est ainsi modifié :

 

1° Le I de l’article L. 6211-19 est ainsi modifié :

a) Au deuxième alinéa, les mots : « un pourcentage fixé par voie réglementaire et compris entre 10 % et 20 % du nombre total d’examens de biologie médicale réalisé par le laboratoire » sont remplacés par les mots : « un pourcentage du nombre total d’examens réalisés par laboratoire, déterminé par voie réglementaire, et variant selon le type d’examens. » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Les laboratoires de biologie médicale transmettent une déclaration annuelle des examens de biologie médicale qu’ils ont réalisés au directeur général de l’agence régionale de santé dans des conditions fixées par décret. » ; 

 

2° L’article L. 6222-3 est ainsi modifié :

a) Après les mots : « une opération d'acquisition d'un laboratoire de biologie médicale » sont insérés les mots : « , d’un site de laboratoire de biologie médicale, à une opération de rachat de tout ou partie d’actifs d’une société exploitant un laboratoire de biologie médicale » ;

b) Après les mots : « une opération de fusion de laboratoires de biologie médicale » sont insérés les mots : « dont la transmission universelle de patrimoine »

 

3° A l’article L. 6222-4, les mots : «  compter en son sein » sont remplacés par le mot : « gérer » ;  

 

4° L’article L. 6222-5 est ainsi modifié :

a)Les mots : « soit sur deux » sont supprimés ;

b) Les mots « sauf dérogation prévue par le schéma régional d’organisation des soins et motivée par une insuffisance de l’offre d’examens de biologie médicale » sont remplacés par les mots : « sauf dérogation accordée par le directeur général de l’agence régionale de santé dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat. ».

 

5° L’article L. 6223-4 est ainsi modifié :

a) Les mots : « parts sociales » sont remplacés par les mots : « droits sociaux » ;

b) Les mots : « cette personne » sont remplacés par les mots : « une personne » ;

c) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

                « Le contrôle, par une même personne, d’une proportion de l’offre supérieure à 33 % du total des examens de biologie médicale réalisés sur un même territoire de santé infrarégional, est réputé effectif dès lors que cette personne détient, directement ou indirectement, la majorité du capital social de plusieurs sociétés exploitant un laboratoire de biologie médicale et que l’activité de ces sociétés représente au total plus de 33 % des examens de biologie médicale sur ce territoire. »

 

 

Article 10

 

Le code de la santé publique est ainsi modifié :

 

1° L’article L.6213-1 est ainsi modifié :

a) Au 2°, les mots : « en application de l’article L.4221-12 »sont remplacés par les mots : « en application des articles L.4221-9, L.4221-14-1 et L.4221-14-2 ;

b) L’article est complété par un alinéa ainsi rédigé :

                « Les médecins et les pharmaciens autorisés à exercer la médecine ou la pharmacie en France peuvent solliciter une qualification en biologie médicale auprès de l’ordre compétent. »;

 

2° Aux articles L. 4221-9, L.4221-11 et L. 4221-12, les mots : « après avis du Conseil supérieur de la pharmacie », sont remplacés par mes mots : « après avis d’une commission, composée notamment de professionnels de santé. » ; 

 

3° Aux articles L. 4221-9, L. 4221-12, L. 4221-14-1 et L. 4221-14-2, après les mots : « autoriser individuellement », sont ajoutés les mots : « le cas échéant, dans la spécialité » ;

 

4° A l’article L. 4221-13, les mots : « après avis du Conseil supérieur de la pharmacie » sont supprimés. 

2012

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Sauvez le laboratoire de proximité
Posté par: admin le 22 décembre

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Chronique quotidienne d'une catastrophe provoquée par une réforme vénale

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2012

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Communiqué de presse et communiquez !
Posté par: admin le 19 décembre

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Communiqué de presse

La coordination des biologistes en colère alerte le gouvernement sur la disparition programmée des laboratoires d’analyses médicales

Depuis deux ans une réforme signée sous forme d’ordonnance par Nicolas SARKOZY transforme radicalement les règles de fonctionnement des laboratoires d’analyses, imposant des normes industrielles inadaptées et lourdement facturées par un organisme privé, le COFRAC. Cette réforme, qui provoque un rejet massif de la part de l'ensemble de la profession, est pourtant en passe d'être ratifiée par l'actuel gouvernement.


La réforme du contrôle des laboratoires d'analyses médicales, combattue depuis deux ans par l'ensemble de la profession et en premier lieu par la coordination des biologistes en colère, est aujourd'hui en passe d'être validée par le Gouvernement Ayrault.

Pour rappel, cette réforme impose aux laboratoires des normes industrielles inadaptées et une "accréditation" lourdement facturées par un organisme privé le COFRAC. Le montant annuel de la facture est évalué à 175 000 euro par laboratoire. Un surcoût qui ne laisse d'autre choix aux biologistes que de vendre leurs laboratoires aux groupes financiers.

Ces derniers grâce à leur lobbying puissant durant la rédaction du texte, sont désormais autorisés à réduire les laboratoires à un simple rôle de centre de prélèvement, débouchant sur le licenciement de la plus grande partie du personnel et sur un effacement de la présence sur site des biologistes.

Pourtant, ces centres continuent à s’appeler "laboratoire", la tromperie est totale.

Cette réforme n’a qu’un but : celui de mettre en vente ce secteur avec l'alibi de la qualité industrielle comme paravent.

Dans les faits, plus aucune analyse n’est réalisée sur place. Tous les prélèvements sont ballotés dans des glacières par des livreurs perdus dans le froid, la canicule et les embouteillages, pour être traités dans des usines à analyses parfois très éloignées.

Dans quel état y arriveront-ils et quelle sera la valeur du résultat de l’analyse dans ces conditions ?

Ces nouvelles structures présentent de très grands dangers : d’abord celui de la déshumanisation avec un patient réduit au statut de code-barres, ensuite celui de la dégradation des prélèvements durant le transport, enfin et surtout celui lié à l'incapacité de faire face à des demandes d'analyses urgentes, mettant gravement en danger la santé du patient.

Les laboratoires d’analyses n’ont jamais posé le moindre problème sanitaire majeur et constituent la profession en qui les Français ont le plus confiance après les pompiers.

Un projet à peine modifié

Pendant deux ans les biologistes ont alerté la gauche sur l'urgence de réagir à cette réforme et la nécessité d'une réécriture totale. Une urgence bien comprise à l'époque où elle faisait partie de l'opposition.

Pourtant, le gouvernement actuel, loin d'honorer ses engagements, se prépare à ratifier un projet qui reprend les grandes lignes du modèle initial signé par Nicolas Sarkozy.

Il maintient l'ensemble des contraintes absurdes sans avoir étudié sérieusement les solutions alternatives permettant le maintien des structures indépendantes de proximité. Ce qui permet d’ores et déjà un groupe d’annoncer dans un grand journal parisien son désir d’absorber très rapidement le tiers de l’activité du secteur.
La  coordination des biologistes en colère alerte l’opinion sur les risques à la fois économiques et sanitaires induits par ce projet et dénonce le manque d’écoute et de concertation dont fait preuve le Gouvernement Ayrault pour aboutir au maintien des structures de proximités indépendantes génératrices de qualité de service et d’emplois.

 

Des milliers d’emplois sont menacés directement et indirectement par cette réforme, sans compter la dégradation des conditions de travail liées à pression de la rentabilité dans les structures industrielles aux mains de financiers.

Il alerte sur le très grand danger pour le patient lié à l'incapacité des nouvelles structures de jouer un rôle sanitaire d’urgence, car tournées uniquement  vers la rentabilité.

Le gouvernement semble vouloir se débarrasser en accéléré d’une réforme qui fait polémique depuis deux ans et a même mis en place une campagne de communication pour faire passer sa version de la réforme et étouffer les opposants au projet.

La coordination des biologistes en colère demande solennellement au gouvernement un nouveau projet conforme aux convictions qu’il  n’a cessé de brandir lorsqu’il était dans l’opposition et permettra un respect du patient et de la profession.

Le syndicat ne cessera d’alerter l’opinion publique de cette situation jusque-là et demande au gouvernement la tenue d'une consultation avec l'ensemble de la profession.                ¨Fin du communiqué.

 Organiser une telle consultation et très rapidement est une chose facile pour une profession qui manie les outils de transmissions informatiques en permanence. Oui, nous demandons une consultation de tous les biologistes, car il y une rupture entre certains  syndicats qui représentent la profession, et la base.

Ces syndicats sont complètement discrédités, et ils ont une très grande responsabilité dans la catastrophe actuelle, mais sont malheureusement écoutés, car leur discours et leur comportement cadrent avec ce qu’attendent les  autorités de tutelle.

Ces syndicats refusent de prendre  conscience de la destruction qu’ils ont engendrée et rétablie quand l’ordonnance avait été annulée, refusent de voir les autres professions de santé respectées et  laissées indemnes d’une telle folie.

Ils continent à foncer dans le mur en  imposant  en pleine crise économique les délires financiers de l’accréditation et la réforme, alors que la majorité des biologistes n’en veut pas.

Évolution ne doit pas rimer avec destruction sous prétexte  de la cause européenne  ou de l’inéluctabilité de la modernité…Refuser cette  réforme vénale ne signifie pas être un passéiste nostalgique  agrippé à ses prérogatives, mais cela  veut dire vouloir  évoluer dignement dans le respect de la valeur du travail plutôt que celle de l’argent,  et surtout du patient qui est l’essence de notre métier.

Une glacière remplie de tubes et ballotée dans les embouteillages, le froid, la canicule c’est tout sauf de la qualité, de la modernité, c’est tout sauf un laboratoire.

Pourquoi personne pour s’en indigner et pourquoi traiter ceux qui s’en offusquent de rétrogrades?


Pour appuyer ce communiqué de presse :

 

  • Vous pouvez le télécharger seul au format doc ou PDF  sur notre site rubrique les news et l’envoyer à vos élus ainsi qu’aux médias de votre région (fax, mail, courrier traditionnel, peu importe).
    • Faxez ce communiqué à MEDIAPART  FAX  01 44 68 01 10 Attention ce fax est souvent occupé.
    • N’hésitez pas à « twitter » et utiliser facebook  pour informer massivement, même si ça n’est pas une habitude pour beaucoup d’entre nous qui considère cela comme futile, détrompez-vous,  ce sont en fait  deux outils dont nous n’avons pas conscience de la puissance, pour faire comprendre notre combat et faire prendre en compte nos revendications. Alors agissez.

Sur notre site rubrique «  les news » vous trouverez une page pour chacun des réseaux  avec les adresses des principaux partis politiques et médias. Par la fonction simple de copié collé d’un message déjà tout prêt (vous pouvez le personnaliser) vous pourrez le  faire.

  • Surtout pendant la période des fêtes, continuez à vous mobiliser comme en période ordinaire, car  c’est en ce moment que le gouvernement agit le plus contre nous et prépare sa réforme pour nous assassiner

WW.BIOLOGISTESENCOLERE.COM

2012

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Agissez sur les comptes Facebook des partis politiques
Posté par: admin le 19 décembre

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Pour contrer le projet destructeur du gouvernement informez les réseaux sociaux comme facebook.

1) connectez-vous sur facebook avecvotre compte et faites copié sur le message suivant:

 

Effarant,le gouvernement achèvera janvier 2013 la  mise à mort des labos d'analyses signée par N SARKOZY en 2010 ! 

2)ensuite allez sur les comptes suivants  les uns après  les autres et faites copié dans la fenêtre "exprimez-vous ......"

Nous mettons les premiers comptes trouvés  politiques et aussi les médias. .

 

Activité Web du parti : Debout la République

Activité Web du parti : UMP

Europe Ecologie - Les Verts

 Activité Web du parti : Le Nouveau Centre
 Activité Web du parti : Parti Socialiste  

NPA

 Activité Web du parti : Front National  Activité Web du parti : Parti de Gauche
 Activité Web du Parti Chrétien-Démocrate  Activité Web du parti : CAP21
 Activité Web du parti : Parti Radical de Gauche  Activité Web du parti : Parti Radical
 Activité Web du parti : République Solidaire  Activité Web du parti : Parti Libéral Démocrate
 Activité Web du parti : Solidarité et Progrès  Union des Démocrates et Indépendants
 Activité Web du parti : Alternative Libérale  Activité Web du parti : Alliance Centriste
 Activité Web du parti : Mouvement pour la France  
   
   
   
   
   
2012

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Twittez, twittez, twittez !
Posté par: admin le 18 décembre

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Pour contrer le projet destructeur du gouvernement informez les réseaux sociaux comme twitter.

1) connectez-vous sur twitter avecvotre compte et faites copié sur le message suivant:

 

Effarant,le gouvernement achèvera janvier 2013 la  mise à mort des labos d'analyses signée par N SARKOZY en 2010 ! 

2)ensuite allez sur les comptes suivants  les uns après  les autres et faites copié dans la fenêtre "twittez à ......"

Nous mettons les premiers comptes trouvés  politiques et aussi les médias. .

 

Cap 21

@corinnelepage, Corinne Lepage
Actualité de Corinne Lepage, Députée européen, Présidente de CAP21

 

http://twitter.com/#!/corinnelepage

 

Debout la République

@dupontaignan Yerres, Dupont-Aignan

 

Député de l'Essonne et président de Debout La République

 

http://twitter.com/#!/dupontaignan

 

Europe Ecologie

@CecileDuflot,Cécile Duflot
Profil officiel. Secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). Présidente du groupe EELV au conseil régional d'Ile-de-France
https://twitter.com/#!/cecileduflot

 @EELV, EÉLV
Twitter officiel du rassemblement Europe Écologie Les Verts.
https://twitter.com/#!/eelv

@evajoly, Eva Joly Eurodéputée Europe Écologie Les Verts, Présidente de la Commission du développement du Parlement européen, Ancienne magistrate.

 

http://twitter.com/#!/evajoly

 

 

@josebove Larzac, José Bové
Ancien paysan et syndicaliste, altermondialiste, membre du Parlement Européen pour Europe Ecologie.

 

http://twitter.com/#!/josebove

 

@N_Hulot, Nicolas Hulot
Nicolas Hulot, Breton de cœur et d’origine, nomade de fait, journaliste par passion, écologiste humaniste.

 

http://twitter.com/#!/N_Hulot

 

Front de gauche

@FrontDeGauche, Front de Gauche
France – Europe

https://twitter.com/#!/FrontDeGauche

@melenchon2012 France, Mélenchon présidons!
Compte officiel de la campagne de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012

 

http://twitter.com/#!/melenchon2012

 

 

Front national

@MLP_officiel, Marine Le Pen
Marine Le Pen, née le 5 août 1968 à Neuilly-sur-Seine, est une femme politique française, candidate à l'élection présidentielle de 2012.
https://twitter.com/#!/MLP_officiel

 

 

Mouvement démocrate

@bayrou Paris, François Bayrou
Pdt du Mouvement Démocrate (@modem), député des Pyrénées-Atlantiques. J'utilise ce compte personnellement, quand mon équipe ajoute un message elle le signe ^CM. 
http://twitter.com/#!/bayrou

 

Nouveau centre

@Herve_Morin, Hervé Morin
Président du Nouveau Centre Député de l'Eure Maire d'Epaignes 
http://twitter.com/#!/Herve_Morin

 

@Nouveau_Centre, Nouveau_Centre
Compte Twitter officiel du Nouveau Centre / Official Nouveau Centre twitter account.

 

http://twitter.com/#!/Nouveau_Centre

 

NPA

@PhilippePoutou,Philippe Poutou
Candidat du NPA à l'élection présidentielle. Ouvrier dans l'automobile.
https://twitter.com/#!/PhilippePoutou

 

Parti Chrétien-Démocrate

@christineboutin Paris, France, Christine Boutin

 

Présidente du Parti Chrétien-Démocrate – Candidate à l'élection présidentielle de 2012 (Compte officiel)

 

http://twitter.com/#!/christineboutin

Parti communiste français

@CNPCF, PCF
Né en 1920.Paris
https://twitter.com/#!/CNPCF

@plaurent_pcf, Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF, Président du Parti de la gauche européenne (PGE), conseiller régional Ile-de-France.
https://twitter.com/#!/plaurent_pcf

 

Parti radical

@JLBorlooJean-Louis BORLOO
Président du Parti Radical, Député de la 21e circonscription du Nord – Compte officiel
https://twitter.com/#!/jlborloo


Compte officiel du Parti Radical
https://twitter.com/#!/PartiRadicalOn

 

 

 

Parti radical de gauche

@JMBaylet Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet
Président du Parti #Radical de #Gauche , #Sénateur #PRG au groupe #RDSE , Président du #ConseilGénéral #TarnEtGaronne , candidat aux #PrimairesCitoyennes http://twitter.com/#!/JMBaylet

 

 

Parti socialiste

 

@benoithamon Paris, benoithamon
Porte parole du PS, Conseiller Régional IDF

 

http://twitter.com/#!/benoithamon

 

 

@chevenement Belfort, France, J-P. Chevènement

 

Sénateur du Territoire de Belfort, président d'honneur du Mouvement Républicain et Citoyen et président de la Fondation Res Publica.
http://twitter.com/#!/chevenement
 

 

@elisabethguigou Paris, Elisabeth Guigou

 

Députée socialiste de Seine-Saint-Denis, Ancienne ministre

 

http://twitter.com/#!/elisabethguigou

 

 

@fhollande Tulle, Paris, François Hollande

 

Député de la Corrèze, Président du Conseil général de la Corrèze, Candidat à l'élection présidentielle via la primaire socialiste.

 

http://twitter.com/#!/fhollande

 

 

 

@juliendray, Julien Dray
Député de l'Essonne, vice-président du Conseil régional d'Ile de France, tête de liste en Essonne pour les élections régionales 2010http://twitter.com/#!/juliendray
 

 

@GBachelay Cléon, Guillaume Bachelay
Compte sur Guillaume Bachelay, Secrétaire national du PS à l'industrie et au NTIC, Vice-Président de la Région Haute-Normandie.

 

http://twitter.com/#!/GBachelay

 

 

@jeanmarcayrault Nantes, Jean-Marc AYRAULT

 

Député-Maire de Nantes, Président du groupe des députés socialistes à l'Assemblée nationale

 

http://twitter.com/#!/jeanmarcayrault

 

 

 

@LaurentFabius Paris et Grand Quevilly,Laurent Fabius

 

Député de Seine-Maritime, Président de la Communauté Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), ancien Premier Ministre 
http://twitter.com/#!/LaurentFabius

 

 

 

@montebourg, Arnaud Montebourg
Candidat aux primaires présidentielles de la gauche Député de Saône-et-Loire Président du Conseil général Secrétaire national du PS à la rénovation 
http://twitter.com/#!/montebourg

 

 

 

@lesprimaires France, Les primaires
Pour choisir le candidat de la gauche à la présidentielle, le PS organise des primaires ouvertes à tous les électeurs les 9 et 16 octobre (1er et 2nd tour) 
http://twitter.com/#!/lesprimaires
 

 

@MartineAubry Lille, Paris, Martine Aubry

 

Candidate à l'élection présidentielle, maire de Lille. Les tweets de Martine Aubry sont signés M.A., les autres sont publiés par son équipe de campagne.

 

http://twitter.com/#!/MartineAubry

 

 

@mnlienemann, MN Lienemann
Femme politique, ancien ministre, membre du bureau national du PS

 

http://twitter.com/#!/mnlienemann

 

 

 

@partisocialiste France, Parti Socialiste
Parti socialiste français.

 

http://twitter.com/#!/partisocialiste

 

@RoyalSegolene, Ségolène Royal 
http://twitter.com/#!/RoyalSegolene

@Vincent_Peillon,Vincent Peillon
Député européen, membre du Parti socialiste

 

http://twitter.com/#!/Vincent_Peillon

République solidaire

@Villepin Paris, France,DominiquedeVillepin
Compte officiel de Dominique de Villepin

 

http://twitter.com/#!/Villepin

UMP

@alain_madelin Paris, alain madelin

 

http://twitter.com/#!/alain_madelin

 
@Eric_Besson Eric BESSON
Ministre de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numėrique 
http://twitter.com/#!/Eric_Besson
 

 

@FLefebvre_UMP Hauts de Seine,Frédéric Lefebvre
Secrétaire d'Etat, chargé du commerce, de l'artisanat, des PME, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommationhttp://twitter.com/#!/FLefebvre_UMP

 

@francoisbaroin François Baroin Maire de Troyes – Ministre de l’Économie, des Finances et de l'Industrie 

 

 

 

 

@jcgaudin Marseille, Jean-Claude GAUDIN
Sénateur Maire de Marseille – Vice Président du Sénat – Ancien Ministre

 

http://twitter.com/#!/jcgaudin

 
@jf_cope Jean-François Copé Député-Maire de Meaux, Secrétaire général de l'UMP

 

http://twitter.com/#!/jf_cope

 

 

@laurentwauquiez Le Puy-en-Velay, Auvergne, laurent wauquiez

 

http://twitter.com/#!/laurentwauquiez

 

 

@LucChatel France, Luc CHATEL

 

Ministre de l'Éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative 
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@NicolasSarkozy, Nicolas Sarkozy
Compte officiel de Nicolas Sarkozy. Ce compte est piloté par mon équipe de campagne  . Mes tweets personnels seront signés – NS
https://twitter.com/#!/NicolasSarkozy

 

@nk_m Paris, N. Kosciusko-Morizet
Ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement ; Maire de Longjumeau

 

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@pDevedjian Patrick Devedjian Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine. Ministre auprès du premier Ministre, chargé de la mise en oeuvre du plan de relance

 

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@ump France, UMP

 

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@vpecresse Paris, Valérie Pécresse

 

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2012

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Lettre d'un patient à Catherine LEMORTON
Posté par: admin le 17 décembre

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Et oui il y a des gens qui se passionnent pour ce qui arrive à d'autres.Certains diront que c'est "téléphoné" mais non, c'est  la lettre d'un patient qui nous suit .

 

 

Bonsoir Madame la Députée,

 

Je viens d'apprendre avec stupéfaction que la réforme de la biologie médicale (loi Ballereau de janvier2010)seraitsur le point d'être votée au mois de janvier 2013 à l'Assemblée Nationale et au Sénat.

 

Franchement, vous me décevriez énormément ainsi que l'ensemble des socialistes si cette loi était votée et passait en douce en profitant des fêtes de fin d'année. Vous reproduiriez donc pratiquement l'intégralité de cette loi qui "tuerait" à court terme les petits laboratoires et programmerait la suppression de milliers d'emplois (techniciens, secrétaires,…) ; et, sous le prétexte de la qualité, vous engageriez également un processus de déshumanisation (le patient ne sera plus qu'un code-barres, relations impersonnelles,…).De la Gauche, je ne m'attends pas, mais pas du tout à telles postures, à de tels agissements.

 

Pensez-vous qu'il n'y a pas assez de chômeurs et pas assez de misère en France ? Pensez-vous qu'il faille continuer cette hémorragie en faisant plaisir aux financiers ? Quand prendrez-vous enfin conscience qu'il est urgent de prendre les affaires en mains ? Cela ne vous suffit-il pas de voir notre Président de la République et son gouvernement plonger dans les sondages (sauf une ou deux exceptions). Aujourd'hui, il y a beaucoup de défiance vis-à-vis des socialistes (croyez-moi, cela m'attriste, car j'ai toujours voté socialiste). Jusqu'où voulez-vous dégringoler ? Jusqu'à une dissolution de l'Assemblée Nationale ? Finalement, quel sens donnez-vous à vos actions ? Malgré le triste spectacle que nous offre tous les jours l'UMP depuis un mois, vous n'arrivez même pas à reprendre des couleurs. Les candidats UMP s'en sont très bien sortis lors des dernières élections partielles. Un comble ! Oui, vous me semblez tous déconnectés de la vie réelle.

 

Au fait, lorsque nous avions échangé dernièrement à propos "des biologistes en colère", inacceptable m'aviez-vous dit !Inacceptablelorsque Monsieur Patrick Lepreux vous aurait soi-disant porté atteinte à travers vos enfants. Sachez bien qu'à aucun moment je n'ai été dupe ! Vous ne m'avez pas du tout convaincu en jouant sur le plan de la victimisation. C'est un procédé déplorable, souvent utilisé par les femmes et hommes politiques.

 

Peut-être aurai-je une réponse, mais peu importe après tout.

 

Je vous souhaite une bonne soirée et vous présente, Madame la Députée, mes respectueuses salutations.

 

PS : je vous rappelle que je ne suis qu'un patient et pas encore un code-barres..

2012

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Lettre ouverte d'un biologiste à Catherine LEMORTON
Posté par: admin le 17 décembre

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téléchargez la lettre en cliquant à côté lettreouvertecl.doc

 ici pour lire avec google docs

LETTRE OUVERTE D’UN BIOLOGISTE A CATHETRINE LEMORTON

 

 

 

 

                                                    Madame la députée, 

 

Je me décide à vous écrire afin de vous faire part de ma vive inquiétude pour la profession de biologiste…

 

Je suis pharmacien-biologiste génération 80, c’est-à-dire celle qui a eu un diplôme de Pharmacien, qui a passé un concours d’internat, qui a réussi plusieurs CES dans les grandes spécialités avec probatoire et travaux pratiques et, tout ça, arrosé de gardes multiples jours fériés et week-ends compris.

 

A l’époque, pas de techniciennes de garde pour faire les analyses et pas de téléphone portable pour joindre un assistant mais juste une astreinte téléphonique aléatoire : bref, nous étions face à notre destin, seuls dans la nuit avec nos appareils et pourtant, on rendait toutes sortes de résultats et suffisamment précis pour faire tourner les urgences hospitalières …

 

Cette formation « au top » nous amenait naturellement à nous installer et à devenir directeur de laboratoire d’analyses. Quand je dis « au top », cela signifie que la génération précédente (celle avant la loi de 1975) avait été lâchée sur le marché simplement avec un diplôme de Pharmacien option Biologie en 5ème année et bizarrement ce sont ces biologistes qui nous représentent dans les syndicats et ils sont devenus les zélateurs de la qualité à outrance alors qu’eux-mêmes, pendant leur exercice, se sont affranchis de toutes contraintes. Notre formation induisait que la qualité était consubstantielle à la biologie et je n’ai pas attendu ces messieurs pour utiliser des contrôles quotidiens.

L’ « hyper qualité » demandée va scinder le métier : les qualitologues (sic) qui sont non productifs et les analystes qui, eux, produisent un résultat important pour le clinicien.

 

Dans un premier temps, étant fier de mon métier et ayant été enchanté par mes études, je m’inquiète pour l’avenir des étudiants en Pharmacie. En effet, la loi Ballereau (appelons la comme ça) nous vole notre métier : dans son système de laboratoires multi sites, un seul laboratoire produit des analyses pendant que les autres sites ne deviennent que des centres de prélèvement : il n’y a plus aucun appareil in situ et aucune analyse ne peut être effectuée sur place : ce sont les fameuses « coquilles vides » que la loi de 1975 avait supprimées. D’ailleurs, au niveau de la sémantique, il serait scandaleux de faire croire aux patients que ces sites de prélèvements sont des laboratoires d’analyses : on se trouve dans le même cas de figure que les boulangeries et les terminaux de cuisson !

 

Quel étudiant, actuellement, va se lancer dans une profession BAC +10/12 qui le condamne fatalement à ne pas s’installer en tant que libéral ?

 

 

Pourquoi tuer une profession libérale pharmaceutique qui, à la manière des radiologues, est indispensable au diagnostic médical ?

Quel est l’intérêt d’analyser en aveugle des tubes que l’on n’a pas prélevés et de prélever des tubes que l’on n’analysera pas ?

 

La loi Ballereau fera que nous deviendrons des super-infirmiers et notre statut sera dégradé. D’ailleurs, comment nos braves syndicalistes ont pu signer une loi où en exergue, on leur dit que le biologiste ne sera plus dénommé « directeur de laboratoire » mais « biologiste responsable » : il est clair que le biologiste ne décidera plus de son avenir …

Donc les étudiants se détourneront de la biologie et quand on sait que la faculté est obligée de « racoler » les collés du concours de médecine pour avoir son quota d’inscription, on a de quoi s’inquiéter …

 

Dans un deuxième temps, je m’interroge sur l’intérêt d’une telle accréditation : a-t-on prouvé qu’une analyse COFRAC a un intérêt majeur pour la santé d’un malade ? Les Pharmaciens qualitologues et leurs affidés ont-ils prouvé que doser une TSH à 1% près est indispensable alors que la TSH varie physiologiquement de 5 à 10% au cours de la journée ? Rendez-vous compte que l’on ne peut plus détenir un pèse-personne au laboratoire sous prétexte qu’on ne l’étalonne pas ! En revanche, si le malade connait son poids ou si le médecin le note sur l’ordonnance, le poids est validé et on peut donc calculer le DFG avec le dosage de la créatinine. Quelle fumisterie !

 

De plus, la position du COFRAC est léonine : une seule société privée, à but lucratif, va tenir toute la biologie. Quel bon business !

Donc, moi qui exerce depuis plus de 25 ans, il faudra que je passe sous les fourches caudines du COFRAC. Quelle humiliation !

D’autant plus que, dans la chaine de santé, nous serons la seule profession à être aussi contrôlée.

 

 

Pour en revenir au malade et à la vie de tous les jours, actuellement les appareils de biologie sont de plus en plus performants et compacts : on peut très facilement faire sur place et en toute confiance 70 à 80% des analyses courantes.

 

- Est-il concevable pour ces analyses simples d’avoir des délais exorbitants ?

 

- Est-il normal qu’à partir d’une certaine heure (dite « après le passage du dernier coursier »), les laboratoires multi sites ne prélèvent plus et donc ne fassent pas les analyses en urgence ?

 

- Est-il normal que dans les grandes villes, vu le nombre existant de laboratoires, l’ ARS autorise la création de nouveaux sites pour les LMS, souvent sans biologiste ?

 

 

Actuellement, je pense que beaucoup des laboratoires se sont regroupés, de guerre lasse, pour la plupart.

 

Il faut absolument atténuer la portée actuelle de cette loi et vous en avez la possibilité en instillant quelques aménagements.

 

Il faut faire en sorte que les laboratoires ne soient pas inféodés à un groupe financier : laissez la possibilité d’avoir des contrats de collaboration/coopération.

 

Il faut diminuer la mainmise du COFRAC sur la profession en leur donnant une importance relative : accréditation obligatoire pour les énormes structures, facultative pour les plus petites.

 

Aidez-nous ! : notre profession est vieillissante : beaucoup de biologistes ont vendu dès la parution de la loi : ils ont pris leur retraite et les biologistes restant se désintéressent de la biologie, ils ne sont plus motivés. Il n’y a qu’à voir le taux de remplissage des journées de Biologie.

Or, les biologistes qui « résistent » ont le nez dans le guidon (prélèvement le matin tôt, analyses, gestion des urgences et du quotidien), ils n’ont pas le temps de faire du syndicalisme et malheureusement, certains syndicats les plus lobbyistes et hélas les plus écoutés, nous ont trahis …Aujourd’hui ils sont massivement rejetés par l’ensemble des biologistes mais continuent à profiter de leur reconnaissance par les autorités de tutelles et font tout pour écarter ceux qui veulent faire passer l’opposition à cette réforme.

Un mouvement complètement différent par son éthique et sa manière de communiquer est entrain de naitre : le syndicat des biologistes praticiens issu de la coordination des biologistes en colère.

 

Maintenant, je voudrais aborder le plan politique de la réforme : lors de sa campagne, François Hollande semblait opposé à cette loi.

La prestation du candidat à la télévision parlant de son ennemi « la finance » m’a ravi et c’est donc confiant que je lui ai donné mon suffrage.

Est-il normal que l’argent des cotisants enrichisse un fond de pension étranger ? Pensez-vous que les groupes financiers vont maintenir dans des centres de prélèvements des biologistes ?

Il est évident que dans le cadre des économies de santé, ils vont garder une secrétaire et un technicien  et le biologiste ira faire de la validation technique sur un plateau.

Que deviendront toutes les techniciennes qui ne « techniqueront » plus ?

Est-il décent de laisser tourner des milliers de voitures de transport réfrigéré toute la journée dans le cadre de l’écologie ?

A-t-on pensé aux aléas du transport (vol, accident, intempéries …) ?

Peut-on laisser la santé des français dans une telle incertitude ?

 

Voilà ! Maintenant, pour nous biologistes, le boulot de tous les jours, le harcèlement des groupes qui veulent nous racheter, la promesse d’un tsunami fait que nous sommes dans un état de déréliction totale.

Les charges financières induites par le COFRAC font que les laboratoires se vendent les uns après les autres.

Je compte sur vous pour faire que notre profession reste encore attractive pour les jeunes et qu’elle puisse demeurer auprès des français une profession de haute renommée et pas une profession de service.

 

Je vous remercie de m’avoir lu et vous prie de recevoir, Madame la députée, l’assurance de mes meilleurs sentiments.

 

 

                                                                                             

 

 

 

2012

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Suicide d'une technicienne à Lyon
Posté par: admin le 13 décembre

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Imagesuicide3.jpg

2012

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Défendre d'autres valeurs de santé ( la revue de psychiatrie française)
Posté par: admin le 12 décembre

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Réforme: la catastrophe continue sur le terrain
Posté par: admin le 09 décembre

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Une honte: le laboratoire LABCO veut acheter tiers des laboratoires soit 1 milliard d'euro de CA !!!
Posté par: admin le 06 décembre

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téléchargez en cliquant ici l'image si vous voulez l'imprimer ou l'envoyer par mail, elle est au format pdf

 

 téléchargez au format google doc le document en cliquant ici

 

 

labco.jpg

2012

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Manifestation le dimanche 2 Décembre 2012
Posté par: admin le 03 décembre

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Ecrivez à Novescia Pour les remercier de mettre votre vie en danger
Posté par: admin le 29 novembre

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Les groupes financiers dictent leurs ordres aux laboratoires d’analyses: alors que la coordination des biologistes alerte sur le danger des laboratoires vides, le directeur de Novescia "balaie " l'argument et affirme:
Lisez, c'est effarant:
Une affirmation à laquelle ne croit pas Pierre Forest, président de Novescia, l’un des laboratoires géants. « Le problème n’est pas tant le temps entre la prise de sang le matin et le rendu le soir que le temps que la personne va mettre pour se décider à faire son test », juge-t-il, balayant d’un revers de main l’argument selon lequel des patients auraient besoin d’un résultat dans l’heure. 
Lisez l’article dans son intégralité :
http://www.viva.presse.fr/Les-biologistes-se-rebiffent_17529.html

Allez voir le beau site de Novescia et écrivez leur pour les remercier de mettre votre vie en danger:
https://www.novescia.fr/nous-contacter,193,176.html?

2012

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Merci la réforme, la désertification a de beaux jours devant elle: un labo qui ferme!
Posté par: admin le 29 novembre

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cliquez ici pour lire  sur le site du journal si vous ne visualisez pas l'image ci-dessous

 

 

le telegramme.jpg

2012

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Il y a urgence
Posté par: admin le 28 novembre

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Il y a urgence

 

En 2013 la réforme de la biologie sera réécrite, un message de l’AFP publié dans notre site rubrique les « news » semble le prouver.

Mais cette fois-ci dans d’autres conditions.

Mais soyons prudents, car si nous ne voulons pas que les mêmes qui ont promu la réforme ne reviennent à la charge en imposant  son  clone, il faut se retrouver  nombreux  dans un syndicat qui défendre d’autres valeurs.

 

  • Plus nous serons nombreux plus nous pourrons revendiquer  d’être reconnus par les autorités de tutelle, et de nous trouver à la table des négociations pour s’opposer au lobbying puissant des adorateurs du veau d’or  acharnés à continuer leurs bonnes affaires.

 

  • Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons plaider la cause du patient, de la proximité et des emplois.

 

  • Plus nous serons nombreux plus nous pourrons nous opposer à ceux qui veulent imposer le COFRAC, et  défendre des modes de formations alternatifs peu coûteux et  efficaces, comme le font toutes les autres professions de santé.

 

Adhérez à notre syndicat en cours de création, mobilisez-vous et agissez avec  nous,  c’est le seul espoir de changement  face aux sales  combines.

 

Inscrivez-vous à biologistes en colère et nous envoyant votre don qui sera converti en inscription au syndicat dès janvier 2013.

 

N’hésitez pas à rentrer en contact, une fois inscrits sur le site,  avec d’autres biologistes afin de vous unir et de  vous faire entendre auprès des politiques dans vos propres actions individuelles.

Pour cela il suffit  d’aller sur la fonction «   forums » du site et de cliquer sur le pseudo de ceux dont les messages  vous auront interpellés et automatiquement une fenêtre s’ouvrira  vous permettant d’envoyer le message.

Et vous aussi n’hésitez pas à vous présenter, il y a un forum dédié à cela.

 

Enfin, nous ne saurions terminer sans  évoquer le drame d’une technicienne qui s’est suicidée sur son lieu de travail : bien sûr il faut être prudent dans l'interprétaion de cet acte mais le fait qu'il se soit passé sur son lieu  de travil doit nous interroger.

 Une laborantine de la Croix-Rousse à Lyon s’est suicidée sur son lieu de travail

Une technicienne d’un laboratoire d’un des plus grands hôpitaux Nord des hospices civils de Lyon, la Croix-Rousse, s’est donné la mort hier matin, lundi 26 novembre, à l’âge de 44 ans. Elle s’est défenestrée sur son lieu de travail. Vers 8 h 30, l’une de ses collègues l’a retrouvée grièvement blessée (…)

lequotidiendumedecin.fr du 27/11/2012 |  

  • Actualité

 

2012

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La réforme de la biologie réécrite en 2013 ?
Posté par: admin le 27 novembre

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Biologie médicale: un nouveau texte présenté en janvier
(AFP)–Il y a 18 minutes
PARIS — La ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine a annoncé lundi qu'un nouveau texte sur la biologie médicale serait déposé devant le Parlement en janvier, répondant aux "inquiétudes" exprimées par les biologistes.
"J'ai entendu vos inquiétudes sur l'environnement de la biologie, qui a connu des évolutions majeures ces dernières années", a souligné Mme Touraine devant le conseil national de l'Ordre des pharmaciens.
"La concentration importante de laboratoires a engendré des difficultés d'entrée sur le marché libéral pour les jeunes biologistes" et "le monde de la biologie a besoin d'être rassuré", a-t-elle poursuivi.
"Sur ce sujet, nous devons rapidement trouver des solutions. C'est pourquoi je suis favorable à ce que le Parlement se saisisse de cette question. Un nouveau texte sur la biologie médicale devrait être déposé dès le mois de janvier", a expliqué la ministre.
Les pharmaciens biologistes libéraux ont récemment protesté contre des mesures d'économies visant les laboratoires d'analyses médicales, inscrites dans le projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013.
Selon eux, ces dispositions pourraient entraîner la perte de 8.000 emplois.
Le PLFSS prévoit ainsi d'économiser 155 millions d'euros par des baisses de tarifs sur les actes des laboratoires et des cabinets de radiologie.

 

2012

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Lettre Président de la république
Posté par: admin le 26 novembre

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Cliquez ci-dessous pour télécharger la lettre et ajoutez vos coordonnées .

 

lettrepresident (1).doc

 

 

Lisez le texte de cette lettre téléchargeable ci-dessus:

 

 

                                                                   

 

Nom du biologiste                                 Ville , le 22 octobre 2012      

Adresse 1

Adressse2

CP VILLE

Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-honoré
75008 Paris

 

 

 

 

                                                                                             

 

 

                                          Monsieur le Président,

 

 

                                                                Vous ne pouvez pas laisser faire ça !

 

La réforme de la biologie médicale en France va être elle-aussi à l’origine de dysfonctionnements majeurs et donc de morts absurdes.

 

Comme je le pressentais, la fermeture de petits hôpitaux et de maternités qui ont été remplacés par des « pôles d’excellence », entraine des ratées comme nous le prouve l’actualité…

 

Malheureusement, il y en aura d’autres dans le secteur de la biologie : la loi Bachelot, destinée à regrouper les laboratoires eux aussi en « pôles d’excellence » va détruire le maillage des lieux d’analyses qui existait en France.

Cette réforme, si vous ne la connaissez pas, est destinée à concentrer toutes les analyses sur de grands plateaux techniques afin de faire des économies d’échelle. Il ne resterait donc que des sites de prélèvements, incapables de la moindre analyse in situ, reliés à des « usines à analyses » par des tournées incessantes de coursiers …

 

 

Actuellement, dans un laboratoire, on peut rendre certains résultats en une ou deux heures voire quelques minutes …

Avec le nouveau système mis en place par votre prédécesseur, ce ne sera plus possible :

Les appareils étant délocalisés sur un site unique, le délai de résultat sera très augmenté et il y aura forcément un retard de diagnostic.

 

La vie du patient dépendra de la fréquence des tournées, de la célérité du coursier, de la circulation routière et de la météo … bref, quelle loterie !

 

Bien sûr, les rédacteurs de la nouvelle loi, bien au chaud dans leur Ministère (et qui au moindre pépin vont vite au Val de Grâce) ne réfléchissent qu’en pourcentage de morbidité, efficience et rentabilité !

 

 

 

 

 

 

Mais où est l’égalité des chances pour le malade dans cette histoire ?

 

-          Vous, Candidat, vos ennemis étaient les financiers :

Pourquoi laisser la main libre aux fonds de pension qui rachètent petit à petit toute la  biologie française ! La qualité industrielle brandie par les défenseurs de cette réforme dissimule en fait une mise en vente pure et simple de cette profession.

L’argent de la Sécurité Sociale, donc les cotisations des français, va enrichir des investisseurs américains ou suédois. Est-ce-bien judicieux ?

 

 

-          Vous, Candidat, vous voulez maintenir le tissu des PME :

Un laboratoire d’analyses est une petite entreprise qui emploie des secrétaires, des techniciennes, des préleveurs infirmiers etc. … Le regroupement sur un site unique mettra au chômage plus de la moitié du personnel …

 

 

De plus, toutes les petites PME qui gravitent autour de nous tels que fournisseurs de réactifs, informaticiens etc. …sont eux aussi aux abois et il ne va rester que quelques fournisseurs (Abbott, Roche, Siemens) qui vont régner sur le marché et qui sont des multinationales.

 

 

Par ailleurs, je perdrai mon statut de profession libérale avec taxes multiples sur mes revenus et je deviendrai un salarié banal, démotivé, sans espoir d’avenir.

 

-          Vous, Candidat, votre principale préoccupation était la jeunesse :

Que dire aux étudiants visant une profession médicale bac +10/12 qui vont se retrouver soit sur un site de prélèvements à prélever  des malades et coller des étiquettes sur des tubes, soit sur un plateau technique à valider 10000 résultats/heure sans pouvoir faire une corrélation avec un malade qu’ils n’ont jamais vu ? La profession libérale qu’il visait se transforme en un salariat inintéressant au plan intellectuel.

 

-          Vous, Candidat, vous vous présentiez comme un ardent défenseur de l’écologie.

Serait-il judicieux de mettre sur les routes des milliers de coursiers consommant de l’essence et polluant toute la journée ?

 

Je fondais de grands espoirs sur votre discours : Comme vous, qui êtes un Président « normal », j’aspire à une biologie « normale » et je ne veux pas d’une « hyper biologie ». C’est pour cela que j’ai été un de vos thuriféraires lors des dernières élections : nous étions sur la même longueur d’onde …

Hélas, le décret d’application de la loi vient de paraître le 17 octobre 2012 donc sous votre mandature.

Laisserez-vous accoler votre nom à la loi Bachelot ? Si vous ne connaissez pas bien le dossier, je suis prêt à vous l’expliquer ou à rencontrer un de vos conseillers.

 

Il est vrai que la biologie est inconnue de beaucoup. Or, 60% à 70% des décisions médicales ne peuvent être prises sans un avis biologique.

 

Pourquoi tuer cette profession et la mettre en vente  ? Au nom de l’Europe, de la crise ?

 

 

 

 

 

 

Si aucun signe de votre part n’arrive pour temporiser cette loi inique, vous serez donc l’exécuteur d’une ordonnance dont les conséquences sanitaires n’ont pas dû être bien jaugées par les conseillers de l’ancien Président.

 

Il est simple pour vous de ne pas tout gâcher : il faut remettre à plat cette loi en l’aménageant ou en l’annulant.

 

 

La France peut quand même gérer son système de santé comme elle le veut. Nous ne sommes pas obligés de suivre le modèle allemand : il y a une loi de subsidiarité pour la santé !

Pourquoi altérer une profession qui marche et n’a jamais posé de  problèmes sanitaires majeurs,  au point d’en arriver à la détraquer en mettant la santé du patient en danger ?

 

Je vous demande donc de vous pencher sur ce problème : il suffirait de maintenir la possibilité pour les sites de proximité de travailler avec leurs automates et avec des contrats de collaborations avec d’autres sites de proximité.

Cela nous permettra de survivre en ne se faisant pas absorber par les grands groupes, de préserver l’emploi, d’assurer aux malades un service d’urgence et de qualité.

 

Je vous remercie de m’avoir lu et vous prie, Monsieur le Président, de recevoir l’assurance de ma plus haute considération.

 

 

 

 Nom du biologiste

                                                                                 

 

 

 

                                                                                 

 

 

2012

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Manifestation des pigeons de la santé le dimanche 2 décembre
Posté par: admin le 26 novembre

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Bonjour,

 

Une manifestation des pigeons de la santé aura lieu dimanche 2 décembre à Paris et le cortège partira à 14 heures devant le Sénat et se rendra jusqu'à la Mutualité française .

Elle sera précédée par une assemblée des groupes y participant .

La plupart des professions de santé seront représentées.

Beaucoup de professions qui défileront ce jour-là ont chacune constitué leur groupe des "pigeons" sur Facebook .

Ceci pour avoir une tribune qui serve de lien aux autres, et d'affirmer leurs revendications propres qui tiennent souvent au niveau des honoraires, des menaces liées à l'implantation des mutuelles et la privatisation rampante associée.

Nous y participerons et incitons ceux qui peuvent d'y venir car l'évènement sera médiatisé, permettant d'avoir une l'occasion de rappeler nos revendications tant au niveau de la remise en question de la réforme que des baisses itératives.

Nous avons créé le groupe " les biologistes ne sont pas des pigeons" sur Facebook.

Nous en ferons le résumé diffusé le lundi 3 décembre sur notre site rubrique" les news".

 

Merci de diffuser ce message à tous vos contacts.

2012

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Bizarre, vous avez dit bizarre
Posté par: admin le 21 novembre

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J'étais convoqué le 30 novembre avec les autres syndicats, mais curieusement après avoir annoncé à toute la profession ce rendez-vous lundi, je reçois mardi un message  du sénat m'indiquant que je ne pourrais pas  être finalement être reçu ce jour-là, mais individuellement une semaine après soit le jeudi 6 décembre.

Tout le monde aura compris...     

Tout le monde en aura aussi déduit  comment ont agi ceux qui ont  rédigé  la réforme, et promus les arrêtés assassins qui pleuvent sur nous.

 

Tout ce que nous relatons depuis 15 jours, prouve qu’il faut quitter cette atmosphère rendue  irrespirable, et trouver un air plus sain au travers d’un syndicat qui défende un autre comportement et d’autres valeurs.

 

Nous considérons  qu’il est de la plus élémentaire démocratie de faire le résumé de ce que nous faisons, même si dans ce cas-là, cela nous à  valu d’être écartés.

Ce qui ne m'empêchera pas de faire le résumé de la réunion du jeudi 6 décembre.

Nous  demanderons  ce qui s'est dit à celle du 30 novembre où visiblement certains syndicats  n'ont pas envie de nous  voir, histoire de mieux préparer leurs coups de poignard, tout en clamant le contraire.

 

Déjà près de 200 biologistes nous ont rejoints dans notre projet, et tous  témoignent de leur effarement de voir ces syndicats  mettre en vente leur propre profession   en disant que c’est inéluctable, que tout est plié, et la livrer au COFRAC.

 

Maintenant que l’on voit plus clair dans leur comportement, rejoignez-nous, massivement il y a urgence, face à leur  cupidité et leur attitude meurtrière.

Continuez à nous  envoyer  vos documents personnels sur la catastrophe de la réforme,  que nous transmettrons lors de la réunion du 6 décembre au sénateur  sbioprat@gmail.com.

 

Pour vous inscrire à notre futur syndicat, rien de plus simple, inscrivez vous à biologistes en colère et  faites un don d’au moins 200 euro et automatiquement votre inscription sera convertie en adhésion lors de la conversion en syndicat, situation la plus probable.

Sinon, faute de moyens  nous resterons  une coordination.

Sur le site, vous cliquerez sur le bloc « inscrivez-vous à BEC » pour vous inscrire, ensuite, et vous imprimerez le formulaire à joindre à votre don en cliquant sur le bloc « aidez-nous par vos  dons ».

2012

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Le 30 novembre, au Sénat
Posté par: admin le 18 novembre

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Le 30 novembre, au Sénat

 

Notre coordination est  invitée au sénat  à la table ronde sur la réforme de la biologie  organisée par  Jacky LE MENN (1er vice-président  de la commission des Affaires sociales du Sénat) et Catherine LEMORTON (présidente  de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée Nationale).

Si nous connaissons le sujet global,  nous ne savons pas  exactement le contexte qui a suscité cette initiative, ni ceux qui y sont invités, et  nous allons essayer de le savoir pour  vous tenir  au courant.

Nous pensons qu’il est important de saisir cette opportunité pour contrer la mouvement de pression lobbyiste de certains syndicats acharnés à imposer la réforme dans toute sa dureté, alors qu’une autre voie est possible, ce qu’ils refusent d’ admettre, business oblige…

 

Ce que nous défendrons : notre bien acquis par notre travail dont on veut nous déposséder, une véritable spoliation, et bien sûr, le patient mis en danger.

Nous nous insurgeons contre cette réforme qui démolit le travail les investissements d’hommes et de femmes qu’on tente d’écraser alors qu’ils font parfaitement leur métier (arrêtons ceux qui font  croire que les laboratoires de proximité sont au temps du   Dr  KNOCK).

Alors qu’il n’y a eu aucun accident  sanitaire majeur qui puisse  la justifier, on publie une réforme qui  permet à des financiers de  s’approprier d’un secteur : ensuite comme les grandes surfaces, ils  feront ce qu’ils voudront.

 

Nous demandons de pouvoir continuer à exercer et vivre de notre métier dans  l’intérêt du patient grâce à la proximité vitale que nous apportons.

Nous ne  comprenons pas  qu’on soit contraint  de se battre pour défendre des valeurs aussi essentielles.

 

Pour appuyer notre position, nous vous demandons de nous adresser   vos courriers personnels expliquant le pourquoi  de votre opposition à cette réforme et l’intérêt de nos propositions, toutes bien connues.

Ces documents seront ensuite intégralement transmis à ceux qui nous écouteront, au fur et à mesure de leur réception, avant  cette réunion, comme cela nous a été autorisé.

Bien entendu, nous, nous en ferons un rapport précis que vous pourrez consulter dans les heures qui suivront sur notre site, rubrique les news, vous permettant de savoir ce qu’ont dit et comment se sont comportés ceux qui étaient présents à cette table ronde…

 

Face aux  pressions forcenées pour faire passer cette réforme au travers du projet PPL BOYER, il est important de rédiger au plus vite et  nous faire passer vos témoignages à l’adresse : sbioprat@gmail.com

 

Nous ne saurions vous exhorter  de vous inscrire à notre coordination, pour prouver  ce jour là de façon indiscutable  le rejet dont la réforme fait l’objet.

Aidez-nous, réalisez  qu’il  y a urgence face à la catastrophe de protéger nos patients, sauver nos entreprises et leurs emplois, et avec un sénat en opposition aux mesures gouvernementales, il y aune chance d’être entendus.

 

Conseils pour vos documents :

  • Au format .doc, .docx, jpeg ou pdf, évitez les formats peu usités
  • Rédigez ces documents comme un témoignage personnel et vivant, citez des exemples, donnez des copies d’articles parus dans la presse ou sur internet. Restez synthétiques pour accroitre votre lisibilité.

 

www.biologistesencolere.com

2012

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Les sénateurs retoquent le budget de la sécu
Posté par: admin le 16 novembre

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2012

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Manifestation du mercredi 14 novembre en vidéo
Posté par: admin le 15 novembre

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Cliquer ici pour lire si vous avez une tablette

2012

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Biologistes en colère va devenir un syndicat
Posté par: admin le 14 novembre

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Biologistes en colère va devenir un syndicat

 

Nous sommes convaincus que nous ne sommes pas défendus par certains syndicats comme il le faudrait.

Nous avons la vision d’une forme d’exercice qu’ils dénigrent systématiquement et qu’ils présentent comme obsolète, alors que toutes les autres professions de santé exercent ainsi.

Ils fustigent le laboratoire indépendant de proximité parce qu’il n’arrive plus, selon eux, à accéder   à la qualité.

Par contre ils intriguent en douce pour qu’il  devienne une  structure vide de toute substance,  mais symbole selon eux de la  biologie du futur. Et là,  est-ce de la qualité ?

 

Pour nous, la première qualité d’un laboratoire, c’est de répondre à sa définition, c'est-à-dire « un local aménagé pour faire des analyses »,  avec un biologiste qui  connait les patients pour lesquels il effectue sur place l’essentiel des analyses.

 

Alors qu’il y une  dégradation importante  de la société, il est urgent de maintenir cette forme d’exercice génératrice de lien social et d’emplois spécialisés non délocalisables.

Ne pas en  tenir compte c’est faire preuve d’un   cynisme quasi criminel, et c’est pourquoi il faut laisser exister les laboratoires de proximité plutôt que de les remplacer par des lieux fantomatiques aux mains des financiers.

Il faut arrêter de dénigrer les structures de proximité, et leur permettre d’exercer par  les contrats de collaboration, puis en rendant  l’accréditation facultative, remplacée par l’HAS ou des systèmes alternatifs  qui contrôlent  TOUTES  les AUTRES professions de santé.

 

Face au  comportement et à l’hypocrisie de ces syndicats,  il n’y pas d’autre solution  que  notre coordination devienne  elle-même  un syndicat et nous appelons tous  ceux qui partagent nos valeurs  à  la  rejoindre, au travers d’un engagement fort et  puissant.

Ceci étant, il faut d’abord  tester  nos forces.

Pour cela, nous vous demandons de  vous inscrire comme vous  le feriez si   nous  étions déjà un syndicat, en vous rendant sur le site biologistes en colère actuel et en cliquant sur le pavé « inscrivez-vous » sur le côté droit.

 

Après, soit nous resterons une coordination  si nous n’avons pas assez de moyens, soit si nous sommes suffisamment constitués,  nous deviendrons syndicat en mettant en place toutes les structures nécessaires progressivement.

Ce syndicat fonctionnera sur le mode associatif, chacun apportant sa pierre à l’édifice, chacun avec ses moyens fussent- ils modestes, mais c’est la  condition sine qua non pour que cette structure vive et que les tâches soient réparties harmonieusement.

 Le site internet facilitera  les contacts directs entre biologistes, qui pourront également s’exprimer dans les forums.

Une nouveauté : les patients pourront eux aussi donner leur avis car  certains forums seront libres d’accès ce qui nous permettra de comprendre la perception de la profession plutôt que de l’imaginer.

 

Grâce à ce modèle, nous constituerons également un système de balayage permanent  des médias de sorte à réagir IMMÉDIATEMENT lors d’une « attaque » (revenus, fautes  professionnelles stigmatisées) sous forme d’un communiqué de presse dans les 24 heures.

Nous pourrons ainsi revendiquer une représentativité et assister aux réunions et surtout tout vous dire sur  ce qu’il  s’y passe...

Le syndicat s’appellera « syndicat des biologistes praticiens », son site www.bioprat.com

son facebook :bioprat  et tweeter : sbioprat. Email : sbioprat@gmail.com

L’inscription annuelle sera de 200 euro par biologiste, quelque soit sa forme d’exercice.

Face à la catastrophe et les coups de poignards dans le dos, rejoignez-nous, il y a urgence. Apportez-nous vos dons, qui seront à déduire de la première année d’inscription  si nous devenons un syndicat.

www.biologistesencolere.com

 

2012

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Manifestation de mercredi: article de VIVA presse
Posté par: admin le 12 novembre

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cliquez ici pour le lire

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Notre action fait bouger les choses
Posté par: admin le 09 novembre

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Notr action fait bouger les choses

cliquez ci- dessous pour télécharger:

Com 021112 Notre prochain combat - l'interdiction de baisse tarifaire (1).pdf

 

com1112.jpg/

2012

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Biologistes en Colère avec les pigeons de la santé le mercredi 14 Novembre à 14 heures
Posté par: admin le 07 novembre

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Participation  au mouvement des pigeons de la santé

Et manifestation le mercredi 14 Novembre

 

Biologistes En Colère  soutien le mouvement des pigeons de santé et s’y associe en adhérant à   L' UFML qui en est la branche politique.

Elle appelle tous les biologistes qui partagent les  valeurs portées par cette association à manifester le mercredi 14 novembre 2012 devant le ministère de la Santé à Paris avec les autres les professionnels de santé   en grève.

BEC participera aux actions médias prévues par cette plate forme, afin  de se présenter et exprimer sa position sur les problèmes de la biologie.

Si vous comptez y participer, inscrivez- vous en nous envoyant un mail  à : biologistesencolere@gmail.com  en indiquant :

Votre nom 

Votre prénom 

Votre fonction 

Votre Numéro de téléphone

 

Tout ceci pour nous permettre de nous retrouver sur place.

Site internet : http://www.ufml-asso.fr/pour tout savoir

2012

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Si cela est vrai, ce qu’ils ont fait est monstrueux
Posté par: admin le 03 novembre

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Le jeudi 25 octobre 2012, au ministère de la Santé a eu lieu une réunion entre les membres de la DGS et DGOS avec les syndicats de biologistes :

  • Le SDB  avec F.BLANCHECOTTE
  • LE SLBC avec  H .SARMINI et S.ZERAH
  • LE SNMB avec C.COHEN et B.DELABARRE

 

Nous n’étions pas conviés à cette réunion, ni même n’en étions tenus informés de façon officielle.

Lors de cette réunion aurait  été acté le fait que la qualité devait être prouvée.

Le SNMB  aurait  demandé une modération des baisses et proposé que l’accréditation soit remplacée par des contrôles effectués  par les HAS en utilisant la certification, beaucoup moins couteuse, exactement comme TOUTES les autres professions de santé.

 

Le SDB, le SLBC auraient  REFUSÉ en chœur cette proposition, et auraient demandé que la PPL BOYER soit appliquée, et dans son intégralité.

Autant  vous dire que les contrats de collaboration, leur maintien, leur pérennité, n’ont même pas été évoqués par ces esprits qui se considèrent  comme détenteurs de la Vérité au point de l’imposer aux autres qui n’en veulent pas.

À notre avis, ces syndicats, appuyés  par les autorités de tutelle, agissent actuellement   par un lobbying puissant auprès des sénateurs pour que cela passe au plus vite et mettre la profession devant le fait accompli.

 

Autant signer la mort des laboratoires de proximité.

 

Si cela est vrai, c’est MONSTREUX, INQUALIFIABLE, D’UNE PERVERSITÉ TOTALE.

Cette décision va  pousser au suicide professionnel toutes les structures  de proximité et livrer la profession totalement aux financiers et aux nantis.

Ce qui y aurait été proposé dans cette réunion permet de comprendre  la genèse et l’arbitraire de la  réforme de la biologie, ainsi que celle de toutes les mesures dénigrantes qui pleuvent sur la profession  depuis quelques mois et provoquent une panique totale.

 

Face à de tels comportements, nous vous demandons de réagir en interpellant ces syndicats sur leurs RÉELLES motivations, et qu’ils expliquent leur silence  sur  ce qu’ils proposent dans ce genre de réunions.

 

Comment alors  ne pas douter d’eux  quand ils disent vouloir lutter contre  des baisses, qui finalement leur permettent qu’acquérir encore plus vite les  labos qu’ils ont mieux  étranglés ?

 

Si nous n’avions pas révélé cette réunion, d’ici quelques semaines, serait tombée cette réforme et ces syndicats auraient affirmé victorieux, que grâce à eux « le pire avait été évité, l’essentiel sauvé » et qu’il fallait mieux   s’écraser et …disparaître surtout sans rien dire.

 

Nous rappelons qu’il est tout à fait possible de faire de la qualité à moindre coût,  en suivant  ce que font TOUTES  les AUTRES   professions de santé qui utilisent les facultés de Médecine et Pharmacie, dédiées, entre autres, à la formation postuniversitaire.

 

Pourquoi refuser ces outils extraordinaires qui, compte tenu des menaces de baisses itératives, sont la SEULE  solution possible et rappelons que nous avons créé deux structures gratuites, qualifree.fr et qualilabo.com que nous sommes prêts dans ce cadre à mettre à la disposition de la profession, gratuitement.

 

Nous pensons qu’en 2013 des réformes seront mises en place  dans le secteur  médical compte tenu des problèmes qui surgissent de tous côtés, et qui permettront de revoir la réforme de la biologie. C’est pourquoi certains sont si pressés…

 

Nous rappelons nos revendications :

 

  • Pas d’accréditation obligatoire, car  même  à 80% c’est d’un coût exorbitant, impossible à tenir économiquement et humainement.
  • Les MÊMES systèmes de formations que TOUTES  les AUTRES professions de santé
  • Maintien des contrats de collaboration et leur pérennité.
  • Arrêt des baisses tarifaires et c’est sur ce motif exclusif que nous participons à la PEP

 

 

Réagissez face à ces coups tordus, rejoignez notre coordination, agissez avec nous, aidez-nous par vos dons.

Nous défendons d’autres valeurs et d’autres comportements, alors que les évènements actuels prouvent que nous avions vu juste et qu’il fallait nous suivre.

 

Nous interpellons le SLBC et le SDB pour savoir s’ils veulent le maintien  ou non des labos de proximité quand on voit comment ils agissent  pour les faire disparaitre, et clamer le contraire ensuite.

 

Au moins nous serons fixés.

 

Nous attendons leurs réponses claires et précises  sur ce sujet  comme sur les  contrats de collaboration, les systèmes de qualité associatifs portés par  les facultés de médecine et pharmacie, la remise à plat de la réforme de la biologie compte tenu de la catastrophe visible par tous et dénoncée par les plaintes des patients et des prescripteurs.

 

Nous demandons à Madame la Ministre de participer à ce genre de  réunions et nous, nous en ferons le compte-rendu. C’est pourquoi il est important de vous inscrire nombreux à notre coordination pour revendiquer une représentativité.

 

Nous lui écrivons pour lui déclarer notre opposition à ce qu’il y  aurait été proposé, et invitons avec force ceux qui pensent comme nous à en faire autant en vous servant de la trame des lettres types publiées sur la page  d’accueil de notre site.

 

Il y va de notre survie.

 

www.biologistesencolere.com

2012

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Communiqué de presse Biologistes en colere
Posté par: admin le 25 octobre

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Article EMBI
Posté par: admin le 25 octobre

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Article de Nice Matin
Posté par: admin le 25 octobre

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si vous voulez télécharger l'article au format pdf cliquez en dessous

 

NICEMATIN PAT 12.pdf

NICEMATIN PAT 2 (2).pdf

NICEMATIN PAT 1.jpg

NICEMATIN PAT 2.jpg

2012

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Un arrêté qui va tuer des patients
Posté par: admin le 20 octobre

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Un arrêté definissant la mise en  place de l'accrédiation a été publié le 17 octobre  et il donne un délai de 6 mois de plus.

cliqez ici pour lire

 

Les labos de proximité vont disparître et les patients vont mourrir comme cette maman qui a perdu son bébé faute de maternité.

cliquez ici pour lire

2012

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Catherine LEMORTON une députée contre les lobbies pharmaceutiques
Posté par: admin le 16 octobre

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Bonjour,

Elle  aurait pu dire que c’était foutu.
Elle s'est battue.
Lisez l'article du journal le MONDE en cliquant ici qui, cette fois ci, nous apporte une lueur d'espoir.
Il nous montre  que sur un sujet ayant beaucoup de points communs avec de la réforme de la biologie où là aussi  les lobbies de l'argent ont dicté leur loi,  on peut inverser les choses.
N'hésitez pas à écrire à cette députée en lui évoquant la réforme de la biologie et la nécessité de la réécrire.

 

2012

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Biologistes en colère s'associent à la PEP
Posté par: admin le 16 octobre

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Chers confrères, chers amis,
La coordination des biologistes en colère s'associe à la La Plate forme d'exercice Professionnel.

Cette place forme a été mise en place pour défendre notre profession dans la tourmente face aux baisses envisagées dans le cadre de la discussion du PLFSS, qui provoque également de violents remous au sein de la majorité des professionnels de santé.
Nous avons manifesté trois fois depuis deux ans car nous n'avons cessé de dénoncer la réforme et les baisses tarifaires qui y était implicitement associées et ne pouvaient amener qu'à cette situation .
Peu nous ont suivis, et ont pris conscience de la catastrophe qui allait arriver.
Mais nous sommes heureux qu'enfin la profession, même avec des approches très différentes, prenne conscience de la situation et se motive à agir.
N'hésitez-pas à participer aux actions.
Nous vous transmettons le communiqué et documents liés à ce mail.
Vous recevrez certainement des autres participants de ce PEP ces mêmes documents, car, tout comme nous ils relaient cette action à leurs contacts dont vous pouvez faire partie .
Voici le communiqué de présentation:


" La Plateforme d'Exercice Professionnel, la PEP entre enfin dans une phase active.
Tout d'abord, je voudrais insister sur le caractère historique de cette PEP puisque aucune composante de la biologie, je dis bien aucune ne s'est dérobée à l'appel, de Cerba aux "biologistes en colère". Cette unanimité nous oblige. Elle nous oblige à l'unité, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent, car les biologistes de terrain attendent beaucoup, peut être trop de la PEP.
Si nous avons tous dépassé nos antagonismes c'est que nous avons bien conscience que cette ouverture est la der des der.
Maintenant soyons clair, notre accord ne nous engage que sur les objectifs limités de la PEP et les moyens d'actions qui les accompagne. Il n'est pas question ni de reniement ni de ralliement.
Ceci dit, le succès de cette PEP vous appartient car vous êtes à la tête de grands réseaux de biologistes qui vous font confiance et qui écouteront vos consignes.
La PEP s'est organisé en quatre niveaux. Le comité de coordination avec Blanchecotte, Bouchet, Benchetrit, Cornu et moi-même doit vous écouter, centraliser les infos et mettre en forme objectifs, consigne et mots d'ordres. Il doit aussi gérer les nécessites matérielles de la PEP. Chacun d'entre nous est branché sur un courant de la biologie (chaînes, réseaux, syndicats, associations régionales) dont il doit faire remonter les exigences.
Le niveau national est composé des présidents de syndicats, d'entreprises, de réseaux etc. soit les interlocuteurs naturels de la profession.
Le niveau régional est le niveau opérationnel en soutien des biologistes sur le terrain.


Vous trouverez joint à ce message les documents suivants :
- Le kit FSE qui détaille les opérations à réaliser pour la suspension des télétrans
- la liste des délégués régionaux de la PEP qui seront chargés d'animer les actions locales
- le manifeste de la PEP
- le communiqué de la conférence de presse de mardi.

Nous vous remercions de diffuser ces documents dans vos réseaux respectifs avec vos propres consignes si vous en donnez.
Suivront probablement demain les Eléments de Language pour la presse, les administratifs et les politiques, ainsi que des modèles à éditer par les biologiwstes pour les patients, les médecins, les élus locaux. Il y aura également les modalités de fermeture partielle et totale des labos ainsi que la rencontre des biologistes de France au CNIT le vendredi des JIB.

Nous sommes à votre dispositions.
Cordialement "

PEP PLATE-FORME_OK_V4 (1).pdf

 

Note : ""
2012

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L'Ordre des pharmaciens nous met la tête sous l'eau et nous prépare l'inquisition
Posté par: admin le 10 octobre

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Lisez la lettre, curieusement écrite et argumentée,  de l’ordre des Pharmaciens demandant à la ministre de renforcer les contrôles des laboratoires en  2013.

On imagine le bonheur des autorités de tutelles recevant ce discours des plus hautes instances de notre profession,  qui ne va faire qu’accroitre les prises de  décisions dénigrantes,  pourrir un peu plus  la vie professionnelle, et sera le prétexte  parfait  aux futures baisses tarifaires.

Qu’un Ordre défende la profession  contre les abus  et fasse respecter les règles,c’est son rôle, mais qu’au nom de cela il tende à ce point  le bâton pour se faire battre, est absolument effarant.

Surtout quand on sait combien la profession est meutrie par des dénigrements, les rapports à charge et discours dévalorisants, avec un biologiste considéré comme un délinquant.

 Fallait il à ce point en rajouter une couche  alors que la biologie est en pleine souffrance et en  lutte  pour sa survie ?

L'Ordre n'aurait- il pas  dû faire un tour de table avec tous les representants de la profession et essayer de régler les problèmes en interne en commencant par   adresser un rappel à l'ordre?

Et enfin,  avant d'envoyer un tel courrier sachant l'impact négatif dont il est porteur, il aurait fallu en PARLER aux représentants professionnels  dont nous faisons partie  !

Verrait- on les Ordres des autres professions de santé demander avec insistance à la ministre   de contrôler leur propre profession dès le premier  fautif venu ou pour prévenir toute dérive ?

On peut opposer ce comportement à celui de l'Ordre des Médecins qui a vertement réagi à l'ordonnance en refusant la convention de preuve (cliquez ici pour lire) et ne s'est pas précipité pour écrire une lettre à La Ministre lui demandant de faire de 2013 l'année du contrôle des prescripteurs...

Nous ne disons pas qu'il n'a rien fait, mais l'Ordre aurait dû combattre davantage  la réforme, en donnant  l'alerte  dès le début,   en dénoncant comme nous le faisons depuis deux ans, la  dégradation largement prévisible, avec comme conséquence  la mise en danger du patient.

Qu'est ce que cela lui aurait coûté d'envoyer ce signal fort plutôt que de couper les cheveux en quatre?

Il ne se trouverait  peut être pas  dans cette situation aboutissant à cette  démarche absurde de taper contre son propre camp au nom du respect des règles.

L'Ordre des Pharmaciens n'aurait-il pas pu  rédiger un  autre  message ?

Plus défensif,  évoquant les difficultés induites par la réforme, les baisses répétées, les risques pour le patient, les efforts comme la qualité de travail des biologistes pour maintenir une morale professionnelle avec service médical  de proximité  de laboratoires "normaux"

Il aurait  pu demander que 2013 soit la grande remise en  question d'une réforme vénale et destructrice et  qu'enfin on arrête de maryriser cette profession.

Ca aurait été trop beau ! Ne rêvons pas!

Nous avons eu droit à l'inquisition " 2013,URGENCE SANTE,le  contrôle des laboratoires reconnu grande  cause de  sécurité sanitaire ".

Effarant..

Certains répondront en disant qu'il ne faut pas réagir à cette lettre de façon excessive et y voir au contraire un désir de protéger, en donnant peut être  l'impression du contraire.

Derrière cette lettre ambigue l'ordre veut t il désigner ces  fameux laboratoires multi sites souvent aux mains des financiers et qui se moquent éperduement des règles en se passant de biologistes?

Si c'est le cas, l'Ordre doit être plus clair et rappeler que ces laboratoires sont le but notoire de cette réforme, une occasion révée de la dénoncer .

Et là à quand une lettre ?

La démarche de l'Ordre, malheureusement, va être utilisée  comme un outil de dénigrement collectif, les bons trinquant  pour les mauvais.

D'autres diront que l' Ordre a joué son rôle comme recemment en répondant au COFRAC, mais il est quand même surprenant de voir régulièrement de tous côtés  autant de décisons statutaires d'inspiration partisanne,  officiellement prises dans l'intérêt collectif, et qui seraient en réalité   la véritable explication au fait  que le biologie soit cette exception aux professions de santé, la seule à être aussi dénigrée  tant sur le plan de sa rémunération que de ses statuts.

Très très maladroit et au plus mauvais moment.

Téléchargez  la lettre au format pdf en cliquant ci-dessous

ordre10122.pdf

a1012.jpg

1012b.jpg

2012

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Des baisses de tarifs en guise de remerciements
Posté par: admin le 01 octobre

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Après tout, il a  raison puisque personne ne bouge.

Le gouvernement a dévoilé son plan d'économies et le PLFSS qui prévoit bien évidemment la baisse de la biologie et d'autres profesions pour un montant de 150 millions d'euro.

Avec la réforme de la biologie et l'accréditation  en plus  on a atteint le summum de l'absurde et de l'injuste.

 

2012

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Le COFRAC pour les gardes pépères et les laboratoires sans biologistes
Posté par: admin le 11 septembre

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C’était vraiment la décision urgente que tout le monde attendait…

C’est cette réforme est une honte et nous le prouve une fois de plus, avec cette  mesure prise pour  faciliter  des situations où il sera possible à des « personnes» de valider des résultats sous la responsabilité du biologiste médical. On imagine ce que cela va donner dans la pratique…

Est-ce sous la pression de biologistes qui ne veulent pas trop être dérangés durant leur garde, ou celle des financiers désireux de voire légaliser  cette situation pour accroître leur rentabilité ?

A quand des « personnes» autorisées à faire des opérations  sous la responsabilité du chirurgien au bord de sa piscine ?

le COFRAC, association privée loi 1901, n'a pas à diligenter sur le plan légal une profession de santé.

Les médecins accepteraient ils que le COFRAC leur ordonne  d'écrire lisiblement leurs ordonnances, de disposer d'un fax toujours en état de marche, et d'une salle d'attente  propre avec des revues renouvelées toutes les semaines pour cause d'hygiène et des factures d'abonnement et d'entretien en guise de preuve? 


La biologie est une spécialité médicale le jour comme la nuit .

 

Lisez ce courrier du conseil de l’ordre des Pharmaciens réagissant à cette situation édifiante. 

cofra091201.jpg

cofra0912.jpgtéléchargez le document au format pdf en cliquant ci-dessous

cofrac0912b.pdf

2012

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Qui est la journaliste Annie KAHN?
Posté par: admin le 05 septembre

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Cliquez ici pour le savoir

 

Après la lecture de l'article du journal LE MONDE  il faudrait ajouter "lobbying" dans les secteurs d'activité!

2012

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Voila ceux qui ont rédigé la réforme et les moyens dont ils disposent
Posté par: admin le 04 septembre

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lemonde0912.jpg

téléchargez l'article au format pdf en cliquant ici

2012

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Les députés annulent la loi sur l’augmentation à construire
Posté par: admin le 26 juillet

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Bonjour,
 
cliquez ici pour lire
ou
http://www.20minutes.fr/politique/976779-parlement-abroge-loi-augmentant-droits-construire
 
Preuve que tout est annulable et qu'il vaut mieux comme dans  la réforme de la biologie,où l'on constate que,  par les contractions qu'elle impose,elle provoque  l'équivalent de  plusieurs fois ce qui se passe à PSA au niveau de l'emploi.
Et ça il faut largement le faire savoir.
 
Patrick LEPREUX

Bonjour,
 
cliquez ici pour lire

Preuve que tout est annulable et qu'il vaut mieux comme dans  la réforme de la biologie,où l'on constate que,  par les contractions qu'elle impose,elle provoque  l'équivalent de  plusieurs fois ce qui se passe à PSA au niveau de l'emploi.
Et ça il faut largement le faire savoir.
 

 

2012

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L'ordre des Médecins réfute les conventions de preuves
Posté par: admin le 20 juillet

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Dans son numéro mensuel de juillet l'Ordre des Médecins réfute les demandes de convention de preuves que certains labos adressent aux médecins généralistes au nom de la norme iso 15189refusconv.jpg

2012

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Rapport de l'IGAS sur les économies de santé
Posté par: admin le 19 juillet

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Je vousenvoie le rapport de l'IGAS sur les économies de santé :ce rapport avait étédiligenté par François FILLON et donc forcément teinté du néo libéralismeforcené de son gouvernement.
Voici lelien pour le lire ( cliquez ici) et vous y verrez la partie sur leséconomies de la biologie avec bien entendu le sempiternel refrain sur lesgisements d'économies.
Pour votre information,le coût des analyses en Allemagne est identique à celui de la France, car leprélèvement biologique est systématique avec la visite chez le médecin et lestubes partent vers des usines .
Ce rapportprouve combien notre combat contre la réforme est utile, car en même temps quel'on expose nos arguments on rappelle notre situation, surtout en ce moment,qui est un moment clef.
 
Étant donnéque ce gouvernement est, peut être, (je l'espère en tout cas et je sais quecertains pourront ne pas être d'accord) à notre écoute puisqu'il nous a reçushier, alors que sut été impossible avec le précédent, on peut espérer que lesmesures contre la biologie seront moindres.
 
Je suis désoléde vous envoyer tous ses messages rapprochés, mais l'actualité et les infosfont que, même si dans ces temps de vacances, on aimerait bien que les coups de matraques s'arrêtent et penser un peu à nous.
Mais  il s'agitde notre avenir qu'il faut défendre.
Je pensequ'une profession qui passe son temps à utiliser les moyens les plusperformants pour transmettre les résultats doit être informée très rapidementde ce que notre coordination fait pour elle  ,surtoutdans la situation actuelle.
Toutes lesinformations que nous diffusons sont obtenues grâce au travail de fourmi debiologistes qui partagent nos convictions, et qui à leur façon se battent pourdéfendre notre avenir.
N'hésitezpas si vous avez une information qui pourrait nous aider, à nous la faireparvenir et à chaque fois nous donner l'autorisation de la diffuser.
Si elle envaut la peine et qu'elle est sûre, avec bien sur effacement de toutes lesdonnées qui pourraient identifier sa provenance, cela va de soit.

Voici  le rapport de l'IGAS sur les économies de santé :ce rapport avait étédiligenté par François FILLON et donc forcément teinté du néo libéralisme forcené de son gouvernement.
Voici le lien pour le lire ( cliquez ici) et vous y verrez la partie sur les économies de la biologie avec bien entendu le sempiternel refrain sur les gisements d'économies.
Pour votre information,le coût des analyses en Allemagne est identique à celui de la France, car le prélèvement biologique est systématique avec la visite chez le médecin et lestubes partent vers des usines .
Ce rapportprouve combien notre combat contre la réforme est utile, car en même temps quel'on expose nos arguments on rappelle notre situation, surtout en ce moment,qui est un moment clef.
 

2012

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le monde de l'absurde du COFRAC
Posté par: admin le 19 juillet

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1)   Premier message  d’un biologiste le 07 juin

 

« Bonjour,

 

Je vous signale une anomalie:

la rubrique actualité de la SH ne fait aucune allusion à la parution

récente (mise en application au 01/07/12) du SH GTA 06.

 

Il paraît normal que si on se rend sur le site du Cofrac pour voir si

des nouveautés sont apparues (comme un nouveau GTA ou REF) ce soit

signalé dans la rubrique actualité en page d'accueil sans qu'on soit

obligé d'aller regarder spécialement dans la rubrique Doc.

 

Sinon, pourquoi ne proposez-vous pas un système d'alerte mél. signalant

la parution d'un nouveau guide ?

 

En l'attente de votre réponse.

 

Cdt

 

 

PS: je ne sais pas si je m'adresse au bon interlocuteur; sinon, merci de

faire suivre à la personne concernée. »

2)  Pas de réponse du COFRAC

3)  Relance du biologiste LE 22 JUIN

Bonjour,

Je me permets de vous rappeler le message ci-dessous qui à ce jour n'a pas reçu de réponse.
L'anomalie signalée est toujours présente.
Cette réclamation a t'elle été enregistrée dans votre SMQ ?

4) Réponse du COFRAC

Bonjour,

Ce phénomène n’est pas une anomalie, la section Santé Humaine utilisant cet encart « actualités » pour les informations générales (du type « Biologie médicale et références à l’accréditation ») et non pour l’information de la publication des nouvelles révisions des documents opposables.

A moins d’être accrédité (auquel cas vous recevez effectivement un e-mail d’information), vous n’avez d’autre choix que de consulter régulièrement le centre de documentation, et plus particulièrement l’item « derniers documents parus ».

Cordialement,

5°) Réponse du Biologiste le 19 juillet

Bonjour,

je vous remercie vivement pour votre réponse qui m'a été et me sera fort utile.

Ce fut par exemple l'occasion pour moi de vérifier la définition des "actualités" sur le site du CNTRL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, émanation du CNRS): Ensemble des faits tout récents, et offrant un intérêt pour cette raison.

En reprenant votre formulation, je constate donc que vous considérez que
l’information de la publication des nouvelles révisions des documents opposables ne fait pas partie de l'Ensemble des faits tout récents, et offrant un intérêt pour cette raison. Comme quoi l'interprétation des textes est bien aléatoire...

Vous m'apprenez d'autre part que la liste de diffusion que je suggérais de créer existe bel et bien mais n'est pas accessible pour le xxxxxxxxxx car réservée à une liste restreinte. Comme le coût est nul on ne peut donc parler d'attitude mesquine mais plutôt d'une forme de mépris.
Pour ma part je m'efforce d'économiser l'usage de ce sentiment car comme tous les bons esprits le savent, le nombre de nécessiteux est grand.

Un autre grand enseignement que je retire de votre réponse est qu'en présence d'une réclamation ou d'une demande d'évolution, si on désire ne rien faire il suffit de décréter sa non pertinence.

Mais n'exagérons pas l'importance de tout ceci car comme disait l'immense H. Laborit : "il faut toujours revenir à l'essentiel sous peine de s'égarer" (je site de mémoire; il va falloir que je relise et je vous engage à le faire également).

Très cordialement

 

 

 

…………………………………………………………………………..

2012

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Les prothèses PIP étaient COFRAC !
Posté par: admin le 19 juillet

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lisez en cliquant ici la dépêche REUTERS c'est effarant et c'est à eux qu'on veut livrer la biologie!

2012

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Envoyez à Marisol TOURAINE la question du DéputéJean-Pierre DECOOL
Posté par: admin le 15 juillet

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La question à Marisol TOURAINE

De  Monsieur le Député Jean-Pierre DECOOL

 

  • « M. Jean-Pierre DECOOL attire l'attention de Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé sur la réforme de la biologie médicale adoptée par l'ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010.

 

La pétition initiée par « les biologistes en colère » contre cette réforme  a rassemblé à ce jour près de 500 000 de patients.

Ces derniers sont inquiets de voir les conséquences de cette réforme sur les laboratoires de proximité et tout leur personnel, qui préservent jour après jour un réseau de santé indispensable dans les zones rurales comme urbaines.

 

L’obligation d’accréditation portée par cette réforme étrangle, par son coût, ce type de laboratoires, quasiment obligés de vendre à des groupes financiers sans état d’âme qui, une fois leur oligopole instauré, imposeront leurs prix.

 

De plus cette accréditation, ne se fonde sur aucun argument scientifique et rationnel, et ignore les très bons résultats obtenus depuis des années par cette profession lors des Contrôles de Qualité Nationaux obligatoires.

Au-delà d’une profession menacée avec sa cohorte des dizaines de milliers d’emplois sacrifiés, c’est tout le réseau de santé qui se décompose.

Car c’est la qualité du service de l’analyse médicale qui est sacrifiée puisque les laboratoires sont réduits à des centres de prélèvements, et parfois même fermés l’après-midi et le samedi matin…

Les analyses sont réalisées sans aucune connaissance des patients dans des usines parfois éloignées, au prix de voyages en glacières qui dégradent les échantillons, influent négativement sur la qualité des analyses, et les délais des résultats.

Il lui demande donc de redéfinir la nécessité de cette réforme de façon objective, puis de la réécrire, et ce en concertation avec tous les professionnels concernés. »

 

  • N’hésitez- pas vous aussi à alerter votre député, et envoyez au plus vite cette question à Madame la Ministre (lettre toute prête à télécharger en cliquant ici  afin de motiver  encore plus ce gouvernement, déjà largement informé, à revenir sur cette  réforme.

 

Un certain nombre de syndicats et la section G de l’Ordre des Pharmaciens, essaient  obstinément de la  faire passer en utilisant à un discours sentencieux, du genre : « Tout cela est inéluctable » « on ne peut faire machine arrière». Il y a   vraiment  de quoi s’alarmer  devant de telles affirmations…

 

S’interrogent-ils vraiment sur leur responsabilité vis-à-vis d’une  profession jusque-là sans problèmes et qu’ils voient partir à la dérive, et  de  leur obstination   à  imposer cela ?

 

Plutôt que rabâcher  « Tout cela est inéluctable », ne  pourraient-ils pas prendre exemple sur les autres professions de santé, pas du tout accréditées, qui  refusent de dire : « Tout cela est inéluctable », et arrivent  à maintenir  des dépassements d’honoraires?

 

Ouvrent-ils les yeux sur les licenciements, la maltraitance des salariés, le dépôt de bilan de certains fournisseurs, les formations médicales désertées sauf celles sur l’accréditation, et surtout la dégradation du service  de la biologie au point que les patients en viennent  aux pétitions et aux  articles dans la presse?

 

 « Tout cela est inéluctable » parce qu’ils font tout pour ça, en commençant par le claironner.

Notre coordination défend  strictement le contraire.

 

Rétablir les contrats de collaboration, annuler l’accréditation, faire confiance aux biologistes pour assurer leur formation, n’a rien de rétrograde, surtout quand on voit la  catastrophe ambiante et les plaintes de patients.

C’est cette vision différente  qui sauvera la profession, donnera un avenir digne aux jeunes, et les moyens de lutter face aux chaînes de laboratoires complètement vides.

Cela permettra surtout d’offrir aux les patients ce qu’ils plébiscitent et non pas ce qu’imposent les financiers et business men de  l’accréditation.

 

Les patients aspirent à disposer d’un réseau de laboratoires de proximité effectuant sur place une partie importante des analyses, et non des glacières  estampillées COFRAC.

Pour gagner ce combat, il faut  être encore plus nombreux, alors   rejoignez-nous et aidez-nous.  

2012

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Témoignage de Christiane, technicienne, licenciée à cause de la réforme
Posté par: admin le 08 juillet

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Nous avons reçu beaucoup de témoignages de personnes victimes de licenciement, de harcèlement, ou de mise en préretraite forcée à cause de la réforme, et nous espérions que cela eût  été exceptionnel.

En réalité, par recoupement, nous avons compris qu’il s’agissait d’un phénomène très important complètement occulté, pour ne surtout pas braquer les projecteurs de l’actualité sur la réforme et les bonnes affaires ...

C'est pourquoi nous nous sommes décidés de publier le témoignage de cette personne, que nous avons contactée et questionnée pour vérifier la véracité de ses dires.

Même si elle nous a autorisés à divulguer son identité, par souci de confidentialité nous avons préféré changer le prénom et effacer toute information permettant d’identifier sa situation.

Nous avons laissé son poème, expression sensible et sincère de son vécu.

« Je suis directement concernée par la réforme et j’ai perdu mon emploi fin 2010.

J ai passé 38 ans dans un laboratoire, et j avais du travail plus qu’il n’en fallait.

Du jour au lendemain, tout ce que nous faisions fut transféré à une soixantaine de kilomètres, du coup nous prélevions le matin, mais n’avions plus rien à faire l’après-midi.

Nous étions une petite structure, et connaissions nos patients depuis des années, et tous se sont plaints du changement.

Les réflexions les plus courantes devinrent alors « c’est froid » « on se croirait au commissariat ». Les secrétaires furent licenciées, puis remplacées par d’autres qui ne connaissaient pas les patients.

Le laboratoire où je travaillais était vraiment un petit labo, (40 dossiers /Jour environ) et qu’on ne vienne pas me dire que ce n’était pas viable, car nous étions deux secrétaires à mi-temps, une technicienne à mi-temps et une à temps complet ainsi que le biologiste, bref, tout ce petit monde vivait tranquille et tous les salaires étaient assurés, bio compris.

Je passe sur les méthodes employées pour essayer d’écœurer le personnel et l’inciter à démissionner et sur le mépris du client qu’ont ces gros labos qui rachètent, c’est impressionnant…

Voila je vous joins une petite poésie qui vous donnera une idée de l’ambiance et de la mentalité de ces personnes que je regrette d’avoir côtoyées.

Je vous souhaite bon courage pour l’avenir

Christiane

CONTINE xxxxxxx

Il était une fois en pays xxxxxxx ne petite entreprise xxxxx se nommait.

Un jour de mai xxxxx pointa son nez, lors d’une grand-messe improvisée

La chef suprême nous a briffées, du jour au lendemain délocalisées on était,

Plus de travail il n’y avait. Qu’allons-nous faire de toutes ces employées ?

Pas de problème, les licencier on pouvait. Par laquelle allons-nous commencer ?

Le sort en déciderait. Mais quelle raison invoquer ?

Peu importe, on trouverait. Nouveaux horaires furent imposés

Et menaces proférées.

………………………………

Une année s’est écoulée .Dans le bureau Christiane est appelée.

Une réduction de son temps de travail lui est proposée,

Ou changement de site si ça lui plait. Des difficultés économiques sont invoquées.

Mais Christiane est entêtée. De toutes ces propositions, aucune ne lui sied.

La retraite est alors évoquée, envisagée, mais rien n’est assuré.

Un licenciement peut arriver, lui est-il susurré…

Quelle drôle d’idée comme si Christiane allait

Payer un coup à ces enfoirés. Payer un coup, ok

Mais à qui il lui plait. Ceux qui l’ont aidée

Et surtout à l’amitié. Ce qui fut dit fut fait.

Dans l’urgence Christiane est licenciée

Il ne faut pas traîner. Le 24 décembre est arrivé

Pour Martine le labo c’est terminé .Aux clients on ne dit pas la vérité.

Christiane n’est pas retraitée. Elle a été virée…..

Et ça faudrait l’assumer...

Mesdames, Messieurs les employés

De xxxxxx soyez rassurés de ne plus avoir à côtoyer

Des gens ayant une telle mentalité vous ne pouvez imaginer

Le bien que ça vous fait…

A BON ENTENDEUR SALUT ! »

Diffusez le témoignage de « Christiane » à toux ceux qui vantent la réforme, et à tous ceux qui doivent connaître la situation catastrophique qu’elle a créée, et si vous aussi comme elle vous êtes harcelés, maltraités, ou victimes de licenciements abusifs au nom  de la réforme n’hésitez-pas à nous le faire savoir : biologistesencolere@gmail.com

Vous pouvez télécharger cette lettre en cliquant ici

2012

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C'est du propre
Posté par: admin le 07 juillet

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Nous ne cessons de dénoncer une réforme dont l'argument de la qualité n'est qu'un paravent pour dissimuler toutes sortes de dérives.

 

Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour le voir

 

cliquez ici pour lire

*

2012

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Le laboratoire est fermé l'apm et le sam matin ,mais "on est au fait de la qualité"
Posté par: admin le 03 juillet

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C'est la réponse qu'on faite les biologistes du groupe BIOLAB face à la pétition qui réclame la réouverture d'un laboratoire l'après midi et le samedi matin.
C'est une réponse qui botte en touche, pour couper court à toute contradiction  face à cette situation nulle .
Elle est tout à fait symbolique d'une réforme qui se moque éperdument du patient, qui brandit les documents d'une qualité industrielle à ses contradicteurs,sorte de"carte joker", pour dissimuler sur le terrain une dégradation du service au patient, et une rentabilité forcenée.
Faites circuler ce message à tous ceux qui vantent les mérites de  cette réforme.
Sachez également que de très nombreux biologistes nous contactent pour nous dire qu'ils cherchent aujourd'hui à se désengager de la situation infernale dans laquelle ils sont  rentrés aux travers de laboratoires multisites, encore plus quand ces derniers sont aux mains de groupes financiers.
2012

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Lettre ouverte à nos syndicats sur l'accréditation
Posté par: admin le 28 juin

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Nous donnons la parole à Pascal BARRAND, biologiste qui a rédigé cette lettre ouverte destinée aux syndicats, et nous proposons à nos confrères  de  la leur adresser (voir les conditions  plus loin) ainsi qu’aux politiques.


Cette action est l’occasion de rappeler que notre coordination développe  une démarche de qualité solidaire et confraternelle s’appuyant sur l’associatif.


Elle ne cherche aucun enrichissement personnel ni à créer un empire de laboratoires vides. Elle refuse le néolibéralisme de cette réforme qui fait que pour faire biologie il faudra  désormais être bien né, et  fait que la biologie devient une profession  « d’entre-gens bien nés».


D’abord, pendant que ceux-là jouent aux marchands, elle  a été  la SEULE à refuser et  à dénoncer ce comportement,  et préféré  construire en moins d’un an  une structure de formation GRATUITE, débutante certes, axée sur deux sites internet, et OFFERT 6 logiciels utilisés par 3000 biologistes grâce aux dons.


Ensuite, elle rappelle que le meilleur moyen d’ obtenir la qualité consiste à permettre aux biologistes de travailler ensemble grâce aux contrats de collaboration sans être obligés de fusionner en usines à gaz ingérables…


Notre coordination rappelle à ceux qui ont imposé  la réforme, que la biologie était loin de se trouver dans l’obscurantisme, comme ils l’ont parfois affirmé,  et qu’elle   disposait   depuis 1994 d’une assurance qualité définie par la loi avec    le GBEA qui  lui  était opposable.


Le problème est que nous sommes passés de ce GBEA peut-être parfois mal maîtrisé, aux délires d’exigences  portés par la réforme actuelle.


L'accréditation telle qu'elle est organisée par le COFRAC, est un puits sans fond qui nous mènera tous vers le burn-out psychologique et financier.


El n'est absolument pas adaptée à notre profession, ni aux professions médicales en général, car nous ne sommes pas des usines de production de boulons ou de pièces automobiles.

La médecine est un art, pas un produit industriel et le jour où nous aurons besoin nous-mêmes d’analyses en urgence aimerions nous entendre que le livreur est bloqué dans les embouteillages ?


C’est par ce que nous pensons qu’un   GBEA bien appliqué suffit largement à assurer une qualité de haut niveau dans nos laboratoires, tout en laissant du temps pour s’occuper du patient, ce qui est essentiel, que nous diffusons cette lettre.


PATRICK LEPREUX


Si vous êtes d'accord avec cette lettre qui suit , vous pouvez la signer et l'envoyer aux différents syndicats dont les coordonnées suivent ainsi qu'à vos députés et sénateurs

SDB : Syndicat des Biologistes

                                           11 rue FLEURUS 75006 PARIS
                                            Fax : 01 53 63 85 01
                                            Mail :
 info@sdbio.fr

SNMB : Syndicat National des Médecins Biologistes    

                                            133 Boulevard du Montparnasse 75006 PARIS
                                             Fax : 01 43 22 91 03
                                             Mail : 
syndmedbio@aol.com

SJBM : Syndicat des Jeunes Biologistes Médicaux

                                              Mail :  sjbiomed@gmail.com

 

 SI VOUS VOULEZ FAIRE SIMPLE FAXEZ VOTRE LETTRE AU NUMERO SUIVANT 

09 72 14 60 66 

Votre document partira automatiquement sur les trois boites mails de ces syndicats

Lettre ouverte à nos syndicats

 

Téléchargez cette lettre en cliquant ici


« De plus en plus de biologistes commencent à prendre conscience du problème que pose l’accréditation et nous pensons utile de rappeler quelques évidences.

  • D’abord sur le plan des principes, il est stupéfiant de constater que si la loi sur l’accréditation est maintenue en l’état, cela signifie que dans un pays démocratique une société de droit privé peut avoir un monopole et un droit de vie et de mort sur une autre société privée. De plus, cette société privée pratique les tarifs qu’elle veut, sans concurrence.

Le COFRAC, jouant les Ponce Pilate, affirme que comme seule l’ARS a le droit de retirer une autorisation d’exercer à un laboratoire, ils ne seraient pas responsables de la fermeture d’un laboratoire dont ils refuseraient l’accréditation.             

 Chacun, sachant que L’ARS doit respecter la loi et que la loi stipule que l’accréditation est indispensable pour avoir une autorisation d’exercer, chacun disais-je, appréciera l’hypocrisie de la réponse.

  • Sur le plan de l’efficacité, les ukases du COFRAC sont  "au doigt mouillé". On voit fleurir les exigences cartographie des étuves, des frigos …, appréciations de nos fournisseurs, revues de contrat, etc., etc. sans que la moindre justification scientifique ne soit apportée pour les valider : Où sont les études prouvant par exemple, qu’un laboratoire qui n’a pas évalué ses fournisseurs, ou réalisé des enquêtes de satisfaction ou encore cartographié ses étuves, rend de moins bons résultats qu’un laboratoire qui a fait cette démarche ?

Le contrôle de qualité ne servirait-il donc à rien ?

Le COFRAC exige que l’on justifie chacun de nos actes (validation de méthodes…) ; s’est-il donné la peine de valider ses exigences  par des études scientifiques ? Non (Il serait bien en peine de le faire!). On est là en plein dans le « faites ce que je dis, pas ce que je fais »

 

  • Accréditation, pour quel résultat ?

Une baisse de qualité de notre système de soin.

Baisse de qualité évidente quand on constate que l’accréditation génère, du fait de ses contraintes et de son coût, des regroupements massifs avec disparition des laboratoires de proximité remplacés par des "boites aux lettres", coquilles vides ou seule subsiste une centrifugeuse et où un patient nécessitant une troponine urgente, par exemple, va voir son analyse traitée parfois à des dizaines de kilomètres avec les délais que cela implique et donc avec la perte de chance qui en résulte.

Accréditation + regroupement  = création de déserts médicaux.

Baisse de qualité aussi quand le biologiste et ses meilleures techniciennes font du papier, des réunions, des procédures …, au lieu de s’occuper des patients.

Baisse de qualité, car toute modification de technique accréditée nécessite tellement de paperasses que cela freine, voire bloque, l’évolution vers de nouvelles techniques.

 

 

 

 

  • Enfin, il apparaît évident que beaucoup de grands laboratoires hospitaliers ne pourront s’accréditer à temps pour deux raisons : l’une financière, les hôpitaux en faillite ne pouvant brûler autant d’argent pour rien, l’autre par manque de temps, nos confrères hospitaliers n’obtenant pas de postes supplémentaires et, déjà saturés de travail, ne pouvant en gérer une masse supplémentaire.

Il se murmure que, devant ce problème, certains réfléchissent au moyen de dispenser les hôpitaux de l’obligation d’accréditation. Si c’est le cas, je pense que ce sera mettre le feu aux poudres.

Certains naïfs croient qu’une fois accrédités, ils seront tranquilles.

Grave erreur : le fardeau de l’accréditation est chaque année plus lourd à tirer, les exigences du COFRAC étant sans fin et toujours plus élevées …

  • En ce qui concerne les jeunes biologistes : Depuis janvier 2010 et l’obligation d’accréditation pour les laboratoires nouvellement créés, un seul laboratoire indépendant en France a pu se créer, et encore, avec un appui familial puissant.

Quel est ce métier où un jeune diplômé n’a plus aucune chance de s’installer en indépendant dans le cadre de sa profession libérale ? Comment peut-on tolérer cela ? Doit-on vraiment sacrifier tous nos jeunes ?

De plus, cette absence totale de renouvellement nous emmène mathématiquement vers des oligopoles, voire un monopole, géré par des financiers pour lesquels l’intérêt du patient est négligeable. Ceci se produit sous nos yeux en ce moment même.

  • Pour finir, et pour en revenir au plan des principes, comment peut-on admettre qu’en cas de litige il n’y ait aucune voie de recours ? Où est l’organisme susceptible d’infirmer un refus d’accréditation ? Là encore on viole tous les principes les plus élémentaires de la démocratie.

Pour toutes ces raisons, nous demandons à nos syndicats de réagir fortement et de défendre, non seulement notre profession, mais aussi et surtout l’intérêt public. Ce sera un combat long et difficile tant certains, prétendant agir non pas par  mercantilisme, mais noblement pour la sacro-sainte cause de la qualité, ont des intérêts financiers énormes à maintenir la situation en l’état. En effet, sans parler du COFRAC (COFRIC selon certains !) lui-même, on peut parler d’une kyrielle de structures prêtes à "aider les biologistes" dans leurs démarches moyennant des formations à 900 € par jour ou des clefs en main à des dizaines de milliers d’euros.

Si ce combat contre les appétits financiers n’est pas entrepris, c’est l’arrêt de mort de la biologie française telle qu’on l’a connue, la meilleure du monde avec un taux de patients satisfaits de nos services nous plaçant en tête, avec les pompiers, des professionnels les plus fiables de France. » 

2012

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Le chômeurs d'HYCEL remercient la réforme
Posté par: admin le 19 juin

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La société BIOCODE HYCEL spécialisée en réactifs et de taille moyenne en hématologie a déposé le bilan suite à des restructurations liées aux conséquences de la réforme.

Elle a été rachetée par une société dont le siège social est  en Autriche et  qui possede une antenne à genève.

Les emplois perdus en France sont délocalisés à l'étranger.

2012

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La confédération des syndicats dentaires demande une revalorisation
Posté par: admin le 18 juin

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Bonjour,

 

Pour eux, pas d'auto flagellation, ni d'auto culpabilisation comme dans la biologie, mais une saine  mobilisation à se défendre légitimement.

 

cliquez ici sur l'article paru dans LE FIGARO du lundi 18 juin.

2012

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COFRIC, le néo libéralisme dévoyé par l'argent et qui se vautre
Posté par: admin le 13 juin

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Voici des formations à 1800 euro les deux jours  et confortées par le nom de certains laboratoires, ce qui n' est absolument pas déontologique et bien sûr fait partie de ce genre de pressions permanentes auxquelles le biologiste doit faire face et qui, associées  à un exercice quotidien difficile, finissent un jour ou l'autre à le faire cèder.

Si vous aussi subissez- vous ce genre de pressions ou de harcèlement en permanence pour vous pousser à vendre, alorsi n'hésitez-pas à  nous le faire savoir par mail, en nous adressant les documents : à biologistesencolere@gmail.com
Grâce à vos témoignages, nous pourrons ainsi prouver aux ministres que la réforme,c'est uniquement pour l'enrichissement d'une caste, et rien d'autre.labac22.jpglabac3.jpg

2012

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Réponse du pôle santé du PS
Posté par: admin le 11 juin

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ponse du pôle santé du PSps061211.jpg

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2012

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Liste des biologistes qui ont la confiance de notre coordination pour les élections section G
Posté par: admin le 04 juin

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Voici la liste:


Mr PIET Philippe  et Mr SOUCHELEAU Jérôme

Mr BRETON Jean-Marc et MMe Catherine GUYON

Mr DEZIER Jean- François et  MMe RIMBERT Annette

Mr DOUCET Bernard et MR CENDRA Alain

Mr MENDEZ Pierre et MMe MENDEZ Claire

Mr FRACHE Philippe et Me JUNG-ETIENNE

2012

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Article du Journal l'Indépendant
Posté par: admin le 01 mai

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Article de l'indépendant: cliquez ici pour le lire

2012

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Révolte en PACA
Posté par: admin le 06 avril

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C'est le même programme qui démolit et privatise la santé à differents niveaux: notre coordination a été contactée par cette autre qui s'élève contre des mesures similaires à celles qui touchent la biologie,révelant l'ampleur et la gravité de la situation.
Nous relayons leur action en diffusant leur invitation et avons établi un dialogue aux fins d'actions futures.
Voici leur message:





INVITATION CONFÉRENCE DE PRESSE




Lors des 18èmes Rencontres Nationales d'Aubagne les 24-25 mars 2012 de la "Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité", les Associations, Comités, Collectifs, .... de Défense du Service Public de Santé en Paca et la Coordination Nationale ont pris la décision de mieux organiser en la renforçant, la lutte contre l'ARS-Paca (Agence Régionale Santé) et ses décisions catastrophiques pour les Populations.

Pour cela ils ont décidé la mise en place d'une "Convergence" Régionale Santé PACA qui ne sera pas un "zinzin" supplémentaire, mais l'outil déterminant qui permettra de lutter à armes égales avec une ARS structurée et organisée régionalement.

Cette "Convergence" Régionale ambitionne de RASSEMBLER "TOUT CE" QUI LUTTE EN PACA pour DÉFENDRE et DÉVELOPPER le SERVICE PUBLIC DE SANTE et donc les Associations, Collectifs, Comités, ... mais aussi, bien évidemment, les Syndicats, les Partis, les Élus, les Collectivités Territoriales, les Personnalités, ... sans oublier ceux qui leur confèrent la légitimité: les CITOYENNES et les CITOYENS de Paca.

A cette occasion il a été décidé de tenir dans les plus brefs délais une Conférence de Presse Régionale sur un LIEU FORT DE COMBAT (ce qui ne manque pas en Paca entre Briançon, la Seyne, Valréas, Marseille, Pertuis, Manosque, ...) afin de, non seulement faire connaître le plus rapidement possible cette décision et donc d'offrir de nouvelles perspectives à celles et ceux qui "pied à pied", sur le terrain, défendent LEUR Service Public de Santé, mais également d'envoyer ce message fort au Directeur Général de l'ARS et à sa "cour":

   en Paca, il n'y a de place, ni pour le dogmatisme ultra-libéral, ni pour la technocratie radicale, ni pour les pratiques de "républiques bananières".

L'objectif premier de cette nouvelle façon de combattre les décisions unilatérales, autoritaires et inacceptables de l'ARS-Paca est d'être régionalement le plus nombreux possible et issus de tous les coins de Paca pour ne pas laisser les Collectifs et autres structures, se battre seuls dans leur coin et à terme se laisser "flinguer" les uns après les autres par le "snipper" de l'ARS (chacun ayant reconnu son Directeur Général).

Sans être exhaustifs on peut noter que le mauvais scénario du PRS Paca 2012-2016 (Plan Régional Santé) prévoit:
- la fermeture scandaleuse de la Maternité de la Seyne sur Mer (83),
- la liquidation programmée des Centres de Santé Mutualistes du 13,
- la fermeture programmée de la Réanimation de Briançon (05),
- la décision de ne pas ouvrir de Réanimation dans l'hôpital de Manosque (04),
- la casse programmée de l'hôpital de Pertuis et de la Maternité d'Apt (84),
- la fermeture de Services de Réanimation et de Services de Médecine à Nice et Cannes (06)
- et la trentaine de fermetures de Services prévues en Paca d'ici 2016 (dont 11 Réanimations sur les 45 que l'on compte en Paca),
- etc...

Nous avons décidé d'être le plus largement et le plus nombreux possible avec celles et ceux qui se battent sur ces dossiers (comme sur les autres) car l'ARS et son DG vont mener dans les semaines et mois à venir une OFFENSIVE D'ENVERGURE, dans l’hypothèse d'un changement politique dans le Pays, visant à fermer le plus possible de structures publiques, tant dans le secteur de la santé, que dans celui de la Mutualité, que du médico-social, que de l'Assurance Maladie, etc...

Cette RÉSISTANCE que nous avons l'ambition d'élargir, de renforcer, de rendre encore plus puissante et visible sera utile à plusieurs titres.

Tout d'abord, elle nous permettra, à travers une information et une mobilisation beaucoup plus large des Populations de mettre en échec de nombreux projets néfastes de l'ARS.

Dans un second temps, elle nous permettra de montrer notre détermination à ne rien lâcher sur ce dossier essentiel de l'Accès à des Soins et à une Santé de Qualité et de Proximité, en ne baissant pas la garde et en mettant la barre très haut pour ceux qui sortiront vainqueurs des échéances électorales qui se profilent.

Cette stratégie serait pour une fois "tout bénef" pour les millions de Citoyennes et de Citoyens qui depuis plus de vingt ans payent "cash" dans notre région (et bien évidemment dans notre Pays) les choix libéraux et ultra-libéraux des gouvernements successifs en matière de Santé.

Afin de vous exposer plus clairement et précisément les effets catastrophiques du PRS Paca 2012-2016 (Plan Régional Santé) et de vous présenter les objectifs de cette nouvelle "Convergence" Santé Paca, nous vous invitons à nous retrouver pour une:
                                                                                    Conférence de Presse
                                                                                                        Vendredi 13 avril 2012 à 11h30                                                                           Mairie de La Seyne sur Mer

A cette occasion de nombreux Acteurs de la Défense de la Santé Publique en Paca seront présents.

Sachant pouvoir compter sur votre présence,

Bien Cordialement.

2012

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Bioqualité veille au grain
Posté par: admin le 22 mars

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Pas question de laisser filer 2000 euro par an et par biologiste : BIOQUALITE rappelle à  ceux qui n'auraient pas payé leur cotisation 2012 avant fin mars ( qui donc correspond à toute l'année en cours) qu'ils seront rayés de la carte.

Dans ce  message, s'en suit un rappel un tantinet terroriste et infantilisant évoquant  ce qui attend le biologiste, avec une réforme largement promue par certains syndicats,histoire de le maintenir  dans un état de soumission propre à favoriser un  petit  business qu'il ne faut surtout pas perdre.

On peut se demander si derrière cette injonction ne se cache pas une désaffection des biologistes  pour une structure annoncée de façon flamboyante comme  un comportement de bons élèves devant mettre  la profession définitivement à l'abri de mesures dénigrantes.
Visiblement cela n'a pas été le cas, et beaucoup de biologistes ont l'impression d'être pris pour des vaches à lait par une structure qui les infantilise et se transforme en un passage obligé au lieu de les défendre.

Peut-on rappeler face à ce courrier qui sous-entend que les biologistes sont des personnes irresponsables et non qualifiées,que les diplômes et internats  sont qualifiants, sans date limite de qualification comme toutes les spécialités médicales.

 

Face à ce message, nous rappelons que la coordination des biologistes a mis en place une structure de qualité gratuite constituée de deux sites: qualifree au format tablette Android et Apple qui permet de mettre à disposition des documents et de les consulter sur sa tablette.

 

qualilabo qui lui aussi permet de mettre a disposition des documents, mais permet de poser des annonces pour rechercher certains document de qualité et surtout de signer un qualicontrat pour "certifier "une démarche qualité entre deux biologistes.

Tout cela gratuitement, grâce aux dons des biologistes,sans faire de pressions menaçantes.

Par ce que nous pensons que l'on  ne fait pas  dix ans d'études sans avoir certaines valeurs en soi, et qu'il est tout a fait possible de faire confiance à ceux qui ont pris un tel l'engagement d'effort, et c'est pourquoi  nous avons développé cette démarche confraternelle.

Si vous partagez ces valeurs, n'hésitez-pas à nous aider financièrement, si vous le voulez.

Nous nous vous respectons.

2012

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Valérie BOYER privée de Sénat
Posté par: admin le 11 février

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Le Sénat a rejeté la mise en débat du projet de réforme de la biologie invoquant les délais trop courts avant l'arrêt des ses sessions parlementaires du 8 mars 2012.

2012

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Article du journal la Provence du mardi 31 janvier 2012
Posté par: admin le 01 février

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Voici l'article paru dans le journal la Provence le mardi 31 janvier 2012 sur l'action de bloquage de la télétransmission suite à la nouvelle baisse de nomenclature.

laprovence3101[1].jpg

2012

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Le projet de Valérie BOYER adopté
Posté par: admin le 27 janvier

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Le projet de loi de La députée Valérie BOYER a été adopté; il ne s'agit pour l'instant que d'un projet de loi.

A la lecture des débats qui ont eu lieu, il est à noter qu' un certain nombre de députés comme Mme Catherine LEMORTON et Mr  Dominqiue TIAN,  que nous avons largement informés de la situation, ont défendu nos arguments en particulier sur le recours à l'utilisation de l’ordonnance qui  n''était pas justifié et répondait aux pressions des lobbys financiers.


Enfin le statut du COFRAC unique organisme de contrôle est jugé flou.


Cette compréhension pourra servir dans les mois après les élections à la remise en question de cette réforme.


Cliquez ici pour lire le débat

2012

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Lettre d'une patiente au Président de la République
Posté par: admin le 22 janvier

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Monsieur le Président,


Il est inadmissible d'envisager de supprimer des laboratoires de proximité en qui nous avons confiance, pour qui nous ne sommes pas qu'un numéro !

 Avec  votre système il y aura de grands risques de confusion de dossier!

 Je m'oppose à ce que les grands trusts que vous proposez aient accès à mes coordonnées médicales ou autres !

Dans un sens plus pratique, nous pouvons encore aller dans notre laboratoire, y avoir un contact humain!

 Dans les maladies graves, ou pour les personnes seules, les personnes âgées, handicapées, les laboratoires font partie des rares contacts qu'ils ont...

 Vous nos gouvernants créez ainsi du chômage en plus, et êtes responsables de l'isolement des personnes, à cause des mesures que vous prenez sans nous demander notre avis, c'est pourtant nous qui payons…

 Il est certain que nous obligez à aller dans vos grands trusts, les enrichir, est aussi une atteinte de plus à notre liberté!

VOUS AVEZ DIT DÉMOCRATIE ?

Vous promettez des emplois?

Gauche ou droite sur le plan humanitaire vous êtes à égalité... Avant d'aider les puissants des  autres pays (l'aide ne va pas aux peuples), il faudrait d'abord penser à notre pays qui s'effondre

 Veuillez agréer Monsieur le Président, mesdames et messieurs les ministres l'expression de mes sentiments distingués.


Liliane xxxx

2012

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Modifications du statut des techniciens de laboratoire
Posté par: admin le 20 janvier

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Une modification du statut des techniciens de laboratoires est en préparation.
Le technicien deviendrait un professionnel de santé,avec un diplôme d' état,inscrit à un répertoire officiel, le diplôme de préleveur serait intégré à son cursus.
La modification de son statut se prépare au travers deux structures de réflexion :

la première avec des biologistes techniciens, personnes du ministère.

la seconde dénommée RHA ( structure interne au ministère de la Santé dont nous ne connaissons pas les termes exacts derrière l' abréviation) en relation avec l' éducation nationale.

Selon nos informations qui restent à confirmer,le diplôme passerait à BAC +3, et on imagine les pressions des lobbys pour "ouvrir" le plus possible le champ de responsabilité de "technicien de laboratoire médical " pour que dans les faits un technicien puisse diriger un laboratoire.
D' autant plus que la réforme a dissuadé un grand nombre d' étudiants à venir dans le filière de la biologie quand ils voient ce qui les attend et qu' il leur est pratiquement impossible de s' installer!

Cette évolution est le deuxième stade de la destruction la biologie qui vise à la démédicaliser et à la financiariser.

Il est important de se mobiliser afin savoir exactement ce qui se prépare et interroger les biologistes qui participent à l' élaboration de ce diplôme, car, comme d' habitude c' est le black-out sur les "réflexions" et "ceux qui réfléchissent"...

Il est important que vous-mêmes ayez une action auprès de vos élus et essayer de connaître les noms des décideurs afin de les interpeller et d' en savoir plus.


Grâce à notre équipe de communication nous sommes sur la brèche,et nous vous tiendrons au courant.

Si bien sûr vous avez des infos que nous pourrions utiliser, n'hésitez-pas à nous les faire parvenir à:

biologistesencolere@gmail.com

2012

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Coup en douce à l'assemblée
Posté par: admin le 12 janvier

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Voici un coup en douce qui montre que la réforme n' est que le pur fruit de lobby .

Mais cette fois-ci cela se sait.

Si cela n' était pas révélé, on nous aurait fait croire que cette réforme avait été décidée uniquement pour moderniser la profession et que ceux qui s' opposaient n' avaient rien compris ou manquaient de solidarité .
Si cela n' était pas révélé, comme d' habitude une décision nous encore tombée sur la tête, sans que nous n' ayons été tenus au courant de sa préparation, ni que l' on nous aurait demandé notre avis .
Pourquoi une profession qui passe son temps à communiquer des résultats avec les moyens techniques les plus sophistiqués, n' est pas informée de ce genre d' événement important et de ce qu' il s'y est dit?
Les faits:
Avant hier, avait lieu à l' assemblée une réunion préparatoire à la présentation du projet présenté par la députée Valérie BOYER avec les biologistes hospitaliers.
Le syndicat des laboratoires financiers,avec le représentant de NOVESCIA ont fait un énorme lobbying pour que la réforme de la biologie soit votée comme initialement prévue, sans la moindre modification afin de mieux pouvoir casser la profession et la racheter.
Face à cette pression occulte qui ne va cesser de s'accroitre compte tenu des échéances,n'hésitez pas à AGIR au plus vite auprès de vos élus,les informer encore d'avantage, pour contrer cela et vous défendre.
Si vous avez des infos n'hésitez pas à nous les communiquer afin de mettre en pleine lumière de tels agissements, les dénoncer, et essayer de vous donner une information qui puisse vous aider.
Cet exemple montre le black-out total dans lequel on essaie de maintenir la profession, la petite cuisine qui permet d'imaginer comment a été préparée la réforme.
Face à ce genre d'évènement, n'hésitez pas à nous tenir au courant si vous avez la moindre info, après vérification, et votre accord, nous la diffuserons.
Envoyez-nous vos infos par mail : biologistesencolere@gmail.com
N'hésitez pas à diffuser
Voici un coup en douce qui montre que la réforme n' est que le pur fruit de lobby .
Mais cette fois-ci cela se sait.

 

 


Si cela n' était pas révélé, on nous aurait fait croire que cette réforme avait été décidée uniquement pour moderniser la profession et que ceux qui s' opposaient n' avaient rien compris ou manquaient de solidarité .


Si cela n' était pas révélé, comme d' habitude une décision nous serait  encore tombée sur la tête, sans que nous n' ayons été tenus au courant de sa préparation, ni que l' on nous aurait demandé notre avis ( ne rêvons-pas!)

Pourquoi une profession qui passe son temps à communiquer des résultats avec les moyens techniques les plus sophistiqués, n' est pas informée de ce genre d' événement important, et de ce qui s'y est dit?


Les faits:

Avant hier, avait lieu à l' assemblée une réunion préparatoire à la présentation du projet présenté par la députée Valérie BOYER avec les biologistes hospitaliers.
Le syndicat des laboratoires financiers,avec le représentant de NOVESCIA ont fait un énorme lobbying pour que la réforme de la biologie soit votée comme initialement prévue, sans la moindre modification afin de mieux pouvoir casser la profession et la racheter.


Face à cette pression occulte qui ne va cesser de s'accroitre compte tenu des échéances,n'hésitez pas à AGIR au plus vite auprès de vos élus,les informer encore d'avantage, pour contrer cela et vous défendre.


Si vous avez des infos n'hésitez pas à nous les communiquer afin de mettre en pleine lumière de tels agissements, les dénoncer, et essayer de vous donner une information qui puisse vous aider.


Cet exemple montre le black-out total dans lequel on essaie de maintenir la profession, la petite cuisine qui permet d'imaginer comment a été préparée la réforme.


Face à ce genre d'évènement, n'hésitez pas à nous tenir au courant si vous avez la moindre info, après vérification, et votre accord, nous la diffuserons.
Envoyez-nous vos infos par mail : biologistesencolere@gmail.com


2012

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Propositions de biologistes encolère contre la réforme
Posté par: admin le 08 janvier

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Les prochaines éléctions comme toutes les échéances electorales sont l'occasion  d'un bilan et de doléances contre des choix de réforme qui ne font absolument pas l'unanimité.
La coordination fait de propositions  contre la réforme de la biologie à tous les politiques et candidats et publiera  leurs réponses dans la rubique "réponses des politiques" située à gauche dans le menu.



Cliquez ici pour télécharger ces propositions

 

Téléchargez ci-dessous une lettre-type toute faite à joindre si vous le désirez avec ces propositions
lettretype12.doc

2012

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Contre le comportement de PASTEUR CERBA et BIOMNIS saisissez la DGCCRF
Posté par: admin le 05 janvier

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cliquez ci-dessous:

http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/contacts


Descendre dans la rubrique "concurrence", accéder aux formulaires en ligne.
j'ai ensuite choisi "pratiques anticoncurrentielles" puis "abus de position dominante" mais d'autres items pourraient être retenus.

Puis rentrer son texte (place limitée)... voici celui d'un confrère que vous pouvez adapter:
Les laboratoires de biologie médicale français font appel à des laboratoires spécialisés pour la réalisation d'analyses rarement prescrites ou nécessitant des techniques sophistiquées.
Ce secteur s'est fortement concentré, puisqu'il ne subsiste quasiment que 2 grandes sociétés assurant cette prestation : BIOMNIS et CERBA.
Profitant de la parution d'un décret du 30 décembre 2011 au J.O., ces 2 sociétés ont simultanément pris la décision de transférer l'intégralité des charges d'envoi postal, de facturation, de recouvrement d'impayés... à leurs clients les laboratoires généralistes.
Cette décision, sans concertation préalable avec leurs clients, est d'application immédiate même si, sous la pression intense des biologistes, des délais sont fortement sollicités.
Elle est très lourde en coût et en temps de travail pour les biologistes, et à l'inverse génère des gains considérables pour les sociétés BIOMNIS et CERBA (plusieurs millions d'euros par an)qui abusent manifestement de leurs positions quasi-monopolistiques.
Le décret (lien ci)dessous) n'évoque pas précisément la facturation.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025062493&dateTexte=&categorieLien=id

Je considère qu'il y a donc eu entente préalable entre les 2 grands groupes et abus de position dominante.

merci d'étudier la recevabilité de ma requête.

2012

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2012, avec des valeurs éthiques
Posté par: admin le 04 janvier

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Bonjour,

2011 fut une année très difficile pour la biologie du fait de l’application de la réforme,

véritable mise en vente d’une profession.

Tout y a été écrit pour décourager le biologiste et le pousser à vendre, comme

nous le constatons au travers des tous récents décrets,

alors qu’il n’y avait aucun caractère d’urgence, en ces temps de prothèses défectueuses.

Tout cela transpire le lobbying financier inquiet pour passer en force avant les élections

et soumettre les biologistes au plus vite.


Sur le terrain, tout un patrimoine construit autour du patient, démoli et remplacé par des

distributeurs à analyses, avec des biologistes traités comme des mécaniciens

de la santé. Sans oublier les licenciements qui contribuent à l’explosion

annoncée du chômage.

Par ce qu’il faut arrêter ce carnage, nous continuons notre combat en 2012.


L’opinion publique a très bien compris cela, et près de 410 000 patients ont signé

la pétition contre la réforme de la biologie tout en alertant médias et politiques.

2012 verra certainement de très grands bouleversements, mais aussi des échéances

porteuses d’espoir qui permettront d’agir et de revenir sur le cours des événements.


C’est cet espoir que nous voudrions vous apporter pour 2012.

En 2012, nous ferons des propositions contre la réforme que nous vous soumettrons,

comme aux politiques, avec publication de leurs réponses.


Nous développerons pour vous une meilleure information sur ce qui se passe au jour le jour,

pour prévenir de décisions tombent brutalement sans que nous en soyons avertis,

ce qui est un comble pour une profession qui passe son temps à communiquer !

Pour agir contre la réforme dans votre laboratoire et appuyer notre action, nous

vous proposons de porter un badge, pour interpeller vos patients.


Vous pouvez nous le demander en cliquant ici.

De plus, nous mettons à votre service le site laboethique.com pour relier tous

les biologistes qui veulent travailler en conscience.


Comme plusieurs dizaines l’ont fait, n’hésitez pas à vous y inscrire et à faire

connaître ce site à tous vos patients et médecins.

Grâce à ce site, les patients pourront choisir de faire travailler des biologistes

qui ont une vision saine, plutôt que de se rendre dans des locaux complètement vides

estampillés « laboratoires » dédiés à la spéculation (ce qui ne choque personne).

En 2012, grâce à laboethique.com, vous pourrez ainsi voir venir de nouveaux patients,

de nouveaux prescripteurs, et par cette aide, mieux lutter contre les baisses tarifaires.


Grâce à laboethique.com, les biologistes installés dans une même région pourront

organiser des réunions de formation qualité et d’information pour leurs prescripteurs.

Nous avons créé ce site en réponse au harcèlement des laboratoires aux mains des

groupes financiers, sur le terrain, sur internet et les médias.

Contre le repli sur soi, la soumission, la vénalité notoire véhiculés par cette réforme,

nous opposons un comportement éthique et solidaire.

Les financiers font à la biologie ce qu’ils font à la planète, ce sont nos valeurs,

et pas les leurs, qui sauveront la profession du chaos.

Continuez à nous aider, c' est très important.

 

 

 

 

 

 

 

2012

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Article de la Nouvelle République du 21.12.11
Posté par: admin le 21 décembre

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Les médias de plus en plus relaient auprès de leurs lecteurs la catastrophe qui a lieu depuis la mise en place de la réforme de la biologie, taillée sur mesure pour les financiers.
Ils démolissent cette profession et toute la créativité dont elle avait su faire preuve pour être au plus près du patient pour la remplacer par des distributeurs à analyses, d0nt l'unique but est la vénalité.
Ils rendent pratiquement impossible l'ouverture de nouveaux laboratoires par les jeunes biologistes, tant ils ont  réussi à rendre obligatoires des contraintes délirantes et à faire baisser le prix des analyses par la Sécurité Sociale.

Ils font sur cette profession ce qu'ils ont fait sur l'économie mondiale.


lanouvellerepublique2.jpg

2011

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Article de l'Echo du centre
Posté par: admin le 14 décembre

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2011

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Article de L'EXPRESS sur la proposition de la Députée Valérie BOYER
Posté par: admin le 06 décembre

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Cliquez ci-dessous pour lire l'article paru dans le numero 3152 du 30 Novembre au 6 Décembre de L'EXPRESS
express.pdf

Cet article présente le projet de Valérie BOYER               comme un plan de sauvetage ultime de la profession. Il en est très loin, puisqu’il maintient l’accréditation, et la remet à 2018.
Valérie BOYER n’a pas écouté les biologistes qui rejettent l’accréditation à … 70 %. Et présente un projet amoindri et toujours aussi toxique.

Rien sur le développement d’une assurance qualité gratuite adaptée à la taille du laboratoire  et gérée de façon associative alors qu’avec la crise et les baisses de tarifs  s’est la seule solution possible pour maintenir la mise à niveau de la profession.

La solidarité et le bénévolat ce n'est pas la tasse de thé de cette réforme qui verse plutôt dans le petit business...

 Rien sur les contrats de collaboration que les biologistes veulent voir maintenus et que certains syndicats ne veulent pas absolument voir rétablis pour mieux imposer la réforme  et bien sûr rien sur ce qui se passe sur le plan politique autour de ce texte qui est annoncé  brutalement.

 

Encore moins l’explication, le dialogue comme en témoigne le fait que malgré courriers sur courriers jamais ce député ne nous a reçus.

Tout autant en plein mois de Janvier allons-nous découvrir par hasard qu’il va être annoncé sans  crier gare  à  l’assemblée par une Valérie BOYER triomphante et annonçant les petits arrangements entre amis présentés commela solution miracle ...

Ce projet sent les petites combines à six mois d’une élection mal engagée  pour une droite à bout de souffle.

2011

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Comme d'habitude aucune explication ni information sur un projet de réforme
Posté par: admin le 30 novembre

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Voici un projet de réforme à peine annoncé.
À l'ère d'Internet, du fax, du mail on découvre du jour au lendemain un projet de réforme présentée par Valérie BOYER députée UMP des des Bouches-du-Rhône.
Situation habituelle dans biologie  :aucune annonce préalable,explication sur ce qui se prépare, ni, ne rêvons pas, d'avis demandés aux biologistes.
Dès fois que...
Certes on sentait que quelque chose se préparait, car on se doutait qu'après l'annulation par le Conseil Constitutionnel il faudrait évoluer.
Mais rien de plus.
En gros ce projet de réforme maintient l'accréditation, mais en ...octobre 2018 et à 80%.
Quant au maintien des contrats de collaboration aucune allusion, car le but est maintenu faire disparaître une profession en l'accablant par la  contrainte délirante de l'accréditation.
Reculer pour mieux sauter ou façon diplomatique de faire partir cette réforme aux oubliettes et de ne pas se mettre à dos une profession qui, pour une fois réagit bruyamment?
Ce projet va-t-il être adopté?
Est-ce préférable, ou vaut-il mieux attendre un changement  politique qui va inévitablement revenir sur cette réforme?
À suivre.
En attendant, voici le texte:

N° 3989 Proposition de loi de Mme Valérie Boyer portant réforme de ...
 
N° 3989
_____
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
TREIZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 22 novembre 2011.
PROPOSITION DE LOI
portant réforme de la biologie médicale,
(Renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Mesdames et Messieurs
Valérie BOYER, Jean-Luc PRÉEL, Brigitte BARÈGES, Jean-Marie BINETRUY, Georges COLOMBIER, Jean-Yves COUSIN, Jean-Michel COUVE, Dominique DORD, Jean-Pierre DOOR, Jacques DOMERGUE, Olivier DOSNE, Cécile DUMOULIN, Jean-Michel FERRAND, Jean-Pierre GRAND, Christophe GUILLOTEAU, Denis JACQUAT, Olivier JARDÉ, Maryse JOISSAINS-MASINI, Marc JOULAUD, Francis HILLMEYER, Françoise HOSTALIER, Patrick LABAUNE, Pierre LANG, Lionnel LUCA, Étienne MOURRUT, Bérengère POLETTI, Michel RAISON, Jacques REMILLER, Jean-Marie ROLLAND, Paul SALEN, Jean-Marie SERMIER, Fernand SIRÉ, Isabelle VASSEUR, Jean-Sébastien VIALATTE, Philippe VIGIER et Michel VOISIN,
députés.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
La réforme de la biologie médicale, dont le cadre juridique datait de 1975, tarde à se mettre en place pour accompagner une profession en pleine évolution. L’ordonnance de 2010 portant réforme de la biologie médicale n’ayant toujours pas été ratifiée, les biologistes médicaux ne disposent pas d’un cadre juridique stable sur lequel s’appuyer. Pourtant, avec des techniques d’analyse qui progressent et des laboratoires qui se modernisent, il est temps d’adapter le corpus législatif à cette nouvelle donne. En outre, les mécanismes permettant de stopper la financiarisation du secteur n’ont toujours pas été adoptés, alors que depuis quelques années le spectre de la financiarisation plane sur la biologie médicale, menaçant l’exercice libéral de la profession, l’accès aux soins de proximité et le temps consacré au patient dans les laboratoires.
Les fondations de la réforme française reposent sur le rapport « Ballereau » de 2008, puis les premières pierres ont été posées avec l’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale, après que la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires ait permis au gouvernement de réformer la biologie médicale par voie d’ordonnance.
La construction de l’édifice législatif et réglementaire s’est accélérée en 2011 avec l’examen de la proposition de loi modifiant certaines dispositions de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires dans laquelle, en tant que rapporteur pour la commission des affaires sociales, j’avais introduit des dispositions portant ratification de l’ordonnance n° 2010-49 assorties de quelques corrections demandées par les syndicats de biologistes.
Bien que l’Assemblée nationale et le Sénat les aient adoptées, le Conseil Constitutionnel a censuré ces dispositions pour des questions de forme et non de fond.
Dans ce contexte, la présente proposition de loi a pour objectif de les entériner dans un texte autonome qui ne pourra être considéré comme inconstitutionnel.
En portant ratification de l’ordonnance n° 2010-49 assortie des modifications demandées par les biologistes, cette proposition de loi renforce le caractère médical de la profession, en intégrant notamment le biologiste dans un dialogue avec le clinicien sur les examens à réaliser en fonction des éléments cliniques, ainsi que sur l’interprétation des résultats. Elle traduit notre volonté de préserver une biologie médicale, non pas telle que nous l’avons connue car tous les métiers changent, mais en tant que discipline moderne, exercée par des professionnels de santé accessibles sur l’ensemble du territoire et non des industriels. Fidèle à cet objectif, la présente proposition de loi propose de réintégrer les dispositions votées par le Parlement le 13 juillet dernier protégeant les biologistes médicaux français du risque de « financiarisation » de leur profession. En soustrayant les sociétés d’exercice libéral (SEL) de biologistes médicaux du champ du premier alinéa de l’article 5.1 de la loi du 31 décembre 1990, ce texte permet ainsi de mettre fin à la recrudescence des réseaux financiers de laboratoires en cascade sur le territoire français. La présente proposition de loi réintroduit également la possibilité de créer des sociétés de participations financières de la profession de biologiste médical (SPFPL) dont l’accès au capital est réservé aux professionnels exerçant dans la SEL détenue. La préservation en France d’une biologie médicale indépendante, de qualité et de proximité doit en effet s’accompagner d’une modernisation des structures d’exercice,
La présente proposition de loi enrichit par ailleurs l’ordonnance n° 2010-49 de modifications importantes relatives aux lieux de prélèvements pour intégrer les cabinets infirmiers tout en maintenant des objectifs de qualité et de non compérage, aux reports des dates d’accréditation COFRAC, et à la limitation des ristournes sur les tarifs des actes de biologie médicale.
Il s’agit d’une réforme attendue depuis longtemps par les professionnels et qui sera bénéfique à l’ensemble du système de santé français.
PROPOSITION DE LOI
Article 1er
Après le mot : « Pharmaciens », la fin de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 4232-1 du code de la santé publique est ainsi rédigée : « exerçant dans un laboratoire de biologie médicale et pharmaciens exerçant la biologie médicale, ou l’un de ses domaines, dans un établissement de santé ; ».
Article 2
L’article L. 6211-1 du même code est complété par les mots : « , hormis les actes d’anatomie et de cytologie pathologiques exécutés par des médecins spécialistes dans ce domaine ».
Article 3
Le même code est ainsi modifié :
1° Avant la dernière phrase du second alinéa de l’article L. 1223-1, est insérée une phrase ainsi rédigée :
« Chaque établissement de transfusion sanguine peut disposer d’un laboratoire comportant plusieurs sites, localisés sur plus de trois territoires de santé par dérogation aux dispositions de l’article L. 6222-5, dans la limite de son champ géographique d’activité déterminé en application de l’article L. 1223-2. » ;
2° L’article L. 6211-13 est ainsi rédigé :
« Art. L. 6211-13. – Lorsque la phase pré-analytique d’un examen de biologie médicale ne peut être réalisée dans un laboratoire de biologie médicale ou dans un établissement de santé, elle peut l’être, en tout lieu, par un professionnel de santé habilité à réaliser cette phase. Cette phase pré-analytique doit être réalisée sous la responsabilité du professionnel concerné dans le respect de la procédure d’accréditation.
« Les catégories de professionnels habilités à réaliser cette phase pré-analytique sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé. » ;
3° À l’article L. 6211-14, après les mots : « établissement de santé », sont insérés les mots : « et en l’absence d’urgence médicale » ;
4° L’article L. 6223-5 est complété par un 3° ainsi rédigé :
« 3° Une personne physique ou morale qui détient une fraction du capital social d’une société réalisant la phase pré-analytique d’un examen de biologie médicale dans les conditions mentionnées à l’article L. 6211-13 et ne répondant pas aux dispositions du chapitre II du titre Ier du présent livre. »
Article 4
L’article L. 6211-21 du même code est ainsi rédigé :
« Art. L. 6211-21. – Sous réserve des coopérations dans le domaine de la biologie menées entre des établissements de santé dans le cadre de conventions, de groupements de coopération sanitaire ou de communautés hospitalières de territoire, et sous réserve des contrats de coopération mentionnés à l’article L. 6212-6, les examens de biologie médicale sont facturés au tarif de la nomenclature des actes de biologie médicale prise en application des articles L. 162-1-7 et L. 162-1-7-1 du code de la sécurité sociale. »
Article 5
Après l’article L. 6213-2 du même code, il est inséré un article L. 6213-2-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 6213-2-1. – Dans les centres hospitaliers et universitaires et dans les établissements liés par convention en application de l’article L. 6142-5, des professionnels médecins ou pharmaciens, non titulaires du diplôme d’études spécialisées de biologie médicale et justifiant d’un exercice effectif d’une durée de trois ans dans un laboratoire de biologie peuvent être, après avis de la commission mentionnée à l’article L. 6213-12, recrutés dans une discipline biologique ou mixte sur proposition des sections médicales et pharmaceutiques du Conseil national des universités. Ces professionnels exercent leurs fonctions dans le domaine de spécialisation correspondant à la sous-section médicale ou à la section pharmaceutique du Conseil national des universités. »
Article 6
I. – L’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale est ratifiée.
II. – Le code de la santé publique est ainsi modifié :
1° L’article L. 6211-12 est ainsi rédigé :
« Art. L. 6211-12. – Lorsque le parcours de soins suivi par le patient comporte des tests, recueils et traitements de signaux biologiques ayant fait l’objet d’une prescription et nécessitant un appareil de mesure, le biologiste médical s’assure, à l’occasion d’un examen, de la cohérence entre les données du dispositif médical ou du dispositif médical de diagnostic in vitro et le résultat de l’examen de biologie médicale qu’il réalise. » ;
2° Au dernier alinéa du I de l’article L. 6211-18, les mots : « d’analyse » sont supprimés ;
3° La seconde phrase de l’article L. 6212-4 est supprimée ;
4° À la première phrase du 1° de l’article L. 6213-2, après le mot : « santé », sont insérés les mots : « , dans les établissements de santé privés à but non lucratif ou dans les établissements de transfusion sanguine » ;
5° L’article L. 6213-4 est ainsi modifié :
a) La première phrase du cinquième alinéa est complétée par les mots : « par l’autorité compétente » ;
b) Le sixième alinéa est supprimé ;
6° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 6213-8, les mots : « privé de santé » sont remplacés par les mots : « de santé privé » ;
7° Après l’article L. 6213-10, il est inséré un article L. 6213-10-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 6213-10-1. – Un décret fixe les conditions dans lesquelles, par dérogation aux articles L. 6213-1 à L. 6213-4, les biologistes médicaux peuvent se faire remplacer à titre temporaire. » ;
8° À la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 6221-9, le mot : « ministère » est remplacé par le mot : « ministre » ;
9° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 6222-1, les mots : « , public ou privé, » sont supprimés ;
10° À la fin de l’article L. 6222-2, la référence : « L. 1434-9 » est remplacée par la référence : « L. 1434-7 » ;
11° Au premier alinéa de l’article L. 6223-3, les mots : « personne morale » sont remplacés par le mot : « société » ;
12° Au 1° de l’article L. 6223-5, les mots : « autorisée à prescrire des examens de biologie médicale » sont remplacés par les mots : « , un établissement de santé, social ou médico-social de droit privé » ;
13° Après l’article L. 6223-6, il est inséré un article L. 6223-6-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 6223-6-1. – Afin de respecter les règles d’indépendance professionnelle reconnues aux médecins et aux pharmaciens dans le code de déontologie qui leur est applicable, la fraction du capital social détenue, directement ou indirectement, par des biologistes médicaux exerçant au sein du laboratoire de biologie médicale et possédant une fraction du capital social ne peut être inférieure à un pourcentage déterminé par décret en Conseil d’État après avis de l’ordre des médecins et de l’ordre des pharmaciens.
« Pour satisfaire aux conditions fixées par le premier alinéa, la société peut décider d’augmenter son capital social du montant de la valeur nominale des parts ou actions nécessaires et de les vendre à un prix fixé, sauf accord entre les parties, dans les conditions prévues à l’article 1843-4 du code civil.
« Les deux alinéas précédents ne sont pas applicables aux sociétés créées avant la promulgation de la loi n° 2011-940 du 11 août 2011 modifiant certaines dispositions de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires. »
14° À la fin du dernier alinéa de l’article L. 6231-1, les mots : « de l’organisation du contrôle national de qualité » sont remplacés par les mots : « du contrôle de qualité prévu à l’article L. 6221-11 » ;
15° Le titre III du livre II de la sixième partie est complété par un article L. 6231-3 ainsi rédigé :
« Art. L. 6231-3. – En cas d’urgence tenant à la sécurité des patients ou du personnel, le directeur général de l’agence régionale de santé peut prononcer l’interruption immédiate, totale ou partielle, du fonctionnement des moyens techniques nécessaires à la réalisation de l’activité, dans des conditions définies par décret en Conseil d’État. » ;
16° L’article L. 6241-1 est ainsi modifié :
a) Au 8°, après le mot : « privé, », sont insérés les mots : « à l’exception des laboratoires exploités sous la forme d’organisme à but non lucratif, » ;
b) À la fin du 10°, la référence : « à l’article L. 6221-4 » est remplacée par les mots : « au 3° de l’article L. 6221-4 ou n’ayant pas déposé la déclaration mentionnée aux 1° et 2° du même article » ;
c) Le 13° est ainsi rédigé :
« 13° Le fait, pour un laboratoire de biologie médicale, de ne pas faire procéder au contrôle de la qualité des résultats des examens de biologie médicale qu’il réalise dans les conditions prévues à l’article L. 6221-9 ou de ne pas se soumettre au contrôle national de la qualité des résultats des examens de biologie médicale prévu à l’article L. 6221-10 ; »
d) Au 20°, après le mot : « médicale », il est inséré le mot : « privé » ;
17° Après l’article L. 6241-5, il est inséré un article L. 6241-5-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 6241-5-1. – Les chambres disciplinaires de l’ordre des médecins ou de l’ordre des pharmaciens sont compétentes pour statuer sur une plainte déposée à l’encontre d’une société qui exploite un laboratoire de biologie médicale privé lorsque cette personne morale est inscrite au tableau de l’ordre des pharmaciens ou de l’ordre des médecins.
« Lorsque la personne morale mentionnée au premier alinéa est inscrite simultanément au tableau de l’ordre des médecins et au tableau de l’ordre des pharmaciens, est saisie soit la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des médecins si les biologistes médicaux exerçant au sein du laboratoire de biologie médicale sont majoritairement inscrits au tableau de l’ordre des médecins, soit la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des pharmaciens dans l’hypothèse inverse. En cas d’égalité entre médecins biologistes et pharmaciens biologistes, le plaignant détermine la chambre disciplinaire compétente.
« Si la plainte concerne un manquement à une obligation de communication envers un ordre particulier, seules les chambres disciplinaires de l’ordre concerné sont saisies.
« Les sanctions mentionnées aux articles L. 4124-6 et L. 4234-6 sont applicables aux sociétés exploitant un laboratoire de biologie médicale privé faisant l’objet de poursuites disciplinaires, respectivement, devant l’ordre des médecins ou devant l’ordre des pharmaciens. Dans ce cas :
« 1° L’interdiction prononcée par la chambre disciplinaire de première instance mentionnée au 4° de l’article L. 4124-6 est, pour les sociétés exploitant un laboratoire de biologie médicale privé inscrites au tableau de l’ordre des médecins, une interdiction temporaire de pratiquer des examens de biologie médicale, avec ou sans sursis ; cette interdiction ne peut excéder un an ;
« 2° Les interdictions prononcées par la chambre disciplinaire de première instance au titre des 4° ou 5° de l’article L. 4234-6 sont, pour les sociétés exploitant un laboratoire de biologie médicale privé inscrites au tableau de l’ordre des pharmaciens :
« a) Une interdiction temporaire de pratiquer des examens de biologie médicale d’une durée maximale d’un an, avec ou sans sursis ;
« b) Une interdiction définitive de pratiquer des examens de biologie médicale. » ;
18° À la fin de l’article L. 6242-3, les références : « aux articles L. 6231-1 et L. 6232-2 » sont remplacées par la référence : « à l’article L. 6231-1 » ;
19° Après l’article L. 4352-3, il est inséré un article L. 4352-3-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 4352-3-1. – Les personnes qui exerçaient, à la date du 29 novembre 1997, les fonctions de technicien de laboratoire de biologie médicale dans un établissement de transfusion sanguine sans remplir les conditions exigées mais qui justifient, à la date du 23 mai 2004, d’une formation relative aux examens de biologie médicale réalisés dans un établissement de transfusion sanguine peuvent continuer à exercer les mêmes fonctions. » ;
20° Le sixième alinéa de l’article L. 4352-7 est supprimé ;
21° Le dernier alinéa de l’article L. 1434-9 est supprimé ;
22° Au 18° de l’article L. 5311-1, après le mot : « appropriée », sont insérés les mots : « conformément au 3° de l’article L. 6211-2 ».
III. – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
1° L’article L. 145-5-6 est ainsi rédigé :
« Art. L. 145-5-6. – Les sections des assurances sociales de l’ordre des médecins ou de l’ordre des pharmaciens sont compétentes pour statuer sur une plainte déposée à l’encontre d’une société qui exploite un laboratoire de biologie médicale privé lorsque cette personne morale est inscrite au tableau de l’ordre des pharmaciens ou de l’ordre des médecins.
« Lorsque la personne morale mentionnée au premier alinéa est inscrite simultanément au tableau de l’ordre des médecins et au tableau de l’ordre des pharmaciens, doit être saisie de la plainte soit la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des médecins si les biologistes médicaux exerçant au sein du laboratoire de biologie médicale sont majoritairement inscrits au tableau de l’ordre des médecins, soit la section des assurances sociales compétente de l’ordre des pharmaciens dans l’hypothèse inverse. En cas d’égalité entre médecins biologistes et pharmaciens biologistes, le plaignant détermine la section des assurances sociales compétente.
« Les sanctions prononcées sont celles prévues par les articles L. 145-2 et L. 145-4, à l’exception de l’interdiction temporaire ou permanente, avec ou sans sursis, de donner des soins aux assurés sociaux qui est remplacée par l’interdiction temporaire ou permanente, avec ou sans sursis, de pratiquer des examens de biologie médicale pour les assurés sociaux. L’interdiction temporaire, avec ou sans sursis, d’exercer des activités de biologie médicale ne peut pas excéder un an. » ;
2° À la première phrase de l’article L. 162-13-1, le mot : « exacte » est supprimé.
IV. – L’article 7 de l’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 précitée est ainsi modifié :
1° Le I est ainsi rédigé :
« I. – Jusqu’au 31 octobre 2018, aucun laboratoire de biologie médicale non accrédité ne peut fonctionner sans respecter les conditions déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé relatif à la bonne exécution des analyses de biologie médicale.
« En outre, et jusqu’à cette même date, aucun laboratoire de biologie médicale privé non accrédité ne peut fonctionner sans détenir l’autorisation administrative prévue au premier alinéa de l’article L. 6211-2 du code de la santé publique dans sa rédaction antérieure à la publication de la présente ordonnance.
« L’autorisation peut être retirée lorsque les conditions de sa délivrance cessent d’être remplies.
« À compter du 1er novembre 2018, les laboratoires de biologie médicale ne peuvent fonctionner sans disposer d’une accréditation portant sur 80 % des examens de biologie médicale qu’ils réalisent. » ;
2° À la première phrase du II, après le mot : « délivrée », sont insérés les mots : « dans les conditions définies au I » ;
3° Le III est ainsi modifié :
a) Après le mot : « administrative », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « délivrée dans les conditions définies au I. » ;
b) La dernière phrase du 1° est supprimée ;
c) Le 2° devient le 3° et, à la fin de la seconde phrase, l’année : « 2011 » est remplacée par l’année : « 2012 » ;
d) Il est rétabli un 2° ainsi rédigé :
« 2° Un laboratoire de biologie médicale qui ouvre un site nouveau, dans le respect des limites territoriales définies au même article L. 6222-5, à condition de ne pas dépasser le même nombre total de sites ouverts au public ; »
4° Au IV, après le mot : « administratives », sont insérés les mots : « délivrées dans les conditions définies au I » et, à la fin, l’année : « 2016 » est remplacée par l’année : « 2018 » ;
Le V est ainsi rédigé :
« V. – Le fait de faire fonctionner un laboratoire de biologie médicale non accrédité au sens de l’article L. 6221-1 du code de la santé publique sans respecter les conditions déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé relatif à la bonne exécution des analyses de biologie médicale et, pour les laboratoires de biologie médicale privés, sans détenir une autorisation administrative telle que définie aux articles L. 6211-2 à L. 6211-9 du même code dans leur rédaction antérieure à la présente ordonnance est constitutif d’une infraction soumise à sanction administrative dans les mêmes conditions que l’infraction mentionnée au 10° de l’article L. 6241-1 dudit code. »
V. – L’article 8 de la même ordonnance est ainsi modifié :
1° Après la première occurrence du mot : « ordonnance », la fin du III est ainsi rédigée : « continue de produire les effets mentionnés à l’article L. 6211-5 du code de la santé publique dans sa rédaction antérieure à la présente ordonnance. » ;
2° À la première phrase du V, l’année : « 2013 » est remplacée par l’année : « 2014 » ;
3° Au VI, après la référence : « V », sont insérés les mots : « du présent article et les conditions mentionnées au I de l’article 7 ».
VI. – L’article 9 de la même ordonnance est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa du II, les références : « de l’article L. 6223-4 et du 2° de l’article » sont remplacées par la référence : « des articles L. 6223-4 et » ;
2° Il est ajouté un V ainsi rédigé :
« V. – Les personnes ayant déposé auprès du ministre chargé de la santé, avant la date de publication de la présente ordonnance, une demande d’autorisation d’exercice des fonctions de directeur ou directeur adjoint de laboratoire sans qu’une décision leur ait été notifiée au plus tard à cette même date peuvent présenter une demande d’autorisation d’exercer les fonctions de biologiste médical ; cette demande est adressée au ministre chargé de la santé qui prend sa décision après avis de la commission mentionnée à l’article L. 6213-12 du code de la santé publique, dans des conditions fixées par décret. »
Article 7
I. – Après l’article L. 6223-1 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 6223-1-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 6223-1-1. – I. – Il peut être constitué entre des personnes physiques exerçant la profession libérale de biologiste médical au sein d’une société d’exercice libéral visée au 3° de l’article L. 6223-1, une société de participations financières de profession libérale, régie par le titre IV de la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 précitée, ayant pour objet la détention de parts ou d’actions de la société d’exercice libéral susmentionnée.
« Les parts ou actions de la société de participations financières de la profession libérale de biologiste médical visée au premier alinéa du présent I ne peuvent être détenues que par des personnes physiques exerçant leur profession au sein de la société d’exercice libéral dont ladite société de participations financières détient les parts ou actions.
« II. – Le premier alinéa de l’article 5-1 de la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 précitée n’est pas applicable à la profession libérale de biologiste médical.
« Cependant, les sociétés d’exercice libéral de la profession libérale de biologiste médical, créées antérieurement à la date de promulgation de la loi n° du portant réforme de la biologie médicale et qui, à cette date, ne sont pas en conformité avec l’alinéa précédent, conservent la faculté de bénéficier de la dérogation au premier alinéa de l’article 5 de la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990 précitée prévue au premier alinéa de l’article 5-1 de cette même loi. »
Article 8
Le IV de l’article 9 de l’ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale est ainsi rédigé :
« IV. – Un vétérinaire qui suit une formation en spécialisation de biologie médicale postérieurement à la date de publication de la présente ordonnance ne peut s’en prévaloir pour exercer les fonctions de biologiste médical. »

2011

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C'était vraiment l'urgence, les ristournes sont rétablies !
Posté par: admin le 30 novembre

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L'amendement sur le retour des ristournes a été voté
 
En parfaite contradiction avec le texte qui va être soumis à l'assemblée nationale......

Toute la vénalité de ceux qui décident  transparait.
2011

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Message de soutien pour notre action du 10 11 de Monsieur Childeric MULLER (MODEM)
Posté par: admin le 09 novembre

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Mesdames, Messieurs les biologistes,
Cher Patrick Lepreux,

Je tiens à vous témoigner mon soutien et celui du comité de ville de Marseille, au nom du Mouvement Démocrate.
Nous sommes particulièrement sensibles aux problèmes de santé que vous dénoncez et craignons, comme vous, les conséquences de l’ordonnance du 13 janvier 2010 réformant la biologie médicale.

Votre lutte contre la désertification médicale dans les territoires ruraux ou mal desservis nous parait juste et essentielle.
Comme François Bayrou l'a souvent rappelé, il est des secteurs comme l'éducation ou la santé, qui ne peuvent être organisés sur le seul critère de leur rentabilité financière.
Nous serons particulièrement attentif à ce que les laboratoires de proximité, indépendants, ne soient pas les victimes de regroupements autour de grands groupes aux mains des puissances financières ou de fonds de pensions étrangers .

Nous vous félicitons pour les 380.000 premières signatures de patients que vous avez recueillies et avons pris acte du fait que vous les transmettiez prochainement au ministre de la santé afin d'attirer son attention sur les dangers de l’ordonnance promulguée.

A titre personnel et en tant qu'élu du MoDem, je vous renouvelle mon témoignage de solidarité avec les professionnels de santé responsables que vous représentez au sein de votre coordination en défendant l’intérêt général de tous les citoyens.


Childéric Muller
Conseiller National du MoDem
Président du comité de ville démocrate de Marseille
Conseiller Municipal de Marseille.

2011

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Article FR3 NICE sur la remise des pétitions
Posté par: admin le 09 novembre

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2011

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Message de soutien pour notre action du 10 11 de Madame La Députée Annie POURSSINOFF (EELV)
Posté par: admin le 09 novembre

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Bonjour,
Je tiens à témoigner mon soutien aux femmes et aux hommes qui se mobilisent aujourd'hui, et depuis quelques semaines, pour sauvegarder la présence des petits laboratoires d'analyse médicale de proximité.
Nous devons nous unir pour nous opposer aux logiques commerciales et purement comptables qui tendent à sacrifier la santé publique aux profits d'intérêts financiers. Telle n'est pas la vision de la société défendue par les écologistes.
La volonté gouvernementale de supprimer les laboratoires d'analyse de proximité pour les remplacer par des centres départementaux ou régionaux aux mains de grands groupes financiers et des fonds de pension illustre, une fois encore, le mercantilisme de la droite.
Or, ce sont les patientes et patients qui seront prioritairement touché-es par cette décision. Devoir effectuer de nombreux kilomètres pour procéder à des analyses, y compris les plus simples, est un contre-sens aussi bien en termes de santé publique que de développement durable et d'emplois. Les inquiétudes des laboratoires de proximité sont légitimes. Celles des infirmiers le sont tout autant.
Je souhaite donc affirmer ici ma solidarité avec les professionnels de santé pour qui « l'intérêt général » fait sens et qui défendent, comme les écologistes, des soins de qualité et de proximité.
Anny Poursinoff
Députée Europe Ecologie – Les Verts des Yvelines
http://www.annypoursinoff.fr/

2011

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Article la Dépêche du Midi du 27 10 contre les récentes mesures
Posté par: admin le 27 octobre

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2011

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Communiqué de presse biologistes en colère
Posté par: admin le 20 octobre

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Mort subite des laboratoires de proximité
Les biologistes « indignés » au Ministère

Jeudi 10 novembre 2011 à 11h30
Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé : 14 avenue Duquesne 75350 PARIS

Jeudi 10 novembre à 11h30 la coordination Biologiste en colère remettra au Ministère de la Santé à Paris, les quelques 380 000 signatures, regroupant patients et biologistes, contre l’ordonnance parue le 13 janvier 2010 qui réforme complètement  l’activité des laboratoires d’analyses  médicales et l’ouvre aux financiers.

La coordination Biologiste en colère s’insurge également contre deux récentes mesures qui programment  encore plus vite  la mort des laboratoires :

La première, consiste en une baisse de 110 millions d’euros dans le budget de la Sécurité Sociale pour la biologie. C’est une sixième baisse consécutive : «une  solution facile, le gouvernement préfère trouver des économies sur le travail plutôt que de s'attaquer avec la même force à la fraude sociale ou aux niches fiscales. » commente Patrick LEPREUX, président de Biologistes en colère.

La seconde est un décret publié par Xavier BERTRAND,  Ministre du travail, de l’emploi et de la santé applicable au 1er Janvier 2012 qui limite les analyses transmises entre laboratoires à 15%. « Les laboratoires avaient commencé à se  regrouper pour effectuer les analyses les moins fréquentes ou nécessitant plus de technologies pour lutter contre les premières directives restrictives. »

Alors pourquoi ces démarches ? Selon Patrick  LEPREUX «  le gouvernement veut détruire encore plus vite  les laboratoires qui travaillent confraternellement entre eux. Il met tout en œuvre pour  faciliter l’implantation des structures financières  en formes d'étoile avec un gros laboratoire-usine  au centre et des laboratoires « satellites » reliés par livreurs, ne proposant que la prise de sang et se coupant de la relation avec le patient. Le but  étant  d’obliger les laboratoires à se soumettre à la réforme avant les élections, pour rendre plus difficile sa remise en question. »

 

Ainsi la coordination des Biologistes en colère demande au gouvernement solennellement de revenir sur la réforme et ces récentes mesures  comme il a su revenir sur d'autres. Cette demande sera appuyée  par le dépôt de la pétition le jeudi 10 Novembre 2011 au Ministère de la Santé.


Biologiste en colère crée en Février 2010 au lendemain de l’annonce de la réforme se bat depuis pour le retrait de ces mesures qui signent l’arrêt de mort des laboratoires de biologie de proximité.

La coordination vise à rendre facultative l’accréditation, autoriser les laboratoires à collaborer et faire que l’amélioration de la qualité passe par les facultés de médecine et de pharmacie  et soit gratuite.

                   biologistesencolere@gmail.com

 

 

2011

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Communiqué de presse de la FMSF
Posté par: admin le 19 octobre

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Communiqué de presse de la FMSF suite au projet de budget de la SS et des baisses tarifaires de la biologie et la radiologie.
Cliquez ci-dessous
fmsf.pdf

2011

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Reportage VO NEWS
Posté par: admin le 29 juillet

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VO NEWS est une chaine d'infos  dont certains reportages sont diffusés sur une chaine sur le cable et  sur les box,TELIF 

cliquez ici pour voir cette vidéo

2011

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Article jounal LA MONTAGNE
Posté par: admin le 25 juillet

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Deux biologistes sur trois contre la réforme
Posté par: admin le 24 juillet

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Cliquez ici pour lire le sondage du SNMB

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Journal de VIARME le 11 juin 2011
Posté par: admin le 21 juillet

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cliquez ci-dessous pour lire

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FRANCE INFO le 19 07 11
Posté par: admin le 20 juillet

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">cliquez sur le lien suivant
http://http://www.biologistesencolere.com/images/topics/fi190711.mp3">



Vous  vous devez avoir sur votre ordinateur un lecteur MP3 pour le lire

 

2011

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Reportage du PARISIEN du 18 juillet édition de l'Oise
Posté par: admin le 18 juillet

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Cliquez  ci-dessous pour le lire

leparisien1807.pdf

2011

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L'HUMANITE a fait sa Une et deux pages sur la biologie
Posté par: admin le 05 juillet

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Voici la copie de la une et des deux pages que l'HUMANITE a consacré à la réforme de la biologie le lundi 27 jUIN 2011.

 

Cliquez ici pour voir la couverture

 

Cliquez ici pour voir la page 2

 

Cliquez ici pour voir la page 3

2011

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Position des biologistes Martiniquais
Posté par: admin le 05 juillet

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 1)le 3ième argumentaire des biologistes martiniquais adressé aux parlementaires martiniquais, aux rapporteurs de la proposition de loi FOURCADE, au cabinet du ministre Xavier BERTRAND
 cliquez à côté arguments0711.pdf    pour le lire

2)le communiqué (adressé ce jour à l'ensemble de la presse locale) faisant suite à la venue en Martinique du Président Blanchecotte (réunion avec les biologistes martiniquais en cours).
 cliquez à côté communique0711.pdf pour le lire

2011

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Un premier pas
Posté par: admin le 21 mai

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Bonjour,

 

Un premier pas a été franchi, même si tout n'est pas encore bien décrypté.

Cela prouve que nous avons eu raison de nous battre et de constituer un mouvement qui  a permis d'alerter opinion et de motiver les politiques,

D''abord nous avons réussi à annuler l'ordonnance.

Après son rétablissement suite au lobby de certains syndicats, nous avons    réussi  finalement à obtenir des députés cette  première modification qui est une grande avancée.

Quand on se bat, on arrive à gagner, alors que personne n'y croyait.

Alors continuez à nous soutenir financièrement, et surtout  continuer à participer  et surtout  vous défendre.

N'hésitez pas à passer des infos, vous exprimer sur notre site.

Notre combat continue contre l'accréditation et toutes les pressions psychologiques et financières  que nous subissons à ce sujet et qui poussent beaucoup de biologistes à vendre aux financiers.

 

 

 

Vendredi 20 mai 2011 - 12:42

Biologie médicale: les députés rétablissent les prélèvements en cabinet libéral et reportent de deux ans l'accréditation

PARIS, 20 mai 2011 (APM) - Les députés ont fortement modifié jeudi soir les dispositions de l'ordonnance du 13 janvier 2010 sur la biologie médicale dans la proposition de loi modifiant la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) en rétablissant les prélèvements en cabinet libéral et en reportant de deux ans l'obligation d'accréditation.

L'examen du texte s'est achevé jeudi soir et un vote solennel sur l'ensemble aura lieu mardi après-midi.

Les députés ont adopté un total de 16 amendements sur la biologie médicale, principalement présentés par le gouvernement et la rapporteure Valérie Boyer (UMP, Bouches-du-Rhône), pour ratifier l'ordonnance mais en y apportant des modifications substantielles. Par ailleurs, de nombreuses corrections d'erreurs rédactionnelles de l'ordonnance sont apportées.

Les députés ont rétabli la possibilité de prélèvements sanguins en cabinet de ville, ce qui constituait une revendication des infirmiers libéraux. L'amendement résulte de consultations avec les biologistes et les infirmiers et a été présenté par Valérie Boyer.

"Lorsque la phase pré-analytique d'un examen de biologie médicale ne peut être réalisée dans un laboratoire de biologie médicale ou dans un établissement de santé, elle peut l'être en tout lieu, par un professionnel de santé habilité à réaliser cette phase. Cette phase pré-analytique doit être réalisée sous la responsabilité du professionnel concerné dans le respect de la procédure d'accréditation", indique le texte voté.

Un arrêté du ministre de la santé définira "les catégories de professionnels habilités à réaliser cette phase". L'exposé des motifs de cet amendement du gouvernement a cité les médecins, les infirmiers et les sages-femmes.

Avec la rédaction initiale de l'ordonnance, les infirmiers libéraux "craignaient une mise sous tutelle de leur profession au profit des biologistes" mais ce n'était "pas du tout l'esprit ni des biologistes ni de l'ordonnance", a souligné Valérie Boyer.

La nouvelle rédaction "donne satisfaction à la fois aux biologistes, qui ne seraient pas entravés dans leur processus d'accréditation, et aux infirmiers, qui pourraient continuer à prélever en toute indépendance, tout en s'inscrivant dans un processus de qualité qui correspond à ce que nous souhaitons aujourd'hui", a-t-elle poursuivi.

Les députés ont également repoussé de deux ans la date butoir d'accréditation des laboratoires de biologie médicale au 31 octobre 2018 (au lieu du 31 octobre 2016) et ont permis une accréditation sur 80% du volume des actes pratiqués -deux mesures présentées par le gouvernement.

Les preuves d'entrée dans une démarche d'accréditation devront être données au 1er novembre 2014 (au lieu du 1er novembre 2013). L'entrée se fait soit par une accréditation partielle sur au moins un examen de biologie médicale, soit, par la détention d'une qualification délivrée par l'association Bioqualité, fondée par les biologistes médicaux.

Les députés ont également reculé d'un an, du 31 octobre 2011 au 31 octobre 2012, le délai d'obtention d'une autorisation pour l'ouverture d'un nouveau site.

Dans une certaine confusion, les députés ont voté une mesure redondante proposée par Jean-Sébastien Vialatte (UMP, Var), très actif sur le sujet, pour une accréditation partielle sur une partie des examens (mais sans mention de pourcentage).

Le député a souligné la lourdeur de la procédure d'accréditation, indiquant que l'Ordre des pharmaciens avait estimé qu'un laboratoire polyvalent effectuant tous les actes courants de la biologie médicale devrait mener "un audit d'une vingtaine de jours".

Le gouvernement a en revanche approuvé un autre amendement de Jean-Sébastien Vialatte qui maintient les contrats de collaboration, conclus entre plusieurs laboratoires de biologie médicale pour la mutualisation de moyens pour la réalisation des analyses les moins fréquentes, alors qu'ils avaient été supprimés par l'ordonnance.

INSCRIPTION A L'ORDRE

Contre l'avis du gouvernement, les députés ont adopté un amendement de Jean-Sébastien Vialatte et Guy Malherbe (UMP, Essonne) qui rattache à la section G de l'Ordre des pharmaciens ("pharmaciens biologistes exerçant dans les laboratoires de biologie médicale publics et privés") ceux qui exercent dans la toxicologie, la pharmacologie et la parasitologie.

L'objectif est de réunir "l'ensemble des pharmaciens exerçant dans le domaine de la biologie" et répond à une demande de l'Ordre des pharmaciens, a souligné Jean-Sébastien Vialatte.

La secrétaire d'Etat à la santé, Nora Berra, s'y est opposée en expliquant que la rédaction actuelle permettait déjà cette inscription.

Les députés ont également voté l'autorisation donnée aux vétérinaires de s'inscrire au diplôme d'études spécialisées de biologie médicale, après un examen de leur dossier, alors que la loi HPST a supprimé cette possibilité.

hm/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com

2011

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Les biologistes Martiniquais répondent au SDB
Posté par: admin le 17 mai

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Cliquez ici pour lire le message du SDB suite à la demande qui leur a été faite de  démissionner.
Cliquez ici pour lire la réponse des biologistes Martiniquais

2011

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Lisez les actions des biologistes de Martinique
Posté par: admin le 04 mai

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Cliquez ici pour lire leurs actions

2011

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Les biologistes de la Martinique sont très en colère
Posté par: admin le 29 avril

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Les biologistes de la Martinique  se révoltent contre l'ordonnance et demissionnent de leur syndicats.
Cliquez ci-dessous pour lire
martinique.pdf

2011

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Le conflit avec les infirmiers se prolonge
Posté par: admin le 23 avril

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Cliquez ici pour lire leur communqiué de presse

2011

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Non aux pressions des ARS
Posté par: admin le 18 avril

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Non aux  pressions des ARS

 

 

Les ARS adressent depuis deux mois aux biologistes des courriers avec des formulaires à leurs retourner.

Les ARS insistent lourdement sur les obligations et dates butoir à respecter dans le cadre de l’application de l’ordonnance.

Suite à l’annulation en février, ils réitèrent avec instance leur envoi et leurs injonctions.

Bien sûr, on pourrait rétorquer que, s’agissant d’une réforme, les premiers courriers étaient légitimes et prévus de longue date.

Par contre on peut trouver ce zèle et cette façon appuyée de s’y reprendre une seconde fois, assez surprenants, tombant curieusement en plein débat sur l’annulation et le devenir de l’ordonnance, et alors que le rejet de cette dernière est de plus en plus massif.

Comment ne pas s’étonner qu’ils s’attardent avec insistance sur profession qui, elle, n’a jamais été gravement fautive, alors qu' Il y a pour les ARS des problèmes infiniment plus graves et urgents à traiter comme ceux concernant certains médicaments ou matériels médicaux.

Et de comprendre que, derrière les injonctions empressées de ces courriers se cache une autre intention …

Celle d’accroître un peu plus sur le biologiste le stress et l’anxiété sur son avenir, de sorte à ce qu’il soit amené au plus vite à vendre outil de travail.

Et ainsi de mettre la profession devant le fait accompli, et ainsi de contrer l’annulation demandée par l’immense majorité des biologistes.

Boycottez ces courriers destinés à vous démoraliser, gardez confiance, et aidez-nous financièrement pour constituer une unité juridique destinée à vous défendre contre ce type de pression et de harcèlement, d’où qu’ils viennent.

Nous pourrons ainsi nous opposer efficacement au pillage de notre profession. N’hésitez pas à nous communiquer les pressions et harcèlement dont vous-même avez fait l’objet, afin de pouvoir constituer un premier dossier.

Nous alertons députés et sénateurs ainsi que les réseaux sociaux, sur les pressions des ARS en leurs communiquant les documents envoyés au biologiste.

 

2011

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Le témoignage attristant d'un confrères qui subit la réforme
Posté par: admin le 17 avril

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"Pour notre labo c 'est fichu, nous avons été racheté le xxxxxxx, nous allons être transformés  en centre de prélèvements dans  un certain temps.Ön nous propose de travailler sur une chaîne d appareils , avec a chaque fois une tonne de formulaires à signer.Nous allons passer  une grande partie de notre temps à ratifier  des notes , des comptes rendus, mais nous ne connaîtrons plus nos patients, ils   seront  juste un code barre ."


No comment, ou plutôt un commentaire : voila pourquoi il faut se battre contre la folie de cette réforme et celle de ceux qui la soutiennent
2011

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les infirmiers demandent l'annulation de la réforme
Posté par: admin le 16 avril

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Suivez  le reportage de France Télévisons

Voici le lien


2011

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Propositions du gouvernement
Posté par: admin le 14 avril

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Voici le projet d'amendement:on ne gagne pas grand chose, et pire, le retour des ristournes, ils nous prennent pour des marchands de tapis !
 
 
Pas étonnant pour un gouvernement qui ne raisonne qu'au nom de l'argent...
 
Bien sûr nous allons agir  au fil des allers retours qui vont durer  des mois,et demander la récriture de l'ordonnance  compte tenu du rejet qu'elle suscite de tous les côtés.
 
Nous demandons  le retour des contrats de collaboration et l'accréditation facultative afin qu'on nous laisse exercer notre métier comme toutes les autres professions de santé et surtout que cette récriture se fasse en pleine lumière et que nous puissions y participer et d' informer en temps réel de ce qui se passe.
 
 
Mercredi 13 avril 2011 - 11:37
Propositions de modifications de l'ordonnance sur la biologie médicale à l'Assemblée nationale
PARIS, 13 avril 2011 (APM) - L'ordonnance de réforme de la biologie médicale devrait être substantiellement modifiée mercredi lors de la discussion à l'Assemblée nationale de la proposition de loi Fourcade modifiant la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST).

La commission des affaires sociales a adopté mardi une dizaine d'amendements modifiant l'ordonnance du 13 janvier 2010 et le ministre du travail, de l'emploi et de la solidarité, Xavier Bertrand, a apporté mardi soir son soutien à certaines modifications.

Les amendements devraient être discutés en séance publique mercredi soir.

La commission a d'abord modifié l'ordonnance en rétablissant la possibilité de prélèvements sanguins en cabinet de ville, ce qui constitue une revendication des infirmiers libéraux (cf dépêche APM CAOD4003).

"Lorsque la phase pré-analytique d'un examen de biologie médicale ne peut être réalisée dans un laboratoire de biologie médicale ou dans un établissement de santé, elle peut l'être en tout lieu, par un professionnel de santé habilité à réaliser cette phase, dans le cadre de conventions passées entre le professionnel et un laboratoire. Les catégories de professionnels habilités à réaliser cette phase sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé", indique l'amendement de la rapporteure de la proposition de loi, Valérie Boyer (UMP, Bouches-du-Rhône), approuvé par le ministre.

"Il est proposé que le prélèvement soit effectué, en tout lieux, par tout professionnel de santé habilité à prélever, médecins, infirmiers, sages-femmes. Pour maintenir l'exigence de qualité inscrite dans la réforme, la réalisation des prélèvements est strictement encadrée, sous la responsabilité du biologiste médical et selon des procédures fixées par convention", a indiqué Valérie Boyer dans l'exposé des motifs de son amendement.

Xavier Bertrand a déclaré dans son discours de discussion générale qu'il n'était "pas question de ne pas prendre en compte l'exercice par les infirmières". "Nombre d'inquiétudes ont vu le jour à cet égard (...) Le message que je veux faire entendre est le suivant: il y aura bien la possibilité pour les infirmières de pratiquer ces examens à leur cabinet médical".

Un amendement de plusieurs députés UMP, menés par Jean-Sébastien Vialatte (Var), et Nouveau Centre repousserait de deux ans le délai d'application de la nouvelle procédure d'autorisation, notamment liée à l'obtention d'une accréditation par le laboratoire. Un laboratoire de biologie médicale non accrédité devrait ainsi entrer dans le processus d'accréditation avant le 1er novembre 2015 (au lieu du 1er novembre 2013) et les autorisations administratives seraient abrogées au 1er novembre 2018 (au lieu du 1er novembre 2016).

La commission des affaires sociales a donné un avis favorable à un amendement de Valérie Boyer qui "réserve le capital social des sociétés de participations financières de biologistes médicaux aux biologistes exerçant dans les sociétés d'exercice libéral détenues".

La députée indique que cette disposition tire les conséquences des "récentes décisions de justice sur la biologie médicale, qui confirment la légitimité des règles prudentielles sur le capital social des laboratoires pour garantir l'indépendance d'exercice des professionnels de biologie médicale".

FAVORABLE AUX AJUSTEMENTS TARIFAIRES

Xavier Bertrand a également apporté son soutien à un amendement des députés Yves Bur (Bas-Rhin) et Jean Leonetti (Alpes-Maritimes), repoussé en commission mardi, sur des ajustements tarifaires dans le cadre de coopérations entre hôpitaux et laboratoires.

L'amendement laisse la possibilité aux établissements de santé, aux caisses d'assurance maladie ou aux laboratoires de biologie médicale qui ont souhaité coopérer pour la réalisation des examens de biologie médicale, "d'ajuster librement les prix des tarifs desdits examens, en fonction du volume mais aussi des charges incombant à chaque partenaire", indiquent les députés.

La coopération peut prévoir par exemple qu'un laboratoire réalise, pour le compte d'un établissement de santé, la phase analytique de l'examen de biologie médicale, mais pas la phase pré-analytique, expliquent-ils. Il ne serait alors "pas pertinent" que l'établissement facture le tarif de la nomenclature qui couvre l'ensemble de l'acte (prélèvement, analyse et interprétation) car il serait perdant financièrement.

RATIFICATION ET CORRECTIONS

Valérie Boyer a également déposé un amendement qui ratifie l'ordonnance mais surtout apporte des corrections d'erreurs rédactionnelles qui ont suscité des incohérences.

Une disposition permet ainsi à des personnes exerçant la biologie médicale avant l'ordonnance de continuer à exercer ces fonctions lorsqu'elles exerçaient dans un établissement privé à but non lucratif ou dans un établissement de transfusion sanguine.

La possibilité du remplacement à titre temporaire des biologistes médicaux est ajoutée, en prévoyant les conditions par décret.

La notion de "personne morale" est remplacée par celle de "société", afin de "distinguer clairement les conditions d'exploitation d'un laboratoire de biologie médicale privé par une société ou par une autre personne morale telles que les associations ou les groupements de coopération sanitaire (GCS)", indique Valérie Boyer.

L'amendement tire aussi les conséquences de la décision du Conseil d'Etat du 30 décembre 2010, statuant sur une requête du Conseil national de l'Ordre des médecins et le Syndicat national des médecins biologistes, en rétablissant les incompatibilités de détention du capital social d'une société exploitant un laboratoire de biologie médicale prévues par les textes antérieurement à l'ordonnance. Ainsi, les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux seront interdits de détention de capital social.

Il répare également une omission en permettant aux personnes physiques ou morales qui détenaient indirectement une part du capital social d'une société d'exercice libéral de laboratoire de biologie médicale avant la publication de l'ordonnance de continuer à détenir cette part de capital social dès lors que des conditions cumulatives sont respectées.

L'amendement prévoit aussi le réexamen, par la nouvelle commission qui sera mise en place, des demandes de dérogation qui étaient en cours d'examen quand l'ordonnance est parue. Il s'agit des dérogations pour exercer la fonction de directeur de laboratoire quand la personne n'a pas les diplômes et certificats requis, sachant que l'ordonnance a remplacé le titre de "directeur de laboratoire" par "biologiste médical".

Il est également introduit la possibilité pour l'agence régionale de santé (ARS) de prononcer l'interruption totale ou partielle de l'activité d'un laboratoire de biologie médicale en cas d'urgence tenant à la sécurité des patients ou du personnel.

L'ordonnance est également complétée avec l'ajout de la compétence des chambres disciplinaires des ordres à l'égard des sociétés exploitant un laboratoire de biologie médicale et d'un régime dérogatoire de sanctions disciplinaires applicable aux seules sociétés exploitant un laboratoire de biologie médical privé.

L'amendement permet aussi de "lever une ambiguïté relative à la situation des laboratoires publics pendant la période transitoire précédant l'accréditation obligatoire". Il est indiqué que, jusqu'au 31 octobre 2016, "aucun laboratoire de biologie médicale non accrédité ne peut fonctionner sans respecter les conditions déterminées dans un arrêté du ministre chargé de la santé relatif à la bonne exécution des analyses de biologie médicale" et que "aucun laboratoire de biologie médicale privé non accrédité ne peut fonctionner sans détenir l'autorisation administrative" en vigueur avant l'ordonnance.

Une nouvelle rédaction est proposée pour détailler les conditions d'ouverture d'un site nouveau par un laboratoire, sans dépasser le nombre total de sites ouverts au public sur un territoire donné.

Un autre amendement de Valérie Boyer rétablit une définition antérieure qui excluait explicitement les actes d'anatomo-pathologie dans la définition des analyses de biologie médicale.

Un amendement d'Olivier Dosne (UMP, Val-de-Marne), adopté en commission, modifie l'inscription des pharmaciens biologistes à la section G au conseil national de l'ordre des pharmaciens. Il prévoit que la section G regroupe l'ensemble des pharmaciens ayant un exercice professionnel dans le domaine de la biologie ("exerçant dans un laboratoire de biologie médicale et pharmaciens exerçant la biologie médicale, ou l'un de ses domaines, dans un établissement public ou privé de santé") et plus seulement les pharmaciens exerçant dans les laboratoires publics et privés.

hm/so/APM polsan
redaction@apmnews.com

2011

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Reportage de France 3 Rhone-Alpes
Posté par: admin le 05 avril

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 Reportage de France 3 en cliquant ci-dessus

2011

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Monsieur le Député JARDE violemment attaqué par d'autres députés
Posté par: admin le 25 mars

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Monsieur le député Olivier JARDE (député de la Somme, Nouveau Centre) nous soutient : il est un des responsables de l’annulation de l’ordonnance.

Pour quelles raisons a-t-il fait cela ?

Il faut savoir qu’en fait, à l’assemblée, cette ordonnance est passée complètement inaperçue, car si  son dépôt de ratification a bien été  effectué dans les délais légaux le 7 avril 2010, lui assurant ainsi sa validité, il n’y a pas eu ensuite le moindre débat, comme cela est l’usage. Cette absence a empêché que les députés ne réalisent toute la dangerosité de cette reforme, ce  qui aurait pu constituer un frein à sa mise en place .

Au fil des mois, ce député a pris conscience, avec d’autres, des graves conséquences de cette ordonnance  (infirmières, disparition des structures de proximité, contraintes délirantes, ouverture éhontée à la finance).

Il a pu observer, sur le terrain, tous ces effets négatifs, comme en  témoignent les doléances des patients, et dont la presse s’est faite l’écho à plusieurs reprises.

Et il a obtenu avec d’autres, l’annulation de l’ordonnance, après une autre tentative infructueuse fin 2010.

Depuis, et dans la perspective du vote par le sénat, ce dernier est très violemment  pris à parti par certains de ses collègues de la majorité, favorables aux lobbys financiers, qui lui demandent  le retour rapide de l’ordonnance pour favoriser leurs  affaires : l’un d’entre eux, représentant des intérêts des gros laboratoires, lui aurait affirmé, parait-il : « avec cette annulation, tu m’as fait perdre 140 000 euro ».

Voilà comment certains s’occupent des problèmes de santé publique… Pour ceux qui, naïfs, croyaient encore aux fondements en termes de qualité et de sauvegarde de la profession, je pense que là, ils vont enfin ouvrir les yeux sur la réalité exclusivement mercantile de l’ordonnance avec le sacrifice des structures de proximité. Réalité indiscutable  dont nous   pouvons  constater  l’avancement sur le terrain.

Olivier JARDE est aussi  violemment attaqué par certains syndicats de biologistes, d’autres syndicats  préférant le contrer par un lobbying intense auprès des sénateurs.

De plus, toujours dans l’optique du vote du sénat, il est constamment sollicité par les avocats de fonds de pensions lui demandant le rétablissement de  l’ordonnance afin de  continuer leur commerce lié aux rachats de laboratoires.

Ce député nous a autorisé à diffuser ces informations dont il nous a confié les courriels originaux, et qui prouvent combien il faut se défendre face à ce  lobbying plus que limite, prêt à tout pour   conclure au plus vite  l’OPA   sur la biologie.

Ecrivez par courrier aux sénateurs de votre région,   pour leurs demander, comme les députés l’ont proposé, la validation de l’annulation de la réforme de la biologie et sa récriture dans des conditions plus saines. Voici leur adresse :SENAT, 26 Rue de VAUGIRARD 75291 PARIS CEDEX 06.

N'oubliez pas que le débat devrait avoir lieu, normalement, entre le 5 et le 8 avril.

Sur le site www.biologistesencolere.com, au niveau de  la page d'accueil,  vous trouverez une lettre téléchargeable au  format Word, initialement prévue pour le Ministre de la santé mais dont vous pouvez vous inspirer.
N'hésitez pas à relayer l'action portée par ce message à tous vos confrères qui veulent défendre d'autres valeurs que celles que le pouvoir financier veut nous imposer par tous les moyens.

2011

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Un article du Parisien bien complaisant pour un plateau NOVESCIA
Posté par: admin le 21 mars

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Voici un article bien complaisant sur un plateau technique géré par NOVESCIA paru dans Le PARISIEN.


Cliquez ici pour voir l'article

Cet article prouve à quoi sont prêts les laboratoires financiers , une fois qu’on leur a ouvert largement la porte, en faisant largement appel aux médias pour qu 'ils parlent de leur activité de façon complaisante, et se mettre en position limite par rapport à l' interdiction de la publicité.


Sur un ton d'angélisme béat, cet article nous décrit  le monde merveilleux des laboratoires à 2500 code-barre jour ( c' est vrai, ne parlons plus de patients et encore moins de malades), avec des appareils d' une modernité inouïe comme"un compteur de globules qui s' assure que le sang n' est pas anémié"...

Voici venu le temps fabuleux des analyses effectuées en 10 minutes mais le temps de transport, et les prélèvements bactériologiques qui seront trimbalés sur plusieurs départements et le problème de la dispersion des germes, ça on n' en parle surtout pas!

 


Et vive les techniciens employés à la chaîne !

 


Voila pourquoi il faut annuler cette réforme et faire diffuser et rediffuser ce document aux sénateurs pourqu'ils prennent conscience et annulent cette catastrophe.

 

 

 

2011

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Voila pourquoi ils veulent la réforme
Posté par: admin le 04 mars

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C'est honteux

Voila pourquoi certains  défendent le maintien de cette réforme.
On ne pouvait avoir de meilleure preuve.
 
 
 
Voici ce que diffuse UNILABS en ce moment en deployant une campagne de contacts auprès des biologistes, en argumentant qu'il ne faut pas réver après l'annulation, et que cette réforme sera maintenue.

Voici ce qu'ils disent :

Comme convenu , veuillez trouver ci-dessous la liste des premiers documents à fournir pour l’évaluation de votre laboratoire : ·         3 derniers bilans avec compte de résultat détaillé.Si le laboratoire est exploité en nom propre ou SCP , fournir les déclarations fiscales 2035 et comptes d’exploitation détaillés.·         CA 2010 par mois / CA 2009 par mois·         Liste du personnel ( fonction ,âge, ancienneté) , bulletins de paies de décembre 2009 et décembre 2010 .Indiquer les dates d’entrées et sorties en 2009 et 2010 .·         Age des biologistes et date souhaitée de départ en retraite .Rémunération des biologistes.·         Liste du matériel avec date d’acquisition et mode d’acquisition.·         Echéanciers emprunts et crédits baux·         Exemplaire des baux des locaux dans lesquels le(s)laboratoire(s) sont hébergés·         Ventilation du CA .·         Contrats cliniques·         Contrats de collaboration s’il en existe . Vous pouvez adresser tous ces éléments à l’attention de Madame xxxxxx , GIE UNILABS France 57 rue Saint Didier 75116 Paris ou par courriel à xxxxxxx@unilabs.fr . Dans l’attente de vous lire , Bien cordialement Madame xxxxxxxxxx

Pour racheter le laboratoire en totalité, ils contournent la limitation à 25% du capital, en créant sur plusieurs laboratoires un ensemble de SELAFA et SELARL chacune possedant 25% du capital de l' autre, et le tour est joué.
Le biologiste devient un salarié, la majorité du personnel est licenciée, le laboratoire devient une structure vide dédiée à la rentabilité, les prélèvements envoyés sur un plateau analytique.

2011

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Ca raccole pas mal à MARSEILLE et chez vous ?
Posté par: admin le 01 février

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C'est inadmissible, irrespectueux, anti-confraternel méprisant pour toute une profession

Le commercial de chez CERBA raccole les biologistes en leur disant qu'il faudrait penser à vendre sinon leur laboratoire ne vaudra plus rien  et propose une situation pérenne grâce au plateau que ce laboratoire prépare à MARSEILLE. .
Et maintenant c'est au tour de NOVESCIA qui  commence à son tour sur cette ville.

Pour eux cette réforme, c'est la fête !

Un vrai conte de fées!

 Bientôt nous aurons droit  aux commerciaux en costard et attaché case de  BIOMNIS,LABCO,UNILABS et consors  qui  vont assurer les mêmes pressions pour déstabiliser un peu plus une profession meurtrie.

Cette réforme ce n'est pas une réforme, c'est l'affaire MEDIATOR bis.

La mise en danger de la santé par la dégradation du service des laboratoires de proximité transformés en boites aux lettres et l'argent de la collectivité qui n'ira plus vers des  biologistes particuliers mais les fonds de pension.

Une vraie réforme aurait du  être consensuelle, permettre à une profession d'évoluer, à l'écoute  et respectueuse du maintien de TOUTES  ses composantes.
Et c'est le contraire auquel nous assistons .

Elle ne doit pas être  ce TERRORISME  véhiculé par les laboratoires financiers  ou autres   avec  l'accréditation comme menace larvée de ne plus être aux normes, une obligation déguisée pour vendre, un droit de vie ou de mort .




Quelles son les pressions que vous subissez dans les autres départements?

Donnez nous des informations sur la manière et les conditions  dont vous aussi vous êtes harcelés et poussés à vendre votre laboratoire en nous envoyant un email biologistesencolere@gmail.com



Merci de vos informations que nous reprendrons dans la rubrique "forums".

Merci aux syndicats qui ont signé la réforme .

2011

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2011 : osons résister
Posté par: admin le 30 décembre

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Et, sans vouloir copier un certain Stéphane, indignons-nous !.

Le verdict du conseil d'état suite aux plaintes de l'ordre des médecins n'est guère étonnant car il est traditionnellement favorable au pouvoir en place.

De plus, ce pouvoir est actuellement de plus en plus rejeté et contesté .

Donc la réaction classique est celle qu'il affiche: s'accrocher,en affirmant son autorité.

Ceci ne doit pas nous faire dévier de notre action d'annulation de cette ordonnance .

 Ça sera long, mais nous y arriverons.

D'une part par nos bulletins de vote et ceux de tous nos patients à qui nous pourrons montrer le bon choix, et par nos actions personnelles auprès des politiques.

D'autre part à cause de la déliquescence politique et financière qu'on a visualisée, entre autres, au travers de l'affaire du MEDIATOR et vaccin de la grippe, ou de la convocation du directeur de l'assurance maladie sur la fraude sociale sous-estimée.

En juste une seule année, que d'indulgences d'un côté, et de coups de poignards bien légalisés ( et confirmés! ) de l'autre...

Et enfin et surtout il faut agir comme nous le faisons , et sortir d'un discours et d'une attitude de vaincu, véhiculés depuis des années, et responsables de la cata actuelle.

 

2010

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Le coût du MEDIATOR sur 10 ans
Posté par: admin le 25 décembre

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Une note confidentielle de l'Unocam révèle que le Mediator,qui a fait de 500 à 2.000 morts, a coûté 423 millions d'euros en dix ans à la Sécurité sociale et aux complémentaires santé, annonce ce vendredi le journal "Le Parisien".
L'Unocam réunit les fédérations d'assurances et mutuelles complémentaires santé et ses experts estiment que «l'assurance maladie a dépensé 324,89 millions d'euros au titre du remboursement de ce médicament», selon le quotidien. L'addition réglée par les mutuelles et assurances se monterait, elle à 98,71 millions d'euros, selon la même source. Les experts de l'Unocam s'étonnent de «l'octroi par les autorités d'un taux de remboursement de 65% en totale inadéquation avec le niveau de service médical rendu (SMR)» qualifié d'insuffisant par l'autorité de santé.
 
Et il ne s'agit que d'un SEUL médicament...
 
Alors qu' un certain nombre continuent d'être remboursés, alors que leur SMR sont contestés.
 
Et pendant 10 ans, les mêmes qui s'alarment aujourd'hui  sur le coût du MEDIATOR, ont préféré claironner sur   les"gisements de la biologie, sa qualité médiocre,ses gains de productivité, ses revenus " .
En même temps, ils   diligentaient des des rapports assassins contre cette profession, préambule à des baisses et des réformes  catastrophiques.
Par contre  ils   laissaient bien  tranquilles à l'abri de tout rapport de l'IGAS, de  baisses tarifaires et de  réformes, certains les laboratoires pharmaceutiques, leurs permettant de mieux s'enrichir.
 
2010

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Biologie et MEDIATOR
Posté par: admin le 20 décembre

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En 2007 devant la trentaine de cas de de valvulopathies provoquées par le MEDIATOR, la  Commission nationale de pharmacovigilance  affirme que ces cas constituent "un signal qu'il  convient d'explorer"...
 
 
Tiens, curieux...
Devant des faits avérés nombreux et graves,connus depuis plus de 10 ans,on reste dubitatif et très lent à la détente: X.BERTRAND, devant l'ampleur de la catastrophe saisit l'IGAS ... fin 2010.
Par contre, devant des suspicions de manque de sérieux, là on est très catégorique, blessant et déterminé pour poignarder une profession.
En 2006, le Dr LALANDE publiait un rapport de l'IGAS à charge contre la Biologie préconisant des mesures drastiques contre une profession présentée comme fautive et désuète.
 
 
La biologie n'a pas  provoqué plus de 500 morts et 1200 hospitalisations comme le MEDIATOR, et celui qui le pense et veut le prouver devra se lever tôt...
 

Sans compter sur l'aspect financier de ce médicament qui  a rapporté un milliard d'euro de chiffre d'affaires au laboratoire SERVIER .

Là aussi, point de déremboursement au nom de l'efficacité thérapeutique et des économies de dépenses de santé, sans compter les coût des hospitalisations, et il aura fallu 10 ans pour l'interdire !

2010

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Près de 50.000 signatures
Posté par: admin le 18 décembre

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Près de 50.000 signatures de patients sur le site

www.touchepasamonlabo.com

Et plus de 2100 signatures de biologistes sur le site de

www.biologistesencolere.com

Voila une bonne nouvelle, tout comme  que l’arrêt de la CJE : mais soyons prudents , les financiers sont les masterchiefs pour contourner les règlements comme nous avons le voir sur le terrain de la biologie, et d’ailleurs.

Et ils seront très forts pour mettre leur puissance à l'œuvre pour faire accepter aux autorités de tutelle un fait accompli qui ne respectera pas la loi, pendant qu'on ira enquiquiner un biologiste sur les températures de ses  frigos..

Jérôme KERVIEL et Bernard MADDOFF eux aussi avaient des règles à respecter…

Il ne faut pas non plus  que les conclusions de la CJE deviennent un prétexte qui fait tout passer.

La toxicité de la réforme, elle,  perdure : elle équivaut à déchirer nos diplômes et à mettre la santé du patient en danger.

N’oublions pas le compte-rendu du SNMB qui conclut suite aux rencontres de ses représentant avec les politiques de l’UMP « C'est une décision avant tout politique, suicidaire à terme pour la majorité actuelle, mais les biologistes ne représentent pas une force suffisante, et ils seront SACRIFIES sans aucun état d'âme..."

Ce sui veut dire qu’il faut continuer à se battre, et c’est avec notre bulletin de vote et celui de nos patients que nous allons gagner.

50000 signatures depuis  6 mois   ce qui signifie  plus de  100.000 dans un an, et là, tout deviendra  possible...

Continuez à nous aider financièrement pour y arriver , et à faire signer les deux pétitions.

Nous nous battons, et nous vous rappelons nos applications IPHONE/IPAD et ANDROID

( Smartphones et tablettes  Samsung) financées par vos dons, gratuitement téléchargeables, pour vous permettre de suivre l’actualité de la biologie à tous instants et dans tous les lieux…

 

 

2010

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Champagne: arret de la CJE
Posté par: admin le 16 décembre

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Par conséquent, un État membre peut estimer, dans le cadre de la marge d’appréciation évoquée au point 42 du présent arrêt, que la détention de plus de 25 % des parts sociales et des droits de vote d’une telle société par des non-biologistes peut représenter un risque pour la santé publique, en particulier pour la qualité des services médicaux. À cet égard, il importe de constater que, selon les explications données par la République française et non contestées par la Commission, les décisions les plus importantes prises au sein d’une Selarl requièrent un vote à la majorité des associés représentant au moins les trois quarts des parts sociales. Il s’ensuit que, en cas de détention de plus de 25 % des parts sociales et des droits de vote par des non-biologistes, ces derniers pourraient avoir une influence certaine sur de telles décisions.
2010

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Le plan du MEDEF sur la SS: le mode opératoire de la réforme de la biologie
Posté par: admin le 16 décembre

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Allez sur le site  de MEDIAPART lire le rapport du MEDEF et vous y trouverez les mêmes injonctions copié-collé que celles  qui ont motivées la réforme de la biologie

Cliquez ci pour aller sur le site de MEDIAPART

 

 

2010

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Grace au SNMB les choses sont claires
Posté par: admin le 14 décembre

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Extrait du communiqué du SNMB daté du 3/12/10
 
"Après avoir lutté contre le principe même des baisses de tarif de 100 millions d'euros en dépenses remboursées, soit 150 millions en recette auprès
du rapporteur de PLFSS, Jean-Pierre DOOR, de Jean François COPE, alors président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale et de Xavier BERTRAND, rencontré
à Cannes à l'Université de la CSMF, alors secrétaire de l'UMP, force a été de constater que tous ces contacts à haut niveau n'ont servi à rien.
Ils sont tous DESOLES, ils savent tous que cela n'est pas normal, ils savent qu'ils vont subir les conséquences de cet acharnement sur les biologistes aux prochaines élections, mais ils impuissants. Ils ne peuvent s'opposer au Premier Ministre et à l'Elysée où tout cela a été décidé unilatéralement.
C'est une décision avant tout politique, suicidaire à terme pour la majorité actuelle, mais les biologistes ne représentent pas une force suffisante, et ils seront SACRIFIES sans aucun état d'âme..."
2010

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Qu'est-ce que ça aurait donné les laboratoires de la réforme avec la neige?
Posté par: admin le 09 décembre

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Bonjour, je vois la neige dans la région parisienne et tout est bloqué. Demain ce seront les grèves ou un blocage des routiers....

 Je me demande ce que cela aurait donné avec des laboratoires restructurés selon le bon vouloir de la réforme, en clair transformés en boites aux lettres .

Deux jours sans pouvoir envoyer les tubes et sans résultats face à des urgences qui en l'état actuel peuvent être assurées.

Et si c'était vous même ou vos proches qui deviez en urgence faire une analyse?

Alors , combien de morts ?

Qu'est-ce que nous aurions eu droit au JT de 20H. "responsables et pas coupables" avec la voix étranglée... " il faut repenser la proximité" ?

2010

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Rencontre au ministère de la santé le 2 décembre 2010
Posté par: admin le 03 décembre

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Bonjour,

 

Voici le compte rendu en vidéo de notre réunion du 2 décembre au ministère de la santé par Natalio AWAIDA biologiste et membre de la coordination des biologistes en colere en compagnie de  Leila ARRIBARD chargée de communication à biologistes en colère.

 

cliquez ici pour la voir

2010

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Audition en video de F Van Roekeghem sur la fraude sociale
Posté par: admin le 22 novembre

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cliquez ici pour la voir
 Et cliquez sur l'onglet correspondant à l'intervention du rapporteur  Dominique TIAN qui souligne l'écart entre le montant estimé (2 à  3 milliards d'euro) et le montant annoncé(1 milliard)  par le Directeur de la CNAM .
Ce dernier  devrait plutôt rechercher des économies  sur la fraude plutôt que de  sur le travail d'une profession : écrivez lui en ce sens pour annuler la baisse sur la biologie !


2010

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Biologie et Médiator
Posté par: admin le 19 novembre

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En 2006 le Dr LALANDE publiait un rapport à charge contre la Biologie préconisant des mesures drastiques contre une profession présentée comme fautive et désuète.
En 2007 devant la trentaire de cas de de valvulopathies la  Commission nationale de pharmacovigilance  affirme que ces cas constituent "un signal qu'il  convient d'explorer"...
 
 
Tiens, curieux...Devant des faits avérés nombreux et graves, on reste dubitatif et très lent à la détente.
Devant des suspicions de manque de sérieux, là on est très catégorique, blessant et déterminé.
La biologie n'a jamais  provoqué 500 morts et 1200 hospitalisations et celui qui le penserait  et voudrait le prouver devrait se lever tôt...
 

2010

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Après les révélations du POINT et des ECHOS, écrivez au Directeur de la SS
Posté par: admin le 12 novembre

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lLisez la publication de l’article du POINT qui vient de sortir  sur la fraude sociale :

Cliquez ici pour lire l'article

Il s’agit d’un rapport du député des Bouches du Rhône Dominique TIAN,  qui évoque  plusieurs milliards d’euro de fraudes  à la SS et reconnaît leur ampleur, alors que son directeur  minimisait et ne parlait que d’1 milliard d’euro .Et après cela il ose justifier la baisse de la biologie !

Ecrivez à ce  directeur en lui rappelant ces chiffres,  qui constituent des pistes beaucoup plus efficaces que la biologie pour trouver des économies.

Monsieur Frédéric Van ROEKEGHEM
Directeur de l'UNCAM CNAMTS
50 AV du Professeur André LEMIERRE
75986 PARIS CEDEX 20

2010

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Rencontre avec Michel BALLEREAU le 5 Novembre et réunion le 2 Décembre
Posté par: admin le 12 novembre

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Suite à notre première rencontre suite à la manifestation de vendredi, Michel BALLEREAU veut bien nous recevoir début décembre.
Nous l'avons rencontré ce vendredi  également suite à la manifestation lors d'une entrevue extrêmement tendue qui l'a beaucoup déstabilisé.
Vous pouvez poser vos questions et opinions et nous les transmettrons lors de notre entrevue en répondant au formulaire ci-dessous:
cliquez ici

Nous restons très motivés dans notre détermination tout en regardant cette proposition avec la plus grande circonspection .
Ceci étant, à titre personnel je tiens à dire que j'ai senti des contradicteurs déstabilisées par notre action et qui sont prêtes à reconsidérer un certain nombre de choses, tout en étant également conscient aussi que cette rencontre ne soit faite que pour nous endormir.
En tous les cas que tout cela puisse vous prouver que l'on arriver à quelque chose et qu'il ne faut pas partir dans le défaitisme et la fatalisme entretenu par certains syndicats.



2010

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La manifestation de Paris en vidéo
Posté par: admin le 10 novembre

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Voici la manifestation de PARIS en vidéo :

Cliquez ici pour la voir

 

Nous vous rappelons que l'application IPHONE est disponible  gratuitement ce qui nous permettra de mieux nous battre en restant perpétuellement en contact.

 

Regardez tout ce que nous avons réalisé en 7 mois seulement ....

 

 

 

2010

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Voila pour qui ils ont fait la réforme
Posté par: admin le 31 octobre

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Continuez à nous aider financièrement pour toutes nos actions ( application i phone, affiche, articles dans la presse) c'est très important

Cliquez ici pour faire un don

Nous vous rappelons la grande manifestation solidaire patients, biologistes et professionnels de la biologie, le vendredi 5 Novembre devant le ministère de la santé à PARIS à partir de 11 heures .

C'est pour les plus hauts pouvoirs financiers qu'ils ont fait la réforme:

Cliquez ici pour le savoir

Voila qui ne fait que conforter la justesse de toutes nos actions et notre demande d'annulation de cette réforme .

[ Message édité par : User : 26-10-2010 22:01 ]
2010

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Demande de moratoire sur la réforme de la biologie
Posté par: admin le 26 octobre

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Dans le cadre de la coordination des biologistes en colère,nous demandons un moratoire sur la réforme de la biologie..

De très nombreux députés ont  pris conscience de la catastrophe de la réforme.

Les motifs de ce moratoire :

 

  • Le désir de maintenir les contrats de collaboration
  • Une assurance qualité choisie et non imposée
  • Un arrêt des baisses de nomenclature
  • La diminution du taux de participation des financiers aux structures de la biologie
  • Le maintien de 60.000 emplois de proximité

  

 

Nous ferons un mailing à tous les députés et sénateurs pour appuyer cette démarche et nous vous tiendrons au courant.

 

Il est important aux biologistes de relancer vos députés afin de relayer la démarche de ce  moratoire.

Il est extrêmement important de participer à la manifestation du 5 Novembre .

 

2010

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Propositions de baisses, il faut réagir
Posté par: admin le 19 octobre

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La lecture de la proposition de la baisse des tarifs de la biologie, dont ont n’ose calculer l’incidence sur le chiffre d’affaires global de nos laboratoires, est effarante.

 Cliquez ici pour voir les propositions

Ne nous leurrons pas, les syndicats qui ont accepté la réforme, sont prêts à la signer telle quelle est, et certainement aurons-nous droit à leur discours habituel dans ces cas là, à savoir :

 

 •«nous sommes désolés »

•«nous n’avons pas pu faire autrement »

 •«c’est une chance pour la restructuration et la biologie  française européo-compatible et euro motrice  »

 •«30¨% de moins sur de très nombreux paramètres, c’est pas si terrible que ça »

•«sur les dossiers avec un seul paramètre, on sera gagnant »

•«la bactériologie n’est pas touchée »

•« nos revenus sont indécents, lisez donc CAPITAL »

•« on a sauvé le pré analytique »

•« les holdings et fonds de pensions, une vraie seconde chance »

•« si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes foutus »

 

La coordination des biologistes est seule à réagir en temps réel aux mesures annoncées et à la destruction proposée par la réforme de la biologie. Nous vous rappelons que nous organisons une manifestation le 5 novembre devant le minstère de la santé à partir de 11 heures,et nous vous demandons d’y venir nombreux accompagnés de votre personnel et de vos patients. Amenez banderoles et tracts, et instruments bruyants,petits falcons d'urine remplis d'antésite dilué, alertez vos patients qui travaillent dans les médias.

 

Réagissez, bougez-vous, arrêtez de vous laisser enfermer dans les poncifs syndicaux sur nos revenus, notre petite dimension professionnelle,notre vison à court terme etc etc.

 

Nous avons des actions en cours auprès de politiques et médias pour défendre notre situation et réagir, car nous sommes convaincus qu’on peut inverser les choses dans un contexte incandescent.

 

Continuez à nous aider par vos dons qui nous permettent d'agir.

 

 

2010

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La belle affiche du ministère pour la réforme de la biologie
Posté par: admin le 18 octobre

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Allez voir la belle affiche réalisée par le ministère pour la réforme:

Cliquez ici pour voir cette belle affiche

2010

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Les bons et les mauvais regroupements selon Mr MEHAIGNERIE
Posté par: admin le 20 septembre

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Les regroupements, il y a les bons et les mauvais selon Mr MEHAIGNERIE.

Les labos c'est bien, même si cela tue certains,(voir la lettre qu'il a adressée après le remarques d'un biologiste en cliquant ici) mais pour les regrouperments des tribunaux, c'est plus discutable et Mr MEHAIGNERIE,qui nous donne des leçons de devoir et de gestion, monte au créneau et dépense 1M  d'euro pour réouvrir un tribunal fermé suite au redécoupage de la carte judiciaire.

Cliquez ici pour voir l'article du MONDE

 

2010

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Ordonnance applicable mais jamais appliquée
Posté par: admin le 03 septembre

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Bonjour,
 
La réforme de la biologie a été publiée sous la forme d'une ordonnance, ce qui absolument inadmissible compte tenu que rien ne le justifiait, si ce n'est d'ouvrir les portes à ceux qui voulaient faire des bonnes affaires au plus vite.
Cette ordonnance est applicable immédiatement, qu'elle soit ratifiée ou non...
 
Ceci étant il est tout à fait possible qu'une ordonnance  applicable immédiatement, qu'elle soit ratifiée ou pas, ne soit pas appliquée à la demande du gouvernement.
Ce qui s'est déjà produit, comme pour des lois votées et jamais appliquées.
Cette opportunité est tout à fait à notre portée et il ne faut pas écouter ce qui disent que c'est plié, histoire d'acceler le mouvement et de se faire un patrimoine ou de travailler pour le COFRAC.
Ce qui conforte la validité d'opposition de notre coordination et des actions que nous entreprenons et qui vont nous permettre de le faire et compte tenu des perspectives électorales .
Et surtout redonner espoir aux jeunes biologistes, pour que nous leurs laissions la  possibilité de prendre en mains  leur propre destinée professionnelle en toute liberté et de pouvoir grandir grace à leur travail.
2010

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La rentrée
Posté par: admin le 02 septembre

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Plus de 26.000 signatures à la pétition contre l’ordonnance.

Continuez à la faire signer et rendez-vous sur le site

www.touchepasamonlabo.com

 

 

Continuez à soutenir dans note appel  de fonds pour une pleine page LEMONDE

 ( bloc de droite )

 

Beaucoup de biologistes sont effarés par la spoliation de la profession par les laboratoires tenus par des financiers qui s’est mise en place dès les premiers jours après la publication de l’ordonnance.

Certains confrères subisssent des pressions pour vendre leur laboratoire.

Merci la réforme

Cela montre bien que l‘argument de la qualité  n’était que le paravent d’une modification législative visant à amener les structures de proximité dans une impasse et les  asphyxier.

 

Devant cette situation dramatique, une nouvelle fois

 

 

  • Nous avons alerté sur le pillage  qui se déroule sur le terrain et rappelé une nouvelle fois  la nécessité d’annuler cette ordonnance, à  tous les députés et sénateurs
  • Idem tous les chefs de partis de l’opposition parlementaire et ceux qui en sont de plus en plus proches (D de VILLEPIN/ F MORIN)
  • Nous avons alerté tous les médias régionaux et nationaux et télé radios.

 

Continuez à aller voir vos députés et sénateurs et demandez- leurs d’agir en ce sens également.

Rappelez leurs qu’avec 200.000  patients qui viennent tous les jours dans les laboratoires nous avons la possibilité d’influer sur les prochains scrutins dans le sens des partis qui nous aideront à ce retour vers une situation législative qui défende ceux qui travaillent et non ceux qui sont riches et veulent le devenir d’avantage en spoliant le bien d’autrui.

 

Compte tenu de la situation politique actuelle, c’est tout  à fait à notre portée.

Notre cause est juste et nous allons y arriver.

 

 

Bien sûr tenez-nous au courant et nous publierons vos interventions sur biologistes en colère

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2010

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BALLEREAU s'en va
Posté par: admin le 23 juillet

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BALLEREAU est parti à l'IGAS (inspection générale des affaires sociales), Vincent Houdry, conseiller de Roselyne a pris la main et je suis pas sure qu'on y gagne...
2010

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Lettre ouverte au Directeur de l'UNCAM CNAMTS
Posté par: admin le 06 juillet

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Monsieur Frédéric Van ROEKEGHEM
Directeur de l'UNCAM CNAMTS
50 AV du Professeur André LEMIERRE
75986 PARIS CEDEX 20
 
 
            Lettre ouverte
publiée sur le site www.biologistesenco lere.com
facebook et twitter
copie aux médias :LIBERATION et le FIGARO
                                               
 
 
 
 
                                               Monsieur Le directeur,
 
 
 
 
                                               Les laboratoires d’analyses médicales sont fragilisés depuis plusieurs années par des mesures de baisses  arbitraires, iniques, dans une logique purement financière.
                                               De plus, ils sont sous le coup d’une réforme qui, sous le prétexte de la qualité des analyses ou de la reconnaissance européenne, amène des contraintes d’exercice  d’une telle lourdeur financière, que  la majorité des laboratoires sera amenée à disparaitre.
                                                Les responsables de cette réforme annoncent allègrement, ni plus ni moins, que la disparition de des deux tiers de cette profession.
                                               On ne peut permettre à une profession  d’exister et d’évoluer, en lui imposant à la fois  des contraintes d’exercice et en même temps des baisses tarifaires et répétées depuis plus de 20 ans...
                                               Comme vous le savez, la part de la biologie dans les dépenses de santé est inférieure à 3%, et  même si la biologie venait à disparaître, on continuerait l’annonce de  déficits abyssaux.
                                               Même si elle se restructurait comme certains en rêvent, ce serait environ  plus de 10.000 emplois de proximité qui disparaitraient.
                                               On ne peut laisser détruire un outil de travail aussi précieux, pour satisfaire l’égo de certains décideurs péremptoires  bien au chaud, qui se moquent  éperdument des besoins du patient, et claironnent avoir  réalisé des économies en  rayant une ligne, et, grâce au    chaos économique engendré, permettent au passage à quelques  professionnels nantis et aux financiers de s’enrichir d’avantage.
                                               Le fonctionnement de notre profession, dans  son état actuel, satisfait pleinement les patients et surtout, assure un service humain de proximité unique.
                                               En réitérant les baisses sur cette profession, vous  prenez la responsabilité grave de dégrader un  service vital, de ne plus lui donner les moyens de sa mission,  et par la même, mettez en danger la santé de nos concitoyens (zones rurales, personnes âgées isolées).
En asphyxiant  économiquement  les structures de proximité, vous en  offrez ainsi  l’activité aux usines à analyses dont la visée n’est que celle de  la rentabilité, et qui n’auront que faire du service aux autres   quand il deviendra trop coûteux.
                                               En vous mettant face à vos  responsabilité s, nous vous demandons de surseoir à ces nouvelles baisses, d’autant plus inadmissibles dans le contexte actuel  d’injustice et d’immoralité  économique et fiscale, et d’arrêter ainsi  de valoriser les nantis et   de pénaliser le travail,  pourtant source de revenus pour l’Assurance Maladie.
 
 
                                               En souhaitant écoute et réflexion de votre part et en faisant appel à votre propre conscience, veuillez agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.
 
 
 
 
 
                                               PATRICK LEPREUX
 
Membre de la coordination des biologistes en colère qui a recueilli 2000 signatures contestataires de biologistes, et près de 20.000 signatures de  patients .
 
www.biologistesenco lere.com
www.touchepasamonla bo.com
2010

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Référé contre l'ordonnance maudite
Posté par: admin le 01 juillet

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Interview du SJMB
Posté par: admin le 01 juillet

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Un recours en Cour Européenne contre l'ordonnance
Posté par: admin le 01 juillet

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NOVESCIA veur clouer le bec de BIOMED
Posté par: admin le 18 juin

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Bonjour

 

Thierry COTE directeur de la communication attaque  le modérateur de BIOMED.

Se rend-il  compte des conséquences?

 

 

Cliquez ici pour voir son courrier

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Lettre au conseiller du Président de la Républiique
Posté par: admin le 08 juin

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Monsieur le Conseiller Présidentiel,

 

           

 

 

                                               J’exerce en tant que médecin biologiste dans un laboratoire privé, comme il en existe environ 4000 en France, et  je vous écris aujourd’hui pour attirer votre attention sur des faits potentiellement très préjudiciables à notre profession, et à la santé publique dans un ordre d’idée plus général.       

Monsieur Jean-Marie Rolland, en charge de la santé auprès de l'UMP et ex-conseiller de la loi HSPT, nous a vivement conseillé de vous rencontrer à ce sujet.

                                                 Le 15 janvier 2010, a été publiée l’ordonnance  relative à l'organisation future de la biologie médicale en France, qui   a  immédiatement provoqué une véritable levée de boucliers et un rejet par une très grande majorité de biologistes. Une coordination « biologistes-en-colère » a été mise en place et recueilli  deux mille signatures de biologistes  et une pétition pour les patients « touche pas à mon labo » commence à  circuler avec un succès sans cesse grandissant.

 

                                               Nous n'arrivons pas à comprendre la volonté de réformer une profession qui satisfait tous les ans plus de 95% des français et un sondage publié il a quelques années par LCI indiquait que c’était la deuxième profession après les pompiers, en laquelle les Français avaient le plus confiance.

 

Aujourd’hui :

 

                                               1) En terme de qualité, cette profession subit un contrôle de qualité national classant et sanctionnant des erreurs - le seul contrôle national mensuel organisé à ce jour pour une profession en France- avec plus de 96% de bonnes réponses!

 

                                               4000 laboratoires privés qui se répartissent dans toutes les régions, permettent  à nos concitoyens d'obtenir un résultat biologique en moins d'une heure si nécessaire, ceci grâce à l’implication personnelle d'un véritable professionnel de santé qui accueille le patient, le prélève, pratique l'analyse et rend un résultat en accord avec la clinique.

 

                                    Saviez-vous que, par exemple, sur la côte Ouest des Etats-Unis, pour obtenir une simple analyse de Numération Formule sanguine, il faut parfois faire une centaine de kilomètres avec un résultat pour le lendemain (à l'heure actuelle, en France, cette analyse est réalisée à tous les instants et,  peut être rendue en moins de cinq minutes !!!).

                                   Vous comprendrez facilement pourquoi les Français et ceux ayant la doubles nationalité préfèrent venir en France pour leur prise de sang !

 

                                               2) En terme d’urgence, cette profession prend en charge la réalisation des analyses d’urgence au quotidien dans le cadre de la proximité, et   la réforme mise en place ne permettra plus leur  prise en charge comme  dans les situations suivantes :

 

  • Saignement ou troubles de la coagulation
  • Suspicion de phlébite ou d'embolie pulmonaire
  • Suspicion d'infarctus
  • Suspicion de paludisme et notamment sa forme grave neurologique
  • Sérologie de la grippe et autres sérologies infectieuses.
  • Urgences bactériologiques telles que la pyélonéphrite

- …

                                               En effet, toutes ces analyses plus délicates  ne pourront plus  être réalisées dans ces nouveaux  laboratoires « boîte-à-lettres »,  focalisés sur  l'aspect automatisable et  ultra-rentable des analyses. Et les patients seront alors redirigés vers  les urgences des hôpitaux, déjà  complètement asphyxiées. !

 

 

 

                                               De même, la réforme mise en place oublie la place de la bactériologie, spécialité délicate  difficilement automatisable, peu compatible avec les nouvelles contraintes industrielles, qui représente 25% de nos actes et qui se doit d'être cohérente depuis l'accueil du patient, l'inspection des lésions, les prélèvements et les milieux de culture utilisés en conséquence avec souvent la nécessité d’un examen extemporané.

 

                                               3) En termes de proximité, cette profession assure les prélèvements  tous les jours au domicile des patients, participant à leur réinsertion rapide.

Que pourrons-nous faire demain face à  une personne ayant une jambe dans le plâtre, une femme enceinte, une  personne âgée, prélevés à leur domicile, alors que nous constatons un besoin accru de ce service?

 

 

                                               Demain :

 

                                               La réforme proposée impose une vision industrielle de l’échantillon biologique depuis son  prélèvement jusqu’aux immenses plateaux techniques en passant par son transport.

                                               Elle  s’inspire des normes américaines qui procèdent toutes de cette  philosophie industrielle: «  n'importe qui doit pouvoir pratiquer une analyse juste en suivant la procédure » …

Ces normes sont adaptées à la vision industrielle développée  aux Etats-Unis, où des techniciens BAC 4, qui n'ont jamais vu de patients, dirigent des gigantesques usines à analyses.

Avec les conséquences que l’on imagine au niveau de la qualité du  résultat…

 

Ce qui explique  d’ailleurs que dans ce pays  les médecins soient amenés à envoyer les échantillons des patients à deux laboratoires différents, tant ils n'ont pas confiance et c'est pour eux le seul moyen de contrôler l'exactitude des résultats retournés depuis la côte Est où sont concentrés la majorité des laboratoires.

 

Ceci, après un transport par avion d'échantillons pendant plus de douze heures (impact carbone désastreux) pour des analyses pouvant être rendues en France par un laboratoire de proximité en moins d'une heure.

 

Ces normes appliquées au système français constituent une régression considérable, car elles paralysent toutes les facultés de raisonnement, de créativité, de recherche,  développés quotidiennement par les laboratoires dirigés par des médecins biologistes (BAC 13) ou pharmaciens biologistes (BAC 12).

 

Dans ce contexte procédurier et industriel où le biologiste ne sera  plus  toujours présent la situation du patient  pourra devenir  quasiment surréaliste quand il recevra un résultat avec mention : «  non conformes car quantité de sang insuffisante  et demande un nouveau prélèvement ». Ceci totalement en accord avec la procédure!

 

 

 

Faut-il, pour tenter de réduire les coûts, tirer tout vers le bas et négliger constamment le facteur humain ?

 

 

 

De plus ces normes génèrent un surcout de contrôles répétés, incessants et  générateurs de  consommation excessive de réactifs et d’effluents biologiques polluants.

 

                                              Tout ça pour ça ?

 

                        Pourquoi  nos responsables politiques ont-ils choisi de démolir  une profession extrêmement bien  structurée et répondant totalement aux besoins de la population, représentant mois de 2% des dépenses de santé, préférant une aventure périlleuse inspirées de structures industrielles déshumanisées ? 

 

                        Est-cela le  progrès ?

 

Est-cela le grand pays qui protège férocement ses spécificités et ses réussites?                

 

                        Est-cela le grand pays qui dit merci a ces officiers de santé repartis sur tout le territoire et qui, bénévolement, s'occupent de  statistiques de sante publique et de déclarer typhoïde, sida, et une trentaine d'autres maladies obligatoires?

 

                        Est-ce la le grand pays qui permet aux enfants de faire des études en leur assurant d’exercer librement et selon leur conscience, reprenant ainsi le flambeau de leurs vaillants aines?

 

                        Pourquoi déréguler une profession et la livrer au  pouvoir de l’argent  sous le couvert  de la qualité, de l’Europe, de normes procédurières, d’économies de santé,  en sachant que  la première victime sera le patient ?

 

Pourquoi ignorer  le droit de subsidiarité qui garantit à chaque état membre de l’Union européenne la faculté de gérer son système de santé de façon indépendante ?

           

 

                                     Premiers effets et catastrophes

 

 

D'ores et déjà, admirez les conséquences de l'ordonnance:

 

-trois recours en Conseil d'Etat ont été déposés contre cette ordonnance dont un par le Conseil National de l'Ordre des Médecins

 

-des biologistes qui ont participé activement à l'élaboration de cette réforme se sont empressés de vendre leurs structures à un groupe financier, en contre-partie de postes honorifiques.

 

-deux confrères biologistes ayant exercé pendant plus de quinze ans dans le septième arrondissement de Paris, se sont suicidés: de l’avis de proches, leurs difficultés financières conjuguées à la mise à mort de leur avenir professionnel les ayant acculés à cette extrémité.

 

 

 

 

 

A travers vous, Monsieur le Conseiller, nous souhaitons alerter le Président de notre République afin que nul ne puisse dire qu'il n'était pas au courant des conséquences de cette réforme, hâtive, non mûrement réfléchie et définitivement inappropriée à nos structures et mentalités médicales.

 

 

Nous, les signataires de ce courrier, demandons à vous rencontrer et à rencontrer le Président de la République française, afin de vous convaincre :

- que notre seul intérêt est la défense de ce que nous pensons être le mieux pour nos concitoyens

- que nous sommes fiers d'exercer aussi  passionnément notre métier dans des structures libres et autonomes

- que nos intérêts sont principalement dictés par notre conscience

 - que nous retrouvions la sérénité de continuer le travail accompli et que nous serons heureux que nos enfants reprennent le flambeau.

 

                       

 

                           Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Conseiller, à l'expression de nos sentiments distingués.

 

 

 

               NATALIO AWAIDA                   PATRICK LEPREUX 

 

               Médecin biologiste à PARIS          Pharmacien biiologiste à Marseille

2010

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Campagne médias mise en place
Posté par: admin le 02 juin

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Bonjour,

Une campagne de presse démarre aujourd'hui avec interventions  prévues et envoie à tous les médias ce texte

Communiqué de presse

 

LABORATOIRES  D’ANALYSES  EN COLERE

 La destruction de la biologie est en marche

Le parcours de santé du patient commence bien souvent par le laboratoire d’analyses de biologie médicale : prises de sang, examens, analyse des résultats, d’où dépend la marche à suivre médicale qui en découlera.

 

Or, une ordonnance, immédiatement applicable, (ordonnance 2010-49 signée par le Président de la République)  réformant la biologie médicale a été  publiée le 13 janvier dernier,et  met en péril cette profession.

En livrant ainsi les laboratoires d’analyses aux grands groupes financiers, elle annonce  l’extinction de cette  profession, et le déclin de son  activité  médicale, au détriment des patients et de leur santé.

De quelle façon ?

Pour le laboratoire,  cette réforme implique dorénavant :

·        L’obligation d’accréditation des laboratoires de biologie médicale, inaccessible financièrement  à la plupart  d’entre eux, accompagnée de baisses de tarifs importantes et répétées.

·        Une sur-réglementation technocratique et procédurière, imposant des contraintes de qualité intenables, des contrôles, assortis de sanctions démesurées.

·        Une répartition géographique favorisant les concentrations d’énormes structures au profit des lobbys industriels et financiers, supprimant ainsi plus de 60000 emplois spécialisés de proximité (techniciens,biologistes,et secrétaires médicales).

 

Pour le patient, ce sera la perte du service de  proximité :

Le biologiste suit et connaît son patient, ce qui établit un climat de confiance favorable au suivi et à la prise en charge du diagnostic.

Ce qui explique le résultat de l’étude de l’ UFC-Que Choisir parue en 2001 sur l’indice de confiance des professions, qui indiquait que  les laboratoires venaient en en deuxième position derrière les pompiers, avec un indice  positif de confiance de 97 %.

Très attaché à son laboratoire de proximité, le patient se verra contraint,  dans un avenir proche, de se déplacer plus loin, quelque soit son état de santé, dans une structure complètement déshumanisée où il sera  considéré comme un simple code-barres et ses analyses comme un produit industriel.

De plus les laboratoires industriels ne voudront plus gérer les examens les moins rentables et dont la  réalisation est plus compliquée  comme la bactériologie,  et enverront pour ces examens les patients aux  laboratoires  hospitaliers.

Alors il n’y aura plus de contact, d’écoute, d’explications, mais par contre des délais de résultats plus longs du fait de l’engorgement des hôpitaux.

 

Défendre l’accès aux soins du patient à travers la protection de la profession

 

2 sites sont mis à disposition

l’un à destination de la profession, www.biologistesencolere.com

l’autre plus à l’écoute des patients, www.touchepasamonlabo.com

2010

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Tout cela est-il bien légal?
Posté par: admin le 03 mai

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Bonjour,

Il me semble que les biologistes hospitaliers, dont le statut est proche des fonctionnaires territoriaux,n’ont pas le droit de travailler « en freelance » pour des organismes privés tout en étant  rémunéré par leur hôpital. (exception faite pour un travail de recherche,d'enseignement ou artistique).

Or je vous adresse un courrier  joint qui prouve que le COFRAC, organisme privé, sollicite des biologistes hospitaliers pour des missions d’audit.

 

Trouvez vous cela légal ?

Cliquez ici pour la voir

 

 On comprendra  mieux maintenant  le pourquoi de  l’engouement lyrique  de certains biologistes pour l’accréditation et cette réforme.

Deplus le  COFRAC  ,  demande de la part des biologistes hospitaliers de connaissances sur la filière industrielle.

Tiens tiens,  pourquoi serait il demandé aux  biologistes hospitaliers ces connaissances particulières, qui ne font pas  du tout partie de leurs fonctions  et attributions habituelles ?

Cela ne fait que confirmer la vision   que l’on veut imposer à la biologie : biologie strictement industrielle, hospitalière  et privée, ou bien la mort .

CQFD.

 

2010

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Une terrible machine de guerre contre la santé
Posté par: admin le 20 avril

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Engendrée sous la pression des milieux d'affaires,  assemblée dans les couloirs de l'organisation mondiale du commerce, une formidable machine à détruire les services publics mondiaux entre en action : c'est  l'Accord général sur le commerce  des services.

Son objectif : libéraliser tous les services en supprimant un à un les obstacles au commerce.
Sa mise en oeuvre faisant l'objet de  négociations successives, l'AGCS menace à terme l'enseignement, la santé, la culture et l'accès à l'eau potable.

Comprendre  le fonctionnement de cette cannonière libérale conçue hors de tout 
contrôle démocratique,c' est se donner les moyens de l'enrayer .
 

2010

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La position du SLBE sur la situation actuelle
Posté par: admin le 13 avril

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                                        Le Pourquoi d’une Réforme

 

 Une déclaration s’impose d’emblée : pour notre syndicat  l’essentiel est le service au Malade : en effet , la seule défense de la profession passe par l’utilité que le biologiste médical aura pour le patient et non pas par la défense corporatiste d’intérêts privés, capitalistique ou autres.

L’ordonnance vient d’être publiée – Notre syndicat majoritaire en terme d’activité est à l’origine de cette réforme dont la quasi-totalité de nos propositions constitue aujourd’hui l’épine dorsale. Nous avons par deux fois proposé aux autres syndicats de nous consulter pour un échange sur le fond. Compte tenu de l’importance du sujet un « Grenelle de la Biologie » était nécessaire pour aboutir à une harmonisation consensuelle éclairée .Nous ne reçûmes aucune réponse. J’avais en mai 1997 puis en avril 2002 et juin 2003 fait des propositions de réformes “  à la marge “   permettant de donner un peu d’oxygène aux laboratoires et de desserrer l’étau de la réglementation (2 SEL à 10 laboratoires, libéraliser les transmissions, assouplissement des normes, supprimer les ristournes) – Mais le monde a changé avec l’apparition  des holding, du démembrement et l’arrivée d’investisseurs. Ce programme de transition était devenu totalement obsolète en 2005. Il fut néanmoins repris à leurs comptes par le SDB et le SLBC…

 Nous avons alors proposé un Plan Global de Réforme pour la Biologie Médicale dès janvier 2.006 .Ce programme a été largement repris par la commission Ballereau et constitue actuellement le socle de l’Ordonnance. En voici l’essentiel :

 

L’état des lieux

La biologie médicale est certes encore florissante mais de nombreux problèmes existent :

● Il est indispensable que la biologie française apporte la preuve de la qualité des prestations avec une norme internationale et ne soit pas en position d’infériorité par rapport à ses voisins européens – De plus, l’accréditation est aussi une protection à l’entrée d’étrangers non qualifiés. D’ailleurs, dès 2002, faisant partie des membres fondateurs de Bioqualité, j’avais proposé l’évolution vers l’accréditation. Je ne reçu alors aucun écho…

● Nous avons proposé de sortir de la biologie analytique telle que largement pratiquée aujourd’hui , consistant à un rendu de chiffres sans interprétation. Le biologiste médical doit ajouter une plus value intellectuelle par son rôle dans la prescription et l’interprétation du résultat. Ce rôle de consultant nous différencie d’une biologie industrielle purement technique.

● La conjoncture économique défavorable sur bien des points , modifie inexorablement le paysage :

- Persistance de la ristourne aux établissements de soins ce qui fragilise les laboratoires travaillant en clinique qui rendent pourtant un Service Public.

- Baisse chronique des tarifs (la 4ème en 4 ans plus celle déjà programmée de l’année prochaine) soit environ moins  25 % depuis début 2006 ( que des augmentations de volume ont dans certains cas  pu compenser plus ou moins !...jusqu’à présent)

● Une réglementation contraignante reposant en grande partie sur des normes inutiles empêchant la ré organisation rationnelle indispensable depuis 10 ans. Que de temps perdu…..

 

 

Syndicat de la Biologie Libérale Européenne  -  2  -

 

Quatre  axes à nos propositions de réforme

1 – Pour le patient : accréditation obligatoire pour donner la preuve d’une biologie de qualité irréprochable pour le patient.

2 – Restructurer  sur le fond une profession en majorité artisanale et micronisée donc non concurrentielle et peu apte à résister à l’érosion tarifaire. Donc :

            - regroupement en plateaux techniques lourdement équipés

            - laboratoires à sites multiples sans limitation du nombre de sites.

            - transmissions libres à l’intérieur du laboratoire multisites.

            - suppression des normes

 

3 – Les tarifs évoluant à la baisse, on ne peut que craindre une convergence avec les prix européens pour la partie coût analytique. La « nomenclature d’épicier » actuelle en complet décalage avec le juste prix des prestations qui ne prend pas en compte l’interprétation, l’urgence et les conditions d’exécution vient conforter la justification des baisses dues aux gains de productivité concernant la technique. La séparation de l’acte technique de l’acte médical devient indispensable ou nous serons obligés de faire de la biologie  5 étoiles à un prix permettant à peine de payer les frais !

 

4 – Le rôle de Biologiste Consultant est valorisant pour la profession et permet au biologiste français de prétendre à une rémunération séparée du coût technique en tant que rémunération de l’expert.

 

 

Pour conclure

 

-              La réforme s’applique au Public comme au Privé , les deux secteurs devenant complémentaires et concurrentiels .

 

-              Le nerf de la réussite réside dans une maîtrise intelligente des dépenses qui ne pourra évoluer que dans un accord gagnant – gagnant avec les Caisses.

 

 

-      On aura bien compris que toute notre action vise à éviter le principal danger qui est “  la Biologie sans biologistes “  et ceci pour le bien du Malade. Le biologiste a sauvé sa tête… A l’heure où il nous faut innover et rester inventifs, notre syndicat se veut aussi le porte parole de « l’Entreprise Laboratoire de Biologie Médicale « .Rejoignez la Biologie de Demain, adhérez au seul syndicat qui a réfléchi et anticipé le changement

 

 

                                                                                              Jean-Claude Mas

 

                                                                                                    Président

                                                                                                               

***************************************************************************

 

 

                                              bioeurope@hotmail.fr

2010

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La position du SDB sur la situation actuelle
Posté par: admin le 13 avril

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Billet du jour

 

Répondre aux accusateurs ne les convaincra sûrement pas, mais se taire semble leur donner raison.

 

Un syndicat professionnel a pour rôle essentiel la défense de ses membres. Il doit faire des propositions pour améliorer l’exercice de la profession qu’il représente, et préparer son avenir. C’est dans cette orientation que le SDB, en 2006, a rédigé, puis largement diffusé, un « projet pour la biologie». A la même époque, d’autres syndicats faisaient des propositions similaires qui ont fait l’objet, pour deux d’entre eux, d’une plate-forme commune intersyndicale.

 

La volonté d'une refonte de la loi de 1975 est venue du Ministère de la Santé suite à la publication du rapport « Lalande » qui prônait le regroupement massif des laboratoires et l¹ouverture du capital. Certains y ont vu l’influence de personnalités gravitant autour de la biologie. Les boucs émissaires du moment étaient désignés. Leurs accusateurs étaient les mêmes qui accusent aujourd’hui le SDB.

 

Dès sa nomination, sa feuille de route en poche, Michel Ballereau a entamé une concertation avec l’ensemble des acteurs de la biologie française. Plusieurs centaines de personnes, organisations, associations, groupements, institutions se sont exprimés devant plusieurs commissions, sur des thèmes recouvrant l’ensemble de la profession. Tous les syndicats participèrent à ce brassage d’idées et d’opinions. Le SDB s’est battu pendant cette longue période pour convaincre de la nécessité de médicaliser la profession et de conserver aux biologistes la possession de leur outil de travail. Ce n’était pas gagné d’avance, les tenants d’une biologie industrielle, au capital largement ouvert, étaient très actifs et avaient convaincu les représentants des différents ministères concernés. Les Ordres professionnels, les syndicats représentatifs, de nombreuses associations scientifiques ont défendu avec ténacité les valeurs portées par le SDB.

 

Les choix ont été faits, et l’ordonnance est parue en janvier 2010. Comme toujours il n’y a ni gagnant ni perdant. Nous avons été écoutés sur un point essentiel : c’est la médicalisation de notre métier et dans la prise en compte de l’ensemble de notre pratique technique englobant le pré et post analytique.

 

L’ordonnance comporte des points qui ne nous conviennent pas. Nous les rappelons sans cesse à nos interlocuteurs. Aujourd’hui, la tâche du SDB est d’expliquer, de suivre avec attention les textes réglementaires à paraître, de se battre encore avec autant de vivacité et de pugnacité sur les points qui nous paraissent préjudiciables à l’exercice de tous.

 

Rappelons que la concertation n’est pas une négociation. La négociation est un rapport de forces qui aboutit à un accord finalisé par la signature des parties en cause. La concertation est un débat d’idées, une confrontation de propositions. Il n’y a pas accord terminal entre les protagonistes.

 

L’action syndicale ne s’arrête pas avec la promulgation de la loi, il reste des combats fondamentaux en perspective, comme la rédaction des textes réglementaires, la limitation des capitaux par la loi Murcef, et l’arrêt de la Cour de Justice Européenne. Sur tous ces points notre Syndicat, aidé de juristes éminents et de lobbyistes fait un travail de fond énorme, qui commence à porter ses fruits. C'est notre combat actuel car c'est vraiment là que se joue l'avenir de notre profession.

 

Soyons constructifs, c'est notre meilleure défense pour l'avenir!

 

 

La position du SDB sur la situation actuelle

 

Cher Confrère,

 

 

Vous avez souhaité connaitre la position du SDB vis-à-vis de la réforme de la biologie traduite dans l’ordonnance du 13 janvier 2010. Cette position est connue et notre Président Jean Benoit l’a re-précisée dans son dernier article publié par Option Bio.

 

Pour être plus précis quant à vos demandes, il apparait que le SDB n’est pas satisfait par le texte. En particulier, quatre de ses revendications n’ont pas été prises en compte :

 

1.      Le maintien des sociétés de cliniques parmi les acteurs ne pouvant accéder au capital des laboratoires.

 

2.      Un processus d’accréditation souple et adapté aux réalités du terrain, qui n’est pas encore suffisamment inscrit dans les textes actuels.

 

3.      Une structure d’appel indépendante du COFRAC en cas de refus d’accréditation.

 

4.      Le caractère non opposable du SROS aux LBM.

 

Toutefois, le SDB considère que certains éléments du texte, avec notamment la médicalisation de la profession, largement défendue par le Syndicat, vont dans le sens d’une biologie médicale rénovée, en adéquation avec les progrès technologiques et les exigences de la médecine moderne dont la biologie est une composante essentielle.

 

Il est assez facile de caricaturer cette position qui tente de trouver un équilibre entre les avantages et les inconvénients de l’ordonnance. Pourtant, il est nécessaire de rappeler les points suivants pour s’assurer d’une bonne compréhension des enjeux:

 

·                    Actuellement, les  biologistes découvrent avec stupeur ce qui se trame depuis des années (Rapports de la Cour des Comptes, rapport de l’IGAS). Pourtant, le SDB s’est attaché à alerter depuis plusieurs années les biologistes (projet pour l’avenir de la biologie libérale, articles de Biologie Médicale et autres revues, interventions dans les réunions de biologistes…) sur les évolutions de la profession, qui se concrétisent aujourd’hui dans l’ordonnance.

Plutôt que la négation stérile de la réalité, Jean Benoit a développé une stratégie autour de la médicalisation de notre métier qui a pour but de préserver le cœur de la profession tout en laissant aux biologistes la possibilité de définir le cadre de leur exercice. A ce titre, une victoire passée inaperçue mais pourtant essentielle réside dans le maintien de la biologie dans la Directive Santé alors même que  Labco et ses relais à la Commission Européenne souhaitaient l’inscrire dans la Directive Service. De la même manière, sans le principe de médicalisation introduit dans la réforme, la biologie médicale française se dirigeait tout droit vers une  biologie industrielle à l’allemande.

 

·                    L’arrivée des financiers dans la biologie est bien antérieure à l’ordonnance qui, avec les dispositions relatives au maillage territorial et à la limitation à 33% de l’offre de biologie médicale sur un même territoire de santé infrarégional, renforce les mesures prudentielles (Ce qui est confirmé par le fait que LABCO a déposé un recours européen contre l’ordonnance).

 

·                    Ces financiers sont entrés par la petite porte aux travers de failles juridiques que les Ordres et les autorités de tutelles n’ont pas pu combler malgré nos mises en garde répétées. C’est cette instabilité juridique qui a entraîné les plaintes et déclenché les commissions Ballereau. A l’heure actuelle, le SDB a repris les discussions avec le Gouvernement en faveur de la publication des « décrets MURCEF pour les SEL de biologie », qui permettraient de limiter le développement des réseaux de laboratoires en cascades en faisant respecter la limitation à 25% des prises de participation des non professionnels dans les LBM. Devant nos demandes répétées, la Ministre de la Santé a récemment demandé à ses équipes de reprendre le dossier.

 

·                    Les biologistes doivent prendre conscience des très fortes pressions économiques et politiques qui se sont exercées à tous niveaux pour une libéralisation complète de la biologie au travers d’instances majeures telles que la Commission Européenne, la Cour de Justice de l’Union Européenne, l’Autorité de la concurrence, le Conseil d’Etat, la Cour des Comptes…

Rappelons également les intimidations et perquisitions « policières »  de la Commission européenne devant le CNOP (jusque dans les laboratoires de vos plus hauts représentants). Face à toutes ces attaques, le SDB a toujours été à la pointe d’un combat quotidien obscur et acharné pour renverser au maximum la pression qui s’exerçait sur la biologie. Dans un souci de discrétion et de confidentialité évident, nous n’avons pas souhaité étaler nos multiples interventions  à tous les niveaux du pouvoir (Parlement, administration…) ainsi que notre rôle moteur dans l’Intersyndicale et notre soutien permanent au Gouvernement français dans la construction de son argumentaire devant la Cour de Justice.

 

Un syndicat n’a de force et de poids qu’en fonction du degré d’adhésion et de mobilisation de ses adhérents. Le SDB est plutôt satisfait de la mobilisation actuelle de la profession bien qu’elle intervienne un peu tard ; elle doit se porter sur les vrais enjeux. Nous rappelons à ce titre que seul un biologiste sur cinq a cotisé à l’Intersyndicale qui a pourtant fait un travail remarquable. Il est vrai cependant que beaucoup de biologistes n’ont perçu le danger qu’une fois les textes publiés, c'est-à-dire après la bataille.

 

Aujourd’hui le SDB n’a cependant pas encore achevé son action, loin de là, et cette mobilisation doit le soutenir dans les étapes qui restent à franchir : Publication des décrets « MURCEF », vigilance dans la mise en œuvre de l’ordonnance, maintien d’une posture ferme contre les financiers, poursuite du dialogue avec les autorités.

 

Une réforme de cette ampleur peut difficilement faire l’unanimité, elle bouleverse notre profession et nous oblige tous à réfléchir à nos valeurs, nos engagements et nos priorités. Profitons de ce moment pour faire connaître notre profession, son éthique, sa déontologie et son rôle fondamental dans le système de soin d’aujourd’hui et de demain.

 

 

 

                                                                               Le Bureau du SDB

 

                    

 

2010

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Réponse de NOVESCIA
Posté par: admin le 09 avril

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Monsieur, Cher Confrère, Dans une demande de contact, vous interrogez Novescia sur son plan d'implantation dans la biologie française. Il n'est pas conforme aux usages qu'une entreprise privée réponde avec force détails à une question de cette nature, posée de surcroit par une personne individuelle ou par un collectif sans identité ni représentativité et qui annonce, de manière certes transparente, son intention de rendre la réponse publique. Ces usages résultent d'un ensemble de règles en vigueur dans notre pays depuis des décennies, dans le but de préserver la confidentialité nécessaire à la bonne marche de l'entreprise, laquelle va de paire avec la protection des libertés individuelles et collectives, tant des personnes physiques que morales. Pour autant, la vocation du groupe Novescia étant de structurer durablement le métier de laboratoire d'analyses médicales, il m'a semblé important de préciser à vos lecteurs biologistes que nous veillerons scrupuleusement à respecter les mesures prudentielles prises par ordonnance en matière de surface et de volume d'activité sur un territoire donné. Novescia est une structure où les biologistes de toutes générations sont pleinement présents à tous les étages décisionnaires et son développement s'accomplira en conformité avec les impératifs légaux qui l'encadrent. Nous nous situons, bien évidemment, dans la logique d'une biologie restructurée et médicalisée, souhaitée par le législateur, notre implantation s'effectuera dans les régions dans lesquelles ce schéma aura une réalité suffisante. Confraternellement Thierry COTE Biologiste Directeur Communication T 33 1 80 27 01 95 / F 33 1 82 83 60 30 29, rue de la Bienfaisance -75008 PARIS http://www.novescia.fr/
2010

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le CERBA est en grève
Posté par: admin le 08 avril

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le CERBA connait un mouvement social depuis une semaine car le personnel demande des revalorisations de salaires et la direction refuse anticipant sur les baisses de tarifs et es contraintes financières liées à l'ordonnance. Aujourd'hui c'est le CERBA demain tous les autres laboratoires vont connaitre le même problème. Voila ou nous mène cette ordonnance maudite.
2010

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le CERBA est en grève
Posté par: admin le 08 avril

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le CERBA connait un mouvement social depuis une semaine car le personnel demande des revalorisations de salaires et la direction refuse anticipant sur les baisses de tarifs et es contraintes financières liées à l'ordonnance. Aujourd'hui c'est le CERBA demain tous les autres laboratoires vont connaitre le même problème. Voila ou nous mène cette ordonnance maudite.
2010

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15 AVRIL
Posté par: admin le 05 avril

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c'est la date limite à laquelle le gouvernement doit déposer le texte de l'ordonnance devant l'assemblée.
2010

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les architectes obligés de s'assurer chez MEDERIC
Posté par: admin le 05 avril

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Tenez allez voir cela, c'est un clone de la réforme BALLEREAU, version architectes. La aussi même goût pour les coups en douce, en secret, et des obligations qui vous tombent dessus sans que vous ayez demandé quoique ce soit. Ca vous donne une idée du pouvoir de l’argent et que la réforme de la biologie n'est que sous cette influence. http://www.cyberarc hi.com/actus&dossiers/courrier- des-lecteurs/ index.php? article=11910 Et qui est directeur de MEDERIC ? Voilà pourquoi il faut se mobiliser et signer massivement cette pétition qui permettra que mieux se battre pour demander que les mesures prudentielles, destinées à bloquer l’implantation des mutuelles dans les labos, ne soient supprimées sous la pression des lobbys.
2010

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Fort lobbying de l 'argent depuis des mois contre la biologie
Posté par: admin le 01 avril

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Bonjour, Depuis des mois reprenant les arguments de la haute autorité de la concurrence, UNIALBS ,LABCO NOVESCIA ,les mutuelles pratiquent quotidiennement un lobbying intense au niveau des députés et sénateurs ainsi que la commission européenne afin d'imposer une réforme à la biologie dans un sens qui leur soit favorable.
2010

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Le desarroi d'un interne
Posté par: admin le 31 mars

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Bonjour, Après le congrès de la FNSIP ce week end à PARIS où Roselyne BACHELOT en visite au même moment à PHARMAGORA avait enregistré un message en vidéo, car les marchands valent mieux que les internes, cet interne que je ne connais pas m'a adressé ce message . Je ne sais pas si il représente l'avis de tous, mais son désarroi m'a touché et je vous le retranscris. Parce que nous avons été plus jeunes, parce que nous pu nous mêmes espérer et nous installer et pratiquer notre métier avec liberté , lui ne sera qu'un prête nom bâillonné par l'argent, cela valait la peine de lui donner la parole. Pendant ce temps là Le SDB plane et pavoise dans option BIO en disant qu'il a sauvé la biologie ... Rideau.
2010

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CERBA
Posté par: admin le 30 mars

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Le laboratoire CERBA dément le plus fermement qu'il soit à vendre .Il affirme que les informations parues dans la presse économique sont sans fondement. En ce qui concerne les groupements locaux que le CERBA constituerait, ce dernier ne veut faire aucun commentaire à ce sujet.
2010

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LABCO
Posté par: admin le 30 mars

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LABCO ne souhaite pas réagir pour expliquer sa politique d'implantation en FRANCE.Tiens là pour l'information, on ne parle plus d'assurance qualité...
2010

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Les syndicats vont ils faire des recours contre l'ordonnance?
Posté par: admin le 07 février

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C'est la démarche que beaucoup attendent.Grâce à cette rubrique nous leurs posons la question et publierons immédiatement leurs réponse.
2010

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