Parler de conventionnement sélectif, d’encadrement et de recertification sanctionnante jusqu’à l’interdiction d’exercice, de mise en reserve prudentielle pour faire entrer en force les médecins dans un fléchage économique de leur exercice, prouve l’éloignement des responsables qui ne tiennent en rien compte des drames vécus par les Français.
Vouloir encadrer plus, créer une nouvelle agence assurément dispendieuse (les agences existantes coutent 40 milliards chaque année à la nation) est l’image même de la volonté de poursuivre et d’accélérer la même politique qui a entrainé l’apparition des déserts médicaux et la fragilisation hospitalière.
Forcer, encadrer, sanctionner, soumettre n’est pas une politique digne de la France.
L’UFML Syndicat dénonce un rapport passéiste entre année 80 et mandature ministérielle précédente ou il n’est fait nulle proposition face à la tempête technologique qui s’annonce par les newtech et les NBIC IA et autre medecine algorythmique.
La France mérite mieux qu’un rapport qui prétend orienter le système sanitaire au travers d’un modèle de pensée situé entre archaisme et dirigisme , entre minitel et maitrise comptable .
L’UFMLs appelle à des états généraux de la santé et à une gouvernance partagée entre patients soignants et administration.
Dr Jérôme Marty
Président UFMLS